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Meziane Abdellah

Architecte paysagiste-Lakhdaria-Algérie

Réflexion sur les enjeux de la


politique de la ville et du paysage
urbain en Algérie

Novembre 2006
1
Table des matières
1. Introduction.

2. Quel rôle pour les architectes paysagistes?

3. Jardin, le paysagiste et la ville.

4. Quel avenir pour les espaces verts en Algérie?

5. Anticiper le paysage urbain de nos villes.

6. Pour une amélioration du paysage urbain de nos villes.

7. Les états généraux des espaces verts de nos zones urbaines.

8. Lal
ogi
qued’
unes
trat
égi
edege
sti
ondel
’ur
bani
smevé
gét
ale
.

9. Quel paysage pour le développement urbain de nos villes ?

10. Quelles solutions pour les aménagements paysagers de nos milieux urbains ?

11. Une nouvelle approche pour améliorer les paysages urbains.

12. Vers une nouvelle approche de gestion et d’


amé
lior
ati
ondenospays
age
s
urbains.

13. Exorde pour une meilleure gestion de nos espaces verts urbains.

14. Quelles perspectives pour les architectes paysagistes en Algérie.

15. Valorisation du potentiel paysager de nos agglomérations urbaines.

16. Réflexion pour une meilleure stratégie des aménagements paysagers de nos
milieux urbains.

17. Réflexion pour une nouvelle approche paysagère de nos milieux urbains.

18. Ve
rsUneme
ill
eur
evi
si
ond’
amé
nage
mentàTi
zi-Ouzou.

19. Vers une nouvelle stratégie de gestion des espaces verts à Ain Témouchent.

20. Regards sur la ferme Cross de Ain Témouchent.

21. Conclusion.

Epillogue.

2
1. Introduction.
C’estpar c
equenousa vonshér i
tédeno sanc ê treslatraditi
ondef aire
lavill
ea vecsesjardinsetqu’ aujourd’hui,ilnousr estequel er éflexe
des nomades au point que nos zones urbaines se dégradent de jour
enj our,qu’ i
lestpr imor di
aldef aire réveiller en nous la tradition
ancestr
ale,pourqu’ onpui ss
e ntreprendr es onc hemi ne tabo utirà
une nouve aus yst
è me de ge stion d’amé l
ior at
ion ur bai
ne af in de
mettre en place les outils qui nous permettront de réussir
l’
amé li
orationduc adrev iedenoscitoyens, en milieux urbains.
Le mardi 05 septembre 2006, le Conseil du Gouvernement s'est réuni, sous la
présidence de M. Abdelaziz BELKHADEM, Chef du Gouvernement del ’ état
Algérien, pour examiné et endossé un avant-projet de loi relative à la gestion, à la
protection et au développement des espaces verts, présenté par le Ministre de
l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement. Ce nouveau avant projet
de loi qui a pour objet de définir le cadre général, les règles de gestion, de
protection et de développement des espaces verts dans le cadre du
développement durable, a pour objectifs d'améliorer le cadre de vie urbain,
d'entretenir et d'améliorer la qualité des espaces verts urbains existants, de
promouvoir la création d'espaces verts de toute nature et de faire de
l'introduction des espaces verts dans tout projet de construction, une obligation
prise en charge par les études urbanistiques et architecturales publiques et
privées. Afin de protéger les zones vertes et les terrains à vocation récréative,
espaces fragiles, précieux et convoités, l'avant projet de loi énonce la nature des
infractions et les sanctions applicables à leurs auteurs.

Al ’aubedel ’
indé pe ndanc ee tjusqu’ audé butde sanné es80,not repaysé tai
t
fière de la qualité de son cadre de vie car nos responsables locaux continuaient à
maîtriser le savoir-faire de faire la ville et de considérer les aménagements
ur bainsc ommepar tiepr enantedel ’améliorationdu c adredevi ede sc itoyens
.
Sinosmi li
euxur bainsé t
ouffenta ujour d’huie tquel’abs encedel ’hyg i
èneapr i
s
unepr opor tional armant e,parmanquedec ivismed’ uneé crasant emaj oritéde
not repopul ati
on,c en’ estquepar cequenosr es
ponsabl esignor e ntquel es ocl
e
sur lequel se bâtit un aménagement urbain est les espaces publics, qui sont
souvent considérés comme les espaces restants de la construction dans la ville.
Mai ntenant ,quel ’ur banismevé gétaldenosmi li
euxur bai nse stde ve nu des
amé nage me nt sd’ espac esve r
tsdi spar ate
se tquel ’ét
atdel ave rdur edansnos
villes est très déplor able,ler appor tdel ’ONU s url’étatdel apopul ation2006,
estime que notre pays est loin de rattraper les pays développés, surtout que 63%
de nos citoyens ont préféré les zones urbaines tout en délaissant les terres érables
et cultivables, où seulement 0,9 habitant par hectare y habite.

C’estpar cequedansnot repaysl ’


amé nage me ntde smili
euxur bainsn’ estpl us
uneor gani sati
ongl oba l
ee tc onc ert
é edel ’espac epublic,desti
né eàs ati
sfairel es
besoins des populations en réalisant des équipements adaptés et en valorisant les
ressourcesnat ure
llese tdupat r i
moi nehi storique ,quelas ini
str os
el ’ae mpor té
surl ebi enê treetl ebé tons url ave rdur eaupoi ntquelanot ionl ’
ur bani sme
végétal,n’estpl uslec haînon dudi aloguee ntr elesautorit
ésc entrales et locales
pour intégrer les urbanistes et les architectes paysagistes dans le cadre de la
poli
t i
quedel ’amé l
iorationduc adredev iede sc i
toyensenmi l
ieuur ba i
n.Mal gr é
3
l’
étatlament abledenosmi l
ieuxur bainse tlesdi f
férentesc ri
ti
quesquiviennent
de partout, nos responsables continuent à gérer les aménagements de nos
agglomérations,aveclemê mes yst
èmedege sti
one tcelade puisl
’indépendanc e,
malgré que plusieurs décrets et lois aient été instaurés par nos différents
gouvernements.

Si dans les pays développés, les acteurs des aménagements urbains sont
mul ti
ples,pourl ’amé nage me ntpays agerde smi lieuxur bains ,ons et ournevers
«l es ambul anciers de l ’ur bani
sme mode rne» qu’ ilss ’ho nor
e nt d’ appel
er
« Architectes paysagistes » ; chez nous, on persiste à continuer à faire dominer
les postes clés des aménagements urbains, par des incompétences en matière
d’ archite
c t
ur edupays age,c ommes il
epr emi erdé si
re s
tdef airecondamne rnos
citoyens à vivre dans notre pays, au sein de villes angoissantes malgré que nous
somme sque33, 6mi ll
ionsd’ habitantetquenouspos sédo nsdé jàque l
que s500
villes.

En ce début du XXI eme siècle, si nous sommes en marge de la civilisation


urbai necarnosmi l
ieuxur bainsso ntdansuné tatd’ i
nféri
orité,c en’ estquepar
ce que notre pays continu à fonctionner avec un système de gestion urbaine qui
met les spécialistes des aménagements urbains en égalité avec les faiseurs de
projetsd’amé nage me ntdisparates,quic herche ntdanslepr oje td’amé nage ment
que leurs propres économies. Afin que notre pays aboutisse à trouver une
meilleure solution pour remédier aux différents échecs de notre système de
gesti
ond’ amé l
ior ationur baineac tueletd’ar ri
veràé le
vernosvi ll
e setvi ll
ages
aux normes des milieux urbains contemporains, il faut que nos projets
d’amé l
ior
ationsur bainess oi
entlef ruitdut ravaild’uns avoir-faire choisi parmi
lesvraisspé ci
alist e
sd’ amé nageme ntspaysage rsdesmi li
euxur bains ,quis auront
rendr el ’
amé lior ati
on de not rec adre de viee n mi l
ieu urbain, une réalité
quotidienne.

L’ inst
aur at i
on d’un nouve au sys t
ème de ge stion d’amé liorati
on ur baine e n
Algérie, ne pourra devenir une réalité effective, que suite à une volonté qui
viendra des hautes sphères de nos autorités compétentes, car si la réalité de nos
mi lie
uxur bainsn’es tpasa ff
ront éave cc our agee thonnê te t
é,c’estbi ens urle
mensonge et les faiblesses de nos autorités locales qui continueront à planer sur
nosf uturspr ogramme sd’ amé li
orat i
onsur bai nes.Siunegé nération denos
milieux ur bainsc ons t
ituédur antde ss i
è cl
ed’ histoi
re, aé tépe rduedur ant
seulement quelques années de politique anarchique de gestion de milieux urbains
dé vastatri
c e,parl af auted’ unemaj oritéde nosaut orit
ésl ocalesactue ls,quine
che rchentqu’ àpe rpé t
ue rleurs positions en faisant semblant de travailler, tout
enc olmat antl espr ojetsd’ amé nage mentur bai nse te nlai ss
antnosc it
oye nsà
vivr eda nsunc adredevi el ame nt
abl e,qu’ i
le stpr i
mor di alqueno saut ori
tés
compétentes réfléchissent dans les plus bref délais, de mettre en place le souhait
denot rec hefd’ ét
at,e ni ns
taur antlenouve aus ystèmedege sti
ond’ amé lioration
ur bainequivi endrapo ursout e
ni rlanouve l
lel oid’or i
entationdel avi l
le.

L’urgence de dé passerl es t
at u quo ac t
ue lde nos mi lieux urbains et de
commencer sérieusement à réfléchir de mettre en place une nouvelle politique de
gest
iond’amé l
ior ationur bai
ne ,quia néant i
raàj amai sl’i
neffi
c acité,legas pi
llage
etl’
insensi
bil
itéauxe xi
ge nc
esdenosc i
toyens,af inquenosmi l
ieuxur bains de
demain, seront bâtit par une coordination entre politique et technicien des
coll
ect
ivit
éslocale sainsiquede scons ei
llesetdus avoirf ai
redel ’ur banisteetde
l’
archit
ectepays agis t
e.Des af ormat i
onpl ur i
disciplinaire,àl af oisc oncepteur,
maître d’œuvr ee t mé diate
ur ,l ’
ar chitec
te pays agistee stl e par tenairee t
l’
inter
locute
urde sdé ci
de ursdel ’amé nageme nte nmi l
ieuur baint e l
squel es
4
collect
ivité sloc al
es,l eswi l
aya se tl esdire ct
ionsd’ amé nage me ntainsiquel es
architectes, urbanistes et i ngé nieur s,pourpe nserl ’
envi ronne mente nt erme s
culturels, plastiques, sociaux et écologiques afin de réussir un urbanisme végétal
mode r ne aus ervicedel ’amé liorationduc adr edevi ede scit
oyensa us ei
nde s
milieux urbains.

L’ arc hi
tectepays agi st
er épond à sa fonction suprême qui est de produire un
concept sur un site inconnu où il fait dérouler un raisonnement en établissant
une théorie, pour définir un vocabulaire et de faire passer ses découvertes pour
des vérités. Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos milieux
urbains, deviendra le lieu du rationnel où toutes ses composantes, ne sont
c ompr é
he nsi
blesque par r é fé
renc e à un e ns embl e d’ aménage me ntappe l
é
ur bani smevé gétale tquis ’
intègreparl e
sé léme nt squil esc ompos e
nt,s ans
s’ i
gnor eraunouve aus ys tèmedege stiond’ amé liorat ionur bainec are ll
ess ont
liées par une même pensé paysagère.

Dansl epr ocessusd’ ant i


cipationpo url at ransfor mat iondenosmi li
euxur bai
ns
etl ac réati
on d’ un ur bani sme vé gétaladé quatpour nosmi lieux urbains,
l
’ar chitec tepays agistefe r
ar e s
sor t
irl esdi versc hange me ntsut il
esauc i
toyenau
sei
ndes onaggl omé ration,pourabout iràunenouve lleformed’ amé nageme nt
dut e rritoire
,s ansqu’ ell
enes oitc el
lesdel ar upt ure ,carnot r epays ageurbain,
doit se réconcilier avec notre culture et notre histoire, pour retrouver sa forme et
sons ens,quil uigar antisse
ntl apr é s
e nced’ auj our d’huie tdede mai ndansl e
cadr edu nouve aus ys t
èmedege stiond’ amé l
iorat i
onur baine .

