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REFLEXION POUR UNE NOUVELLE APPROCHE

PAYSAGÈRE de nos milieux URBAINS

AOUT 2006

1
C’estparcequel asant édeshabitant sdépendai tdecel l
edel eurs
villes, que les grandes cités ont été la marque de sociétés qui
réussissaient, t out au l ong de l ’histoi r
e, qu’ aujour d’hui nos
responsables politiques doivent faire en sorte que nos villes soient
fortes et saines, carc’ està l af açon dontelles seront planifiées et
gérées, qui décidera si notre avenir collectif sera brillant et durable ou
au contraire brutal et chaotique.

Même si l ’aveni
r de préalable des impacts des plans
l’humani t
é dépend de cel uide d’urbanismeetpaysager s.
ses villes, notre expérience
dans le domaine de gestion et
d’ aménagement ur bain, r est
e
très en déca de ce que font nos
voisins méditerranéens. Dans
notre processus de production
des milieux urbains, nos projets
sont ponctuelles, sans aucune
articulation et souvent sans
cohérence avec un schéma
d’ ensemble de nos milieux
urbains, parce que nos
responsables, nos maires et nos
walis ont pr is l ’habitude de La santé des habitants dépend de celle de leurs
travaill
er avec l ’absence de villes.

pl anif
ication r
éelle et d’ études

Comme actuellement, nos projets urbains, génèrent des


incohérences aux multiples incidences paysagères, urbanistiques,
architecturales, sociales, économiques, écologiques et politiques, notre
pays vit une crise urbaine sévère et voit la détérioration du cadre de vie
de nos citoyens accroître, au point que tout les indicateurs
urbanistiques de nos milieux urbains sont au rouge, par la faute des
premi ersresponsabl es,quin’ arrivent pas à met t
re en pl ace une
politique adéquate en la matière, qui vise à faire adhérer tout le monde
au r espectdesnor mesd’ améliorations urbaines et assurer l ’entreti
en
du milieu dans lequel nous évoluons.

Al ’
instardel amaj orit
édenosmi lieuxur bains,l a commune de
M’ sila accuse en mat ière d’aménagementur bain,d’ assainissement,
d’écl ai
rage public etde voi ri
e,un i mmenseretard car cette ville de
150 000 habitants qui avait pr is de l’ampl euren t er me ur bani st
iques
dansunet otaleanarchi e,àdéf autd’ unegest i
onnor mat i
vedel avill
e,a
fini par engendrer une ville ghetto, dépourvue de commodités dans la
majorité de ses quartiers où ces citoyens vivent un véritable cauchemar
àl ongueurd’ année.

Ce n’ est que par ce que nos mi li


eux urbains cont inuent à
connaî t
redesi nsuf
fisancesenmat ièred’aménagement ,mal grétoutl es
programmes déployés par notre pays, que notre président de la
république M.Abdelaziz Bouteflika, après avoir affirmé, lors de la
dernière rencontre « gouvernements-walis », que nos villes sont très
moches à l ’exception de Ai n Témouchent ,a i nsi
st é qu’ i
l est
indispensable de créer un nouveau système de gestion urbaine dans

2
not r
e pays,quiconsacr eral e pr
inci pe de l’uni
té de la vi
ll
e etlui
garantissant une unité de gesti
on etd’ aménagementde son espace,
ainsique son dével oppementdans l a perspecti
ve d’une améli
orat
ion
plus nette et plus large des conditions et du cadre de vie de nos
citoyens.

Si la majorité de nos l’
argentdupeupl e, qui a droit de
milieux urbains sont très savoir où vont leurs
moches et que rien ne marche contributions au développement
selon les normes urbaines, au urbain.
point que nos agglomérations
sont livrées à elle-même,c’ est
parce que le minimum
d’aménagement n’ est pas fait
par nos responsables, qui ne
savent pas prendre les
décisions adéquates pour
prioriser les actions à mener
dans chacune de nos
agglomérations, comme si faire
fonctionner un organisme de
gestion urbaine est synonyme
de cour se à l’enrichi ssementet
un bénéfice de privilèges, qui Nosvi
ll
essontt
rèsmochesàl ’
except
iondeAi
n
fait de lui une oeuvre de charité Témouchent.

et non une entité de gestion de

Malgré que dans notre pays, les lois pour la promotion du


tourisme ne manquent pas et les potentialités en matière de tourisme
non plus, notre secteur touristique reste bien loin de celui des
Tunisiens ou des Marocains et cela même si nous ayons des
potentialités culturelles et géographiques qui dépassent de loin ceux de
nos voisins.

Au moment où les Marocains attirent plus de 5 millions de


touristes et les Tunisiens 4 millions par an, notre pays arrive à peine à
frôler la barre des 820 000 touristes, tout en comptant notre
communaut éét abl
ieàl ’
étr
angerqui vient rendre visite à leurs familles,
car notre tourisme urbain ne s’int ègrepas dans une stratégie globale de
la ville, comme un facteur de promotion des milieux urbains, en se
caractérisant par unt our i
smed’ aff
air
es,d’ agrémentetévénement i
el,et
que les compétences de notre pays spécialisés en aménagement des
milieux urbains, ne participe pas à la réussite du programme
d’embel li
ssementde l ’
ensembl e de nos mi li
eux ur bains,af i
n de l es
hisser à un niveau de standard touristique international et arriver à
enregistrer 4 à 6 milliards de dollars comme nos voisins Marocains et
Tunisiens, au lieu de se contenter des 133 millions de dollars que notre
pays engrange annuellement.

