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Civilisation Japonaise Semestr

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Le Japon est un archipel à forme concave, détaché du continent asiatique par le
Détroit de Corée. Le pays est entouré d’eaux très profondes : Mer du Japon,
Océan Pacifique.

Le climat varie beaucoup. L’archipel nippon s’étend de la latitude de Cuba au Sud


à la latittude du Québec au Nord.

– Hokkaïdô : climat quasi sibérien, tempéré


– Archipel des Ryûkyû : climat subtropical
– Centre de Honshû : climat subtropical humide
– Kyûshû : climat relativement tempéré

Volcanisme et séismes :

Le Japon est à cheval entre 4 plaques tectoniques :

– Pacifique
– Philippines
– Eurasiatique
– Nord Américain

De nombreux séismes (20% des séismes les plus violents du monde), tsunamis.

Environ 108 volcans actifs sur l’archipel. Les îles du Japon sont rocailleuses et
essentiellement volcaniques.

Principales îles du Japon :

a) Hokkaïdô
Historiquement peuplée par les Aïnous, autrefois appelée Yeso.
– Conditions géographiques permettant l’agriculture
– Climat quasi sibérien
– Beaucoup d’élevages

La ville de Sappora est la capitale de la région.

b) Honshû
C’est le berceau de la civilisation japonaise.
– 105 millions d’habitants (île la plus peuplée)
– Divisée en 5 grandes régions
• Tôhoku
• Kantô
• Chûbu
• Kansai
• Chûgoku
– Le point culminant du Japon est le Mont Fuji (3776 m).
c) Shikoku
La plus petite des 4 îles principales du Japon. Autrefois divisée en 4
provinces légendaires :
– Awa  Tokushima
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– Tosa  Kochi
– Samuki  Kagawa
– Iyo  Ehime

La Mer Intérieure (Setonaika). Une île assez arriérée.

d) Kyûshû
– Plus grand volcan actif du Japon : Mont Aso (1226 m)
– Production de riz, de thé et de tabac
– Tukuoka est la ville principale de Kyûshû

Le Japon est un archipel formé d’environ 6 867 îles. La population actuelle est
d’environ 127 288 419 habitants. Le pays s’étend sur 3 000 km du Nord au Sud
(des îles Kouriles au Nord de Taïwan). Les eaux territoriales japonaises sont très
étendues.

Le Japon a eu un conflit avec la Corée du Sud quant au découpage des eaux


territoriales.

I) Le climat
a) Iles Ryûshû (dont Okinawa)
Climat sans neige ni gel, très ensoleillé.
b) Hokkaïdo
Plusieurs mois de neige. Les côtes septentrionales sont souvent
bloquées par les glaces de la Mer d’Okhotsk (îles Kouriles).

Le climat en général est humide, il y a une influence autant continentale


(continent chinois) qu’océanique (Océan Pacifique).

Au Japon, les saisons sont très marquées, elles ont chacune des fêtes,
célébrations et significations spécifiques.

– Envers : souvent pris par la neige (influence du continent sibérien), été


chaud et humide.
– Endroit : hiver frais et sec, été très chaud et pluvieux (quasi tropical).
– Le Japon connaît deux pics de pluviométrie dus à l’influence océanique.
– Début été et fin été : quasi climat de mousson.

1) Début de l’été (fin juin, mi-juillet).


des vents humides arrivent de l’Océanie, se dirigent vers le continent
indien puis, bloqués par l’Himalaya, sont détournés vers l’Est sur la
Chine, les Philippines et finissent par toucher le Japon. L’extrême
humidité de l’atmosphère est due à des dépressions d’origine
continentale. Ces masses d’air chaud, en arrivant au Japon, sont
confrontées aux masses d’air froid océanique, ce qui entraîne de
grandes pluies, appelées « Bai-u » ou « Tsuyu » (la pluie des prunes).
C’est pendant cette période que les prunes viennent à maturité et que
l’on repique le riz.
– Le taux d’humidité est d’environ 80%
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– L’atmosphère est très lourde et humide
– Les Japonais souffrent beaucoup plus de rhumes et autres maux de gorge
en été.

2) Fin de l’été (septembre).


C’est la période des typhons ou cyclones qui suivent les courants
marins qui englobent les îles japonaises.
• Le Kuroshio : il longe la côte pacifique et passe aussi dans le Détroit de
Corée et réchauffe la Mer du Japon.

