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Morcillo Chloé

Fiche lecture
LA FABRICATION DE L’INFORMATION

I Présentation

« La fabrication de l’information, les journalistes et l’idéologie de la communication » à été


écrit par Florence Aubenas, reporter au Nouvel Observateur, et Miguel Benasayag, philosophe et
psychanalyste. Les auteurs ont déjà travaillé séparément sur d’autres ouvrages, dont un autre
commun « Résister c’est créer ». Miguel Benasayag anime le collectif malgré tout ».
Ce livre publié en 1999 pour la première fois, a été réédité. La version lue à été imprimée en
2007, chez l’éditeur La Découverte, de collection Sur le Vif. L’ouvrage comprend 110 pages.
Son ISBN est 978-2-7071-5372-2

II Présentation approfondie

Mots clefs : _communication _média _journaliste _information

Ce livre est accessible à celui qui veut connaître les « coulisses » de la fabrication de
l’information. A partir de la seconde, tout élève peut comprendre le livre, avec du sérieux. Les
seuls problèmes que les jeunes élèves rencontreraient relèveraient d’une lacune de culture
générale : sont pris comme exemple, la guerre au Kosovo, ou un texte de Ionesco.
Cependant, malgré le fait que cet ouvrage soit intéressant et enrichissant, il ne correspond pas
au programme de seconde ni de première. Il ne s’inscrit pas directement dans les cours
obligatoires. Il permet une certaine analyse de la société, par rapport au média. Mais il peut être
utile pour le blog de ses, savoir en scène. Ses informations peuvent être utilisées dams le cadre
d’études supérieures, comme en Sciences Politique.ou dans le programme d’option de première

Ce livre n’est en aucun un substitue du cours dans le cadre où il ne correspond à aucun des
sujets traités. C’est un livre qui explique la mécanique de la création de l’information. Il montre
la société sous un certain angle, et pourrait appuyer une hypothèse, être un exemple pour
démontrer une position. En tout cas, il montre les positions des auteurs.
Sont utiles de voir si la fabrication de l’information est proche ou non de ce que s’imaginait le
lecteur, et surtout comment après il voit les informations que lui donnent les journaux. Etait-il
conscient plus ou moins de ce qui se passe réellement. Peut-il aujourd’hui discerner le vrai du
faux ?

Etape III

Introduction : Les auteurs commencent, après l’avoir décrite, la situation dans laquelle nous
vivons. En effet, ils débutent par dire que « la conviction populaire s’est inversée », et en
expliquent les causes. Ils évoquent le fait que cela n’étonne plus personne, et que même la plupart
des gens en sont conscients je ne comprends pas.
Il n’y a pas de problématique posée directement, ni de plan proposé. Le titre du livre se pose
en problématique, et le plan vient de lui-même. La personne ouvrant ce livre cherche à savoir
comment se fabrique l’information, et se doute de ce qui va suivre. L’énonciation de la
problématique était donc inutile, et il en est de même pour le plan.

Le développement
1ère partie : Du monde et ses habitants.

Cette partie traite principalement de la relation entre le public et le journaliste.


Dans un premier temps, les auteurs exposent la situation : les médias sont une construction, un
monde : il a ses acteurs, son décor, son histoire. Le monde du journalisme se substitue au réel.
Ensuite, ils expliquent le rapport entre le public et les journalistes.
Les journalistes obéissent à une règle nommée l'idéologie : ils connaissent les réponses avant de
poser ou même connaître les questions. Pour cela, ils choisissent des personnes types, des
personnes à qui ils donnent des indications de comportement devant l'écran. Ils modifient la
réalité. C'est le sujet abordé après. Les journalistes ne modifient plus le fond pour que l'histoire
soit intéressante, mais la forme. La télé conditionne les comportements et crée une
cad ?médiagénie, le dernier sujet abordé dans cette partie.

Partie 2 : Le temps des citadelles.

Dans cette deuxième partie, sont exposés les relations entre les médias, et le "quartier général".
Pour cela ils expliquent sur quoi se basent les journalistes pour trier les informations. Ils utilisent
une sorte d'échelle de richter pour les informations. Afin de trouver l'information qui aura le plus
de couverture médiatique, ils effectuent des calculs, comme par exemple, l'un des plus connu :
division du nombre de morts par la distance en Km entre les lieux de l'accident et le siège du
média. La France à été condamné par la commission européenne pour manquement aux droits de
l'Homme lorsqu'un homme s'est vu tabassé en garde à vue. Jusqu'alors, un seul pays avait été
condamné pour les même raisons : la turquie. Derrière l'information première (la France,
condamné pour torture) en vient une autre : dans un pays comme la France, démocratique, cette
information est incroyable, alors qu'en Turquie, elle parait normale pour les Français.

