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La croyance en Dieu (partie 1

de 3)

Description: C’est le cœur de la foi islamique : la croyance en Dieu, le fait de


L’adorer, et les moyens par lesquels on peut trouver Dieu.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 27 Apr 2008
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croyances islamiques

Introduction

Au cœur de l’islam se trouve la croyance en Dieu.

Le cœur de la foi islamique est la profession de foi qui s’exprime dans la phrase La
illaha illa Allah, qui signifie « nul n'est en droit d'être adoré en dehors de Dieu ». La
profession de cette croyance, appelée tawhid, est l’axe autour duquel gravite l’islam.
Il s’agit, en réalité, de la première des deux professions par lesquelles une personne
devient musulmane. S’efforcer de respecter à chaque instant cette unicité de Dieu, ou
tawhid, est au cœur de la vie islamique.

Pour beaucoup de non-musulmans, le terme Allah, qui est le mot arabe par lequel on
désigne Dieu, fait référence à une sorte de divinité étrange et distante adorée par les
Arabes. Certains s’imaginent même qu’il s’agit d’un « dieu-lune » païen. Mais en
arabe, le mot Allah signifie « le seul véritable Dieu ». Même les juifs et chrétiens
arabophones utilisent Allah pour désigner l’Être Suprême.

Trouver Dieu

Les philosophes occidentaux, les mystiques orientaux et les scientifiques d’aujourd’hui


cherchent tous, chacun à sa façon, à trouver Dieu. Les mystiques enseignent le
concept d’un Dieu que l’on peut trouver à travers des expériences spirituelles, un Dieu
qui fait partie du monde et qui réside au sein même de Sa création. Les philosophes
cherchent Dieu par le biais de la raison pure et parlent souvent de Dieu comme d’un
« horloger » détaché, qui ne démontrerait aucun intérêt envers Sa création. Par
ailleurs, un groupe de philosophes enseigne l’agnosticisme, une idéologie selon
laquelle on ne peut ni prouver que Dieu existe, ni prouver qu’Il n’existe pas. Un
agnostique soutient que pour croire en Dieu, il lui faudrait pouvoir Le distinguer de
façon directe. Dieu a dit :

« Et ceux qui n’ont aucun savoir disent : « Pourquoi Dieu ne nous parle-t-Il pas
[directement]? Ou pourquoi un signe évident ne nous est-il pas envoyé ? » Comme ils
parlent, les gens (qui vivaient) avant eux parlaient également. Leurs cœurs se
ressemblent tous. » (Coran 2:118)

Ce n’est donc pas un argument nouveau; des gens, dans le passé, ont soulevé les
mêmes objections.

Selon l’islam, la meilleure façon de trouver Dieu est par l’entremise des
enseignements des prophètes qui ont été préservés. L’islam soutient que les
prophètes ont été envoyés par Dieu Lui-même, à plusieurs époques, pour guider les
hommes vers Lui. Dieu affirme, dans le Coran, qu’emprunter le bon chemin vers la foi
consiste à réfléchir sur Ses signes, qui sont le reflet de Son existence :

« Nous avons rendues claires les révélations pour les gens qui croient avec certitude. »
(Coran 2:118)

L’œuvre de Dieu est souvent mentionnée dans le Coran. Quiconque ouvre ses yeux et
son cœur aux merveilles naturelles qui l’entourent y verra les signes incontestables du
Créateur.

« Dis, (ô Mohammed) : « Parcourez la terre et voyez comment Dieu a tout créé une
première fois; ainsi recréera-t-Il tout à nouveau. Certes, Dieu est Tout-Puissant. »
(Coran 30:20)

L’œuvre de Dieu est également présente au sein des individus :

« Il y a sur terre des signes pour ceux qui croient avec certitude, et il y en a aussi en
vous-mêmes. Ne voyez-vous donc pas? » (Coran 51:20-21)

La beauté et la complexité de notre univers. La nébuleuse du Cône, photographiée


par le télescope spatial Hubble, de la NASA. (Photo: AP/NASA)
La croyance en Dieu (partie 2
de 3)

Description: Les deux premiers aspects de la croyance en Dieu, c’est-à-dire la


croyance en Son existence et la croyance en Sa souveraineté suprême.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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croyances islamiques

En islam, la croyance en Dieu comprend quatre aspects :

(I) La croyance en l’existence de Dieu

(II) La croyance en Sa souveraineté suprême

(III) Croire que Dieu seul mérite d’être adoré

(IV) Croire que Dieu possède les plus beaux noms et attributs

(I) La croyance en l’existence de Dieu

L’existence de Dieu n’a pas besoin d’être prouvée par des arguments scientifiques,
mathématiques ou philosophiques. Son existence n’est pas une « découverte » à faire
par des méthodes scientifiques ou par un théorème mathématique, qui viendraient la
prouver. Le simple bon sens suffit pour reconnaître l’existence de Dieu. Comme le
navire nous en apprend sur celui qui l’a construit, l’univers nous en apprend sur son
Créateur. L’existence de Dieu se manifeste aussi dans les prières exaucées, dans les
miracles des prophètes et dans les enseignements que l’on retrouve dans les Écritures
révélées.

En islam, l’être humain n’est pas considéré comme une créature à qui le message
divin est envoyé pour panser la plaie du péché originel. L’être humain, en islam, est
un être qui porte en lui sa nature primitive (al-fitrah), une empreinte sur son âme qui
est profondément ensevelie sous une négligence accumulée au fil des ans. Les
hommes ne sont pas nés pécheurs, mais enclins à l’oubli. Dieu, dans le Coran, affirme
avoir demandé aux hommes :

« Ne suis-Je pas votre Seigneur? » Ils dirent : « Oui, en vérité. Nous en témoignons. »
(Coran 7:172)

Dans ce verset, le « ils » fait référence à tous les êtres humains, hommes et femmes.
Le « oui » est celui que tous ces humains (nous y compris) ont prononcé alors qu’ils
étaient dans une autre dimension, avant d’être envoyés sur terre; c’est un « oui » qui
atteste de l’unicité de Dieu. Selon la doctrine islamique, les hommes et les femmes
portent toujours, au fond de leur âme, l’écho de ce « oui » qu’ils ont prononcé. L’appel
de l’islam s’adresse à cette nature primitive au fond de chacun de nous, ce « moi » qui
a prononcé ce « oui » avant même d’être envoyé sur terre. En islam, donc, on
considère que le fait de croire qu’un Créateur se trouve derrière la conception de
l’univers fait partie de l’instinct de l’homme et ne nécessite pas de preuve. Des
scientifiques tels que Andrew Newberg et Eugène d’Aquili, tous deux affiliés à
l’université de Pennsylvanie et pionniers dans le domaine de la recherche
neurologique, affirment que nous sommes conçus pour croire en Dieu.[1]

Le Coran pose la question :

« Peut-il y avoir un doute au sujet de Dieu, Créateur des cieux et de la terre? » (Coran
14:10)

On peut se demander : « si la croyance en Dieu est une chose naturelle et instinctive,


pourquoi y a-t-il tant de gens qui ne croient pas? » La réponse est simple. Chaque
être humain naît avec une croyance innée en son Créateur, mais cette croyance n’est
pas le résultat d’un apprentissage ou d’une déduction personnelle. Avec le temps,
différentes influences extérieures affectent cette croyance innée et embrouillent la
personne. L’environnement d’une personne et son éducation ont tendance à jeter un
voile sur cette nature primitive et à éloigner cette personne de la vérité. Le prophète
de l’islam (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), a dit :

« Chaque enfant naît dans un état de fitrah [c’est-à-dire de croyance naturelle en


Dieu], mais ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mazdéen. »
(Sahih Mouslim)

Souvent, ce voile qui recouvre la nature primitive de l’être humain est levé lorsque ce
dernier se retrouve en état de crise spirituelle et qu’il se sent impuissant et vulnérable.

(II) La souveraineté suprême de Dieu

Dieu est le seul Seigneur des cieux et de la terre. Il est le Seigneur de l’univers
physique et le Législateur des êtres humains. Il est le Maître du monde physique et le
Souverain des affaires des hommes. Dieu est le Seigneur de chaque homme, chaque
femme et chaque enfant. Historiquement, assez peu de gens ont nié l’existence de
Dieu, ce qui signifie qu’à travers les âges, la plupart des gens ont cru en un Dieu
unique, en un Être Suprême, en un Créateur surnaturel.

Dieu est le seul Seigneur et Souverain du monde physique. Lorsque l’on dit qu’Il est le
Seigneur, cela signifie qu’Il est le Créateur, le Contrôleur et le Maître du Royaume des
cieux et de la terre, et que ces derniers Lui appartiennent exclusivement. Lui seul crée
la vie à partir du néant, et le maintien de toute existence dépend de Lui. Dieu n’a pas
créé l’univers pour ensuite le laisser poursuivre sa propre évolution, selon des lois
fixes, et y perdre tout intérêt. Le pouvoir du Dieu Vivant est nécessaire à chaque
instant au maintien de l’existence de chaque créature. La création n’a aucun autre
Seigneur à part Lui.

« Dis-leur, (ô Mohammed) : « Qui vous attribue votre subsistance à partir du ciel et de


la terre? Qui détient l’ouïe et la vue, et qui fait sortir le vivant du mort et le mort du
vivant? Et qui administre tout? » Ils diront : « Dieu ». Alors dis-leur: « Ne Le
craindrez-vous donc pas? » (Coran 10:31)

Il est le Roi dont le règne est permanent, le Sauveur, le Dieu Aimant, plein de sagesse.
Rien ni personne ne peut aller à l’encontre de Ses décisions. Les anges, les prophètes,
les êtres humains, la faune et la flore sont tous sous Sa domination.

Une merveille de la nature. Chutes de la rivière Chaudière, près de Saint-Georges,


Québec. (AP Photo/Robert F. Bukaty)

Dieu est l’unique Souverain, et c’est Lui seul qui administre les affaires des hommes.
Il est le Législateur suprême, le Juge absolu qui définit le bien et le mal. Tout comme
le monde physique est soumis à son Seigneur, les êtres humains doivent se soumettre
aux enseignements moraux et religieux de leur Seigneur qui a déterminé, pour eux, ce
qui est bien et ce qui est mal. Autrement dit, Dieu seul possède l’autorité pour
légiférer, pour décider des actes d’adoration auxquels les gens doivent se soumettre
et des valeurs morales qu’ils doivent respecter; c’est Lui qui établit les règles régissant
les interactions des hommes, entre eux, et leur comportement en général. Le
commandement Lui appartient exclusivement :

« En vérité, la création et le commandement n’appartiennent qu’à Lui. Béni soit Dieu,


le Seigneur des mondes! »(Coran 7:54)

Footnotes:

[1] “Why God Won’t Go Away” (Pourquoi Dieu ne disparaîtra pas : quand la science
explique la religion). p. 107.
La croyance en Dieu (partie 3
de 3)

Description: Les troisième et quatrième aspects de la croyance en Dieu, c’est-à-dire


le fait de croire que Lui seul mérite d’être adoré et que c’est par Ses noms et attributs
que l’on peut arriver à Le connaître.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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croyances islamiques

(III) Dieu seul mérite d’être adoré

L’islam accorde beaucoup plus d’importance à la façon dont la croyance en Dieu se


traduit par de bonnes valeurs morales et par une vie vertueuse vécue dans
l’obéissance qu’aux arguments théologiques cherchant à prouver l’existence de Dieu.
L’islam met donc l’accent sur le message prêché par tous les prophètes, qui est de se
soumettre à la volonté de Dieu et de L’adorer, plutôt que de chercher à prouver
l’existence de Dieu.

« Et Nous n’avons envoyé aucun messager, avant toi, à qui Nous n’ayons révélé :
« Nul ne doit être adoré en dehors de Moi; adorez-Moi donc. » (Coran 21:25)

À Dieu seul appartient le droit d’être adoré, intérieurement et de façon manifeste, par
l’esprit et par le corps. Non seulement nul n’a le droit d’être adoré en dehors de Lui,
mais nul ne peut être adoré conjointement avec Lui. Dieu n’admet pas qu’on Lui
attribue un quelconque associé dans les actes d’adoration. L’adoration, au sens large
et dans tous ses aspects, ne doit être vouée qu’à Dieu exclusivement.

« Votre Dieu est un Dieu unique. Nul ne doit être adoré en dehors de Lui, le Tout
Miséricordieux, le Très Miséricordieux. » (Coran 2:163)

On ne saurait trop insister sur le droit de Dieu à être adoré. C’est d’ailleurs la
signification fondamentale de l’attestation de foi : la ilaha illallah. Une personne
devient musulmane en attestant le droit de Dieu à être adoré. C’est le fondement de
la croyance islamique en Dieu, et de l’islam en général. C’était le principal message
de tous les prophètes et messagers envoyés par Dieu, le message d’Abraham, d’Isaac,
d’Ismaël, de Moïse, des prophètes hébreux, ainsi que de Jésus et de Mohammed, que
les bénédictions de Dieu soient sur eux tous. Par exemple, Moïse a déclaré :

« Écoute, Israël, l'Eternel est notre Dieu, il est le seul Eternel. » (Deutéronome 6:4)

Jésus a répété le même message 1500 ans plus tard :

“Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu,
il est le seul Dieu.’” (Marc 12:29)

Et il a rappelé à Satan :

“Va-t'en, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu,


et c'est à lui seul que tu rendras un culte (Matthieu 4:10)

Et finalement, près de 600 ans après Jésus, l’appel de Mohammed a résonné entre les
montagnes de la Mecque :

« Votre Dieu est un Dieu unique. Nul ne doit être adoré en dehors de Lui. » (Coran
2:163)

Tous ont clairement déclaré :

« Adorez Dieu; vous n’avez d’autre divinité en dehors de Lui. » (Coran 7:59, 65, 73, 85;
11:50, 61, 84; 23:23)

Qu’est-ce que l’adoration?

L’adoration, en islam, consiste en tout acte, croyance, déclaration ou sentiment que


Dieu aime et approuve, bref, tout ce qui peut rapprocher une personne de son
Créateur. Cela inclut les actes d’adoration manifestes ou physiques comme les prières
quotidiennes, le jeûne, le don de charité et le pèlerinage, de même que l’adoration
secrète, au plus profond de soi, telle que la croyance aux six articles de la foi,
l’adoration intérieure, l’amour, la gratitude et la confiance que nous éprouvons envers
Dieu. Dieu a droit autant à nos actes d’adoration manifestes qu’à l’adoration
provenant de notre âme, et cette adoration demeure incomplète si elle n’inclut pas ces
quatre éléments essentiels : la crainte de Dieu, l’amour et l’adoration de Dieu, l’espoir
en la récompense divine et la véritable humilité.

L’un des actes d’adoration les plus importants est la prière. L’islam insiste sur le fait
que la prière ne doit s’adresser qu’à Dieu, car Celui-ci tient en Sa main la destinée de
l’homme et Il est donc le seul qui puisse combler ses besoins et éloigner de lui la
détresse. Dieu, en islam, se réserve à Lui seul le droit d’être invoqué :

« Et n’invoque pas, en dehors de Dieu, ce qui ne peut ni te profiter ni te nuire car si tu


le faisais, tu serais alors du nombre des injustes! » (Coran 10:106)

Vouer notre adoration, même en partie, à un autre que Dieu – comme prier des
prophètes, des anges, Jésus, la vierge Marie, des idoles ou des éléments de la nature –
alors que cette adoration ne revient de droit qu’à Dieu exclusivement est appelé shirk
et constitue le plus grand péché en islam. Le shirk (adorer autre que Dieu ou Lui
attribuer des associés) et le seul péché que Dieu ne pardonne jamais (à moins qu’il ne
soit suivi d’un repentir sincère), car il va à l’encontre de la raison même de notre
existence et de celle de la création.

(IV) C’est par Ses noms et attributs que l’on peut arriver à connaître Dieu

En islam, nous connaissons Dieu par Ses noms et Ses attributs, qu’Il nous a révélés
dans les textes islamiques. Certains, par le passé et de nos jours, ont cherché à
corrompre leur signification pourtant évidente ou à la rejeter complètement, ou encore
à leur attribuer un caractère anthropomorphique. Nous devons nous dissocier de cette
façon de penser.

« C’est à Dieu qu’appartient les plus beaux noms. Invoquez-Le par ces noms. » (Coran
7:180)

On ne doit donc pas référer à Dieu en L’appelant « cause première », « Auteur », « Pur
Ego », « Être Absolu », « concept logique », « L’Inconnu » ou « notion abstraite », car
ce n’est pas de cette façon que Dieu S’est Lui-même décrit. Les noms de Dieu portent
en eux toute Sa beauté majestueuse et Sa perfection. Dieu n’oublie pas, ne dort pas
et ne se fatigue pas. Il n’est pas injuste et n’a ni fils, ni mère, ni père, ni frère, ni
associé ou auxiliaire. Il n’a connu aucun début et n’a jamais enfanté. Il n’a besoin de
rien ni personne, car Il est Parfait. Il n’a pas besoin de devenir humain pour
« comprendre » notre souffrance. Dieu est le Tout-Puissant (al-Qawi), l’Unique
(al-‘Ahad), Celui qui accepte le repentir (at-Tawwaab), le Très Miséricordieux (ar-rahim),
le Vivant (al-Hayy), l’Éternel qui subsiste par Lui-même (al-Qayyoum), l’Omniscient
(al-‘Alim), Celui qui entend tout (al-Sami’), Celui qui voit tout (al-Basir), le Pardonneur
(al-‘Afouw), le Protecteur (an-Nasir), et Celui qui guérit les malades (ash-Shafi’).

Les deux noms par lesquels Dieu est le plus souvent invoqué sont « le Tout
Miséricordieux » et « le Très Miséricordieux ». Toutes les sourates du Coran, à
l’exception d’une seule, débutent par « Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux ». Les musulmans utilisent plus souvent ces noms que les chrétiens
n’utilisent, par exemple, les noms « père », « fils » et « saint-esprit » dans leurs
invocations. Avant de commencer à manger, à boire, ou à accomplir plusieurs actes
quotidiens, de même que comme en-tête des lettres qu’ils écrivent, les musulmans
prononcent (ou écrivent) bismillah, c’est-à-dire « au nom de Dieu ».

Le pardon est une dimension importante de la relation de l’homme avec Dieu.


L’homme a été créé faible et enclin au péché, mais Dieu, dans Sa grande miséricorde,
est toujours prêt à pardonner. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions
de Dieu soient sur lui) rapporte que Dieu a dit :

“Ma miséricorde l’emporte sur Ma colère.” (Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim)

En plus des noms « le Tout Miséricordieux » et « le Très Miséricordieux », ceux qui sont
le plus souvent utilisés par les musulmans, dans leurs prières, sont : le Pardonneur (al-
Ghafour), Celui qui pardonne souvent (al-Ghaffaar) et Celui qui accepte le repentir (at-
Tawwaab).

La mission prophétique en islam (partie 1 de 2): La nature de la


prophétie

Description: Le pourquoi de la mission prophétique et les caractéristiques communes


à tous les prophètes et à leur message.
par iiie.net (révisé par IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à
jour le 19 Apr 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Les six piliers de la foi et autres
croyances islamiques
La mission prophétique est commune à toutes les religions révélées par Dieu, comme
le judaïsme, le christianisme et l’islam. En islam, cependant, elle occupe un statut
particulier et possède une signification différente.

Selon l’islam, Dieu a créé l’homme pour une noble raison, c’est-à-dire pour L’adorer et
pour mener une vie vertueuse fondée sur Ses enseignements et Son message.
Comment l’homme pourrait-il connaître le rôle que Dieu attend de lui et la raison de
son existence s’il ne reçoit pas de directives claires et applicables de la part de Dieu?
C’est ici que la mission prophétique entre en jeu. Parmi chaque nation, Dieu a choisi
au moins un prophète afin que celui-ci transmette Son message à son peuple.

Comment ces prophètes ont-ils été choisis et qui donc étaient-ils pour mériter un tel
honneur ?

La mission prophétique est une bénédiction et une faveur de Dieu, qu’Il accorde à qui
Il veut. Cependant, si l’on considère les différents messagers qui ont été envoyés,
dans le passé, on reconnaît chez chacun d’eux trois caractéristiques communes :

1. Il est le meilleur homme de sa communauté, à la fois moralement et


intellectuellement. Cela va de soi lorsque l’on sait que la vie d’un prophète sert de
modèle à suivre pour ses fidèles. Sa personnalité doit pouvoir inciter les gens à
accepter son message, car il est naturel que les gens soient rebutés par une personne
au mauvais caractère. Puis, après avoir reçu le message qu’il doit transmettre, il
devient infaillible, c’est-à-dire qu’il ne commet plus de péchés. Il peut, certes,
commettre certaines erreurs sans gravité; dans ce cas, il reçoit habituellement une
révélation qui vient la corriger.

2. Pour prouver aux gens qu’il n’est pas un imposteur, Dieu le soutient par des
miracles. Ces miracles ne sont pas accomplis par le prophète lui-même, mais sont
rendus possibles par le pouvoir et par la permission de Dieu, et touchent
habituellement les domaines dans lesquels le peuple auxquels ils s’adressent excellent
ou sont reconnus comme supérieurs. Nous pouvons illustrer ce fait en donnant pour
exemple les grands miracles accordés aux trois prophètes des trois grandes religions :
le judaïsme, le christianisme et l’islam.

De nombreuses personnes du peuple de Moïse excellaient dans la pratique de la


magie; alors son plus grand miracle a été de vaincre la magie des plus grands
magiciens de l’Égypte, à son époque. Les contemporains de Jésus étaient connus pour
être de bons médecins; ses miracles ont donc consisté à faire revivre le mort et à
guérir celui qui était atteint d’une maladie incurable. Les Arabes, à l’époque du
prophète Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui), étaient connus pour
leur éloquence et pour leur grand talent en poésie. Alors le plus grand miracle de
Mohammed a été le Coran, que des légions de poètes et d’orateurs n’ont jamais été
capables d’imiter bien qu’ils en aient été mis au défi par le Coran lui-même. Le
miracle de Mohammed est particulier. En effet, tous les miracles apportés par les
autres prophètes étaient limités dans l’espace et dans le temps, c’est-à-dire qu’ils ont
été présentés à des peuples particuliers, à des moments particuliers. Mais le miracle
du prophète Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui), le Coran, est
universel et éternel. Les générations passées en ont été témoin, et les générations
futures seront également témoin de sa nature miraculeuse du point de vue du style,
du contenu et de sa haute spiritualité. Ces caractéristiques du Coran sont une preuve
de son origine divine.

3. Chaque prophète affirme clairement que le message qu’il reçoit n’est pas de sa
propre invention mais qu’il provient de Dieu et qu’il est destiné au bien-être de
l’humanité. Il confirme également ce qui a été révélé avant lui et ce qui sera peut-être
révélé après lui. Il fait cela pour démontrer qu’il n’est là que pour transmettre le
message qui lui a été confié par l’Unique véritable Dieu, Dieu de tous les peuples et de
toutes les époques. Le message, donc, est essentiellement le même et sert le même
objectif. Ainsi, lorsqu’un prophète transmet un message, celui-ci ne doit pas dévier de
ce qui avait été révélé avant lui ou de ce qui pourrait être révélé après lui.

Les prophètes sont essentiels pour transmettre les instructions et le message de Dieu
à l’humanité. Nous n’avons aucun autre moyen de connaître la raison pour laquelle
nous avons été créés. Qu’adviendra-t-il de nous après notre mort? Y a-t-il une vie
après la mort? Sommes-nous redevables de nos actions? Ces questions et beaucoup
d’autres sur Dieu, les anges, le Paradis, l’Enfer et d’autres sujets connexes ne peuvent
trouver réponse si ce n’est par l’intermédiaire d’une révélation directe du Créateur, de
Celui qui connaît le monde invisible. Ces réponses doivent être authentiques et
doivent être apportées par des individus que nous respectons et en qui nous avons
confiance. Voilà pourquoi les messagers occupent une si haute position par rapport au
commun des mortels sur le plan de la conduite morale et de l’intelligence.

Ainsi, les histoires calomniant certains prophètes, que l’on retrouve dans la Bible, sont,
pour les musulmans, totalement inacceptables. Par exemple, la Bible raconte que le
prophète Lot aurait eu des rapports incestueux alors qu’il était ivre et que le prophète
David aurait envoyé un de ses leaders à sa mort pour pouvoir épouser sa femme.
Mais pour les musulmans, les prophètes se situent bien au-delà de ce qui est rapporté
dans ces récits. Du point de vue islamique, ces récits ne contiennent aucune vérité.

Les prophètes sont aussi soutenus miraculeusement par Dieu et ont pour ordre
d’assurer la continuité du message. Le contenu du message des prophètes aux
hommes peut être résumé comme suit :

a) Un concept de Dieu clair et facile à comprendre : Ses attributs, Sa création, ce qui


peut et ce qui ne doit pas Lui être attribué.

b) Un concept clair du monde invisible, des anges, des djinns, du Paradis et de


l’Enfer.

c) La raison pour laquelle Dieu nous a créés, ce qu’Il attend de nous, les
récompenses pour Lui avoir obéi, et les châtiments pour Lui avoir désobéi.

d) Comment diriger nos sociétés selon Sa volonté, c’est-à-dire des instructions et des
lois claires qui, lorsque appliquées correctement et honnêtement, ne peuvent que
résulter en une société qui fonctionne de façon harmonieuse.

Il est clair, d’après ce qui précède, que rien ni personne ne peut prétendre remplacer
les prophètes. Même de nos jours, avec les progrès de la science, la seule source
d’information authentique sur le monde surnaturel demeure la révélation. Ni la
science ni les expériences « mystiques » ne peuvent servir de guide à l’homme. La
première est trop matérialiste et limitée, tandis que les secondes sont trop subjectives
et trompeuses.
La prophétie en islam (partie 2 de 2): Croire en tous les prophètes, sans
distinction

Description: La croyance islamique en tous les prophètes sans exception, et la nature


particulière de Jésus et de Mohammed.
par iiie.net (révisé par IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à
jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Les six piliers de la foi et autres
croyances islamiques
Combien de prophètes Dieu a-t-Il envoyé à l’humanité? Nous ne pouvons être certains
que de ce qui est clairement mentionné dans le Coran, c’est-à-dire qu’Il a envoyé un
prophète à chaque nation. Car un des principes de Dieu est qu’Il ne demandera
jamais de comptes à un peuple à moins de l’avoir clairement informé de ce qui lui est
permis et de ce qui lui est interdit. Le Coran mentionne les noms de 25 prophètes et
laisse entendre qu’il y en a eu d’autres dont les noms n’ont pas été transmis au
prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Parmi
ces 25 noms, on retrouve ceux de Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed (que la
paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous), qui sont les cinq plus grands
prophètes de Dieu. On les appelle les « prophètes résolus ».

Un aspect remarquable de la croyance islamique en la prophétie est le fait que les


musulmans croient en tous les messagers de Dieu sans exception et leur vouent à
tous le plus grand respect. Tous les prophètes ont été envoyés par le même Dieu
unique et pour la même raison : guider l’humanité vers Dieu. Croire en chacun d’eux
est donc essentiel et logique. Certaines personnes ne croient qu’en certains d’entre
eux tout en rejetant les autres; cette attitude ne peut que découler d’une mauvaise
compréhension du rôle joué par les prophètes ou d’un préjugé racial. Les musulmans
sont les seuls au monde à considérer la croyance en tous les prophètes comme un des
articles de la foi. Les juifs rejettent Jésus et Mohammed (que la paix soit sur eux) et
les chrétiens rejettent Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur
lui). Les musulmans, quant à eux, les considèrent tous comme des messagers de
Dieu, qui ont transmis Son message à l’humanité afin de la guider. Cependant, les
révélations transmises par les prophètes qui ont précédé Mohammed (que la paix et
les bénédictions de Dieu soient sur lui) ont toutes été altérées d’une façon ou d’une
autre.

Dans le Coran, Dieu enjoint les musulmans à croire en tous les prophètes:

« Dites, (ô musulmans) : « Nous croyons en Dieu et en ce qui nous est révélé, et en ce


qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, en ce qui a été donné à
Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné à (tous) les prophètes, de la part de leur
Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux et nous nous soumettons
entièrement à Dieu. » (Coran 2:136)

Aux versets suivants, le Coran dit aux musulmans que cette croyance est la seule qui
soit véritable et juste. Si les autres nations y croient également, c’est qu’elles suivent
la bonne voie; mais si elles n’y croient pas, c’est qu’elles suivent leurs caprices et
leurs préjugés et Dieu saura s’occuper d’elles :

« S’ils croient à ce à quoi vous croyez, ils seront alors guidés [dans la bonne voie].
Mais s’ils se détournent, alors ils seront coupables de schisme et Dieu vous suffira
(pour vous défendre) contre eux. Certes, Il entend tout et Il sait tout. « (Notre religion
est) la religion de Dieu, [l’islam]. Et quelle religion est meilleure que celle de
Dieu? » » (Coran 2:137-138)

Il y a deux points importants, au sujet de la prophétie, qui doivent être clarifiés. Ils
concernent les rôles de Jésus et de Mohammed (que la paix soit sur eux) comme
prophètes.

Les versets coraniques relatant l’histoire de Jésus rejettent catégoriquement le


concept de sa « divinité » et l’idée qu’il serait le « fils de Dieu », et le présentent plutôt
comme un des grands prophètes de Dieu. Le Coran précise clairement que le fait que
Jésus soit né sans avoir été conçu par un homme ne fait pas de lui le fils de Dieu, et il
donne comme exemple Adam, qui a été créé par Dieu et qui n’a eu ni père ni mère.

« Certes, pour Dieu, Jésus est comme Adam, qu’Il créa de poussière (de la terre), puis
lui dit : « Sois! » et il fut. » (Coran 3:59)

Comme d’autres prophètes, Jésus a accompli des miracles. Par exemple, il a fait
revivre le mort et il a guéri l’aveugle et le lépreux; mais à chaque fois, il a clairement
affirmé que ces miracles étaient l’œuvre de Dieu et non la sienne. En fait, si tant
d’idées fausses sur la personnalité et la mission de Jésus (que la paix soit sur lui) ont
pu se répandre parmi ses fidèles, c’est que le message divin qu’il prêchait n’a jamais
été mis par écrit de son vivant; il ne l’a été qu’environ un siècle plus tard. Selon le
Coran, Jésus a été envoyé au peuple d’Israël; il a confirmé la validité de la Torah, qui
avait été révélée par Moïse (que la paix soit sur lui), et il a annoncé la bonne nouvelle
de la venue d’un dernier messager après lui.

« Et quand Jésus, fils de Marie, dit : « Ô enfants d’Israël! Je suis vraiment le messager
de Dieu, qui vous est [envoyé] pour confirmer ce qui a été (révélé), avant ma venue,
dans la Torah, et pour vous annoncer la bonne nouvelle d’un messager qui viendra
après moi et dont le nom sera « Ahmed ». (Coran 61:6)

Cependant, la majorité des juifs ont rejeté son ministère. Ils ont comploté pour le tuer
et l’ont crucifié (ou du moins se sont-ils imaginé l’avoir crucifié). Mais le Coran réfute
cette croyance et affirme qu’ils ne l’ont ni tué ni crucifié. La vérité, c’est que Jésus a
été élevé vers Dieu. Il y a un verset, dans le Coran, qui laisse entendre que Jésus
reviendra sur terre et que tous les chrétiens et les juifs croiront en lui avant sa mort.
D’ailleurs, cette affirmation est corroborée par plusieurs hadiths du prophète
Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Le dernier des prophètes envoyés par Dieu, Mohammed, est né en Arabie au sixième
siècle de l’ère chrétienne. Jusqu’à l’âge de quarante ans, les gens de la Mecque ne le
connaissaient que comme un homme possédant un très bon caractère et d’excellentes
manières; ils l’appelaient d’ailleurs « al-Amin », c’est-à-dire « l’intègre ». À ce
moment-là, il ignorait qu’il allait bientôt être appelé à devenir prophète et recevoir une
révélation de Dieu. Une fois investi de sa mission, il appela les idolâtres de la Mecque
à n’adorer que Dieu, le seul et unique méritant d’être adoré, et à l’accepter, lui
Mohammed, comme Son prophète. La révélation qu’il reçut fut mémorisée de son
vivant par ses compagnons et mise par écrit par différents moyens (morceaux de cuir,
pierres, grandes feuilles de palmier, etc.). C’est ainsi que le Coran que nous
retrouvons de nos jours est exactement le même qui fut révélé au Prophète; pas une
seule lettre n’en a été retirée ou modifiée, Dieu Lui-même en ayant garanti la
préservation. Ce Coran constitue un guide pour toute l’humanité, en tous lieux et tous
temps, et il affirme clairement que Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu
soient sur lui) est le dernier des prophètes envoyés par Dieu.

La croyance aux
anges

Description: Le monde des anges, leurs pouvoirs, leurs tâches, leurs noms et leur
nombre.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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croyances islamiques
Le monde des anges

Dans le folklore de la plupart des peuples, les anges sont perçus comme des forces
positives de la nature ou comme le fruit de l’imagination des gens. On les représente
en hologrammes sous forme de chérubins ou encore sous les traits de jeunes hommes
ou de jeunes femmes de grande beauté dont la tête est entourée d’un halo. Dans la
doctrine islamique, ils sont décrits comme de véritables êtres créés par Dieu, mortels
et généralement invisibles aux humains.

Ils ne sont ni divins ni semi-divins; ils ne sont pas les associés de Dieu et ne dirigent
pas différents secteurs de l’univers. Ils ne sont pas non plus des objets d’adoration ni
des êtres à qui nous pouvons adresser nos prières, car ils ne transmettent pas nos
prières à Dieu. Ils sont tous soumis à Dieu et mettent tous Ses ordres à exécution.

Selon l’islam, il n’existe pas d’anges déchus; les anges ne sont pas divisés en « bons »
et en « mauvais » anges. Satan n’est pas un ange déchu; il fait partie des djinns, qui
sont des créations de Dieu et qui font partie d’un monde parallèle à celui des humains
et des anges. Par ailleurs, les êtres humains ne se transforment pas en anges après
leur mort.

Les anges ont été créés de lumière avant même que ne soient créés les êtres
humains. Leur représentation graphique ou symbolique, dans l’art islamique, est
extrêmement rare. Mais selon les descriptions qu’on en fait dans les Écritures
islamiques, ce sont généralement des êtres d’une grande beauté et dotés d’ailes.

Les anges forment différents ordres et hiérarchies cosmiques; ils sont de tailles, de
statuts et de mérites divers.

Le plus important d’entre eux est l’archange Gabriel. Le prophète Mohammed (que la
paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a eu l’occasion de le voir sous sa forme
originale. Par ailleurs, les gardiens du Trône de Dieu font aussi partie des anges les
plus importants. Ils aiment les croyants et implorent Dieu de leur pardonner leurs
péchés. Ils portent le Trône de Dieu, et le prophète Mohammed a dit, à leur sujet :

« J’ai été autorisé à parler d’un des anges qui portent le Trône ; la distance entre le
lobe de son oreille et son épaule équivaut à une distance qui prendrait sept cents ans
à parcourir. » (Abou Daoud)

Les anges ne mangent ni ne boivent, et jamais ils ne se lassent ni ne se fatiguent


d’adorer Dieu :

« Et ceux qui se trouvent près de Lui ne ressentent aucune humiliation à L’adorer, et


ils ne s’en lassent jamais. Ils Le glorifient nuit et jour sans jamais faiblir. » (Coran
21:20)

Le nombre d’anges

Combien d’anges y a-t-il? Seul Dieu le sait. La Maison Peuplée est un sanctuaire
céleste sacré qui est situé tout juste au-dessus de la Ka’aba, ce bâtiment de forme
cubique recouvert d’un drap noir, à la Mecque. Chaque jour, soixante-dix milles anges
la visitent, puis la quittent sans jamais y revenir, avant d’être suivis d’un autre groupe
composé du même nombre d’anges.[1]
Les noms des anges

Les musulmans croient en des anges spécifiques mentionnés dans les sources
islamiques comme Jibril (Gabriel), Mika’il (Michaël), Israfil et Malik (le gardien de
l’Enfer), et d’autres. Parmi eux, seuls Gabriel et Michaël sont mentionnés dans la
Bible.

Les pouvoirs des anges

Les anges possèdent d’importants pouvoirs que Dieu leur a accordés. Ils peuvent
revêtir différentes formes. Les Écritures islamiques nous décrivent comment, au
moment de la conception de Jésus, Dieu a envoyé Gabriel à la vierge Marie, sous la
forme d’un homme :

« Nous lui envoyâmes Notre ange, qui avait revêtu pour elle une forme humaine
accomplie. » (Coran 19:17)

Le prophète Abraham a lui aussi reçu la visite d’anges qui avaient revêtu une forme
humaine, de même que le prophète Lot, que des anges ayant pris les traits de beaux
jeunes hommes étaient venus sauver d’un danger. Gabriel a rendu visite au prophète
Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) à plusieurs reprises,
sous des formes diverses; il apparaissait parfois sous les traits d’un disciple, parfois
sous les traits d’un bédouin du désert.

Les anges ont la capacité de revêtir des formes humaines dans des circonstances où
ils doivent apparaître devant le commun des mortels.

Gabriel est le messager céleste de Dieu, qui transmet Ses messages à l’humanité.
C’est lui qui a transmis les révélations de Dieu aux messagers. Dieu dit :

« Quiconque est ennemi de Gabriel [doit savoir que] c’est lui qui, par la permission de
Dieu, a fait descendre sur ton cœur (ce Livre)… » (Coran 2:97)

Les tâches des anges

Certains anges sont chargés d’exécuter les ordres de Dieu dans le monde physique.
Michaël est responsable de la pluie, qu’il dirige là où le lui ordonne Dieu. Des anges
auxiliaires l’assistent dans cette tâche; sur ordre de son Seigneur; ils dirigent les vents
et les nuages là où Il le souhaite. Il y a un autre ange dont l’unique tâche consistera à
souffler dans la Trompe pour annoncer le Jour du Jugement; son nom est Israfil. L’ange
de la mort et ses assistants sont chargés de retirer les âmes des corps au moment de
la mort. Dieu dit :

« L’ange de la mort qui vous est assigné recueillera votre âme; puis, vous serez (tous)
ramenés vers votre Seigneur. » (Coran 32:11)

Il y a aussi des anges gardiens chargés de protéger les croyants tout au long de leur
vie, qu’ils soient chez eux ou en voyage, endormis ou éveillés.

D’autres sont chargés de prendre en note toutes les actions de l’homme, les bonnes
autant que les mauvaises. Ceux-là sont connus sous le nom de « honorables scribes ».