Les typhons se forment à l’équateur, touchant d’abord l’Inde et la Chine.


Durant tout le mois de septembre, les typhons balayent le japon de
l’Endroit. Dès la fin septembre, ils s’éloignent des côtes japonaises de
l’Endroit pour se perdre dans l’Océan Pacifique.

Les vents atteignent souvent 120km/h, mais peuvent aussi atteindre


200km/h.

Ces typhons apportent des pluies torrentielles. Contrairement aux autres


pays, le Japon numérote ses typhons, qui sont plus meurtriers que les
séismes.

• L’Oyashya : il descend de la Mer d’Okhotsk et longe les côtes de


l’Endroit.
– Le courant amène les poissons d’eau froide vers les zones de pêche du
Tôkoku, où ils se mélangent aux poissons d’eau chaude. Cela fait que les
côtes du Tôkoku (côte pacifique) sont une zone très poissonneuse, et de ce
fait est la principale zone de pêche du Japon.
– Les autres courants venant de Sibérie ont une influence continentale qui a
ses conséquences les plus visibles sur l’archipel nippon en hier.

II) Les saisons au Japon

1) L’hiver
Il existe des basses pressions venant de Sibérie et des zones de
haute pression venant des îles Aléoutiennes. La masse de basse
pression qui traverse la Sibérie atteint la Mer d’Okhotsk. L’air
sibérien, sec et froid, arrive par la suite sur Hokkaïdô et prend le
maximum d’humidité. Les vents qui proviennent de Sibérie sont
stoppés par les Alpes japonaises, situées au centre de Honshû.
– Sur le Japon de l’Endroit, l’hiver est sec et lumineux.
– Le Bai-u s’arrête au Tôhoku et ne touche jamais Hokkaïdô.
2) L’été
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L’été est la saison des arbres au vert profond, des cascades et des
fêtes populaires, et des Tsuyu. Les étés sont généralement très
chauds (caniculaires à Kyôto). Chaleur et extrême humidité reignent.
– A Hookaïdô, les étés sont plutôt doux avec des températures avoisinant les
20°C.
3) Les printemps
Le printemps est une saison plutôt douce, où les cerisiers
fleurissent. C’est le Ohanami.
4) L’automne
Après la saison des typhons de septembre et d’octobre, le calme
revient et les températures sont aussi assez douces. Les érables
prennent une couleurs cramoisie : le Kôyâ.

On considère parfois que le Japon ne possède pas 4 saisons mais 6.

III) La sismicité de l’archipel japonais.


Le Japon est l’archipel de type volcanique qui se trouve à cheval sur 4
plaques tectoniques :
– Pacifique
– Nord Américaine
– Eurasiatique
– Philippines

Le Japon se trouve à la confluence de fortes activités sismiques, ce qui


explique l’important nombre de séismes.

La ville de Tôkyâ se trouve à cheval entre les plaques Nord Américaine et


Pacifique, sur la fosse de Sagami. Tous les tremblements de terre sont
répertoriés et classés.

– Les séismes les plus destructeurs :


• Séisme de Kantô en 1923, 145 000 morts.
• Séisme de Kôbe en 1995, 5 000 morts.

Les ras de marrée (tsunami) ne sont pas prévisibles.

Pour les Japonais, les tremblements de terre ou tsunami peuvent une


manifestation de la colère de Dieux.

Selon la légende, un poisson chat géant du nom de Namazu, tapi au fond


de l’Océan Pacifique et sous les îles japonaises, provoquerait les séismes.
Selon une autre légende, Namazu serait retenu par un pilier au temple de
Kashima, à Kyôtô.

Les Japonais achèteraient des amulettes pour se protéger des


tremblements de terre. Seulement, en raison des contestations qui
suivaient les séismes et autres tsunami, le Pouvoir interdit de faire les
Namazu-e.
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IV) Les incendies


Les incendies ont toujours été un phénomène classique au Japon. La
ville de Tôkyô a souvent été victime d’incendies dévastateurs,
notamment à la suite du terrible séisme de 1923 (magnitude : 7,9).
Dans l’ancien Japon, les habitations étant toujours en bois, les feux se
propageaient à une vitesse vertigineuse. Avant un tremblement de
terre, le principe d’extension de feux est mis en place.
1) Le Séisme de Kantô, fausses rumeurs.
Le Shibboleth (mot hébreu) pour reconnaître les Coréens. L’armée a dû
intervenir pour stopper le massacre des Coréens. Officiellement 231
Coréens, 3 Chinois et 56 Japonais morts.
Durant ce séisme, les gens ont été asphyxiés par les nuées ardentes, et
les gens qui se réfugiaient dans les rivières furent ébouillantés, et
également les vents des typhons frappèrent à ce moment-même, le 1er
septembre 1923.
Autres conséquences :
– Il a fallu reconstruire les villes de Tôkyô, Yokohama, Shizuoka et Kanagawa.
– Selon les estimations, les dégâts ont été évalués à environ 4,5 milliards de
dollars américains.
– 1,9 millions de sans-abris.

