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La divergence

Shaykh Muqbil Ibn Hâdî Al-Wâdi’î

Louange à Allah Seul, et que les éloges et la salut d’Allah soient sur notre Prophète
Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Je témoigne qu’il n’y a de divinité
digne d’être adorée qu’Allah, Unique et sans associé, et je témoigne que Muhammad est
Son serviteur et messager.
Ceci dit : Ces derniers temps, les divergences se sont multipliées entre les étudiants en
science de Ahl As-Sunnah, qu’Allah leur accorde tout bien et éloigne d’eux toute chose
mauvaise et détestable. Ils ont divergé sur des questions sur lesquelles la divergence ne doit
pas être la cause de débat, de dispute, puis de division. […] Et la divergence est un mal,
comme l’a dit ‘Abd Allah Ibn Mas’ûd lorsque ‘Uthmân a accompli quatre raka’ât en tant
qu’imam à Minâ [pendant le pèlerinage]. ‘Abd Allah dit alors : « Nous sommes à Allah et à Lui
nous revenons. J’ai accompli avec le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) à Minâ
deux raka’ât ; j’ai accompli avec Abû Bakr à Minâ deux raka’ât ; j’ai accompli avec ‘Umar à
Minâ deux raka’ât. Si seulement, en lieu et place de ces quatre raka’ât, j’avais accompli deux
raka’ât acceptées. » (Al-Bukhârî) et Abû Dâwud ajouta – comme cela est mentionné dans
Fath Al-Bârî – on dit à ‘Abd Allah : « Tu as blâmé ‘Uthmân, puis tu as accompli tout de même
quatre raka’ât ? » Il répondit : « La divergence est un mal. »
Le Seigneur Tout Puissant dit : « Ne vous disputez pas, sinon vous échouerez et perdrez
votre force. » Et dans As-Sahîh (Al-Bukhârî) d’après Jundub, le Prophète (salallahu ‘alayhi
wasalam) a dit : « Récitez le Coran tant que vos cœurs sont unis sur celui-ci, et lorsque vous
divergez, éloignez-vous en. » Dans Al-Musnad de l’imam Ahmad on rapporte un récit dont le
sens est le suivant. D’après ‘Abd Allah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Âs, un groupe de compagnons s’assit
devant les appartements du Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam), et ils
commencèrent à se disputer : untel donne un verset pour argument, untel en donne au
autre. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) sortit en colère en dit : « Ce n’est pas pour
cela que vous avez été suscités, n’opposez pas [les parties] du Coran les unes aux autres.
Pourquoi n’êtes vous pas comme ces deux hommes ? » C’est-à-dire ‘Abd Allah Ibn ‘Amr et
un de ses compagnons qui s’étaient assis loin du groupe.
Dans As-Sahîh, d’après Abû Hurayrah, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
« Contentez-vous de ce que je vous ai apporté, car ce qui a fait périr ceux d’avant vous sont
leurs nombreuses questions et leur divergence avec leurs prophètes. »
Dans Sahîh Al-Bukhârî, on rapporte que Ibn Mas’ûd entendit un homme réciter un verset
différemment de qu’il entendit du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam). Il dit : « Je le pris
donc par la main et l’emmenai au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) qui dit : « Vous avez
tous les deux agi en bien, alors lisez [chacun de votre manière], car ceux d’avant vous ont
divergé et ont péri. »
Quant au hadith : « La divergence dans ma communauté est une miséricorde. » c’est un
hadith faux, aussi bien dans le texte que dans la chaîne de transmission. Son sens est rejeté
par les preuves qui ont précédé et par la Parole d’Allah : « Ils ne cessent de diverger sauf