Il y a également deux anges, Mounkar et Nakir, qui sont chargés de mettre les gens à
l’épreuve dans leur tombe.

Puis il y a les gardiens du Paradis et les dix-neuf gardiens de l’Enfer dont le chef est
Malik.

Il y a aussi des anges chargés d’insuffler l’âme dans les fœtus et de mettre par écrit
toutes les provisions qui leur sont destinées, la durée de leur vie, leurs actions, et s’ils
seront heureux ou malheureux.

Certains anges sont vagabonds et voyagent constamment de par le monde en quête


d’assemblées où les gens invoquent Dieu. Il y a également des anges qui composent
l’armée céleste de Dieu, qui se tiennent en rangs sans jamais se fatiguer ni s’asseoir,
tandis que d’autres s’inclinent ou se prosternent sans jamais lever la tête; ils adorent
Dieu en permanence.

Les anges sont donc une grandiose création de Dieu, dont le nombre, les rôles et les
pouvoirs varient. Dieu n’a aucunement besoin de ces créatures; mais les connaître et
croire en elles ne peut qu’augmenter notre respect et notre crainte envers Lui, sachant
qu’Il est capable de créer tout ce qu’Il veut. La magnificence de Sa création est le
reflet de la magnificence du Créateur.

Croire aux
prophètes

Description: La raison d’être et le rôle des prophètes, la nature du message qu’ils ont
transmis à l’humanité, et le fait qu’ils étaient tous de simples humains sans attributs
divins.
par IslamReligion.com - Publié le 14 Apr 2008 - Dernière mise à jour le 22 Apr 2008
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croyances islamiques
Croire en certains prophètes que Dieu a choisis pour transmettre Son message aux
humains est un article essentiel de la foi islamique.

« Le Messager croit en ce qui lui a été révélé de la part de son Seigneur, et les
croyants (y croient aussi). Chacun (d’entre eux) croit en Dieu, en Ses anges, en Ses
livres et en Ses messagers. (Ils disent) : « Nous ne faisons aucune distinction entre
Ses messagers. » (Coran 2:285)

Dieu transmet Son message et communique Sa volonté par l’intermédiaire de


prophètes humains. Ils constituent un lien entre les créatures terrestres et le royaume
céleste, dans la mesure où Dieu les a choisis pour communiquer Son message aux
êtres humains. Il n’existe aucun autre moyen de recevoir des communications de la
part de Dieu. C’est, en quelque sorte, le système de communication entre le Créateur
et les créatures. Dieu n’envoie pas d’anges à chaque individu et ne fend pas les cieux
afin que les gens montent y recevoir le message. Son moyen de communication, ce
sont les prophètes, à qui le message est communiqué par l’intermédiaire d’anges.

La croyance aux prophètes (ou messagers) signifie de croire fermement que Dieu a
choisi des hommes de moralité irréprochable pour recevoir Son message et le
transmettre à l’humanité. Bénis ont été ceux qui les ont suivis et maudits ont été ceux
qui ont refusé de leur obéir. Les prophètes ont fidèlement livré leur message, sans en
dissimuler, altérer ou corrompre le contenu. Refuser de croire en un prophète équivaut
à rejeter Celui qui l’a envoyé et désobéir à un prophète équivaut à désobéir à Celui qui
a ordonné qu’on lui obéisse.

Dieu à envoyé à chaque nation un prophète, la plupart du temps issu de cette même
nation, l’invitant à n’adorer que Dieu et à laisser tomber les fausses divinités.

“Et demande [ô Mohammed] à ceux de Nos messagers que Nous avons envoyés avant
toi si Nous avons jamais établi des divinités destinées à être adorées en dehors du
Tout Miséricordieux.” (Coran 43:45)

Les musulmans croient aux prophètes dont le nom est mentionné dans les sources
islamiques comme Adam, Noé, Abraham, Isaac, Ismaël, David, Salomon, Moïse, Jésus,
et Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous), pour n’en
nommer que quelques-uns. De façon générale, ils croient également à ceux qui n’ont
pas été nommés, mais qui ont bel et bien existé :

« Nous avons certes envoyé des messagers avant toi (ô Mohammed); il en est certains
dont Nous t’avons raconté l’histoire, et d’autres dont Nous ne t’avons pas raconté
l’histoire. » (Coran 40:78)

Les musulmans croient fermement que le dernier des prophètes fut Mohammed, le
prophète de l’islam, et qu’il n’y aura plus de prophètes ou messagers après lui.

Pour se convaincre de ce fait, il faut comprendre que les enseignements du dernier


prophète sont préservés dans leur langue originale et dans leur source première. Il n’y
a donc aucun besoin d’un autre prophète. Les Écritures des prophètes précédents ont
été perdues ou leur message a été corrompu au point où il n’était plus possible de
distinguer la vérité du mensonge. Le message transmis par le prophète Mohammed,
lui, est clair; il a été préservé de toute corruption et le demeurera jusqu’à la fin des
temps.

Pourquoi envoyer des prophètes

Nous pouvons citer les raisons principales suivantes pour expliquer l’envoi des
prophètes :

(1) Amener les hommes à abandonner l’adoration d’être créés pour se vouer au
culte de leur Créateur, les libérer de leur servitude vis-à-vis de la création et les
guider vers la liberté que représente l’adoration de leur véritable Seigneur.

(2) Faire comprendre à l’humanité la raison pour laquelle elle a été créée, qui est
d’adorer Dieu et d’obéir à Ses commandements, et mettre bien en évidence que
cette vie constitue un test pour chaque individu, un test dont les résultats
dicteront le type de vie que chacun connaîtra après sa mort, c’est-à-dire une vie
de tristesse éternelle ou de félicité éternelle. Il n’y aucun autre moyen de
connaître la vraie raison d’être de la création.

(3) Montrer à l’humanité le bon chemin qui les mènera au Paradis et qui les
sauvera du feu de l’Enfer.
(4) Servir de preuve contre l’humanité, afin que les gens n’aient plus d’excuses
lorsqu’ils seront questionnés au Jour du Jugement. Ils ne pourront feindre
d’ignorer pourquoi ils ont été créés et de ne pas avoir été avertis qu’il y avait
une vie après la mort.

(5) Dévoiler le monde invisible qui existe au-delà de la perception normale de nos
sens et de l’univers physique, comme la connaissance de Dieu, l’existence des
anges, et la réalité du Jour du Jugement.

(6) Fournir aux être humains des exemples pratiques pour mener une vie
vertueuse, avoir une moralité irréprochable, faire preuve de détermination dans
leurs actions et être à l’abri du doute et de la confusion. Il existe un sentiment
inné d’admiration des êtres humains envers leurs congénères; donc les meilleurs
exemples de vertu que les humains devraient suivre sont ceux des prophètes de
Dieu.

(7) Purifier l’âme du matérialisme, du péché et de l’insouciance.

(8) Transmettre à l’humanité les enseignements de Dieu, pour leur propre bénéfice
dans cette vie et dans l’au-delà.

Leur message

Le message le plus important de tous les prophètes à leur peuple était de n’adorer que
Dieu sans rien Lui associer et de suivre Ses enseignements. Tous les prophètes, Noé,
Abraham, Isaac, Ismaël, Moïse, Aaron, David, Salomon, Jésus et Mohammed, en plus
de ceux que nous ne connaissons pas, ont invité les gens à adorer Dieu et à se
détourner des fausses divinités.

Moïse a déclaré : « Écoute, Israël, l'Eternel est notre Dieu, il est le seul
Eternel. » (Deutéronome 6:4).

Jésus a répété le même message 1500 ans plus tard :

« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu,
il est le seul Dieu. » (Marc 12:29).

Et finalement, près de 600 ans après Jésus, l’appel de Mohammed a résonné entre les
montagnes de la Mecque :

« Votre Dieu est un Dieu unique. Nul ne doit être adoré en dehors de Lui. » (Coran
2:163)

Le Coran mentionne clairement ce fait :

« Et Nous n’avons envoyé aucun messager, avant toi, à qui Nous n’ayons révélé :
« Nul ne doit être adoré en dehors de Moi; adorez-Moi donc. » (Coran 21:25)

Les Messagers

Dieu a choisi les meilleurs des hommes pour transmettre Son message. Le fait d’être
prophète n’est pas un grade acquis ou atteint par une éducation supérieure. Dieu
choisit qui Il veut pour transmettre Son Message.

Ils avaient les meilleures mœurs et le meilleur esprit moral, étaient au meilleur de leur
forme physique et psychologique et bénéficiaient de la protection de Dieu contre les
péchés majeurs. Ils ne se sont pas trompés et n’ont pas commis d’erreurs lors de la
transmission du message. C’est plus de cent mille prophètes qui ont été envoyés à
l’humanité entière, à toutes les nations, toutes les races, aux quatre coins du globe.
Les meilleurs d’entre eux furent Noé, Abraham, Moïse, Jésus, et Mohammad, que la
paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous.

Les gens ont dépassé toutes les limites vis-à-vis des prophètes. Ils ont été rejetés et
accusés d’être des sorciers, des fous et des menteurs. D’autres en ont fait des dieux
en leur prêtant des pouvoirs divins, ou ont déclaré qu’ils étaient les fils de Dieu,
comme cela est arrivé à Jésus.

En vérité, ils étaient totalement humains et ne possédaient aucun attribut ou pouvoir


divins. Ils vouaient une adoration à Dieu et ils étaient Ses serviteurs. Ils mangeaient,
buvaient, dormaient, et menaient une vie humaine normale. Ils n’avaient ni le pouvoir
de forcer quiconque à accepter leur message ni celui de pardonner les péchés. Leur
connaissance de l’avenir était limitée à ce que Dieu leur révélait. Ils n’étaient
impliqués d’aucune manière dans la gestion des affaires de l’univers.

De par Sa grâce et Son amour infinis, Dieu a envoyé des prophètes à l’humanité afin
de la guider vers ce qu’il y a de meilleur. Il les a envoyés afin que les humains les
prennent comme exemples à suivre, et quiconque suit leur exemple vivra une vie
conforme à la volonté de Dieu, lui valant Son amour et Son appréciation.

Croire aux
Écritures

Description: La raison pour laquelle Dieu a révélé Son message sous forme
d’Écritures, et une courte description de deux des Écritures révélées par Dieu : la Bible
et le Coran.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 22 Apr 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Les six piliers de la foi et autres
croyances islamiques
Croire aux Écritures révélées par Dieu est le troisième article de la foi islamique.

Nous avons identifié quatre raisons principales pour lesquelles Dieu a révélé Son
message sous forme d’Écritures :

(1) L’Écriture révélée à un prophète devient une source à partir de laquelle les
hommes peuvent apprendre leur religion, de même que leurs obligations envers Dieu
et envers autrui. C’est à travers Ses Écritures que Dieu se fait connaître à l’homme et
qu’Il peut lui expliquer la raison pour laquelle Il l’a créé.

(2) En s’y référant, les disputes et les différends entre les fidèles sur des pratiques ou
des croyances religieuses, ou sur certaines pratiques sociales, peuvent être résolus.

(3) Les Écritures servent également à protéger la religion de toute corruption, du


moins pour la période suivant la mort du prophète. De nos jours, le Coran, révélé au
prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est la
seule écriture qui n’a subi aucune altération.

(4) Les Écritures servent aussi de preuve, à Dieu, contre les êtres humains. Ils ne
peuvent s’y opposer ni enfreindre les règles qu’elles contiennent.

Le musulman croit fermement que les Écritures divines ont été révélées par le Tout
Miséricordieux à Ses prophètes, afin de servir de guides pour l’humanité. Le Coran
n’est pas la seule parole de Dieu; Dieu s’est adressé à d’autres prophètes avant
Mohammed :

« … et Dieu a parlé à Moïse de vive voix. » (Coran 4:164)

Dieu affirme que les véritables croyants sont ceux qui…

« … croient à ce qui t’est révélé, (ô Mohammed), et à ce qui a été révélé avant toi. »
(Coran 2:4)

Le message essentiel de toutes les Écritures révélées a toujours été d’adorer Dieu et
Dieu seul.

« Et Nous n’avons envoyé aucun messager, avant toi, à qui Nous n’ayons révélé :
« Nul ne doit être adoré en dehors de Moi; adorez-Moi donc. » (Coran 21:25)

L’islam, dans sa forme actuelle, est beaucoup plus complet que toutes les autres
religions révélées, car il reconnaît leurs révélations dans leur forme originale.

Les musulmans croient aux Écritures suivantes et les respectent :

(i) Le Coran, révélé au prophète Mohammed.

(ii) La Torah (Tawrah, en arabe), révélée au prophète Moïse (et différente de l’Ancien
Testament que l’on trouve de nos jours).

(iii) L’Évangile (Injil, en arabe), révélée au prophète Jésus (et différente du Nouveau
Testament que l’on trouve de nos jours).

(iv) Les Psaumes (Zabour, en arabe) de David.

(v) Les rouleaux (Souhouf, en arabe) de Moïse et d’Abraham.

Les musulmans croient à tout ce qui est vrai (et confirmé par le Coran), dans ces
Écritures, et qui n’a été ni altéré ni mal interprété de façon délibérée.

L’islam affirme que Dieu a révélé le Coran pour confirmer les Écritures précédentes et
prévaloir sur elles. Dieu dit :

« Et à toi, (ô Mohammed), Nous avons révélé le Livre avec la vérité, pour confirmer les
Écritures qui étaient là avant lui et pour prévaloir sur elles. » (Coran 5:48)

En d’autres termes, le Coran confirme ce qu’il y a de vrai dans les Écritures


précédentes (sous leur forme actuelle) et rejette toutes les altérations et modifications
que les hommes y ont apporté.

Les Écritures originales et la Bible

Une importante distinction doit être faite entre, d’une part, la Torah, l’Évangile et les
Psaumes, dans leur forme originale et, d’autre part, la Bible telle que nous la
connaissons aujourd’hui. Les textes originaux étaient la révélation de Dieu; mais la
Bible que nous trouvons, aujourd’hui, ne contient plus le texte original.

Aucune écriture divine, de nos jours, n’existe dans la langue originale dans laquelle
elle a été révélée, sauf le Coran. La Bible n’a jamais été révélée en anglais. Plusieurs
des livres qui forment la Bible contemporaine sont, dans les meilleurs des cas, des
traductions tertiaires et encore, on en retrouve différentes versions. Ces traductions
multiples ont souvent été faites par des gens dont les connaissances, le talent et
l’honnêteté sont inconnus de tous, avec pour résultat que certaines Bible sont plus
volumineuses que d’autres, ou comportent de nombreuses contradictions internes! Il
n’en existe plus aucun original, de nos jours. Le Coran, quant à lui, est la seule
écriture divine qui, aujourd’hui, existe encore dans sa langue originale et n’a jamais
été altérée. Pas une seule lettre du Coran n’a été modifiée depuis sa révélation. Il ne
contient aucune contradiction interne. Le Coran que nous trouvons, aujourd’hui, est le
même que celui qui a été révélé il y a 1400 ans; il a été transmis par une solide
tradition de mémorisation et de copies faites par des scribes. Contrairement aux
autres textes sacrés, le Coran en entier a été mémorisé par pratiquement tous les
érudits musulmans et par des centaines de milliers de musulmans, génération après
génération.

Les Écritures précédentes sont essentiellement composées de ce qui suit :

(i) D’histoires sur la création de l’homme et des premières nations, de prophéties sur
des événements à venir, sur les signes du Jour du Jugement et sur la venue d’autres
prophètes.

Les histoires, les prophéties et les déclarations contenues dans la Bible qui est lue
dans les Églises et dans la Torah qui est lue dans les synagogues, de nos jours, sont en
partie vraies et en partie fausses. Ces livres sont composés de certains fragments des
Écritures originales révélées par Dieu qui ont été traduits, et de paroles de certains
prophètes, le tout entremêlé d’explications d’érudits, d’erreurs de scribes, et même de
suppressions et d’insertions pures et simples. Le Coran, qui est la dernière Écriture
révélée, nous aide à distinguer les faits de la fiction. C’est sur sa base que les
musulmans distinguent le vrai du faux dans ces histoires bibliques. Par exemple, la
Bible contient encore quelques passages soulignant de façon claire l’unicité de
Dieu.[1] Par ailleurs, nous y retrouvons également quelques prophéties au sujet du
prophète Mohammed.[2]

Par ailleurs, il y a certains passages, et même des livres entiers, que la majorité
reconnaît comme fabriqués de toutes pièces.[3]

(ii) Des lois et des jugements sur ce qui est permis et interdit, comme les Lois de
Moïse, par exemple.

Même si nous supposions que les lois contenues dans les livres précédents n’ont
jamais subi aucune corruption, il demeure que le Coran les abroge, car elles
s’adressaient à une époque et à un peuple particuliers et ne sont plus applicables
aujourd’hui. Par exemple, les anciennes lois relatives aux restrictions alimentaires, à
la prière rituelle, au jeûne, à l’héritage, au mariage et au divorce ont été soit abrogées,
soit réaffirmées par la loi islamique.

Le Coran

Le Coran diffère des autres Écritures. En effet…

(1) Le Coran est miraculeux et inimitable. Aucun humain ne peut produire quoi que ce
soit de similaire.

(2) Maintenant que le Coran a été révélé, aucune autre écriture ne sera plus révélée
par Dieu. Tout comme le prophète Mohammed est le dernier des prophètes, le Coran
est la dernière des Écritures.

(3) Dieu a promis de protéger le Coran contre toute altération et contre toute
corruption. Les écritures précédentes en ont souffert et ont perdu à tout jamais la
forme originale dans laquelle elles avaient été révélées.

(4) Le Coran confirme les Écritures l’ayant précédé, de même qu’il en témoigne de
façon fiable.

(5) Le Coran abroge les lois contenues dans les Écritures précédentes et les rend
inapplicables. Ainsi, la Loi des anciennes Écritures n’est plus applicable et les anciens
jugements ont été abrogés par la nouvelle Loi de l’islam.

Footnotes:

[1] Par exemple, la déclaration de Moise : « Écoute, Israël, l'Eternel est notre Dieu, il
est le seul Eternel. » (Deutéronome 6:4) et la déclaration de Jésus : « Voici le
commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le
seul Dieu. » (Marc 12:29).

[2] Voir Deutéronome 18:18, Deutéronome 33:1-2, Isaïe 28:11, Isaïe 42:1-13, Habacuc
3:3, Jean 16:13, Jean 1:19-21, Matthieu 21:42-43, etc.

[3] Les livres de l’Apocryphe, par exemple.

La croyance en la vie après la


mort

Description: L’importance de la croyance en la vie après la mort (l’au-delà) et un


aperçu de ce qui nous attend dans la tombe, au Jour du Jugement et à notre
destination ultime.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Les six piliers de la foi et autres
croyances islamiques
Tout le monde a, à juste titre, peur de mourir. L’incertitude liée à ce qui se passe
après fait peur. De toutes les religions, c’est l’islam qui fournit le plus de détails sur ce
qui arrive après la mort et de ce qui se trouve au-delà. L’islam considère la mort
comme un seuil naturel à franchir pour se rendre vers la prochaine étape d’existence.

La doctrine islamique soutient qu’après la mort du corps humain, l’existence humaine


se poursuit sous forme de résurrection spirituelle et physique. Il existe une relation
directe entre la conduite sur terre et la vie au-delà de la mort. L’au-delà se compose
de récompenses et de punitions en corrélation avec la conduite sur terre. Un jour
viendra où Dieu ressuscitera et rassemblera toute Sa création, du premier au dernier,
et les jugera chacun en toute justice. Le gens se rendront ensuite vers leur destination
finale, l’Enfer ou le Paradis. La croyance en la vie après la mort nous pousse à
accomplir le bien et à éviter les péchés. Dans cette vie, ici-bas, nous voyons parfois
des personnes pieuses souffrir et des impies profiter de la vie. Mais tous seront jugés
un jour et justice sera rendue.

La croyance en la vie après la mort est l’une des six croyances fondamentales requises
de tout musulman pour avoir une foi complète. La rejeter enlève toute signification
aux autres croyances. Pensez à un enfant qui ne met pas sa main dans le feu. S’il ne
le fait pas, c’est qu’il est sûr que s’il le fait, il va se brûler. Mais lorsque vient le
moment d’effectuer ses travaux scolaires, le même enfant peut devenir paresseux
parce qu’il ne comprend pas tout à fait ce qu’une bonne éducation signifie pour son
avenir. Maintenant pensez à quelqu’un qui ne croit pas au Jour du Jugement. La
croyance en Dieu et toute une vie basée sur la croyance en Dieu sont pour lui tout à
fait inutiles. Il considère qu’obéir à Dieu ne lui rapporte rien, et que Lui désobéir ne
peut en rien lui nuire. Comment peut-il alors vivre une vie basée sur la conscience
que Dieu l’observe? Quel est son incitatif à faire preuve de patience lors des épreuves
de la vie et à éviter de se vautrer dans les plaisirs que la vie peut offrir? Et si
quelqu’un ne suit pas la voie de Dieu, à quoi lui sert alors sa croyance en Dieu, s’il en
a une? Sa croyance même est mise en doute. La croyance en la vie après la mort ou
le rejet de cette idée est sans doute le facteur qui influence le plus le cours de la vie
d’un individu.

Les morts ont une existence ininterrompue et une conscience qui leur est propre dans
leur tombe. Les musulmans croient qu’à sa mort, une personne entre dans une phase
intermédiaire sise entre la mort et la résurrection. Plusieurs événements ont lieu dans
ce nouveau « monde », comme « l’épreuve » de la tombe, où chacun sera questionné
par des anges à propos de sa religion, de son prophète, et de son Seigneur. La tombe
est soit un jardin du Paradis soit une fosse de l’Enfer; des anges de miséricorde visitent
les âmes des croyants et des anges de supplice visitent les incroyants.

La résurrection sera précédée de la fin du monde. Dieu ordonnera à un ange


éblouissant de souffler dans la Trompe. Au premier son, tous les habitants des cieux
et de la terre tomberont inconscients, sauf ceux qui seront épargnés par Dieu. La terre
sera aplanie, les montagnes seront réduites en poussière, le ciel se fendra, les
planètes seront dispersées, et les tombeaux renversés.

Les gens seront ressuscités de leurs tombes dans leur aspect physique d’origine,
entrant ainsi dans la troisième et dernière phase de vie. L’ange soufflera à nouveau
dans la Trompe, ce qui fera sortir les gens de leur tombe, ressuscités!

Dieu rassemblera tous les humains, croyants et impies, les djinns, les démons, et
même les animaux sauvages. Ce sera un rassemblement universel. Les anges
conduiront tous les êtres humains, nus, non-circoncis et pieds-nus, à la Grande Plaine
de rassemblement. Les gens se tiendront debout en attente du jugement et seront si
angoissés qu’ils sueront à grosses gouttes. Les vertueux seront abrités à l’ombre du
Trône Magnifique de Dieu.

Lorsque la situation deviendra insoutenable, des gens demanderont aux prophètes et


aux messagers d’intercéder en leur faveur auprès de Dieu pour les sauver de leur
détresse.

La balance sera établie et les actions des gens seront pesées. La révélation des
registres des actions accomplies durant la vie sur terre suivra. Celui qui recevra son
registre dans sa main droite connaîtra un jugement clément. Il retournera à sa famille,
tout joyeux. Mais celui qui recevra son registre dans sa main gauche souhaitera être
mort de façon définitive au moment où il sera jeté dans le Feu. Il sera consumé de
regrets, et souhaitera n’avoir jamais reçu son registre et n’avoir jamais pris
connaissance de son contenu.

Dieu jugera ensuite Sa création. On leur rappellera leurs bonnes actions et leurs
péchés. Les fidèles reconnaitront leurs manquements et seront pardonnés. Les
incroyants n’auront pas de bonnes actions car ils en auront reçu la rétribution au cours
de leur vie sur terre. Certains savants considèrent toutefois que la punition des
incroyants pourrait être réduite en fonction de leurs bonnes actions, à l’exception du
grand péché d’incroyance.

Le Siraat sera établi. Il s’agit d’un pont qui passe au-dessus de l’Enfer et qui mène au
Paradis. Quiconque s’est solidement agrippé à la religion de Dieu dans sa vie sur terre
traversera ce pont avec facilité.

Après le Jugement Dernier, le Paradis et l’Enfer seront les lieux de repos ultimes des
fidèles et des damnés. Ces deux lieux sont éternels et bien réels. Le bonheur des
gens du Paradis ne connaîtra jamais de fin, de même que le supplice des incroyants
condamnés à l’Enfer ne cessera jamais. Contrairement à un système de succès-échec
que l’on trouve dans d’autres systèmes de croyance, la vision islamique est plus
sophistiquée et traduit un niveau plus élevé de justice divine. On peut voir cela de
deux manières. Premièrement, certains croyants peuvent souffrir en Enfer pour des
péchés cardinaux desquels ils ne se sont pas repentis. Deuxièmement, l’Enfer et le
Paradis ont tous deux plusieurs niveaux.

Le Paradis est le jardin éternel des plaisirs physiques et des réjouissances spirituelles.
La souffrance y sera absente et les désirs corporels y seront satisfaits. Tous les vœux
y seront exaucés. Des palais, des serviteurs, des richesses, des ruisseaux de vins, de
lait et de miel, des parfums agréables, des voix apaisantes, des partenaires pur(e)s
pour des relations intimes… Personne n’y connaîtra l’ennui ni n’en aura assez!

Le plus grand bonheur, toutefois, sera le fait de voir leur Seigneur, ce dont les
incroyants seront privés.

L’Enfer est un endroit de supplice infernal pour les incroyants et de purification pour
les pécheurs parmi les croyants. Torture et supplice pour le corps et pour l’âme;
brûlure par le feu, eau bouillante comme boisson, aliments cuisants comme nourriture,
chaînes et colonnes de feu étouffantes. Les incroyants seront condamnés à y rester
éternellement, tandis que les croyants finiront par en sortir et seront alors admis au
Paradis.

Le Paradis est pour ceux qui auront adoré Dieu exclusivement, qui auront cru et suivi
leur prophète, et qui auront vécu une vie morale conforme aux enseignements
contenus dans les Écritures.

L’Enfer sera la demeure ultime de ceux qui auront renié Dieu, adoré d’autres créatures
que Dieu, rejeté l’appel des prophètes, et mené une vie de pécheurs non repentants.

La croyance au
destin

Description: La croyance, souvent mal comprise, en la prédestination, et le lien qui


relie la connaissance et le pouvoir éternels de Dieu aux actions et au destin des êtres
humains.
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Les six piliers de la foi et autres
croyances islamiques
Le sixième et dernier article de la foi islamique est la croyance au destin; cela signifie
que tout vient de Dieu, que ce soit le bon ou le mauvais, les moments de joie ou de
tristesse, le plaisir ou la douleur.

- Premièrement, la prescience de Dieu est infaillible. Dieu n’est pas indifférent à ce


monde ou à ses habitants; Il est Sage et Aimant. Nous ne devons cependant pas être
fatalistes, levant nos mains vers le ciel en disant : « à quoi bon faire quelque effort que
ce soit? ». La prescience de Dieu ne remet pas en question la responsabilité humaine.
Dieu nous tient responsables de ce que nous sommes capables de faire et que nous
faisons; mais Il ne nous tient pas responsables de ce que nous sommes incapables de
faire. Comme Il est Juste, Il ne nous a donné qu’une responsabilité limitée, et c’est sur
cela qu’Il nous jugera. Nous devons penser, planifier et faire les bons choix, mais si
parfois les choses ne se passent pas comme on le voudrait, nous ne devons pas perdre
espoir ni sombrer dans la déprime. Ce que nous devons faire, c’est prier Dieu et
essayer de nouveau. Mais si nous n’arrivons pas à réaliser ce que nous avions planifié
de faire, nous devons nous dire que nous avons fait de notre mieux et qu’en fin de
compte, nous ne sommes pas responsables des résultats.

Dieu sait d’avance ce que fera chacune de Ses créatures; Il embrasse tout de Sa
science. De par Son éternelle prescience, Il connaît la totalité de tout ce qui existe.

« Certes, rien de ce qu’il y a sur la terre ou dans les cieux n’est caché à Dieu. » (Coran
3:5)

Quiconque refuse de croire cela nie la perfection de Dieu, car le contraire de la


connaissance est soit l’ignorance, soit l’oubli. Cela voudrait dire que Dieu se serait
trompé dans Sa prescience. Mais si c’était le cas, Il ne serait alors plus omniscient. Ce
sont là des défauts dont Dieu est totalement dépourvu.

Deuxièmement, Dieu a inscrit, sur une tablette bien préservée (al-Laouh al-Mahfouz,
en arabe), tout ce qui allait se produire dans l’univers, jusqu’au Jour du Jugement. La
durée de vie de chaque individu y est inscrite, de même que la quantité de ses
provisions. Tout ce qui est créé et tout ce qui se produit au sein de l’univers a déjà été
inscrit sur cette tablette. Dieu a dit :

« Ne sais-tu pas que Dieu connaît tout ce qui est dans les cieux et sur la terre? Tout
est inscrit dans un registre. Et cela est bien facile pour Dieu. » (Coran 22:70)

Troisièmement, tout ce que Dieu souhaite voir arriver arrive, et tout ce que Dieu ne
souhaite pas voir arriver n’arrive pas. Rien ne se produit, dans les cieux ou sur la
terre, si ce n’est par la volonté de Dieu.

Quatrièmement, Dieu est le Créateur de toute chose:

« Il a créé toute chose selon de justes proportions. » (Coran 25:2)

Selon la doctrine islamique, chaque action faite par l’être humain, qu’elle soit physique
ou spirituelle, est déjà prédestinée; mais il est faux de croire que si une action est
prédestinée, elle est alors faite de façon aveugle, ou elle est arbitraire et inéluctable.
Le fait que Dieu intervienne dans les affaires des hommes ne signifie nullement que
ces derniers n’ont aucune liberté. Au contraire, l’homme est libre de ses choix.
L’intervention divine n’est pas incompatible avec la liberté morale et la responsabilité
de l’homme. L’homme est libre, et Dieu connaît d’avance les choix qu’il fera.

L’homme n’est pas une pauvre créature impuissante qui se laisse porter par son
destin. Chaque personne est responsable de ses actes. Les nations léthargiques et
les individus insouciants des affaires de la vie courante n’ont qu’eux-mêmes à blâmer
et non Dieu. L’homme est obligé d’obéir à la loi morale; et il recevra soit un châtiment
soit une récompense selon qu’il aura violé cette loi ou l’aura observée. C’est donc que
l’homme doit avoir en lui cette capacité de violer la loi ou de l’observer. Dieu ne nous
tiendrait jamais responsable d’une chose à moins que nous ayons eu la possibilité de
la faire ou pas :

« Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » (Coran 2:285)

La croyance au destin renforce la croyance en Dieu. Car celui qui croit au destin
réalise que Dieu seul contrôle toute chose; il Lui fait donc confiance et se fie à Lui.
L’homme fournit les efforts qu’il doit fournir, tout en s’en remettant à Dieu pour le
résultat final. Son travail acharné et son intelligence ne doivent pas être perçus
comme de l’arrogance; car Dieu est à la source de tout ce qui croise son chemin. En
comprenant et en reconnaissant que Dieu est Sage et que Ses actions sont dictées par
Sa sagesse, l’homme atteint la tranquillité d’esprit. Rien ne se produit sans but, de
façon aléatoire. Si une chose atteint l’homme, il doit comprendre que jamais il n’aurait
pu échapper à cette chose. Et si une chose ne vient pas à lui, il doit comprendre
qu’elle ne lui était pas destinée. Une fois qu’il a compris cela et qu’il l’a accepté,
l’homme peut enfin atteindre la paix intérieure.

La divine miséricorde de Dieu (partie 1 de 3): Dieu, le Tout Clément, le Très


Miséricordieux

Description: Une explication concrète des deux noms d’Allah les plus souvent
mentionnés : ar-Rahman et ar-Rahim, et la nature de la miséricorde divine universelle.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 08 Jun 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu
Si quelqu’un venait à demander « qui est ton Dieu? », la réponse d’un musulman
serait, « Le Tout Clément, le Très miséricordieux ». Selon les sources islamiques, les
prophètes, tout en soulignant le Jugement de Dieu, proclamaient aussi Sa Grâce, Sa
Clémence et Sa Miséricorde. Dans le Coran, qui est l’Écriture de l’islam, Dieu se
présente ainsi :

« C’est Lui Dieu, en dehors de qui il n’y aucune autre divinité, le Connaisseur de
l’invisible et du visible; Il est le Tout Clément, le Très Miséricordieux. » (Coran 59:22)

Dans le vocabulaire islamique, ar-Rahman and ar-Rahim sont des noms propres de
Dieu l’Éternel. Ils sont tous deux dérivés du nom commun rahmah qui
signifie « miséricorde », «compassion », et « attention affectueuse ». Ar-Rahman
décrit la nature de Dieu à être Tout Clément alors qu’ar-Rahim décrit Ses actes de
miséricorde envers Sa création; une différence subtile, mais une différence qui
démontre le caractère universel de Sa miséricorde.

« Dis (aux gens) : « Invoquez Dieu ou invoquez le Miséricordieux; quel que soit le nom
par lequel vous L’invoquez, Il a les plus beaux noms. » (Coran 17:110)

Ces deux noms sont parmi les noms de Dieu les plus fréquemment utilisés dans le
Coran : ar-Rahman est cité cinquante-sept fois, alors qu’ar-Rahim revient deux fois
plus fréquemment (cent quatorze fois). L’un exprime un plus grand degré de
gentillesse affectueuse. Le prophète a dit :

« Dieu est bienveillant et il aime la bienveillance. Il accorde par bonté ce qu’il


n’accorde pas par sévérité. » (Sahih Mouslim)

Les deux noms sont aussi des attributs divins qui font référence à la relation de Dieu
avec Sa création :

« Louange à Dieu, Seigneur des mondes; le Tout Clément, le Très Miséricordieux »


(Coran 1:2-3)

Dans une prière que les musulmans récitent au moins dix-sept fois par jour, ils
commencent en disant :

« Au Nom de Dieu, le Tout Clément, le Très Miséricordieux. Louange à Dieu, Seigneur


des mondes; ;le Tout Clément, le très Miséricordieux. » (Coran 1:1-3)

Ces mots puissants suscitent une réponse divine :

« Lorsque Mon serviteur dit : « Louange à Dieu, Seigneur des mondes », Je (Dieu) dis :
« Mon serviteur M’a loué ». Lorsqu’il dit, « Le Tout Clément, le Très Miséricordieux »,
Je (Dieu) dis : « Mon serviteur M’a glorifié. » (Sahih Mouslim)

Ces noms rappellent constamment au musulman qu’il est entouré par la miséricorde
divine. À part un seul, tous les chapitres du Coran commencent par la phrase, « Au
nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Très Miséricordieux ». Avant de manger, de boire,
d’écrire une lettre ou d’entreprendre quelque chose d’important, les musulmans
disent ou écrivent « au nom de Dieu » afin de Lui exprimer leur totale dépendance et
de se rappeler de Sa Grâce. La spiritualité fleurit dans le quotidien. Cette invocation,
au début de chaque acte quotidien banal, lui confère de l’importance, et invoquer la
bénédiction divine sur cet acte le purifie. La formule « Au nom de Dieu, Le Tout
Clément, Le Très Miséricordieux » est un motif de décoration souvent utilisé dans les
manuscrits et dans les ornementations architecturales.

“Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Très Miséricordieux.” Calligraphie de Yousef, un


artiste hollandais.

Se montrer miséricordieux nécessite qu’il y ait quelqu’un envers qui en faire preuve.
Celui à qui elle est accordée doit donc avoir besoin de cette miséricorde. Ainsi, la
miséricorde parfaite se préoccupe de ceux qui ont besoin qu’on la leur accorde, alors
que la miséricorde infinie touche aussi ceux qui ne sont pas dans le besoin en plus
d’atteindre non seulement le monde ici-bas, mais également le merveilleux monde de
l’au-delà.

Dans la doctrine islamique, les être humains ont la chance de pouvoir apprécier une
relation personnelle avec un Dieu attentionné et miséricordieux, toujours prêt à
pardonner les péchés et à exaucer les prières; mais Il n’est pas miséricordieux au sens
humain d’éprouver de la peine et de ressentir de la pitié pour ceux qui sont en
détresse. Dieu n’a pas besoin de devenir humain pour comprendre la souffrance. La
Miséricorde de Dieu et Sa Clémence sont plutôt des attributs convenant à Sa Sainteté,
en vertu desquels Il attribue l’aide et les grâces divines.

La miséricorde de Dieu est vaste :

« Dis : « Votre Seigneur est le Seigneur de l’immense miséricorde… » (Coran 6:147)

Elle s’étend à toute chose :

« …et Ma miséricorde embrasse toute chose…» (Coran 7:156)

La création elle-même est une expression de la grâce, de la miséricorde et de l’amour


divins. Dieu nous invite à observer les effets de Sa grâce tout autour de nous :

« Regarde donc les effets (visibles) de la miséricorde de Dieu (sur la création) ; vois
comment Il redonne vie à la terre après qu’elle ait été morte… » (Coran 30:50)

Dieu aime les compatissants

Dieu aime la compassion. Les musulmans considèrent l’islam comme une religion de
miséricorde et de compassion. Pour eux, leur prophète est le cadeau de miséricorde
de Dieu à toute l’humanité :

« Et Nous ne t’avons envoyé (Ô Muhammad) qu’en miséricorde pour l’univers. »


(Coran 21:107)

Tout comme ils croient que Jésus était une miséricorde divine et une miséricorde pour
les gens :
« Et Nous ferons de lui un signe pour les gens et une miséricorde émanant de Nous. »
(Coran 19:21)

Une fois, l’une des filles du Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de
Dieu soient sur lui) lui envoya des nouvelles de son fils qui était souffrant. Il lui
rappela que Dieu est Celui qui donne, qu’Il est Celui qui prend et que chacun a un
terme déjà fixé à sa vie. Il lui rappela d’être patiente. Mais lorsque la nouvelle de la
mort de son petit-fils lui fut annoncée, ses yeux s’emplirent de larmes de compassion.
Ses compagnons en furent surpris. Mais le prophète de miséricorde dit :

« C’est là une compassion que Dieu a mise dans le cœur de Ses serviteurs. Parmi tous
Ses serviteurs, Dieu n’accorde Sa miséricorde qu’à ceux qui font preuve de pitié
envers autrui et sont capables de s’attendrir sur leur sort. » (Sahih Al-Boukhari)

Bénis soient ceux qui sont compatissants, car la miséricorde divine leur sera accordée,
comme l’a dit le prophète Mohammed :

« Dieu ne sera pas miséricordieux avec quelqu’un qui n’est pas compatissant envers
les gens. » (Sahih Al-Boukhari)

Il a aussi dit :

« Le Miséricordieux fera preuve de miséricorde envers les gens qui sont compatissants
et cléments. Soyez cléments envers ceux qui sont sur terre et Celui qui est au-dessus
des cieux vous fera Miséricorde. » (At-Tirmidhi)

La grâce divine de Dieu (partie 2 de 3): Sa protection chaleureuse

Description: La miséricorde, telle qu’elle se manifeste dans la vie ici-bas et dans l’au-
delà.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu
La miséricorde divine étend son voile protecteur de manière permanente sur toute la
création. Le Souverain attentionné de l’humanité est miséricordieux et rempli de
compassion envers les humains. Le nom divin Ar-Rahman sous-entend que Sa
miséricorde affectueuse est un aspect qui définit Son être; dans toute sa plénitude, Sa
compassion est illimitée, pareille à un océan sans fond et sans rivages. Ar-Razi, un des
écrivains islamiques classiques, écrit : « Il est inimaginable pour la création d’être plus
miséricordieuse envers elle-même que Dieu ne l’est envers elle! ». En fait, l’islam
enseigne que Dieu est plus miséricordieux envers un être humain que sa propre mère.