Désormais, les constructions au Japon suivent scrupuleusement les normes


antisismiques (grandes artères, utilisation de béton armé, normes renforcées
pour les bâtiments publics comme les écoles, les hôpitaux, …). Ces normes
antisismiques ont été prises après la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui,
les dégâts sérieux sont plutôt rares lors d’un tremblement de terre.

V) Le secteur de la pêche.
Le Japon est le premier « pilleur de l’Océan ». En ce qui concerne la
pêche traditionnelle, elle est en train e se perdre à cause du départ des
jeunes pour la grande ville. Cependant, à cause de la crise économique,
certains licenciés doivent s’en remettre à l’agriculture ou la pêche.
– Le Japon est présent dans toutes les instances internationales concernant
la pêche.
1) Les régions agricoles.
Au Japon, le manque de terres arables est très important. De ce fait, il
devient de plus en plus difficile de développer l’agriculture. On pense
que la moitié du militarisme est due à ce manque de terrain, et donc on
est allé le chercher sur le continent.
2) Les différentes cultures (voir carte).
Bananes, riz, thé, mûrier (ses feuilles servant à nourrir les vers à soie),
oranges, mandarines, …
Problèmes : il y a trop d’urbanisation. Les campagnes subissent l’exode
rural, surtout les zones de Chûgoku. 7% de la population vit dans ces
zones délaissées.
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L’ère industrielle japonaise :


L’ère industrielle au Japon commence en 1868 et elle est d’abord
fondée sur l’industrie sidérurgique (de l’acier) avec le fer, e cela à côté
des mines de fer et de charbon.
Le Japon est un pays pauvre en matières premières, sauf en charbon
qui se trouvait en grande quantité au Nord e l’île de Kyûshû : ce bassin
houiller a donné son à la grande zone industrielle de Kita Kyûshû où les
grandes usines de l’époque étaient construites.
Au Japon, le charbon a commencé à être exploité au début du 19ème
siècle. Cependant, depuis ce temps, les couches de charbon se sont
fortement affaiblies. Au 19ème siècle, les industries de Kita Kyûshû
devaient donc se tourner vers d’autres secteurs d’activité plus
rentables et productifs. L’extraction du charbon devient de plus en plus
dure et coûteuse.
• Hokkaïdô :
Sur cette île septentrionale, les bassins houillers jouissent de conditions
climatiques favorables. Ses industries fonctionnent bien malgré leur
retard. Les régions de Tomakomai et Muroran étaient des bassins
houillers.
 Les gisements d’Ishikari
La plupart de ces bassins houillers ont cessé de fonctionner dans les
années 1970. La plus ancienne mine fut arrêtée en 1986, exploitée
par la Zaibutsu Mitsubishi
A partir de 1994, s’opère la fermeture définitive des mines de
charbon (planifiée pour 2002) : les mines de Hokkaïdô sont donc
toutes fermées.
– 1970 : 10 millions de tonnes de production
– 2002 : plus de production
Cela affecte de facto tous les mineurs qui voient leur nombre diminuer de
450 000 en 1950 à 40 000 en 1970. Ces mineurs sont donc reconvertis et
placés dans d’autres secteurs d’activité.
Le Japon décide de d’approvisionner en énergie en faisant des contrats de
10 voire 20 ans avec l’Australie, les USA et le Canada.
1) Le pétrole :
Le Japon possède un mini gisement de pétrole (O,O1%) situé dans la
région de Nigata.
Le Japon importe le pétrole brut et le raffine lui-même, à proximité dans
ports qui accueillent directement les navires pétrolifères.
 Les conglomérats pétrochimiques sont situés en bord de mer.
• La région de Ôita
• La Mer Intérieure
• La Baie d’Ôsaka
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• La baie d’Ise
• La Baie de Tôkyô et de Kawasaki (complexe industriel de Kimitsu).