Le but de la création des espaces verts dans le cadre du nouveau système de


ges ti
on d’ amé li
or ation urbai ne,c ’estde dé termi nerl er ôle de l ’arc hitec te
pays ag is
tee tdedé f
inirsonc hampdet ravailqu’ e stl’amé nage me ntpays age r,
pourl edifférencierdec e
luidel ’amé nageme ntdut e rrit
oire,del ’environne me nt,
de se spacesàpl ant e
re tde sf orêt
saf ind’ut il
isers ons avoir-faire de façon plus
efficientedansl ’e s
pac eurbai n,dansl ebutde donne runme il
leurc adr edevi e
auxc itoyens.Pourl aréussitedel ’urbanisat i
onvé gé taldenosmilieux urbains, il
n’e xis
tepase nl amat i
èredes olutionsdé f i
niti
vesmai sunec ompr é
he ns ionde
l’
ar chit e
ctepays agiste
,quil uipe rme tt
edec onc e
voi re td’ appr écie
rl epr oj et
végé taldef açonpl uséclai
r ée,toutens ’
attachantàr ec
evoirunpat ri
moi nee t le
trans me ttreenl ’
amé li
orantdef aç
onàc equ’ i
lbé néficieauxc i
toye nsdec hac une
denos1541c ommune s.Sachantqu’ enmat ièred’ur banismevé gé t
ale nc edé but
du XXI eme siècle, nos milieux urbains ressemblent, à quelques exceptions prés
à ceux qui existaient au Moyen-âge Européen car dans les espaces publics de nos
milieux urbains, les arbres sont peu nombreux et souvent majestueux avec une
pr ésenc eant é
r i
eur eaut empsdel ac onstructiondenosaggl omé rati
ons .C’ est
pour quoia uj
our d’hui,pe ns erà f aireaccompagner les équipements de nos
grande se nvergur esave cde sé tudesdansl ec adredel ’
ur bani s
mevé gé tal,de
bonne qualité et adaptés au projet en milieu urbain est devenu presque une
chimè re,cequinouspous seve rsunnouve aus ystèmedege sti
ond’ amé lioration
ur baine a fin d’ appor t
er que l
que c ohére nce aux pays ages ur bains de no s
agglomérations, qui sont désarticulés par des aménagements paysagers non
maî t
risésde puisl’indépendanc e.

Ave cc e nouve au sys


tème de ge s
t i
on d’amé l
iorat
ion ur bai ne,c hacun de s
responsabl estec hni
quesd’amé nageme ntur bainsde sc ollectivi
tésl ocalese st
emme né à s ’ar mer de connaissancess péci
fiquese n bot ani
que e te n
arboriculture, à une maîtrise des principes de composition et de gestion
urbanistiquee tvé gé
tal
e,ainsiqu’auxréférences de typologies urbaines tels les
avenue s
,c ours,boul e
vards,squar es,etc.,c ar loin d’êtrer éduc tr
icesc es
5
compé tenc esal imente ntl ’i
nve ntionde spr ojet
sc ont empor ainsquel ac ollec ti
vi t
é
fera siens, en collaboration avec les architectes paysagistes ou les urbanistes qui
pourront remplacer le nombre réduit de spécialistes en architecture du paysage
surl et erritoirenat ional ,dansunpr emi ertemps .C’ estpar cequel e sré pons es
sontl oind’ êtres i
mpl epourgé re rl ec otévé gétaldansl ebutdel ’amé l
ior ation
du cadre de vie en milieu urbain, que nombre de places dans les villes
occide ntaless onte xe mpt esdet out epr ésencevé gétal
ef or centl ’admi r ation,
quant le travail a été fait par des architectes paysagistes et que parfois la
pr é
se nced’ espac e
sve rtspe utpe r turberl ’i
dentitédel avillee tdes e squar tiers,
quant le travail a été fait par des faiseurs de projets disparates car il ne suffit pas
dec ré erde se spac esve rtse tdepl anterde sal i
gne me ntsd’arbr es,pourdi requ’ il
y’ae uamé l
ior ati
ondel ’environne me ntur bain,dansl ecadr edel ’
ur bani sme
végétal car il faut savoir bien concevoir pour planter et parfois même ne pas
planter pour donner un meilleur cadre de vie aux citoyens.

La stratégie de gestion des espaces verts viendra pour faciliter la mobilisation


des moyens nécessaires au sein de chaque collectivité locale, pour la réussite de
l’ur bani s
mevé gétaldansnot repaysc arune nvi ronne me ntur bai ne td’ aut ant
mi e uxdé fenduqu’ ilestpe rçuc ommebe auparunemaj or i
tédel apopul atio n,
qui aspire à un meilleur cadre de vie au sein de leurs quartiers, villages et villes.
C’ es tpourf air
er e l
ancernot repaysdanss ac onti
nui téhi st
or iquee nmat ièr e
d’ amé l
iorat
ion ur baine,qu’ i
le stur gentdepr océderà l ’i
ntr oduc tion dec e
nouveau système dege sti
ond’ amé l
iorati
onur bainec ari le stt empspournos
citoyens de trouver la qualité des espaces de vie en milieu urbain, mais aussi les
me ntalité
se tlesmani è
resd’ imagi nerl esraisonsdevi vr ee nsembl es ansc éde rà
l’indi vi
dualismeé conomi quec arave cc ettes tratégiedege stion d’ urbani sme
végétal adaptée au microcosme Algérien, chacune de nos collectivités locales
dis pos e
r ad’ uns e
r vicedege stionde se spacesve rts,quis aurac ollabor erave c
«l esambul ancierdel ’
ur banis memode rne» afin de faire doter chacune des
commune sd’ aumoi nsunj ar dinpubl i
ce tquel espât ésd’ imme ubl es
,s er ont
riches en matière de couverture végétale et munis avec des terrains de sport et
des jeux pour enfants.

La r eche rche d’un environne mentur bain de qual i


téc ons t
itue un objectif
fondame ntalpourl espremi e
rsr espons ablesdenot r
epaysc arl acréat
iond’ un
aménagement paysager adéquat et de meilleur qualité en milieu urbain,
de me uregé néral
eme ntlemodequis ’avè rel eplusdur able,lepl usattrayante t
plus économi queàl ongt erme,pourl ’
amé l
ior ati
onduc adr edevi edesc i
toyens ,
ce quif e
r a du nouv eau sys t
ème de ge st i
on d’amé li
or ati
on ur baine,une
or ientati
onpourl edéveloppeme ntd’ unepl usgr andec ultur edel aqual it
é,de
l’exc e
llencee tdel ac r
éativi
tée nmat ièred’ amé nageme ntur bain.À c eté gar d,
ave cunnouve aus ystè
medege st
iond’ amé liorati
onur baine ,lepaysageur bain
de nos milieux urbains présentera des qualités certaines pour le bien être des
citoyens, où des choix seront toutefois précisés pour accroître la qualité des
milieux de vie et de contribuer au développement touristique de nos villes et
villages, dans le cadre du programme de développement touristique de notre
pays.

Par cequeonai mes onmé t


ier,des ervirlaqual i
téur bainee td’amé li
or er le
cadr edevi edesci
toyens,qu’onc he rchebeaucouppl usàl eservirqu’às es ervir
del uie tqu’ ile
stprimordialdeme tt
ree nplacec enouveaus ystèmedege sti
on
d’amé l
ior at
ionurbainecarilnepe utyavo i
rdeme i
ll
eurmani èreder edonne r
les lettres denoble
sseàl ’
amé l
iorationur bai
nequeder éinventerl’es
senc edes on
exis tence,quie stl
ac réat
iondedi re ct
ionsd’amé li
orati
onur baineaut onome sau
sein de chaque collectivité locale et de collaborer avec les spécialistes en
6
aménagements paysagers des milieux urbains, pour savoir gérer les projets
paysagers des collectivités locales et les maintenir dans la continuité. Sachant
que les aménagements des espaces verts et des parcs urbains, sont les poumons
du milieu urbain car ils constituent une véritable entité écologique et de petits
havres de tranquillité invitant les citadins à se soustraire à la nuisance
acoustique, que génère le tohu-bohude smi li
e uxur bai ns
,qu’ i
les tné c
e s
sair
eque
le
sar chitecte spays agi
s t
ese tlesur bani stesd’ auj our d’
huic oll
aborent avec les
politiques et les techniciens des collectivités locales, pour songer à implanter ces
ouvr agesve rdoyant saus einde sz one sur bai nes, dansl ebutd’ amadoue rl e
pays agedenosvi l
lese tvillagess elonl al ogi qued’ unes traté
giedel ’urbanisme
végé taletdunouve aus ystèmedege stiond’ amé li
or ationur baine.

Grâce à une série de nos articles sur le diagnostique des aménagements


paysagers des milieux urbain en Algérie, parus sur les quotidiens « El Watan » et
« le Quotidiend’ Oran», ainsi que quelques réflexions présentés aux autorités
concernés, lapr oblémat i quedel ’absenc ed’unepol itiquede la ville en Algérie
est démontrée mais reste à mettre en place la réflexion qui donnera les solutions
adéquates afin que notre pays pourra enfin trouver le chemin qui le mènera vers
un meilleur cadre de vie de ses citoyens en milieuxur bainse tl’espoirdel e voir
parmi les pays qui auront intégrer la civilisation urbaine, pour retrouver à
jamais sa continuité historique et le chemin des aménagements urbains et
paysagers de ses ancêtres.

2. Quel rôle pour les architectes paysagistes?


En Algérie, le besoin des architectes paysagistes est latent et presque
inconnuparnosr espons ablesd’ amé nageme ntur bai nsc ari ldoittout
au pl us exi ster une di zai
ne mai sc ’ests ouve nt l est ec hnici
ens
pay s
ag i
ste
s ,l esa gronome se tl esf oresti
ersqu’ on honor eau t it
re
d’archite
cte spa ysag i
stes.

Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors de sa visite effectuée sur le
chantier des travaux de la trémie 2, reliant la localité de Bab El Oued au
complexe du 5 Juillet, a demandé que l ’amé nage
me ntpays age rde sal entours
interviendra en dernier, tout en laissant le champ libre aux faiseurs des espaces
vertsdi spar at
esd’ effectue rc et ravail
,l oin du savoirf aire de sar chitec
tes
paysagistes.

Alors que les aménagements paysagers dans le monde occidental sont devenus le
domaine de prédilection des architectes paysagistes, chez nous ils sont toujours
considérés comme de simples plantations de lieux réservés aux espaces verts car
ils sont presque toujours estimés comme des investissements de décoration
te mporaire,j us
tepourl et e mpsd’ unevisitepr ésidentielle ou ministérielle,
comme les drapeaux ou les guirlandes.

Au moment où l ’
arc
hitecte pays agist
e Al gé ri
en e xéc ute de st ravaux
d’amé nage me ntspays
agersconformé me ntauxs pé ci
ficationsd’ unpl an,t outen
s’occupantdepr é
parerl
et errai
n,d’ amé nagerde s rocailles, des plates bandes,
de splansd’ e
aue td’yplanterdesar bres,desar bus t
ese tde sfleursai nsique
d’êtrer espons abl
e de l
’entret
ienr é guli
er de s amé nage me nts pays age r
s de
résidences, de commerces ou autre ; en occident, l’
ar chi tectepays agi s
te est
cons i
déréc ommeun pr ofes
sionnelquis ’emploieàc r é
e rde ssit
e svi tauxqui

7
invitentàl’
é merveil
lementetquinelais
sej
amaispourcomptelages
tiondurable
dumi lie
uc ariltravail
lesansrel
âcheàé t
abl
iruné quil
ibr
eentrel’usageetla
jouissance de lat erre,d’une part,etlaconservat
ion etlas alubri
té de
l’e
nvi ronne
me nt,d’autr
epar t
.

L’ar chite ctepays agisteof fres ons avoi


r ai
-f r
etantaus ecteurpubl icqu’ ausecteur
privé. Il laisse notamment ses empreintes dans la planification des villes, des
collectivités, des quartiers et des aménagements des espaces urbains, des espaces
verts, des promenades panoramiques, ainsi que dans la gestion des parcs
nationaux et de la conservation du patrimoine et des sites historiques.

L’ architectepays agist
e se dévoue corps et âme à améliorer le cadre de vie des
citoyens, en mettant à contribution ses compétences aux plans créatif, technique
et scientifique pour la gestion et la création de sites attrayants, fonctionnels,
novateurs et congrus dans les milieux urbains et suburbains.