Dieu, par Sa miséricorde abondante, fait descendre la pluie sur les vergers pour
produire des fruits qui serviront à nourrir le corps humain. L’âme aussi a un intense
besoin de nourriture spirituelle, de la même manière que le corps a besoin d’aliments.
Par Sa miséricorde abondante, Dieu a envoyé des prophètes et des messagers aux
êtres humains et leur a révélé des Écritures Saintes pour alimenter l’esprit humain. La
miséricorde divine s’est manifestée dans la Torah de Moïse :

« …il ramassa les tablettes, dont le texte constituait un guide et une miséricorde pour
tous ceux qui craignent leur Seigneur. » (Coran 7:154)

Et dans la révélation coranique :

« …Cette [révélation] est une preuve claire venant de votre Seigneur, un guide et une
miséricorde pour ceux qui croient. » (Coran 7:203)

La miséricorde n’est pas accordée en fonction du mérite de nos ancêtres. La


miséricorde divine est accordée à ceux qui agissent conformément à la Parole de Dieu,
qui la récitent eux-mêmes et qui en écoutent la récitation.

« Et voici un Livre béni, (le Coran), que Nous avons révélé. Suivez-le donc et craignez
(Dieu), afin de recevoir la miséricorde… » (Coran 6:155)

« Et lorsque le Coran est récité, prêtez l’oreille attentivement et gardez le silence afin
d’obtenir la miséricorde de Dieu. » (Coran 7:204)

La miséricorde résulte de l’obéissance :

« Accomplissez assidûment la prière, acquittez la zakat et obéissez au Messager; peut-


être sera-t-on miséricordieux envers vous! » (Coran 24:56)

Recevoir la miséricorde de Dieu est l’espoir de tout homme. Par conséquent, les
croyants implorent Dieu pour qu’Il leur accorde Sa miséricorde.

« …Certes, la souffrance m’a touché. Mais Toi, Tu es le plus Miséricordieux des


miséricordieux. » (Coran 21:83)

Ils implorent la miséricorde de Dieu pour les pratiquants fidèles :

« Seigneur! Ne laisse pas nos cœurs s’égarer après nous avoir guidés, et accorde-
nous Ta miséricorde. Certes, Toi, et Toi seul est le Donateur. » (Coran 3:8)

Et ils implorent la miséricorde de Dieu pour leurs parents :

« …Ô mon Seigneur! Sois miséricordieux envers eux, car ils m’ont élevé lorsque
j’étais petit. » (Coran 17:24)

Répartition de la Miséricorde divine

La grâce divine embrasse les fidèles comme les infidèles, ceux qui obéissent comme
ceux qui se rebellent. Toutefois, dans la vie future, elle sera réservée uniquement aux
croyants qui auront été fidèles. Ar-Rahman est miséricordieux envers toute la
création, mais Sa miséricorde est réservée dans la vie future aux pratiquants qui lui
auront été fidèles. Ar-Rahim distribuera sa miséricorde uniquement aux fidèles au Jour
du Jugement.

« Je frappe de Mon châtiment qui Je veux, et Ma miséricorde embrasse toute chose. Je


la prescrirai à ceux qui (Me) craignent, acquittent la zakat et croient en Nos
révélations, de même qu’à ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils
trouvent mentionné dans la Torah et l’Évangile qu’ils possèdent déjà… » (Coran 7:156-
157)
La répartition de la miséricorde divine est décrite par le Prophète de l’islam :

« Dieu a créé la miséricorde, en cent parties. Il en a assigné une partie pour Sa


création, par laquelle les êtres ressentent de la compassion les uns envers les autres,
et Il en a gardé quatre-vingt-dix-neuf, par lesquelles Il démontrera de la miséricorde
envers Ses serviteurs au Jour du Jugement » (Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim, At-
Tirmidhi, et d’autres)

Une seule partie de la miséricorde remplit les cieux et la terre; par elle, les humains
s’aiment les uns les autres, les animaux et les oiseaux boivent de l’eau.

De même, la miséricorde divine qui se manifestera au Jour du Jugement est plus


étendue que celle que nous voyons dans cette vie, tout comme le châtiment divin sera
plus intense que les châtiments qui nous touchent présentement ici-bas. Le prophète
de l’islam a expliqué la dualité extrême de ces attributs divins :

« Si un croyant venait à connaître quel châtiment Dieu a en réserve, il serait désespéré


et personne n’espèrerait atteindre le Paradis. Si un non-croyant venait à connaître la
miséricorde débordante de Dieu, nul ne désespérerait d’entrer au Paradis. » (Sahih Al-
Boukhari, Sahih Mouslim, At-Tirmidhi)

Cependant, la doctrine islamique stipule que la miséricorde divine a toujours le dessus


sur la colère divine.

« En vérité, Ma miséricorde a le dessus sur Mon châtiment » (Sahih Al-Boukhari, Sahih


Mouslim
La miséricorde divine de Dieu (partie 3 de 3): Le pécheur

Description: Comment la miséricorde divine de Dieu enveloppe ceux qui commettent


des péchés.
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu

La miséricorde de Dieu est intimement proche de chacun de nous, attendant de nous


envelopper lorsque nous sommes prêts à la recevoir. L’islam reconnaît la propension
humaine de pécher, car l’être humain est faible de nature; c’est ainsi que Dieu l’a
créé. Le Prophète a dit :

« La progéniture d’Adam se trompe constamment… »

En même temps, Dieu nous laisse savoir qu’Il pardonne les péchés. Le même
hadith continue en disant:

« … mais les meilleurs de ceux qui se trompent constamment sont ceux qui se
repentent constamment. » (At-Tirmidhi, Ibn Majah, Ahmad, Al-Hakim)

Dieu dit :

« Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment! Ne
désespérez pas de la miséricorde de Dieu, car Il pardonne tous les péchés. Certes,
c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. » (Coran 39:53)

Mohammad, le prophète de miséricorde, fut chargé d’annoncer la bonne nouvelle à


toute l’humanité :

« Dis à Mes serviteurs, (ô Mohammed), que c’est Moi le Pardonneur… » (Coran 15:49)

Le repentir, attire la miséricorde divine :

« …pourquoi ne demandez-vous pas pardon à Dieu; peut-être Se montrera-t-Il


miséricordieux envers vous? » (Coran 27:46)

« … Certes, la miséricorde de Dieu est (toujours) proche de ceux qui font le bien. »
(Coran 7:56)

Depuis des temps immémoriaux, la miséricorde salvatrice de Dieu a sauvé les fidèles
d’une destruction imminente :

« Puis quand vint Notre ordre, Nous sauvâmes, par une miséricorde de Notre part,
Houd et ceux qui croyaient avec lui…» (Coran 11:58)

« Puis lorsque vint Notre ordre, Nous sauvâmes, par une miséricorde de Notre part,
Chou’aïb et ceux qui croyaient avec lui. » (Coran 11:94)

La pleine mesure de la compassion de Dieu envers les pécheurs se manifeste dans


les versets suivants :

1. Dieu accepte le repentir

« Dieu souhaite accueillir votre repentir, alors que ceux qui suivent leurs vaines
passions cherchent à vous égarer totalement (de Sa voie). » (Coran 4:27)

« Ne savent-ils pas que c’est Dieu qui accueille le repentir de Ses serviteurs et qui
reçoit les aumônes? Et que c’est Lui qui est Pardonneur et Miséricordieux? » (Coran
9:104)

2. Dieu aime le pécheur qui se repent

« … Dieu aime ceux qui se tournent vers Lui repentants… » (Coran 2 :222)

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Si les êtres humains ne commettaient pas de péchés, Dieu créerait d’autres


créatures qui commettraient des péchés pour ensuite les leur pardonner, car Il est
Pardonneur et Miséricordieux. » (At-Tirmidhi, Ibn Majah, Mousnad Ahmed)

3. Dieu est content lorsque le pécheur se repent parce que le pécheur


réalise qu’il a un Seigneur qui lui pardonne ses péchés!

« Allah est plus heureux du repentir de Son serviteur, quand il revient à Lui repentant,
que l’un de vous qui se trouve dans une région désertique isolée de tout, avec sa
monture; tout à coup, celle-ci lui échappe, en emportant toute sa nourriture et sa
boisson; alors, désespéré, il se couche à l’ombre d’un arbre, quand soudainement, sa
monture se présente à lui. Alors, émerveillé, il dit, en la tenant par la bride: “Seigneur!
Tu es mon Serviteur et je suis Ton Seigneur - sa joie extrême lui faisant faire ce
lapsus. » (Sahih Mouslim)

4. La porte du repentir est ouverte jour et nuit

La miséricorde divine étend son pardon tous les jours et toutes les nuits de l’année. Le
prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Dieu tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour
accepter le repentir du pécheur de la nuit ; et ce, jusqu’à ce que le soleil se lève de
l’Occident (c’est à dire jusqu’à la résurrection). » (Sahih Mouslim)

5. Dieu accepte le repentir même si le pécheur commet des péchés à


répétition

Dieu démontre souvent de la compassion envers ceux qui commettent des péchés. Sa
bonté affectueuse envers les enfants d’Israël était déjà manifeste avant qu’ils ne
prennent le veau d’or pour idole; mais même après qu’ils eurent commis ce péché, Il
démontra de la miséricorde envers eux. Ar-Rahman dit :

« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons prescrit quarante nuits (de solitude) à Moïse;
puis, en son absence, vous avez choisi le veau pour idole; vous étiez vraiment
injustes. Malgré cela, Nous vous avons pardonné afin que vous soyez
reconnaissants. » (Coran 2:51-52)

Le Prophète a dit :

“Un homme, ayant commis un péché, s’écria: “Seigneur! Pardonne-moi mon péché”.
“Puisque, dit Allah, Mon Serviteur a commis un péché et a constaté qu’il avait un
Seigneur qui pardonne les péchés et qui les punit, Je lui pardonne”. Puis, cet homme
commit un nou`veau péché. - “Seigneur, s’écria-t-il; j’ai commis un nouveau péché,
pardonne-le-moi”. “Puisque, dit Allah, Mon Serviteur a commis un péché et a constaté
qu’il avait un Seigneur qui pardonne les péchés et qui les punit, Je lui pardonne”. Puis,
cet homme fit un nouveau péché. - “Seigneur, s’écria-t-il; j’ai commis un nouveau
péché, pardonne-le-moi”. “Puisque, dit Allah, Mon Serviteur a commis un péché et a
constaté qu’il avait un Seigneur qui pardonne les péchés et qui les punit, Je lui
pardonne pour la troisième fois. Qu’il fasse ce qu’il veut, Je lui accorde d’avance le
pardon”. (Sahih Mouslim)

6. Embrasser l’islam efface tous les péchés commis précédemment

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a expliqué que le
fait d’embrasser l’islam efface tous les péchés commis précédemment par le nouveau
musulman, peu importe leur gravité, mais à une seule condition : que le nouveau
musulman embrasse l’islam purement et uniquement par amour pour Dieu. Certaines
personnes demandèrent au Messager de Dieu : « Ô Messager de Dieu! Serons-nous
tenus responsables pour ce que nous avons fait lorsque nous étions ignorants, avant
d’embrasser l’islam? » Il répondit :

« Celui qui accepte l’islam uniquement pour Dieu ne sera pas tenu responsable [de ce
qu’il a fait avant l’islam]; mais celui qui embrasse l’islam pour d’autres raisons devra
répondre de ses actions commises avant et après sa conversion. » (Sahih al-Boukhari,
Sahih Mouslim)

Bien que la miséricorde de Dieu soit suffisante pour pardonner les péchés, elle ne
libère pas l’homme de son obligation de se comporter correctement. De la discipline
et un effort soutenu sont nécessaires pour avancer sur la voie du salut. La loi du salut,
en islam, tient compte de la foi et du fait de se conformer à la loi divine; la foi seule, si
elle ne se manifeste pas par des actions conformes aux lois divines n’a que peu de
valeur. Nous sommes faibles et imparfaits, c’est ainsi que Dieu nous a créés. Lorsque
nous ne respectons pas la loi divine, Dieu est toujours prêt à pardonner. Nous pouvons
obtenir Son pardon en Lui confessant notre péché et en implorant Sa miséricorde, tout
en ayant la ferme intention de ne jamais commettre à nouveau ce péché. Mais nous
devons toujours garder à l’esprit que le Paradis ne se mérite pas que sur la base de
nos actions uniquement; il est accordé par la miséricorde de Dieu. Le Prophète de
miséricorde a dit :

“Aucun de vous n’entrera au Paradis par ses bonnes œuvres. [Ses compagnons]
dirent: « Pas même toi, Messager de Dieu? » Non, pas même moi, sauf si Dieu me
couvre de Sa grâce et de Sa miséricorde. (Sahih Mouslim)

La foi en Dieu, le respect de Sa loi et les bonnes actions sont considérés comme la
raison et non le prix pour être admis au Paradis.

Une des preuves que le prophète Mohammed était un véritable prophète est sa
connaissance des événements et des nations du passé, de même que d’événements
futurs qu’il n’avait pourtant aucun moyen de connaître. Peu importe à quel point il est
intelligent, un homme ne peut parler du passé de façon autoritaire et assurée en
usant uniquement de son intelligence, car il s’agit d’informations qui doivent être
apprises, qui doivent provenir d’une source. Mohammed était un simple être humain
et il n’avait donc pas vécu parmi les nations desquelles il faisait le récit, pas plus qu’il
n’avait hérité de connaissances sur leurs civilisations ou appris ces informations d’un
maître. Dieu dit :

« Ce sont là des nouvelles de l’inconnaissable que Nous (te) révélons, (ô


Mohammed). Tu n’étais pas là lorsqu’ils jetèrent leurs calames pour décider qui se
chargerait de Marie. Tu n’étais pas là non plus lorsqu’ils se querellèrent [à ce sujet]. »
(Coran 3:44)

« Ce sont là des récits inconnus de toi, que Nous te révélons, (ô Mohammed). Tu


n’étais pas là, avec eux, quand ils concevaient leurs plans. » (Coran 12:102)

Et aussi :

« Nous avons effectivement donné le Livre à Moïse après avoir fait périr les
générations anciennes. [Ce Livre est] un témoignage clair pour les gens, ainsi qu’un
guide et une miséricorde; peut-être sauront-ils en méditer le sens? Tu n’étais pas, (ô
Mohammed), sur le versant ouest (du Mont Sinaï) quand Nous avons exposé les
commandements à Moïse; tu n’étais pas parmi les témoins. Mais Nous avons fait
naître de (nouvelles) générations dont l’âge s’est prolongé. Et tu n’as pas vécu, non
plus, parmi les gens de Madyan, leur récitant Nos révélations. Mais Nous avons
continué d’envoyer (des messagers aux hommes). Et tu n’étais pas, non plus, sur le
flanc du Mont Tor quand Nous avons appelé (Moïse). Mais (la connaissance de ces
faits) est une miséricorde de la part de ton Seigneur, afin que tu avertisses un peuple
à qui n’est venu nul avertisseur avant toi; peut-être prêteront-ils attention.
Autrement, s’ils étaient affligés d’un malheur en conséquence de leurs œuvres, ils
diraient : « Seigneur! Pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé de messager? Nous aurions
suivi ses révélations et aurions été croyants! » » (Coran 28:43-47)

Ces événements, qui se sont produits du vivant de Moïse, ont été relatés par
Mohammed. Soit il y était lui aussi et en a été témoin, soit il les a appris d’autres
personnes. Dans un cas comme dans l’autre, il n’aurait pas été un prophète de Dieu.
La seule autre possibilité, et en fait, la seule conclusion possible, est qu’il l’ait appris
de Dieu Lui-même.

Quelques faits doivent être pris en considération pour apprécier toute la force de cet
argument. Aucun érudit versé en religion n’a jamais enseigné à Mohammed (il n’y
avait pas d’érudits juifs ou chrétiens à la Mecque, à cette époque) et il ne connaissait
aucune autre langue que l’arabe. De plus, il ne savait ni lire ni écrire. Aucun
Mecquois ni aucun juif ou chrétien n’a jamais prétendu avoir enseigné à Mohammed.
S’il avait tiré ses informations d’une quelconque source, ses compagnons, qui
croyaient en lui, auraient sûrement fini par le dénoncer.

« Dis : « Si Dieu avait voulu, je ne vous l’aurais pas récité et Il ne vous l’aurait pas non
plus fait connaître. J’ai vécu toute mon existence parmi vous (avant qu’il ne me soit
révélé). Ne raisonnez-vous donc pas? » (Coran 10:16)

En dépit de la violente résistance qu’ils lui opposaient, les mécréants n’ont jamais pu
retracer la source de ses connaissances du passé. Cette impuissance de ses
contemporains à le démasquer constitue une preuve suffisante pour tous les
sceptiques des générations ultérieures.

Le Coran corrige certaines perceptions erronées des juifs et des chrétiens

Voici deux exemples où le Coran corrige des croyances erronées des juifs et des
chrétiens :

(1) Les juifs prétendaient qu’Abraham était un juif et qu’il était le père de la nation
juive, tandis que les chrétiens le considéraient également comme leur père (l’Église
catholique appelle Abraham « notre père en religion » dans une des prières récitées
durant la messe). Dans le Coran, Dieu leur répond :

« Ô gens du Livre! Pourquoi discutez-vous au sujet d’Abraham alors que la Torah et


l’Évangile ne furent révélés qu’après lui? Ne raisonnez-vous donc pas? » (Coran 3:65)

(2) Le Coran nie avec force la crucifixion de Jésus, un événement immensément


important dans les deux religions :

« Puis, (Nous les avons maudits) à cause de leur rupture de l’engagement (qu’ils
avaient pris), de leur rejet des révélations de Dieu, de leur meurtre injustifié des
prophètes, et parce qu’ils ont dit : « Nos cœurs se sont endurcis ». En réalité, c’est
Dieu qui a scellé leurs cœurs à cause de leur incroyance ; alors ils ne croient pas, sauf
un petit nombre d’entre eux. Et (Nous les avons également maudits) à cause de leur
incroyance et de l’énorme calomnie qu’ils ont proférée à l’encontre de Marie, et parce
qu’ils ont dit: « Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le messager de
Dieu. » Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur est apparu ainsi. Et certes,
ceux qui sont en désaccord à ce sujet sont remplis d’incertitude ; ils n’en ont aucune
connaissance (certaine) et ne font que suivre des conjectures. Ils ne l’ont
certainement pas tué. » (Coran 4:155-157)
Ce démenti qu’oppose le Coran à leurs croyances soulève des questions
fondamentales.

Premièrement, si la doctrine islamique avait été empruntée au judaïsme et au


christianisme, pourquoi aurait-elle nié la crucifixion? Après tout, ces deux religions
croient fermement qu’elle a eu lieu. Pour les juifs, c’est Jésus l’imposteur qui a été
crucifié, tandis que pour les chrétiens, c’est le fils de Dieu qui s’est retrouvé sur la
croix. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui)
aurait pu reconnaître la crucifixion de Jésus, apportant ainsi plus de poids à son
message. Si l’islam avait été une fausse religion, une imitation du judaïsme et/ou du
christianisme, ou si Mohammed avait été un menteur, l’islam n’aurait pas adopté une
position aussi ferme à ce sujet et affirmé que les deux autres religions se trompaient
complètement, car vraiment, il n’avait rien à gagner en affirmant une telle chose.

Deuxièmement, si l’islam avait emprunté le mythe de la crucifixion aux deux autres


religions, il aurait certes éliminé un sujet de discorde; mais l’islam a apporté la vérité
d’abord et avant tout et ne pouvait approuver un mythe dans le simple but de les
apaiser. Il est fort possible que les juifs aient été responsables de la crucifixion de
Jésus, car historiquement, leurs transgressions contre les prophètes de Dieu sont bien
documentées et sont citées à la fois dans la Bible et dans le Coran. Mais en ce qui a
trait à Jésus, le Coran affirme avec force :

« Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié. »

Comment peut-on dire, alors, que Mohammed a produit le Coran à partir


d’informations apprises chez les juifs et les chrétiens alors qu’il a apporté des idées
qui sont venues contredire leurs doctrines ?

Troisièmement, le déni de la crucifixion réduit à néant d’autres croyances chrétiennes


comme :

(i) Le rachat des péchés des hommes par Jésus;

(ii) Le fardeau du péché originel porté par tous les hommes;

(iii) Le mythe de la croix et sa vénération;

(iv) La cène et l’eucharistie.

Nous pouvons donc constater que les récits rapportés par le Prophète (que la paix et
les bénédictions de Dieu soient sur lui) sur les nations du passé ne sont pas du simple
folklore et ne proviennent pas des juifs ni des chrétiens. Ils proviennent d’au-delà des
sept cieux, révélés par Dieu, le Créateur des cieux et de la ter

Dans le Coran, Dieu parle des différents stades du développement embryonnaire


humain:

“Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une goutte
de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une alaqah
(sangsue, chose suspendue, caillot de sang), et de la alaqah Nous avons créé une
moudghah (substance mâchée)...” (Coran 23:12-14)

Littéralement, le mot arabe alaqah a trois sens: (1) une sangsue, (2) une chose
suspendue, et (3) un caillot de sang.

Si nous comparons une sangsue à un embryon à l’étape de la alaqah, nous


découvrons des similarités entre les deux[1], comme nous pouvons le voir sur
l’illustration 1. De plus, l’embryon qui est à cette étape de son développement se
nourrit du sang de la mère, comme la sangsue se nourrit du sang de ceux sur qui elle
se fixe.[2]

Illustration 1: Dessins illustrant les similarités, au niveau de l’apparence, entre une


sangsue et un embryon humain au stade appelé alaqah. (Le dessin de la sangsue est
tiré de l’ouvrage Human Development as Described in the Quran and Sunnah [Le
développement humain tel que décrit dans le Coran et la Sounnah], Moore et al., p.
37, adapté de Integrated Principles of Zoology [Principes généraux de zoologie],
Hickman et al.. Le dessin de l’embryon est tiré de The Developing Human [L’humain
en développement], Moore et Persaud, 5e édition., p. 73.)

Le deuxième sens du mot alaqah est “une chose suspendue”. C’est ce que nous
pouvons voir sur les illustrations 2 et 3: l’embryon en suspension dans l’utérus de la
mère, au stade de la alaqah.
Illustration 2: Nous pouvons voir, sur ce diagramme, la suspension de l’embryon dans
l’utérus de la mère, au stade de la alaqah. (The Developing Human [L’humain en
développement], Moore et Persaud, 5e édition., p. 66.)

Illustration 3: Sur cette photomicrographie, nous pouvons voir la suspension d’un


embryon (B) au stade de la alaqah (âgé d’environ 15 jours) dans l’utérus de la mère.
La grandeur réelle de l’embryon est d’environ 0,6 mm. (The Developing Human
[L’humain en développement], Moore, 3e édition., p. 66, adapté de Histology
[Histologie], Leeson et Leeson.)

Le troisième sens du mot alaqah est “caillot de sang”. L’apparence externe de


l’embryon et de ses sacs au stade de la alaqah est très similaire à celle d’un caillot de
sang. Cela est dû à la présence de quantités de sang relativement élevées dans
l’embryon au cours de ce stade[3] (voir illustration 4). Aussi, durant ce stade, le sang
contenu dans l’embryon ne commence pas à circuler avant la fin de la troisième
semaine.[4] Donc, l’embryon, à ce stade, est comme un caillot de sang.
Illustration 4: Diagramme du système cardio-vasculaire rudimentaire d’un embryon au
stade de la alaqah. L’apparence externe de l’embryon et de ses sacs est similaire à
celle d’un caillot de sang; cela est dû à la présence de grandes quantités de sang dans
l’embryon. (The Developing Human [L’humain en développement], Moore, 5e édition.,
p. 65.)

Ainsi, les trois sens du mot alaqah correspondent exactement aux descriptions de
l’embryon au stade de la alaqah.

Le stade suivant, mentionné dans le verset, est le stade de la moudghah. Le mot


arabe moudghah signifie “substance mâchée”. Si quelqu’un mâchait un morceau de
gomme à mâcher et le comparait à un embryon au stade de la moudghah, il verrait
que l’embryon, à ce stade, prend l’apparence d’une substance mâchée. Cette
ressemblance est dûe aux somites sur le dos de l’embryon qui ressemblent, en
quelque sorte, à des traces de dents dans une substance mâchée.[5] (voir illustrations
5 et 6).

Illustration 5: Photographie d’un embryon au stade


appelé moudghah (âgé de 28 jours). L’embryon, à ce
stade, prend l’apparence d’une substance mâchée à
cause des somites situés sur le dos qui ressemblent à
des traces de dents dans une substance mâchée. La
grandeur réelle de l’embryon est de 4 mm. (The
Developing Human [L’humain en développement],
Moore et Persaud, 5e édition., p. 82, du Professeur
Hideo Nishimura de l’Université de Kyoto, à Kyoto
(Japon).)
Illustration 6: Lorsque nous comparons l’apparence d’un embryon au stade de la
moudghah avec celle d’un morceau de gomme qu’on a mâché, nous voyons des
similarités entre les deux.

A) Dessin d’un embryon au stade de la moudghah. Nous pouvons voir, sur le dos
de l’embryon, les somites qui ressemblent à des traces de dents. (The
Developing Human [L’humain en développement], Moore et Persaud, 5e édition.,
p. 79.)

B) Photographie d’un morceau de gomme qui a été mâché.

Comment Mohammed aurait-il pu savoir tout cela il y a 1400 ans, alors que les
scientifiques ne l’ont découvert que récemment en utilisant des équipements de
pointe et de puissants microscopes qui n’existaient pas à cette époque-là? Hamm et
Leeuwenhoek furent les premiers scientifiques à observer des cellules de sperme
humain à l’aide d’un microscope perfectionné en 1677 (c’est-à-dire plus de 1000 ans
après la venue de Mohammed). Ils crurent erronément que la cellule de sperme
contenait un être humain miniature préformé qui grandissait à partir du moment où il
était déposé dans l’appareil génital femelle.[6]

Le professeur émérite Keith L. Moore[7] est l’un des scientifiques les plus en vue dans
les domaines de l’anatomie et de l’embryologie, et il est l’auteur de l’ouvrage intitulé
The Developing Human [L’humain en développement], qui a été traduit en huit
langues. Ce livre est un ouvrage de référence scientifique et il a été choisi par un
comité spécial, aux États-Unis, comme le meilleur livre rédigé par un seul auteur. Le
docteur Keith Moore est professeur émérite d’anatomie et de biologie cellulaire à
l’Université de Toronto, Toronto, Canada. Il y a été, auparavant, vice-doyen du
Département des Sciences fondamentales à la Faculté de Médecine et, pendant 8 ans,
le président du Département d’Anatomie. En 1984, il reçut un des prix les plus
distingués attribués dans le domaine de l’anatomie au Canada, le J.C.B., Grand Prix de
l’Association canadienne des anatomistes. Il a dirigé plusieurs associations
internationales, dont l’Association canado-américaine des anatomistes et le Conseil de
l’union des sciences biologiques.

En 1981, au cours de la Septième Conférence Médicale à Dammam, en Arabie


Saoudite, le professeur Moore affirma: “Ce fut pour moi un grand plaisir que d’aider à
clarifier les passages du Coran qui parlent du développement humain. Il ne fait aucun
doute, à mon esprit, que ces passages ont été révélés à Mohammed ar Dieu, parce
que la presque totalité de ces connaissances n’ont été découvertes que plusieurs
siècles plus tard. Pour moi, cela constitue une preuve que Mohammed était un
messager de Dieu.”.[8] (Pour visionner ce commentaire en vidéo RealPlayer (en
anglais), cliquez ici).

On posa donc au professeur Moore la question suivante: “Cela signifie-t-il que vous
croyez que le Coran est la parole de Dieu?”. Il répondit: “Je n’ai aucun problème à
l’accepter.”.[9]

Au cours d’une autre conférence, le professeur Moore déclara: “Dû au continuel


processus de modification au cours du développement, la classification des stades de
l’embryon humain est complexe. C’est pourquoi nous considérons que nous pourrions
développer un nouveau système de classification en utilisant les termes mentionnés
dans le Coran et la Sounnah (ce que Mohammed a dit, fait, ou approuvé). Le système
proposé est simple, complet, et en conformité avec les connaissances embryologiques
actuelles. L’étude approfondie du Coran et des hadiths (rapports fidèles transmis par
les compagnons du prophète Mohammed sur ce que ce dernier a dit, fait, ou
approuvé) durant les quatre dernières années a révélé un système de classification
des embryons humains qui est très étonnant du fait qu’il date du septième siècle de
notre ère. Bien qu’Aristote, le fondateur de la science de l’embryologie, eût
découvert, en étudiant des oeufs de poules, au quatrième siècle avant J.-C., que les
embryons de poussins se développent par stades, il n’a jamais donné de détails sur
ces stades. D’après ce que nous savons sur l’histoire de l’embryologie, il y avait très
peu de connaissances sur les stades et la classification des embryons humains avant
le vingtième siècle. Pour cette raison, les descriptions de l’embryon humain que l’on
retrouve dans le Coran n’ont pu être basées sur les connaissances scientifiques du
septième siècle. Donc la seule conclusion raisonnable est que ces descriptions ont été
révélées à Mohammed par Dieu. Il ne pouvait connaître de tels détails parce qu’il était
illettré et n’avait absolument aucune formation scientifique.”.[10] (Pour visionner ce
commentaire en vidéo RealPlayer (en anglais), cliquez ici).

Boîte à outils de
l'article

Un livre intitulé Earth (Terre) est un manuel de référence de base dans plusieurs
universités à travers le monde. L’un de ses deux auteurs est le professeur émérite
Frank Press. Il a été le conseiller scientifique de l’ex-président américain Jimmy Carter
et, pendant 12 ans, président de l’Académie Nationale des Sciences à Washington,
DC. Dans son livre, il dit que les montagnes ont des racines sous-jacentes.[1] Ces
racines sont profondément enfoncées dans le sol; par conséquent, les montagnes ont
la forme de piquets (voir illustrations 1, 2, and 3).
Illustration 1: Les montagnes ont de profondes racines sous la surface de la terre.
(Earth [Terre], Press et Siever, p. 413.)

Illustration 2: Coupe schématique. Comme les piquets, les montagnes ont de


profondes racines enfoncées dans le sol. (Anatomy of the Earth [Anatomie de la
Terre], Cailleux, p. 220.)

Illustration 3: Voici une autre illustration qui montre que les montagnes ont une forme
semblable à celle de piquets à cause de leurs profondes racines. (Earth Science
[Science de la Terre], Tarbuck et Lutgens, p. 158.)

Voici comment le Coran décrit les montagnes. Dieu a dit, dans le Coran:

“N’avons-Nous pas fait de la terre une couche? Et placé les montagnes comme des
piquets?” (Coran 78:6-7)

La géologie moderne a prouvé que les montagnes ont de profondes racines sous la
surface de la terre (voir illustration 3), et que ces racines peuvent atteindre en
profondeur plusieurs fois la hauteur de la montagne à la surface.[2] En se basant sur
ces informations, le mot le plus approprié pour décrire les montagnes est le mot
“piquets”, puisque la plus grande partie d’un piquet bien enfoncé est cachée sous la
surface de la terre. De l’histoire des sciences, nous savons que la théorie voulant que
les montagnes aient de profondes racines ne fut introduite qu’au cours de la seconde
moitié du dix-neuvième siècle.[3]

Les montagnes jouent également un rôle important au niveau de la stabilisation de la


croûte terrestre.[4] Elles font obstacle aux secousses de la terre. Dieu a dit, dans le
Coran:

“Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas en
vous emportant avec elle...” (Coran 16:15)

De même, la théorie moderne de la tectonique des plaques considère que les


montagnes agissent en tant que stabilisateurs de la terre. Dans le domaine de la
tectonique des plaques, ce n’est que depuis la fin des années 60[5]

que l’on commence à comprendre le rôle que jouent les montagnes comme
stabilisateurs de la terre.

Quelqu’un aurait-il pu connaître, à l’époque du prophète Mohammed, la véritable


forme des montagnes? Est-ce que quiconque pourrait imaginer que la montagne
massive et solide qu’il voit devant lui s’enfonce profondément dans la terre et
possède une racine, comme l’affirment les scientifiques? Un grand nombre de livres
de géologie, lorsqu’ils parlent des montagnes, ne décrivent que la partie située à la
surface de la terre. Cela est dû au fait que ces livres n’ont pas été rédigés par des
spécialistes en géologie. Cependant, la géologie moderne a confirmé que les versets
coraniques disent vrai.

Le fer est l’un des éléments dont fait mention le Coran. Dans la sourate al-Hadid (le
fer), on peut lire ce qui suit :

« Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, mais
aussi maintes utilités pour les gens. » (Coran 57:25)

Certains ont pu croire que le mot arabe « anzalna », traduit ici par « descendre » et
qui est utilisé pour parler du fer, dans ce verset, avait un sens métaphorique visant à
faire entendre que le fer a été envoyé par Dieu pour profiter aux gens. Mais lorsque
nous prenons en considération son sens littéral, qui signifie « être physiquement
descendu du ciel » (car dans le Coran, chaque fois que ce mot a été utilisé, il l’a été
au sens littéral, comme la pluie ou la révélation qui descend du ciel), nous réalisons
que le verset fait référence à un important miracle scientifique. Car les découvertes
astronomiques modernes nous apprennent que le fer que l’on trouve sur terre
provient d’étoiles géantes de l’espace intersidéral.[1]

En fait, il ne s’agit pas uniquement du fer que l’on trouve sur la terre, mais du fer que
l’on trouve dans tout le système solaire, car la température du soleil ne permet pas la
formation du fer. Le soleil a une température de surface de 6000 degrés Celsius et
une température d’environ 20 millions de degrés Celsius en son noyau. Le fer ne peut
être produit que dans des étoiles de taille très supérieure à celle du soleil, dans
lesquelles la température atteint quelques centaines de millions de degrés Celsius.
Lorsque la quantité de fer dépasse un certain niveau, dans une étoile, celle-ci n’arrive
plus à le contenir; elle finit alors par exploser et devenir ce qu’on appelle une « nova »
ou une « supernova ». Ce sont ces explosions qui libèrent le fer dans l’espace.[2]

Une publication scientifique, American Scientist, fournit les informations suivantes à


ce sujet :

« Il existe également des preuves concernant d’anciennes supernovae. Des


niveaux élevés de fer-60 dans des sédiments pélagiques indiquent qu’une
explosion de supernova s’est produite à 90 années-lumière du soleil il y a de
cela environ 5 millions d’années. Le fer-60 est un isotope radioactif du fer
formé lors d’explosions de supernovae; il finit par se désintégrer et sa demi-vie
est d’une durée de 1,5 millions d’années. La présence importante de cet
isotope dans une strate indique une récente nucléosynthèse d’éléments non
loin dans l’espace et leur descente subséquente vers la terre (peut-être mêlés
à des grains de poussière). »[3]

Tout cela démontre que le fer ne s’est pas formé sur la terre, mais qu’il provient de
supernovae; il a donc été « descendu » sur terre, tel que le mentionne le verset. Il est
clair que cette réalité ne pouvait être connue au 7e siècle, lors de la révélation du
Coran. Néanmoins, elle est mentionnée dans le Coran, la Parole de Dieu, qui
embrasse tout dans Son savoir infini.

Le fait que le verset parle du fer en particulier est étonnant si l’on considère que ces
découvertes ont été faites à la fin du 20e siècle. Dans son ouvrage intitulé Nature’s
destiny, le réputé microbiologiste Michael Denton souligne l’importance du fer :

« De tous les métaux, aucun n’est plus essentiel à la vie que le fer. C’est
l’accumulation de fer au centre d’une étoile qui déclenche l’explosion d’une
supernova et la dispersion subséquente des atomes essentiels à la vie à
travers le cosmos. C’est l’attraction exercée par la gravité des atomes de fer
vers le centre de la terre, au cours de ses premiers stades de développement,
qui a généré la chaleur qui a occasionné la différentiation chimique initiale de
la terre, la libération des gaz de l’atmosphère primitive et, finalement, la
formation de l’hydrosphère. C’est le fer en fusion au centre de la terre qui, tel
un gigantesque dynamo, génère le champ magnétique terrestre qui, à son
tour, donne naissance aux ceintures de radiation Van Allen qui protègent la
surface de la terre des radiations cosmiques pénétrantes de haute énergie et
qui préservent l’essentielle couche d’ozone de la destruction par les rayons
cosmiques…

« Sans l’atome de fer, il n’y aurait pas de vie basée sur la chimie du carbone
dans le cosmos; pas de supernovae, pas de réchauffement de la terre primitive
ni d’atmosphère ni d’hydrosphère. Il n’y aurait pas de champ magnétique
protecteur, pas de ceintures de radiation Van Allen, pas de couche d’ozone,
aucun métal pour fabriquer l’hémoglobine (dans le sang humain) ni pour
contrôler la réactivité de l’oxygène, et pas de métabolisme oxydant.

« L’intrigante et étroite relation entre la vie et le fer, entre la couleur rouge du


sang et l’agonie d’une étoile reculée indique non seulement l’importance des
métaux dans la biologie, mais aussi le biocentrisme du cosmos… »[4]

Cette explication indique clairement l’importance de l’atome de fer. Le fait qu’une


attention particulière soit portée au fer, dans le Coran, souligne également
l’importance de cet élément.
Par ailleurs, des particules d’oxyde de fer ont été utilisées, récemment, dans le
traitement du cancer, avec des résultats positifs. Une équipe menée par le docteur
Andreas Jordan, du Charité Hospital, en Allemagne, a réussi à détruire des cellules
cancéreuses avec cette nouvelle technique développée dans la lutte au cancer, c’est-
à-dire l’hyperthermie liquide magnétique. Cette technique a d’abord été testée sur un
homme de 26 ans, Nikolaus H., chez qui aucune nouvelle cellule cancéreuse n’est
apparue au cours des trois mois suivant le traitement.