Le pétrole japonais vient à 71% des pays du Golf Persique. Cependant,


le Japon pâtie de sa dépendance vis-à-vis des pays du Golf, et des
problème liés à leur instabilité politique. En Asie, l’Indonésie et Brunei
sont aussi de grands fournisseurs.
2) Le Gaz naturel
Le Japon s’approvisionne sous forme de gaz liquéfié. Le gaz est importé
de l’Asie du Sud Est, d’Alaska, entre autres.

3) Les ressources hydrauliques


Les ressources hydrauliques sont très importantes au Japon, qui est un
pays de montagnes avec de nombreuses rivières qui se présentent sous
la forme de torrents. Le Japon a des conditions géologiques favorables à
la construction de barrages, très coûteux, développés dans les années
1960.
 Barrage de Kurobe, dans les Monts Hida (Alpes japonaises), est le
plus grand barrage du Japon.

La production hydroélectrique, bien que peu abondante, est


importante. Les barrages hydrauliques permettent de combler les
pointes de consommation.

 L’énergie est à base de thermoélectricité. On transforme par


exemple le charbon et le gaz dans les centrales thermiques.
4) L’énergie atomique :
L’énergie atomique japonaise se développe dans les années 1970. Les
plus grands parcs d’usines nucléaires se trouvent dans les régions de
Tukui et Ishikawa, au bord de la Mer du Japon.
Bien qu’il ne cesse de revendiquer sa politique pacifiste et anti-
nucléaire, le Japon souhaite accéder à une certaine autonomie
énergétique. C’est pourquoi on a décidé de développer le nucléaire
civil. De plus, les centrales nucléaires ont apporté énormément
d’emplois et de bénéfices.
– Les villes d’Ôsaka et de Nagoya sont directement desservies par l’énergie
atomique.
– L’énergie atomique a apporté :
• 14% des besoins énergétiques dans les années 1980.
• 27% des besoins énergétiques à la fin des années 1980.
Désormais, 1/3 des besoins énergétiques sont satisfaits par l’énergie
atomique.
– L’uranium utilisé par les centrales nucléaires est importé d’Afrique du Sud,
Australie, France (territoires du Pacifique).
D’ici 2010, l’énergie nucléaire doit représenter plus d’1/3 des productions
énergétiques.
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La géothermie ne satisfait que 2% des bassins énergétiques.
A partir des années 1970, de grands problèmes ont été notés dans les
centrales nucléaires. Cela a montré que les Japonais n’avaient pas la
capacité technique d’entretenir leur sécurité. De ce fait, plusieurs
centrales ont été fermées.
Quant aux déchets nucléaires ?
Le Japon sait normalement traiter les cas d’irradiation. Les déchets
nucléaires représentent un problème important. Ainsi, on pense envoyer
les déchets en France et en Angleterre, les deux seuls pays capables de
recycler les déchets nucléaires. L’usine de retraitement des déchets
nucléaires Monju (près d’Aomoi) est l’une des seules au Japon. Le marché
du renouvellement nucléaire a pour ambition de devenir la future industrie
rentable, au Japon comme ailleurs. Certaines technologie américaines sont
désormais des technologies japonaises.
Des alliances se créent entre la France et le Japon afin de créer une
centrale plus performante au Japon (alliance Mitsubishi et Areva, formée le
17 février 2009), à Tôkai Mura, dans la préfecture d’Ibaraki. Il s’agit en
effet de la reconversion de la société Mitsubishi Nuclear Fuel, qui fourniraz
aussi les marchés hors Japon en tant que fournisseur indépendant de
combustibles de conception Mitsubishi Heavy Industry (MHI).
La société Mitsubishi apporte sont savoir faire dans toute l’Asie.
5) Les ressources minérales :
Zinc, cuivre, fer, or, argent, plomb : environ 20% des besoins produits
au Japon.
L’or était une ressource importante au Japon. On faisait venir des
Chinois ou des Coréens pour travailler dans les mines d’or avant la 2nde
Guerre Mondiale.
6) Les industries au Japon :
• Industries de base (produits chimiques de bases, servant à
approvisionner les usines)
• Industries de transformation (automobile, pharmaceutique)
• Industrie lourde est liée aux importations, elle est située sur le littoral
du Pacifique.
– Baie de Tôkyâ
– Baie de Nagoya
– Baie d’Ôsaka
Cette industrie lourde se situe sur des « polders » industriels ou terre-plein.
7) La sidérurgie
Les grands centres sidérurgiques :
– Kamaishi, sur la côte du Sanniku (Mont Kitakami)
– Muroran
La sidérurgie japonaise est très concentrée au sein de très grands groupes
industriels. Avant, le Japon étaient l’un des premiers producteurs d’acier de
haute technologie : c’était le leader mondial.
Les grandes firmes :
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• Nippon Steel Corporation (2ème plus grand producteur mondial d’acier
après Arcelor Mittal)
• Kawasaki

