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AOUT 2006
1
C’estparcequel asant édeshabitant sdépendai tdecel l
edel eurs
villes, que les grandes cités ont été la marque de sociétés qui
réussissaient, t out au l ong de l ’histoi r
e, qu’ aujour d’hui nos
responsables politiques doivent faire en sorte que nos villes soient
fortes et saines, carc’ està l af açon dontelles seront planifiées et
gérées, qui décidera si notre avenir collectif sera brillant et durable ou
au contraire brutal et chaotique.
Même si l ’aveni
r de préalable des impacts des plans
l’humani t
é dépend de cel uide d’urbanismeetpaysager s.
ses villes, notre expérience
dans le domaine de gestion et
d’ aménagement ur bain, r est
e
très en déca de ce que font nos
voisins méditerranéens. Dans
notre processus de production
des milieux urbains, nos projets
sont ponctuelles, sans aucune
articulation et souvent sans
cohérence avec un schéma
d’ ensemble de nos milieux
urbains, parce que nos
responsables, nos maires et nos
walis ont pr is l ’habitude de La santé des habitants dépend de celle de leurs
travaill
er avec l ’absence de villes.
pl anif
ication r
éelle et d’ études
Al ’
instardel amaj orit
édenosmi lieuxur bains,l a commune de
M’ sila accuse en mat ière d’aménagementur bain,d’ assainissement,
d’écl ai
rage public etde voi ri
e,un i mmenseretard car cette ville de
150 000 habitants qui avait pr is de l’ampl euren t er me ur bani st
iques
dansunet otaleanarchi e,àdéf autd’ unegest i
onnor mat i
vedel avill
e,a
fini par engendrer une ville ghetto, dépourvue de commodités dans la
majorité de ses quartiers où ces citoyens vivent un véritable cauchemar
àl ongueurd’ année.
2
not r
e pays,quiconsacr eral e pr
inci pe de l’uni
té de la vi
ll
e etlui
garantissant une unité de gesti
on etd’ aménagementde son espace,
ainsique son dével oppementdans l a perspecti
ve d’une améli
orat
ion
plus nette et plus large des conditions et du cadre de vie de nos
citoyens.
Si la majorité de nos l’
argentdupeupl e, qui a droit de
milieux urbains sont très savoir où vont leurs
moches et que rien ne marche contributions au développement
selon les normes urbaines, au urbain.
point que nos agglomérations
sont livrées à elle-même,c’ est
parce que le minimum
d’aménagement n’ est pas fait
par nos responsables, qui ne
savent pas prendre les
décisions adéquates pour
prioriser les actions à mener
dans chacune de nos
agglomérations, comme si faire
fonctionner un organisme de
gestion urbaine est synonyme
de cour se à l’enrichi ssementet
un bénéfice de privilèges, qui Nosvi
ll
essontt
rèsmochesàl ’
except
iondeAi
n
fait de lui une oeuvre de charité Témouchent.
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urbains et d’ aut re par t
, à al léger l es vi l
les du poids li
é de l a
surpopulation, estime que si en 1965, notre pays dénombrait quelques
95 vill
es,auj our d’hui ,ilen compt e envi ron 500 vill
es et quelques
500 000 bidonvilles à travers le territoire national.
Parmi les 500 000 bidonvilles que compte notre pays, la ville de
Bouira en possède un en plein centre ville. Ce bidonville qui date de
l’époque col oniale,mal grél ’éradicati
on de deux gr andes parties, la
partie restante persiste enclavée entre la nouvelle Maison de la culture,
le siège de la wilaya, la cité des 130 logements et le nouveau siège de la
daïra, ce qui fait que ce quartier, est cité comme une honte pour
l’Algériepost -indépendante.
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Emi r
ati
es sontvenus nous pr ésent erleurs proj
ets d’investissement
pournot r
ecapi tale,afi
nd’ exploitercequenousn’ avonspasr éussià
faire depuis 1962, parce que chacun des différents responsables de
gestion de notre capitale, est arrivé avec une nouvelle stratégie qui
divorce avec la stratégie précédente, comme si les stratégies
d’aménagement sdenosmi l
ieuxur bains,nedoiventpassedével opper
de façon horizontalepourqu’ elleat t
eignentleursobjecti
fs.
C’
estpar
cequel
aci
tédeMezghanaaperdusonéclatdupasséquedesEmi r
ati
esvi
ennentnouspr
ésent
er
l
eurspr
ojet
sd’i
nvest
issementdenotr
ecapit
ale.