Cette méthode de traitement peut être résumée ainsi :

1. Un liquide contenant des particules d’oxyde de fer est injecté dans la tumeur à
l’aide d’une seringue. Ces particules se répandent dans les cellules cancéreuses. Le
liquide en question est composé de milliers de millions de particules qui sont mille fois
plus petites que les globules sanguins et qui peuvent aisément voyager à travers les
vaisseaux sanguins.[5]

2. Le patient est ensuite installé dans un appareil à puissant champ magnétique.

3. Ce champ magnétique active les particules de fer dans la tumeur. À ce moment,


la température à l’intérieur de la tumeur augmente à 45 degrés Celsius.

4. En l’espace de quelques minutes, les cellules cancéreuses, incapables de se


protéger contre cette chaleur soudaine, sont soit affaiblies, soit détruites. Le
traitement est alors suivi d’une chimiothérapie afin de détruire totalement la
tumeur.[6]

Dans ce traitement, ce sont seulement les cellules cancéreuses qui sont affectées par
le champ magnétique, car elles sont les seules à contenir les particules d’oxyde de
fer. Cette technique constitue un développement majeur dans le traitement de cette
maladie trop souvent mortelle. Le fer est également connu comme traitement contre
l’anémie.

Connaissant maintenant l’utilité du fer dans le traitement de ces maladies


extrêmement répandues, on peut voir sous un autre jour les paroles du verset 25 de
la sourate 57 du Coran : « Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une
force redoutable, mais aussi maintes utilités pour les gens ». Et Dieu sait mieux.

Les prophéties bibliques sur Mohammed (partie 1 de 4): le témoignage des


érudits
Description: Partie 1 : Les difficultés rencontrées lorsque l’on discute de prophéties
bibliques et le témoignage de quelques érudits qui attestent que certains versets
bibliques font bel et bien allusion à Mohammed.

Questions préliminaires

La Bible est le livre sacré du judaïsme et du


christianisme. La Bible chrétienne est constituée
de l’Ancien et du Nouveau Testament, mais les
versions catholique romaine et orthodoxe de l’Ancien Testament sont légèrement plus
volumineuses parce que ces églises acceptent certains livres que les protestants
n’acceptent pas. La Bible juive ne comprend que les livres que les chrétiens
connaissent sous le nom d’Ancien Testament. De plus, la disposition des canons juif et
chrétien diffèrent considérablement.[1] La venue du prophète Mohammed a été
prophétisée à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

Il est communément admis que Jésus et ses apôtres parlaient l’araméen. L’araméen
a été couramment parlé jusqu’en l’an 650, environ, puis a été supplanté par
l’arabe.[2] La Bible que l’on retrouve de nos jours n’est cependant pas fondée sur les
manuscrits araméens, mais sur des versions grecques et latines.

(Le fait de citer des prophéties de la Bible ne signifie pas que les musulmans
acceptent la Bible contemporaine comme révélation divine dans toute son intégralité.)

Le fait que sa venue soit prophétisée par un autre prophète n’est pas une condition
requise pour qu’un prophète soit accepté et reconnu. Moïse, qui était un prophète
envoyé au peuple de Pharaon, n’avait été annoncé par aucun prophète avant lui.
Abraham a été envoyé par Dieu à Nimrod, mais aucun prophète n’avait prédit sa
venue. De même pour Noé, Lot et d’autres qui étaient tous de vrais prophètes
envoyés par Dieu sans que leur venue n’ait jamais été prophétisée par un autre
prophète. La preuve de l’authenticité d’un prophète ne se limite donc pas à des
prophéties faites sur lui; elle inclut le message qu’il a à transmettre, les miracles qu’il
accomplit, etc.

Discuter des prophéties demeure un exercice délicat, car il implique de faire le tri
parmi de nombreuses versions et traductions de la Bible et des manuscrits récemment
découverts, et de faire des recherches sur des mots hébreux, grecs et araméens. La
tâche devient particulièrement difficile lorsque l’on sait que « toutes les copies de la
Bible émises avant l’invention de l’imprimerie (au 15e siècle) présentent des variantes
textuelles ».[3] Voilà qui n’est pas un sujet facile pour les non initiés. Les meilleurs
témoignages nous viennent donc d’experts dans le domaine, contemporains ou non,
qui ont reconnu ces prophéties.

Nous avons des témoignages d’individus parmi les premiers juifs et les premiers
chrétiens, des rabbins et des moines, qui témoignent du fait que Mohammed était bel
et bien l’homme auxquelles faisaient allusion des prophéties bibliques bien
spécifiques. En voici quelques exemples.

Le prophète attendu

Les juifs et les chrétiens de l’ère pré-islamique, en Arabie, attendaient un prophète.


Avant la venue de Mohammed, l’Arabie était un pays partagé par des juifs, des
chrétiens et des païens, et les trois groupes se faisaient la guerre à l’occasion. Les
juifs et les chrétiens disaient aux païens : « Le temps est venu pour que le
prophète illettré apparaisse parmi nous afin de faire revivre la religion
d’Abraham. Nous nous joindrons à lui et nous vous livrerons une guerre acharnée à
ses côtés. » Mais lorsque Mohammed apparut pour de bon, certains crurent en lui et
d’autres le rejetèrent. C’est pourquoi Dieu a révélé :

« Et quand leur vient, de Dieu, un Livre confirmant celui qu’ils ont déjà entre leurs
mains – alors qu’auparavant ils priaient pour obtenir une victoire décisive sur les
mécréants – et lorsque leur vient ce qu’ils savent, au fond, (être la vérité), ils refusent
d’y croire. Que la malédiction de Dieu soit sur les mécréants! » (Coran 2:89)

Le premier témoin fut Bahira, un moine chrétien qui reconnut que Mohammed était un
prophète alors que ce dernier était encore tout jeune. Il dit à l’oncle de Mohammed :

« …un brillant avenir attend ton neveu; alors ramène-le rapidement chez lui. »[4]

Le second témoin fut Waraqah bin Nawfal, un érudit chrétien qui mourut peu de temps
après une rencontre seul à seul avec Mohammed. Waraqah reconnut que Mohammed
était le prophète de son époque et qu’il avait reçu la révélation comme l’avaient reçue
Moïse et Jésus.[5]

Les juifs de Médine attendaient avec impatience la venue d’un prophète. Les
troisième et quatrième témoins furent leurs deux grands rabbins, Abdoullah bin Salam
et Moykhayriq.[6]

Les cinquième et sixième témoins furent deux rabbins yéménites, Wahb ibn
Mounabbih et Ka’b al-Ahbar. Ka’b trouva dans la Bible de long passages de louanges
et la description du prophète par Moïse.[7]
Le Coran dit :

« N’est-ce pas pour eux un signe que les savants des enfants d’Israël en soient
informés? » (Coran 26:197)

Footnotes:

[1] “Bible.” Encyclopædia Britannica, de l’Encyclopædia Britannica Premium Service.


(http://www.britannica.com/eb/article-9079096)

[2] “Aramaic language.” Encyclopædia Britannica deEncyclopædia Britannica Premium


Service. (http://www.britannica.com/eb/article-9009190)

[3] “biblical literature.” Encyclopædia Britannica de Encyclopædia Britannica Premium


Service. (http://www.britannica.com/eb/article-73396)

[4] ‘Muhammad: His Life Based on the Earliest Sources’ par Martin Lings, p. 29. ‘Sirat
Rasul Allah’ par Ibn Ishaq, traduit par A. Guillame, p. 79-81. ‘The Quran And The
Gospels: A Comparative Study,’ p. 46 par Dr. Muhammad Abu Laylah de l’université
d’al-Azhar.

[5] ‘Muhammad: His Life Based on the Earliest Sources’ par Martin Lings, p. 35.

[6] ‘The Quran And The Gospels: A Comparative Study,’ p. 47 par Dr. Muhammad Abu
Laylah of Azhar University.

[7] ‘The Quran And The Gospels: A Comparative Study,’ p. 47-48 par Dr. Muhammad
Abu Laylah de l’Université d’al-Azhar.
Les prophéties bibliques sur Mohammed (partie 2 de 4): Les prophéties de
l’Ancien Testament

Description: Les preuves bibliques démontrant que Mohammed n’est pas un faux
prophète. Partie 2 : Une discussion sur la prophétie contenue dans le verset 18:18 du
Deutéronome et la façon dont Mohammed y correspond mieux que quiconque.
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Deutéronome 18:18 « Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète


semblable à toi; Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que Je lui
commanderai. »

De nombreux chrétiens croient que cette prophétie faite par Moïse faisait référence à
Jésus. Bien que la venue de Jésus ait été annoncée dans l’Ancien Testament, ce verset
et cette prophétie ne s’appliquent pas à lui, mais plutôt à Mohammed, comme nous le
démontrerons clairement. Moïse a prédit ce qui suit :

1. Que ce prophète serait comme Moïse


Domaines de
comparaison

Moïse

Jésus

Mohammed

Naissance

Naissance
normale

Naissance
miraculeuse

Naissance
normale

Mission

Prophète

Prétendument
fils de Dieu

Prophète

Parents

Mère et père

Mère
seulement

Mère et père

Vie familiale

Marié avec
enfants

Jamais marié

Marié avec
Prophéties bibliques sur Mohammed (partie 3 de 4): Les prophéties du
Nouveau Testament sur Mohammed

Description: Les preuves bibliques démontrant que Mohammed n’est pas un faux
prophète. Partie 3 : Une discussion sur la prophétie mentionnée dans Jean 14:16 au
sujet du « paraclet » ou « consolateur », et la façon dont Mohammed correspond à
cette prophétie.
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John 14:16 “Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin
qu'il demeure éternellement avec vous. »

Dans ce verset, Jésus promet qu’un autre « consolateur » viendra. Dans cet article,
nous discuterons donc de ce « consolateur ».

Le mot grec paravklhtoß, ho parakletos, a été traduit comme « consolateur ».


Parakletos signifie plus précisément « celui qui plaide la cause de quelqu’un d’autre,
un intercesseur. »[1] Le mot grec paravklhtoß, ho parakletos, a été traduit comme
« consolateur ». Parakletos signifie plus précisément « celui qui plaide la cause de
quelqu’un d’autre, un intercesseur. » Le ho parakletos est une personne, en langue
grecque, et non une entité incorporelle. En langue grecque, chaque nom possède un
genre, c’est-à-dire masculin, féminin ou neutre. Dans les chapitres 14, 15 et 16 de
l’Évangile selon Jean, le ho parakletos est une personne. Tous les pronoms, en grec,
s’accordent en genre avec les noms auxquels ils réfèrent et ici, le pronom « il » est
utilisé en référence au parakletos. Le Nouveau Testament utilise le mot pneuma, qui
signifie « souffle » ou « esprit », qui est l’équivalent grec de ruah, le mot hébreu pour
« esprit » utilisé dans l’Ancien Testament. Pneuma est un mot grammaticalement
neutre et est toujours représenté par un « il » impersonnel.

Toutes les Bibles d’aujourd’hui sont tirées d’« anciens manuscrits », le plus ancien
datant du quatrième siècle. Il n’y a pas deux anciens manuscrits qui soient
identiques.[2] Toutes les Bibles imprimées de nos jours sont constituées de
manuscrits qui ont été rassemblés, mais qui ne proviennent pas d’une source unique
et définitive. Les traducteurs de la Bible tentent habituellement de « choisir » la
version qu’ils croient être la bonne. En d’autres termes, comme ils ne savent pas quel
« ancien manuscrit » est le bon, ils décident, pour nous, de la meilleure « version »
pour un verset donné. Prenez Jean 14:26, par exemple. Jean 14:26 est le seul verset
de la Bible qui associe le parakletos au Saint Esprit. Mais les « anciens manuscrits »
ne vont pas du tout dans le même sens. Par exemple, dans le fameux Codex Syriacus,
écrit aux environs du cinquième siècle et découvert en 1812 sur le Mont Sinaï, le texte
de 14:26 dit « paraclet, l’esprit » et non « paraclet, le Saint Esprit ».

Pourquoi devons-nous accorder autant d’importance à cela? Parce que dans la langue
biblique, un « esprit » signifie tout simplement un « prophète ».

« Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils
sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.»[3]

Il est intéressant de savoir que plusieurs érudits bibliques ont considéré le parakletos
comme une « personnalité indépendante ayant le pouvoir de sauver » et non comme
le Saint Esprit.[4]

La question est donc : le parakletos, le consolateur annoncé par Jésus était-il le « Saint
Esprit » ou une personne – un prophète? Pour répondre à cette question, nous devons
bien comprendre la description du ho parakletos et voir si elle correspond à un esprit
ou à un être humain.

Si nous poursuivons notre lecture au-delà de 14:16 et de 16:7, nous découvrons que
Jésus avait prédit les détails de l’arrivée et de l’identité du parakletos. Ainsi, dans le
contexte de Jean 14 et 16, nous découvrons les faits suivants :

1 Jésus a dit que le parakletos était un être humain :

John 16:13 «… il vous annoncera les choses à venir. »

John 16:7 « En effet, si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas à vous. »

Il est impossible que le consolateur soit le « Saint Esprit », parce que celui-ci était
présent bien avant la venue de Jésus et tout au long de son ministère.[5]

Jean 16:13 réfère au paraclet en utilisant le pronom « il » sept fois et non le « il »


impersonnel. Aucun autre verset de la Bible ne contient sept pronoms masculins. Par
conséquent, le paraclet est une personne et non un esprit.

2. Jésus est appelé « parakletos » :

« Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat (parakletos) auprès du Père, Jésus


Christ le juste. » (1 Jean 2:1)

Ici, nous voyons que le parakletos est un intercesseur physique, un être humain.

3. La « divinité » de Jésus est une invention qui est venue plus tard :

Jésus n’a jamais été perçu comme « divin » jusqu’au Concile de Nicée, en 325. Avant
cela, tous, à l’exception des juifs, le reconnaissaient comme un prophète de Dieu, tel
qu’indiqué par la Bible :

Matthieu 21:11 « ...Et la foule qui l'accompagnait répondait: « C'est Jésus le prophète,
de Nazareth en Galilée. »

Luc 24:19 « … Jésus de Nazareth. C'était un prophète qui agissait et parlait avec
puissance, devant Dieu et devant tout le peuple. »

4. Jésus a prié Dieu d’envoyer un autre parakletos :

John 14:16 « Et moi, je demanderai au Père de vous donner un autre consolateur de


sa cause, afin qu'il reste pour toujours avec vous. »
Footnotes:

[1] Vine’s Expository Dictionary of New Testament Words.

[2] « En plus des différences majeures, comme celles-là, rares sont les versets où l’on
ne retrouve pas de variantes d’une version à l’autre. Nul ne peut prétendre que ces
additions, omissions ou altérations ne constituent que de vagues différences. » ‘Our
Bible and the Ancient Manuscripts,’ par le Dr Frederic Kenyon, Eyre and Spottiswoode,
p. 3.

[3] 1 Jean 4: 1-3

[4] « ...La tradition chrétienne a identifié cette figure (le paraclet) comme le Saint
Esprit, mais des érudits comme Spitta, Delafosse, Windisch, Sasse, Bultmann, et Betz
ont douté de l’authenticité de cette interprétation et ont avancé que le paraclet avait
déjà été considéré comme une personnalité salvatrice qui a plus tard été confondue
avec le Saint Esprit. » ‘The Anchor Bible, Doubleday & Company, Inc, Garden City, N.Y.
1970, Volume 29A, p. 1135.

[5] Genèse 1: 2, 1 Samuel 10: 10, 1 Samuel 11: 6, Isaïe 63: 11, Luc 1: 15, Luc 1: 35,
Luc 1: 41, Luc 1: 67, Luc 2: 25, Luc 2: 26, Luc 3:22, Jean 20: 21-22.
Les prophéties bibliques sur Mohammed (partie 4 de 4): autres prophéties
du Nouveau Testament sur Mohammed

Description: Les preuves bibliques démontrant que Mohammed n’est pas un faux
prophète. Partie 4 : Une discussion plus approfondie sur la prophétie mentionnée dans
Jean 14:16 au sujet du « paraclet », ou consolateur, et la façon dont Mohammed
correspond à cette prophétie.
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prophète
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5. Jésus décrit le rôle de cet autre parakletos :

Jean 16:13 « il vous conduira dans la vérité tout entière. »

Dans le Coran, Dieu dit, au sujet de Mohammed :

« Ô gens! Le Messager est venu à vous avec la vérité de la part de votre Seigneur.
Alors croyez; c’est bien meilleur pour vous. » (Coran 4:170)

Jean 16:14 « Il me glorifiera. »

Le Coran, révélé à Mohammed, glorifie Jésus :

« … Son nom sera le Messie, Jésus, fils de Marie, illustre en ce monde comme dans
l’au-delà et l’un des rapprochés (de Dieu). » (Coran 3:45)

Mohammed a aussi glorifié Jésus :

« Quiconque témoigne que nul ne mérite d’être adoré en dehors de Dieu, l'Unique qui
n'a point d'associés; que Muhammad est Son serviteur et Son messager; que Jésus est
le serviteur de Dieu, Son messager et Sa parole qu'Il envoya à Marie et Son esprit; et
que le Paradis est vrai et que l'Enfer est vrai, Dieu le fera accéder au Paradis en
fonction de ses actions. » (Sahih al-Boukhari, sahih Mouslim)

Jean 16:8 «… il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le


jugement. »

Le Coran affirme :

« Ce sont certes des mécréants ceux qui disent : « En vérité, Dieu est le Messie, fils de
Marie. », alors que le Messie (lui-même) a dit : « Ô enfants d’Israël ! Adorez Dieu, mon
Seigneur et votre Seigneur. » Certes, quiconque attribue des associés à Dieu, Dieu lui
interdit le Paradis, et son refuge sera le Feu. Et les injustes ne seront point
secourus. » (Coran 5:72)

Jean 16:13 « … il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu ,
et il vous annoncera les choses à venir. »

Le Coran affirme, au sujet de Mohammed :

« Et il ne prononce rien selon ses propres désirs. Ce n’est rien d’autre qu’une
révélation [qui lui est] inspirée par (l’ange Gabriel). » (Coran 53:3-4)

Jean 14:26 «…(il) vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je
vous ai dit. »

Les paroles du Coran :

« … alors que le Messie (lui-même) a dit : « Ô enfants d’Israël ! Adorez Dieu, mon
Seigneur et votre Seigneur. » (Coran 5:72)

… rappellent aux gens le premier et plus important commandement de Jésus, qu’ils


semblent avoir oublié :

“Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu,
il est le seul Dieu’” (Marc 12:29)

Jean 16:13 « …il vous annoncera les choses à venir. »

Le Coran affirme :

« Ce sont là des récits inconnus de toi, que Nous te révélons, (ô Mohammed). » (Coran
12:102)

Houdhaïfa, un des compagnons du prophète Mohammed, a dit :

« Une fois, le Prophète a prononcé un sermon devant nous, dans lequel il a mentionné
tout ce qui allait arriver jusqu’au moment de l’Heure (du Jugement). » (Sahih al-
Boukhari)

Jean 14:16 «…afin qu'il reste pour toujours avec vous. »

… c’est-à-dire que ses enseignements restent pour toujours avec vous. Mohammed a
été le dernier prophète envoyé par Dieu à l’humanité. Ses enseignements sont
parfaitement préservés. Il continue de vivre dans le cœur et dans l’esprit de ses
fidèles qui adorent Dieu de la même façon qu’il L’adorait. Aucun homme ne vit
éternellement sur cette terre, et cela s’applique aussi à Jésus et à Mohammed. Et le
parakletos n’y fait pas exception non plus. Donc ce passage ne peut être relatif au
Saint Esprit, car la place qu’il occupe actuellement au sein de l’Église n’existait pas
avant le Concile de Chalcedon, en l’an 451, c’est-à-dire quatre siècles et demi après
Jésus.

John 14:17 «…c'est l'Esprit de vérité … »

… c’est-à-dire qu’il sera un véritable prophète, voir 1 Jean 4:1-3

John 14:17 « … (celui) que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et
ne le connaît point … »

De nombreuses personnes, aujourd’hui, dans le monde, ne connaissent pas


Mohammed, et encore moins de gens le reconnaissent comme prophète.

Jean 14:26 « …le Défenseur (ou consolateur) (parakletos)… »

Mohammed sera le défenseur de l’ensemble de l’humanité et des croyants qui auront


commis des péchés, au Jour du Jugement.

Les gens, ce Jour-là, chercheront des personnes qui pourront intercéder en leur faveur
auprès de Dieu afin de soulager leur détresse et leur souffrance. Adam, Noé,
Abraham, Moïse et Jésus s’excuseront de ne pouvoir les aider.

Alors ils viendront voir le prophète Mohammed et il leur dira : « je suis celui qui peut
vous aider ». Il intercèdera donc en faveur des gens dans la grande plaine du
Rassemblement, et le jugement commencera.

« … afin que ton Seigneur te ressuscite dans une position glorieuse. » (Coran
17:79)[1]

Le prophète Mohammed a dit :

« Mon intercession se fera en faveur de ceux qui auront commis des péchés majeurs. »
(at-Tirmidhi)

« Je serai le premier intercesseur et le premier à frapper aux portes du Paradis. »


(Sahih Mouslim)

Certains érudits musulmans ont suggéré que la signification de ce que Jésus a


réellement dit, en araméen, pourrait être plus proche de celle du mot grec periklytos,
qui signifie « celui qui est admiré ». En arabe, le nom « Mohammed » signifie « le
digne d’éloges ». En d’autres termes, periklytos signifierait « Mohammed », en grec.
Il existe de bonnes raisons de croire en cette interprétation. Comme les substitutions
de mots, dans la Bible, sont des faits réels et documentés, il est parfaitement possible
que les deux mots aient fait partie du texte original mais qu’un copiste ait décidé d’en
laisser tomber un à cause de l’ancienne coutume qui consistait à écrire les mots de
façon très rapprochée, avec très peu ou pas d’espace entre eux. Dans un tel cas, le
texte original aurait été « et il vous donnera un autre consolateur (parakletos), un
[homme] admirable (periklytos) ».

Les personnes suivantes ont affirmé que le « paraclet » constitue bel et bien une
allusion à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Premier témoignage

Anselm Turmeda (1352/55-1425), prêtre et érudit chrétien, a reconnu cette prophétie.


Après s’être converti à l’islam, il a rédigé un livre intitulé Touhfat al-arib fi al-radd ‘ala
Ahl al-Salib.

Deuxième témoignage

Abdoul-Ahad Daoud, anciennement révérend David Abdou Benjamin Keldani, prêtre


catholique romain de la secte des chaldéens unis. Après s’est converti à l’islam, il a
rédigé un livre intitulé « Muhammad in the Bible » (Mohammed dans la Bible). Dans
ce livre, il écrit, entre autres :

« Il ne fait aucun doute que le « paraclet » est en réalité le prophète Mohammed


(Ahmad). »

Troisième témoignage

Nous avons déjà donné un bref résumé de la vie de Mohammed Asad, ci-dessus. Au
sujet de ce verset :

« … un messager qui viendra après moi et dont le nom sera « Ahmed ». (Coran 61:6)

… dans lequel Jésus prédit la venue de Mohammed, Asad explique que le terme
parakletos :

« … est presque certainement une corruption du mot periklytos (« celui qui est
admiré »), qui est la traduction grecque exacte du terme ou nom araméen
Mawhamana. (Il faut garder à l’esprit que l’araméen était la langue utilisée en
Palestine à l’époque de Jésus et qu’elle a continué de l’être durant quelques siècles
après sa mort. C’était donc la langue dans laquelle les textes originaux de l’Évangile
– maintenant perdus – ont été écrits.) Considérant la similitude phonétique entre
periklytos et parakletos, il est facile d’imaginer comment un traducteur – ou, plus
probablement, un scribe – a pu confondre les deux. Il est intéressant de noter que
l’araméen Mawhamana et le grec periklytos ont la même signification que les deux
noms du dernier prophète, Mohammed et Ahmad, le premier dérivé du verbe hébreu
hamida (« il a loué » - ou fait l’éloge de) et le second, du mot hébreu hamd
(« louange » ou « éloge »). »
Footnotes:

[1] Voir aussi Sahih Al-Boukhari

Pourquoi
l’islam ?

Description: Message d’un musulman converti à tous ceux qui cherchent la vérité
par Laurence B. Brown, docteur en médecine - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à
jour le 25 May 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Qu'est-ce que l'islam?
Parlons franchement. Il est rare que des non-musulmans étudient l’islam avant d’avoir
fait le tour des autres religions auxquelles ils sont exposés. Ils ne considèrent
habituellement l’islam qu’après s’être rendus compte qu’ils sont profondément
insatisfaits ou déçus des religions qui leur sont familières, comme le judaïsme, le
christianisme et tous ces « ismes » à la mode : bouddhisme, taoïsme, hindouisme (et,
comme ma fille a ajouté, une fois : « tourisme »).

Peut-être les autres religions n’apportent-elles pas de réponses aux grandes questions
existentielles comme « qui nous a créés ? » ou « pourquoi sommes-nous ici ? ». Peut-
être les autres religions n’arrivent-elles pas à concilier les injustices de la vie avec la
notion d’un Créateur juste et équitable. Peut-être y a-t-il de l’hypocrisie au sein du
clergé, des principes de foi indéfendables dans le canon, ou peut-être les Écritures ont-
elles subi d’importantes altérations. Quelles qu’en soient les raisons, vient un moment
où nous découvrons des failles dans les religions qui nous sont familières, et c’est alors
que nous décidons de chercher ailleurs. Et cet ultime « ailleurs », c’est l’islam.

Peut-être que certains musulmans n’aimeront pas m’entendre dire que l’islam est
« l’ultime ailleurs », mais il l’est bel et bien. Malgré le fait que les musulmans
composent entre un quart et un cinquième de la population mondiale, les médias non-
musulmans salissent l’islam et véhiculent à son sujet de si odieuses calomnies que
bien peu de non-musulmans perçoivent l’islam de façon positive. C’est donc souvent
la dernière religion qu’étudient ceux qui sont à la recherche de la vérité.

Par ailleurs, il arrive souvent qu’au moment où un non-musulman décide d’étudier


l’islam de plus près, les religions qu’il a étudiées auparavant ont déjà fait croître son
scepticisme. Et il se demande : si chaque écriture « divine » est corrompue, pourquoi
le Livre des musulmans serait-il différent ? Si des charlatans ont manipulé les religions
pour les adapter à leurs aspirations et intérêts, comment croire que la même chose ne
s’est pas produite avec l’islam ?

La réponse peut se résumer en quelques lignes, mais il faudrait des livres entiers pour
l’expliquer. Mais brièvement, on peut dire que : il existe un Dieu, qui est juste et
équitable, et qui souhaite nous voir obtenir la récompense du Paradis. Cependant, Il
nous a envoyés en ce bas monde pour nous mettre à l’épreuve, afin de distinguer
ceux qui sont dignes de Sa récompense de ceux qui ne le sont pas. Si nous étions
laissés à nous-mêmes, nous serions perdus. Pourquoi ? Parce que nous ne saurions
pas ce qu’Il attend de nous. Nous ne pouvons mener notre barque à travers les aléas
de cette vie sans être guidés par Lui ; et c’est par l’entremise de Ses révélations qu’Il
nous guide.

Il ne fait aucun doute que les religions révélées avant l’islam ont été corrompues et
c’est pourquoi nous avons reçu une série de révélations. Posez-vous la question :
pourquoi Dieu aurait-Il fait descendre une autre révélation si les Écritures précédentes
n’avaient pas été altérées ? Ce n’est que dans la mesure où les Écritures précédentes
avaient été altérées que Dieu a dû faire descendre une autre révélation, afin de garder
l’humanité sur la bonne voie.

Nous devons donc supposer que les Écritures précédentes ont été altérées, et croire
que la dernière révélation est pure et non corrompue, étant donné que si elle ne l’était
pas, elle devrait elle aussi être remplacée, car nous ne pouvons imaginer un Dieu
miséricordieux laisser ses sujets dans l’égarement. Ce que nous pouvons imaginer
sans peine, toutefois, c’est que Dieu nous fasse descendre une Écriture et que des
hommes la corrompent ; puis que Dieu nous fasse descendre une autre Écriture et que
des hommes corrompent celle-là également… et que le même scénario se répète
encore et encore. Jusqu’à ce qu’Il nous fasse descendre une ultime révélation, qu’Il
promet de préserver jusqu’à la fin des temps.

Les musulmans considèrent que cette ultime révélation est le Coran. Et peut-être
considérerez-vous, un jour, qu’il vaut la peine d’être lu et étudié. Alors revenons au
titre de cet article : pourquoi l’islam ? Pourquoi devrions-nous croire que l’islam est la
religion de vérité, la religion dont le livre constitue l’ultime et pure révélation ?

« Oh, faites-moi confiance… »

Combien de fois avez-vous entendu une réponse similaire ? Un célèbre comédien


racontait souvent, à la blague, que les résidants de différentes villes s’injurient les uns
les autres en utilisant divers jurons. À Chicago, par exemple, ils injurient les autres
avec telles paroles et à Los Angeles, ils le font avec telles autres paroles. Mais dans la
ville de New York, les gens disent simplement : « faites-moi confiance ».

Alors ne me faites pas confiance – mais faites confiance à votre Créateur. Lisez le
Coran, étudiez différents livres sur l’islam et visitez des sites Web. Mais quoique vous
décidiez, commencez maintenant, faites-le sérieusement et demandez à votre
Créateur de vous guider.

Votre vie n’en dépend peut-être pas, mais votre âme, si.

Copyright © 2007 Laurence B. Brown.

Au sujet de l’auteur :
Laurence B. Brown, MD, peut être contacté à l’adresse suivante :
BrownL38@yahoo.com. Il est l’auteur des livres intitulés The First and Final
Commandment (Le premier et dernier commandement) (Amana Publications) et
Bearing True Witness (Témoigner de la vérité) (Dar-us-Salam). Ses prochains livres
seront un thriller historique, The Eighth Scroll (Le huitième parchemin) et une seconde
édition remaniée de The First and Final Commandment, divisée en deux tomes,
MisGod’ed et sa suite, God’ed.
Qu’est-ce que l’islam? (partie 1 de 4): l’essence de
l’islam

Description: Le message essentiel de l’islam est le même que celui que l’on retrouve
dans toutes les religions révélées, car elles proviennent toutes de la même source.
par M. Abdulsalam (© 2008 IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise
à jour le 12 May 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Qu'est-ce que l'islam?
Parmi les grâces et les bienfaits que Dieu a accordés à l’homme, il y a la capacité
innée de reconnaître Son existence. Il a ancré cette conscience de Son existence au
plus profond du cœur de l’homme et en a fait un instinct naturel qui est demeuré le
même depuis la première création. De plus, Il a renforcé cet instinct naturel par des
signes qu’Il a disposés au sein de Sa création et qui attestent de Son existence.
Cependant, comme il n’est possible, pour l’homme, d’avoir une connaissance
approfondie de Dieu que par l’entremise de Ses révélations, Celui-ci lui a envoyé Ses
messagers pour qu’ils l’instruisent à Son sujet. Ces messagers lui ont aussi appris
tous les détails sur la façon d’adorer Dieu, car de tels détails ne peuvent être connus
que par révélation. Ces deux principes essentiels sont les deux choses les plus
importantes que les messagers de toutes les révélations divines ont transmises de la
part de Dieu. Toutes les révélations divines ont eu les mêmes objectifs nobles, à
savoir :

1. Proclamer l’unicité de Dieu, le Créateur loué et glorifié, dans Son essence et Ses
attributs.

2. Proclamer que Dieu seul doit être adoré et qu’aucun autre être ou divinité ne doit
être adoré conjointement avec Lui, ou en dehors de Lui.

3. Préserver le bien-être des hommes et combattre la corruption et le mal. Ainsi,


tout ce qui contribue à préserver la foi, la vie, la raison, les biens et la famille fait
partie de ce bien-être que la religion protège. Par contre, tout ce qui menace ces cinq
besoins universels constitue une forme de corruption que la religion interdit et à
laquelle elle s’oppose.

4. Inviter les hommes au plus haut degré de vertu et de valeurs morales, et à de


nobles habitudes.

Le but ultime de chaque message divin a toujours été le même : guider les hommes
vers Dieu, les rendre conscients de Sa présence et les amener à n’adorer que Lui.
Chaque message divin a été envoyé pour renforcer ces idées, et les paroles suivantes
ont été répétées par tous les messagers : « Adorez Dieu; vous n’avez pas d’autre dieu
que Lui. » Ce message a été transmis à l’humanité par des prophètes et des
messagers que Dieu a envoyés à chaque nation. Tous ces messagers ont été envoyés
avec le même message, c’est-à-dire le message de l’islam.

Tous les messages divins ont été révélés pour que la vie des gens se transforme en
soumission volontaire à Dieu. C’est pour cette raison qu’ils parlent tous d’islam (ou de
« soumission »), un mot qui est dérivé de « salam », lequel signifie « paix », en arabe.
En ce sens, l’islam a été la religion de tous les prophètes; mais on peut se demander
pourquoi, puisque tous les messages divins proviennent de la même source, il y a eu,
selon les époques, divers changements au sein de la religion de Dieu. Il y a deux
raisons à cela.

D’abord, Dieu avait décidé de ne pas préserver les premières religions; elles ont donc
subi, avec le temps, de nombreuses altérations et modifications. Par conséquent, les
vérités fondamentales qui ont été transmises par tous les messagers diffèrent
maintenant d’une religion à l’autre, et l’exemple le plus criant est la croyance en un
seul Dieu et le fait de Lui vouer une adoration exclusive, un principe pourtant strict à la
base.

Ensuite, Dieu, dans Son infinie sagesse et dans Sa volonté éternelle, a décrété que
toutes les missions divines précédant le message final de l’islam, transmis par
Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), seraient limitées à
une époque précise. C’est pourquoi leurs lois et méthodologies étaient adaptées aux
conditions particulières des peuples auxquelles elles s’adressaient.

De l’époque la plus primitive aux sommets de la civilisation, l’humanité est passée


par différentes périodes; elle a été tantôt bien guidée, tantôt égarée; elle a parfois
vécu en conformité avec les valeurs morales, et elle a parfois dévié du droit chemin.
Mais le message divin a accompagné l’humanité à travers toutes ces périodes, offrant
les solutions et les remèdes appropriés.

Telle était l’essence de la disparité qui existait entre les différentes religions, à
l’origine. Ces différences, au sein de la loi divine, ont toujours été limitées à quelques
détails. Chaque loi que Dieu révélait était relative aux problèmes particuliers des
peuples auxquels elle était destinée; mais pour la majeure partie, les révélations
étaient très similaires d’une religion à l’autre, comme celles relatives aux fondements
de la foi, aux principes de base et aux objectifs de la loi divine comme la préservation
de la foi, de la vie, de la raison, des biens et de la famille, et l’établissement de la
justice sur terre, de même que certaines interdictions fondamentales, comme
l’idolâtrie, la fornication, le meurtre, le vol et le faux témoignage. Toutes les religions
s’accordaient également pour encourager les qualités morales telles que l’honnêteté,
la justice, la charité, la gentillesse, la vertu et la compassion. Ces principes, et
d’autres encore, sont permanents car ils constituent l’essence de tous les messages
divins et le lien qui les unit.
Qu’est-ce que l’islam? (partie 2 de 4): les origines de
l’islam

Description: Le rôle de l’islam parmi les autres religions, et plus particulièrement par
rapport à la tradition judéo-chrétienne.
par M. Abdulsalam (© 2008 IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Qu'est-ce que l'islam?
Où le message de Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui)
se situe-t-il par rapport aux messages précédents révélés par Dieu? Une brève
histoire des prophètes répondra sans doute à cette question.

Le premier homme, Adam, était musulman en ce sens qu’il n’adorait nul autre que
Dieu et qu’il se conformait à Ses commandements. Mais avec le temps et la
dispersion des hommes sur la terre, les gens ont commencé à s’éloigner de ce
message et à adorer d’autres divinités conjointement avec Dieu ou en dehors de Lui.
Certains se sont mis à adorer les hommes pieux décédés, parmi eux, tandis que
d’autres ont préféré adorer les esprits ou les forces de la nature. C’est à ce moment
que Dieu a commencé à envoyer des messagers aux hommes, afin de les ramener sur
la voie du monothéisme pur, conforme à leur vraie nature, et de les mettre en garde
contre les graves conséquences qui les attendaient s’ils persistaient à diriger leur
adoration (sous toutes ses formes) vers d’autres que Dieu.

Noé a été le premier messager envoyé pour prêcher le message de l’islam à son
peuple, après que ce dernier se soit mis à adorer ses pieux ancêtres en même temps
que Dieu. Noé a appelé son peuple à cesser d’adorer ses idoles et lui a ordonné de
revenir à un monothéisme pur en n’adorant que Dieu. Certains ont décidé de suivre
ses enseignements, mais la majorité ont refusé d’y croire. On peut dire de ceux qui
ont décidé de le suivre qu’ils étaient musulmans, car c’est bel et bien l’islam qu’ils
suivaient; mais ceux qui se sont détournés de Noé sont restés mécréants et pour cette
raison, ils ont été saisis par le châtiment.

Après Noé, Dieu a envoyé des messagers à chaque nation qui s’était éloignée de la
vérité, afin de la ramener sur la bonne voie. Cette vérité a toujours été la même à
toutes les époques et se résume essentiellement à rejeter tous les objets d’adoration
et à diriger son adoration exclusivement vers Dieu, le Créateur et Seigneur de tous, et
de se conformer à Ses commandements. Mais, ainsi que nous l’avons mentionné plus
haut, comme chaque nation avait une langue, une culture et un mode de vie
différents, des messagers différents ont été envoyés à chacune pour une période de
temps déterminée.

Dieu a envoyé des messagers à toutes les nations et, au royaume de Babylone, Il a
envoyé Abraham – l’un des premiers et plus grands prophètes – qui a appelé son
peuple à rejeter l’adoration des idoles auxquelles il était entièrement dévoué. Il les a
appelés à l’islam, mais ils l’ont rejeté et ont même tenté de le tuer. Dieu a éprouvé
Abraham par de nombreuses épreuves, et sa foi s’est avérée véridique à chacune
d’elles. En reconnaissance des nombreux sacrifices d’Abraham, Dieu a proclamé que
de sa descendance serait issue une grande nation parmi laquelle des prophètes
seraient élus. Chaque fois qu’un peuple, parmi sa descendance, commençait à
s’éloigner de la vérité, c’est-à-dire de l’adoration exclusive de Dieu et de l’obéissance
à Ses commandements, Dieu lui envoyait un autre messager pour le ramener sur la
bonne voie.