Quelle est la différence entre Zaïbustu et Keiretsu ?

• Zaibutsu
C’est un grand groupe d’entreprises, présent dans presque tous les
secteurs de l’économie japonaise. Ces entreprises entretiennent des
participations croisées.
• Keiretsu
On ne parle plus de Zaibustu mais de Keiretsu aujourd’hui. Ce sont de
grands conglomérats, formés d’une multitude d’entreprises diverses,
généralement liées entre elles par des liens financiers tissés à partir
d’une banque qui agit comme une entité de surveillance et un prêteur
de court terme.
8) L’industrie maritime japonaise
La flotte marchande japonaise est la 1ère au monde. Les prts du Kansai
(qui étaient très importants à l’apoque Tokugawa, et les grands navires
pouvant aller en haute mer étaient détruits) restent les plus importants.
Les ports construits en eau profonde (Kôbe, Yokohama) pour permettre
l’accès des grands navires.
– Depuis 1970, le port de Nagoya a pris beaucoup d’ampleur.
– Baie de Tôkyô : port de Tôkyô, Chiba, Kawasaki, Yokohama.
Autres grands ports :
• Kita Kyûshû
• Kôchi
– Exportations : produits finis ou semi finis (pièces détachées)
– Importations : matières premières
– En 1956, le Japon est devenu le premier constructeur de navires.

La Corée de Sud, désormais 2ème grand constructeur de navires, a commencé à


concurrencer le Japon dans les années 1970.

Les grands lieux de construction navale :

– Nagasaki
– Sasebo
Les chantiers navals se sont transférés dans les ports de la Mer Intérieure ;
– Shimonoseki
– Baie d’Ôsaka
9) Les industries de transformation
Le Japon produit ¼ de la production mondiale de voitures, qui sont
fabriquées surtout à Nagoya (région du Tôkai), mais aussi dans le Kantô.
– Toyota (plaine de Nobi, la grande plaine de Nagoya). A l’origine, Toyota
fabriquait des métiers à tisser, des machines à coudre. Sa renommée s’est
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faite grâce à la minutie dont font preuve les Japonais quand il s’agit de
fabriquer des machines.
– Nissan : Yokohama
– Mitsubishi : Kawasaki
– Subaru : faisant parti du groupe Tuji Heavy Industries
– Hince : (fililae de Toyota), dans la banlieue Ouest de Tôkyô
– Mazda : > Matsuda, sur la Mer Intérieure, à Hiroshima
– Daihatsu : (filiale de Toyota), à Ôsaka
– Honda : Hamamatsu, dans la préfecture de Shizuoka
A partir des années 1980, une volonté politique de réindustrialiser les
zones économiques délaissées s’affirme. Les industries automobiles ont
donc été réimplantées dabs d’autres secteurs plus ou moins laissés pour
compte (Nissan à Oita). L’industrie automobile fait appel à un large
nombre d’entreprises sous traitantes pour fabriquer les pièces détachées.
Autres exemples de grandes entreprises japonaises :
– Les cimenteries (Cimenteries Asô, Asô Company).
– Panasonic (anciennement Matsushita)
– Sanyo, entreprise d’électronique (batterie, téléviseurs, panneaux solaires,
ordinateur, cellules photovoltaïques, …)
– Sony, dont le siège est à Shinagoya, à Tôkyô (l’un des 23 arrondissements
de Tôkyô)
10)Industries pharmaceutiques et cosmétologiques
Cette industrie est très développée au Japon, et elle est
particulièrement importante dans la région d’Ôsaka (Shiseidô,
compagnie industrielle de cosmetiques et produits de beauté, fondée à
Tôkyô en 1872. Elle possède des laboratoires modernes et vend ses
produits dans le monde entier. Elle ambitionne de détrôner l’Oréal).