Notre ministre délégué chargé de la Ville, a précisé que «33


mi l
li
onsd’ habit
ant ssurl es41mi l
lionsd’Al gér
iensser ontconcentrés
dansl esvi l
lesàl ’
hor izon2025etnot remi nistr
edel ’aménagementdu
terri
toi
reetdel ’environnementquipr éconiseunemul tit
uded’ act
ions
visantd’unepar t àamél i
orerl
ecadr edevi edesci toyensen mi l
ieux

3
urbains et d’ aut re par t
, à al léger l es vi l
les du poids li
é de l a
surpopulation, estime que si en 1965, notre pays dénombrait quelques
95 vill
es,auj our d’hui ,ilen compt e envi ron 500 vill
es et quelques
500 000 bidonvilles à travers le territoire national.

Parmi les 500 000 bidonvilles que compte notre pays, la ville de
Bouira en possède un en plein centre ville. Ce bidonville qui date de
l’époque col oniale,mal grél ’éradicati
on de deux gr andes parties, la
partie restante persiste enclavée entre la nouvelle Maison de la culture,
le siège de la wilaya, la cité des 130 logements et le nouveau siège de la
daïra, ce qui fait que ce quartier, est cité comme une honte pour
l’Algériepost -indépendante.

Unr appor tsurl agest i ondesvi l


lesetl ’améliorati
onur baineaét é
adopté, suite à la rencontre « gouvernement-walis » du mois de Juin
2006. Ce r apportr ecommandai tl ’éradication de pl us de 400000
bidonvi l
lesàl ’échell
enat ional eetl’
accél érati
ondel ’experti
set echnique
décidéepourl esvi l
lesd’ Alger ,d’Oran,deConst antineetd’ Annaba.Le
document avai t aussi suggér é l a r éali
sation d’ un pr ogr amme
d’embel lissementdest i
né à hi sser Al ger à un ni veau de st andard
international ,sur t
outqu’ elleestj ugéeparnot remi nist
redel ’intéri
eur,
comme une vi ll
e quin’ estpas di gne de capi t
ale etne peux êt re
consi déréecommeunegr andevi ll
emoder neetcel amal gr
équ’ elleavait
e
une place très désiré au 16 siècle lorsque Hassan el Wazzan dit Léon
l’Afr
icain,l ’avaitdécritcomme«une ville très grande et fait les 400 feux.
Ses murailles sont splendides et extrêmement fortes, construites en
grosses pierres. Elle possède de belles maisons et des marchés bien
ordonnés dans lesquels chaque profession a son emplacement
par t
iculier.On y t rouve aussibon nombr e d’hôteller
ies etd’ études.
Entre autres édifices, on y remarque un superbe temple très grand placé
sur le bord de la mer et devant ce temple une très belle esplanade
aménagée sur la muraille même de la ville, au pied de laquelle viennent
frapper les vagues » et que durant la période coloniale, elle rivalisait
avec la ville de Canne pour le festival des films.

Siauj our d’hui ,on regrettel et emps où l es Al gér oi


s donnai entaux
étranger sl’i
déed’ unevil
le calme et disciplinée et que personne ne peut
êtref i
erd’ Algerla blanche,c’ estpar cenot recapi taleadespr oblèmes
d’eau,desal eté,detranspor t,d’insécur i
téetd’ aménagement surbains.
Avec tous ces problèmes la cité de Béni Mezghana ne pourra pas se
placer au rang des capitales mondiales, car durant les dernières
décennies, onaf ai
td’ell
euneci téensur sis,angoi ssanteenr aisonde
l
’accél ér at
ionetdel ’
ampl eurdesdest r
uct i
onsmal gréunbudgetannuel
dépassant les 300 milliards de centimes de subventions annuelle,
consacrées aux Epic chargés de la sauvegarde de son cadre de vie,
souvent que pour l ’
espaced’ unévénementetqu’ une fois les lampions
éteints, tout le monde revient à ses vieux réflexes.

Comme la cité de Béni Mezghana, notre capitale, a perdu de son


éclat du passé et que son état de lieu est fort préoccupant, voire
agonisant, malgré toutes les tentatives réalisées par les services
d’ur banisme de l a wilaya d’Algerpouramél ior
erson cadr e urbai
n et
celui de sa baie unique dans le monde, nos responsables continuent de
faire la même chose ou moins, au point que des Coréens et des

4
Emi r
ati
es sontvenus nous pr ésent erleurs proj
ets d’investissement
pournot r
ecapi tale,afi
nd’ exploitercequenousn’ avonspasr éussià
faire depuis 1962, parce que chacun des différents responsables de
gestion de notre capitale, est arrivé avec une nouvelle stratégie qui
divorce avec la stratégie précédente, comme si les stratégies
d’aménagement sdenosmi l
ieuxur bains,nedoiventpassedével opper
de façon horizontalepourqu’ elleat t
eignentleursobjecti
fs.

C’
estpar
cequel
aci
tédeMezghanaaperdusonéclatdupasséquedesEmi r
ati
esvi
ennentnouspr
ésent
er
l
eurspr
ojet
sd’i
nvest
issementdenotr
ecapit
ale.

Puisque chez les ville, en matière


Mozabites, il est de coutume que d’aménagement s de voiries!,
«les bonnes mœur s val ent Allusion faite aux voiries des
mieux que la science et que le anciens quartiers de la ville de
bien commun passe avant le Ghar daï
a,quin’ ontpassent i

bien individuel », que les ce j our,l’odeur du bi t
ume,
autorités locales de la ville de comme si certains responsables
Ghardaïa, en préparation de locaux de cette ville mythique et
l’
applicat ion du pr ogr amme touristique, se plaisent de
d’embel l
issement ur bain s’adonner à l a pr atique de la
conformément au principe : « politique de deux poids, deux
pour une vie meilleure », ont mis mesures.
enappl icati
onl ar éal i
sat i
ond’ un
réseau d’assai nissement
adéquat et l ’amél i
oration des
condi ti
ons d’ accuei lde l a ville.
C’est ai nsi qu’ en mat i
èr e de
revêtement de certaines artères
du centre-ville de Ghardaïa, les
autorités locales ont décidé de
regoudronner certaines artères
déjà bi tumées,act i on quin’ est
pas du goût de certains citoyens
qui constatent avec curiosité et
étonnement un déséquilibre Pour une vie meilleure en milieu urbain.
entre les quartiers de la même

Lors desat ournéed’ i


nspect ion danshui tchanti
ersà Al
geren
Juin2006,not remi nistr
edel ’
Habi tatetdel ’Urbani sme,avai
tinsi
stésur
l
a qual i
té etl ’esthéti
que dans la réalisation des projets, tout en
esti
mantqu’ ilfautél everl eni veaudeconcept i
onenal l
antversl
ehaut,
sinon nous allons tout droit vers la médiocrité.