L'architecte paysagiste contribue dans la pratique de sa profession, au


développement durable des milieux urbains à travers une analyse
pluridisciplinaire du contexte grâce à la mise en relation d'informations
scientifiques, techniques et culturelles de plusieurs domaines, pour obtenir une
image "multicouche" de la réalité d'un espace ou d'un territoire. Il sait
représenter cette réalité sous une forme compréhensible par le grand public, on
lui communiquant sa compréhension des paysages, des territoires et des milieux
urbains de manière à en faire saisir les modes et les dynamiques d'évolution, les
avantages et les problèmes à venir de cette évolution qui se poursuit, tout en
concevant et en organisant la mise en oeuvre de nouveaux espaces à construire et
en participant à l'établissement de plans de gestions des espaces existants
(naturels ou urbanisés) de manière à accroître l'équilibre et la diversité de
l'environnement urbain.

C’ e
s tpar cequel anot i
ondepays agee stliéeàl avue et à la perception, que le
pays agedé pe ndé troiteme ntdus ujetquil er egardee tdel ’analysepays agè re
ainsi que de l'interprétation du paysage, qui sont des notions fréquentes dans les
étude s pays agè r e
s que l ’architect
e pays agister éali
s e dans s on domaine
d’exe rci
cec arl epays ageest à la fois le résultat et la reconnaissance des
occupations successives du territoire, source de création et d'expression qui
évolue constamment et à des échelles diverses.

Depuis quelques années, la profession de paysagist enec ess


ed’ augme ntere n
Al gérie mê me enl ’
abs e
nc e de lal oidu pays age,quiaur a pour effetde
reconnaître et de réglementer une demande paysagère notamment au niveau du
volet paysage du permis de construire et de la prise en compte du paysage dans
le POS et le PDAU, mais cet enthousiasme pour le « paysage » à favoriser des
voc ati
onsquir i
squentf ortd’about i
ràde simpas sesdansunave nirprochec ar
hor mi sle sarchit
ectespays agist
esquis ontf ormé sdansde sécolesd’architect
es
paysagistes reconnues à l ’
étranger,iln’ existepasd’ éc ol
es é
rieusee nAl gérie
,
même si un nombre déterminé de formations professionnelles sont ouverts pour
for merde st
echnici
enspays agist
esqu’ onhono rec ommear c
hitect
epays agist
eau
dé tri
me ntde svraiss péci
ali
stesd’amé nage ment paysagers, qui se comptent sur
les doigts.

Mê mes ilaprofes
siondel’
archi
tect
epaysagis
tee s
tt rè
sjeunecheznous ,son
développementnepourraêtr
ee f
fec
tifqu’
avecuner ec
onnaiss
anceoffi
cie
lleaf
in
d’
abor derlemarchéquis’
off
reàe l
leentoutetrans
par e
ncecaraujourd’huil
es
re
s ponsabl
esd’aménage
mentssontloindesavoi
rl e
ss péci
fi
cit
ésduc oncept
eur
8
de paysage vis-à-visdel’
entr
epre
neurpaysagis
teetdupr oduct
eurde splant
es
ainsiquedu c hamp de scompét
encesdel ’
archi
tect
epaysagis
te,même si la
prof ess
ion ner eve ndi
queen auc
un casl’
exclusi
vit
édegé rerlepa ysagecar
d’aut re
spr ofessionsetd’aut
resti
tre
sontàœuvr ers urlepaysagequir es
te
suffisamment riche.

A la différence des entrepreneurs paysagistes et des producteurs de plantes, les


architectes paysagistes offrent au public des services professionnels variés,
autant en consultation qu'en planification et design, en réalisation d'études
préparatoires, en recherches et études d'impact sur l'environnement, en
préparation d'esquisses, de plans et de devis, en représentation et gérance de
projets et en surveillance des travaux de construction. L'architecte paysagiste
pratique une profession de synthèse car lorsque l'envergure ou la complexité
d'un projet nécessite la collaboration d'autres experts-conseils, l'architecte
paysagiste dirige et coordonne les diverses disciplines liées au projet et s'assure
que tous les rouages fonctionnent en douceur.

L’ arc hitect
epays agist
ee sten me sured’ offri
rauxc olle
ctivitésloc alese taux
privé , l ar é al
isati
on d’ é
tudes pr épar atoi
r est ell
es que de sé valuat i
ons
environnementales, des études de faisabilité, des enquêtes sur les ressources
nat ur el
lese tc ult
ur el
les,l
’anal
ys evisue l
le,las élec
tiondes it
esd’ impl ant at
ion
etc., la réalisation de conc
eptsetd’ es
qui ss
e s
,lapr épar ati
ondepl anse tde visde
réalisation, les services pendant la construction tels que la surveillance de
chantier, la gestion des aspects technique et financier du projet, la gestion de
projet telle que la coordination des di versas pectsd’ unpr oje
tme néparune
équipe pluridisciplinaire.

Par rapport à l'architecture, les architectes paysagistes maîtrisent le design avec


des formes vivantes (plantes), c'est la garantie d'un aménagement durable et
évolutif. Par rapport à l'urbanisme, les architectes paysagistes assurent la
maîtrise d'oeuvre, c'est la garantie de la cohérence entre la planification à la
réalisation concrète. Par rapport au design, les architectes paysagistes maîtrisent
la création des espaces, c'est la garantie que les objets seront élégants mais que
l'espace dans lequel nous nous trouvons le sera également. Par rapport à
l'horticulture, les architectes paysagistes maîtrisent les effets sensibles des
plantes, c'est la garantie que les plantes seront utilisées pour créer l'ambiance
des espaces verts. Par rapport à l'environnement, les architectes paysagistes
maîtrisent le projet, c'est la garantie d'intégration coordonnée du changement et
de la préservation.

Par rapport à la sociologie, les architectes paysagistes réalisent la maîtrise


d'oeuvre, c'est la garantie que les façons de vivre et de voir le territoire seront
pris en compte dans la réalisation des espaces verts. Par rapport à l'ingénierie,
les architectes paysagistes maîtrisent le vivant, la forme ou la perception selon les
domai nesdef ormat ion,c ’estl agar ant i
edenepass ous -estimer l'une ou l'autre
des composantes d'un aménagement et de proposer un ensemble qui puisse être
différent de la somme de ses parties. Par rapport à la politique, les architectes
paysagistes réalisent la maîtrise d'oeuvre, c'est la garantie que la vision d'avenir
sera inscrite dans le territoire. Par rapport à un entrepreneur des espaces verts
disparates, les architectes paysagistes maîtrisent la création, c'est la garantie
d'avoir un espace vert différent du précédent ou de la ville voisine. Par rapport
au budget, les architectes paysagistes maîtrisent les raisons et les effets des
solutions choisies car le hasard fait rarement bien les choses et le
professionnalisme est la garantie de l'atteinte des objectifs et du moindre coût.

9
Pour la réussite des aménagements paysagers au sein des institutions privées,
l'architecte paysagiste commence par discuter avec le client pour déterminer ses
be soi
nsd’ amé nageme ntt oute ne xami nantet évaluant le terrain où sera conçu le
pr ojetd’ amé nageme ntpays ager .En t enantc ompt e de sc ar acté ri
s t
iquesdu
paysage du site, des bâtiments, du climat, de l'usage futur et autres aspects; le
concepteur paysagiste supervise la préparation des croquis détaillés du terrain à
aménager, y compris les caractéristiques telles que les arbres, les arbustes, les
jardins, les appareils d'éclairage, les allées, les patios, les terrasses, les bancs, les
clôtures, les murs de soutènement et les fontaines; tout en évaluant les coûts.
C’ estl’ar chit
e c
tepays agistequipr é par el esde vispouré tudierl ess oumi ssions
du projet de réalisation de l'aménagement paysager et supervise, s'il y a lieu, les
travaux de construction.

Au niveau de sa collaboration avec les collectivité slocal


es( maî tred’ouvr age),le
travaildec onc ept i
on de samé nage me ntspays agersdel ’
ar chitect
epays agiste
(maî t
red’ oeuvr e)doi têtreaus sir égl
eme nt ésquec e
luide sar chitect
e s
.Le s
servicesdel ’ar chi tectepays agistepourl emaî tred’ouvragedoi ventcomprendre
les consultations, les conseils, les expertises, les enquêtes, les analyses et les
recommandations spécialisées pour les études de faisabilité ainsi que pour les
évaluations et les interprétations de données.

Conc e
r nant l esé tude s d’aménage me nts paysagers des milieux urbains et
suburbains, son travail commence par une étude préparatoire qui est destinée à
recueillir et à établir les données de base pour la préparation d'un programme
de besoins et l'établissement d'un budget dans le but de s'assurer de répondre à
sese xige nc esdu maî tred’ ouvr age.Ce tteé tudepr épar at
oi redoi tc ouvr i
rl a
coordination des recherches et des explorations, les relevés topographiques, les
études de sols et les recherches pour établir les conditions du site et des ouvrages
existants ou toute autre étude devant servir de base à la formulation de
recommandat ionsr e l
at i
vesaupr oj e
td’ amé nage ment.

Apr èss on étudepr éparatoire,l’architectepays agist


epr ocèdeà l a phas ede
l’esquisse du c onceptd’ amé nage me nt,quic ompr endr a la formulation des
critères de design et de performance pour chacun des éléments du programme,
l'examen de différentes approches de conception, l'élaboration d'un concept
général en conformité avec les critères établis et son représentation au moyen
d'esquisses, qui seront suivi d'une estimation budgétaire du coût total du projet
et qui peuvent inclure les coûts récurrents d'opération et d'entretien des
équipements projetés.

C’ests uit
eauc hoixdel as oluti
o nr etenuedel ’amé nage me
ntpays agerapr èsl a
présent ati
onde svar iantesdel ’
es quiss
ee te nc oordinati
onave clest echni
ciensdu
maî tre d’ ouvrage , que l e maî tre d’ oeuvr e pr épare le pl an gé né ral
d'aménagement et sa représentation graphique au moyen de croquis et de
dessins préliminaires ainsi que l'analyse comparative d'options et de matériaux
choisis. Letypee tl enombr edepl ansder éalisati
onquel ’
architectepays agiste
doitpr és
enter au maî tre d’ ouvr age, var ieronts elon l
at aill
e du pr ojet
d’amé nageme nt.

De façon générale, les plans suivants sont à présenter : implantation, nivellement


et drainage de surface, plantation ; détails de construction et de plantation ;
localisation pour l'irrigation et l'éclairage ; et tout autre plan de réalisation
requis pour la bonne marche de la construction. Après la préparation des dessins
requi spourl acons truc t
iondel ’amé nage mentpays age r,l
’architectepays agi
ste
procède à la révision de l'estimation du coût des travaux pour présenter les
10
documents d'appel d'offres incluant le devis descriptif et fait en collaboration des
techni
cie
ns du maî tre d’ ouvrage , l 'analyse de s s oumi ssions e tl es
recommandations appropriées quant à leur acceptation ou à leur rejet.

Gr âceaus avoirfair
edel ’ar chit
ec tepays agisteetsac apac i
tédegé rerl espr oj
ets
d’amé nage mentpaysage rs à bien, le paysage urbains et suburbains de notre pays
pourra devenir le résultat d'une synthèse réussie car il sera pris en compte dès
les premières volontés d'aménagement pour jouer un rôle dans le
développement social et économique de tout site et de tout milieu urbain, mais
sans une reconnaissance jur idiquedus tatutdel ’
archi tectepaysagistedansnot re
pays, notre paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie de nos
citoyens,ne pour raj amai s de ve nirl ’express
ion de l a di
ve rsit
é de notre
patrimoine culturel et naturel commun et le fondement de notre identité
historique.

3. Jardin, le paysagiste et la ville.


L’ heuree stauxj ardins
,l esjardinsno uss ontpl uspr oche se tpl us
nécessaires que jamais, parce que les tracteurs transforment nos
campagnes et parce que la pollution qui règne dans nos villes, nous
attache à notre patrimoine naturel dont dépend notre qualité de vie
sinon notre vie même.

Depuis les fresques des jardins romains, depuis les patios des jardins islamiques,
depuis les paysages flamands et italiens de la renaissance, les couleurs de la
natureontt oujour sé tépourl ’hommec el
lesqui s ’accorde ntl emi euxaux
profonde ur sdes avi eme ntale.Sc ènedepr intempsou pays agesd’ hive
rsl ui
parlentunel anguequ’ i
ln’ ajama i
seube soi
nd’ appr endr e.