11)L’industrie textile
L’industrie textile a eu un rôle important durant l’Ere Meiji.
– On voit naître à Ôsaka une bourgeoisie marchande grâce aux industries de
la soie, qui ont en partie assuré les devises qui ont permis d’industrialiser
le Japon. Mais aujourd’hui, industrie textile a quelque peu perdu de son
importance.
12)L’agroalimentaire
L’industrie agroalimentaire japonaise est très diversifiée, toute fois en
restant traditionnelle (grain de soja et autres spécialités japonaises). La
bière japonaise (Asahi, …). Les producteurs de bières sont biens
souvent producteurs de wiskey.
L’industrie agroalimentaire est surtout située directement près des
lieux de production, surtout à Hokkaïdô.
13)Les produits laqués :
Elle est présente dans la ville de Sahae (province du Tukui), lieu
présumé d’origine de la laque japonaise. Production également à
Wajima.
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14)La céramique
Région d’Akita.

I) Les régions industrielles japonaises.

La région d’Ôsaka était très importante avant l’Ere Meiji et la


Révolution industrielle japonaise qui s’est déroulée au milieu du
19ème siècle. Les infrastructures d’Ôsaka sont plutôt anciennes et
l’urbanisation empêche les industries de se développer dans le
Kansai. Ôsaka était la 1ère sone industrielle du Japon jusqu’à Meiji.
Maintenant, elle se classe au 3ème rang.
La ville de Nagoya est aujourd’hui la 2ème zone industrielle, et ce
notamment grâce aux industries mécanique, pétrochimique,
automobile et les zones portuaires (la Baie d’Ise).
Tôkyô est la 1ère zone industrielle japonaise. Son expansion date au
19ème siècle, notamment avec l’arrivée de grandes zones industrielo-
portuaires comme Yokohama, Kawasaki ou Chiba.
Dans les années 1970, l’industrie était trop concentrée et polluante
à Tôkyô, c’est alors que l’on décide de délocaliser les industries aux
alentours de la ville (Kashina, au Nord de Tôkyô).
La région de Shizuoka : automobile, instruments de musique
(Yamaha).
La Mer Intérieure (Setônaikai) : chantiers navals, notamment à
Hiroshima.
Cette grande ceinture industrielle placée sur le bord du Pacifique
s’appelle le Taiheiyô-beruto. Les plus grandes villes japonaises s’y
concentre, excepté Sappora qui est isolée sur l’île d’Hokkaïdô.
Les trois grandes mégalopoles japonaises sont :
– Tôkyô
– Nagoya
– Ôsaka
D’autres zones moins connues se développent néanmoins de manière
significative, comme la région d’Ôita sur la Baie de Beppu, où se
concentrent de nombreuses industries pétrochimiques et métallurgiques.
Egalement grande production d’oranges favorisée par le climat plus que
généreux de l’île de Kyûshû.
Comment en est-on arrivé à ce degré de développement ?
Après la Seconde Guerre Mondiale, le Japon connaît sa 2ème grande
ouverture aux étrangers après l’arrivée du Commander Perry en 1953. Les
Américains, en 1945, ont une politique qui vise à faire du Japon un pays
démocratique. De nombreuses réformes sont à l’origine du changement du
Japon. Le but étant de moderniser et de démocratiser le Japon, une
nouvelle Constitution est adoptée en 1946. Cette constitution est appelée
Nihonkoku Kenpô et est la 3ème du pays, elle va changer le statut
traditionnel du peuple japonais :
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– La relation de l’Empereur avec ses sujets est abolie, le peuple est
désormais souverain et l’Empereur n’a plus qu’un rôle symbolique. Le
peuple japonais n’est donc plus soumis à l’autorité impériale.
– Le Shintôïsme n’est plus religion d’Etat.
– Le Japon renonce à toute à toute force armée depuis les années 1950. Les
USA seuls assurent la sécurité, notamment avec la police (forces d’auto-
défense) qui depuis cette époque n’a qu’un rôle défensif.
– On démantèle aussi les Zaibutsu et les actions sont vendues en 1947, tout
comme les actionnaires achètent les entreprises et il est dès lors interdit
de créer des Zaibutsu.
– Aucun individu ne peut détenir plus de 5% des parts d’une entreprise.
– En ce qui concerne l’industrie lourde, tout est offert aux anciennes colonies
du Japon.