5
Si notre ministre del ’Habitatetdel ’Urbani sme,f ai
tsouventdes
constats et des remarques amers, lors de ses sorties sur le terrain, dans
lebutd’ amél i
orerler ésultatdesr éal
isationsdespr ojetsdel ogement s,
notre ministre des Travaux Publics, lance souvent des mises en gardes
pour veiller sur la qualité des projets routiers, au pointd’ exhor terles
responsables en charge de la réalisation, de tenir compte également du
dossier environnemental car il a décidé de mener une guerre sans merci
à la médiocrité et à la négligence dans la réalisation des projets
d’aménagement .

C’ estparceque nos autorités locales, persistent à ne pas mettre


au profit de leurs circonscriptions administratives, les compétences
algériennesspéci ali
séesenaménagementur bai
n,àl ’
instardeceuxqui
ont fait la nouvelle ville de Ain Témouchent, que la médiocrité et la
négligence ont dominé nos aménagements et nos réalisations des
mi l
ieuxur bains,aupoi ntquecer tai
nsdenos mi nistres,n’arrêtentpas
de faire des remarques ou de donner des mises en gardes et que notre
président de la république en fasse un const atamerpourl ’étatdenos
milieux urbains.

Auj ourd’hui , que nos charlatans de tout bord et qui


milieux urbains ont perdu leur réussissent à induire en erreur,
architecture et que nos projets par leur égoïsme et autorité,
d’aménagement s sontdevenus tousl esmaî tr
esd’ ouvr age,t
ous
de moins en moins durables, le les pouvoirs publics et même le
devenir de nos milieux urbains citoyen algérien.
est un thème qui a autant de
points de réflexion, aussi bien
pour nos pouvoirs publics, nos
dirigeants politiques, nos
spécialistes en aménagement
urbain, ainsi que pour le simple
citoyen directement impliqué
dans la transformation de son
environnement urbain, car nos
projets urbains actuels ont le
mérite de dévoiler les limites des
démarches polytechniciennes
existantes de la profession La médiocrité et la négligence dominent nos
d’architecte etd’ ur banisme,qui aménagements.

sont arnaqués par des

Pui squeauj ourd’hui,leconstatdenosmi li


euxur bainsestamer ,
la question qui reste sans réponse pour nos responsables est de savoir
comment faire pour réussir à rendre nos milieux urbains, conformes
aux normes des villes modernes et instaurer un cadre de vie meilleur
pour nos citoyens?

C’est par le diagnostique de l a nature de notr


e syst ème
d’aménagement s urbains actuel, que nous serons emmenés à bien
comprendre les causes qui paralysent nos milieux urbains et les
raisonsdel apanned’ i
déesdenosr esponsableschargésdelagest ion
desvi l
lesetdel’améli
orati
ondenosmi li
euxurbains.

6
Comme les méthodesdet ravailetl’expéri
encedenosar chit
ect es
etur banistes,depui sl ’
indépendance,n’ ontpaspur éussi rlacontinuité
paysagèr edenosmi l
ieuxur bai
nsetl ’
amél i
orati
onducadr edevi ede
nos ci toyens,à l ’
except ion de l a nouvel l
e vi
lle de Ai n Témouchent,
devons nous continuer à faire appel aux spécialistes étrangers pour les
étudesetl aréali
sat iondespr oj
etsd’ aménagement sur bains,ouf aut-il
rechercher et exploiter sérieusement les compétences professionnelles
algériennes existantes et spécialisés en mat i
ère d’ aménagement s
paysagers des milieux urbains ?

Apr ès quar ant equat reansd’ effor


t,en mat ièred’ aménagement
urbain, sans résultat dans notre pays, nos responsables de projets
doivents’ opposerf ermementau bâcl agedesét udes,t outen r efusant
catégoriquement au moindre changement fantaisiste des études
d’aménagementdéf i
ni t
ivementf icel
ésetbonpourexécut i
on,quel sque
soient les fantasmes superficiels des personnes aussi influentes et
autoritaires soient-elles, dansl esrangsdel ’admi nistration ou ailleurs
car nos mi li
eux ur bains ont besoi n,auj our d’
hui,de compét ences
détent eurs de sol utions d’aménagement s de nos vi ll
es etvi l
lages,
capables de travailler dans la transparence et le respect des lois en
vigueur s,commecel lequ’ar éussil’équipe algérienne à la nouvelle ville
deAi n Témouchent ,quiét aitcomposéed’ architectes,d’ ur
banist eset
d’un ar chi t
ecte paysagi st
e etontf aitmont rerl e mi racle algérien à
moindre coût, à une gestion bien établie et suivie par la banque
mondiale.