Le sfleurss ontas s
ocié esàtousl esgrandsé véneme ntsdes avi e
.Iln’estdoncpas
sur prenantqu’ àl ’heur eoùlef il
m nouspe rme tdec ons e
rvere tderanime rtout
ce que nous voulons dérober au temps, les jardins soient un cadre choisi pour
fixer le souvenir des instants heureux. En satisfaisant les besoins les plus
éléme ntair esdel ’
homme ,lesj ardi
nst émoi gnentde sdé butsdes avi es urla
planè t
e .C’ estpourc elaqu’il
ss ontunr appor tprivilégiéauxmyt hesde sor igi
nes
et aux mythe sdef e rti
litéquel’onr encont r edanslapl upar tdescivi
lis
at ions.Il
s
ill
us t
rentd’ aut antpl usf aci
leme ntcesmyt hesqu’ilss ontàl afoi
sda nsl et emps
et hors de lui, éternels comme la nature et changeants comme le paysage.

Pour les civilisations préislamique,l ej ardinr epré sent aitl’uni ondudi vine tdu
mor te l
,lar évé l
at i
onc orani queas us épare rc esmonde suni sdel ’antiqui téetde
leur c ons acrer de ss phè re s di fférentes dans l ’hi ér archie de s mé moi res du
croyant. Grâce à la civilisation islamique, la ville antique est sortie de son jardin
pour faire place à la ville du moyen age car les hommes se trouvaient sur cette
terre en face de la tâche difficile de construire la ville et son jardin, qui se placera
entre ciel et terre parce que pour les musulmans, tout jardin, même le plus
mode ste,doi tpor te rl’i
magi nat ionàpr essentirl esj oiesdubi enhe ureuxs éjour
de sélusdansl ’
aude l
à.Ave cl et emps ,lejar dine stde venul el i
e udepr édi l
ection
dupays ag is
te,s ondomai ned’ exc ell
ence ,commel el ie us ingulier du territoire où
sac apac itéd’ actione tdemaî tr i
see staumaxi mum.Mai si lfautaus sir appe l
er
quet ousl esgr andsj ardinsontt oujour ssubl imédansl eurmi see nœuvr e,une

11
pensée sur le paysage car il sont à cet égard des lieux privilégiés d ‘
apprentissage
etd’expé ri
e ncedepr ojet
squiontc ommevi séelet e
rritoiret oute nti
er.

Lemotpays ageauj ourd’ huie stde venu s ir ic


hedes ensdi versquenousne
pouvons plus penser le jardin sans lui. Ces deux monts entrent de concert dans la
pratique profes sionnellede spays agist
es.Dansd’ autrespaysl espays agis
tes
s’honor e
ntd’ êtreappe lés«Architectes paysagistes » par contre chez nous, on
persiste à les appelés « Jardiniers » tout court. De sa formation
pluridisciplinaire, à la fois concepteur, maître d’ œuvr ee t mé diateur,l e
pays agi s
tee stlepar tenairee tl ’i
nt erl
ocut eurde sdé ci
de ursdel ’amé nage me nt
ains iquede sar chitect
e s
,ur bani stese tingé nieurs,pourpe nserl’environne me nt
en termes culturels, plastiques, sociaux et écologiques. Dans des milieux de toute
nature et à toute échelle, le paysagiste intervient dans les processus de
pr ogr ammat ion,d’ élaborat i
one tder é
alisationde spr oje
t sd’amé nage me nt,tant
auni veaud’ unepl aceur bainequ’ auni veaud’ unez oner égionale
.Lepays agist
e,
nous montre ce qui relie la ville et le paysage sans intégrer la pensée de
l’
ar chi t
ecturemê mes ’i
launj oure mpr unt éque lquec hos eàl ’
archi t
ectur e,qui
auj our d’huirendàl ’architectur edupays agel esfonde me ntsdes ape nsée.

C’ estpar cequel e sar chite ctespa ysagistes travaillent avec des matériaux vivants
telsque l evé gétal,qu’ i
lsi nscriventl eurpr ojetdansl esdynami que sd’ é
volution
de smi lie
uxnat ure l
s ,quif ontbe auc oupdé fautauj ourd’huida nsl apr oduction
denosv i
ll
e s
.Not r es ociété,de puisl ’i
ndé pe nda nce ,mar cheàl ’enve r
sc archac un
pense selon sa technique et son économie au point que nos villes sont en train de
se rompre et de se fragmenter. Cette fragmentation tend à faire disparaître le
pays ageur bai ndenosvi llesc arquandonpl ant eouqu’ one nlève un arbre, on
change les conditions globales du milieu. En terme des conditions globales du
mi li
e u,l etravails url agé ogr aphi eetl ’histoires ontde soutilsimpor t
ants,pour
l’arc hitect
epays agi ste,dansl are construc tiondel ape nséeur bai nepar cequ’ i
l
fautt oujour spens ere nt er medec ompl exitéc ari ln’ yapasdes olutionuniquee t
mi rac uleusepourl ’amé nage me ntur bains ansl emé diateur,quis aur ar éi
ntégrer
la ville dans son histoire et sa géographie.

4. Quel avenir pour les espaces verts en Algérie?


L’Al gériee st-el
leàl ’he ur ede sj a rdins?Carl
esj
ardi
nss
ontl’ultime
solution pour contrer le béton et donner une meilleure qualité du
cadre de vie à nos villes et à nos villages.
Ave cde sjar dinsconç use tadapt ésànosvi llesetvi l
lages,l ’Algérien sera plus à
l’aises urs ont e
rrit
oir e,r éconcili
éave cs oi-même et avec la nature. Grâce à la
civilisation islamique, les Arabes ont su se retrouver sur cette terre, face à la tâche
difficile de construire la ville et son jardin, car nomades du désert, les Arabes
n’ é
t aientpasde st
inésàc réerdesj ardins,nimê meunet radi tionaus sianc estrale
.
Même si nous avons hérité de la civilisation musulmane la tradition ancestrale de
fairel avilleave csesj ar dins,cequinousr e
steenAl gé ri
eauj our d’ hui,c en’ es
t
que le réflexe des nomades car nous habitons des villes et des villages où nous
nous considérons comme des ambulants, sinon comment expliquer la décadence
de notre cadre de vie sur tout le territoire Algérien. Au moment où le jardin dans
le monde occidental est devenu le lieu de prédilection des architectes paysagistes,
en Algérie, le jardin est considéré, presque, comme un investissement de

12
décoration temporaire juste pour une visite présidentielle ou ministérielle, comme
ande
les drapeaux ou les guirl s,qu’onut ilisej ust
el etempsd’ unevi sit
e.

Di requ’ enAl géri


e,lesr espons ablespe nsentàf aireaccompagne rlesé quipeme nts
de grandes envergures avec des espaces verts de bonne qualité et adaptés au
projet, est presque une chimère. Car seuls les grands projets de bases de vie dans
leSahar as ontdotésd’ unpr ogr ammebi e
nf icelé
,ave cl’exigenc edel apr ése nce
d’ uni ng é
ni euroud’ arc hitectepays agistepar cequ’il
ss ontde s
tinéss ouve ntpour
les investisseurs pétroliers étrangers, qui y font profiter quelques travailleurs
Al gériens.Fai r
eun gr and pr oje
td’ é quipeme ntou del ogeme nts,e n Al gé r
ie
indépendante, est devenu une nécessité pour le développement du pays, peu
importe le budget alloué, mais donner une part raisonnable de ce budget, à
l’amé lioration du cadre de vie du citoyen, soit au niveau des équipements
(université, CHU , etc..) ou des nouvelles villes et des grands projets de
pr omot ionsi mmobi li
èr es,e stun gas pill
age c ar l’
Al gériene stpour c ertains
cons idéréc ommeunnomadedonci ln’ apasbe soi
nd’ unc adr edevi eagr é able
sédentaire.

Al ’
indé pendanc eal gériennee tj usqu’àl afinde sanné es70,l ’Algé rieé t
ai tun
pays qui donnait une certaine importante aux espaces verts dans ses villes et ses
villages et même au sein de ses équipements publ ique se tpourvé rifi
erc ela,onn’ a
qu’ àvoi rquié t
aientl esc oncepteurquis ’occ
upai entdel ’
amé nage me ntde spl aces
publiques urbaines et des espaces verts des équipements. Les jardiniers étaient
des fonctionnaires et les espaces verts avaient leurs propres budgets, au sein de
chaque collectivité locale ou établissement publique, pour leurs entretiens, sans
parler des pépinières et des jardins hérités de la France coloniale, qui suivaient
leur vitesse de croisière, au point que chaque Algérien était fière de la qualité de
son cadre de vie même si en réalité les choses allaient beaucoup plus vite au delà
del ’hor i
z onetc heznosvoi s
insdel ’
Este tdel’Oue st.

Auj our d’hui,alor squel al égislati


on n’ a pasc hangée tquel apo pulati
on a
presque doublé, les espaces verts sont abandonnés au point que les budgets sont
détour néspourd’ autresné cessi
tés .Ets ’ilsexistent,ilssonts ouve ntal l
oué sàde s
entre pr i
sessansc ompé te
nc edansl ’
amé nage me ntde se spac esve r t
se tgérés par
des architectes de bâtiment qui ne connaissent des arbres et des arbustes que leurs
distances de plantation ou à des forestiers dont la vocation est de faire pousser les
forets.

Sinot res oc i
é té,e n mat ièr
e d’ amé nage me ntde se space sve rts,auj our d’hui
mar cheàl ’enve rs,c ’estpar c
eques ouve ntl er esponsablede samé nage me nt sdes
espaces urbains, pense selon sa technique et son économie, peu importe que nos
villes et nos villages se rompent et se fragmentent. Afin de réussir une meilleure
qualité de cadre de vie en milieu urbain, il faut que nos espaces verts soient conçus
ave cuneé t
udedansl esnor me sinternat ionale s,oulepr ojetdoi ts’adapt eraus i
te
d’amé nage me nt ,e n pe nsantl ’
envi ronne mente nt er mesc ult
ure l
s ,pl astiques
,
sociaux et écologiques et entretenus quotidiennement par des jardiniers, pris en
charge par les collectivités locales ; car il ne faut pas oublier que chaque famille
algérienne paye se si mpôt slocauxpourpr ofi
te rd’unme il
leurc adredevi e .

Pour aboutir à ce pari il faut que chaque citoyen responsable reste dans le
domainedes aspé ci
ali
tée tquel ’urbaniste,l’
ar chi
tec t
e ,l
ef oresti
eroul edoc teur
en médecine ne se mêlent pas du travail des architectes paysagiste car ils sont
forméspouri ntervenirdansl esprocessusdepr ogrammat ion,d’ é
labor ati
one tde
réal
is
ationde spr ojet
sd’ amé nageme ntde sespac esve rtsur bainse tilssontàl a
foi
sconc ept
e ursmaî tred’ oeuvrese tmé diateur sainsi que les partenaires et les
13
inte rl
oc uteur sde sdé ci
de ursdel ’
amé nage me nt,t el
squel esar chitect
es,l es
ur bani stese tlesingé nieurs.L’ingénieuroul ’architectepaysagistedoitr eprendr e
sa place de maître de bord des aménagements des espaces verts urbains et cela en
luio ffrantde sgar antiese tdesloisadé quat esàs onr ôleetàs ont ravail,cariln’ y
apasdes olut i
onuni quee tmiraculeusepourl ’amé nageme ntde se spacesve rts
sans le paysagiste en qualité de médiateur. Il est le seul qui saura réintégrer la
ville et le village algérien dans son histoire et sa géographie, pour donner une
meilleure qualité de cadre de vie aux citoyens.

5. Anticiper le paysage urbain de nos villes.


Cen’ estquepar cequeno sr espons abl ess emblentf airelas ourde
oreilleauxa t
tentesde sc it
oyense tquel ec itoyenvitav ecl’abs e
nc ede
vigilance et le manque de civisme envers son cadre de vie, que le
paysage de nos villes est dans un état de déliquescence avancé.

Af ind’ antici
perl ’amé liorationduc adr edevi ede sc i
toyens et rendre le paysage
urbain de nos villes respectable, il faut que chacun de nos responsables concernés
par l ’amé nageme nt ur bain, me tt
ee n pl ac e une pol itique de t ravai
l
d’amé nage ment,aus ei
ndes ons e rvice,quis ’adapt e
raauxbe soinsdupays age
urbain et qui donnera au citoyen un cadre de vie constitué, soit au niveau de la
cellule du quartier ou du tissu de la ville. C’ es
tparl equar tierqu’ ilfaut
comme nceràant i
c i
pe rlet ravaildel ’
amé l
iorationduc adr edev ieduc i
toyenc ar
c’estdanss e
slimi tesquec omme nc enot reé duc ati
onc ivique,ava ntdet oucher
celleduc e
ntrevi ll
e .Af indepr é se rverl ’éducationc i
viquedenosenfants, il est
primor dial,auj
our d’hui ,dec ons t it
ue runc adredevi eagr éabl e,aus euildenos
maisons et cela pour que chacun de nous, puisse trouver les commodités
néc essairesàunevi es eine,pouré vit
e rànose nfantsd’ all
erl oinde slimi t
esdu
quart iers,àlare che rched’ unenat ur epl usgéné reuseetdange reuse .

