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RUCKEBUSCH 1ère ESB

Marlène

Fiche de Lecture

ETAPE I :

 Le livre a été écrit par 3 auteurs : Faustine Régnier, Anne Lhuissier et Séverine
Gojard, elles sont toutes les 3 sociologues et sont chercheurs au Laboratoire de
recherche sur la consommation (Corela) à l’institut national de la recherche
agronomique (INRA).
 Le titre du livre est Sociologie de l’alimentation.
 L’éditeur de ce livre est l’édition La Découverte, il appartient à la collection
Repères et fait 121 pages.
 ISBN : 2 - 7071 - 4845 – 8

ETAPE II :

1. Descripteurs : Sociologie, alimentation, nourriture, pratiques alimentaires,


comportements alimentaires, consommation alimentaire, …

2. - Ce livre peut en effet correspondre au niveau première. Il peut être étudié dans
le cadre de la partie Organisation sociale puisqu’il est question de sociologie. Par
exemple, dans le chapitre La culture, notamment en ce qui concerne les normes
sociales puisque l’alimentation fait partie des plus anciennes pratiques culturelles de
l’homme. La culture n’est pas la même selon le milieu social ou la situation
géographique, l’alimentation fait de même. Ce livre est un complément parfait pour
démontrer les différents comportements alimentaires, selon les différences de cultures
d’un pays à un autre ou au niveau national, se révèlent comme des véritables
marqueurs sociaux.
Dans le chapitre Socialisation, le livre apporte en effet de nombreux éléments en ce
qui concerne l’influence des pairs pendant l’enfance sur les gouts et l’alimentation
future de l’individu. En effet la socialisation permet d’acquérir différentes dimensions
identitaires comme par exemple l’alimentation. En effet selon l’âge plusieurs agents de
socialisation vont rentrer en jeu dans la vie de l’individu et peuvent par la suite
modifier leurs habitudes alimentaires. De plus le rôle des médias est loin d’être négligé
dans ce livre.
Pour finir, ce livre trouve sa place dans le chapitre Stratification sociale puisqu’il
démontre en effet les différents facteurs de la diffusion d’un aliment comme la
situation géographique ou plus particulièrement la catégorie sociale ; les classes
dominantes à l’origine de certaines innovations. Ce livre peut être un supplément pour
prouver que la hiérarchie sociale joue un rôle important dans la consommation
alimentaire (alimentation populaire et alimentation bourgeoise).
Il y a en effet plusieurs notions du programme qui sont définies dans ce livre
notamment le terme de « sociologie » en fait il est surtout décrit ici comment elle est
mise en œuvre et comment on peut procéder pour faire la sociologie d’un fait social.
Dans ce cas il est expliqué point par point les différents procédés et les différentes
recherches qui ont dues être mises en œuvre pour étudier cette science sociale.
D’autres termes plus techniques ont été précisés comme « acculturation » dans le
chapitre Mondialisation en ce qui concerne le développement des pratiques
alimentaires au delà des frontières nationales.

- Je trouve que ce livre correspond d’avantage au niveau première puisque le


niveau de difficulté est peu élevé et qu’il trouverait au mieux sa place dans le chapitre
qui traite de la culture vu que l’alimentation dépend fortement des habitudes
culturelles.

- Par rapport au cours de SES, ce livre est un complément et un enrichissement


en particulier au niveau des démarches théoriques (toutes démarches liées aux
différences entre les classes sociales etc.) et des analyses statistiques (article obésité ou
encore différents pourcentages en rapport avec la culture ouvrière qui agrémenteraient
le TD vu en cours).
C’est aussi une enquête sur l’alimentation qui a pour intérêt d’illustrer le cours
(chapitre mentionnés plus haut) et de montrer l’intérêt des démarches étudiées en
analysant un cas particulier (ici les pratiques alimentaires selon différentes démarches
qui prennent en compte les faits social et économiques en France et dans certains cas
particulier dans le monde)