Après Ain Témouchent, compétentes et expérimentée


plusieurs villes algériennes se aveccommemodell ’
expéri
ence
lancent auj ourd’hui, dans un de la réussite en matière
vast epr ogr ammed’ amél i
oration d’aménagement ur bain de Ai n
du cadre de vie des citoyens, Témouchent, même si cette fois-
tout en bénéficiant de moyens ci iln’ y aur a plus l
’appuides
de collecte des ordures experts de la banque mondiale.
ménagèr es et d’ un r iche
pr ogrammed’ aménagementdes
espaces verts et des places
urbaines. Ces opérations
d’ embel l
issement de nos
grandes villes qui vont coûter
chères à nos contribuables,
pourront résoudre la complexité
de nos grandes agglomérations
urbaines et leurs rendre leurs
beaut és d’ antan en mat i
ère
d’ aménagement urbain, si les
pr at
iquesd’ aménagement s sont Le miracle urbain grâce à un savoir-faire
l’oeuvr e d’une équi pe algérien.

Selonunr apportdel adi r


ecti
ondel ’
envi
ronnementdel awil
aya
deBl ida,les47espacesver ts quis’
étalentsurunesuperfi
ciede79232
m², ne cessent de se dégrader pour cause d’
absence d’ent
reti
en,de
gardiennage et de manque de civisme des citoyens. et selon les
révélati
ons d’un consei l
ler au ministèr
e de l’Envi
ronnement et de
l
’aménagementdut err
itoi
re,lanormedenot repaysdes espaces verts
7
n’estquede1% parrappor
tàl’
espaceur bai
n,alorsqu’
enTunisi
eel
le
estde12% etqu’
auni
veaumondial
e,el
le estgénéral
ementde10%.

A la fin du XIX e siècle dans les grandes cités européennes, les


élites admettaient que le développement des milieux urbains ne pouvait
être laissé au hasard et que pour parer aux conséquences parfois
désast r
eusesdecedével oppement ,i
lfallai
tcont r
ôlerl’
aspectpaysager
car longtemps considéré comme un point de vue sur la nature qui
s’of f
reàl ’obser vat
eur,l e paysage estmai nt enantdevenu le point
sensible des milieux urbains occidentaux car toute beauté est fondée
surl esl oisdesf ormesnat ur ell
esetquel 'archit
ect ur
ed’ unmi li
euurbai
n
est d'émouvoir et non d'offrir un simple service au corps de l'homme.

Il est temps pour nous, aujour d’hui,der éfl


échi ràmet tr
eenpl ace
les conditions nécessaires, comme celles demandés par les
recommandation de notre président de la république, lors de la
rencontre « gouvernement-wali », afin de changer nos mentalités et nos
mani ères d’ imagi
ner les raisons de vivre ensemble, sans céder à
l’i
ndividual isme économi que, car par l ’appl
icat i
on d’ un nouveau
système urbain adapté à nos traditions historiques et urbanistiques, on
fera cont r
er à cour tt erme l a dégr adation de l ’
envi r
onnement ,du
paysage, du tissu et des infrastructures urbaines, tout en donnant à nos
citoyensuncadr edevi eur bainamél i
oré,enpl usd’ unequal it
édevi e
quotidienne car nos milieux urbains sont notre seul refuge durant notre
vie du quotidien.

Même si notre pays est algérienne spécialisée, qui veut


riche en potentialité et que ses travailler avec honneur, dignité
cai sses sont pl eines d’ ar
gent, et étique dans son pays, pour
auj ourd’hui,nosmi li
euxur bains mieux améliorer le cadre de vie
restent dans une situation de leurs citoyens en milieux
d’ impasse et avec un f utur urbains.
incertain dans le cadre de
l’amél i
orati
on descondi ti
onsde
vie des citoyens car toutes les
politiques suivies, jusqu’à
maintenant, pour la réussite de
l’amél i
orati
onducadr edevi eet
de la gestion des milieux
urbaines sont avec des échecs
etcel aparcaused’ unepr ésence
d’ incompétence en mat ière
d’ aménagement s ur bains, qui
perdure collé à leurs postes, Des conditions adéquates pour nos milieux
faisant fuir vers des horizons urbains.
lointaines, toute compétence

Dans notre pays, le premier souci de nos autorités locales


autoproclamées,estsouventd’ empêchernoscompét ences,enmat i
ère
d’améliorati
on du cadr e de vie des citoyens en mi li
eux urbains,de
construire des villes authentiques qui rendront à nos agglomérations
urbainesl eurspl acesd’ antan etdedonnerànot repeuplel ’
espoirde
renoueravecl ’aveni rdel ’
humani t
é.Cesmêmesr esponsableslocaux
n’apparaissentsurl et errai
n,pouramél iorernosmi l
ieuxur bai
ns, que

8
pour préparer la visite du président de la république avec tous les
moyens matériels et humains, afin de réhabiliter les failles des grandes
artères de la ville, juste pour le temps de la visite présidentielle.

pays. Cette loi-cadre qui est une


plate-forme devant permettre à
la ville à la ville algérienne de
redorer sa fonctionnalité et son
ident ité, consacr e l’avènement
d’une nouvel le pol i
tique de l a
gestion urbaine qui prendra en
charge la situation de nos villes
et apporte une nouvelle
appr ochepourl ’amélior ati
on de
nosmi li
euxur bains,af ind’ évi
ter
de tomber dans les erreurs du
passé et d’ évi t
er d’ autres
drames urbanistiques. Par
Construire des villes authentiques ailleurs, ce texte de loi prévoit
de nouvelles dispositions visant
Pour remédier aux à «atténuer les pathologies
pratiques anciennes établies par urbaines», à «maîtriser la
nos responsables locaux, croissance des villes», à
depuis notre indépendance, en «préciser le cadre légal qui
terme de gestion urbaine, le 20 réglementera la ville » et « à
février 2006, notre Parlement, promouvoir et préserver les
par ses deux chambres réunies, espaces publics et les espaces
aagr ééparunvot eàl ’unani mité verts » mais elle reste loin de
lapr emièreloid’ori
entationdel a combler toutes les erreurs
ville dans l ’
histoi
re de not re accumulées depuis notre
indépendance.