ceux à qui ton Seigneur a fait miséricorde. » Donc on peut comprendre de ce noble
verset que ceux qui divergent ne sont pas de ceux à qui Allah a fait miséricorde. Et Allah est
plus savant.
Ô Ahl As-Sunnah ! Je ne prendrai pas comme argument contre vous la Parole d’Allah :
« Ceux qui fractionnent leur religion et se divisent en sectes, tu n’as pas à répondre
d’eux. » Car, par la louange d’Allah, vous n’avez pas fractionné votre religion, mais vous
avez uniquement divergé sur quelques questions, et ce alors que nos pieux prédécesseurs
ont divergé sur des questions plus grandes encore, mais cela ne les a pas conduit s’éloigner
ou à rompre les liens. Celui qui lit Al-Muhallâ de Muhammad Ibn Hazm – qu’Allah lui fasse
miséricorde, le Livre des divergences entre les savants de Muhammad Ibn Nasr Al-Marûzî –
qu’Allah lui fasse miséricorde, Al-Awsat fî As-Sunan, Al-Ijmâ’ wal-Ikhilâf de Ibn Al-Mundhir –
qu’Allah lui fasse miséricorde, Fath Al-Bârî, ou Tafsîr Ibn Kathîr, constatera que nos pieux
prédécesseurs – qu’Allah leur fasse miséricorde – ont divergé sur de nombreuses questions
touchant aux adorations et aux attitudes, mais cela n’a pas amené les savants à s’écarter les
uns des autres. Quant à leurs adeptes, cela leur est arrivé en raison de l’ignorance et du
suivi aveugle.
Nous ne demandons pas aux adeptes de la Sunna de notre époque de ne pas diverger sur
l’authenticité ou la faiblesse d’un hadith, ou sur la compréhension des preuves, car c’est un
point sur lequel les pieux prédécesseurs ont divergé, comme cela est connu dans leurs
biographies. Même les anges ont divergé ; Allah dit : « Dis : « Ceci (le Coran) est une
grande nouvelle, mais vous vous en détournez. Je ne connaissais rien de l’assemblée
élevée [les anges] quand ils se disputaient. » De même, Sulaymân fut d’un avis contraire
à son père Dâwûd ; Allah dit : « Et Dâwûd et Sulaymân, quand ils eurent à juger au sujet
d’un champ cultivé, où des moutons appartenant à une peuplade étaient allés paître,
la nuit. Nous étions témoin de leur jugement. Nous avons fait comprendre ce
jugement à Sulaymân. Et à chacun d’entre eux, Nous avons donné la faculté de juger
et le savoir. »
Dans les deux Sahîh, on rapporte d’après Abû Hurayrah que le Prophète (salallahu ‘alayhi
wasalam) a dit : « Deux femmes avaient chacune leur enfant, et le loup vint prendre l’enfant
de l’une des deux. L’une dit l’autre : « Il a pris ton enfant. » et l’autre répondit : « Non, c’est
ton enfant qu’il a pris. » Elles se rendirent donc chez Dâwûd pour qu’il juge entre elles, et il
accorda l’enfant à la plus âgée [des deux femmes]. Elles se rendirent ensuite chez
Sulaymân Ibn Dâwûd et l’en informèrent. Il dit : « Apportez-moi un couteau afin que je le
partage entre vous deux. » La plus jeune [des deux femmes] dit alors : « Non, ne fais pas
cela – qu’Allah te fasse miséricorde – c’est son enfant. » Sualymân accorda alors l’enfant à
la plus jeune. » Abû Hurayrah dit : « Par Allah, je n’ai entendu le terme « Sikkîn » (couteau)
que ce jour-ci, nous utilisions plutôt le terme « Mudyah ». »
C’est là le conseil que je pouvais adresser à mes frères en Allah, parmi Ahl As-Sunnah. Et je
demande à Allah qu’Il leur accorde secours et réussite. Que les éloges et le salut d’Allah
soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sa famille et ses compagnons.