1) Les réformes agraires de 1947 :


Elle vise a créer de nouveaux petits propriétaires (nouvelle classe).
Les grands propriétaires se voient exproprier leurs terres par l’Etat qui
les rachète et les vend aux paysans à un prix attractif. Les petits
paysans étant désormais bénéficières directs, la motivation de produire
s’affirme. Cependant les terres restent morcelées et la mécanisation
reste difficile. Mais à cette époque aussi, l’inflation galopante permet de
rembourser les emprunts aux paysans.
2) Au niveau économique
Le Yen doit être stabilisé, ce que feront les Américains (1€ = 120Yen).
Cette stabilisation du Yen offre au Japon une compétitivité importante
et aidera fortement à son expansion économique.
3) L’éducation
La démocratisation du Japon passe bien étendu par le système éducatif,
entièrement calqué sur le modèle américain depuis l’adoption de la
Constitution en 1946.
– L’éducation est désormais mixte, les filles accèdent enfin au même niveau
que les garçons en ce qui concerne l’éducation. Cette éducation développe
chez les femmes l’envie d’une carrière professionnelle.
– L’école est obligatoire jusqu’à la fin du collège.
Les Américains ont mis en place un processus d’épuration de la société
japonaise. Pour ce faire, la matière « Morale Politique » est supprimée et
remplacée par les « Sciences Sociales ».
Le traité de paix de San Francisco de 1951 permet au Japon de recouvrir sa
souveraineté et devient un pays libre. Il recouvre sin territoire (sauf
Okinawa). Des traités de paix ont été signés avec les anciens ennemis sauf
avec la Russie.
4) La Santé
1948 : loi eugénique qui légalise l’avortement.
A l’époque, il y avait 10 millions de chômeurs et le taux de naissance
était de 35/1000, soit de plus d’un million de naissance par an. Cette loi
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eugénique permet donc de faire la transition démographique.
Aujourd’hui, l’avortement est le 1er moyen de contraception. Force est
de rappeler que le Japon n’est pas un pays chrétien. Le contrôle des
naissances est dès lors efficace.
5) Les réformes patronales.
Dès la fin de la guerre, le patronat japonais se réorganise :
– Création du Keidanren, ou Nippon Keizai Dantai Rengôkai en 2002. Il s’agit
du syndicat patronal japonais, qui s’occupe notamment des Keiretsu.
– En 1948, création du Nihon Ren, fédération des associations patronales du
Japon réunissant en son sein des dirigeants de 47 organisations patronales
et de plus de 50 groupes industriels. Le Nikkei Ren a fusionné avec l’ancien
Keidonren en 2002 pour former la Keidamen actuel.
Lors des négociations de printemps, les revendications sociales sont
négociées. Les moyens du patronat sont très importants.
– Les syndicats ont été reconnus grâce à la nouvelle Constitution de 1946.
– Triangle de fer de 1950 : convergences d’idées entre les fonctionnaires,
patronats, universités (Grandes Universités Impériales).
L’objectif est la reconquête économique du pays. Elle s’appuie sur
l’ouverture du pays à l’exportation et sur l’appropriation des nouvelles
technologies. Cependant, le pays reste fermé à tout investissement
étranger.
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Les périodes de croissance du Japon


Entre 1955 et 1975, le Japon connaît une très forte période de croissance.
>> La Guerre de Corée (A950-1953) est un conflit idéologique opposant le
Nord Communiste et pro-chinois, et le Sud capitaliste et pro-américain.
Durant cette guerre, les Américains vont utiliser les bases japonaises, ce
qui va apporter beaucoup d’agent à l’archipel et lui permettre de se
redresser. Le Japon sera aussi pour les Américains un « pays de repos »,
notamment avec la prostitution.
Quelques dates :
– 1955 : le Japon rejoint le GATT, maintenant appelé OMC
– 1956 : le Japon rejoint l’ONU
– 1963 : le Japon rejoint l’OCDE

Quels sont désormais les nouveaux buts du Japon ?


Il faut produire, reconstruire, exporter (les exportations sont fortement
encouragés).
Le rôle de l’Etat est assez discret à cause du poids énorme que pèse le
protecteur américain.
1870 : le MITI (Ministry of International Trade and Industry).
C’est l’organisme official responsable de la politique commerciale et
industrielle au Japon. Elle est l’agence de planification économique, dont le
rôle est de fournir la direction à suivre pour le Japon. Le savoir faire
japonais permet de facilement identifier les secteurs qui seront les plus
avantageux. Le MITI sert en quelque sorte de maternage industriel, au sein
duquel naît une nouvelle génération d’ingénieurs.