Maintenant que nos aménagements paysagers au sein de nos


mi l
ieux ur bains,sontdevenus di sparat
es etque l’étatde la verdure
dansnosaggl omér ati
ons estt r
èsdépl orabl
e,lepeud’ i
ntér
êtaccor dé
par nos r esponsabl es aux aménagement s urbai
ns età l ’
ur bani
sme
végétale dans notre pays, nous donne matière à réflexion sur cette
situation, afin de redonner à nos milieux urbains, un nouveau visage
environnemental et paysager adéquat, où le mot paysage deviendra si
riche de sens et que ne nous pouvons plus penser nos milieux urbains
sans lui, car paysage et espaces verts, sont deux mots qui entrent de
concer tdansl apr atiquepr ofessi onnel l
edel ’
archi
tecturedupaysageet
que on entend, par le terme « architecture du paysage »,l ’artou la
sciencedel ’aménagementdet errains,enharmonieavecl esespaceset
lesél ément squis’ yt rouvent,pourunusagesécur it
aire,eff
icace,sain
et satisfaisant par les citoyens.

9
paysage, se situe à la charnière
des préoccupations
d'aménagement de l'espace
entre environnement et
architecture car elle est
complémentaire et partenaire de
l'écologue et de l'architecte et
partageant des savoir-faire avec
l'un ou l'autre, ainsi les
architectes paysagistes
interviennent en amont des
L’
aménagementpaysagerestunar tetune démarche
des architectes paysagistes. projets pour les études
urbaines, pour les études
La profession de d'impacts mais aussi pour la
l
’ar
chi
tecte paysagi ste,l ’
arti
san requalification des cités ou des
du métier de l'architecture du espaces difficiles à aménager.

Si la conception des jardins, des parcs est une tâche qui semble
àl apor téedechaquear chitecteouur baniste,l’
aménagementpaysager
des milieux urbains est un art et une démarche des architectes
paysagi stes, car i l
s s’ attèlent a décr ypté l e site, le l i
eu de
transformation pour faire naître un projet où chaque architecte
paysagiste possède sa sensibilité propre de nature à faire exister et à
transformer en réalité une idée ou un concept, car l ’architecte
paysagi ste n’estpas seul ementun homme de l ’ar
t,c’ estaussiun
connaisseur et un observateur des phénomènes naturels en milieux
urbains.

L’
archi t
ectepaysagi steestunpr ofessionnelquis’emploieàcr éer
des sites vitaux en milieux urbains, quiinvitentàl ’
émerveil
lementetqui
ne laisse jamais pour compte la gestion durable de notre milieu car il
travailsansr elâcheàét ablirunéqui li
breent rel’usageetlaj ouissance
de l a terre d’ une par t, et l a conser vati
on et l a sal ubrit
é de
l
’envi ronnementd’ autrepar tetque«del ’ut
opieàl aréali
téurbaine» est
devenue l ’
équat ion quiestr ésolue parl ui, pourmenerà bi en l a
réalisati
on d’ un aménagement ur bai
n et son syst ème de gest ion,
commepr évuparl ’objectiffixéparnot représidentdel arépublique lors
de la dernière réunion « wali-gouvernement ».

Al a Casbah d’ Alger,on const ate que surl es 17000 maisons


recensées en 1962,i l
s ne subsi stentque 800 auj ourd’hui,dont200
menacentenr ui
nemal gréqu’ unei nsti
tut
iondegest i
onexi steetqu’ ell
e
dotée de tout les moyens pour réhabiliter ce qui reste de cette cité
historique. Si chez nos voisins, la médina de Fès ou la vieille ville de
Tunis sont mieux sauvegardées que nos casbahs, même-ci nous
partageons, avec eux, la même culture, les mêmes traditions et les
mêmesmodesdevi e,cen’ estquepar cequechez eux, les architectes
paysagistes ont déjà acquis leurs places dans les aménagements et la
restauration des milieux urbains et que dans notre pays, on continu à
const ruir
e et r éhabil
iter n’impor t
e comment , tout en continuant
d’ignor erl’
architecturedupaysage,quenouscont inuos deconnai t
re
que par le mot paysage, qui veut dire pour nous « jardin ou espace
vert » car depui s l ’i
ndépendance, l ’
Algéri
e manque d’ écol es
spécialisées en architecture des jardins et des aménagements
10
paysagers dans son pat r
imoine uni
versitai
re,ainsiqu’
une l
égisl
ati
on
pour imposer la place del’
archi
tect
epaysagi st
edansleprocessusdes
aménagements paysagers en milieux urbains.

La médina de Fès ou la vieille ville de Tunis sont mieux sauvegardées que notre casbah du vieil Alger.

Après les compromissions et les incompétences, au point que


notre pays est devenue reine des chantiers inachevés et des « villas
cubiques », l ’
Al gérie d’auj ourd’hui doit savoi ri ncl ure l ’
archit
ecte
paysagi stedansson pr ocessusd’ aménagementur bai nsetder éussir
l’amél iorat
ionducadr edevi edesesci t
oyens,toutenl ’
exi geantparune
bat teri
edepr otect i
onsl égi sl
atives,danschaqueét uded’ aménagement
ur baineoupaysagèr ecarseull ’ar
chitect
epaysagi stesaur atransformer
lesl ieuxdenosmi l
ieuxur bai ns,d’unemani èrepoét iquet outenét antà
la fois un artiste et un artisan, comme elle doit combler son manque
d’ architect
esetdet echnici enspaysagi stes parl acr éat i
ond’ uncur sus
universitaire spécialisé pour la formation des architectes et des
ingénieurs paysagistes, ainsi que la reconduite des formations pour les
techniciens et les ouvriers paysagistes dans les instituts agronomiques
et les centres de formation.