ETAPE 3 :

1) Les auteurs s’interrogent dans un premier temps sur la science en elle-même, la


sociologie : Comment définir une sociologie de l’alimentation ? Quels sont ses
questionnements, ses méthodes et ses objets de recherche ? Quels sont les principaux
travaux et résultats en la matière ? Puis elles s’interrogent ensuite sur les phénomènes
nouveaux qui touchent le domaine de l’alimentation : Y a-t-il vraiment Mcdonalisation
des mœurs ? Quelle est l’importance des préoccupations de santé parmi les
déterminants des pratiques alimentaires ? Les goûts s’uniformisent-ils ?

Les auteurs se proposent de répondre à toutes ces problématiques sous forme de plan
en 4 parties. Elles utilisent pour cela énormément d’œuvres dédiées au sujet dont les
sources sont répertoriées à la fin du livre dans la partie filmographie et bibliographie.
De nombreux encadrés sont incrustés dans le texte en rapport avec le sujet, ce sont
souvent des articles ou encore des définitions qui viennent agrémentées le
développement.
Le plan :

I) Lire la société à travers l’alimentation


a. Au-delà des assiettes : démonstration comme quoi l’alimentation est un
marqueur social et démontre de nombreuses dimensions identitaires.
+ Encadré : Oralité et Psychanalyse
b. Un objet au croisement des sciences sociales : au point de vue de
l’historiographie ; regroupement de l’ensemble des études faites sur l’alimentation du
début des années 30 jusqu’à aujourd’hui, l’évolution et l’orientation des différentes
pistes de recherche puis au point de vue de l’ethnologie ; la prise en compte des
conditions sociales et économiques, les contraintes financières et temporelles ou
encore la culture etc.
+ Encadré : Les Tabous Alimentaires
c. La singularité du regard sociologique : prise en compte de plusieurs
méthodes ; l’approche quantitative (enquête statistiques INSEE), l’approche
qualitative (entretiens et observation participante, dialogue etc.), méthodes d’analyse
textuelle ou encore les comparaisons internationale et prise en compte du contexte
social.
+ Encadré : le Triangle culinaire
+ Encadré : Les métaphores culinaires

II) Conditions de vie et pratiques domestiques


a. Paniers et lieux d’achats : place de l’alimentation dans les dépenses des
ménages (2ème place la première étant, se loger) et démonstration de l’évolution des
consommations des produits entre 60 et 2004. Explication du développement des
hypermarchés (principal lieu d’achat en France) et de leur fréquentation.
+ Encadré : Mesurer le budget alimentaire des ménages
+ Encadré : Jardins, potagers et autoconsommation
b. Le partage des tâches : évolution du partage, dans l’ensemble les hommes y
passent plus de temps qu’il y a 40 ans (le partage des tâches se fait de mieux en mieux
dans les nouvelles générations). Cependant la cuisine reste une pratique très féminine
dans le quotidien alors que dans le domaine professionnel c’est les hommes qui sont
majoritaires. Le partage des tâches est aussi une question d’éducation (pendant
l’enfance : acquisition de normes et de goûts), il faut prendre en compte aussi les faits
sociaux (tel que le mouvement féministe par exemple).
+ Encadré : Le métier de cuisinier
c. Le cadre des repas : histoire sur le modèle français, les manières de table etc.
et explication de la sociabilité alimentaire selon l’âge, le milieu social ou par exemple
dans le cadre du travail (accroit les relations sociales)

