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Q=ESCLAVAGE

Un an de prison ferme pour esclavage


moderne
NOUVELOBS.COM | 22.09.2008 | 17:32
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Mohammed El Idrissi a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis et
mise à l'épreuve, pour avoir employé sans rétribution et hébergé dans des conditions
indignes une jeune femme pendant plusieurs années. La compagne et la soeur de
l'homme ont également été condamnés.

L e tribunal correctionnel d'Evry a condamné lundi 22 septembre Mohammed El Idrissi,


38 ans, à deux ans de prison, dont un avec sursis et mise à l'épreuve, pour avoir employé
sans rétribution et hébergé dans des conditions indignes une jeune femme pendant plusieurs
années.
Natacha Vitet, 33 ans, sa compagne, a quant à elle été condamnée à 18 mois de prison avec
sursis et mise à l'épreuve.
Le couple devra également verser solidairement 70.000 euros à la victime au titre du
préjudice moral et financier.
Le couple devra également verser solidairement 70.000 euros à la victime au titre du
préjudice moral et financier.
Lalla Aziza El Idrissi, la soeur du principal prévenu, a quant à elle été condamnée à un an de
prison avec sursis et mise à l'épreuve, et devra verser 8.000 euros à la victime. Poursuivie
pour escroquerie, elle était accusée d'avoir fait travailler la victime avec elle, pour nettoyer les
bureaux du conseil général de l'Essonne.

17h de ménage par jour

Au cours de l'audience, les trois prévenus ont démenti les faits qui leur sont reprochés.
Mohamed El Idrissi avait fait venir du Maroc une de ses cousines, prénommée Zoubida, au
début des années 2000, et lui aurait confisqué son passeport, ce qu'il conteste. L'avocat de la
victime a qualifié cette confiscation de "chaînes modernes".
Selon l'accusation, elle effectuait des tâches ménagères au domicile du couple à Grigny
(Essonne) puis à Charmont-en-Beauce (Loiret), et devait s'occuper des enfants du couple.
Elle aurait également fait le ménage et effectué des travaux de finition sur des chantiers de
l'entreprise de Mohammed El Idrissi le week-end, jusqu'à 17 heures par jour.
Mohamed El Idrissi est accusé d'avoir frappé la tête de la jeune femme contre un mur.
Zoubida avait alors perdu trois dents. Il est également poursuivi pour menaces de mort, et
subornation de témoin, pour avoir tenté d'obtenir le retrait de la plainte contre rétribution
financière.
Zoubida a été prise en charge en juillet 2004 par le Comité contre l'esclavage moderne, partie
civile dans ce dossier.

SOCIETE

Esclavage moderne : les Bardet en appel


NOUVELOBS.COM | 03.02.2000 | 13:20

12 mois de prison dont 5 ferme requis contre le couple, pour avoir surexploité une
jeune Togolaise.

L 'avocat général de la cour d'appel de Paris a requis jeudi un an de prison dont cinq
mois ferme et 200.000 francs d'amende à l'encontre des époux Bardet, accusés d'avoir
employé sans rémunération et sans titre de travail une jeune Togolaise de 17 ans.
Vincent et Aminata Bardet avaient été condamnés en première insatnce en juin dernier à un
an d'emprisonnement dont sept mois avec sursis.
La jeune Togolaise avait affirmé lors du procès au Tribunal correctionnel qu'elle travaillait 12
heures par jour, 7 jours sur 7, et dormait sur une natte dans la chambre des enfants. Outre la
peine de prison, Vincent Bardet, 52 ans, éditeur et fils du fondateur des éditions du Seuil, et
son épouse Aminata, 42 ans, avaient aussi été condamnés solidairement à verser 100.000
francs de dommages-intérêts à leur victime, et à payer chacun 100.000 francs d'amende. Ils
avaient été privés de leurs droits civiques, civils et de famille pour une durée de trois ans. Le
couple avait fait appel.
Pour sa défense, le couple affirmait que ses relations avec Henriette étaient de type
"familiales". Il avait aussi affirmé dans un premier temps avoir mis une "cagnotte" de côté
pour la jeune fille, puis avait reconnu l'absence de rapports marchands avec Henriette.
L'avocat de cette dernière, Me Eric Morain, souhaite que le jugement soit aujourd'hui
confirmé "dans l'esprit". "Un an et demi après, Henriette a son diplôme d'aide-soignante, un
titre de séjour et une chambre. Ce n'était pas compliqué de lui donner une situation digne",
indique l'avocat.
La Cour d'appel de Paris devait aussi se pencher sur la notion d'esclavage moderne, qui
n'existe pas stricto sensu dans la Code Pénal, contrairement aux lois belge et italienne. Cette
notion d'esclavage "moderne" s'appuie principalement sur l'abus de vulnérabilité d'une
personne, sa soumission à des conditions de travail ou d'hébergement incompatibles avec la
dignité humaine, et la rupture des liens avec sa famille. (Nv.Obs)

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