Par conséquent, plusieurs prophètes proviennent de la descendance d’Abraham,


comme ses deux fils Isaac et Ismaël, ensuite Jacob (Israël), Joseph, David, Salomon,
Moïse et, bien sûr, Jésus, pour ne nommer que ceux-là (que la paix et les bénédictions
de Dieu soient sur eux tous). Un prophète a été envoyé aux enfants d’Israël (les juifs)
chaque fois que ceux-ci s’éloignaient de la vraie religion de Dieu, et ils étaient obligés,
chaque fois, de suivre le messager qui leur était envoyé et de lui obéir. Tous les
messagers ont été envoyés avec le même message, c’est-à-dire de rejeter toute
adoration qui n’est pas dirigée vers Dieu exclusivement et d’obéir à Ses
commandements. Certains ont choisi de ne pas croire en ces prophètes tandis que
d’autres y ont cru. Ceux qui y ont cru étaient en réalité des musulmans, puisque cette
religion révélée, qu’ils suivaient, était l’islam

Parmi les messagers, il y a eu Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui),
descendant d’Ismaël, fils d’Abraham (paix sur lui), qui a été envoyé après Jésus.
Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui) a prêché le même message
que les prophètes et messagers l’ayant précédé, c’est-à-dire le message de l’islam –
l’adoration exclusive à Dieu et l’obéissance à Ses commandements – duquel les fidèles
des autres prophètes s’étaient éloignés.

Comme nous pouvons donc le constater, le prophète Mohammed (paix et bénédictions


de Dieu soient sur lui) n’a pas fondé une nouvelle religion, tel que le croient
erronément de nombreuses personnes; il a plutôt été envoyé comme le tout dernier
prophète de l’islam. En révélant à Mohammed Son dernier message, qui est un
message éternel et universel destiné à toute l’humanité, Dieu a finalement honoré
l’alliance qu’il avait conclue avec Abraham.

Tout comme il incombait aux contemporains de Mohammed de suivre le message qu’il


leur transmettait en tant que dernier d’une succession de prophètes, il incombe à
l’humanité tout entière de suivre ce même message. Dieu a promis que ce message
demeurerait inchangé et qu’il resterait applicable en tout lieu et en tout temps. Une
chose est sûre, c’est que le mode de vie prôné par l’islam est le même que celui que
suivait le prophète Abraham, car la Bible et le Coran décrivent tous deux Abraham
comme un exemple élevé d’un homme qui s’est totalement soumis à Dieu, qui n’a
adoré que Lui sans jamais rien Lui associer et sans intermédiaires. Une fois que l’on a
compris cela, il devient évident que, de toutes les religions, l’islam est la seule dont le
message est à la fois éternel et universel, car tous les prophètes et messagers étaient
« musulmans », c’est-à-dire qu’ils étaient soumis à la volonté de Dieu et qu’ils
prêchaient l’islam, ou la soumission à la volonté de Dieu Tout-Puissant, en n’adorant
que Lui et en obéissant à Ses commandements.

Il est donc clair que ceux qui s’identifient comme musulmans, de nos jours, ne suivent
pas une nouvelle religion; ils suivent plutôt la religion et le message de tous les
prophètes et messagers qui ont été envoyés à l’humanité sur l’ordre de Dieu, c’est-à-
dire l’islam. Le mot « islam » est un mot arabe qui signifie littéralement « soumission
à Dieu »; et les musulmans sont ceux qui se soumettent volontairement à Dieu et qui
Lui obéissent activement, vivant en conformité avec Son message.
Qu’est-ce que l’islam? (partie 3 de 4): les croyances essentielles
de l’islam

Description: Voici un aperçu des croyances essentielles de l’islam.


par M. Abdulsalam (© 2008 IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Qu'est-ce que l'islam?
Il y a plusieurs aspects de la foi auxquels celui qui adhère à l’islam doit croire
fermement. Les plus importants sont au nombre de six et on les nomme
habituellement les « six articles de la foi ».

1) La croyance en Dieu

L’islam prêche un monothéisme pur, et la croyance en Dieu constitue le pivot de la


foi. L’islam enseigne la croyance en un Dieu qui n’engendre pas et qui n’a jamais été
engendré, et qui n’a guère besoin d’auxiliaires pour veiller sur l’univers. Lui seul
donne la vie et Lui seul cause la mort; c’est Lui qui apporte les bonnes choses, et Lui
qui cause l’affliction; et c’est Lui qui pourvoit aux besoins de Sa création. En islam,
Dieu est l’unique Créateur, Seigneur, Pourvoyeur, Souverain, Juge et Sauveur de
l’univers. Il est sans égal en ce qui a trait à Ses caractéristiques et à Ses capacités,
comme Son savoir et Sa puissance. Toute adoration, vénération et hommage doivent
être exclusivement voués à Dieu. Toute violation de ces concepts contredit les
fondements mêmes de l’islam.

2) La croyance aux anges

Les musulmans doivent croire au monde invisible, tel que mentionné dans le Coran.
Les anges émissaires de Dieu font partie de ce monde, et à chacun est assignée une
tâche spécifique. Ils ne possèdent ni libre-arbitre ni capacité de désobéir; il est dans
leur nature d’être de fidèles serviteurs de Dieu. Les anges ne doivent pas être
considérés comme des demi-dieux ou comme des objets d’adoration ou de vénération;
ce ne sont que de simples serviteurs de Dieu, qui obéissent à chacun de Ses ordres.

3) La croyance aux prophètes et aux messagers

L’islam est une religion universelle et achevée. Les musulmans croient en tous les
prophètes envoyés par Dieu et pas uniquement au prophète Mohammed (paix et
bénédictions de Dieu soient sur lui); ils croient aux prophètes hébreux, tels Abraham et
Moïse, de même qu’aux prophètes du Nouveau Testament, comme Jésus et Jean le
Baptiste. L’islam enseigne que ce n’est pas qu’aux juifs et aux chrétiens que Dieu a
envoyé des prophètes, mais à toutes les nations du monde, et chaque fois avec le
même message fondamental : n’adorer que Dieu, exclusivement. Les musulmans
doivent croire en tous les prophètes dont il est fait mention dans le Coran, sans faire
de distinction entre eux. Mohammed a été envoyé avec le dernier message, et aucun
autre prophète ne sera envoyé après lui. Par son intermédiaire, Dieu a parachevé Son
message final et éternel à l’humanité.

4) La croyance dans les textes sacrés

Les musulmans croient aux livres que Dieu a fait descendre à l’humanité par
l’entremise de Ses prophètes. Cela inclut les livres d’Abraham, la Torah de Moïse, les
Psaumes de David et l’Évangile de Jésus. Ces livres proviennent tous de la même
source (Dieu), ils comprennent tous le même message et ils ont été révélés en toute
vérité. Cela ne signifie pas, cependant, qu’ils aient été préservés de toute altération.
Les musulmans (de même que de nombreux érudits et historiens juifs et chrétiens)
croient que les livres auxquels nous avons accès, de nos jours, ne renferment plus les
Écritures originales, qui ont été perdues à tout jamais car altérées et/ou traduites
d’innombrables fois, perdant ainsi, petit à petit, leur sens original.

De même que certains chrétiens considèrent que le Nouveau Testament est venu
compléter l’Ancien, les musulmans croient que le prophète Mohammed a reçu de Dieu
une révélation, par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, destinée à corriger les altérations
apportées aux Écritures et aux doctrines du judaïsme, du christianisme et des autres
religions, et à amender ces Écritures. La révélation reçue par Mohammed est le Coran,
qui a été révélé en arabe et que l’on trouve, de nos jours encore, dans sa forme
originale. Il a été révélé pour servir de guide aux hommes dans toutes les sphères de
leur vie : spirituelle, temporelle, individuelle et collective. Il contient des directives
pour la vie de tous les jours, il relate des histoires et des paraboles, il décrit les
attributs de Dieu et édicte les meilleures règles qui soient pour régir la vie en société.
Il contient des directives pour tous, applicables en tout lieu et en tout temps. À ce
jour, des millions de personnes ont mémorisé le Coran en entier, et toutes les copies
du Coran que l’on retrouve, aujourd’hui, sont identiques, comme c’était le cas de
celles qui ont circulé dans le passé. Dieu a promis qu’Il allait préserver le Coran de
toute altération et ce, jusqu’à la fin des temps, afin que le message des prophètes soit
clair pour toute l’humanité et qu’il demeure à la disposition de ceux qui cherchent la
vérité.

5) Croyance en la vie après la mort

Les musulmans croient qu’un jour viendra où toute la création périra pour être ensuite
ressuscitée et jugée pour ses actions. Ce jour sera le Jour du Jugement. Ce jour-là,
tous seront rassemblés devant Dieu et chaque individu sera interrogé sur la vie qu’il
aura menée sur terre et sur la façon dont il l’aura vécue. Ceux dont les croyances sur
Dieu et sur la vie auront été justes et qui auront accompagné ces croyances de bonnes
actions entreront au Paradis. Mais auparavant, certains d’entre eux devront expier
une partie de leurs péchés en Enfer si Dieu, de par Sa justice infinie, décide de ne pas
leur pardonner certains péchés. Quant à ceux qui auront sombré dans le polythéisme
sous toutes ses formes, ils entreront en Enfer pour ne plus le quitter.

6) La croyance au décret divin

Selon l’islam, Dieu détient le pouvoir et la connaissance sur toute chose et rien ne se
produit si ce n’est par Sa volonté et sans qu’Il ne le sache. Ce que nous connaissons
sous les termes de « décret divin » ou « destin » est connu, en arabe, sous le terme de
al-Qadr. Le destin de chaque créature est déjà connu de Dieu.

La croyance au destin, cependant, ne contredit pas l’idée du libre arbitre de l’homme,


car ce dernier choisit lui-même sa ligne de conduite. Dieu ne nous force jamais à faire
quoi que ce soit; nous sommes libres de Lui obéir ou non. Mais nos choix sont connus
de Dieu avant même que nous les fassions. Nous ne connaissons pas notre destin;
mais Dieu, Lui, connaît le destin de chacune de Ses créatures.

Par conséquent, nous devons croire fermement, tout au fond de nous-mêmes, que rien
de ce qui nous arrive ne se produit sans la volonté de Dieu ou sans qu’Il ne le sache
parfaitement. Peut-être y a-t-il des choses, en ce monde, qui se produisent et que
nous n’arrivons pas à comprendre. Mais nous devons avoir la certitude qu’en toutes
circonstances, Dieu agit avec sagesse.
Qu’est-ce que l’islam? (partie 4 de 4): l’adoration
en islam

Description: Voici un aperçu de certaines pratiques essentielles en islam, suivi d’une


brève description de ce qu’est un musulman.
par M. Abdulsalam (© 2008 IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise
à jour le 12 May 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Qu'est-ce que l'islam?
Il y a cinq observances religieuses, simples mais essentielles, auxquelles tout
musulman pratiquant doit accepter de se conformer. C’est autour de ces « cinq piliers
de l’islam » que s’unissent tous les musulmans.

1) L’attestation de foi

Le musulman est celui qui atteste que « il n’y a pas d’autres divinités à part Dieu » et
que « Mohammed est le messager de Dieu ». Cette déclaration est connue sous le
nom arabe de shahada (attestation, témoignage). Allah est le mot utilisé en arabe
pour désigner Dieu, comme Yahvé est le mot utilisé en hébreu. Celui ou celle qui
prononce cette attestation avec sincérité devient musulman(e). Cette attestation est
une affirmation de la foi absolue dans l’unicité de Dieu et de Son droit exclusif à
l’adoration, de même que de la doctrine selon laquelle attribuer quelque associé que
ce soit à Dieu est LE péché impardonnable, tel que mentionné dans le Coran :

« Certes, Dieu ne pardonne pas qu’on Lui attribue des associés. À part cela, Il
pardonne à qui Il veut. Quiconque attribue des associés à Dieu commet un péché
énorme. » (Coran 4:48)

La deuxième partie de cette attestation affirme que Mohammed (paix et bénédictions


de Dieu soient sur lui) est un prophète de Dieu comme l’ont été Abraham, Moïse et
Jésus avant lui. Mohammed a été envoyé avec la révélation finale. En reconnaissant
Mohammed comme le « sceau des prophètes », les musulmans reconnaissent
également que sa prophétie confirme et achève tous les messages révélés qui l’ont
précédée, en commençant par celui d’Adam. De plus, Mohammed est un exemple à
suivre pour tous les musulmans, de par la vie irréprochable qu’il a menée. Comme
l’islam met l’accent sur l’action et la mise en pratique de ses principes, il incite tous
les croyants à suivre l’exemple de Mohammed dans leur vie quotidienne.

2) La prière (Salah)

Les musulmans prient cinq fois par jour : à l’aube, au moment où le soleil est au
zénith, au milieu de l’après-midi, au crépuscule et dans la soirée. Dans le tourbillon
quotidien du travail et des relations familiales, ces cinq prières nous aident à garder
Dieu à l’esprit, en plus de renouveler notre conscience spirituelle, de réaffirmer notre
dépendance totale envers Dieu et de nous aider à relativiser les choses d’ici-bas et à
les concevoir en fonction du Jour du Jugement et de l’au-delà. La prière contribue à
maintenir le lien entre Dieu et Sa création.

Lorsqu’il accomplit ses prières, le musulman se tient debout devant son Seigneur, puis
il s’incline, se prosterne et s’assoit. La prière comprend également la récitation de
certains versets du Coran, la glorification de Dieu, des invocations pour demander
pardon et diverses supplications. La prière est une expression d’humilité, de
soumission et d’adoration de Dieu. Elle peut être accomplie dans tout lieu exempt
d’impuretés, en solitaire ou en groupe, dans une mosquée ou dans une résidence, au
travail ou sur la voie publique, à l’intérieur ou à l’extérieur. Il est cependant préférable
de prier en compagnie d’autres personnes, en un groupe uni dans l’adoration de Dieu,
démontrant discipline, fraternité, égalité et solidarité. Pour prier, les musulmans se
positionnent face à la Mecque, la ville sainte entourant la Ka’aba, c’est-à-dire la
maison de Dieu construite par Abraham et son fils, Ismaël.

3) La charité obligatoire (Zakat)

En islam, celui à qui appartient toute chose est Dieu, et non l’homme. Les biens que
Dieu donne à l’homme sont une responsabilité que ce dernier doit savoir gérer. La
zakat est une forme d’adoration et un moyen d’exprimer sa reconnaissance envers
Dieu en soutenant les pauvres. Elle l’acquittant, le musulman purifie ses biens. La
zakat est une contribution annuelle équivalant à 2,5 pourcent de la valeur totale des
avoirs d’un individu. Elle n’est pas une simple charité, mais une obligation, pour ceux
que Dieu a comblés de biens, de satisfaire les besoins des membres les plus pauvres
de la communauté. Les principaux bénéficiaires de la zakat sont les pauvres, les
orphelins, les veuves, ceux qui sont endettés et, dans le passé, elle servait à libérer
des esclaves.

4) Le jeûne du mois de Ramadan (Sawm)

Le Ramadan est le neuvième mois du calendrier lunaire musulman. Durant toute la


durée de ce mois, les musulmans qui en ont la capacité physique s’abstiennent de
manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels de l’aube jusqu’au coucher du soleil.
Le jeûne nous aide à grandir spirituellement et à nous faire prendre conscience de
notre dépendance envers Dieu. Il a également pour effet de nous faire ressentir ce
que ressentent les plus démunis, lorsqu’ils ont faim. Les soirs de Ramadan, une prière
spéciale a lieu dans les mosquées, au cours de laquelle le Coran est récité. Les gens
se lèvent avant l’aube pour prendre leur premier repas de la journée, qui les aide à
passer à travers la journée, jusqu’au crépuscule. Le mois de Ramadan se termine par
l’une des deux grandes fêtes musulmanes annuelles, l’Aïd al-Fitr, qui est marquée par
la joie, par des visites entre familles et amis et des échanges de cadeaux.

5) Le pèlerinage (ou Hajj) à la Mecque, en Arabie Saoudite

Au moins une fois au cours de sa vie, chaque musulman adulte qui en est
physiquement et financièrement capable doit sacrifier temps, argent et confort pour
faire le pèlerinage à la Mecque, se mettant totalement à la disposition de Dieu.
Chaque année, plus de deux millions de croyants, de toutes langues et cultures,
voyagent des quatre coins du monde jusqu’à la ville sainte de la Mecque, répondant
ainsi à l’appel de Dieu.

Qui sont les musulmans?

Le mot arabe « mouslim » signifie littéralement « celui qui est en état d’islam » (i.e. de
soumission à la volonté et aux lois de Dieu). Le message de l’islam s’adresse au
monde entier et quiconque y croit et s’y conforme devient musulman. Il y a plus d’un
milliard de musulmans sur terre et ils composent la majorité de la population dans
cinquante-six pays. La plupart des gens sont surpris d’apprendre que la majorité des
musulmans ne sont pas arabes. Bien que la plupart des Arabes soient musulmans,
certains sont chrétiens, juifs ou athées. Seulement 20% des 1,2 milliard de
musulmans, dans le monde, viennent des pays arabes. Il y a d’importantes
populations musulmanes en Inde, en Chine, dans les républiques centre-asiatiques, en
Russie, en Europe et en Amérique. Si on considère les différents peuples qui vivent
dans le monde musulman – du Nigéria à la Bosnie, en passant par le Maroc et
l’Indonésie – on se rend vite compte que les musulmans font partie de toutes les
races, groupes ethniques, cultures et nationalités. L’islam a toujours été un message
universel, destiné à toute l’humanité. C’est la deuxième religion en importance dans
le monde et elle est en voie de devenir bientôt la deuxième en importance en
Amérique du Nord. Et pourtant, peu de gens connaissent vraiment l’islam.
Parties de cet
article

Le fondement de
l’islam

Description: Une explication détaillée de la première partie de l’attestation de foi


« nul n’a le droit d’être adoré à part Dieu » (laa ilaaha ill-Allah).
par M. Abdulsalam (© 2008 IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise
à jour le 12 May 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > Les six piliers de la foi et autres
croyances islamiques

Le fondement de l’islam est l’attestation de foi, qui comprend deux parties :

(i) Nul n’a le droit d’être adoré à part Dieu (laa ilaaha ill-Allah)

(ii) Mohammed est le Messager de Dieu (Muhammad-our-rasoul-oullah)

Cette phrase est connue sous le nom de shahada, ou attestation de foi. En prononçant
ces paroles tout en y croyant, une personne devient musulmane. C’est la formule des
croyants, qu’ils répètent tout au long de leur vie, et le fondement de toutes leurs
croyances, de leur adoration et même, de leur existence. Cet article traitera
uniquement de la première partie de l’attestation de foi.

L’importance de la déclaration « laa ilaaha ill-Allah »

Tel que mentionné précédemment, cette attestation est de loin l’aspect le plus
fondamental de l’islam, car elle témoigne de la croyance au tawhid, c’est-à-dire à
l’unicité de Dieu, sur laquelle l’islam tout entier est fondé. C’est pour cette raison
qu’on l’appelle aussi la « déclaration de tawhid ». Cette unicité fait en sorte que Dieu
a le droit exclusif d’être adoré et obéi. L’islam est avant tout un mode de vie dans
lequel une personne adore Dieu et obéit à Ses ordres de façon exclusive. Il s’agit de la
seule véritable religion monothéiste, qui insiste avec force sur le fait qu’aucun acte
d’adoration ne doit être voué à qui que ce soit ou quoi que ce soit d’autre que Dieu.
C’est pour cela que dans de nombreuses narrations, le Prophète (que la paix et les
bénédictions de Dieu soient sur lui) affirme que quiconque prononce cette phrase et la
met en application entrera au Paradis pour l’éternité, et que quiconque s’y oppose ou
la rejette sera condamné à l’Enfer pour l’éternité.

De plus, cette déclaration réitère le but de notre existence, qui est d’adorer Dieu
exclusivement, et il va de soi que le but de notre existence est l’aspect le plus
important de notre vie. Dieu dit, dans le Coran :

« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. » (Coran 51:56)

Le message de tawhid contenu dans cette déclaration n’est pas unique à l’islam.
Comme il s’agit d’un important message, porteur d’une grande vérité, c’est ce qu’ont
prêché tous les prophètes envoyés par Dieu à l’humanité. Depuis l’aube de
l’humanité, Dieu a envoyé des messagers à toutes les nations pour leur commander
de n’adorer que Lui exclusivement et de rejeter ou d’abandonner toutes les fausses
divinités. Dieu dit :

« Nous avons envoyé à chaque nation un messager (pour lui dire) : « Adorez Dieu et
bannissez les fausses divinités. » (Coran 16:36)

Ce n’est que lorsque cette notion de tawhid est enracinée dans le cœur et l’esprit
d’une personne que cette dernière respecte de plein gré les commandements de Dieu
et ne voue son adoration qu’à Lui exclusivement. Pendant treize années, à la Mecque,
le Prophète n’a fait qu’appeler les gens au tawhid, et durant tout ce temps, seuls
quelques actes d’adoration avaient été rendus obligatoires. Ce n’est que lorsque
l’idée du tawhid a été fermement enracinée dans le cœur des croyants et qu’ils étaient
prêts à y sacrifier jusqu’à leur vie que la majeure partie des commandements de
l’islam a été révélée. Car si cette base est absente ou déficiente, tout ce qui suit n’est
d’aucune utilité.

La signification de « laa Ilaaha ill-Allah »

Laa ilaaha ill-Allah signifie littéralement « il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah ». Dans
cette phrase, le mot « dieu » avec une minuscule doit être pris au sens de divinité, au
sens de toute chose qui est adorée en dehors du Seul véritable Dieu. Cette attestation
signifie que même si dans les faits, certaines personnes adorent d’autres divinités,
celles-ci n’ont nullement le droit d’être adorées, ni ne le méritent; car ce droit et ce
mérite n’appartient qu’au Seul véritable Dieu. Ainsi, laa ilaaha ill-Allah signifie : « nul
n’a le droit d’être adoré à part Dieu ».

Laa ilaaha… (nul n’a le droit d’être adoré)

Ces deux mots nient à tout être créé le droit d’être adoré. Les musulmans rejettent
toute adoration qui n’est pas vouée exclusivement à Dieu. Ce rejet s’étend à toutes
les superstitions, idéologies, modes de vie et personnalités diverses qui exigent
dévotion, amour et obéissance absolue des autres. Dieu, dans le Coran, mentionne à
plusieurs reprises que tous ceux que les gens adorent en dehors de Lui ne méritent
aucunement l’adoration qu’on leur voue et n’y ont nullement droit, puisqu’ils ont eux-
mêmes été créés et ne possèdent donc aucun pouvoir de s’attirer des bienfaits ou de
se préserver d’un mal.

« Mais ils ont adopté, en dehors de Lui, des divinités qui, étant elles-mêmes créées, ne
peuvent rien créer, qui ne peuvent se préserver d’un mal ni s’attirer un bien, qui ne
possèdent de contrôle ni sur la vie ni sur la mort, et encore moins sur la résurrection. »
(Coran 25:3)

Habituellement, lorsqu’une personne adore un objet ou un être autre que Dieu, c’est
qu’elle s’imagine que cet objet ou cet être possède des pouvoirs particuliers comme le
contrôle de l’univers, la faculté d’attirer des bienfaits ou de détourner le mal. Ou
encore, elle croit que l’objet ou l’être en question mérite d’être adoré uniquement
parce qu’elle est impressionnée par sa grandeur ou son aspect. Dieu rejette cette
notion voulant que ces choses ou ces personnes qui sont prises comme objets
d’adoration possèdent quelque pouvoir que ce soit, qu’il s’agisse d’éléments de la
nature comme le vent, les arbres, les pierres ou la pluie, ou encore d’êtres humains,
de prophètes, de saints, d’anges ou de rois. Ils ont tous été créés au même titre que
ceux qui les adorent et n’arrivent même pas à s’aider eux-mêmes. Ce ne sont que des
créatures avec tous leurs défauts, soumises à la volonté de Dieu, et ne méritent
aucunement l’adoration que certains leur vouent.

En réalité, beaucoup croient au contrôle et au pouvoir ultimes de Dieu, mais


s’imaginent que le Royaume de Dieu est à l’image des royaumes terrestres. Tout
comme un roi est entouré de ministres et de fidèles associés, ils s’imaginent que les
« saints » et les divinités qu’ils ont inventées agissent à titre d’intercesseurs entre eux
et Dieu. Ils croient avoir besoin de ces intercesseurs pour se rapprocher de Dieu et
c’est pourquoi ils leur dédient certains actes d’adoration. Dieu dit, dans le Coran :

« Et si tu leur demandais : « Qui a créé les cieux et la terre? », ils répondraient :


« Dieu! ».

Dis : « Considérez ceux que vous adorez en dehors de Lui… Si Dieu décidait qu’un mal
me touche, ces divinités seraient-elles capables de m’en délivrer? Et si Dieu souhaitait
qu’une miséricorde me touche, pourraient-elles empêcher Sa miséricorde [de
m’atteindre]? »

Dis : « Dieu me suffit. Et c’est en Lui que placent leur confiance ceux qui cherchent un
véritable soutien. » (Coran 39:38)

En vérité, il n’existe pas d’intercesseurs, en islam. Nulle personne vertueuse ne doit


être vénérée et aucun être ne doit être adoré en dehors de Dieu. Le musulman voue
toute son adoration à Dieu directement, et exclusivement.

…Ill-Allah (…à part Allah)

Après avoir nié à tout être créé le droit d’être adoré, l’attestation de foi (shahada)
affirme que la divinité n’appartient qu’à Dieu. À plusieurs reprises, dans le Coran,
après que Dieu ait nié qu’aucune créature possède le pouvoir de s’attirer un bienfait
ou de repousser le mal et qu’elle ne mérite donc aucune adoration, Il déclare qu’Il doit,
Lui, être adoré, car c’est à Lui qu’appartient tout l’univers et c’est Lui qui en détient le
contrôle. Dieu seul pourvoit aux besoins de Sa création et c’est Lui seul qui a le
pouvoir d’apporter un bienfait aux gens ou de leur éviter un mal, et rien ne saurait
s’opposer à la réalisation de Sa volonté. C’est donc Lui seul, parce qu’Il est Parfait,
parce qu’Il détient les pouvoirs ultimes, parce que tout Lui appartient et parce qu’Il est
Grand, qui mérite notre adoration exclusive.

« Dis, (ô Mohammed) : « Qui est le Seigneur des cieux et de la terre? »

Dis : « Dieu! »

Dis : « Prendrez-vous alors, en dehors de Lui, d’autres protecteurs qui ne détiennent


aucun contrôle, même pour eux-mêmes, sur le bien ou le mal? »

Dis : « L’aveugle et celui qui voit sont-ils égaux? Et les ténèbres sont-elles égales à la
lumière? » Ou attribuent-ils à Dieu des associés qui créent [des choses similaires à] Sa
création, de sorte que les deux créations leur semblent identiques?

Dis : « Dieu est le Créateur de toute chose; et Il est l’Unique, le Tout-Puissant. » (Coran
13:16)

Dieu dit également :

« Plutôt que Dieu, vous n’adorez que des idoles. Et vous ne faites qu’inventer des
mensonges. Ceux que vous adorez en dehors de Dieu ne peuvent aucunement vous
procurer votre subsistance. Recherchez donc votre subsistance auprès de Dieu;
adorez-Le et soyez-Lui reconnaissants, car c’est vers Lui que vous serez ramenés. »
(Coran 29:17)

Et Il dit :

« N’est-ce pas Lui qui a créé les cieux et la terre? Et qui fait descendre du ciel une eau
par laquelle Nous faisons croître de splendides vergers dont vous ne seriez jamais
capables, autrement, de faire pousser les arbres? Y a-t-il quelque autre divinité en
dehors de Dieu? Non, mais voilà des gens qui Lui attribuent des associés! » (Coran
27:60)

Comme Dieu est le Seul Être qui mérite d’être adoré, tout ce qui est adoré en dehors
de Lui ou simultanément l’est à tort, car tous les actes de dévotion doivent Lui être
voués exclusivement. Toutes les demandes doivent n’être adressées qu’à Lui. Toute
crainte doit être ressentie par rapport à Lui et tout espoir doit être placé en Lui. Tout
amour divin ne doit être ressenti qu’envers Lui et tout ce qui est détesté doit être
détesté pour Lui. Toutes les bonnes actions doivent être accomplies en recherchant Sa
satisfaction et toutes les mauvaises actions doivent être évitées dans le but de Lui
plaire. C’est de cette façon que les musulmans adorent Dieu exclusivement. Nous
pouvons donc comprendre pourquoi l’islam tout entier est fondé sur cette attestation
de tawhid.

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Le concept de Dieu en islam (partie 1 de 2): un concept
unique

Description: Une vue d’ensemble de certains concepts islamiques relatifs à Dieu, qui
font de l’islam une religion unique.
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu
C’est un fait connu que chaque langue possède un ou plusieurs termes pour désigner
Dieu, et que ce même terme peut aussi, dans certains cas, être utilisé pour désigner
de fausses divinités. Ce n’est pas le cas d’Allah. Car Allah est le nom personnel du
seul véritable Dieu. Rien ni personne d’autre ne peut être appelé Allah. C’est un
terme qui n’a ni pluriel ni genre, ce qui démontre son caractère unique. Le mot
« dieu » (avec un « d » minuscule), de son côté, peut être mis au pluriel (dieux) et au
féminin (déesse). Il est intéressant de souligner que Alah est le nom personnel de
Dieu en araméen, la langue que parlait Jésus (que la paix soit sur lui) et qui est une
langue sœur de l’arabe.

Le seul véritable Dieu est le reflet du concept unique que l’islam associe à Dieu. Pour
le musulman, Dieu est le Créateur Tout-Puissant, le Soutien de l’univers qui ne
ressemble à rien et auquel rien n’est comparable. Les compagnons du prophète
Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) l’ont interrogé au
sujet de Dieu. Ils ont reçu la réponse de Dieu Lui-même, sous la forme d’une courte
sourate coranique, qui est considérée comme l’essence du concept d’unicité de Dieu,
du monothéisme. Il s’agit de la sourate 112, qui se lit comme suit :

« Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux »

« Dis : « Il est Dieu, l’Unique. Dieu, le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.
Il n’a jamais engendré, et n’a pas été engendré. Et nul ne peut L’égaler. »

Certains non-musulmans prétendent que le Dieu de l’islam est un Dieu sévère et cruel
qui exige d’être pleinement obéi et qui n’est capable ni d’amour ni de compassion.
Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité. Il suffit de savoir qu’à l’exception d’une
seule, toutes les sourates du Coran débutent avec la phrase « Au nom de Dieu, le Tout
Miséricordieux, le Très Miséricordieux ». Dans un hadith bien connu, le prophète
Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Dieu est plus tendre et bienveillant qu’une mère envers son enfant bien-aimé. »

Cependant, Dieu est également juste. Par conséquent, les pécheurs et les scélérats
méritent leur part du châtiment tandis que les vertueux méritent la récompense et la
grâce de Dieu. En fait, l’attribut de miséricorde de Dieu se manifeste pleinement dans
Son attribut de justice. Ceux qui souffrent tout au long de leur vie par amour pour
Dieu ne devraient pas recevoir le même traitement, de la part de leur Seigneur, que
ceux qui oppriment et exploitent les autres toute leur vie durant. S’attendre à un
traitement similaire pour les deux groupes de personnes reviendrait à nier la
responsabilité de l’homme pour ses actions et les conséquences de ces actions dans
l’au-delà, et découragerait tout effort à mener une vie morale et vertueuse ici-bas.
Les versets coraniques suivants sont très clairs à ce sujet :

« Aux pieux seront réservés, auprès de leur Seigneur, les Jardins des Délices.
Devrions-Nous traiter ceux qui se sont soumis (à Dieu) à la manière des coupables ?
Qu’avez-vous donc ? Comment jugez-vous ? » (Coran 68:34-36)

L’islam rejette toute représentation de Dieu sous quelque forme humaine que ce soit;
il rejette également le fait de concevoir Dieu comme favorisant certains individus ou
nations sur la base de leurs richesses, de leur pouvoir ou de leur race. Dieu a créé
tous les êtres humains égaux et ce n’est que par leur vertu et leur piété qu’ils peuvent
espérer se distinguer et gagner Sa grâce.

Les notions de Dieu se reposant au septième jour de Sa création, de Dieu luttant


contre un de Ses soldats, de Dieu étant un envieux conspirateur contre les hommes,
ou encore de Dieu incarné dans un être humain sont toutes considérées comme des
blasphèmes en islam.

L’utilisation exclusive du nom d’Allah pour désigner Dieu est le reflet de l’accent que
met l’islam sur la pureté de la croyance en Dieu, ce qui constitue l’essence du
message prêché par tous les messagers de Dieu. C’est pour cela que l’islam considère
le fait d’associer une divinité ou une personnalité quelconque à Dieu comme un péché
impardonnable, même s’Il peut pardonner tous les autres péchés.

La nature du Créateur doit être différente de celle des choses et des êtres qu’Il crée,
car s’Il était de la même nature, Il serait temporel et donc Lui-même créé par un
autre. Il s’ensuit, donc, que rien ne Lui ressemble. Par ailleurs, si le Créateur n’est pas
temporel, il est nécessairement éternel. Et s’Il est éternel, Il ne peut être avoir été
créé, et si rien ne L’a créé, cela signifie que rien en dehors de Lui ne maintient Son
existence, ce qui veut dire qu’Il est tout à fait indépendant. Si la continuité de Son
existence ne dépend de rien, alors cette existence ne peut avoir de limites; le Créateur
est donc éternel. Il Se suffit à Lui-même, Il subsiste par Lui-même ou, pour employer
le terme coranique, Il est « al-Qayyoum » : « C’est Lui le premier et c’est Lui le
dernier ».

Le Créateur ne fait pas qu’apporter une existence aux choses et aux êtres qu’Il crée ; Il
assure la continuité de leur existence pour ensuite l’interrompre, et Il est la cause
ultime de tout ce qui leur advient.
« Dieu est le Créateur de toute chose, et de toute chose Il est le Gardien. Il détient les
clefs des cieux et de la terre. » (Coran 39:62-63)

Et Dieu dit:

« Il n’est point de bête, sur terre, dont la subsistance ne dépend de Dieu; Il sait où elle
s’abrite pour se reposer et où elle gît [après sa mort]. » (Coran 11:6)
Le concept de Dieu en islam (partie 2 de 2): son unicité et ses
attributs

Description: Suite de la discussion sur le concept unique de Dieu en islam et sur les
effets de ce concept sur la vie des musulmans.
par iiie.net (révisé par IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu
Les attributs de Dieu

Si le Créateur est éternel et perpétuel, Ses attributs doivent aussi être éternels et
perpétuels. Ses attributs sont donc absolus. Peut-il exister plus d’un créateur
possédant de tels attributs absolus? Peut-il y avoir, par exemple, deux créateurs
possédant tous deux un pouvoir absolu? Il suffit d’un moment de réflexion pour se
rendre compte que cela est impossible.

Le Coran résume cet argument dans les versets suivants :

« Dieu ne S’est point attribué de fils et il n’existe aucune autre divinité avec Lui; sinon,
chaque divinité se serait sûrement emparée de ce qu’elle aurait créé, et certaines en
auraient dominé d’autres. » (Coran 23:91)

Aussi :

« S’il y avait d’autres divinités que Dieu, dans les cieux et sur la terre, ciel et terre
seraient livrés au chaos. » (Coran 21:22)

L’unicité de Dieu

Le Coran nous rappelle que toutes les prétendues divinités sont fausses. Aux
adorateurs d’objets fabriqués par l’homme, il demande :

« Adorez-vous ce que vous sculptez vous-mêmes alors que Dieu vous a créés, vous et
ce que vous fabriquez ? » (Coran 37:95)

Et :

« Prendrez-vous alors, en dehors de Lui, d’autres protecteurs qui ne détiennent aucun


contrôle, même pour eux-mêmes, sur le bien ou le mal? » (Coran 13:16)

Aux adorateurs de corps célestes, il cite l’histoire d’Abraham :

« Quand la nuit l’enveloppa, il observa une étoile et dit : « Voilà mon Seigneur! ». Puis
lorsqu’elle déclina, il dit : « Je n’aime pas les choses qui disparaissent. »
Lorsqu’ensuite il vit la lune poindre (à l’horizon), il dit : « Voilà mon Seigneur! ». Puis
lorsqu’elle disparut, il dit : « À moins que mon Seigneur ne me guide, je serai certes du
nombre des égarés. » Lorsqu’ensuite il vit le soleil se lever, il dit : « Voilà mon
Seigneur! Celui-ci est plus grand! ». Puis lorsque le soleil se coucha, il dit : « Ô mon
peuple! Je désavoue tout ce que vous associez à Dieu. En tant que croyant véritable,
je tourne mon visage vers Celui qui a créé les cieux et la terre (à partir de rien), et je
ne suis point du nombre des polythéistes. » » (Coran 6:76-79)

L’attitude du croyant

Pour être musulman, c’est-à-dire pour se soumettre à Dieu, il est nécessaire de croire
en Son unicité, ce qui signifie croire qu’Il est l’unique Créateur, Soutien, Nourricier,
etc. Mais cette croyance n’est pas suffisante. En effet, nombreux étaient les idolâtres
qui savaient et croyaient que seul Dieu possédait tous ces attributs; mais cela ne
suffisait pas à faire d’eux des musulmans. Car en plus de croire à cela, une personne
doit reconnaître que Dieu seul mérite d’être adoré; elle doit donc s’abstenir d’adorer
autre chose ou un autre être que Dieu.

Une fois qu’il a acquis cette connaissance du seul véritable Dieu, l’homme doit
constamment maintenir sa foi en Lui et doit éviter tout ce qui pourrait l’amener à nier
la vérité.

Si l’homme se soumet consciemment et sans réserve à Dieu, et qu’il reconnaît que Lui
seul mérite d’être adoré, il doit donc logiquement L’adorer, Lui et nul autre. Lui vouer
une obéissance totale signifie mettre en pratique ce que nous reconnaissons au fond
de notre cœur. Dieu demande aux hommes :

« Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas
ramenés vers Nous? » (Coran 23:115)

Il affirme aussi, catégoriquement :

« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. » (Coran 51:56)

Quand la foi pénètre le cœur d’une personne, elle crée chez elle un certain état
d’esprit qui la pousse à faire certaines actions. Cet état d’esprit et ces actions sont le
reflet de la foi de cette personne. Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu
soient sur lui) a dit :

« La foi est ce qui se loge dans le cœur et qui est confirmé par les actions. »

Un de ces états d’esprit du croyant est le sentiment de gratitude envers Dieu, qui
constitue l’essence de l’adoration.