Puis vient la partie appuyée sur l’œuvre de Ionesco : un extrait de la cantatrice chauve.
Dans cette partie, le livre nous explique comment rendre un évènement anodin extraordinaire.
Tout d'abord, le journaliste déclare l'évènement extraordinaire. Le journaliste, connaissant son
dossier, va évoquer les liens, les articulations, les causalités entre les choses.

La division des Citadelles est ensuite expliquée : les territoires sont séparés par des no man's
land, et des territoires intouchables. Cette division s'effectue au sein même des villes. L'insécurité
survient alors dans ces citadelles, et des cas de vaches folles ou d'attentats seront dans ces
catégories. Le sentiment de peur est omniprésent, et diffus. Ainsi, les reportages les plus
importants pour chaque citadelle seront tout différents : plus les lieux du reportage sont près, plus
il sera important. Les accidents dans les no man's land seront moins importants voir mal connu du
public. Ils seront toujours plus sombres. L'Italie n'est pas que la mafia. Il y a Berlusconi,
Bennetton, la gauche qui renaît... Mais la Colombie n'est qu'un espace aux mains d'hommes
dangereux, un champ de drogues...
Le journaliste sort ses grilles d’analyse pour model pour un reportage. Il cherche à mieux
comprendre pour faire comprendre. Ces models ont donc un rapport pratique avec la réalité. Or
cela n’est pas facile, puisque ce dernier remet toujours en cause les codes. Alors le journaliste,
plutôt que de changer de grille d’analyse, il remet en cause le réel. Les codages fonctionnent à
vide : :ils n’ont pour référent qu’eux même. Mais lorsque des cas irrationnels arrive, tel le
génocide des Tutsis dans la guerre au Rwanda, les journaux sortent leur joker. Ils avancent la
folie. Ceci ne rentrant pas dans leur grille de codage, ils plaident le fait que l’évènement soit
dément, pour mieux repousser le problème. C’est un mécanisme qui contourne les difficultés.

Avant 1989, les journalistes jouent sur le « culte du terrain ». Ils sont convaincus qu’en voyant, la
vérité sera forcément révélée, et l’article plus crédible. Seulement, Timisoara va marquer une
cassure dans cette idéologie. En s’appuyant sur l’exemple en Roumanie lors de la chute de
Ceausescu, il conte l’erreur qui s’est produite, et les mesures prises ensuite pour y remédier. Les
journalistes avaient une vingtaine de corps au sol, et l’information avait été transformée.
Résultat : Des milliers de morts annoncés au public. Afin de ne plus reproduire une telle erreur,
les journaux prennent des précautions : le terrain peut être mouvant, et dangereux. De plus, « une
censure » à été mise en place.

Le sixième sens, le sens commun est expliqué par les auteurs. Malgré ce que l’on croit, chacun
n’a pas d’opinion de soi. Tout est régi par la société, avance le livre. C’est ce sens commun que
les journalistes tentent de respecter. Plutôt que de choquer en allant dans une direction autre que
l’idée commune, ils « caressent les gens dans le sens du poil ». Ils vont dans le même sens : si le
peuple compatit, les journaux compatissent, ou au contraire, si c’est un sujet qui révolte, les
journaux pousseront à la rebellions…

3ème partie : L’idéologie de la communication

« L’histoire de la communication » nous est décrite dans une première partie. La communication
représente. Elle n’est plus un simple outil qui diffuse l’information. C’est une vision du monde.
Plus rien n’est secret : des reality-show aux arrestations en direct, des procès aux matchs de foot.
Tout est représenté. « Ne pas répondre à un journaliste est devenu un acte grave, louche. » nous
dit-on. La communication est devenue une part entière dans l’existence de la personne.

De plus, la critique prend part entière dans ce monde de la communication. Rare sont les chaînes
n’ayant pas d’émission satirique, les journaux ne critiquant pas d’autres. Même les radios s’y
mettent. Le réel à désormais moins de place que sa représentation. Ceci à permis à la critique de
devenir un des éléments des shows, du spectacle. En s’appuyant sur les Guignols de l’info, les
auteurs nous démontre qu’après la rigolade, les gens se ruent sur les informations, afin de ne pas
rater tout de même le 20h. Vient ensuite des explications sur la structure de cette critique et la
place qu’elle désormais dans notre monde.

La dernière partie nous montre que l’opinion est omniprésente. Tout le monde a des idées, et a
liberté est le fait que tous puissent les exprimer. Toutes se valent d’être pensées, racontées,
exposées. Les médias s’organisent autour de cette différence d’opinion. Des débats, des sondages
sont menés dans es émission, les journaux. Ils nous explique les conséquences que cela a sur la
société
4ème partie : Le signal d’alarme.