Depuis quelques années,lapr ofessiond’ ar chi


tectepaysagist
ene
cessed’ augment eràl afoisenquant it
éetenqual i
téàt raver
slespays
meditérrannéens, sauf dans notre pays où une législation sur le
paysage ur bai n s’avère nécessai re, pour veni rr églementer une
demande paysagère en milieu urbain et notamment au niveau du volet
paysager du permis de construire et de la prise en compte du paysage
dans le POS et PDAU.

C’estparcequ’ ils’agitd’uneat tentedenosci toyens,quiaspi r


ent
de manière légitime à un meilleur cadre de vie où le confort urbain et la
convivialité des espaces se substituent à la monotonie et à la
répét i
tivit
é de nos mi li
eux ur bains, qu’ il est ur gent pour nos
responsables locaux, de revoir sans complaisance leurs stratégies de
gestion des aménagements urbains de leurs agglomérations, surtout en
ce qui concerne la réhabilitation de la redistribution des rôles dans le
processus du nouveau système de gestion de nos milieux urbains. afin
de reconnaître les valeurs publiques de notre paysage urbain et de
poser les conditions nécessaires pour la prises en compte des
dimensi ons paysagèr es à t raversl ’exercice de pl anif
icati
on de nos
milieuxur bai
ns,ai nsiquedel eursaménagement sd’espacesver tscari l
est temps pour les Algériens, du XXI e siècle, de trouver la qualité des
espaces de vie en milieu urbain, surtout que la population urbaine de
notrepays, at teindral es80% àl ’
hor i
zon de2025etquenot r
epays

11
possède déjà les moyens humains et matériels pour garantir la réussite
d’
unnouveausyst èmede gestion de nos milieux urbains.

Mêmesil ’Algéri
eindépendant e,aét égér épardesgest i
onnai res
i
loin de notre savoir-faire actuel, l’nsalubritédenosmilieux urbains n’ a
commencéàs’ install
erdansnosmœur squ’ à la fin des années 70, dés
lors que particuliers et autorités publique se sont autorisés à déboiser
nos zones urbaines et à raser les poumons de nos agglomérations, au
profitd’ une poussée hor r
ible du bét on et de bidonvilles afin que le
paysage urbanistique de nos milieux urbains, ne ressembler apl usqu’ à
une continuité de béton où les aménagements paysagers sont
disparates ou inexistants par cause de la corruption et la bureaucratie,
qui ont fait fuir les bonnes intentions loin des rouages de la gestion de
nos milieux urbains.

Si notre pays,auj ourd’hui ,en mat i


èred’ aménagementpaysager
en milieux urbains etdecr éat i
ondesespacesver t
s,mar cheàl’
envers,
c’estpar ce que souventles coûts de nos pr oj
ets d’
aménagement s
urbains sont excessifs et la préparation technique de personnel
d’exécution et de qualité des travaux est insuffisante alors que
beaucoup de pr ojets d’aménagement s ne répondentpas aux normes
minimales et ne doivent pas être approuvés.

Malgré une population


Algérienne qui a doublé depuis
la fin des années 70, la
législation qui régis nos
aménagement s ur bains n’ a
connu de changement que
depuis le 20 février 2006 avec la
loi 06-06, portant loi
d’orient ationdel avil
leet où un
prix de la république sera
désormais décerné
annuellement à la plus belle ville
d’Algér ie. Enmat
ièred’
aménagementpaysager
,not
re
paysmarcheàl
’envers.

Si nos aménagements paysagers en milieux urbains, sont dans


un état lamentable et souvent leurs budgets détournés pourd’ aut r
es
orientat i
onsdepr emièr enécessi té,c’
estpar cequenot repaysn’ apas
su exiger des vraies mesures, qui rentrent dans la valorisation de la
qualité des aménagements en milieux urbains, tout en intégrant dans
cette politique urbaine la présence de spécialistes d’ aménagement s
urbains et des architectes paysagistes, pourpr omouvoi rd’avant agel a
créativité afin de réussir des agglomérations algériennes plus belles.

C’estpar ce que,auj ourd’hui,nos r esponsables se souci aient


moins des l imit
es d’anticipat
ion des ar chitect
es paysagi stes dans
l
’amélior at
ion du paysage urbain, là où les pensées architecturales,
urbanistiques et environnementalistes sont défaillantes, que les
quelques architectes paysagistes, exerçant en Algérie, se trouvent à
l
’écartdel a poli
ti
que del ’aménagementdes milieux urbains, dans le
cadredel ’ur
banisation végétalde nos agglomérations, au point qu’ i
ls

12
sont devenus des entreprises de vente de plantes et de fleurs, laissant
le champs libre aux pseudos aménagistes, qui consomment les budgets
alloues aux aménagements extérieurs et paysager, pour chaque
appartement construit, sans oublier les rallonges budgétaires
colossaux, que notre pays met annuellement à la dispositions des
collectivités locales, pour réussir un cadre de vie agréable à nos
citoyens et un paysage urbain agréable à visiter.

Pour faire advenir urbains, tout en déterminant ce


réellement le future de qui doit être fait au niveau de
l’amél i
orat i
on denos paysages chaque territoire urbain et pour
urbains, il est indispensable réussir sa restauration, sa
pour nos autorités concernées conservation ou son
de promouvoir la bonne aménagement paysager futur.
gouver nance dans l ’exécution
des pr ojets d’ aménagement s
paysagers, avec la nécessité
d’ une t r
ansparence dans le
choi x et l ’exécut ion du projet
ainsi que la responsabilisation
de ceux qui prennent les
décisions et cela par
l’i
nst auration d’ une charte
paysagère adaptée pour nos
milieux urbains, en continuité de
la nouvelle loi d’ orient at i
ondel a
Despr
ojet
sl oindesl imitesd’ant i
ci pat
iondes
ville du 20 février 2006, afin architectes paysagistes.
d’ englober un pl an d’ action
paysager pour nos milieux

Qu’ils’agissed’ une ville ou d’ un village, cette charte paysagère,


sera la version contractuelle entre élus, pour mobiliser les compétences
tels que les urbanistes et les architectes paysagistes, sous la houlette
descol lecti
vitésetdel ’ét
atgar antdel ’amél i
orat i
ondupaysageur bai
n
dans l e cadr e de l a pol i
ti
que d’ aménagement du t erri
toi
re et
d’orientationdel avi l
le.