Ce sentiment de gratitude est si important que celui qui ne croit pas est appelé
« kafir », ce qui signifie « celui qui nie la vérité », mais aussi « celui qui est ingrat ».

Le croyant aime Dieu, et il Lui est reconnaissant pour tous les bienfaits dont Il l’a
comblé. Mais il demeure conscient du fait que ses bonnes actions, mentales ou
physiques, sont loin d’être proportionnelles aux faveurs de Dieu; et c’est pourquoi il
comprend que Dieu peut décider de le châtier, ici ou dans l’au-delà. Alors il Le craint,
il se soumet à Lui et il se met entièrement à Son service avec la plus grande humilité.
Nul ne peut être dans cet état d’esprit sans se rappeler Dieu de façon constante. Se
rappeler de Dieu est ce qui nourrit la foi; et si Dieu est absent de l’esprit d’une
personne, sa foi s’estompe et finit par s’éteindre.

Le Coran encourage ce sentiment de gratitude en répétant souvent les attributs de


Dieu. Dans les deux versets coraniques suivants, plusieurs de ces attributs sont cités
ensemble :

« C’est Lui Dieu, en dehors de qui il n’y aucune autre divinité, le Connaisseur de
l’invisible et du visible; Il est le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux. C’est Lui
Dieu, en dehors de qui il n’y aucune autre divinité, le Seigneur souverain, le Saint,
l’Apaisant, le Rassurant, le Gardien, le Puissant, le Contraignant, le Suprême. Gloire à
Dieu! [Il est] bien au-dessus de tout ce qu’ils Lui associent. C’est Lui Dieu, le Créateur,
Celui qui donne un commencement à toute chose et qui en détermine la forme. Les
plus beaux noms Lui appartiennent. Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre Le
glorifie, et c’est Lui le Puissant, le Sage. » (Coran 59:22-24)

Et :

« Dieu! Nul ne doit être adoré en dehors de Lui, le Vivant, l’Éternel qui subsiste par
Lui-même. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartient tout ce qui
est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa
permission? Il sait ce qui se trouve devant eux et ce qui se trouve derrière eux, tandis
qu’ils ne connaissent, de Son savoir, que ce qu’Il veut. Son Trône s’étend au-delà des
cieux et de la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Il est le Très-Haut, le
Très-Grand. » (Coran 2:255)

Et aussi :

« Ô gens du Livre! N’exagérez pas dans votre religion et ne dites, sur Dieu, que la
vérité. Le Messie, Jésus fils de Marie, n’était qu’un messager de Dieu, Sa parole qu’Il
transmit à Marie et un esprit provenant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses
messagers, et ne dites plus « Trois ». Cessez! Ce sera bien mieux pour vous. Dieu est
un Dieu unique. Il est trop parfait pour avoir un fils. » (Coran 4:171)

Nous devons donc croire que Dieu est le Créateur suprême, le Gardien et le Juge de
l’univers et de tout ce qu’il contient. Nous ne devons rien adorer en dehors de Lui et
nous devons Lui vouer une adoration exclusive. Nous devons reconnaître qu’à Lui seul
appartiennent les noms et attributs divins, et que nous ne pouvons attribuer ces
derniers à aucun autre être, quel qu’il soit. Si une personne reconnaît tout cela
seulement du bout des lèvres, cela ne suffit pas; il faut aussi que son adoration soit
exclusivement vouée à Dieu dans les faits.

escription: Les musulmans adorent-ils le même Dieu que les juifs et les chrétiens?
Que signifie le nom « Allah »? Allah est-Il le Dieu-lune?
par Abdurrahman Robert Squires (révisé par IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar
2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu
Une des fausses perceptions les plus répandues au sujet de l’islam, chez les non-
musulmans, concerne le nom d’Allah. Pour toutes sortes de raisons, de nombreuses
personnes s’imaginent que les musulmans adorent un Dieu différent des juifs et des
chrétiens. C’est pourtant faux, puisque le nom « Allah » est tout simplement le mot
arabe pour désigner « Dieu », et qu’il n’existe qu’un seul et unique Dieu. Qu’il n’y ait
aucun doute à ce sujet : les musulmans adorent le Dieu de Noé, d’Abraham, de Moïse,
de David et de Jésus (que la paix soit sur eux tous). Il est cependant vrai que les
points de vue des juifs, des chrétiens et des musulmans sur Dieu diffèrent.

Par exemple, les musulmans – comme les juifs – rejettent la croyance chrétienne en la
trinité et en l’incarnation divine. Mais cela ne signifie pas pour autant que ces trois
religions adorent des dieux différents car, comme nous l’avons déjà dit, il n’existe
qu’un seul et unique Dieu. Le judaïsme, le christianisme et l’islam affirment tous être
des religions « abrahamiques », et ils sont tous considérés comme des religions
monothéistes. Mais l’islam nous enseigne que les autres religions ont, par divers
moyens, dénaturé la croyance en Dieu, cette croyance pure et droite, en négligeant
de se conformer à Ses véritables enseignements et en y introduisant des idées
fabriquées de toutes pièces.

Il est à souligner que les chrétiens et les juifs arabophones utilisent également le nom
« Allah » pour désigner Dieu. Si vous ouvrez une Bible écrite en arabe, vous
constaterez que le mot « Allah » est utilisé là où le nom « Dieu » est utilisé dans la
version française. Cela parce que « Allah » est un mot arabe équivalent à « Dieu »
(avec un « D » majuscule). De plus, le nom « Allah » ne peut être mis au pluriel, ce
qui va de pair avec le concept islamique de Dieu unique.

Il est intéressant de noter que le mot araméen « El », qui est le mot utilisé pour
désigner Dieu dans la langue que parlait Jésus, a un son qui se rapproche plus du mot
« Allah » que des mots utilisés pour désigner Dieu dans plusieurs langues modernes.
C’est aussi vrai pour les différents mots utilisés en hébreu pour désigner Dieu, qui
sont « El » et « Elah », ou encore la forme plurielle « Elohim ». La raison de ces
similitudes est que l’araméen, l’hébreu et l’arabe sont toutes des langues sémitiques
qui partagent les mêmes origines. Il est également à noter que dans les traductions
anglaises de la Bible, le mot hébreu « El » est traduit soit par « God » (Dieu), « god »
(dieu), ou encore « angel » (ange)! Ce langage imprécis fait en sorte que différents
traducteurs traduisent ces mots en fonction de leurs notions préconçues. Le nom
arabe « Allah » ne contient pas de telle ambiguïté puisqu’il n’est utilisé que pour
désigner Dieu. De plus, en français, par exemple, la seule chose qui différencie le mot
« dieu » (dans le sens de personne ou chose divinisée) du mot « Dieu », qui signifie le
seul et unique Dieu, est le « D » majuscule. Une traduction plus correcte du mot
« Allah », en français, serait donc quelque chose comme « le seul et unique Dieu » ou
« le seul véritable Dieu ».

Par ailleurs, il faut souligner que le mot arabe « Allah » est empreint d’un profond sens
religieux compte tenu de ses racines et de son origine. Cela parce qu’il découle du
verbe arabe ta’allaha (ou alaha), qui signifie « être adoré ». Ainsi, en arabe, le nom
« Allah » signifie « le Seul qui mérite d’être adoré ». C’est là, en un mot, le message
islamique du pur monothéisme.

Le fait qu’une personne, juive, chrétienne ou musulmane, affirme être monothéiste ne


garantit pas qu’elle ne nourrira pas de croyances corrompues ni qu’elle ne sombrera
pas dans des pratiques idolâtres. De nombreuses personnes, incluant des
musulmans, prétendent croire en un seul Dieu alors qu’elles s’adonnent à toutes
sortes d’actes d’idolâtrie. Les protestants accusent les catholiques romains d’idolâtrie
à cause de leur vénération des saints et de la vierge Marie. De même, l’Église
grecque orthodoxe est accusée d’idolâtrie par de nombreux autres chrétiens parce
que ses fidèles utilisent des icones dans leurs rituels. Pourtant, si vous demandez à
un catholique romain ou à un grec orthodoxe si Dieu est unique, il vous répondra
invariablement « oui! ». Cette affirmation ne les empêche toutefois pas d’être des
idolâtres qui adorent des créatures conjointement avec Celui qui les a créées. Il en va
de même pour les hindous, qui considèrent que leurs dieux sont des
« manifestations » ou des « incarnations » de l’unique Dieu suprême.

Avant de conclure, nous aimerions ajouter qu’il y a des personnes manifestement


égarées qui cherchent à convaincre les gens que « Allah » n’est qu’une sorte de dieu
arabe[1] et que l’islam est une religion « étrangère », qui ne partage aucune racine
avec les autres religions abrahamiques (i.e. le christianisme et le judaïsme). Dire que
les musulmans adorent un dieu différent parce qu’ils disent « Allah » est aussi
illogique que d’affirmer que les francophones adorent une autre divinité parce qu’ils
disent « Dieu », ou que ceux qui parlent hébreu adorent un dieu différent parce qu’ils
disent parfois « Yahvé ». Un tel raisonnement ne tient pas la route. Par ailleurs,
affirmer qu’il n’y a qu’un seul nom acceptable pour Dieu, dans une seule langue
particulière, équivaut à nier l’universalité du message de Dieu à l’humanité, qui
s’adresse à toutes les nations, tribus et peuples, et qui a été transmis par des
prophètes différents, qui parlaient des langues différentes.

Pourquoi des gens cherchent-ils à discréditer l’islam de la sorte? La raison est que la
vérité ultime de l’islam est établie sur une base solide et que la foi inébranlable en
l’unité de Dieu qu’elle prêche est au-dessus de tout reproche. C’est pourquoi certains,
ne pouvant attaquer directement ses doctrines, inventent toutes sortes de mensonges
sur l’islam afin de décourager les gens de chercher à en apprendre davantage sur
cette religion. Si l’islam était enseigné de la bonne façon, de sorte que les gens
comprendraient qu’il existe une religion universelle qui leur apprend à adorer et aimer
Dieu tout en prêchant le plus pur monothéisme, il ne fait aucun doute que de
nombreuses personnes ressentiraient le besoin de remettre en question le fondement
de leurs propres croyances et doctrines
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Peut-on voir
Dieu?

Description: Dieu peut-Il être vu, ici-bas, par les prophètes et le commun des
mortels? Et qu’en sera-t-il dans l’au-delà?
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 18 May 2008
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Catégorie: Articles > Les croyances de l'islam > À propos de Dieu

L’esprit humain est une véritable merveille, mais il demeure très limité. Dieu est
différent de tout ce que l’esprit humain peut concevoir ou imaginer, et notre esprit ne
peut que sombrer dans la confusion s’il s’efforce de se représenter Dieu. Néanmoins,
il est possible de connaître et comprendre les attributs de Dieu qui ne font pas appel à
une représentation mentale de Son être. Par exemple, l’un de Ses noms est al-
Ghaffar, qui signifie qu’Il pardonne les péchés. Tout le monde peut aisément
comprendre cet attribut parce qu’il représente une conception répandue de Dieu. Les
enseignements chrétiens et juifs sur Dieu portent à confusion parce qu’ils sont fondés
sur une conception incorrecte de la nature de Dieu. La Torah juive, par exemple,
enseigne que Dieu est à l’image de l’homme :

“Et Dieu dit: « Faisons l’homme à notre image. (…) Alors Dieu créa l’homme à son
image. » (Genèse 1:26-27)

De plus, il y a, dans certaines églises, des statues ou des icones représentant un vieil
homme barbu, de race blanche, que l’on prétend être Dieu. Plusieurs de ces images
ont été popularisées par des peintres comme Michel-Ange, dont certaines peintures
représentent un vieil homme à l’air sévère, qui serait Dieu.

Représenter Dieu, en islam, est une véritable hérésie. Non seulement est-il
impossible de représenter Dieu, mais tenter de le faire est un acte d’incroyance. Car
Dieu, dans le Coran, affirme que rien ne Lui ressemble :

« Rien ne Lui ressemble. Il entend tout et Il voit tout. » (Coran 42:11)

« Nul ne peut L’égaler. » (Coran 112:4)

Moïse demande à voir Dieu


Les plaisirs du Paradis (partie 1
de 2)

Description: Le premier de deux articles définissant les différences fondamentales


entre le Paradis et la vie d’ici-bas. Partie 1 : L’absence, au Paradis, de toutes ces
choses qui causent de la peine, de la douleur et de la souffrance ici-bas.
par M. Abdulsalam (© 2008 IslamReligion.com) - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise
à jour le 12 May 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le Paradis
Catégorie: Articles > Les bienfaits de l'islam > La voie vers le Paradis éternel
La réalité du Paradis est une chose que les gens ne
pourront jamais comprendre avant d’entrer eux-
mêmes en cet endroit, mais Dieu nous en a donné
quelques aperçus dans le Coran. Il l’a décrit
comme un lieu essentiellement différent du monde
d’ici-bas de par la nature même de la vie qui y est
menée, mais aussi de par les différentes sortes de
plaisirs dont il nous sera possible de jouir une fois
rendus là. Le Coran informe les hommes sur le
Paradis que Dieu leur offre, leur en décrit la grâce
et les bienfaits et leur en proclame la beauté. Le Coran informe les hommes que le
Paradis est l’un des deux modes de vie préparés à leur intention dans l’au-delà et
qu’en cet endroit, toute bonne chose leur sera accordée à un degré qui surpasse notre
capacité actuelle d’imagination. Le Coran montre aussi que le Paradis est un lieu où
toutes les faveurs divines ont été créées à la perfection et où les gens se verront offrir
tout ce que leur cœur désire et ce à quoi leur âme aspire, et que les gens y seront loin
du manque et du besoin, de l’anxiété ou de la tristesse, de la peine et du regret.
Toutes les sortes de beautés et de bienfaits existent au Paradis et y seront dévoilés
dans un état de perfection jamais vu ni connu auparavant. Dieu a préparé de telles
largesses et faveurs, là-bas, comme cadeau aux seules personnes dont Il est satisfait.

Mais quelle est donc la nature de ces plaisirs du Paradis, et en quoi seront-ils différents
des plaisirs de notre monde actuel? Nous allons tenter de mettre en relief quelques-
unes de ces différences.

Des plaisirs purs, sans aucune douleur ni souffrance

S’il est vrai que dans notre monde actuel les gens jouissent de certains plaisirs, ils font
aussi face à beaucoup de dur labeur et de souffrance. Si nous devions passer à la
loupe la vie que nous menons, nous trouverions que l’adversité et les privations
surpassent de loin la facilité et le confort. Quant à la vie dans l’au-delà, elle sera
exempte d’adversités ou de souffrances, et les gens y vivront une vie de pure joie et
de pur plaisir. Tout ce qui cause de la peine, de la douleur et de la souffrance dans
notre monde actuel sera absent dans l’au-delà. Voici certaines des choses qui causent
des souffrances ici-bas.

La richesse et l’argent

Lorsque l’on pense au succès dans cette vie, on imagine habituellement de grandes
maisons, de beaux vêtements, de beaux bijoux, et des voitures dispendieuses; la
stabilité financière est perçue comme la clé d’une vie heureuse. Pour la plupart des
gens, le succès est inséparablement lié à l’argent, même si c’est très loin d’être la
vérité. Combien de fois avons-nous vu les gens les plus fortunés vivre des vies
tellement exécrables qu’elles les mènent parfois jusqu’au suicide! L’argent est une
chose que les humains, par nature, désirent par-dessus tout, et dans la création de ce
désir, il y a une grande sagesse. Lorsque ce désir n’est pas assouvi, cela cause un
certain degré d’insatisfaction et de détresse chez les gens. Pour cette raison, Dieu a
promis à ceux qui iront au Paradis qu’ils auront tout ce qu’ils auront imaginé en
matière de biens personnels et de richesses, et cette promesse s’adresse tant aux
gens qui auront été extrêmement pauvres et qui auront été exposés à la faim et à la
soif qu’à ceux qui auront vécu dans l’aisance tout en désirant être plus fortunés
encore. Dieu nous donne un aperçu de cela lorsqu’Il dit :

« ... et il y aura [pour eux] tout ce que les âmes désirent et tout ce qui réjouit les
yeux. » (Coran 43:71)

« (Et on dira à ses habitants) : « Mangez et buvez comme vous voulez, en récompense
des bonnes actions que vous avez faites dans le passé. » (Coran 69:24)

« Ils y seront parés de bracelets d’or et vêtus d’habits verts de soie fine et de brocart,
et ils seront étendus sur des trônes. Quelle belle récompense et quelle belle
retraite! » (Coran 18:31)

La maladie et la mort

Une autre cause de douleur et de souffrance dans cette vie est la mort d’un être aimé
ou la maladie, qui seront toutes deux absentes du Paradis. Car là-bas, personne ne
souffrira de maladies ou de quelconques douleurs. Le prophète Mohammed (paix et
bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit, à propos des gens du Paradis :

« Ils ne tomberont jamais malades, n’éprouveront jamais le besoin de se moucher ni


de cracher » (Sahih Al-Boukhari)

Personne ne mourra au Paradis. Tout le monde vivra éternellement et profitera des


plaisirs du Paradis. Le prophète Mohammad (paix et bénédictions de Dieu soient sur
lui) a dit que lorsque les gens entreront au Paradis, une voix s’élèvera et dira :

« En vérité, vous serez indéfiniment en bonne santé sans jamais être


malades. Vous vivrez éternellement sans plus jamais connaître la mort, vous
resterez perpétuellement jeunes sans jamais vieillir, et vous serez comblés
de faveurs sans jamais plus connaître de peine ni de regrets. » (sahih
mouslim)

Les relations sociales

Les gens du Paradis n’entendront aucune mauvaise parole ou commentaire blessant et


ne ressentiront donc pas de remords à cause de disputes ou de désaccords
personnels. Ils n’entendront que de bonnes paroles et des paroles de paix. Dieu dit :

« Là, ils n’entendront ni futilités ni récriminations, mais seulement les mots : « Paix!
Paix! » (Coran 56:25-26)
Il n’y aura aucune inimitié entre les gens ni aucun ressentiment :

« Et quelque rancune qu’ils puissent avoir dans leur cœur, Nous l’en extirperons. »
(Coran 7:43)

Le Prophète (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Il n’y aura pas de haine ni de ressentiment entre eux, leurs cœurs seront comme un
seul cœur, et ils glorifieront Dieu, matin et soir. » (Sahih Al-Boukhari)

Les gens auront, dans l’au-delà, les meilleurs des compagnons, qui auront aussi été les
meilleures personnes dans le monde d’ici-bas :

« Quiconque obéit à Dieu et au Messager… ceux-là seront avec ceux que Dieu a
comblés de Ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux.
Et quels bons compagnons que ceux-là ! » (Coran 4:69)

Les cœurs des gens du Paradis seront purs, leurs paroles seront bonnes, leurs actions
vertueuses. Il n’y aura là aucun commentaire blessant, contrariant, offensant ou
provocant, car il ne peut y avoir au Paradis de paroles et d’actes inutiles. Si nous
recensions tout ce qui cause angoisse et détresse dans ce monde-ci, nous trouverions,
sans aucun doute, que ces choses sont absentes du Paradis, ou alors qu’on y trouve
leur opposé.

La voie vers le Paradis


éternel

Description: pas
par islam-guide.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 21 Apr 2008
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Catégorie: Articles > Les bienfaits de l'islam > La voie vers le Paradis éternel
Catégorie: Articles > L'au-delà > Le Paradis
Dieu a dit, dans le Coran:

“Annonce (Ô Mohammed) à ceux qui croient et pratiquent de bonnes oeuvres qu’ils


auront pour demeures des jardins (Paradis) sous lesquels coulent les ruisseaux...”
(Coran 2:25)

Dieu a également dit:

“Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu’un Paradis aussi large que le
ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Dieu et en Ses messagers.” (Coran
57:21)

Le prophète Mohammed nous a dit que celui qui sera au rang le plus bas, parmi les
habitants du Paradis, aura dix fois l’équivalent du monde d’ici-bas,[1] et il aura tout
ce qu’il désire, multiplié par dix.[2] Le prophète Mohammed a aussi dit: “Un espace,
au Paradis, dont la grandeur équivaut à un pied, serait meilleur que le
monde entier et tout ce qu’il contient.”[3] Il a également dit: “Au Paradis, il y a
des choses qu’aucun oeil n’a jamais vues, qu’aucune oreille n’a jamais
entendues, et qu’aucun esprit humain n’a jamais imaginées.”[4] Et il a encore
dit: “L’homme le plus misérable de ce monde, parmi ceux qui sont destinés
au Paradis, sera plongé un court instant au Paradis, puis il lui sera dit: ‘Ô fils
d’Adam, as-tu jamais éprouvé quelque misère? As-tu jamais affronté
d’épreuves? Alors il dira: ‘Non, mon Dieu, mon Seigneur! Je n’ai jamais
éprouvé de misère et je n’ai jamais affronté d’épreuves!’”[5]

Si vous entrez au Paradis, vous vivrez une vie très heureuse, exempte de maladies, de
souffrances, de tristesse, ou de mort; Dieu sera satisfait de vous et vous y demeurerez
éternellement. Dieu a dit, dans le Coran:

“Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes oeuvres, bientôt Nous les ferons entrer
aux Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Ils y demeureront éternellement.”
(Coran 4:57)

Footnotes:

[1] Rapporté dans Sahih Mouslim, #186, et Sahih Al-Boukhari, #6571.

[2]Rapporté dans Sahih Mouslim, #188, et Mosnad Ahmad, #10832.

[3] Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #6568, et Mosnad Ahmad, #13368.

[4] Rapporté dans Sahih Mouslim, #2825, et Mosnad Ahmad, #8609.

[5] Rapporté dans Sahih Mouslim, #2807, et Mosnad Ahmad, #12699.

Une description du feu de l’Enfer (partie 1 de 5):


Introduction

Description: Les noms donnés à l’Enfer, son existence, son caractère éternel et ses
gardiens.
par IslamReligion.com - Publié le 19 May 2008 - Dernière mise à jour le 28 May 2008
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Catégorie: Articles > The Hereafter > Hellfire
L’islam nous apprend que l’Enfer est un endroit bien réel préparé par Dieu pour ceux
qui n’auront pas cru en Lui, qui se seront rebellés contre Ses lois et qui auront rejeté
Ses messagers. L’Enfer est un endroit réel et non un état d’esprit ni une entité
spirituelle. Les horreurs, la douleur, l’angoisse extrême et le châtiment sont réels,
mais de nature différente de ceux connus sur terre. L’Enfer est l’humiliation et l’échec
ultimes, et rien n’est pire comme destination dernière :

« Seigneur! Celui que Tu fais entrer dans le Feu, Tu l’as vraiment déshonoré. Et les
injustes ne seront point secourus. » (Coran 3:192)

« Ne savent-ils pas qu’en vérité, quiconque s’oppose à Dieu et à Son messager aura le
feu de l’Enfer pour y demeurer éternellement? Et voilà le suprême opprobre. » (Coran
9:63)

Les noms donnés à l’Enfer

L’Enfer porte différents noms dans les textes islamiques. Chacun fait référence à une
de ses caractéristiques. En voici quelques-uns :

Jahim – feu – à cause de son feu ardent.

Jahannam – Enfer – à cause de la profondeur de son gouffre .

Ladthaa – feu flamboyant – à cause de ses flammes.

Sa’ir – flamme ardente - car il est allumé et il brûle.

Saqar – à cause de l’intensité de sa chaleur.

Hatamah – fragments ou débris - parce qu’il brise et écrase tout ce qui y est jeté.

Haawiyah – gouffre ou abîme - car celui qui y est jeté l’est du haut vers le bas.

Le Paradis et l’Enfer existent en ce moment même et ils sont éternels

L’Enfer existe en ce moment même et continuera d’exister éternellement. Il ne


mourra jamais et ses habitants y demeureront pour toujours. Selon la croyance
islamique traditionnelle, personne ne sortira de l’Enfer à l’exception des croyants qui,
bien qu’ayant commis des péchés, auront cru à l’unicité de Dieu en cette vie et au
prophète que Dieu leur aura envoyé. Les polythéistes et les mécréants, eux, y
demeureront pour l’éternité. Il s’agit d’un point de vue soutenu depuis les débuts de
l’islam, fondé sur des versets coraniques clairs et sur les comptes rendus authentifiés
des paroles du prophète de l’islam. Le Coran parle de l’Enfer au passé et affirme qu’il
a déjà été créé :

« Craignez le Feu préparé pour les mécréants. » (Coran 3:131)

Le prophète de l’islam a dit :

“Quand quelqu'un meurt, sa future résidence lui est exposée matin et soir. S'il est
destiné à être en Enfer, il verra sa demeure infernale en face de lui. S'il a la faveur
d'être destiné au Paradis, il verra son séjour dans sa tombe. Il sera dit à chacun d'eux:
- « Regarde ta future résidence en attendant le Jour de la Résurrection. » (Sahih Al-
Boukhari, Sahih Mouslim)

Dans une autre narration, il a dit :

« L’âme du croyant est un oiseau qui perche sur les arbres du Paradis jusqu’au jour où
Allah la réintégrera dans son corps, au jour de la Résurrection. » (Mouwatta Malik)

Il est clair, à la lumière de ces textes, que l’Enfer et le Paradis existent bel et bien et
que des âmes peuvent y entrer avant même le jour de la Résurrection. Au sujet du
caractère éternel de l’Enfer, Dieu dit :

« Ils voudront sortir du Feu, mais ils n’en sortiront pas. Et il y aura, pour eux, un
châtiment permanent. » (Coran 5:37)

« … et ils ne pourront pas sortir du Feu. » (Coran 2:167)

« Ceux qui ne croient pas et commettent des injustices, Dieu ne leur pardonnera
jamais ni ne les guidera sur une voie autre que celle de l’Enfer, dans lequel ils
demeureront éternellement. » (Coran 4:168-169)

« Dieu a maudit les mécréants et leur a préparé un brasier ardent dans lequel ils
demeureront éternellement… » (Coran 33:64)

« Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager aura le feu de l’Enfer comme séjour
éternel. » (Coran 72:23)

Les gardiens de l’Enfer

De puissants et sévères gardiens qui jamais ne désobéissent à Dieu se tiennent au-


dessus de l’Enfer. Ils exécutent tous les ordres qu’ils reçoivent. Dieu dit :

« Ô vous qui croyez! Préservez-vous, ainsi que vos familles, d’un Feu dont le
combustible est composé d’hommes et de pierres, gardé par des anges durs et
sévères qui ne désobéissent jamais à Dieu en ce qu’Il leur commande et qui font
(strictement) tout ce qui leur est ordonné. » (Coran 66:6)

Comme Dieu le dit dans le Coran, il y a dix-neuf gardiens de l’Enfer :

« Je le lancerai dans le feu intense de Saqar. Et qui te dira ce qu’est Saqar ? Il ne


laisse rien et n’épargne rien ; il brûle la peau et la noircit. Ils sont dix-neuf [anges] (à
veiller dessus). » (Coran 74:26:30)

Nul ne devrait croire que les habitants de l’Enfer pourront avoir le dessus sur les
gardiens du fait que ces derniers ne seront que dix-neuf. Car chacun d’eux est assez
puissant pour maîtriser à lui seul l’humanité tout entière. Ces anges sont appelés les
gardiens de l’Enfer par Dieu, dans le Coran :

« Et ceux qui seront dans le Feu diront aux gardiens de l’Enfer : « Implorez votre
Seigneur de nous écourter fut-ce d’un jour notre tourment! » (Coran 40:49)

Tel que mentionné dans le Coran, le nom du principal ange gardien de l’Enfer est
Malik :

« Quant aux coupables, ils demeureront éternellement dans le châtiment de l’Enfer,


qui ne leur sera jamais diminué, et où ils seront voués au désespoir. Nous ne les
avons point lésés : ils se sont plutôt fait du tort à eux-mêmes. Et ils crieront : « Ô
Malik ! Que ton Seigneur nous achève ! » Mais il dira: « Vous êtes ici à jamais. »
Certes, Nous vous avons apporté la vérité; mais la plupart d’entre vous détestent la
vérité. » (Coran 43:74-78)
Une description du feu de l’Enfer (partie 2 de 5): Son
aspect

Description: L’emplacement, les dimensions, les niveaux, les portes et le


combustible de l’Enfer, de même que les vêtements de ses habitants.
par IslamReligion.com - Publié le 19 May 2008 - Dernière mise à jour le 28 May 2008
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Catégorie: Articles > The Hereafter > Hellfire
Son emplacement

Il n’existe aucune mention sur l’emplacement exact de l’Enfer, ni dans le Coran ni


dans les paroles du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu
soient sur lui). Alors nul ne le connaît à part Dieu. D’après certaines études
linguistiques et le contexte de certains hadiths, des érudits ont soutenu que l’Enfer se
trouve dans les cieux et d’autres, dans les profondeurs de la terre. Mais Dieu sait
mieux.

Ses dimensions

L’Enfer est immense et vertigineusement profond. Nous le savons de plusieurs


façons :

Premièrement, de très nombreuses personnes entreront en Enfer et, tel que décrit
dans un hadith, leurs molaires auront la taille de petites montagnes.[1] La distance
entre les épaules de ses habitants a été décrite comme l’équivalent de trois jours de
marche.[2] L’Enfer accueillera tous les mécréants et pécheurs ayant existé depuis le
début de l’humanité jusqu’à la fin, et il lui restera malgré tout de l’espace à combler.
Dieu dit :

« Le jour où Nous demanderons à l’Enfer : « Es-tu rempli? », il répondra : « Y en a-t-il


encore? » (Coran 50:30)

Le feu de l’Enfer est comparé à un moulin qui moud des milliers et des milliers de
tonnes de grain et qui attend d’être rempli à nouveau.

Deuxièmement, une pierre jetée du haut de l’Enfer prendra beaucoup de temps à


toucher le fond. Un des compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de
Dieu soient sur lui) a rapporté qu’une fois, ils étaient assis en sa compagnie et
entendirent le son d’un objet qui tombe. Le Prophète leur demanda s’ils savaient ce
que c’était. Lorsqu’ils répondirent par la négative, il dit :

« C'est une pierre qu’on a jetée dans l'Enfer il y a soixante-dix ans et elle vient tout
juste, à ce moment-même, de toucher le fond de l'Enfer, et vous venez d'entendre le
bruit qu’elle a produit en touchant le fond. »[3]

Un autre hadith affirme :

« Si une pierre grosse comme sept chamelles enceintes était jetée du haut de l’Enfer,
elle descendrait à travers lui pendant soixante-dix ans sans atteindre le fond. »[4]

Troisièmement, un grand nombre d’anges amènera l’Enfer au jour de la Résurrection.


Dieu dit :

« Ce jour-là, on amènera l’Enfer… » (Coran 89:23)

Le Prophète a dit :

« Ce jour-là, l’Enfer sera amené à l’aide de soixante-dix mille cordes, chacune tenue
par soixante-dix mille anges. »[5]

Quatrièmement, un autre hadith qui nous donne une idée de l’immensité de l’Enfer
mentionne que le soleil et la lune seront enroulés en Enfer au jour de la
Résurrection.[6]

Ses différents niveaux

L’Enfer a différents niveaux qui diffèrent en chaleur et en châtiment. Chacun est en


fonction du degré d’incroyance et de péchés de ceux qui s’y trouveront. Dieu dit :

« Certes, les hypocrites seront au plus profond du feu (de l’Enfer)… » (Coran 4:145)

Plus le niveau est bas, plus la chaleur est intense. Comme les hypocrites subiront le
pire châtiment, ils seront envoyés au plus bas niveau de l’Enfer.

Dans le Coran, Dieu fait référence aux différents niveaux de l’Enfer :

« À chacun un rang selon ses œuvres. » (Coran 6:132)

« Est-ce que celui qui recherche la satisfaction de Dieu ressemble à celui qui encourt
Sa colère et dont la demeure sera l’Enfer ? Quelle mauvaise destination ! Ils se
situent à des degrés différents, aux yeux de Dieu; et Dieu observe bien ce qu’ils font. »
(Coran 3:162-163)

Les portes de l’Enfer

Dans le Coran, Dieu mentionne les sept portes de l’Enfer :

« Et l’Enfer sera sûrement leur demeure promise à tous; il a sept portes, et chacune
d’elles (recevra) sa part de damnés. » (Coran 15:43-44)

Chaque porte accueillera un nombre prédestiné de damnés. Chacun entrera en Enfer


selon ses actions et se verra assigner un niveau en conséquence. Lorsque les
mécréants seront amenés vers l’Enfer, ses portes s’ouvriront, ils y entreront et y
resteront à jamais :

« Ceux qui n’auront pas cru seront conduits par groupes à l’Enfer. Et quand ils y
arriveront, ses portes s’ouvriront et ses gardiens leur diront : « Des messagers
[choisis] parmi vous ne vous sont-ils pas venus, vous récitant les révélations de votre
Seigneur et vous avertissant de la rencontre de ce jour? » Ils répondront : « Oui, en
effet. » Mais le décret du châtiment s’est réalisé contre les mécréants. » (Coran
35:71)

Puis, on leur dira :

« Entrez, leur dira-t-on, par les portes de l’Enfer, pour y demeurer éternellement. »
Quelle horrible demeure ultime que celle des arrogants! » (Coran 39:72)

Les portes seront refermées et il n’y aura aucun espoir d’y échapper :

« Mais ceux qui ne croient pas en Nos révélations seront les gens de la gauche. Et le
Feu se refermera sur eux.[7] » (Coran 90:19-20)

De plus, Dieu dit, dans le Coran :

« Malheur à tout calomniateur à la langue acérée qui amasse les richesses (de ce
monde), les comptant sans répit, pensant que sa fortune le rendra immortel. Mais
non! Il sera, certes, jeté dans le Feu destructeur. Et qui te dira ce qu’est le Feu
destructeur ? C’est le Feu attisé par Dieu, qui monte jusqu’au cœur (des hommes) en
longues colonnes de flammes. » (Coran 104:1-9)

Les portes de l’Enfer seront fermées avant le jour du Jugement. Le Prophète (que la
paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a également affirmé qu’elles demeurent
fermées durant le mois de Ramadan.[8]

Son combustible

Des pierres et des mécréants acharnés serviront de combustible à l’Enfer :

« Ô vous qui croyez! Préservez-vous, ainsi que vos familles, d’un Feu dont le
combustible est composé d’hommes et de pierres… » (Coran 66:6)

« … prémunissez-vous donc contre le Feu dont les hommes et les pierres seront le
combustible, et qui a été préparé pour les mécréants. » (Coran 2:24)

Les divinités païennes qui auront été adorées en dehors de Dieu feront aussi partie du
combustible de l’Enfer :

« Certes, vous et ce que vous adoriez en dehors de Dieu servirez de combustible à


l’Enfer. Et vous vous y rendrez tous. Si ceux-là étaient vraiment des dieux, ils n’y
entreraient pas! » (Coran 21:98-99)

Les vêtements de ses habitants

Dieu nous apprend que les vêtements des habitants de l’Enfer seront taillés à même le
feu :

« … À ceux qui ne croient pas, on taillera des vêtements de feu, et il leur sera versé
sur la tête, (en Enfer), un liquide bouillant… » (Coran 22:19)

« Ce jour-là, tu verras les coupables enchaînés les uns aux autres; leurs vêtements
seront faits de goudron brûlant et le Feu couvrira leur visage. » (Coran 14:49-50)

Footnotes:

[1] Sahih Mouslim

[2] Sahih Mouslim

[3] Mishkat
[4] Sahih al-Jami’

[5] Sahih Mouslim

[6] Tahawi dans Moushkal al-Aathaar, Bazzar, Baihaqi, et autres.

[7] D’après l’explication de Ibn Abbas (‘Tafsir Ibn Kathir’).

[8] Tirmidhi.
Une description du feu de l’Enfer (partie 3 de 5): Ce qui s’y trouve à manger
et à boire

Description: La chaleur de l’Enfer et ce qui s’y trouve comme nourriture et breuvages


pour ses habitants.
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La chaleur intense de l’Enfer, de même que la nourriture et les breuvages préparés
pour ses habitants, sont décrits dans différentes sources islamiques.

Sa chaleur

Dieu dit:

« Et les gens de la gauche – qui sont les gens de la gauche ? Ils seront au milieu d’un
souffle brûlant et d’une eau bouillante, à l’ombre d’une fumée noire, ni douce ni
rafraîchissante. » (Coran 56:41-44)

Tout ce que les gens utilisent pour se rafraîchir en ce monde – l’air, l’eau et l’ombre –
ne servira à rien en Enfer. L’air de l’Enfer sera en fait un vent chaud et l’eau sera de
l’eau bouillante. L’ombre ne sera ni réconfortante ni rafraîchissante; ce sera l’ombre
d’une fumée noire, tel que le mentionne le verset :

« … à l’ombre d’une fumée noire… » (Coran 56:43)

Dans un autre verset, Dieu dit :

« Mais celui dont les bonnes œuvres pèseront peu dans la balance, sa destination sera
un abîme très profond. Et qui te dira ce que c’est? C’est un Feu ardent. » (Coran
101:8-11)

Dieu décrit comment l’ombre de la fumée de l’Enfer s’élèvera au-dessus des flammes.
La fumée qui s’élèvera de l’Enfer sera divisée en trois colonnes dont l’ombre ne
rafraîchira pas et n’offrira aucune protection contre le feu déchaîné. Les étincelles
seront grosses comme des châteaux et semblables à des chameaux jaunes avançant
en file :

« Allez vers cette ombre [de fumée montant] sous forme de trois colonnes, qui
n’apporte ni fraîcheur ni protection contre les flammes, car [le feu] jette des étincelles
grosses comme des châteaux, qu’on prendrait pour des chameaux jaune clair. »
(Coran 77:30-33)
Le feu consume tout et n’épargne rien sur son passage. Il brûle la peau jusqu’aux os,
fait fondre les entrailles, atteint le cœur et expose les organes vitaux. Dieu parle de
l’intensité du feu et de ses effets sur le corps :

« Je le lancerai dans le feu intense de Saqar. Et qui te dira ce qu’est Saqar ? Il ne


laisse rien et n’épargne rien ; il brûle la peau et la noircit. » (Coran 74:26-29)

Le prophète Mohammed a dit :

« Le feu, tel que nous le connaissons, n’équivaut qu’à un soixante-dixième du feu de


l’Enfer. » Quelqu’un dit : « Ô messager de Dieu! Il nous suffit tel qu’il est! » Il
répondit : « Le feu de l’Enfer est soixante-neuf fois plus chaud que celui que nous
connaissons. » (Sahih Al-Boukhari)

Le feu de l’Enfer ne s’éteint jamais :

« Alors goûtez donc, aujourd’hui, (à ce que vous avez acquis) ; Nous ne ferons
qu’accroître vos tourments. » (Coran 78:30)

« … chaque fois que son feu s’affaiblit, Nous en accroissons l’ardeur. » (Coran 17:97)

Le tourment ne sera jamais allégé et les mécréants n’auront aucun répit :

« Leur châtiment ne sera pas allégé et ils ne seront point secourus. » (Coran 2:86)

La nourriture de ses habitants

La nourriture des habitants de l’Enfer est décrite dans le Coran. Dieu dit :

« Il n’y aura d’autre nourriture, pour eux, que des fruits épineux et amers qui
n’engraissent pas et n’apaisent pas la faim. » (Coran 88:6-7)

Cette nourriture ne sera ni consistante ni bonne au goût. Elle ne servira que de


châtiment supplémentaire aux gens de l’Enfer. Dans d’autres passages, Dieu décrit
l’arbre de Zaqqoum, spécifique à l’Enfer et produisant une nourriture destinée aux
pécheurs. C’est un arbre repoussant dont les racines sont profondément enfoncées au
fond de l’Enfer et dont les branches s’étendent dans toutes les directions. Ses fruits
affreux sont semblables à des têtes de diables.