5
Si notre ministre del ’Habitatetdel ’Urbani sme,f ai
tsouventdes
constats et des remarques amers, lors de ses sorties sur le terrain, dans
lebutd’ amél i
orerler ésultatdesr éal
isationsdespr ojetsdel ogement s,
notre ministre des Travaux Publics, lance souvent des mises en gardes
pour veiller sur la qualité des projets routiers, au pointd’ exhor terles
responsables en charge de la réalisation, de tenir compte également du
dossier environnemental car il a décidé de mener une guerre sans merci
à la médiocrité et à la négligence dans la réalisation des projets
d’aménagement .
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Comme les méthodesdet ravailetl’expéri
encedenosar chit
ect es
etur banistes,depui sl ’
indépendance,n’ ontpaspur éussi rlacontinuité
paysagèr edenosmi l
ieuxur bai
nsetl ’
amél i
orati
onducadr edevi ede
nos ci toyens,à l ’
except ion de l a nouvel l
e vi
lle de Ai n Témouchent,
devons nous continuer à faire appel aux spécialistes étrangers pour les
étudesetl aréali
sat iondespr oj
etsd’ aménagement sur bains,ouf aut-il
rechercher et exploiter sérieusement les compétences professionnelles
algériennes existantes et spécialisés en mat i
ère d’ aménagement s
paysagers des milieux urbains ?
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pour préparer la visite du président de la république avec tous les
moyens matériels et humains, afin de réhabiliter les failles des grandes
artères de la ville, juste pour le temps de la visite présidentielle.
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paysage, se situe à la charnière
des préoccupations
d'aménagement de l'espace
entre environnement et
architecture car elle est
complémentaire et partenaire de
l'écologue et de l'architecte et
partageant des savoir-faire avec
l'un ou l'autre, ainsi les
architectes paysagistes
interviennent en amont des
L’
aménagementpaysagerestunar tetune démarche
des architectes paysagistes. projets pour les études
urbaines, pour les études
La profession de d'impacts mais aussi pour la
l
’ar
chi
tecte paysagi ste,l ’
arti
san requalification des cités ou des
du métier de l'architecture du espaces difficiles à aménager.
Si la conception des jardins, des parcs est une tâche qui semble
àl apor téedechaquear chitecteouur baniste,l’
aménagementpaysager
des milieux urbains est un art et une démarche des architectes
paysagi stes, car i l
s s’ attèlent a décr ypté l e site, le l i
eu de
transformation pour faire naître un projet où chaque architecte
paysagiste possède sa sensibilité propre de nature à faire exister et à
transformer en réalité une idée ou un concept, car l ’architecte
paysagi ste n’estpas seul ementun homme de l ’ar
t,c’ estaussiun
connaisseur et un observateur des phénomènes naturels en milieux
urbains.
L’
archi t
ectepaysagi steestunpr ofessionnelquis’emploieàcr éer
des sites vitaux en milieux urbains, quiinvitentàl ’
émerveil
lementetqui
ne laisse jamais pour compte la gestion durable de notre milieu car il
travailsansr elâcheàét ablirunéqui li
breent rel’usageetlaj ouissance
de l a terre d’ une par t, et l a conser vati
on et l a sal ubrit
é de
l
’envi ronnementd’ autrepar tetque«del ’ut
opieàl aréali
téurbaine» est
devenue l ’
équat ion quiestr ésolue parl ui, pourmenerà bi en l a
réalisati
on d’ un aménagement ur bai
n et son syst ème de gest ion,
commepr évuparl ’objectiffixéparnot représidentdel arépublique lors
de la dernière réunion « wali-gouvernement ».
La médina de Fès ou la vieille ville de Tunis sont mieux sauvegardées que notre casbah du vieil Alger.
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possède déjà les moyens humains et matériels pour garantir la réussite
d’
unnouveausyst èmede gestion de nos milieux urbains.
Mêmesil ’Algéri
eindépendant e,aét égér épardesgest i
onnai res
i
loin de notre savoir-faire actuel, l’nsalubritédenosmilieux urbains n’ a
commencéàs’ install
erdansnosmœur squ’ à la fin des années 70, dés
lors que particuliers et autorités publique se sont autorisés à déboiser
nos zones urbaines et à raser les poumons de nos agglomérations, au
profitd’ une poussée hor r
ible du bét on et de bidonvilles afin que le
paysage urbanistique de nos milieux urbains, ne ressembler apl usqu’ à
une continuité de béton où les aménagements paysagers sont
disparates ou inexistants par cause de la corruption et la bureaucratie,
qui ont fait fuir les bonnes intentions loin des rouages de la gestion de
nos milieux urbains.