Anticiper une nature plus généreuse et sans danger, au seuil de nos maisons, est
devenudansl al i
mitedupos sibl
e,mai save cune ff
or td’amé nageme ntur bains
adaptés aux besoins du quartier et de la ville. Mettre au sein de chaque quartier
desamé nage me nt
sc onstit
ué spourl ’amé li
or at i
onduc adredevi e,avecde saires
de jeux pour enfants, des terrains de jeux et une végétation généreuse et
reposante, fera renaître dans chacun de nous la responsabilité de préserver notre
quartier et de sauvegarder la beauté de notre paysage urbain.

L’Al gériedec edé butduXXIe mes i


ècle,estàl ar echerchedes ong rand-père,
qui entretenait la beauté de son paysage urbain, au point que depuis sa
disparition, s
on be au pot age r ur bain,que nous avi onspr i sl’habitude de
traverser sans trop le regarder, est devenu comme une charge pour nos
responsables car pour mille bonnes raisons, nous ne pouvons plus lui consacrer
autant de temps que notre grand-père et la déliquescence de nos zones urbaines,
avance de jour en jour, laissant les citoyens pleurer leur ancêtre.

C’estpar cequel epays ageur baindenosv i


ll
esn’ es
tpasuns i
mplepotagerouun
jardinpubl i
c,mê mes il’
hommel ’apr e s
queentièrementf
açonnéàsonavantage,
qu’ilfautdo ncant ici
pe rsaf abr i
cat i
one tl’
inventerenparti
eoutotali
técaron
nepe utc onti
nuer ,demani èref éti
c his
t e
,àr eproduir
eàl’ide
nti
quec equenous
avons hérité de nos responsables post-i ndé
pe ndanceetquenousn’avonsmê me
pas pu le maintenir dans son évolution.
14
Ce t
te né cessité de c réation d’ un no uveau pays age ur bain pour l e s vill
es
Algérienne ,f ai
tqu’ ondoi ts etour nerve rs«l esambul anc i
er sdel ’urbani s
me
moderne » car même si les paysagistes ne sont pas les seules à se mettre en
marche à la réalisation de ce défi, leur savoir-faire paysager est exemplaire. On a
toujour sas sociel espays agistesà l ’idéede spl antes
,mai sl e urr ôl
ec ons i
ste
aujour d’huiàr éinté gr
e rlavi l
ledanss onhi stoiree tsagé ogr aphiecarl avi l
le
n’estpass eul eme ntl ’ense mbledef lux,demas seou der és eaux mai sune
évolution des espaces dans le temps.

Le paysagiste, peut être représenté comme un être multiple coexistant en lui un


jardinier, un artiste et un ingénieur car quant il observe le paysage d’unevill
e ,
c’esttoutundé bati nté rie
ur ,quis eme tenpl acepourt rouve runpac t
ee ntreles
trois voix, afin de trouver la démarche adéquate pour anticiper la
transformation de la ville, pour lui donner un nouveau paysage urbain intégré
dans son histoire et sa géographie.
Par le travail des paysagistes, le paysage de nos villes, deviendra le lieu du
rationnel où toutes ses composantes, ne sont compréhensibles que par référence à
une nsembl ed’ amé nage me ntquis ’
intègreparl eséléme nt squil escomposent ,
sanss ’i
gnor erc are lless ontliéesparunemê mepe nsépays agè r
e.

ANTI
CIPERUNEPOLI
TIQUED’
AMENAGEMENTPAYSAGER

Dansc elongpr ocessusd’ ant i


cipationpourl at ransformat iondenosvi ll
esetla
créationdenosnouve l
lesvi l
les,l’archi tect
epays agist
ef era ressortir les divers
changements utiles à la ville Algérienne, qui se situe entre la ville et la compagne,
poura boutiràunenouve ll
ef ormedepays ageur bain,s ansqu’ e l
lenes oi
tcell
es
de la rupture, car le paysage de nos villes doit se réconcilier avec notre culture et
notre histoire, qui lui ont donné la forme et le sens, qui garantissent leurs
pré senced’auj our d’hui.

Au sein de cette nouvelle forme du paysage urbainant ici


pé e,l’Al gér ienduXXI
emes iècl
e,s aur ar et
rouve rs on civis
mepar c equ’ i
l trouvera, au seuil de sa
mai son,las ensationd’ unai lleursoùt out e
sl esc ommodi tésné ces sair espourun
me il
leurc adr edevi e,sonte xi
s t
antes,sembl abl eauc adr edevi ec ons ti
tué,qu’i
l
voit à travers les chaînes de télévision satellitaires et durant ses voyages en
occidentoue npé ninsuleAr abe ,etc el
agr âc eàl ’ambul ancierdel ’urbanis
me
moderne, qui a su anticiper le nouveau paysage de nos villes et de façonner un
vocabulaire urbanistique, par une recherche approfondie du fonctionnement de
toutes choses dans nos villes, tout en recomposant différemment des éléments
souvent tirés de nos paysages quotidiens et qui seront la base de création des
nouveaux espaces paysagers de nos futurs villes et nos nouvelles villes.

C’ e
stpar ceque ,auj our d’
hui ,nosresponsables se souciaient moins des limites
d’anticipationde spays agi
stesdansl ’amé li
orationdupay s
ageur bai n,làoùl es
pensées architecturales, urbanistiques et environnementalistes sont défaillantes,
que les quelques paysagistes, exerçant en Algérie,s et rouventà l ’é
car tde
l’
ant i
cipat i
onpays agè r eurbai ne,a upo intdede ve nirde sf l
euris
tes,l ais
santl e
champs libre aux faiseurs des espaces verts disparates, qui consomment les
15 000 dinars, alloues aux aménagements extérieurs, pour chaque appartement
construi t,sansoubl ierl esr al
longe sbudgé t
airesc olos s
auxquel ’étatme tàl a
dispositions des villes, pour constituer un cadre de vie agréable au sein de notre
paysage urbain.

15
Sit outda nsnosvillesd’aujourd’huis ejuxt
apos e
,etquel aviolenc edu paysage
ur baine nestlaconsé quence,c’
estpar cequel ’
Algéried’aujourd’huinedi spose
d’auc une é col
e ou i nst
it
ut spéc i
ali
sé dans l af ormation d’ ingénieur
s ou
d’ar chit
ectespaysagistesetquel esque l
quespays agis
tes
,quedi sposel ’
Algérie
,
sont, souvent,abs
e ntdansl ’ant
icipati
onde spr oj
etsurbainse tcelamal gréque
leursœuvr e
smodi fie
ntnons eul
eme ntlaqualitédesespacesdevi e,mai saussil
es
me ntalité
se tle
smani è re
sd’ima g
inationdevi vreensembleaus e
ind’ unpays age
urbain commun.

La pensée du jardin a été considérablement recomposée, pour arriver au projet


pays ager afin d’ anti
ciper une no uve ll
e vi lle pour f abr i
querl es amé nités
attendues du cadre de vie et chercher à diffuser de nouvelles valeurs dans le
cadr ed’ un pr ojetc ommun deme i
lleur habitat, que la nouvelle ville « Akid
Othmane » de Ai nTé mouc hent,se r
as ûre mentun mode lpourl ’ave nirdu
paysage urbain des villes Algérienne car suite à la volonté du premier
respons abledel awi laya,l’unde sr aresar c hit
e ct
espays agiste
sAl gér ien a été
intégrerdansl ’
é quipepl uridi
scipli
na i
r e,me néparl al ’OPGI ,laDUC e tl a
DLEP, pour le programme de reconstruction de la zone sinistré du séisme de
1999e tquelemi nistred’Etatetmi nistr
edel ’intéri
eure tde scol
lec
tivi
t ésl ocal
es,
durant la visite du président de la république à la nouvelle ville « Akid
Othmane » et de la wilaya de Ain Témouchent, a estimé comme un vrai miracle
car ce travail est le symbole de la solidarité et de la compétence des cadres
Algériens.

Lade mandeur gented’ant ici


perunepol it
iqued’ aménage me ntpays agè r
epour
nosvi lles,f aitqu’ ilestné ce
ssair
e de réinvent erl a profession d’ ar c
hitecte
paysagistee n Al gérieetc e
la grâceà lac réation d’ un insti
tuts pé c i
alis
ée n
formation de paysagistes, afin de pouvoir réussir cette nouvelle politique, qui
me tt
ral epays agist
epar mil esac t
eursquit ravai l
lerontpourl ’
instigation du
nouveau paysage urbain, avec un cadre de vie constitué, pour que son rôle, qui
luie s
tr efus éauj ourd’huiparl esinst
igateursde samé nageme nt
spaysagers
disparates, sera primordial.

6. Pour une amélioration du paysage urbain de nos villes.

Cen’ estquepar cequeno sr espons abl ess emblentf airelas ourde


oreilleauxa t
tentesde sc it
oyense tquel ec itoyenvitav ecl’abs e
nc ede
vigilance et le manque de civisme envers son cadre de vie, que le
paysage de nos villes est dans un état de déliquescence avancé.

Af ind’ amé li
orerl ec adredevi ede sc itoye nse trendrelepays agedenosvi l
les
respe ctable,ilfautquec hac undenosr e s
pons ablesdel’amé nagement urbain,
me ttee n placeunepol i
tiquedet ravai ld’ amé nagement,quis ’
adapt eraaux
besoins du paysage urbain et qui sera au service du citoyen, soit au niveau de la
cellule du quartier ou du tissu de la ville. C’estparl equarti
erquel etravailde
l’
amé liorati
onduc adredevi educ itoye n,doi tdé bute
rcarc ’estdanss esli
mi tes
que commence notre éducation civique, avant de toucher celle du centre ville.

Afi
n de pr éserverl’éducat
ion civi
que de nos e nfants,i le st primor dial
,
auj
our d’hui,dec ommencer à améliorer notre cadre de vie, au seuil de nos
maisons et cela pour que chacun de nous, puisse trouver les commodités
néc
e ss
airesàunevi esei
ne,prochedec hezluiaf i
nd’ évi
teràs esenfant sd’al
ler
16
unenat
loin des limites du quartiers, à la recherche d’ urepl
usgé
nér
eus
eet
dangereuse.

Unenat urepl usgé né r


eusee
ts ansdange raus eui ldenosmai sons,c ’es
tpos sible,
mai save c un e ffor td’ aménageme ntd’ espac esve r
tsadapt ésauxbe soi
nsdu
quartier et de la ville.
Mettre au sein de chaque quartierde samé nage me ntsd’ espac esve rt
sdequal ité,
avec des aires de jeux pour enfants, des terrains de sport, des terrain de boules et
une végétation variée, pour toute la famille, fera renaître dans chacun de nous la
responsabilité de préserver notre cadre de vie et de sauvegarder la beauté
paysagère de notre ville. L’ Algéri
edec edé butduXXIeme siècle, est comme si
elle a perdu le grand-père, qui entretenait la beauté de son paysage urbain, au
poi ntques onpot age rurbai
n,quenousavi onspr i
sl’habi t
udede traverser sans
trop le regarder est devenu une charge pour nous car pour mille bonnes raisons,
nous ne pouvons plus lui consacrer autant de temps que notre grand-père.

C’estpar c equel epays ageur bai


ndenosvi ll
esn’ estpasunpotagerouunj ardi
n,
mêmes il’ hommel ’apr esquee nt
ièr
eme ntf açonnéàs onavantage,qu’i
lfaut
doncl ef abr iqueretl ’
inventerenpartieout otalit
éc aronnepe utconti
nuer,de
mani èref ét i
chist
e,àr eproduireàl’i
dentiquec equenousavonshé ri
tédenos
ancêtres et que nous n’avonsmê mepaspul emai ntenirdanss
oné vol
uti
on.

Cett
e né c essi
té de c réation d’ un no uve au pays age ur bain pour l es vi
ll
es
Algér
ienne ,f aitqu’ on doi ts et our nerve r sl espays agistes«ambulanciers de
l
’urbanismemode rne»c armê mes ’
ilsnes ontpasl es seules à se mettre en
marche à la réalisation de ce défi, leur savoir-faire paysager est exemplaire.

Onat oujoursas socielespays agis


te sàl’i
déedesplant
es,maisleurrôl
ec ons i
s te
aujour d’huiàr éintégrerl avi l
ledanss onhist
oir
ee tsagéographiecar la ville
n’estpa ss euleme ntl ’
ens embl edef lux,demas seetder és
eaux mai sune
évolution des espaces dans le temps.