Cette nouvelle charte paysagère, qui viendra pour compléter la loi


d’
ori
entation de la ville, garantira :

a) à reconnaître juridiquement le paysage urbain de nos


agglomérations en tant que composante essentielle du
cadre de vie de nos citoyens, expression de la diversité de
leur patrimoine commun culturel et naturel et fondement
de leur identité ;

b)àdéf i
niretàmet t
reenœuvr eune politique paysagère
visant la protection, la gestion et l'aménagement des
paysages de nos milieux urbains ;

c) à mettre en place des procédures de participation du


public, des autorités locales, et des architectes
paysagistes et d’ autres acteurs concernés, pour la

13
conception et la réalisation de la nouvelle politique
paysagèreadéquateàl ’ensembl edenosmi l
ieuxurbai ns;

d) à intégrer le paysage dans les politiques


d'aménagement du territoire, d'urbanisme et dans les
politiques culturelle, environnementale, agricole, sociale et
économique, ainsi que dans les autres politiques pouvant
avoir un effet direct ou indirect sur le paysage urbain.

Le plan d’act
ion de la charte paysagère doit être arbitrée pour
qu’i
lsoi tcompat i
ble avec d’autres plans d’action architectur aux ou
urbanist
iques carce plan d’acti
on paysagerdes mi li
eux urbains est,
avant tout l
’abouti
ssement du pr oj
et urbanistique, architectural et
paysager.

C’estpar ce que le paysage ur bai


nr ésul
te de l ’organisat i
on
d’ensembl esconst ruits,del ’
associ ati
ondel ogement sd’ acti
vi t
ésetde
commerces permettant àl avi esoci aledes’ épanouir,quel e rôle des
parcs et des jardins dans la vie de nos milieux urbains et la présence
végétale vis-à-vis du bien-être et de la qualité du milieu urbain, sont
souvent considérés comme secondaires, par nos élus ou responsables,
par rapport aux fonctions plus sérieuses que représentent la circulation,
l’
habi t
atetl e commer ce pourne ci ter que les plus évidents. Or la
popul ati
on Al géri
enne ne s’ yt rompentpas,quant elle revendique,
presque quotidiennement, à travers l ’ulti
mer ecoursdesci toyens, avec
force leur attachement à toute forme de présence végétale dans leurs
milieux urbains.

Ce pl an d’acti
on paysager ,viendr
a,par ses décisions etsa
législation, donner au milieu urbain son harmonie, tout en lui
permet tant de s’adapter à toutes formes de proj
ets car c’est on
associant le végétal à l’urbanisme, que l’
on t
rouve les clef
s de la
compr éhensi ondel ’
améli
orationducadr edevieenmi l
ieuurbain.

Le nouveau pl an d’act ion de charte paysagère, viendra pour


développer un système urbanistique basé sur la trame végétale, à
l’i
nstardel anouvel levi ll
e «Akid Othmane » de Ain Témouchent, où
les autorités locales ont eu un nouveau vocabulaire végétal adapté
aux besoins de leur ville et le citoyen trouvera un cadre de vie meilleur
dans sa nouvelle cité, qui est mieux aménagé.

C’estpar cequedi r
equ’en Al géri
e,l esr esponsables pensent à
faire accompagner les équipements de grandes envergures avec des
espaces verts, de bonne qualité et adaptés au projet en milieu urbain
estpr esque une chimèr e,qu’
ilestpr imor dialde met tre en place ce
proj etf édérateurl’
ur banisme,des aménagements paysagers et des
espaces ver t
s car ilper met
tra d’appor ter quelque cohér ence aux
paysages urbains algériens désarticulés, crées par des aménagements
non maîtrisés durant 44 ansd’i
ndépendance.

Pour la réussite des aménagements paysagers de nos milieux


urbains,iln’existepasenl amat i
èredesolutionsdéf i
niti
vesmai s une
compréhension qui permettra de concevoi r etd’ appréci
erl e proj
et
végétaldef açon plusécl ai
rée.I
ls’agi
tessentiel
lement d’ at
ti
tudesde

14
bon sens etde sagesse de l ’
archi
tect
e paysagi
ste quis’
att
ache à
recevoir un patrimoine et de l
etr
ansmettr
eenl’améli
orantdef
açonàce
qu’i
lbénéf icieauxci toyensd’ auj
ourd’
huietdedemain.

spécifiques en botanique et en
arboriculture, à une maîtrise des
principes de composition
architecturale et de gestion
végét ales ainsi qu’aux
références de typologies
urbaines tels que les avenues,
cours, boulevards, squares, etc.,
car loi n d’ êt
rer éduct rices ces
compétences alimentent
l’
invention des projets
contemporains que la
C’ estonassociantl
evégét
alàl’ur
banisme,que
l
’ont r
ouvelesclefsdel
a compréhension de
collectivité fera siens, en
l’
amél i
orat
ionducadredevieenmi l
ieuurbain. collaboration avec les
architectes paysagistes, que les
La gestion des espaces occidentaux appellent « les
verts et des aménagements ambul anci ers de l ’urbani sme
paysagers en milieu urbain, fait moderne » .
appel, de la part des collectivités
locales, à des connaissances

C’estpar cequel esr éponsessontl oind’êtresi mpl epourgér er le coté


paysager de nos milieux urbains, dansl ebutdel ’amél i
orationducadr e
de vie des citoyens, car nombre de nos villes exemptes de toute
présence végétale, f orcentl ’admi r
ationquant le travail a été fait par des
spéci alist
es et que par foisl ’
excès d’espaces ver ts peut per turber
l’
ident i
té de l a ville, quant l et r
avail a été fait par les faiseurs
d’aménagements paysagers disparates, qui ne cherchent dans la
réalisation du projet que leurs techniques et leurs économies. Il ne suffit
pas de créer desespacesver tsetdepl anterdesal i
gnement sd’ arbr es,
pourdi requ’ i
ly’ aeuamél iorationdu paysage urbain car il faut savoir
bien concevoir pour planter et parfois même ne pas planter pour réussir
un projet urbain.