Quelques entreprises japonaises :


– Sony : créée en 1946 par Masaru et Akio. Stratégie : miniaturisation,
design recherché, ouverture à l’exportation.
– Matsushita : Panasonic, n°1 pour l’électroménager.
– Matsuda, ancêtre de Mazda, a d’abord commercé par fabriquer de petites
bicyclettes avant de construire des voitures de qualité.

Tous ces jeunes entrepreneurs pensent que le Japon est un pays neuf, et cette
pensée invite naturellement tous les jeunes à se lancer dans les affaires. Le Japon
est désormais sur la voie de l’émancipation. A l’époque, premier Ministre Yoshida
Shigeru veut négocier avec les USA pour écourter la période d’acceptation et
faire en sorte que l’armée d’occupation ait seulement un rôle de soutien.

Exemple de Zaikai :

– Mitsui : l’un des grands Keiretsu japonais. Siège social à Tôkyô, Shinjuiku.
Fondée par Takatashi Mitsui, elle a été créée e, 1876. Première banque
privée du Japon, nommée plus tard la Sumimoto.
Civilisation Japonaise Semestr
e2
Dans les grands conglomérats japonais, aucune entreprise ne peuvent
avoir plus de 5% des actions.

Comment gérer les capitaux de manière à ce que toutes les entreprises puissent
en profiter ?

Autour des grandes banques, de nouveaux Keireitsu vont se créer.


EX : Dai Ichi Ginkô
– Toyota s’est associé avec Renault pour son savoir faire.
– Les grands Japonais s’associent entre eux ou avec les entreprises
étrangères pour bénéficier de plus de marge de manœuvre et afin de
mieux gérer les capitaux financiers.
– Les USA ont pour beaucoup contribué au redressement des entreprises
japonaises, en leur donnant une méthodologie de la recherche de la
qualité, qui est aujourd’hui l’un des principaux atouts des entreprises
japonaises.
– Dr Deaning avait déjà développé une analyse de la qualité : Plan, Do,
Check
Les Japonais comprennent alors l’importance de la qualité pour l’industrie.
– Le Japon est phase d’apprentissage. Il achète la technologie sans laisser
s’implanter sur son territoire les entreprises étrangères. La seule
immigration autorisée est celle des Coréens.

A partir de 1955, l’après-guerre est terminée : une nouvelle période de haute


croissance économique arrive.

I) Jimmu Keishi (1955-1957) :


Le Japon revient dans les instances internationales.

– Population : 20 millions d’habitants de plus. La population atteint 90


millions d’habitants. Les Japonais épargnent beaucoup et consomment
peu.
– Les industries pétrochimiques se développent sur le bord du Pacifique.
– Dès les années 1960, l’industrie aéronavale connaît un essor fulgurant.
Tous les navires sont désormais « made in Japan ».
II) Iwato Keishi (1958-1959) :
La société se modernise :

– Société de consommation
– Apparition de lave-linge, télévision, frigo (électroménager en général).

III) 1960 :
Le premier Ministre de l’époque est Ikeda Hayato. Il décide de lancer le « plan
de doublement du PNB en 10 ans ». Les Japonais relèvent le défi en 1967. Le
Civilisation Japonaise Semestr
e2
commerce japonais commence à enregistrer des excédants, notamment avec
les USA. L’Etat et le METI (anciennement MITI) vont stimuler cette croissance.

Les JO de Tôkyô de 1964 vont relancer l’urbanisme à Tôkyo. Le Shinkansen


était le symbole des ces JO.

IV) Le Boom Izanagi (1965-1970) :


C’est le nom qui est donné à la période de forte croissance économique
continue qui a eu lieu durant le « miracle japonais ». durant ce boom, le PNB
du Japon a progressé au rythme moyen de 11,5% par an et a propulsé
l’économie japonaise au 2ème rang mondial, devant la Grande Bretagne, la
France et l’Allemagne. A la fin des années 1960, le Japon devient le « 3ème
cran ».

– Le Japon est le 1er producteur de voitures et de navires


– 1969 : 1er navire à propulsion nucléaire
– 1970 : 1er satellite artificiel
– 1972 : JO de Sapporo

Il s’agit de l’âge d’or de l’économie japonaise. Les classes moyennes sont très
aisées.

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