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Dissertation appuyée sur un dossier

documentaire

Il est demandé au candidat :

- de répondre à une argumentation posée explicitement ou implicitement dans le


sujet ;
- de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra
élaborer ;
- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment
celles figurant dans le dossier ;
- de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en
organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte dans la notation de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

THEME : stratification sociale et inégalités

SUJET : Analysez l’augmentation des inégalités dans les Pays Développés à


Economie de Marché (PDEM) depuis le début des années 80

Document 1 :
La dernière livraison des Perspectives de l'économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI)
établit sans conteste que la croissance des inégalités intranationales, quel que soit le niveau de
développement des pays du monde, fut dans les dernières décennies un phénomène universel, à quelques
rares exceptions près. Les causes sont connues depuis longtemps : la globalisation commerciale, la
globalisation financière et le progrès technique. Sans surprise, l'étude du FMI conclut que c'est
essentiellement le troisième facteur qui explique l'ampleur du phénomène, alors que l'effet des deux
premiers se compense partiellement, la croissance des échanges internationaux ayant tendance à réduire les
inégalités quand celle des mouvements de capitaux les augmente. Comme s'il était possible de distinguer
entre les trois causes, alors qu'elles se nourrissent les unes des autres ! (…)
Mais revenons à notre monde tel qu'il est, où il existe des obstacles à l'éducation, à la formation et à
l'investissement personnel, en raison notamment du rationnement du crédit. Le passé et donc les conditions
initiales de chacun retrouvent alors toute leur importance. La mobilité sociale est freinée, voire empêchée, en
raison même de l'incommensurabilité du capital social, culturel, financier et patrimonial dont héritent les
individus. Les opportunités que créent les nouvelles inégalités ne peuvent alors être saisies que par ceux qui
bénéficient de conditions déjà favorables.
Le meilleur fonctionnement des marchés financiers, leur "approfondissement"comme on dit, favorise ceux
dont la richesse est déjà suffisante, accroissant ainsi artificiellement les inégalités. L'accès aux grandes
écoles, encore plus socialement homogène que dans le passé, comme le délabrement de beaucoup
d'universités réduisent pour le plus grand nombre les espoirs de mobilité sociale et les incitations.
Source :J.P.Fitoussi, Inégalités : l'horizon de faible espérance, Le Monde 28 novembre 2007

Document 2 :

A l’occasion de la parution du rapport "Croissance et inégalités" en octobre 2008 par l’Organisation de


coopération et de développement économique (OCDE), nous avons interrogé un de ses auteurs Michael
Förster, analyste des politiques sociales à l’OCDE.
Quels sont les enseignements principaux de votre rapport sur la croissance des inégalités ?
Primo, en termes de niveau d’inégalités et de pauvreté, les différences entre les pays restent énormes. Parmi
les pays les plus égalitaires comme la Suède et le Danemark, le rapport entre le revenu moyen des 10 % les
plus pauvres et celui des 10 % les plus riches est de 1 à 5, tandis qu’à l’autre extrême le rapport est de 1 à 20
en Turquie et au Mexique.
Secundo, la tendance est incontestablement à la hausse des inégalités de revenu dans les trois quarts des 30
pays de l’OCDE depuis 20 ans. Cependant, l’augmentation des inégalités de revenu disponible - après
impôts et prestations sociales - est plus modeste que ne laisserait le penser la médiatisation de la montée
spectaculaire des super riches.
Pourquoi cette progression des inégalités ?
Les facteurs traditionnellement invoqués pour expliquer cette recrudescence des inégalités sont la
mondialisation, le progrès technique et les politiques publiques. Mais les éléments culturels participent aussi
à leur plus ou moins grande acceptation. Ainsi au Japon et aux Etats-Unis, les sondages révèlent que 50 à
60 % de la population considère que les inégalités sont trop fortes alors qu’en France et en Allemagne cette
proportion est de 80 à 90 %. Ceci a nécessairement un impact sur les politiques qui sont menées.
Source : "Les inégalités s’accroissent dans les pays développés", entretien avec Michael Förster, analyste à
l’OCDE,le 13 novembre 2008, L’Observatoire des inégalités, novembre 2008

Document 3 :
Entre 2002 et 2005, le taux de chômage officiel n’a guère varié, oscillant autour de 9%. Mais les inégalités
et la pauvreté se sont considérablement aggravées, atteignant un niveau record depuis 1980. C’est ce que
montre l’édition 2007 du BIP40 (Baromètre des inégalités et de la pauvreté), que nous publions aujourd’hui.
Le BIP40, qui repose sur une batterie de plus de soixante indicateurs statistiques, propose une mesure
synthétique de l’insécurité sociale. Alors que la diminution du chômage entre 1999 et 2002 avait entraîné le
BIP40 à la baisse, la montée de la précarité sur le marché du travail entre 2002 et 2005 l’a tiré vers le haut.
Mais c’est surtout la dégradation des conditions d’accès au logement qui a marqué l’évolution récente du
BIP40. Le chômage et la précarité jouent bien un rôle central dans le développement de l’insécurité sociale,
mais celle-ci est multidimensionnelle. Plus que jamais, ces constats montrent la nécessité de dépasser la
polémique sur « le » chiffre du chômage, et de refonder les outils d’observation des réalités sociales en
France. La question du chômage structure fortement les inégalités sociales. Non seulement parce que les
chômeurs sont privés d’une source fondamentale de revenus, de droits et d’identité sociale. Mais aussi parce
que la pression du chômage nourrit le développement de la précarité et favorise une dégradation des
conditions d’emploi, de travail et de rémunération de l’ensemble des salariés. Bref, la question du chômage
ne concerne pas que les « chômeurs ».
Source : BIP 40 , in http://www.bip40.org/bip40/le-barometre-explose