III) La structure sociale des consommations


a. Distinction sociale et diffusion des goûts : processus historique qui rend
certains aliments plus primés que d’autres. Diffusion hiérarchique (classe dominante à
l’origine des innovations).
b. L’alimentation dans la structure des consommations : récapitulatif très bref de
ce qu’est la sociologie de la consommation d’après Halbwachs, elle se base en effet sur
le niveau de vie de la classe sociale à laquelle appartient l’homme ou encore sa
représentation collective du niveau social.
+ Encadré : la loi Engel
d. La diversité sociale des consommations alimentaires : démonstration de la
hiérarchie sociale des aliments (populaires ou bourgeois) et le maintient de l’écart
entre les groupes sociaux selon les produits. Etude sur l’obésité ; maladie liée au statut
social etc.
+Encadré : Les Aliments santé
+Encadré : Alcool et Alcoolisme

IV) Les évolutions contemporaines


a. Les enjeux actuels : place et évolutions des industries agroalimentaires en
France, population ouvrière qui en bénéficie le plus, mais ces dernières prennent de
plus en plus en compte la qualité de leurs produits, on parle de « malbouffe » surtout
dans les cas des E-U.
L’alimentation est aussi l’objet de plusieurs crises alimentaires (liées aux maladies ou
aux procédés de fabrication). Les médias jouent un grand rôle dans l’alimentation
puisque santé et alimentation sont liées.
Explication sur le végétarisme aussi, phénomène à l’origine religieux, qui s’explique
pour des raisons culturelles plutôt qu’économiques.
+ Encadré : souci de minceur et régime crétois
b. La mondialisation, flux de produits, flux d’hommes : Le terme
Mcdonalisation est démontré comme mal approprié puisqu’il n’y pas totalement une
culture américaine imposée dans le monde, McDonald’s a su adapté ses menus aux
différentes cultures où le fastfood s’est implanté. Explication des systèmes
alimentaires et de l’attrait de l’exotisme (fait historique : les colonies)
+ Encadré : McDonald’s et la Mcdonalisation
c. Le goût du terroir : la redécouverte des origines permet en effet de lutter
contre une uniformisation des goûts. La qualité des produits agricoles et les meilleures
conditions de transports et de conservation permettent en effet de ne plus lier
nourriture et territoire.

2. On constate qu’aujourd’hui les goûts et les pratiques alimentaires ont beaucoup


évolués mais que deux idées fortement opposées s’en dégagent. En effet on perçoit les
effets négatifs de la mondialisation la « malbouffe » le développement des industries
agroalimentaires et d’un autre côté un attachement de plus en plus fort aux produits
locales et de qualité, des aliments parés de toutes les vertus qui permet de résister à
l’uniformisation des gouts.

Exemple de compréhension : J’ai mieux compris en quoi consister la « sociologie »


terme parfois trop vague, mais l’exemple de la sociologie de l’alimentation m’a permis
de comprendre les différents aspects de cette science expliqués dans le livre.

3. Les auteurs apportent les réponses sur les faits, elles répondent plus ou moins à
toutes leurs problématiques mais il est impossible de trouver une vérité en sociologie
puisque trop d’éléments rentrent en compte. Elles mêmes le disent que « bien des
travaux restent à mener en sociologie de l’alimentation ». Les auteurs ouvrent ainsi
comme perspectives d’approfondir certains travaux comme la différenciation sociale
des consommations ou sur les pratiques domestiques mais surtout d’ouvrir la
sociologie de l’alimentation à d’autres thématiques telles que la commensalité dans les
institutions etc.

ETAPE 4 :

1. Les points forts de ce livre sont : la forme (vocabulaire facile, longueur du


développement adapté, richesse dans les illustrations : beaucoup de tableaux et
d’articles très intéressant.
Le fond accessibilité du contenu, variétés des analyses, beaucoup d’illustrations par
des exemples et peut servir dans le cours.

Il peut être un livre de référence puisqu’il est relativement récent et qu’il illustre par
certains aspects des phénomènes d’actualité.

2. Il est peut-être justement trop réduit, il est lui-même une synthèse de nombreux
ouvrages.

3. J’aurai aimé que certains points spécifiques soient plus développés comme certains
faits historiques ou plus d’exemples au niveau international.

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