Le paysagiste, peut être représenter comme un être multiple coexistant en lui un


jardinier, un artiste et un ingénieur car quant il obs
ervelepays
ageur baind’ une
ville,c ’esttoutundé bati ntéri
eur,quis eme te nplac
epourt rouve runpac t
e
entre les trois voix, afin de trouver la démarche adéquate pour transformer la
ville et lui donner un nouveau paysage urbain intégré dans son histoire et sa
géographie.

Par le travail des paysagistes, le paysage urbain de nos villes, deviendra le lieu du
rationnel où toutes ses composantes, ne sont compréhensibles que par référence à
une nse mbled’ amé nage me ntquis ’i
ntègreparl esé léme ntsquil es composent,
sanss ’ignore rcare ll
ess ontl iée sparunemê mepe nsépays agè re.

Dans ce long processus de transformation de nos villes de demain, le paysagiste,


fera ressortir les divers changements de la ville, pour savoir transposer et créer
des nouvel lesf orme sdepays ageur bai na fi
n qu’
ell
enes oitpasc el
lesdel a
rupture car le paysage de nos villes doit se réconcilier avec sa culture et son
histoire, qui lui ont donné la forme et le sens.

Avecc enouve aupaysageur bain,l’Algé ri


enduXXIeme siècle, saura retrouver
soncivismepar cequ’i
ltrouvera,aus euildesamai s
on,las e
nsati
ond’ unai ll
eurs
où toutes les commodités nécessaires pour un meilleur cadre de vie, sont
exi
stantes,s emblabl
eà c el
uiqu’ i
lvoi tà traver
sl esc haînesde t élévi
sion
sat
elli
taire
s,e tcelaparcequel espé ciali
stedel’arc
hitect
uredupay sage ,as u
17
façonner un vocabulaire urbanistique, par une recherche approfondie du
fonctionnement de toutes choses dans la ville, tout en recomposant différemment
des éléments souvent tirés de nos paysages quotidiens et qui seront la base de
création des nouveaux espaces paysagers de nos zones urbaines. Si tout dans nos
vill
esd’ aujour d’huis ejuxt apose,e tquel avi olencedupays ageur baine nestla
consé quence ,c’estpar cequel ’Algé r
ied’ auj ourd’ huinedi sposed’ auc uneécole
ou i nstit
ut s péc ial
isé dans l af ormation de si ngé nie
urs ou d’ ar c
hite
ctes
paysagi s
tese tquel esque l
que spays agistes,quedi sposel’Algéri
e,s onts ouvent
absent des projets urbains ou sont appelés trop tard.

C’ estpar cequenosr esponsables,s es ouciaientmoi nsde slimi tesdel ’ar tde s


paysagistes malgré leurs capacités à requalifier le cadre de vie des citoyens et à
fabriquer différemment le paysage de la ville, là où les pensées architecturales,
urbanistiques et environnementalistes sont défaillantes, que les paysagistes en
Al géries et rouventàl ’
écartdel apr atiquepays agère,aupoi ntdede venirde s
fleuristes, laissant le champs libre aux faiseurs des espaces verts disparates, qui
consomment les 15 000 dinars, alloues au espaces verts pour chaque
appar t
e me ntc onst ruit
,sansoubl ierl esbudg e t
sc ol
ossauxquel ’étatme tàl a
dispos iti
o nsde svillespourc réerde ses pacesve rtspubl i
cse td’amé l
iorerlec adr e
de vie du citoyen au sein du paysage urbain.

Ain Témouc hents eras ûr eme ntune xemplepourl ’ave ni


rdupays ageur bainde s
villes Algérienne car suite à la volonté du premier responsable de la wilaya, un
ar chitectepays agisteAl gé r
ien aé t
éi ntégrerdansl ’équipepl ur idiscipli
na ire
,
dansl e butd’ amé lior erlecadre de vie des citoyens, à moindre coût, pour le
programme de reconstruction de la zone sinistré du séisme de 1999 et le résultat
est visible sur place où le citoyen trouvera au sein de la nouvelle ville « Akid
Othmane » ou des 1000 logements, toutes les commodités nécessaires pour sa vie
quotidienne et ses loisirs comme les commerces, les espaces verts, les terrains de
spor te tlesjeuxd’ enfant s.

Al ’
ins tardeAi nTé mouc hent,d’ aut reswi layasc ommeSé tif
,Or an,Si diBe l-
abess, Alger, Tizi-ouzou, Bouira, Constantine ainsi que la nouvelle ville de Sidi
bel abbes e tlepr ogrammedel ’AADL,pouvai entr é ussirl e
ur spr ogr
amme s
d’amé li
or at
ion du c adredevi ede sc it
oye nse tme ttree n pl aceun nouve au
pays age pourl eursz one sur bai ne s,s’il
snec ant onnai ent pasl ’architecte
paysagiste à la seule décoration florale. La demande urgente de mettre une
politique d’ amé nage mentdu pays age ur bai n pour nosvi ll
es,f aitqu’ ile st
nécessaire de réinventer la profession du paysagiste en Algérie et de remettre le
paysagi s t
epar mil esac teurs,à par te ntièr e,pourl ’
instigati
on du nouve au
pays ageur bai
ndenosvi llesetl ’
amé l
iorationduc adr edev iedesc i
toyens,tout
en lui redonnant son rôle, qui lui est refusé par les instigateurs des espaces verts
disparates.

7. Les états généraux des espaces verts de nos zones urbaines.


Nos villes se disloquent et se déchirent, les murs se fissurent, le
carre lagesebr i
se ,lesescali
ersdemar bredansl esj ardinsn’ eng arde
que le nom et les espaces verts ont perdu leur esthétique et pourtant
nilesur banis
tese tnilesfaiseur sdej ardinsdi spar atesn’o ntarr ê
ter
det r avail
lere tdegé rerno svi ll
ese ts esamé na geme ntsd’ espaces
verts.
18
Au vu des transformations que subissent les villes, les quartiers, les villages et
tout le bâtilai
s s
éparl ec olonialisme,ledout en’ es
tpluspermis. En cette Algérie
du XXI eme siècle, le paysage urbain se dégrade à une vitesse incontrôlable, la
ver dur eur bainedi sparaîtà vued’ œil,s ousl ’
œil,quir egar deai l
leur s
,du
ministre, du wali, du mai ree td’ unPar leme nt,quis emoqueduc adredevi ede s
citoyens ,commes ’
ils’agissaitd’unpr obl èmes e
c ondaire,l
aissantl echampsl i
br e
à des architectes destructeurs élaborer des plans dément, dés lors que les normes
de l ’urbanisme ,de se spac esv ert
se tde l ’amé nageme ntur bai n,n’ ontpl us
per sonnepourl e sfairere s
pe cter,quanti lsexist e
nt,e tpeui mpor tequ’ ilnefe ra
plus bon vivre en Algérie dans vingt ans au plus.

Depuis quelques années, un véritable engouement pour les plantes décoratives


est demi s eàBe c har,oùde shabi tantsnemé nagentauc une ffor taf i
nd’avoir,qui
un jardinet avec des arbustes verdoyants, qui un balcon ou un rebord de fenêtre
fleurie tquis i
mpl eme ntunar bred’ ali
g ne me ntdevantl apor tedes amaison.Il
y’adec elavi ngt -cinq ans, à Tlemcen, le lieu dénommé Grand Bassin, ou Sahridj
M’ be da,f utamé nagée ne spaceve rtdot éd’ unpl and’ eaue nt ourédemas s i
fs
d’ar bres or ne me ntaux.Auj ourd’hui,i lr isque à laf ave ur d’ une dé ci
s i
on
irréfléchie de disparaître car les décideurs ont trouvé plus utile de remplacer cet
unique espace vert de Tlemcen par des terrains de sports.

La cité Akid Othmane, la plus ancienne des constructions réalisées dans


l’extens
ionnor ddel avi e
ill
evi l
ledeAi nTé mouc he nt,aé téchoi
siepourun
projet pilote d’amé nage me ntur bain quis erac ondui tdansl ec adred’ une
coopération algéro-al l
emande ave cl ’appui de si ngé nieurs al
le
mands qui
apporteront leur méthodologie et leur expérience, acquise en ex-RDA durant
cinq années de travail aménagements urbains, cela même avec lesquelles des
projets semblables ont été réalisés à Oran ( dans la cité des Amandiers), Alger,
Tizi-ouzou, Tébessa et Bechar.

A Oran, de Trouville à Cap Falcon, la quasi-totalité des espaces publics font


l’obje t d’ accapar eme nt par de s tierces personnes. A commencer par le
boulodrome de la station « les Pins » dont les trois quarts du site font office de
restaurant « quatre saisons », au niveau du parc des loisirs de Bouisseville où une
mosquée va être érigée avec une simple autorisation de voirie, malgré que le parc
de sloi si
r sestunpr ojetini
tiéparl ’
étatpourl ’accueilde sc itoye
nse tpournepas
citer la quasi-t otali
téde se spac e
s,àl as tati
ondeStGe rmai n,ledé fiàl ’
aut ori

del ’é tate s
tf l
agr antc ardef leuri
s t
eàc abare ti
er,iln’af alluqu’ unpa s.Ene f
fet
,
l’assie t
teoc t
r oyé edansl ec adredel ’e mploidej eune spouruneac t
ivitéde
fleur ist
e ,af i
nidansl amus iquee tladans ec ardé sormai s,e nlieue tpl ace,s ’e
st
érigé un cabaret. Par arrêté n°234 en date du 24 avril 1996, la wilaya de Mascara
a défini les aires de jeux devant être préservées pour utilité publique et réservées
auxe nfantsde sc i
téss i
tuéesàpr oximi t
é .Or ,depui sledé butdel ’
anné e2000,l a
soc i
é téc ivi
leas siste,impui s
s ante,àl ’é
lévationdenouve lles constructions sur ces
espaces squattés par une certaine catégorie de citoyens, nullement dans le besoin,
et ce, au détriment des enfants.

Décidément à Sidi Bel abbés, toutes les structures destinées à la détente sont
exposées à toutes sortes de dégradations car le jardin public, jadis synonyme de
distr
ac t
ion e tdedé tentee tréput épourê trel ’un de splusbe auxd’ Al gé
r i
e,
constit
uel ’exempl etypec ari lset rouvet otaleme ntabandonnéauxc l
oc hards,
auxs aoular dsetàl as alet
ée tauj our d’hui,ilestdevenu un lieu de débauche où
le moindre petit recoin est squatté, où des détritus de toutes sortes, des canettes

19
debièr
e,desbout
eil
lesdevinjonc
hentle
sjardi
net
setl
esal
lée
ssansqu’
auc
un
re
sponsabl
edel’
APCs ’enémeuveetr
éagi
sse
.

Les habitants de la commune de Ain lechiekh (extrême sud de Ain Defla)


pour rontbi ent ôtbé né f
icierd’ unepi s c
inepours er afraîchirc ependantc e tte
piscine verra le jour dans le jardin public datant de la période coloniale, mais si
l
’idé en’ es
tpe utê tr
epasmauva i
se, dans cette région où les étés sont torrides, et
sid’ autrec ommune ss uiventc ete xemple,i ln’ yaur apl usdej ardinpubl i
cni
mê med’ espac esve rtsdansnosvi llese tvil
lage s.

LePar cOl ofPal m,bapt i


sédu nom del ’anci
en Pr emi er mi nis
treSué dois
assassiné en 1986 à Stockholm, est en train de perdre ses lettres de noblesse à
Hydra. Joyau de la nature, espace de convivialité par excellence, lieu de
re ncontrede sfami l
lesquis ’
yrendentpouré chappe ràl apr omi s
c ui
téde sfoye rs,
fierté des riverains, cesderni
ersmoi s,cej ardinpubl i
cs ’estdange reuseme nte t
ne ttementc l
ochar diséparl ’
absenced’ e
nt ret
iendel apar tdel ’Et abli
sseme ntde
Dé vel
oppe me ntde sEs pac
esVertsdelawi layad’ Alger(EDEVAL) .