Document 4 : Espérance devie à l’âge de 35 ans en France

Espérance de vie à l’âge de 35 ans


Unité : années
Hommes Hommes Hommes Femmes Femmes Femmes
1976-1984 1983-1991 1991-1999 1976-1984 1983-1991 1991-1999
Cadres supérieurs 41,5 43,5 46 47,5 49,5 50
Professions intermédiaires 40,5 41,5 43 46,5 48 49,5
Agriculteurs 40,5 41,5 43,5 45,5 47 48,5
Artisans, Commerçants et Chefs
39,5 41 43 46 47,5 49
d'entreprises
Employés 37 38,5 40 45,5 47,5 48,5
Ouvriers 35,5 37,5 39 44,5 46,5 47
Inactifs non retraités 27,5 27,5 28,5 44,5 45,5 47
Ensemble 38 39 41 45 46,5 48
Lecture : compte tenu des niveaux de mortalité mesurés entre 1991 et 1999, un homme cadre de 35 ans pouvait espérer
vivre en moyenne encore 46 années, soit jusqu’à 81 ans au total.
Source : Insee, Insee Première n°1025, juin 2005

Source : INSEE
Document 5 : Distribution des niveaux de vie en France

Distribution des niveaux de vie


en euros 2006
2002 2003 2004 2005 2005* 2006
1er décile (D1) 9 287 9 321 9 357 9 463 9 560 9 723
2ème décile (D2) 11 387 11 385 11 474 11 550 11 900 12 089
3ème décile (D3) 13 032 13 111 13 098 13 278 13 709 13 958
4ème décile (D4) 14 661 14 681 14 713 14 901 15 479 15 755
Médiane (D5) 16 359 16 358 16 318 16 610 17 296 17 597
6ème décile (D6) 18 290 18 298 18 278 18 512 19 325 19 683
7ème décile (D7) 20 567 20 499 20 571 20 765 21 787 22 240
8ème décile (D8) 23 787 23 698 23 676 23 882 25 389 25 799
9ème décile (D9) 29 812 29 570 29 357 29 846 32 251 33 193
Rapport interdécile (D9/D1) 3,21 3,17 3,14 3,15 3,37 3,41
Remarque : * est là pour signaler le début d'une nouvelle série qui intègre les prestations
sociales réelles (elles étaient imputées auparavant) et prend en compte de manière plus
complète les revenus des produits financiers.
Source : INSEE

Document 6 :
Graphique 1.2. Évolution des inégalités de revenu
Variation du coefficient de Gini sur différentes périodes

Milieu des années 80 Milieu des années 90 Variation cumulée du milieu des années 80
au milieu des années 90 au milieu des années 2000 au milieu des années 2000

- 0,08 - 0,04 0,00 0,04 0,08 - 0,08 - 0,04 0,00 0,04 0,08 - 0,08 - 0,04 0,00 0,04 0,08

AUS AUS
AUT AUT
BEL BEL
CAN CAN
CZE CZE
DNK DNK
FIN FIN
FRA FRA
DEU DEU
GRC GRC
HUN HUN
IRL IRL
ITA ITA
JPN JPN
LUX LUX
MEX MEX
NLD NLD
NZL NZL
NOR NOR
PRT PRT
ESP ESP
SWE SWE
TUR TUR
GBR GBR
USA USA
OCDE-24 OCDE-24
OCDE-22 OCDE-22

Note : Pour la première partie du graphique, les données se rapportent aux variations intervenues entre, 1990 et le milieu des années 90 pour la République
tchèque, la Hongrie et le Portugal, et dans les Länder occidentaux en Allemagne (pas de données disponibles pour l’Australie, la Pologne et la Suisse). Pour la
seconde partie du graphique, les données se rapportent aux variations intervenues entre le milieu des années 90 et 2000 pour l’Autriche, la République
tchèque, la Belgique, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne (où les données 2005, sur la base des statistiques UE-SILC, sont considérées comme n’étant pas
comparables avec celles pour les années antérieures). La moyenne OCDE-24 est une moyenne simple pour les pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de
données couvrant toute la période (ensemble des pays figurant ci-dessus à l’exception de l’Australie) ; la moyenne OCDE-22 couvre les mêmes pays à
l’exception du Mexique et de la Turquie.

Note : le coefficient de Gini est un indicateur de concentration des revenus qui est compris
entre 0 et 1 : plus il se rapproche de 1, plus les inégalités sont fortes
Source : Rapport de l’OCDE, Octobre 2008 , in
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,fr_2649_33933_41526756_1_1_1_1,00.html

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