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DEVOIR DE PHILOSOPHIE DE TERMINALE S

Sujet : Connais-toi, toi-même : à quels obstacles se heurte cette exigence ?

Introduction :

« Connais- toi, toi-même » c’est ce qui est écrit sur le fronton du temple de Delphes,
ceci était un rappel à l’ordre. Cette inscription avait pour but de rappeler qu’il est nécessaire
de se connaître et semble vouloir dire implicitement que l’on ne se connaît véritablement
jamais.
On peut alors se demander en quoi est il important d’acquérir une connaissance de soi
par soi ? Pourquoi est ce une exigence ? Comment peut on l’atteindre ? Quels sont les
obstacles qui surviennent lors de la recherche de cette connaissance de soi ?
Afin de pouvoir répondre à toutes ces questions, nous consacrerons une première partie à
l’exigence de la connaissance de soi, nous essayerons de comprendre pourquoi est-ce
nécessaire. Ensuite, dans une seconde partie, nous verrons comment il est possible de se
connaître un peu et enfin dans une dernière partie nous nous demanderons quels peuvent être
les obstacles qui entravent cette quête.

Tout d’abord que veut-on dire par connaissance de soi ? Ici la connaissance de soi fait
référence à la connaissance de son âme et non celle de son corps. La connaissance de soi est
un idéal et est bien plus profonde que la conscience de soi qui n’est que partielle. La
connaissance de soi semblait être considérée comme nécessaire aux yeux des grecs. Mais
qu’apporte-t-elle ?
Celle-ci permet de mieux se comprendre car grâce à cette connaissance de nous même
nous connaissons en même temps nos goûts, nos envies, nos passions et nos propres qualités
et défauts. Ceci amène à comprendre certaines de nos réactions, agissements, impulsions ou
même certains de nos préjugées qui surviennent parfois sans qu’on puisse les déchiffrer.
Lorsqu’on se connaît on peut se remettre en question car la connaissance de ses défauts
permet de les corriger. On peut tout aussi bien développer nos qualités quand on en a
connaissance…Si on se retrouve face à différents choix, elle permet d’avoir une idée de celui
qu’il faudrait faire pour notre épanouissement. Lorsqu’on connaît nos aptitudes on sait à peu
prêt quel métier choisir pour le futur. La connaissance de soi pourrait donc amener à la
sagesse, elle donnerait sens à la vie et permettrait d’atteindre la plénitude. Dés lors une
question se pose : comment peut-on y accéder ?

La connaissance de soi semblerait indispensable à l’Homme car elle l’aiderait à atteindre le


bonheur, la sagesse et la plénitude. Mais pour se connaître il faut tout d’abord savoir que l’on
existe : l’Homme a besoin de se voir en tant qu’être existant. D’après le Cogito de Descartes,
« je doute donc je pense » et « je pense donc je suis ». Tout être pensant sait donc qu’il existe.

Par la découverte du Cogito, Descartes accède donc à une certaine connaissance de lui-
même. Mais peut-on se satisfaire d’une connaissance aussi générale car, ce qu’il découvre,
c’est l’existence de la pensée qui appartient à tous les hommes mais non son individualité
propre, avec son caractère particulier, sa psychologie…Alors que peut-on faire de plus pour se
connaître ?
Pour commencer, avoir un regard critique est indispensable, nous devons prendre autant que
possible un recul critique le plus objectif qu’il soit afin d’être à même de nous juger.
Ensuite, est-ce que la mémoire, les souvenirs d’expériences passées ne peuvent-ils pas nous
renseigner sur nous- même ? Se remémorer certains de nos agissements passés pourrait peut-
être nous dévoiler certains traits de notre caractère par exemple. De plus, le temps ne jouerait-
il pas en notre faveur et ne nous permettrait-il pas d’avoir un point de vue objectif ? Au
moment où se déroule certains évènements, nos sentiments prennent parfois le dessus et il est
dans ce cas impossible de céder la place au recul critique.
Les autres sont aussi un moyen de comparaison. Nous pouvons remarquer certains points
communs avec d’autres personnes qui nous font réfléchir sur nous-mêmes. Mais les autres
peuvent aussi avoir des opinions différentes de la nôtre et nous amener à y réfléchir en
essayant de choisir la meilleure.

Tous ces procédés permettent de donner une certaine connaissance de soi mais n’y a-t-il pas, à
l’inverse, aussi des obstacles à cette recherche ?

Tout d’abord, suis-je moi-même la personne la mieux placée pour m’évaluer ? Il se peut que
les sentiments que nous avons de nous même soit négatifs ou positifs entravent le jugement
que l’on peut se faire de nous-même. Peut-être sommes-nous trop subjectifs puisque soucieux
de notre « moi ». On peut être trop sévère ou pas assez.
La peur peut être aussi un obstacle, la peur de se découvrir, de se savoir imparfait. Nous ne
voulons pas forcément connaître nos défauts et essayons de les cacher aux autres mais aussi à
nous-même.
Mais pourquoi ? La peur de connaître ses défauts ne vient-elle pas de la peur du regard
des autres ? Nous avons vu que les personnes qui nous entourent peuvent aider à la
connaissance de soi mais il semblerait qu’elles puissent aussi la freiner à cause du souci de
l’Homme de plaire aux autres ou de ne pas les décevoir.
Ensuite, les religions, les cultures ou même l’éducation n’amènent-elles pas des idées
toutes faites, des préjugés qui vont se heurter à la connaissance de soi ? Il se peut que notre
religion, par exemple, nous façonne, nous change et puisse nous induire en erreur quant à la
vision que l’on a de nous-même.
Nous avons parlé précédemment de la mémoire et du temps. Ceux-ci peuvent aussi
constituer des obstacles. Non seulement nos souvenirs s’effacent avec le temps ou bien sont
modifiés mais en plus nous ne pouvons les avoir tous à l’esprit au même instant. La
connaissance de soi n’est pas similaire à celle d’un objet : un objet lui ne change pas, il reste
ce qu’il est alors que nous, nous évoluons.

Conclusion :

En conclusion, nous avons vu que pour l’Homme, la connaissance de soi est


indispensable. L’Homme étant constamment en quête de bonheur, celle-ci permettrait
d’atteindre la plénitude et peut être même la sagesse. Elle apporterait un sens à sa vie.
Ensuite, nous avons entrepris de trouver comment accéder à la connaissance de soi.
Nous avons vu qu’une fois que l’Homme est certain de son existence et tant qu’être pensant,
et seulement après cela, il peut commencer la quête de la connaissance de soi. Afin de se
connaître il faudrait donc pouvoir porter un regard critique, objectif sur nous-même et nous
avons supposé que les autres, le temps et la mémoire peuvent nous y aider.
Mais des obstacles sembleraient se dresser face à cette quête du « moi ». Le fait que
nous soyons nous-mêmes notre propre juge peut entraver cette recherche, et même certains
facteurs censés nous aider à la connaissance de soi peuvent tout aussi bien freiner cette
recherche.
On peut donc penser que la connaissance de soi bien que nécessaire n’est jamais
complète : on pourrait toujours connaître certains aspects de notre âme et ne jamais en
connaître d’autres. De plus, une part d’inconscience fera toujours partie de nous et prouve
donc que la connaissance de soi ne peut être que limitée. Comme disait Saint Augustin,
« L’Homme est à la fois le plus proche et le plus éloigné de lui-même ».

Un grand merci à Mathilda, élève de terminale S, qui a bien voulu que l’on publie son
devoir.

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