« Certes, l’arbre de Zaqqoum sera la nourriture du pécheur. Comme du laiton en


fusion, il bouillonnera dans leur ventre comme de l’eau surchauffée. » (Coran 44:43-
46)

« Un tel accueil [le Paradis] vaut-il mieux, ou alors l’arbre de Zaqqoum? Nous l’avons
certes destiné comme épreuve pour les injustes; c’est un arbre qui prend racine au
fond de l’Enfer et dont les fruits ressemblent à des têtes de diables. Ils devront
certainement en manger et s’en remplir le ventre. Et par-dessus, ils seront abreuvés
d’une mixture bouillante. Puis, ils retourneront au brasier. » (Coran 37:62-68)

« Et vous, les égarés, qui traitiez (la Résurrection) de mensonge, vous mangerez
certainement [les fruits] de l’arbre de Zaqqoum. Vous vous en remplirez le ventre,
puis vous boirez par-dessus cela de l’eau bouillante ; vous en boirez tels des
chameaux assoiffés. Voilà le repas d’accueil qui leur sera servi, au Jour de la
Rétribution. » (Coran 56:51-56)

Les gens de l’Enfer seront si affamés qu’ils mangeront de l’arbre dégoûtant de


Zaqqoum. Lorsqu’ils s’en empliront le ventre, cela produira un bruit semblable à de
l’huile bouillonnante, provocant chez eux de terribles souffrances. Ils se précipiteront
alors pour boire, mais ne trouveront qu’une eau bouillante. Ils en boiront comme boit
un chameau assoiffé, mais ils ne seront jamais désaltérés; l’eau bouillante leur
déchirera les entrailles. Dieu dit :

« … à qui on donnera à boire une eau bouillante qui leur déchirera les entrailles. »
(Coran 47:15)

Les buissons épineux et l’arbre de zaqqoum resteront coincés dans leur gorge et les
feront s’étouffer :

« Nous avons [pour eux] de lourdes chaînes et un brasier ardent, de même qu’une
nourriture avec laquelle ils s’étoufferont et un douloureux châtiment. » (Coran 73:12-
13)

Le prophète Mohammed a dit :

« Si une seule goutte de l’arbre de zaqqoum atterrissait en ce monde, les habitants de


la terre et tous leurs moyens de subsistance seraient détruits. Alors qu’est-ce que ce
doit être pour ceux qui doivent en manger? » (Tirmidhi)

Une autre nourriture servie aux habitants de l’Enfer sera du pus issu de leur peau, les
sécrétions issues des parties intimes des adultères et la peau et la chair décomposées
des gens entrain de brûler. Ce sera là le « jus » des habitants de l’Enfer. Dieu dit :

« Il n’a donc aucun ami dévoué, ici, aujourd’hui, ni d’autre nourriture que du pus dont
seuls les pécheurs se nourriront. » (Coran 69:35-37)

« Là, ils goûteront tour à tour une eau bouillante et un affreux breuvage glacé, de
même que d’autres tourments tout aussi horribles, [composés de deux extrêmes]. »
(Coran 38:57-58)

Enfin, certains pécheurs seront nourris du feu même de l’Enfer. Dieu dit :

« Certes, ceux qui disposent injustement des biens des orphelins ne font qu’introduire
du feu (dans leurs entrailles). » (Coran 4:10)

« Certes, ceux qui cachent en partie le Livre que Dieu a révélé et en tirent un prix
dérisoire ne s’emplissent le ventre que de feu. » (Coran 2:174)

Ses breuvages

Dans le Coran, Dieu décrit ce que trouveront à boire les habitants de l’Enfer :

« … à qui on donnera à boire une eau bouillante qui leur déchirera les entrailles. »
(Coran 47:15)

« Et s’ils implorent quelque soulagement, on leur donnera une eau semblable à du


métal fondu, qui leur brûlera le visage. Quel terrible breuvage et quelle détestable
retraite! » (Coran 18:29)

« L’Enfer se trouve devant lui, et il y sera abreuvé d’une eau purulente qu’il tentera
d’avaler à petites gorgées; mais c’est à peine s’il pourra la faire passer. La mort
l’assaillira de toutes parts, mais il ne mourra pas pour autant; et il y aura, devant lui,
un sévère châtiment. » (Coran 14:16-17)

« …une eau bouillante et un affreux breuvage glacé... » (Coran 38:57)

Les types de breuvages offerts aux habitants de l’Enfer sont les suivants :

De l’eau extrêmement bouillante :

« Ils feront le va-et-vient entre l’Enfer et une eau terriblement bouillante. » (Coran
55:44)

« (Ils) seront abreuvés à une source bouillante. » (Coran 88:5)

Le pus s’écoulant de la chair et de la peau des mécréants. Le Prophète a dit:

« À tous ceux qui boivent des boissons fermentées, Dieu a donné l’assurance qu’il leur
fera, un jour, boire la boue de khabal. » Ses compagnons demandèrent : « Ô
messager de Dieu ! Qu’est-ce que la boue de khabal ? » Il répondit : « La sueur des
damnés de l’Enfer [ou le « jus » des damnés de l’Enfer]. » (Sahih Mouslim)

Un breuvage semblable à de l’huile brûlante, tel que décrit par le Prophète :

« C’est comme de l’huile bouillante; lorsqu’on l’approche du visage d’une personne, la


peau s’en détache et tombe dedans. » (Mousnad Ahmad, Tirmidhi)
Une description du feu de l’Enfer (partie 4 de 5): Les horreurs de
l’Enfer I

Description: Les souffrances, les horreurs et les châtiments de l’Enfer tels que
détaillés dans les sources islamiques. Partie 1.
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L’intensité du feu de l’Enfer sera telle que les gens souhaiteront donner leurs plus
chères possessions pour y échapper :

« Certes, ceux qui ne croient pas et meurent mécréants, même s’ils offraient, comme
rançon (pour leur âme), le contenu, en or, de (toute) la terre, cela ne serait jamais
accepté. Ils subiront un douloureux châtiment et ils ne seront point secourus. »
(Coran 3:91)

Le prophète de l’islam a dit :

« Celui qui aura le plus vécu dans l’aisance dans la vie d’ici-bas sera amené, au jour
de la Résurrection; on le plongera dans l’Enfer et on lui demandera : « Ô fils d’Adam!
N’as-tu jamais connu de plaisirs au cours de ta vie terrestre? » Il répondra : « Non, je
jure par Dieu. » (Sahih Mouslim)
Quelques secondes en Enfer suffisent donc pour qu’une personne oublie tous les bons
moments passés sur terre. Le prophète Mohammed nous a dit :

“Au jour de la Résurrection, Dieu demandera à celui des damnés dont le châtiment
sera le plus léger : « Si tu possédais tout ce que tu voulais, sur la terre, le donnerais-tu
pour te racheter? » Il dira : « Oui ». Et Dieu lui répondra : « Je t’ai pourtant demandé
quelque chose de plus facile quand tu étais encore dans les reins d’Adam : je t’ai
demandé de ne rien M’associer dans ton adoration, mais tu t’es obstiné à M’associer
d’autres [divinités]. » (Sahih al-Boukhari)

L’horreur et l’intensité du feu fera perdre la tête aux gens. Ils voudront donner tout ce
qui leur est cher pour y échapper, mais en vain. Dieu dit :

« … le coupable souhaitera pouvoir se racheter du châtiment de ce jour en livrant ses


enfants, son épouse et son frère, même son clan qui lui donnait asile et tous ceux qui
sont sur terre, si cela pouvait le sauver. En aucun cas ! Car l’Enfer est un brasier
ardent arrachant brutalement le cuir chevelu… » (Coran 70:11-16)

Les châtiments de l’Enfer varieront en degrés. Les tourments de certains niveaux de


l’Enfer seront plus sévères que ceux d’autres niveaux. Chaque personne sera envoyée
au niveau qui correspondra à ses péchés. Le prophète Mohammed a dit :

« Il en est chez qui le feu montera jusqu’aux chevilles, d’autres jusqu’aux genoux,
d’autres encore jusqu’à la taille, puis d’autres encore jusqu’au cou. » (Sahih Mouslim)

Il a également parlé du châtiment le plus léger de l’Enfer :

« Celui qui recevra le châtiment le plus léger, en Enfer, sera un homme sous le pied
duquel on placera un charbon ardent et dont le cerveau se mettra à bouillonner sous
l’effet de sa chaleur. » (Sahih al-Boukhari)

Cet homme croira que personne n’est puni plus sévèrement que lui, même si en
réalité, il sera celui qui recevra le châtiment le plus léger.

Plusieurs versets du Coran font référence aux divers degrés de punition en Enfer :

« Certes, les hypocrites seront au plus profond du feu (de l’Enfer). » (Coran 4:145)

« Et le jour où l’Heure arrivera, (il sera dit) : « Faites entrer les gens de Pharaon [dans
la partie] la plus atroce du châtiment. » (Coran 40:46)

Le feu allumé par Dieu brûlera la peau des habitants de l’Enfer. La peau est le plus
grand organe du corps et là où la sensation de brûlure est le plus ressentie. Dieu
remplacera la peau brûlée par une nouvelle peau qui sera brûlée à son tour, et cela se
répètera sans interruption :

« Certes, ceux qui ne croient pas en Nos révélations, Nous les ferons entrer dans le
Feu. Chaque fois que leur peau se sera consumée, Nous leur en donnerons une autre
en échange, afin qu’ils goûtent au châtiment. Certes, Dieu est Puissant et Sage. »
(Coran 4:56)

Un autre châtiment de l’Enfer est l’eau bouillante qui sera versée sur les têtes et qui
fera fondre les entrailles :

« … et il leur sera versé sur la tête, (en Enfer), un liquide bouillant qui fera fondre leurs
entrailles et leur peau. » (Coran 22:19-20)

Le prophète Mohammed a dit :

« L'eau bouillante se déversera sur leurs têtes et s'infiltrera jusqu'à leur abdomen. Elle
déchirera leurs entrailles, qui sortiront par leurs pieds. Elle ressortira ensuite par leurs
pieds, et tout sera fondu. Puis, ils retrouveront leur état initial. » (Tirmidhi)

Une des façons dont Dieu humiliera les damnés, au jour du Jugement, est qu’Il les
rassemblera en les faisant traîner sur leurs visages, aveugles, sourds et muets.

« … et au Jour de la Résurrection, Nous les rassemblerons tous en les traînant sur leur
visage, aveugles, muets et sourds. L’Enfer sera leur demeure; chaque fois que son feu
s’affaiblit, Nous en accroissons l’ardeur. » (Coran 17:97)

« Et ceux qui se présenteront avec une mauvaise action seront jetés face première
dans le Feu. (Et il leur sera dit) : « Êtes-vous rétribués autrement qu’en fonction de
vos œuvres? » (Coran 27:90)

« Là, le feu brûlera leur visage et ils auront les lèvres crispées. » (Coran 23:104)

« Le jour où leur visages seront tournés et retournés dans le feu, ils diront : « Hélas
pour nous! Si seulement nous avions obéi à Dieu et à Son messager! » (Coran 33:66)

Un autre châtiment douloureux, pour les mécréants, sera d’être traînés face contre
terre jusqu’en Enfer. Dieu dit :

« Les coupables sont, certes, dans l’égarement et la folie. Le jour où ils seront traînés
face contre terre en direction de l’Enfer, (il leur sera dit) : « Goûtez au contact du [feu
brûlant de l’Enfer]» (Coran 54:47-48)

Ils seront traînés face contre terre tout en étant enchaînés :

« Ceux qui rejettent l’Écriture et ce avec quoi Nous avons envoyé Nos messagers
sauront bientôt… quand, des carcans au cou et chargés de chaînes, ils seront traînés
dans l’eau bouillante, puis précipités dans le Feu. » (Coran 40:70-72)
Une description du feu de l’Enfer (partie 5 de 5): Les horreurs de
l’Enfer II

Description: Les souffrances, les horreurs et les châtiments de l’Enfer tels que
détaillés dans les sources islamiques. Partie 2.
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Dieu noircira le visage des gens de l’Enfer :

« Le jour où (certains) visages s’éclaireront et où (d’autres) s’assombriront… À ceux


dont le visage se sera assombri, il sera dit : « Avez-vous renié votre foi après l’avoir
professée? Et bien goûtez au châtiment pour l’avoir reniée. » (Coran 3:106)

Leurs visages seront comme recouverts de ténèbres nocturnes :

« Et ceux qui auront commis de mauvaises actions verront chacune d’elles rétribuée
par son équivalent. Ils seront couverts d’humiliation – car ils n’ont aucun protecteur
en dehors de Dieu – comme si leur visage était recouvert de lambeaux de ténèbres
nocturnes. Ceux-là seront les habitants du Feu, où ils demeureront éternellement. »
(Coran 10:27)

Le feu encerclera de toutes parts les mécréants, tout comme leurs péchés,
auparavant, les enveloppaient comme un drap enroulé autour de leur corps :

« L’Enfer leur servira de lit et, comme couvertures, ils auront des voiles de ténèbres. »
(Coran 7:41)

« Le jour où le châtiment les enveloppera de la tête aux pieds… » (Coran 29:55)

« Certes, l’Enfer est tout autour des mécréants. » (Coran 9:49)

Le feu de l’Enfer montera jusqu’à leur cœur. Il pénètrera leur corps, dont les
dimensions auront été augmentées, et atteindra leurs entrailles :

« Mais non! Il sera, certes, jeté dans le Feu destructeur. Et qui te dira ce qu’est le Feu
destructeur ? C’est le Feu attisé par Dieu, qui monte jusqu’au cœur (des hommes)… »
(Coran 104:4-7)

Le feu coupera leurs entrailles, tel que le mentionne le Prophète dans ce hadith :

« On amènera un homme, le jour de la Résurrection, et on le jettera dans le feu. Ses


entrailles sortiront de son ventre et il sera forcé de déambuler dans le feu comme
tourne un âne autour de son moulin. Les gens du feu se rassembleront autour de lui
et diront: « Qu’est-ce qui te prend? Est-ce que tu ne nous recommandais pas de faire
le bien et ne nous empêchais pas de faire le mal? » Il répondra alors : « Je vous
recommandais de faire le bien, mais je ne le faisais pas moi-même; et je vous
empêchais de faire le mal, mais je le faisais moi-même. » Puis il continuera de
déambuler comme un âne autour de son moulin. » (Boukhari, Mouslim)

Dieu a décrit les chaînes et les carcans de l’Enfer. Les damnés seront attachés avec
chaînes et carcans et traînés sur leur visage :

« Nous avons préparé, pour les mécréants, des chaînes et des carcans, de même
qu’un brasier ardent. » (Coran 76:4)

« Nous avons [pour eux] de lourdes chaînes et un brasier ardent, de même qu’une
nourriture avec laquelle ils s’étoufferont et un douloureux châtiment. » (Coran 73:12-
13)

« Nous installerons des chaînes autour du cou des mécréants; seraient-ils rétribués
autrement qu’en fonction de leurs œuvres? » (Coran 34:33)

« … quand, des carcans au cou et chargés de chaînes, ils seront traînés dans l’eau
bouillante, puis précipités dans le Feu. » (Coran 40:71)

« (Alors on dira) : « Saisissez-le et enchaînez-le! Et jetez-le dans le feu de l’Enfer!


Attachez-le avec une chaîne de soixante-dix coudées… » (Coran 69:30-32)

Les dieux païens et autres divinités qui auront été adorés en dehors de Dieu, incluant
le soleil et la lune, que les gens prenaient pour intercesseurs dans l’espoir de se
rapprocher de Dieu, seront jetés en Enfer. Cela pour démontrer que ces fausses
divinités n’ont aucun pouvoir :

« Certes, vous et ce que vous adoriez en dehors de Dieu[1] servirez de combustible à


l’Enfer. Et vous vous y rendrez tous. Si ceux-là étaient vraiment des dieux, ils n’y
entreraient pas! » Mais tous y demeureront éternellement. » (Coran 21:98-99)

Lorsque les mécréants verront l’Enfer, ils seront remplis de remords, mais cela ne leur
servira à rien :

« Ils éprouveront du regret quand ils verront le châtiment; mais le jugement, entre
eux, sera fait en toute équité et ils ne seront point lésés. » (Coran 10:54)

Lorsqu’ils sentiront la chaleur de l’Enfer, ils souhaiteront la mort :

« Et lorsqu’ils y seront jetés, enchaînés par deux, dans un espace étroit, ils
souhaiteront alors leur destruction complète. Il leur sera dit : « Ne souhaitez pas, en
ce jour, une seule [et définitive] destruction; (ce sont) des destructions répétitives [et
sans fin que vous subirez] » (Coran 25:13-14)

Leurs cris s’intensifieront et ils appelleront Dieu, espérant qu’Il les fera sortir de
l’Enfer :

« [Du Feu], ils hurlent à l’aide, en disant : « Seigneur! Délivre-nous! Nous ferons le
bien et non le mal, comme nous avions l’habitude de le faire. » (Coran 35:37)

Ils reconnaîtront leurs péchés et leur incroyance obstinée :

« Et ils ajouteront : « Si nous avions su écouter et raisonner un tant soit peu, nous ne
nous serions pas retrouvés parmi les habitants du Feu. » Ainsi reconnaîtront-ils leurs
péchés. Mais (la miséricorde et le pardon) seront bien éloignés des habitants du
Feu. » (Coran 67:10-11)

Mais leurs prières seront rejetées :

« Ils diront : « Seigneur! Notre malheur nous a vaincus et nous étions des gens
égarés. Seigneur! Fais-nous sortir de ce lieu! Et si nous récidivons, nous serons alors
(vraiment) injustes! » Et il leur sera répondu : « Demeurez-y plutôt dans l’humiliation,
et ne Me parlez plus! » (Coran 23:106-108)

Ils appelleront alors les gardiens de l’Enfer, leur demandant d’intercéder auprès de
Dieu en leur faveur, afin qu’Il leur écourte leur tourment :

« Et ceux qui seront dans le Feu diront aux gardiens de l’Enfer : « Implorez votre
Seigneur de nous écourter fut-ce d’un jour notre tourment! » Mais ils répondront :
« Des messagers ne vous sont-ils pas venus avec des preuves évidentes? » « Oui »,
diront-ils. « Alors priez, rétorqueront-ils, bien que les prières des mécréants soient
toujours vaines. » (Coran 40:49-50)

Ils imploreront même qu’on les achève afin de les soulager de la douleur :

« Et ils crieront : « Ô Malik ! Que ton Seigneur nous achève ! » Mais il dira: « Vous
êtes ici à jamais. » (Coran 43:77)

Mais on leur répondra que le châtiment ne leur sera pas écourté et qu’il sera éternel :

« Et que vous supportiez ou non ce tourment, cela revient au même, pour vous. Vous
n’êtes rétribués qu’en fonction de ce que vous faisiez. » (Coran 52:16)

Ils pleureront alors beaucoup :

« Qu’ils rient un peu (maintenant); ils pleureront beaucoup (dans l’au-delà) en


récompense de ce qu’ils auront acquis. » (Coran 9:82)

Ils pleureront jusqu’à ce qu’ils n’aient plus de larmes, puis ils pleureront des larmes de
sang, qui laisseront des traces sur leur visage, tel que l’a décrit le Prophète :

« Les gens de l’Enfer pleureront jusqu’à ce qu’ils n’aient plus de larmes. Puis, ils
pleureront des larmes de sang jusqu’à ce que se forment, sur leur visage, des canaux
dans lesquels des bateaux pourraient flotter. » (Ibn Majah)

Comme vous avez pu le constater, les descriptions de l’Enfer dans les écritures
islamiques sont claires et détaillées, tout comme les descriptions des gens qui
méritent d’y séjourner éternellement. Ces descriptions sont si claires que quiconque
croit au jour du Jugement et à la vie éternelle dans l’au-delà doit s’en trouver motivé
de faire tous les efforts possibles pour éviter de partie des gens qui seront jetés dans
le feu. La meilleure façon, et la seule, d’éviter ce sort est de sérieusement étudier la
religion de vérité que Dieu a choisie pour l’humanité. Une personne ne devrait jamais
suivre une religion pour la simple raison qu’elle est née de parents suivant eux-mêmes
cette religion, pas plus qu’elle ne devrait concevoir la religion comme une mode de
passage. Chaque individu doit chercher sincèrement la vérité au sujet de ce monde et
de l’au-delà et s’assurer d’être bien préparé pour le jour du Jugement duquel aucun
retour n’est possible et ce, en menant une vie basée sur un système de croyance
révélé et préservé de toute corruption provenant du Très-Haut.

Footnotes:

[1] Dans son tafsir, Ibn Kathir explique que les personnes pieuses et les prophètes que
les gens ont érigés au rang de divinités sans qu’ils ne l’aient jamais demandé ne
seront pas inclus parmi ces fausses divinités qui serviront de combustible à l’Enfer.
Seuls ceux qui « aimaient être adorés » y seront jetés, de même que « ceux qui les
adoraient », ainsi que les idoles inanimées. De personnes telles que Jésus, le Coran
dit : « Cependant, ceux à qui Nous avions déjà fait une belle promesse seront
écartés de l’Enfer. » (Coran 21:101)
Parties de cet
article
Une sauvegarde contre le feu de
l’Enfer

Description: pas
par islam-guide.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 21 Apr 2008
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Dieu a dit, dans le Coran:

“Ceux qui ne croient pas et qui meurent mécréants, il ne sera jamais accepté d’aucun
d’eux de se racheter, même si pour cela il donnait le contenu, en or, de toute la terre.
Ils auront un châtiment douloureux, et ils n’auront point de secoureurs.” (Coran 3:91)

Cette vie est donc notre seule chance de gagner le Paradis et d’échapper au feu de
l’Enfer, car si une personne meurt mécréante, elle n’aura pas une seconde chance de
revenir dans ce monde et d’être croyante. Dans le Coran, Dieu parle de ce qui arrivera
aux mécréants au Jour du Jugement:

“Si tu les voyais, quand ils seront placés devant le Feu. Ils diront alors: ‘Hélas! Si nous
pouvions être renvoyés sur la terre, nous ne traiterions plus de mensonges les versets
de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants.’” (Quran 6:27)

Mais personne n’aura cette seconde chance.

Le prophète Mohammed a dit: “L’homme le plus heureux de ce monde, parmi


ceux destinés au feu de l’Enfer, sera plongé un court instant dans le feu au
Jour du Jugement. Il lui sera alors demandé: ‘Ô fils d’Adam, as-tu jamais
goûté à quoi que ce soit de bien? As-tu jamais connu quelque bienfait?’ Et il
répondra: ‘Non, mon Dieu, mon Seigneur!’”[1]

Footnotes:

[1] Rapporté dans Sahih Mouslim, #2807, et Mosnad Ahmad, #12699.


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Voyage dans l’au-delà (partie 1 de 8):
Introduction
Description: Une introduction au concept de la vie après la mort en islam, et
comment le fait d’y croire donne un sens à la vie d’un individu.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le voyage de l'âme après la mort
Introduction

Le prophète de l’islam, Mohammed, qui est décédé en l’an 632, a raconté :

“Gabriel est venu me voir et m’a dit : « Ô Mohammed! Vis comme tu voudras, mais tu
finiras par mourir. Aime qui tu veux, mais tu finiras par quitter cette personne. Agis
comme tu l’entends, tu seras jugé. Sache que la prière de la nuit[1] est l’honneur
du croyant et que sa fierté se trouve dans le fait de ne pas dépendre des autres. »
(Silsilah al-Saheehah)

S’il y a une chose dont nul ne peut douter, au sujet de cette vie, c’est qu’elle prendra
fin. Ce truisme fait surgir une question qui a préoccupé chaque personne à un
moment où l’autre de sa vie: qu’y a-t-il après la mort?

Au niveau physiologique, le processus par lequel passe la personne qui décède est
clair pour tous ceux qui en sont témoins. Si elle meurt de causes naturelles, son cœur
cessera de battre, ses poumons cesseront de fonctionner et les cellules de son corps
seront privées de sang et d’oxygène. Ses extrémités étant privées de sang, elles
pâliront. Sans oxygène, ses cellules respireront de façon anaérobique pour un certain
temps, produisant de l’acide lactique qui entraînera la rigidité cadavérique – le
durcissement des muscles. Puis, quand ses cellules commenceront à se décomposer,
la rigidité diminuera, sa langue sortira, sa température baissera, sa peau perdra sa
coloration, sa chair passera au stade de putréfaction et des parasites la dévoreront –
jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des os desséchés et des dents.

Quant au voyage qu’entreprend l’âme après la mort, nul ne peut en être témoin ni ne
peut l’évaluer de façon scientifique. Même lorsqu’elle est dans un corps vivant, l’âme
ne peut être soumise à des procédés empiriques; c’est une chose qui demeure en
dehors du contrôle de l’homme. À cet égard, le concept de l’au-delà – d’une vie au-
delà de la mort, d’une résurrection, d’un Jour du Jugement, en plus de l’existence d’un
Créateur divin et omnipotent et de Ses anges, de la réalité du destin, etc. – fait partie
de la croyance en l’invisible. La seule façon dont l’homme peut apprendre quoi que ce
soit au sujet du monde de l’invisible est par révélation divine.

« C’est Lui qui détient les clefs de l’invisible; nul autre que Lui ne connaît [ses
mystères]. Et Il connaît tout ce qui est sur la terre et dans la mer. Pas une feuille ne
tombe qu’Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais
ou de sec qui ne soit consigné dans un livre explicite. » (Coran 6:59)

Bien que la Torah, les Psaumes et l’Évangile fassent allusion à l’au-delà, c’est par
l’intermédiaire de la dernière révélation de Dieu à l’humanité – le Coran, révélé à son
dernier prophète, Mohammed – que nous en apprenons le plus à ce sujet. Et comme
le Coran a été préservé et n’a subi aucune corruption (et continuera de l’être jusqu’à
la fin des temps), l’aperçu qu’il donne sur le monde de l’invisible est, pour le croyant,
aussi réel que tout ce qui peut être perçu par des moyens scientifiques (et avec une
marge d’erreur nulle!).
« Nous n’avons rien négligé dans le Livre (de Nos décrets). Puis, c’est vers leur
Seigneur qu’ils seront rassemblés. » (Coran 6:38)

En plus de la question sur ce qui nous arrive après la mort, une autre question
fréquente est : pourquoi vivons-nous? Car s’il n’y a pas d’autre raison d’être à la vie
que de simplement vivre au jour le jour, la question de savoir ce qui arrive après la
mort ne rime plus à rien. Ce n’est qu’à partir du moment où l’on accepte le fait que
derrière notre conception intelligente, notre création, se trouve nécessairement un
concepteur intelligent, un Créateur qui nous jugera un jour sur la base de nos actions,
que notre vie sur terre peut avoir une réelle signification.

« Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas
ramenés vers Nous? » Que soit exalté Dieu, le véritable Souverain! Nul ne doit être
adoré en dehors de Lui, le Seigneur du Trône Sublime! » (Coran 23:115-116)

Si tel n’était pas le cas, nous serions forcés de conclure que la vie sur terre est remplie
d’injustices, de cruauté et d’oppression; que la loi de la jungle et la survie du plus fort
sont au-dessus de tout; que si on ne peut trouver le bonheur en cette vie, que ce soit
par manque de confort matériel, d’amour ou d’autres joies, alors la vie ne vaut pas la
peine d’être vécue. En fait, c’est précisément parce qu’une personne désespère de
cette vie tout en n’ayant pas foi, ou si peu, en l’au-delà, qu’elle est susceptible de
mettre un terme à ses jours. Après tout, qu’ont à perdre les malheureux, les mal-
aimés et non-désirés, ceux qui sont rejetés et désespérément déprimés?!

« Mais qui sont ceux qui désespèrent de la miséricorde de leur Seigneur, sinon les
égarés? » (Coran 15:56)

Pouvons-nous réellement accepter l’idée que notre mort ne soit rien de plus que la fin
de notre vie physique, ou que notre vie ne soit que le produit d’une évolution qui s’est
opérée par hasard? La mort, comme la vie, ne se résume certainement pas à cela et il
ne fait aucun doute qu’elle recèle beaucoup plus que cela.

Footnotes:

[1] Prières volontaires accomplies la nuit après la dernière prière obligatoire (isha),
mais avant la première, c’est-à-dire celle de l’aube (fajr). Le meilleur moment pour les
faire est au dernier tiers de la nuit.
Voyage dans l’au-delà (partie 2 de 8): Le croyant dans sa
tombe

Description: Une description de ce qui se passe dans la tombe, pour les croyants,
entre leur mort et le Jour du Jugement.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le voyage de l'âme après la mort
Dans la tombe

Voici un bref aperçu du voyage qu’entreprend l’âme après la mort physique. C’est une
réalité d’autant plus bouleversante que nous aurons tous à la vivre, un jour. Les
connaissances précises et détaillées que nous avons à ce sujet sont un signe
manifeste démontrant que Mohammed était véritablement le dernier des messagers
envoyés par Dieu à l’humanité. La révélation qu’il a reçue de la part de Son Seigneur
et qu’il nous a communiquée au sujet de l’au-delà est aussi claire qu’exhaustive.
Notre aperçu de ce monde invisible débute donc avec le voyage qu’entreprend l’âme
du croyant à partir du moment où celui-ci meurt physiquement jusqu’à sa demeure
dernière, au Paradis.

Lorsqu’un croyant est sur le point de quitter ce monde, des anges aux visages
lumineux descendent des cieux vers lui et s’installent à son chevet. Puis, lorsque
l’ange de la mort arrive, il lui dit :

« Ô bonne âme ! Sors pour jouir du pardon et de la miséricorde divine. » (Hakim et


autres)

Le croyant aura hâte d’aller à la rencontre de son Créateur, comme l’a expliqué le
Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) :

« Lorsque la dernière heure d’un croyant approche, il reçoit la bonne nouvelle de la


satisfaction de Dieu et de Ses bénédictions sur lui; alors à ce moment-là, rien ne lui est
plus cher que ce qui l’attend. Il a hâte de rencontrer Dieu, et Dieu a hâte de le
rencontrer. » (Sahih al-Boukhari)

L’âme sortira paisiblement du corps, comme une goutte d’eau s’échappant d’une
gourde, et les anges la recevront en disant :

« Ne craignez rien et ne vous affligez pas; mais recevez la bonne nouvelle du Paradis
qui vous est promis. Nous sommes vos alliés (et protecteurs) en ce monde et dans
l’au-delà. Là, vous obtiendrez (tout) ce que votre âme désire et (tout) ce que vous
réclamerez. Un lieu d’accueil du Pardonneur, du Tout Miséricordieux. » (Coran 41:30-
32)

Une fois l’âme extraite du corps, les anges l’envelopperont dans un linceul parfumé de
musc et remonteront vers le ciel. Puis, lorsque les portes du Ciel s’ouvriront pour
laisser passer l’âme, les anges la salueront :

« Une bonne âme nous vient de la terre! Que Dieu te bénisse, toi et le corps que tu
habitais. »

… et ils la nommeront en utilisant les plus beaux noms par lesquels elle se faisait
appeler, sur terre. Dieu ordonnera alors que son « livre » soit consigné, puis l’âme
sera retournée sur terre.

Là, elle demeurera dans sa tombe, dans une autre dimension appelée Barzakh,
attendant le Jour du Jugement. C’est alors que deux anges terrifiants, Munkar et Nakir,
s’approcheront du mort et le questionneront au sujet de sa religion, de Dieu et de son
prophète. Ils le feront asseoir dans sa tombe et Dieu lui donnera la force de répondre
aux anges avec foi et certitude.[1]

Munkar et Nakir: « Quelle est ta religion? »

L’âme du croyant: « L’islam »


Munkar et Nakir: « Qui est ton Seigneur?»

L’âme du croyant: « Allah »

Munkar et Nakir: « Qui est ton prophète? »

L’âme du croyant: « Mohammed »

Munkar et Nakir: « D’où tiens-tu ta connaissance de ces choses? »

L’âme du croyant: « J’ai lu le livre de Dieu [i.e. le Coran] et j’y ai cru. »

Une voix provenant du ciel dira alors :

« Mon serviteur a dit la vérité; procurez-lui des biens du Paradis, habillez-le de


vêtements du Paradis et ouvrez-lui une porte donnant sur le Paradis. »

La tombe du croyant sera alors élargie; elle deviendra spacieuse et remplie de


lumière. Puis on lui montrera ce qu’aurait été sa demeure, en Enfer, s’il avait été un
pécheur invétéré. Par la suite, et durant tout son séjour dans sa tombe, une porte
s’ouvrira chaque matin et chaque soir, devant ses yeux, et lui fera voir ce que sera sa
demeure au Paradis. Ayant terriblement hâte d’y être, il demandera avec
insistance : « Quand l’Heure viendra-t-elle? Quand l’Heure viendra-t-elle? », jusqu’à ce
qu’on l’invite à être patient.[2]

Footnotes:

[1] Mousnah Ahmad

[2] At-Tirmidhi
Voyage dans l’au-delà (partie 3 de 8): Le croyant au Jour du
Jugement

Description: La façon dont les croyants vivront le Jour du Jugement, et certaines des
qualités qu’ils possèdent qui les aideront à traverser plus facilement les portes du
Paradis.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le voyage de l'âme après la mort
Le Jour du Jugement

« [Ce jour-là], l’homme fuira son frère, sa mère, son père, son épouse et ses enfants;
chacun, ce Jour-là, sera tellement préoccupé [par son propre sort] qu’il ne prêtera
aucune attention [aux autres]. » (Coran 80:34-37)

L’Heure de la Résurrection sera un événement terrifiant, accablant. Pourtant, en dépit


des émotions que susciteront ce jour en lui, le croyant sera extatique, comme nous l’a
relaté le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui),
de la part de son Seigneur :
Dieu dit : « Par Ma gloire et Ma majesté, Je ne ferai pas passer Mon serviteur par deux
sentiments de sécurité ou deux sentiments de crainte. S’il se sent à l’abri de Moi en
ce monde[1], J’instillerai la crainte en lui le Jour où Je rassemblerai tous Mes
serviteurs; et s’il Me craint en ce monde, Je ferai en sorte qu’il se sente en sécurité le
Jour où rassemblerai tous Mes serviteurs. »[2]

« En vérité, les bien-aimés de Dieu seront à l’abri de toute crainte et ils ne seront point
affligés. Ceux qui croient fermement et remplissent leurs devoirs envers Dieu, la
bonne nouvelle leur sera annoncée dans la vie d’ici-bas comme dans l’au-delà – et il
ne peut y avoir de changements aux paroles de Dieu. Voilà l’énorme succès. » (Coran
10:62-64)

Lorsque tous les êtres humains qui ont été créés seront rassemblés et se tiendront
debout, nus et non-circoncis, sur une grande plaine chauffée par un soleil
extrêmement ardent, un groupe privilégié de femmes et d’hommes pieux en seront
protégés à l’ombre du Trône de Dieu. Le prophète Mohammed (que la paix et les
bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a parlé de qui seraient ces âmes heureuses
en ce Jour où il n’y aura aucune autre ombre[3] :

un dirigeant juste, qui n’aura jamais abusé de son pouvoir et qui aura établi,
pour son peuple, la justice de Dieu

un jeune homme qui aura grandi dans l’adoration de son Seigneur et qui aura
contrôlé ses désirs afin de demeurer chaste

ceux dont le cœur aura été attaché aux mosquées et qui auront eu hâte d’y
retourner chaque fois qu’ils les quittaient

ceux qui se seront aimés uniquement par amour pour Dieu

les hommes qui auront été tentés par des femmes très séduisantes, mais qui
se seront éloignés d’elles par crainte de Dieu

ceux qui auront dépensé sincèrement par amour pour Dieu et qui auront
gardé secrète leur charité

ceux qui, dans la solitude, auront pleuré par crainte de Dieu

Certains actes d’adoration peuvent également garantir le bien-être du croyant, lors de


ce Jour :

des efforts faits en ce monde pour soulager la souffrance des désespérés et


pour aider les pauvres. Fermer les yeux sur les fautes des autres peut
également épargner le croyant au Jour du Jugement.[4]

démontrer de l’indulgence envers ceux qui nous doivent de l’argent[5]

être juste envers sa famille et être honnête lorsqu’on nous confie quelque
chose[6]

être juste envers sa famille et être honnête lorsqu’on nous confie quelque
chose
contrôler sa colère[7]

appeler les gens à la prière[8]

devenir très vieux tout en demeurant musulman[9]

faire ses ablutions de façon régulière et comme il se doit[10]

combattre aux côtés de Jésus, fils de Marie, contre le messie ad-Dajjal et son
armée[11]

mourir en martyr

Dieu fera venir le croyant tout près de Lui; Il le protègera, le couvrira, et l’interrogera
sur ses péchés. Après avoir reconnu ses péchés, le croyant craindra être perdu; mais
Dieu lui dira :

« J’ai gardé cachés tes péchés lorsque tu étais sur terre et aujourd’hui, Je te les
pardonne. »

Ses péchés lui seront reprochés,[12] mais on déposera ensuite le livre de ses actions
dans sa main droite.[13]

« Celui qui recevra son livre dans la main droite sera soumis à un jugement facile et
retournera, réjoui, auprès des siens. » (Coran 84:7-8)

Heureux de ce livre qu’on lui aura remis, il dira à ceux autour de lui :

« Celui à qui l’on remettra le livre (de ses œuvres) dans la main droite dira : « Tenez!
Lisez mon livre! Je croyais fermement devoir un jour rendre compte [de mes actes]. »
Il jouira d’un séjour agréable dans un jardin haut placé [du Paradis], dont les fruits
seront à portée de main. (Et on dira à ses habitants) : « Mangez et buvez comme vous
voulez, en récompense des bonnes actions que vous avez faites dans le passé. »
(Coran 69:19-24)

Son livre des bonnes actions sera alors pesé, littéralement, afin de déterminer s’il est
plus lourd que son livre des mauvaises actions, et afin que la récompense ou le
châtiment soit administré en conséquence.