Ces mesur es d’amél i


orati
on du cadr e de vie des citoyens en
milieu urbain, ne seront opérationnelles et bénéfiques, que si le plan
d’actionde la charte paysagère, viendra pour compléter la plateforme
de la législation actuelle des aménagements urbains, représenté par la
loi 06-06 du 20 février 2006 portantloid’orientationdel aville,afin que
chaque une des 1541 de nos communes, aura le droit de protéger son
paysage urbain, ses jardins publics existants et ses espaces verts, tout
en incluant la part nécessaire des aménagements paysagers dans le
budget du développement local de la wilaya et en mettant à sa
disposi ti
on,l es moyens humai ns etfinanci ers pourl a cr
éat i
on d’ un
service de gestion du projet paysager et des espaces verts, avec au
moins un poste de paysagi stepourgér erl’ensemble des communes de
la wi l
aya en mat ière d’urbanisati
on végét alet poury assi sterl es
maîtres d’ ouvr ages, tels que l’
OPGI ,la DUC,l aDLEP, la DTP, etc.,
d’accompagnerl et r
avai ldesmaî tr
esd’ œuvr esdansl echoixdupr oj et

15
qui correspondra le mieux aux besoins du site de réalisation et de la
collectivité locale, ainsi que de procéder au suivi de chantiers pour la
réalisation des aménagements urbains, tout en incluant les associations
des quartiers, dans toutes les phases du projet, pour participer, avec
leur savoir-faire autochtone, dans la sensibilisation des habitants sur le
rôle de chaque projet paysager dans le tissu urbain, afin de réussir la
pérennité et la sauvegarde des aménagements paysagers en milieu
urbain.

Le paysage urbain résulte de l


’or
gani
sat
iond’
ensembl
esconst
rui
ts.

Dansl apol it
iquedel ’
habitat,baséesurl echal l
enged’ unmi ll
ion
de logements prévus pour le quinquennat 2004-2009, 30% des
logement s ser ont de t ype soci al, 20% ser ont r éal i
sés par l ’auto
construction, 25% suivant la formule AADL et les 25 % restants dans la
catégorie du logement rural. En plus du million de logements que
notre pays s’ apprêteàconst rui
re, pl usieursnouvel lesvillessontou
serontconst ruitesàl ’instardecel l
edeBougzoul ou de Sidi Abdellah,
qui sont conçupourst abil
iserlespopul ationsdansl eurmi lieud’ or igine
etd’ éviterparl a même,l e phénomène de l ’exode r ural.Avec ces
nouvel l
esper spectivesd’ habit
at,uneamél iorat i
on de l a qual ité du
cadre de vie pour tous les habitants de ces nouvelles cités, ainsi
que pour nos agglomérations existantes,s’ avèr entpr i
mor di aleparl es
ministères concernés qui doivent être hyper stratégique et nanti de tous
les moyens législatifs, humains et financiers, afin de réussir la politique
de des aménagements paysagers, dans le cadre de la nouvelle charte
paysagère, pour la sauvegarde et le développement harmonieux de nos
milieux urbains.

Avec cette charte paysagère régissant les aménagements


paysagers de nos milieux urbains et adaptée à notre microcosme,
chacune de nos communes, di sposer ad’aumoi nsunj ar dinpublicou
un jardin de détente et de loisir ainsi que des espaces verts munis avec
des terrains de sport et de jeux pour enfants au sein de chaque cité ou
zoned’ habitation,commeceuxqu’ ar éussiàmet t
reenpl acelawi l
aya
de Ain Témouchent, dans le cadre du programme de la reconstruction
de la zone sinistré du séisme de 1999.
16
Si la nouvelle ville «Akid Othmane » de Ain Témouchent, nous
donne un sent i
ment d’ ail
leurs,ce n’ est par
ce que ce programme
d’ amél iorati
onducadr edevi edesci t
oyens,aét éuner éussi teetune
fierté pour notre pays auprès de la banque mondiale, car le premier
responsable de la wilaya, a i ntégrer l’un des rares ar chi
tectes
paysagistes algérien au sein de son équipe pluridisciplinaire, mené par
l’OPGI ,laDUC,l aDLEPetl esdi f
férentsbur eauxd’ét
udesd’ archit
ecture
et d’ urbani sme, que cet t
e expér i
ence pour ra être génér al
isé à
l’ensembl edenos zones urbaines.

Aujourd’hui ,quenos milieux urbains sont sans âme, dépourvues


d’ équipement s soci aux,sans ver dur e etsi t
ués en dehor s de toute
per spective de cr éation d’un t i
ssu ur bai n moder ne,les dégâts sont
constatés et le mal est généralisé. Il est primordial pour tous ceux qui
sont concernés par les aménagement urbains, de réfléchir ensemble à
la réussite de la mise en place d’une charte paysagère afin de préserver
l’avenirdenosagglomérations, de réussir un meilleur cadre de vie pour
nos citoyens et surtout quenosenf ant spui ssents’ épanoui rdansl eurs
milieux urbains, avantqu’ i
lnesoi ttropt ardetquel esr emèdesser ont
inefficaces.

Jardin Central de la Nouvelle Ville « Akid Othmane » à Ain Témouchent

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