Le Parc Olof Palm est en train de perdre ses lettres de noblesse à Hydra

A Birtouta, les habitants de la cité des Frères Boumedfaâ, regroupés au sein de


l’
assoc i
at i
ondepr otec t
iondel ’environne me nt,nec essent,de puisde smoi s
,de
dénonc erl esagisseme nt
sd’ unho mmedel oiquiaj et
és ondé vol usurlese spaces
verts qui entourent leur cité. Les travaux de terrassement, déjà entrepris, ont dû
êtrear rê t
éss ousl apr essionde sc i
toyensmai sauj ourd’hui,c esderni erss ont
poursuivis en justice par cette même personne pour violation et menace malgré
quel ’arrê t
équ’ ilbr andi tàc haquef oissoitnuld’ effet
,c arill uiaé tédé li
vréà
l’
époquedel aDECe tquec edoc ume ntn’e s
tpl usr ec
onnuparl esélusac tue l
sde
l’
APC(mairie).

Onadel apei
neàc roirequ’ one s tdevantl es i
ègedel awi layadeBoui r
a,t antla
dégradation subie par les réalisations entreprises à si grands frais et sans jamais
qu’ell esoitac
hevé e,dansunbutd’ e mbe ll
is
s eme nt,pr enddansc es ecteurde s
propor t
ionsalarmant esaupoi ntqu’ o ns ede mandes ’i
les tsidi fficil
epourl es
responsabl edus i
è gedel awi lay aa utantquepourl esé lusd’ imagi ne runmoye n
deme tt
refinàce ttesi
t uatione tdet ermi nerc epr oj etd’ amé nage me ntd’ espaces
verts.

Même si le conseil national économique et social (CNES) recommande, au titre


du dossier de la pri see nchargede sac t
ionsdel’envi
ronne me nt,auni veaude s
collectivités locales, la réhabilitation de la commune dans ses activités
traditionnelles, pour une meilleure prise en charge des actions relevant de la
préservation du cadre de vie du citoyen.

Enmat ièred’ espac esve rtslesz onesur bainesal gér i


enness onte ndé fi
citvé gétal
carnosgr ande svillescompar ésàPar isquic ompt eque6m²d’ espacespl ant és
par habitant (hors bois), à Amsterdam qui en compte 36 m² et à Londres qui en
compte 45 m², ne sontqu’ unt asdebé tons ansve rduremê mes il ebe soinde
verdir, est ressentie par tous et devient une nécessité pour le citoyen, qui aspire à
une amélioration de son cadre de vie et de voir son paysage urbain ressembler au
belles maquettes et esquisses en perspective exposées et montrées aux autorités et
durant les expositions au public aux différentes expositions.

L’aménage
menturbai
nyc ompri
slacré
ati
ondeses
pace
sver
tsetd’espac
esde
l
oisi
rsetdedé t
ente
se n Al
gér
ie,de
vie
nnentunepri
ori
técarc’
est une des
20
composantes incontournables pour la réussite des grandes lignes de la stratégie
de développement durable du tourisme, qui est mise en application par le
programme présidentiel et suivi par le ministère du tourisme, qui a prévu un
budget de près deunmi l
li
ar ddedol l
ar sd’i
ciàl afin2013.

En Algérie on coupe un arbre pour construire un magasin, un garage ou pour


réali
serunee xtensionsupe rflued’unebât i
sse
.Enf aitl’i
nsal ubritéac omme ncéà
s’i
nstallerdansl esmœur sal g é
riennedé slor
sque particuliers et puissance
publique se sont autorisés à déboiser les villes et les villages et à raser les
poumonsur bainsaupr ofi
td’ unepous sé
eho rri
bledubé ton aupoi ntquel e
paysageur bani sti
quener ess emblepl usqu’àunec ont i
nuitédebé tone tqueles
espaces verts sont devenus disparates.

C’ estpar cequeauj ourd’hui,60% del apo pulat


ionAl gé r
iennevi ventdansl e
s
villesetquel ’Algér
iee s
te nt r
aindede veni
runpay sur bain,quel ’
étatdoit
pr endrec onscienceets’i
ntéres
serauc adredevi ede s citoyens, si non comment
seront nos villes quant la population urbaine atteindrait, selon des études
pr ospect
ives,30mi l
li
onsdepe rsonne s,l
’équival
entdel apopul at i
ont otal
ede
l’Algérieac t
ue ll
es.Autreme ntdit80% de s4 2mi llionsd’ Algé riensquenous
serons en 2025.

L’Algé r
iedi spos ede48wi layase tde1541c ommune sdont948s ontr ur al
es,e n
matièred’ amé nagementur bai ne tde se spac e
sve rt
s,l’incapac i
téde spouvoi rs
publics à me ttree n œuvr e une l égi sl
ation pour me ne r une pol iti
que de
sauvegarde et de développement harmonieux des espaces verts dans le paysage
urbain, laisse les ministres, les walis ou les maires faire de leurs propres
poli
tique sd’ amé nagementsunel égi
slation va l
abl
edur antl eursr ègne s,par ce
quel ’Etatnel eurdemandepasde scomptes et les Algériens ont appris à vivre
sansl’Etate tave cdesespacesve r t
sdisparate s.

Une enveloppe de 100 milliards de centimes est dégagée par la wilaya de Guelma
pourl ’amé nage me nte tl ’
amé l
iorati
onde sdifférentesc ommune sdel awi laya.
Cette enve loppedé gagé eau t itredu pr ogrammec ompl éme ntairedel ’
anné e
2003,e stc onsacr éeàl ’assainis
s emente tàl ’embellissement des quartiers ainsi
qu’àl ’entr et
ien,not amme nt,de sréseaux d’ al
ime ntation e ne au pot able,à
indiqué la direction de la planificat
ione tdel ’amé nage mentdut errit
oiremai s
rienn’indi quel apar tde se space svert
sdansc etteenve l
oppedé gagé e,commes i
lesespacesve rtsnes ontpasunede scompos antesdel ’amé nage me ntdut erri
toire
etunepr i
or it
épourl ’amé l
ior at
ionduc adr edevie des citoyens.

L’anc ie
nwalid’Oran,i
nter
venantlorsdel
aclôt
uredestravauxdel ade uxi ème
sessi
ondel ’
APW,aannonc équ’unplanqui
nquennal2004-2009 au profit de la
wilayad’ Oran,dotéd’uneenveloppede200mi l
li
ardsdedi nars,seral anc é
incessamment.

Sidi Bel-Abbès, toutes les structures destinées à la détente sont exposées


à toutes sortes de dégradations.

Ce plan devrait permettre la réalisation de 80 000 nouveaux logements, de


nouve auxé t
abliss
eme ntsscolai
res,d’unpol euniversi
taired’envergure ainsi que
de nombr eusesi nfrast
ructures publ iques.Pour l ’amé nageme nt urbai n de
certaineslocali
tésl i
mi t
rophe sdel ac ommuned’ Or an,unee nveloppede2
milliards de dinars sera débloquée et au titre du même programme, une
enveloppe de 500 millions de dinars sera dégagée pour la réfection des

21
princi
pale sar t
èresdel avi l
led’Or an,toute ns oulignantquet oute sc e
sé tude s
onté t
éac hevé e
se tsetrouventauni veaudeladi r
ec t
iondel ’ur bani smemai srie n
n’aé t
éindi qués urlapar tquepre nnelacréation des espaces verts et la nécessité
d’amé nagerde sespacesdel ois
irpourl esor anaise tc e
lamal gr équel ’Etata
donnél essomme sné c
es s
airesàl’amé nagementur bainde svi l
lese tvi llagesdel a
wilayad’Or an.

A Or an,l ’ur banismee stbas és urdubé ton, quelques chaussées, une orientation
parr appor taus olei
letpeud’ e spacesve rts.Or ané touff e,elleestmê mel ivréeà
lapol l
ution e tpour t
ant,qu’ ils ’
agissedu c odee n mat i
èr edepr océdur esde
cons t
r uctionoudenor mesd’ ar chit
ecture ,lese spac esve rts devraient occuper
une place importante « sur papier seulement »e tc ’es tjus tements urpapi er
qu’ onr ece nseque lque40000 hectares de forets et 150 espaces verts dont 80% en
pleint issuur bain.Par mil ese s pacesve rtsquis et rouve ntàl ’
inté
rieurdut issu
ur bain,le spl usi mpor t
anté tantl ejardinpubl i
ce tl apr ome nadedel ’Etang,qui
fontpa rtiedu pat rimoinedel ’
APC del avi lled’ Or an,c ommeunedi zaines
d’aut resj ar dins,mai sleurge st i
onpos eé normé me ntdepr oblèmesc are ll
ee s
t
anarchique, afin de remédier à cette incompétence de gestion des espaces verts
del avi lled’ Or an,lesr es
pons abl e
sdel adi visionde se spac esverts(DEV)ont
trouvé la formule de concession, de façon à ce que la gestion des espaces verts
sera cédée aux particuliers qui feront payer les espaces publiques aux citoyens,
quipaye ntdé jàle simpôtsl oc auxàc haquef ac tur ed’ électr i
cit
ée tcelamal gré
l’expé ri
enc epas séedel ami see nc onces s
ionduj ardin«Hadj Ali », situé au
centre ville de Constantine, qui a été un échec pate nt ,cont raignantl’APCàge ler
lac onc essione td’abandonne rl apr ivatisati
onàl ’anglai sede se s
pac e
sve rtsc ar
les paysagistes et leurs substituts, même si le niveau de leurs connaissances est
rar eme nte xpl oité,saventbie nquel avoc ationd’ unj ar dindoit être définie dès
son implantation en fonction des données sociales et démographiques du site.

Le paysagiste répond à sa fonction suprême qui est produire un concept sur un


site inconnu, il fait dérouler un raisonnement en établissant une théorie, qui
définira un vocabulaire afin de faire passer ses découvertes pour des vérités. En
r éalité,lepays agiste,humai nparmil e saut re s
,ploies ousl e
sdos sie rsd’ impac ts
,
dé c
hi ff
r ele scont rainteslocales
,tentededé mê lerlesint érêt
scont radi ctoired’ un
client multi têtes, épluche les programmes, à défaut les invente, lève une équipe
et se lance dans des études techniques. Il finira par gribouiller une esquisse, à
l’ar raché ,s ort
ed’ aveus ousl atorturee ti ldi r
avoi l
amons avoir-fai re
,c ’estune
idée qui es tbonnee tquej edoitdé fe
ndr e .Etd’ inventerl ediscour squij ustifi
era
les divagation du trait, un discours dosé, conceptuel, cependant claire et parsemé
dec hiffreac ce ptablec arl ediscourse stsoumi sàl ’hydreadmi ni st
r ativequi
c hoisira par mid’ aut r
esc e l
uiqu’ ell
ee stimeame ndabl e.Lorsque le verdict
s’ abats url epays agistel auréat,comme nc euneé pr euveoù l ec onc epteur
paysagiste assigné à la verticale devra remplir la mémoire des disques durs avant
d’ acc ouc herd’ uné nor medos sierdec ons ul
t ati
on des entreprises de réalisation.
Cont rair eme ntau j ardinier quia l es mai ns oc cupé ese tl ’
e spritl ibre ,le
c onc epteurpays agisteestce l
uiquiaur at ouj ourslesmai nsetl’espr itocc upé scar
il est celui qui espère un jour planter la forêt que sa moisson de projet aura fait
disparaître.

Dansl apol i
tiquedel ’habitat,basées urlec hallenged’unmi ll
iondel ogeme nts
prévus pour le quinquennat en cours, 30% des logements seront de type social,
20% se rontréalisésparl’autocons t
ruc ti
on,25%s ui
vantlaformule AADL et les
25 % restants dans la catégorie du logement rural. En plus du million de
logement squel ’Algér
ies ’
appr êt
eàc onstrui
re,pl usi
eursnouve llesvill
ess ontou
serontc onstruitesà l’inst
arde c ellede Si diAbde ll
ah quie stc onç u pour
22
stabilise
rlespopul ationsdansl eurmi lieud’ origi
nee td’ éviterparl amê me ,le
phé nomè nedel ’
exoder ur al.Ave cc esnouve l
lespe rspectivesd’ habi tat,une
amélioration de la qualité du cadre de vie pour tous les habitants de ces
nouveaux logements, ainsi que pournosvi ll
ese tvill
ages,s ’avèrentpr imor diale
ainsil eministèr edel ’environne me ntdoi tê trehype rstratégiquee tnant idet ous
les moyens législatifs, humains et financiers, afin de réussir la politique des
espaces verts et des jardins situés dans le tissu urbain dans le cadre de la charte
communal edel ’
envi ronne me ntmoye nnantd’ unenouve llel égis
lation s url a
sauvegarde et le développement harmonieux des espaces verts dans le paysage
urbain.