« Au Jour de la Résurrection, Nous apporterons des balances justes. Et nulle âme ne


sera lésée en rien, fût-ce du poids d’un grain de moutarde. Tout sera considéré, et
Nous suffisons largement pour dresser les comptes. » (Coran 21:47)

« Quiconque aura fait le poids d’un atome de bien le verra. » (Coran 99:7)

« Au Jour de la Résurrection, rien ne pèsera plus lourd sur la Balance [après


l’attestation de foi] que les bonnes manières. Car Dieu déteste les personnes
obscènes et immorales. » (At-Tirmidhi)

Les croyants pourront étancher leur soif à un bassin spécial réservé au prophète
Mohammed. Quiconque y boira n’aura plus jamais soif par la suite. Sa beauté, son
immensité et son goût raffiné ont été décrits en détail par le Prophète (que la paix et
les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Les croyants – autant ceux qui auront commis des péchés que les pieux parmi eux – de
même que les hypocrites resteront sur la grande plaine après que les mécréants
auront été conduits en Enfer. Un long pont passant au-dessus de l’Enfer et enveloppé
de ténèbres les séparera du Paradis.[14] Les fidèles trouveront force et réconfort
lorsqu’ils se verront capables de traverser rapidement au-dessus des flammes
rugissantes de l’Enfer, en plus d’être guidés par la lumière que Dieu mettra devant
eux, les guidant vers leur demeure éternelle :

« Le Jour où tu verras les croyants et les croyantes, leur lumière irradiant devant eux
et vers leur droite, (on leur dira) : « Voici une bonne nouvelle pour vous, aujourd’hui :
des Jardins sous lesquels coulent des rivières, dans lesquels vous demeurerez
éternellement. Voilà le triomphe suprême! » (Coran 57:12)

Finalement, après avoir traversé le pont, les fidèles seront purifiés avant d’entrer au
Paradis. Tous les comptes seront réglés entre les croyants, de sorte qu’aucun d’entre
eux ne nourrira de rancune contre un autre.[15]

Footnotes:

[1] En ce sens qu’il ne craint pas le châtiment de Dieu et donc, commet des péchés.

[2] Silsila Al-Saheehah.

[3] Sahih Al-Boukhari.

[4] Sahih Al-Boukhari.

[5] Mishkat.

[6] Sahih Mouslim.

[7] Mousnad.

[8] Sahih Mouslim.

[9] Jami al-Sagheer.

[10] Sahih Al-Boukhari.

[11] Ibn Majah.

[12] Mishkat.

[13] Sahih Al-Boukhari. Ce qui signifie qu’il sera un des habitants du Paradis, par
opposition à ceux à qui ont donnera leur livre dans la main gauche ou même derrière
leur dos.

[14] Sahih Mouslim.


[15] Sahih Al-Boukhari
Voyage dans l’au-delà (partie 4 de 8): Le croyant au
Paradis

Description: Comment ceux qui parviennent à entrer au Paradis y sont reçus.


par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 12 May 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le voyage de l'âme après la mort
Le Paradis

Les croyants seront conduits en direction des huit grandes portes du Paradis. Là, ils
seront joyeusement accueillis par des anges et félicités d’être arrivés sains et saufs et
d’avoir été sauvés de l’Enfer.

« Et ceux qui avaient craint leur Seigneur et observé leurs devoirs envers leur Lui
seront conduits par groupes au Paradis. Et quand ils y arriveront, ses portes
s’ouvriront et ses gardiens leur diront : « Paix sur vous! Vous avez été bons : entrez
donc (dans le Jardin des Délices), pour y demeurer éternellement. » (Coran 39:73)

« [Il sera dit aux pieux] : « Ô toi, âme paisible! Retourne vers ton Seigneur, satisfaite
et agréée. Entre donc parmi Mes serviteurs. Entre dans Mon Jardin ! » (Coran 89:27-
30)

Ce sont les meilleurs musulmans qui seront les premiers à y entrer. Les plus pieux
d’entre eux monteront aux plus haut niveaux.[1]

« Mais quiconque se présente à Lui en croyant, ayant accompli de bonnes œuvres, il


accèdera aux plus hauts rangs [dans l’au-delà]. » (Coran 20:75)

« Et (il y aura) les premiers arrivés, (qui auront suivi les ordres de Dieu, sur terre) : ce
sont eux qui seront les premiers (dans l’au-delà). Ils seront les plus proches de Dieu,
dans les Jardins des délices. » (Coran 56:10-12)

La description coranique du Paradis nous donne une idée d’à quel point cet endroit est
merveilleux. C’est une demeure éternelle où tous nos désirs seront comblés, où tous
nos sens seront séduits. La description que nous fait Dieu du Paradis est celle d’un
endroit dont la terre est faite de fine poussière de musc[2] et de safran,[3] d’un lieu
où l’on trouve des briques faites d’or et d’argent, et où les cailloux sont en réalité des
perles et des rubis. Sous les jardins du Paradis coulent des rivières d’eau scintillante,
de lait, de miel clair et de vin qui ne saoule jamais. Sur leurs rives se trouvent des
tentes formées d’une seule perle creuse.[4] Tout l’endroit est inondé d’une lumière
scintillante; on y trouve des plantes au bouquet délicieux et des parfums dont on
décèle l’odeur de loin.[5] On y trouve également d’imposants palais, des vignes, des
palmiers, des grenadiers,[6] des lotus, et des acacias dont le tronc est en or.[7] Des
fruits mûrs en abondance et de toutes sortes – baies, agrumes, raisins, melons, etc -
sont à la disposition de ses habitants, bref, tout ce que les croyants peuvent désirer.

« …et il y aura [pour eux] tout ce que les âmes désirent et tout ce qui réjouit les
yeux. » (Coran 43:71)

Chaque croyant(e) aura un(e) époux(se) pur(e) et pieux(se), vêtu(e) des plus beaux
habits. Et il y aura encore plus dans ce nouveau monde de bonheur éternel.

« Nulle âme ne sait ce qu’on a réservé comme réjouissances, pour eux, en


récompense de leurs œuvres. » (Coran 32:17)

En plus des plaisirs des sens, les habitants du Paradis jouiront également d’un état de
grande félicité, comme l’a affirmé le Prophète :

« Quiconque entrera au Paradis connaîtra une vie pleine de réjouissances; il ne se


sentira jamais malheureux, ses habits ne s’useront jamais, pas plus que sa jeunesse
ne se fanera. Les gens entendront un appel divin : « Je ferai en sorte que vous
demeuriez en santé et que vous ne tombiez jamais malades; vous resterez en vie et
ne mourrez jamais, vous demeurerez jeunes et ne vieillirez pas; vous connaîtrez le
bonheur et ne serez jamais malheureux. » (Sahih Mouslim)

Mais ce qui réjouira le plus les yeux des croyants sera le Visage de Dieu Lui-même.
Car pour le véritable croyant, pouvoir contempler Dieu est le bonheur ultime.

« Ce Jour-là, il y aura des visages resplendissants qui contempleront leur Seigneur. »


(Coran 75:22-23)

Tel est le Paradis, la demeure éternelle et la destination finale des vertueux. Que Dieu,
le Très-Haut, fasse en sorte que nous soyons dignes de le mériter.

Footnotes:

[1] Sahih al-Jami

[2] Sahih Mouslim

[3] Mishkat

[4] Sahih Al-Boukhari

[5] Sahih al-Jami

[6] Coran 56:27-32

[7] Sahih al-Jami


Voyage dans l’au-delà (partie 5 de 8): L’incroyant dans la
tombe

Description: Une description de ce qui attend l’incroyant, dans la tombe, entre sa


mort et le Jour du Jugement.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le voyage de l'âme après la mort
Au moment où la mort s’approche de l’incroyant injuste, on lui fait sentir un peu de la
chaleur de l’Enfer. Cet avant-goût de ce qui l’attend le pousse à implorer une
deuxième chance sur terre, afin qu’il puisse faire le bien qu’il sait qu’il aurait dû faire.
Hélas! Ses prières seront vaines.

« Puis lorsque la mort vient à l’un d’eux, il dit : « Seigneur! Renvoies-moi (sur terre)
afin [que je me rachète] et accomplisse de bonnes œuvres dans ces domaines que je
négligeais! » Mais ce ne sont que de vaines paroles, qu’il prononce. Derrière eux, et
jusqu’au jour où ils seront ressuscités, se dresse une barrière. » (Coran 23:99-100)

La colère et le châtiment divins s’abattent sur la mauvaise âme par l’intermédiaire


d’anges affreux et ténébreux, qui s’assoient loin d’elle.

« Qu'ils y goûtent : eau bouillante et eau purulente, et d'autres punitions du même


genre. » (Ibn Majah, Ibn Kathir)

L’âme de l’incroyant n’aura nullement hâte de rencontrer son Seigneur, comme l’a
expliqué le Prophète :

« Lorsque l’heure de la mort d’un incroyant approche, il reçoit la mauvaise nouvelle du


tourment de Dieu et de Sa rétribution. Dès lors, rien ne lui semble plus détestable que
ce qui l’attend; il déteste l’idée de rencontrer Dieu, et Dieu déteste avoir à le
rencontrer. » (Sahih al-Boukhari)

Le Prophète a également dit :

« Quiconque aime rencontrer Dieu, Dieu aussi aime le rencontrer; et quiconque


déteste rencontrer Dieu, Dieu déteste aussi le rencontrer. » (Sahih al-Boukhari)

L’ange de la mort s’assoit à la tête de l’incroyant et dit : « Sors, mauvaise âme, au


grand mécontentement de Dieu! ». Et il arrache l’âme du corps.

« Si tu voyais les injustes quand ils seront dans les affres de la mort et que les anges
tendront leurs mains (en disant) : « Laissez sortir votre âme! Aujourd’hui, vous serez
rétribués par le châtiment de l’humiliation pour avoir dit, au sujet de Dieu, le contraire
de la vérité et pour vous être moqués de Ses signes. » (Coran 6:93)

« Si tu voyais comment les anges arrachent l’âme des mécréants ! Ils frappent leur
visage et leur dos (en disant) : « Goûtez au châtiment du Feu à cause des actions que
vous avez accomplies de vos propres mains ! » (Coran 8:50)

La mauvaise âme quitte le corps avec beaucoup de difficulté, arrachée par les anges
comme une brosse en fer que l’on retire de la laine mouillée.[1] Ils la saisissent alors
et l’enveloppent dans un sac tissé qui dégage une odeur nauséabonde, aussi
insupportable que l’odeur d’un corps en putréfaction. En remontant avec cette âme,
chaque fois qu’ils croisent un groupe d’anges et que ceux-ci demandent : « Quelle est
cette mauvaise âme? », ils répondent : « C’est untel, fils d’untel », utilisant les pires
noms par lesquels il se faisait appeler sur terre. Puis lorsqu’ils arrivent au ciel le plus
bas, ils demandent l’ouverture de la porte, mais elle leur est refusée. Alors que le
Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) relatait cela, rendu à
ce point de son récit, il récita :

« [ils] ne verront pas s’ouvrir devant eux les portes du Paradis, et ils n’entreront dans
le Jardin que lorsqu’un chameau arrivera à passer à travers le chas d’une aiguille. »
(Coran 7:40)

Alors Dieu dit : « Mettez le livre de ses actions dans un registre situé dans la
plus basse couche de la terre. »

Puis son âme est rejetée sur terre. À ce moment du récit, le Prophète récita :

« …quiconque joint des associés à Dieu, c’est comme s’il tombait du ciel
et que des oiseaux le saisissaient (vivement) ou que le vent l’entraînait
dans un endroit perdu. » (Coran 22:31)

La mauvaise âme est alors ramenée à son corps et deux anges terrifiants, Munkar et
Nakir, viennent l’interroger. Après l’avoir fait asseoir, ils lui demandent :

Munkar et Nakir: « Qui est ton Seigneur? »

Âme incroyante : « Hélas! Hélas! Je ne sais pas…»

Munkar et Nakir: « Quelle est ta religion? »

Âme incroyante : « Hélas! Hélas! Je ne sais pas…»

Munkar et Nakir: « Que sais-tu de cet homme, (Mohammed), qui vous a été
envoyé? »

Âme incroyante : « Hélas! Hélas! Je ne sais pas…»

L’incroyant ayant échoué ce test, on lui frappera la tête à l’aide d’un marteau de fer
avec une force capable de pulvériser une montagne. Un cri venant du ciel se fera
alors entendre : « Il a menti; étalez les tapis de l’Enfer pour lui et ouvrez-lui
une porte débouchant sur l’Enfer. »[2] Le sol de sa tombe est allumé avec un
échantillon du feu de l’Enfer et sa tombe est rétrécie au point où ses côtes
s’entrecroisent, tellement son corps est écrasé.[3] Puis, un être au visage
incroyablement laid, aux vêtements horribles et à l’odeur nauséabonde lui dira :
« Sois assuré que ce jour est le mauvais jour qui t’était promis. » L’incroyant
demandera : « Qui es-tu, avec ce visage si laid ne présageant que du mal? » Et
l’être horrible répondra : « Je suis tes mauvaises actions! ».

Puis, l’incroyant goûtera d’amers remords, car on lui montrera l’endroit qu’il aurait pu
occuper, au Paradis, s’il avait vécu une vie vertueuse. Par la suite, une porte
débouchant sur l’Enfer lui est ouverte chaque matin et chaque soir, par laquelle il voit
quelle sera sa demeure infernale.[4]

Dieu mentionne, dans le Coran, comment les gens de Pharaon souffrent, en ce


moment même, d’être régulièrement exposés à l’Enfer, à partir de leurs tombes :

« … le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir. Et le Jour où l’Heure arrivera, (il sera
dit) : « Faites entrer les gens de Pharaon [dans la partie] la plus atroce du châtiment. »
(Coran 40:46)

Submergé par la peur et l’écœurement, par l’angoisse et le désespoir, l’incroyant,


dans sa tombe, ne cessera de répéter : « Mon Seigneur! Ne fais pas venir
l’Heure! Ne fais pas venir l’Heure! »

Un des compagnons du Prophète, Zaid ibn Thabit, a raconté qu’une fois, le Prophète et
ses compagnons passaient près de quelques tombes où étaient enterrés des
polythéistes. Le cheval du Prophète s’emballa et faillit le renverser. Le Prophète (que
la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) dit alors :

« Ces gens sont entrain d’être torturés dans leur tombe; et si je ne craignais que vous
cessiez d’enterrer vos morts [à cause de cela], je demanderais à Dieu de vous faire
entendre le châtiment, dans ces tombes, que ce cheval et moi entendons. » (Sahih
Mouslim)

Voyage dans l’au-delà (partie 6 de 8): L’incroyant au Jour du


Jugement

Description: Certains des tourments que devra affronter l’incroyant au Jour du


Jugement.
par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Lorsque les gens seront ressuscités, au Jour de la Résurrection, ils seront figés de
terreur :

« … Il ne fait que leur accorder un répit jusqu’au jour où leurs regards se figeront (de
terreur). » (Coran 14:42)

L’incroyant sera ressuscité de sa tombe, comme Dieu l’a décrit dans le Coran :

« … ce Jour où ils sortiront en hâte de leurs tombes comme s’ils couraient [pour
atteindre] un but [dressé pour eux], regards baissés et couverts d’humiliation. Tel sera
le Jour qu’on leur avait promis. » (Coran 70:43)

Son cœur battra violemment, appréhendant le châtiment qui l’attend :

« … de même qu’il y aura des visages couverts de poussière et enveloppés de


ténèbres : ce seront les mécréants, les débauchés. » (Coran 80:40-42)

« Et ne pense point que Dieu soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que
leur accorder un répit jusqu’au jour où leurs regards se figeront (de terreur). De peur,
ils courront la tête levée vers le ciel, les yeux hagards et le cœur vide. » (Coran 14:42)

Les incroyants seront rassemblés dans le même état que lorsqu’ils sont nés – nus et
non-circoncis – sur une grande plaine. On les traînera sur leur visage; ils seront
aveugles, sourds et muets :

« Au Jour de la Résurrection, Nous les rassemblerons tous en les traînant sur leur
visage, aveugles, muets et sourds. L’Enfer sera leur demeure; chaque fois que son feu
s’affaiblit, Nous en accroissons l’ardeur. » (Coran 17:97)

« Mais celui qui se détournera de Mon rappel mènera certes une vie misérable, et le
Jour de la Résurrection, Nous l’amènerons aveugle au rassemblement. » (Coran
20:124)

Ils « rencontreront » leur Seigneur trois fois. La première fois, ils tenteront de se
défendre, usant d’arguments futiles tels que « aucun prophète n’est venu à
nous! ». Et cela, en dépit du fait que Dieu a révélé, dans Son Livre :

« Et jamais Nous n’avons puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un messager. »
(Coran 17:15)

« … afin que vous ne disiez pas : « Il ne nous est venu personne, [de la part de Dieu],
pour nous annoncer la bonne nouvelle ni pour nous avertir. » (Coran 5:19)

La deuxième fois, ils présenteront des excuses et reconnaîtront leur culpabilité. Même
les démons trouveront des excuses lorsqu’on les accusera d’avoir cherché à égarer les
hommes :

« Alors, son (mauvais) camarade, [ce démon qui lui était assigné sur terre], dira :
« Seigneur ! Ce n’est pas moi qui l’ai amené à se rebeller ; il était lui-même dans un
égarement profond. » (Coran 50:27)

Mais Dieu, le Très-Haut et le Juste, ne sera pas dupe. Il dira :

« Dieu dira : « Ne vous disputez pas devant Moi, alors que Je vous ai déjà avertis ! Ma
sentence, [une fois décidée], ne change jamais ; et Je ne suis nullement injuste envers
Mes serviteurs. » (Coran 50:28-29)

La troisième fois, la mauvaise âme rencontrera son Créateur pour recevoir le registre
renfermant toutes ses actions, livre dans lequel rien n’a été omis :

« Et le livre (de ses actions) sera déposé devant chacun. Et tu verras les coupables
terrifiés à cause de ce que contient (leur livre), et ils diront : « Malheur à nous! Qu’est-
ce donc que ce livre? Tout y est rapporté, du plus petit au plus grand péché, sans qu’il
n’en soit omis aucun! » Et ils trouveront là, devant eux, tout ce qu’ils auront
accomplis. Et ton Seigneur ne lèse personne. » (Coran 18:49)

En le recevant, la mauvaise âme sera réprimandée devant toute l’humanité :

« Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur (et il leur sera dit) : « Vous voilà
venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Et vous vous imaginiez
que Nous ne respecterions pas la promesse de cette rencontre ! » (Coran 18:48)

Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
« Tels sont ceux qui n’ont pas cru en Dieu. »[1] Et ce sont eux que Dieu
interrogera au sujet des bienfaits qu’ils prenaient pour acquis. À chacun on
demandera : « As-tu jamais pensé que nous nous rencontrerions? ». Et chacun
répondra : « Non! » Et Dieu leur dira : « Aujourd’hui, je t’oublie de même que tu
M’as oublié! »[2] Et, comme l’incroyant tentera de mentir pour s’en sortir, Dieu
scellera sa bouche, et ce sont ses membres qui témoigneront contre lui :

« Ce jour-là, Nous scellerons leur bouche tandis que leurs mains Nous parleront et que
leurs pieds témoigneront de ce qu’ils auront accompli. » (Coran 36:65)

En plus de ses propres péchés, l’incroyant portera aussi le fardeau des péchés de ceux
qu’il aura entraînés dans l’égarement :

« Et lorsqu’on leur demande : « Qu’a révélé votre Seigneur? », ils répondent : « Des
légendes anciennes. » Qu’ils portent donc, au Jour de la Résurrection, tous leurs
fardeaux, ainsi qu’une partie des fardeaux de ceux qu’ils égarent, sans le savoir. Quel
horrible fardeau que celui qu’ils porteront! » (Coran 16:24-25)

En plus de la torture physique, ils auront à souffrir de douleur psychologique, de


solitude et d’abandon :

« Dieu ne leur parlera ni ne les regardera au Jour de la Résurrection; et Il ne les


purifiera pas de leurs péchés. Et ils recevront un douloureux châtiment. » (Coran 3:77)

Tandis que le prophète Mohammed intercèdera en faveur de tous les croyants,


l’incroyant ne trouvera aucun intercesseur, lui qui adorait de fausses divinités en
dehors du seul véritable Dieu.[3]

« Et les injustes n’auront ni protection ni secours. »(Coran 42:8)

Ses prétendus saints et conseillers spirituels se dissocieront de lui, et l’incroyant


souhaitera pouvoir revenir sur terre pour leur rendre la pareille :

« (Le Jour) où, voyant le châtiment, ceux qui menaient (les autres) désavoueront ceux
qui (les) suivaient, les liens entre eux seront brisés. Et ceux qui ne faisaient que suivre
diront : « Si un retour [sur terre] nous était possible, nous les désavouerions comme ils
nous ont désavoués. » Ainsi Dieu leur montrera leurs propres actions, sources de
remords pour eux, et ils ne pourront pas sortir du Feu. » (Coran 2:166-7)

La douleur que ressentira l’âme tourmentée par ses péchés sera si intense que
l’incroyant suppliera : « Ô mon Dieu! Soit miséricordieux envers moi et jette-
moi dans le feu. »[4] On lui demandera : « Aimerais-tu avoir une quantité d’or
équivalente à toute la terre, que tu pourrais donner en échange de ta
libération? », ce à quoi il répondra : « Oui. » Alors on lui dira : « On t’avait
pourtant demandé quelque chose de bien plus facile que cela, c’est-à-dire de
n’adorer que Dieu.[5]

« Il ne leur a cependant été commandé que d’adorer Dieu en Lui vouant un culte
exclusif. » (Coran 98:5)

« Quant à ceux qui ne croient pas, leurs actions sont comme un mirage dans le désert,
que l’assoiffé prend pour de l’eau. Quand il y parvient, il s’aperçoit qu’il n’y avait rien;
mais il y trouve Dieu qui lui règle son compte en entier! Dieu est prompt à régler les
comptes! » (Coran 24:39)

« Puis Nous Nous tournerons vers les œuvres qu’ils auront accomplies et les réduirons
en poussière éparpillée. » (Coran 25:23)

L’âme incroyante recevra alors le livre de ses actions dans sa main gauche, et derrière
son dos, registre rempli par des anges qui auront noté chacune de ses actions durant
sa vie sur terre.

« Quant à celui à qui l’on remettra le livre (de ses œuvres) dans la main gauche, il
dira : « Hélas! J’aurais souhaité qu’on ne me remette pas mon livre et ne pas
connaître le bilan de mes œuvres. » (Coran 69:25-26)

« Mais celui qui recevra son livre par derrière le dos invoquera la destruction sur lui-
même… » (Coran 84:10-11)

Puis, on le fera entrer dans le feu de l’Enfer :

« Ceux qui n’auront pas cru seront conduits par groupes à l’Enfer. Et quand ils y
arriveront, ses portes s’ouvriront et ses gardiens leur diront : « Des messagers
[choisis] parmi vous ne vous sont-ils pas venus, vous récitant les révélations de votre
Seigneur et vous avertissant de la rencontre de ce Jour? ». Ils répondront : « Oui, en
effet. » Mais le décret du châtiment s’est réalisé contre les mécréants. » (Coran
39:71)

Les premiers à entrer en Enfer seront les païens, suivis des juifs et des chrétiens qui
auront sciemment corrompu la religion prêchée par leurs prophètes.[6] Certains
seront conduits en Enfer, d’autres y tomberont, et d’autres encore seront saisis par
d’énormes crochets.[7] À ce moment-là, l’incroyant souhaitera avoir été réduit en
poussière plutôt que d’avoir à récolter les fruits amers de ses mauvaises actions.

« Nous vous mettons en garde contre un châtiment imminent. Ce Jour-là, l’homme


sera confronté à ce que ses deux mains auront mis de l’avant ; et le mécréant
s’écriera : « Ah ! Si seulement je n’étais que poussière ! » (Coran 78:40)

Voyage dans l’au-delà (partie 7 de 8): L’incroyant en


Enfer

Description: La façon dont les incroyants seront reçus en Enfer.


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L’Enfer recevra les incroyants avec sa fureur et ses grondements :

« Ils nient l’avènement de l’Heure. Pour quiconque nie son avènement, cependant,
Nous avons préparé une flamme brûlante qui, les voyant venir de loin, les accueillera
avec sa fureur et ses grondements. » (Coran 25:11-12)

Lorsqu’ils s’en approcheront, ils appréhenderont ses chaînes et ses carcans, de même
que son brasier :

« Nous avons préparé, pour les mécréants, des chaînes et des carcans, de même
qu’un brasier ardent. » (Coran 76:4)

« Nous avons [pour eux] de lourdes chaînes et un brasier ardent… » (Coran 73:12)

Sur l’ordre de Dieu, des anges accourront pour les saisir et les enchaîner :
« Saisissez-le et enchaînez-le! » (Coran 69:30)

« Nous installerons des chaînes autour du cou des mécréants. » (Coran 34:33)

« … une chaîne de soixante-dix coudées… » (Coran 69:32)

Ils seront traînés :

« …des carcans au cou et chargés de chaînes, ils seront traînés… » (Coran 40:71)

Tandis qu’on les attachera, qu’on les enchaînera et qu’on les traînera jusqu’à l’Enfer,
ils entendront sa fureur :

« Et ceux qui ne croient pas en leur Seigneur subiront le tourment de l’Enfer ; et quelle
horrible destination ! Quand ils y seront jetés, ils entendront son grondement tandis
qu’il bouillonne, comme s’il allait exploser dans sa fureur. » (Coran 67:6-8)

Quand on leur fera quitter la grande plaine du rassemblement, nus et affamés, ils
supplieront les habitants du Paradis de leur donner de l’eau :

« Et les habitants du Feu crieront aux habitants du Jardin : « Déversez sur nous de
l’eau, ou de ce que Dieu vous a attribué ! » Ils répondront : « Dieu les a interdits aux
mécréants… » (Coran 7:50)

Au même moment, les fidèles, au Paradis, seront reçus avec tous les honneurs; on les
installera confortablement et on leur servira une nourriture délicieuse, tandis que les
mécréants dîneront en Enfer :

« Et vous, les égarés, qui traitiez (la Résurrection) de mensonge, vous mangerez
certainement [les fruits] de l’arbre de Zaqqoum. Vous vous en remplirez le ventre.... »
(Coran 56:51-53)

Zaqqoum : un arbre qui prend racine au fond de l’Enfer et qui a des ramifications à
tous ses niveaux; ses fruits ressemblent à des têtes de diables :

«Un tel accueil vaut-il mieux, ou alors l’arbre de Zaqqoum? Nous l’avons certes
destiné comme épreuve pour les injustes; c’est un arbre qui prend racine au fond de
l’Enfer et dont les fruits ressemblent à des têtes de diables. Ils devront certainement
en manger et s’en remplir le ventre. » (Coran 37:62-66)

Les mécréants auront aussi d’autres nourritures; certaines qui étouffent,[1] et d’autres
sous forme d’épines sèches.[2]

« …ni d’autre nourriture que du pus dont seuls les pécheurs se nourriront. » (Coran
69:36-37)

Et pour arroser cela, un liquide immonde et immensément glacial composé de leur


pus, de leur sang et de leur sueur,[3] de même qu’une eau si bouillante qu’elle
déchirera leurs entrailles :

« … à qui on donnera à boire une eau bouillante qui leur déchirera les entrailles. »
(Coran 47:15)
Les vêtements des gens de l’Enfer seront faits de feu et de goudron brûlant :

« ... À ceux qui ne croient pas, on taillera des vêtements de feu. » (Coran 22:19)

« …leurs vêtements seront faits de goudron brûlant et le Feu couvrira leur visage. »
(Coran 14:50)

Leurs sandales,[4] et leur lit seront aussi faits de feu;[5] ce sera un châtiment
enveloppant leur corps tout entier, de la tête aux pieds :

« Qu’on verse ensuite sur sa tête de l’eau bouillante comme châtiment! » (Coran
44:48)

« Le jour où le châtiment les enveloppera de la tête aux pieds, il leur sera dit :
« Goûtez le fruit de vos œuvres! » (Coran 29:55)

Leur châtiment, en Enfer, variera selon leur degré d’incroyance et leurs autres péchés.

« Mais non! Il sera, certes, jeté dans le Feu destructeur. Et qui te dira ce qu’est le Feu
destructeur ? C’est le Feu attisé par Dieu, qui monte jusqu’au cœur (des hommes) en
longues colonnes de flammes. » (Coran 104:4-9)

Chaque fois que leur peau se sera consumée, on leur en donnera une nouvelle :

« Certes, ceux qui ne croient pas en Nos révélations, Nous les ferons entrer dans le
Feu. Chaque fois que leur peau aura été consumée, Nous leur en donnerons une autre
en échange, afin qu’ils goûtent au châtiment. Certes, Dieu est Puissant et Sage. »
(Coran 4:56)

Pire que tout, ils verront leur châtiment sans cesse accru :

« Alors goûtez donc, aujourd’hui, (à ce que vous avez acquis) ; Nous ne ferons
qu’accroître vos tourments. » (Coran 78:30)

Les effets psychologiques de ce châtiment seront sévères. Ils imploreront Dieu


d’infliger un double châtiment à ceux qui les auront menés dans l’égarement :

« Puis ils ajouteront, [implorant Dieu] : « Seigneur ! Fais que ceux qui nous ont pavé le
chemin jusqu’ici subissent un double châtiment dans le Feu ! » (Coran 38:61)

Certains tenteront de s’échapper, mais :

« Et il y aura pour eux des maillets de fer. Chaque fois qu’excédés de tourments ils
souhaiteront en sortir, on les y ramènera et (on leur dira) : « Goûtez au châtiment du
feu! » (Coran 22:21-22)

Après plusieurs tentatives, ils chercheront assistance auprès d’Iblis lui-même :

« Et lorsque toute l’affaire sera décidée, Satan dira : « Certes, Dieu vous avait fait une
promesse véridique tandis que moi, je vous ai fait une promesse que je n’ai pas
tenue. Je n’avais aucun pouvoir sur vous si ce n’est que je vous ai appelés et que vous
avez répondu à mon appel. Alors ne me blâmez pas, mais blâmez vous vous-mêmes.
Je ne peux en rien vous aider et vous ne pouvez en rien m’aider. Certes, je rejette le
fait que vous m’ayez associé à Dieu. Et certes, un douloureux châtiment attend les
injustes. » (Coran 14:22)

Puis, ils supplieront les anges gardiens de l’Enfer de tenter d’obtenir une réduction de
leurs tourments, ne serait-ce que pour un jour :

« Et ceux qui seront dans le Feu diront aux gardiens de l’Enfer : « Implorez votre
Seigneur de nous écourter fut-ce d’un jour notre tourment! » (Coran 40:49)

Mais les gardiens, après avoir reçu la réponse de Dieu, reviendront et…

« Mais ils répondront : « Des messagers ne vous sont-ils pas venus avec des preuves
évidentes? » « Oui », diront-ils. « Alors priez, rétorqueront-ils, bien que les prières des
mécréants soient toujours vaines. » (Coran 40:50)

Ayant perdu tout espoir de voir leur châtiment réduit, ils demanderont à être achevés.
Ils se tourneront vers le principal gardien de l’Enfer, Malik, et le supplieront pendant
quarante ans :

« Et ils crieront : « Ô Malik ! Que ton Seigneur nous achève ! » (Coran 43:77)

Mais sa réponse sera cinglante :

« Vous êtes ici à jamais. » (Coran 43:77)

Enfin, ils se tourneront vers Celui dont ils s’étaient détournés lors de leur séjour sur
terre, implorant une dernière chance :

« Ils diront : « Seigneur! Notre malheur nous a vaincus et nous étions des gens
égarés. Seigneur! Fais-nous sortir de ce lieu! Et si nous récidivons, nous serons alors
(vraiment) injustes! » (Coran 23:106-107)

Mais la réponse de Dieu sera :

« Demeurez-y plutôt dans l’humiliation, et ne Me parlez plus! » (Coran 23:108)

La douleur que leur causera cette réponse sera plus sévère que celle des tourments
qui leur seront infligés. Car à ce moment-là, ils comprendront que leur séjour en Enfer
sera éternel et que leurs chances d’aller au Paradis seront réduites à zéro :

« Ceux qui ne croient pas et commettent des injustices, Dieu ne leur pardonnera
jamais ni ne les guidera sur une voie autre que celle de l’Enfer, où ils demeureront
éternellement. Et cela est très facile pour Dieu. » (Coran 4:168-169)

La plus grande douleur, le plus grand chagrin pour les mécréants sera spirituel : Dieu
leur sera voilé et ils ne pourront jamais Le voir :

« Ce Jour-là, un voile les empêchera de voir leur Seigneur. » (Coran 83:15)

De même qu’ils auront refusé de Le « voir » lors de leur séjour sur terre, ils seront
séparés de Lui dans l’au-delà. Et les croyants les mépriseront.

« Aujourd’hui, donc, ce sont ceux qui ont cru qui rient des mécréants; et, [étendus]
sur des divans, ils promènent leurs regards. Les mécréants ne sont-ils pas rétribués
pour ce qu’ils faisaient? » (Coran 83:34-36)

Leur désespoir total culminera lorsqu’on fera venir la mort sous forme d’un bélier et
qu’on l’égorgera devant eux; ils comprendront alors qu’ils ne pourront plus jamais
nourrir l’espoir de trouver refuge dans une mort finale.

« Et avertis-les (ô Mohammed) du jour du regret, quand tout sera décrété sans retour.
En ce moment, ils sont indifférents et ils ne croient point. » (Coran 19:39)

Voyage dans l’au-delà (partie 8 de 8):


Conclusion

Description: Certaines des raisons pour lesquelles l’Enfer et le Paradis existent.


par IslamReligion.com - Publié le 31 Mar 2008 - Dernière mise à jour le 31 Mar 2008
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Catégorie: Articles > L'au-delà > Le voyage de l'âme après la mort
Mohammed, le prophète de l’islam mort en l’an 632, a relaté :

« Le monde d’ici-bas est une prison pour le croyant, mais un Paradis pour le
mécréant. Tandis que l’au-delà sera une prison pour le mécréant, mais pour le
croyant, ce sera son Paradis. »

Une fois, dans les premiers temps de l’islam, un chrétien croisa un musulman très
versé dans les affaires religieuses. Ce dernier montait un magnifique cheval et était
vêtu élégamment. Le chrétien récita au musulman le hadith ci-dessus, et fit
remarquer : « Et pourtant me voici devant toi, moi le non-musulman, pauvre et
miséreux en ce monde, tandis que toi, le musulman, tu es riche et
prospère. » Le musulman répondit : « En effet. Mais si tu savais ce qui pourrait
t’attendre dans l’au-delà (comme châtiment éternel), en ce moment, tu te
considérerais au Paradis, en comparaison. Et si tu savais ce qui pourrait
m’attendre (comme récompense éternelle) dans l’au-delà, tu considèrerais
qu’en ce moment, je suis en prison, en comparaison. »

C’est de par Sa grande miséricorde et Sa justice que Dieu a créé le Paradis et l’Enfer.
La connaissance de l’Enfer sert à dissuader l’homme de faire le mal, tandis que la
connaissance du Paradis l’incite à accomplir de bonnes œuvres et à demeurer
vertueux. Ceux qui rejettent leur Seigneur, qui font le mal et qui refusent de se
repentir entreront en Enfer, un endroit de souffrances éternelles. Tandis que la
récompense des vertueux est un endroit d’une beauté et d’une perfection
inimaginables, c’est-à-dire le Paradis.

Parfois, les gens attestent de la bonté de leur âme en prétendant que lorsqu’ils font le
bien, ils ne le font que par amour sincère pour Dieu ou pour vivre conformément à un
code moral universel, et qu’ils n’ont pas besoin qu’on leur fasse miroiter une
récompense pour faire ce bien. Mais lorsque Dieu s’adresse à l’homme, dans le Coran,
Il le fait tout en connaissant parfaitement l’inconstance de son âme. Les plaisirs du
Paradis sont réels, tangibles. L’homme peut comprendre à quel point la nourriture, les
vêtements et les habitations que l’on retrouve en abondance, au Paradis, sont
intéressants précisément parce qu’il sait à quel point avoir tout cela comble un besoin
réel dans cette vie, ici-bas.

« On a enjolivé aux gens l’amour des plaisirs (que procurent) les femmes et la
progéniture, les monceaux d’or et d’argent accumulés, les chevaux marqués, le bétail
et les champs bien labourés. Tout cela est jouissance de la vie d’ici-bas. Et Dieu est
Celui auprès de qui se trouve la meilleure demeure. » (Coran 3:14)

De même, l’homme peut comprendre à quel point l’Enfer et ses tortures peuvent être
terrifiants précisément parce qu’il sait à quel point sont douloureuses les brûlures par
le feu en ce monde, ici-bas. Alors le voyage de l’âme après la mort physique, tel qu’il
nous est décrit par Dieu et Son prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions
de Dieu soient sur lui) devrait servir d’incitatif à respecter le but pour lequel nous
avons été créés, c’est-à-dire adorer notre Créateur et être à Son service, et L’aimer
d’un amour désintéressé, tout en éprouvant à la fois crainte et gratitude envers Lui.
Après tout :

« Il ne leur a été commandé que d’adorer Dieu en Lui vouant un culte exclusif. »
(Coran 98:5)

Quant à ceux qui négligent leurs devoirs moraux envers Dieu et leurs congénères,
qu’ils n’oublient donc pas que :

« Toute âme goûtera à la mort. Et vous ne serez pleinement rétribués qu’au Jour de la
Résurrection. Quiconque sera écarté du Feu et introduit au Paradis aura certes réussi.
La vie d’ici-bas n’est (qu’une vie) remplie de jouissances trompeuses. » (Coran 3:185)

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