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sont devenus des entreprises de vente de plantes et de fleurs, laissant
le champs libre aux pseudos aménagistes, qui consomment les budgets
alloues aux aménagements extérieurs et paysager, pour chaque
appartement construit, sans oublier les rallonges budgétaires
colossaux, que notre pays met annuellement à la dispositions des
collectivités locales, pour réussir un cadre de vie agréable à nos
citoyens et un paysage urbain agréable à visiter.
b)àdéf i
niretàmet t
reenœuvr eune politique paysagère
visant la protection, la gestion et l'aménagement des
paysages de nos milieux urbains ;
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conception et la réalisation de la nouvelle politique
paysagèreadéquateàl ’ensembl edenosmi l
ieuxurbai ns;
Le plan d’act
ion de la charte paysagère doit être arbitrée pour
qu’i
lsoi tcompat i
ble avec d’autres plans d’action architectur aux ou
urbanist
iques carce plan d’acti
on paysagerdes mi li
eux urbains est,
avant tout l
’abouti
ssement du pr oj
et urbanistique, architectural et
paysager.
Ce pl an d’acti
on paysager ,viendr
a,par ses décisions etsa
législation, donner au milieu urbain son harmonie, tout en lui
permet tant de s’adapter à toutes formes de proj
ets car c’est on
associant le végétal à l’urbanisme, que l’
on t
rouve les clef
s de la
compr éhensi ondel ’
améli
orationducadr edevieenmi l
ieuurbain.
C’estpar cequedi r
equ’en Al géri
e,l esr esponsables pensent à
faire accompagner les équipements de grandes envergures avec des
espaces verts, de bonne qualité et adaptés au projet en milieu urbain
estpr esque une chimèr e,qu’
ilestpr imor dialde met tre en place ce
proj etf édérateurl’
ur banisme,des aménagements paysagers et des
espaces ver t
s car ilper met
tra d’appor ter quelque cohér ence aux
paysages urbains algériens désarticulés, crées par des aménagements
non maîtrisés durant 44 ansd’i
ndépendance.
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bon sens etde sagesse de l ’
archi
tect
e paysagi
ste quis’
att
ache à
recevoir un patrimoine et de l
etr
ansmettr
eenl’améli
orantdef
açonàce
qu’i
lbénéf icieauxci toyensd’ auj
ourd’
huietdedemain.
spécifiques en botanique et en
arboriculture, à une maîtrise des
principes de composition
architecturale et de gestion
végét ales ainsi qu’aux
références de typologies
urbaines tels que les avenues,
cours, boulevards, squares, etc.,
car loi n d’ êt
rer éduct rices ces
compétences alimentent
l’
invention des projets
contemporains que la
C’ estonassociantl
evégét
alàl’ur
banisme,que
l
’ont r
ouvelesclefsdel
a compréhension de
collectivité fera siens, en
l’
amél i
orat
ionducadredevieenmi l
ieuurbain. collaboration avec les
architectes paysagistes, que les
La gestion des espaces occidentaux appellent « les
verts et des aménagements ambul anci ers de l ’urbani sme
paysagers en milieu urbain, fait moderne » .
appel, de la part des collectivités
locales, à des connaissances
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qui correspondra le mieux aux besoins du site de réalisation et de la
collectivité locale, ainsi que de procéder au suivi de chantiers pour la
réalisation des aménagements urbains, tout en incluant les associations
des quartiers, dans toutes les phases du projet, pour participer, avec
leur savoir-faire autochtone, dans la sensibilisation des habitants sur le
rôle de chaque projet paysager dans le tissu urbain, afin de réussir la
pérennité et la sauvegarde des aménagements paysagers en milieu
urbain.
Dansl apol it
iquedel ’
habitat,baséesurl echal l
enged’ unmi ll
ion
de logements prévus pour le quinquennat 2004-2009, 30% des
logement s ser ont de t ype soci al, 20% ser ont r éal i
sés par l ’auto
construction, 25% suivant la formule AADL et les 25 % restants dans la
catégorie du logement rural. En plus du million de logements que
notre pays s’ apprêteàconst rui
re, pl usieursnouvel lesvillessontou
serontconst ruitesàl ’instardecel l
edeBougzoul ou de Sidi Abdellah,
qui sont conçupourst abil
iserlespopul ationsdansl eurmi lieud’ or igine
etd’ éviterparl a même,l e phénomène de l ’exode r ural.Avec ces
nouvel l
esper spectivesd’ habit
at,uneamél iorat i
on de l a qual ité du
cadre de vie pour tous les habitants de ces nouvelles cités, ainsi
que pour nos agglomérations existantes,s’ avèr entpr i
mor di aleparl es
ministères concernés qui doivent être hyper stratégique et nanti de tous
les moyens législatifs, humains et financiers, afin de réussir la politique
de des aménagements paysagers, dans le cadre de la nouvelle charte
paysagère, pour la sauvegarde et le développement harmonieux de nos
milieux urbains.
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