Source : Al-Bishârah, p.5-9


Traduit en publié par les Salafis de l’Est

La source du terrorisme
Shaykh Ahmad An-Najmî
La louange est à Allah, et que les éloges et le salut d’Allah soient sur le Messager
d’Allah, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Ceci dit :
Des gens prétendent que la mécréance prononcée à l’encontre des musulmans (At-
Takfîr), et les attentats perpétrés par certains jeunes, sont dus au chômage (donc la
pauvreté), ce qui est un mensonge aussi évident que le soleil en pleine journée.
Nous avons entendu, comme tout le monde, aux informations radios qu’à chaque
fois qu’on arrêtait un groupe d’entre eux, on trouvait avec eux beaucoup d’argent,
parfois jusqu’à un demi million, plus ou moins, et ce malgré leur petit nombre. Si la
cause [de leurs actes] était le chômage, on aurait pas trouver sur eux cet argent, et
celui qui prétend cela sait qu’il ment. D’un autre point de vue, combien de
communautés connaissent le chômage, et malgré tout ne connaissent rien de ces
actes. Cela montre qu’il y a un entraînement, une incitation et un soutien.
Certains disent qu’ils ont hérité ce Takfîr de shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb,
qu’Allah lui fasse miséricorde. C’est là un mensonge et une diffamation à l’encontre
de shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb, car le shaykh ne déclare mécréant que
celui qu’Allah a déclaré mécréant. Ainsi, il déclare mécréant ceux qui commettent un
acte de polythéisme majeur, et Allah dit : « Quiconque invoque avec Allah une
autre divinité, alors qu’il n’a aucune preuve, aura à en rendre compte devant
son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. » (Al-Mu'minûn, 117)
De plus, il ne déclare mécréant qu’après avoir exposé clairement les preuves, et ses
livres témoignent pour lui et contre ceux qui ont forgé ces mensonges évidents.
D’autres prétendent qu’ils ont hérité ce Takfîr de l’ouvrage Ad-Durar As-Saniyyah Fî
Al-Ajwibah An-Najdiyyah, et c’est encore un mensonge. Celui qui prétend que cet
ouvrage déclare mécréant un individu qui ne le mérite pas, qu’il nous indique les
références : le tome, la page, la ligne, et s’il ne le fait pas, il est menteur et indigne de
confiance.
La vérité sur laquelle il n’y a aucun doute est que ces jeunes qui déclarent les
musulmans mécréants ont hérité cette pensée – de l’excommunication (déclarer une
personne en dehors du cercle des croyants) et des attentats – de la voie des frères
musulmans qui les ont formés, entraînés, éduqués, incités et trompés en leur faisant
croire que cela était le djihad vers lequel le Coran appelle et qu’il encourage. Ils ont
hérité cela des livres de Sayyid Qutb qui a déclaré mécréante la communauté de
Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam) comme cela apparaît au tome 4 et la page
2122 de son exégèse intitulé « Fi Dhilâl Al-Qur’ân » et où il dit : « On ne trouve
aujourd’hui sur terre aucun pays musulman, et aucune société musulmane
appliquant la Législation d’Allah et la religion de l’islam. » Et il tient des propos
similaires dans l’explication de sourate Yûnus. Plus encore, il prétend que les
mosquées des musulmans sont de temples voués aux statues, et il incite à la révolte
dans l’explication de sourate Al-Anfâl en prétendant que l’islam l’ordonne. Il dit
encore dans l’explication de sourate Al-An’âm ( 2/1057) : « Nous sommes revenus à
l’époque où cette religion est venue aux hommes avec le message « Il n’y a de
divinité digne d’adoration qu’Allah » L’humanité est revenue à l’adoration des
hommes, à l’injustice des religions, et a délaissé « Il n’y a de divinité digne
d’adoration qu’Allah », et une partie d’entre eux ne cesse de répéter « Il n’y a de
divinité digne d’adoration qu’Allah » sans en comprendre le sens. » Une groupe des
kamikazes montré à la télévision saoudienne a reconnu qu’ils avaient pris ces idées
de Takfîr des livres de Sayyid Qutb, et surtout du livre « Fî Dhilâl Al-Qur’ân » Et c’est
là une réponse à ceux qui prétendent que ce qui les a poussés à cela est le
chômage ou d’autres choses.
J’ai lu dans le premier tome du livre « Qâfilah Al-Ikhwân Al-Muslimûn » de ‘Abbâs As-
Sîsî (qui était un des leaders des frères musulmans) de nombreux choses qui
montrent que les Frères musulmans ont été élevé sur cette pensée terroriste depuis
le début. Regarde, ici (1/258) il affirme que ce sont les Frères Musulmans qui ont fait
assassiner le juge Ahmad Al-Khâzandâr, [ainsi qu’au pages] 267 à 286 où il affirme
leur implication dans divers attentats. Tout cela se trouve à la fin du premier tome de
« Qâfilah Al-Ikhwân Al-Muslimûn » de ‘Abbâs As-Sîsî qui est de ceux qui ont
embrassé cette voie, et cela est conforme aux évènements et à ce qui est reconnu.
Et tout cela s’est passé du vivant de Hasan Al-Bannâ dans les années 1947-1948.
N’est-ce pas là une preuve évidente que les Frères Musulmans sont un groupe qui
déclare mécréants les musulmans et qui fait usage de la violence, des attentats, et
c’est là le terrorisme que nous connaissons à notre époque.
J’ai écrit cela pour montrer que ceux qui disent que le Takfîr et les attentats sont les
conséquences du chômage, et l’héritage de shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb
et de l’ouvrage Ad-Durar As-Saniyyah, tout cela était faux, et que seuls ceux qui font
partie de ce groupe (des Frères Musulmans) ou ceux qui les soutiennent ne peuvent
tenir ces propos. Et j’espère avoir exposé leur mensonge, et l’aveuglement des
musulmans qu’ils pratiquent pour leur cacher les causes réelles de ce phénomène.
Et c’est Allah qui accorde le succès, et que les éloges et le salut d’Allah soient sur
notre prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Source : http://www.njza.net/web/articles.php?art_id=10
Traduit et publié par les salafis de l’Est

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