Dans un premier temps, l’œuvre pose la question suivante : faut il dénoncer l’inacceptable ? A
Laquelle elle répond que réagir serait de tirer ce signal d’alarme. Les lecteurs cherchent
maintenant dans les informations données, la petite phrase, la petite info qui fera de l’article un
article officiellement inacceptable. Ce public veut toujours plus d’info, alors que d’autres vont
rapidement décrocher, se lasser es informations qui reviennent sans cesse. Elle évoque alors la
seconde guerre mondiale comme exemple de signal d’alarme, et en conclue que quand il y en a,
c’est bien, sinon, tan pi, il faudra s’en passer.

Ensuite, vient le sujet de comparaison entre Oradour et le Kosovo. Ils montrent que ce sont
exactement les même actions qui se sont répétées. Ainsi, au cours de plusieurs témoignages, les
auteurs expliquent que la barbarie en Europe est condamnée à la répétition : le mode opératoire
reste le même aussi bien en 1944 en France ou au Kosovo en 1999. Les massacres sont
exactement les même, jusqu’au détail près. Une interaction existe bel et bien entre ces deux
niveaux. Cela viendrait il de la communication ? Cela relèverait il d’un problème de
communication entre le passé et le présent ? Voilà à quoi répond ce chapitre.

Après, ils expriment le fait qu’une même idée, vu par différentes personnes puisse entraîner un
problème pour les médias : de quel coté se poser ? : des commandos qui partent pour une action
seront des terroristes, ou des héros. Le curé qui parle à l’athée : aucun des deux n’a tort, ils sont
tous deux convaincu.

En guise de conclusion :
Cette conclusion nous indique que toutes les informations, qu’elles soient importantes ou non, se
retrouvent dans le même moule. Elles seront traitées plus ou moins de la même façon. Après un
instant de « gloire », après avoir été incroyable, elles seront rangé dans les tiroirs. Les journaux
construisent un monde, et c’est là le piège. Tout y est possible, du moment que c’est explicable.
C’est la mise en garde du livre.
Ensuite, il explique l’enjeu de la presse : expliquer. Pour cela faut-il créer une nouvelle grille
d’analyse, une nouvelle formule magique pour comprendre le monde ? Pour les journalistes, il
faut opérer une révolution dans les média. Ils doivent alors se rendre compte d’un monde
multiple, aux individus multiples, s’ouvrir aux pratiques sociales concrètes, d’un monde non
capitaliste et non utilitariste. Mais, comme le fait remarquer le livre, voulons nous de ce monde ?

IV Critique personnelle :

Points forts du livre : le sujet de ce livre est intéressant. Il répond plus ou moins aux questions
que l’on peut se poser, et y répond clairement à mon avis. Le livre est clair, le vocabulaire simple,
les phrases courtes, et le texte bien organisé. Les chapitres sont courts ce qui permet de ponctuer
la lecture de pauses, et d’aérer le texte. Le contenu est captivant, et les théories sont plutôt faciles
à suivre. Même si parfois le développement est un peu rapide, toutes les idées sont soutenus par
des exemples connu, et parfois récent. (Nous sommes en 2009). Il se place bien dans l’actualité,
puisqu’on doute de plus en plus des informations données dans les journaux. Avec légèreté et
sérieux, les auteurs emmènent le lecteur où ils souhaitent et ce sans difficulté. Je comprends tout
à fait pourquoi et comment ils ont obtenu ces réponses.
Points faible du livre : Le livre est sans image, ce qui est dommage, mais non important. Le
problème que j’ai rencontré lors de ma lecture est le manque de conclusion lors du passage d’un
chapitre à un autre. Il passe directement du développement à la partie suivante, et ce sans
transition. Un petit rappel de ce qui à été vu auparavant n’aurait pas été de trop dans cette œuvre.
Aussi, le fait que ce livre soit lu dans un cadre de « loisir » ou de culture personnelle donne un
autre aspect que s’il est lu dans le cadre d’un devoir ou d’une leçon. Cependant, traitant d’un
thème « à la mode » sera t il toujours autant compréhensible, valable dans quelques années ? Le
regard sur l’information et la communication n’aura t-il pas changé ? Aussi le fait que ce livre
soit en partie écrit par un reporter, Florence Aubenas, me tracasse. Pourquoi un reporter publierai
un livre sur la communication, en disant que les journalistes, modifient la réalité dans la forme, et
qu’il existe une manipulation des médias. Le fait que ce soit une journaliste renforce le coté
véridique des faits, et me semble à la fois bizarre.

Il manque à ce livre : Des conclusions partielles à la fin des chapitres, et des transitions pour les
passages aux chapitres suivant.

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