Avec une législation régissant les espaces verts en milieu urbain, adapté au
mi cr ocosmeAl gérien,c hac unede sc ommune sdi sposerad’ aumoi nsunj ardin
public ou un jardin de détente et de loisir ainsi que des espaces verts munis avec
des terrains de sport et des jeux pour enfants pour chaque cité ou zone
d’habi t
ation,c omme c eux qu’ ar éus s
ià me ttree n placel e pr ogramme
d’amé l
ior
ationduc adr edevi ede scitoyens ,dansl ec adredel ar e c
ons truct
ionde
la zone sinistré du séisme de 1999 à Ain Témouchent où 1,5 millions de dollars
sur les 80 millions de dollars de financés par un prêt de la banque mondial, ont
étéc onsacrépourl ’
étudee tlar éalis
at i
onde se spacesve rtsaus eindel anouve l
le
ville « Akid Othmane »,quino usdo nne ,auj ourd’hui,uns enti
me ntd’ ai
lle
urs.

Ce t
teac t
iond’ amé liorationduc adredevi e,ne sera opérationnelle et bénéfique,
pour les citoyens, que si une nouvelle législation des espaces verts viendra
compl é t
erl alégi s
lat i
onac tuell
edel ’amé nage me nte tdel ’urbanisme ,dansl ebut
depr omul gue rl adé finiti
ond’ unpl anl ocalde se spac esve r
ts afin que chaque
commune aura le droit de protéger ses jardins publics existants et ses espaces
verts ainsi que les lots réservés aux espaces verts par le POS, tout en incluant la
part nécessaire des espaces verts dans le budget du développement local de la
commune et en mettant à la disposition de chaque collectivité locale les moyens
humai nse tfinanc ierspourl ac réat
iond’ uns ervi cedege s
tionde se spac esverts,
avec au moins un technicien paysagiste dans le service technique.

La plupart des nos collectivités locales, ont la volonté stratégique de se donner


une image capable de fédérer dans les bases du développement durable pour le
tour i
smee nAl gér i
e ,sil’
Et atme tàl eursdi s
pos it
ionl esmoye nsfinanc ie
rs,mais
sans une loi adéquate qui sera appliqué e par l ’e ns
e mbl e de s autorité
s
admi nistr
at i
ve sc onc ernés,t oute nve il
lantàl ’
obt entionde sme illeursr és
ultat
s
pour l ’amé nage me nt de se s
pa ces ve rt
se n mi lieu ur bai n, gr âce à une
,l
collaboration étroite avec les architectes paysagistes ou leurs substituts ’Etatne
pour raques ’attendr eàc equel espr oblème sactue lsdel ’agglomé rat i
onur baine,
nef erontqu’ accent ueraupo i
ntquel esvillesetvi l
lage sAl géri
ene n2025,ne
seront jamais disposer à donner un meilleur cadre de vie aux 80% des 42
millions d’Algé riense tledout es ubs i
steras url ar éus si
tedu pr ogrammede
développement durable du tourisme en Algérie.

8. Lal
ogi
qued’
unes
tra
tég
iedeg
est
io
ndel
’ur
bani
sme végétale.

Aujourd’
hui, que notr
e ur banis
me vé gé
tal est de
venu des
aménagementsd’e
spac
esver
tsdi s
parat
esetquel ’
éta
tdelave
r dur
e
dansno svil
lesesttr
èsdéplorable
,l’uni
tér é
gional
edel’agenc
e
23
nationale pour la conservation de la nature de Sidi Bel abbés, pour
donne rlas onne tted’ al
armede sé tatsdeno sv i
llese ngé nér
aletdela
ville de Sidi Bel abbés en particulier, a organisé un séminaire
national sur le développement et la sensibilisation environnementale
en milieu urbain, dicté par plusieurs considérations ayant un lien
av ecladé gradat i
onc ont
inuedel ’espac eur ba in,e npr oieàl’av
anc ée
ravageuse de béton et du manque donné aux espaces verts en milieu
urbain.
Pourl aj ourné enat i
onal edel ’arbre,l e sser
vi ce sde
sforet
s,l
esaut
ori
tésl
ocal
es
ainsi que le mouvement associatif et les citoyens de Ain Témouchent ont
participéàl ’enrichisse
me ntdel ’es
pac eve r
doyantdel ’e
nsemblede
shuitdaïr
as
de la wilaya, en plantant 3445 arbres et arbustes.

Apr èsl ’
achè veme ntdupr ogrammed’ amé l
iorati
onduc adredevi ede sc i
toyens
dans le cadre du prêt de la banque mondiale, pour la reconstruction des zones
sini
s t
r ésdel awi layadeAi n Té mouc hent,où i laé téque st
ion d’ i
nt roduire
l’urbanisationvé gétaledansl epr ocessusdel ac ons t
r ucti
ondel ano uve llevill
e
« Akid Othmane »e tde vantl adé gr adationdel ’
envi ronne me ntur bai naufur et
à me sure de l ’e
xte nsi
on de svi llesde s28 c ommune sde l a wi la ya de Ai n
Témouchent, notamment en terme de déficit végétale, le premier responsable de
lawi layaneve utpl uss econt enterd’ actionssymbol ique sme né e
sàl ’
occ as i
onde
journées commémoratives et a pris des décisions rigoureuses et fermes pour la
création de parcs urbains munis de pépinières de production ou sera crée un
servicedege s
tiond’ e
spac esve rts, auni veaudel ’
e nsembl ede sc he fs-lieux de
daïra, avec une main-d’ œuvr equis e
raassurée par les collectivités locales, dans
lame sureoùunepar ti
edel ’ ef
fec t
ifde sage ntsc ommunauxs erontappe l
ésà
entretenirl esfuture sespac esve rts,etce ,àl ’
effetdec ouvrirl edé ficitc riarde n
mat ièred’ espacesve r
tsdansl ec adr edel ’
ur banisationvé gé tal
ee td’ ar rêterle
massacre constaté au niveau des nouvelles agglomérations de Ain Témouchent
où règne que le béton et donnant une vision triste a ses habitants, qui aspirent à
un meilleur cadre de vie en milieu urbain.

Al ’i
nstardel anouve lle ville de Ain Témouchent, à la future agglomération de
Sidi Abdellah, qui bourgeonne du coté de Mahelma à quelques encablures
d’ Alger ,onnepat auge r apasda nsl abouee tlese nfant snes uc c
ombe rontpasà
l’ennuic arr i
e nn’ estlai sséauhas arde tlapr ésenc ed’ uneé tudeé tabliedansl e
cadr edel ’urbani sation vé gé t
aledonne r
aun c adredevi eme ill
eurpourl es
citoyens dans ces nouvelles villes, à la différence de leurs antinomies de la wilaya
deCons tant ine ,oùr ienn’ ai nsistéàl ’
amé l
iorationde sc onditions de vie urbaine
des nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa, car les phénomènes
d’ appropr iation de se spac ese xt
ér i
eurssontj ugé sparl eshabi tants,s el
on les
étude sdes oc iologuesdel ’uni versit
édeCons tant i
ne ,c ommeé tantmonot one s
,
répétitifs et dévalorisés, ce qui a engendré la constitution de bandes de jeunes qui
s’impo s entave cviolenc ese tac tesdé li
ctue
ux,pourdé fendr el eurt erri
toire,tout
ens ’adonnantàl acons ommat i
ondel adrogue.

La gestion des différents espaces verts et autres jardins publics, à travers la


communed’ Or an,estac tue l
leme ntlec ent red’ i
ntérêtde sr es
pons ableslocaux
car plusieurs opérations de réhabilitation de ces espaces sont en cours. Cette
vaste opération de réhabilitation est inscrite au moment où la wilayad’ Oran
prévoitl ac r éation de pr é sd’ une douz aine d’espacesve rt
sau s ein de s a
circonscript
ion,c ommec ’
estl ec asàl awi layadeBoui ra oùunedi zai
ne sde
jardins publics seront crées au niveaux de ses différentes communes et tout en
24
commençant par la restaurant du jardin du siège de la wilaya, une compagne de
volontari
atpourl apl antat i
ondepl usde2000arbr ess url ’
axedel aRN18,e nt
re
AïnBe s
sam e tBoui ra,aé tée ntrepris
eparladirectiondel ’environneme ntdela
wilaya, en collaboration avec les services de la protection civile, de la
conservation des forêts et de la DSA.

Se lonunr apportdel adi rectiondel ’


e nvi
ronne me ntdel awi l
ayadeBl ida,le s47
es pace sve rts quis ’
étal
e nts urunes uperfic
iede79232m² ,nec e
ss entdes e
dégrader pourc aused’ abs enc ed’ entret
ien,degar di ennage ,demanquede
civisme de sc it
oye ns etl ’int érêt de scollect
ivitésl ocalese tf e r
ont l ’obj et
d’« ac ti
onsur ge
nt esetd’ uneappr ochei ntégréedel age stiondur able» car à ce
titre et pour remédier à cette situati
onl awilayadeBl ida,e nvi s
aged’ engage rau
cour s de l ’année 2005,de sa cti
ons de r éhabilitation de c ese spac es ve rts
auxquelles seront associés plusieurs partenaires à savoir les communes, la
conservation des forêts ainsi que les association de protection de
l’envi ronne me nt
.Ce ttesituationné gat i
ve,quiser ac orrigé eauf ildut emps ,af ait
quel ’ur banismevé gétalde«la ville des roses » soit délaissé subissant, au fil des
anné es,t outess ortesd’ agre ssions,quinousf ontoubl ierquej adis,ilé t
ait
agréable de se promener ou de déguster un moment de repos et de détente.

Cinqua ntemi ll
ear br esvontê tr
epl anté sdansl acapi t
ale,c’
estl
edéfiquec ompt e
rele
ve rlac ons ervat ionde sf oretsd’ Al ger,c ett
eopé rati
onder ebois
e mente st
rendue possible ave cl ’ai
dede sbé né vol es
,parl ebi ais de sas
soci
ationsdel a
protecti
ondel ’envi ronneme nte tde sc omi tésdequar t
ier.Lepeupleme ntde s
arbres et arbustes se conforme aux techniques préalables afin de contrer les
ravages causés par les troupeaux de moutons lâchés dans la nature et les dégâts
occasionnés par les interminables parties de football.

Lemi nistredel ’
habi tate tdel ’urbanisme ,lorsdes avi si
tede schant iersde
construction de logements au niveau de la wilaya de Tipaza, a insisté sur la
quali t
éde sVRD e tde se spacesv er
tse tafaits avoirqu’ iln’estpl usque stionde
livrer les logements sans que ce volet soit réellement pris en charge, tout en
me t
tantl ’accentsurl ami s
ee nplacede sorgane sdege s
tionde ses pacesve rts,des
parkings et de l’hygiène ,Leno uveauWal idel awi layad’ Algera,dansuns ouci
depr éserverl ’e
nvironne mentdansl ec adr
edel ’urbani s
mevé gétal,recommande
aux autorité locales de transformer chaque poche foncière, récupérée suite à une
dé molitiond’ i
mme ublevé t
us t
e,en espace vert et le wali délégué de Cheraga
lanc eunec ompagnedes ens i
bil
isat
ion etd’ amé nageme ntdansl ec adr ede
l’urbani smevé gétal, pourr e
mé dier à de sanné esd’ abondante n mat i
ère
d’ amé nage me ntpays age renmi lie
uur bainaf i
nder edonne ràs ac irc
onscription
sabe aut éd’ autref
oi s
.

Sil ’Etabliss
e me ntdedé vel
oppe me ntdese s
pacesverts(EDEVAL)del awilaya
d’ Alger,seulé tabl i
sseme ntspéciali
séene spacesvert
sat t
achéàunewi layaa u
niveaudel ’ensembl edut erri
toirenational, pei
neàe ntr
e t
enirla couverture
vé gétal
ede sj ardins,pa rcsetautressquaresexist
antsauniveaud’ Alger,trè
spe u
d’ es
pac esve r t
s,e nr e vanche,sont amé nagésau mi l
ieu desnouv eauxpât és
d’ i
mme ublese tder ésidencespar ti
cul
iersdelawi l
aya,quiof freauqui dam un
décor de s plus l ugubr ese tcela malgr é que l’
EDEVAL s ’at
tell
e avecs es
ingénieurs agronomes, techniciens et paysagistes à entretenir ces poumons
d’ Alger,toute nme nantde sactionsçàe tlàpourr e
ndrel ec adredevi ede s
citoyens plus agréable.

« La ville, ent
rel
esins
trument
sd’ aménagemente
td’ur
bani
smeetlar
éali
té»,
c’es
tl et hè medus é
minair
enationalorgani
séparledé
part
ementdumini
stre
25
dé l
éguéàl avi llepourl anc e rl edé bats urc ettepr oblé matiquee td’é t
ablirun
dialogue entre les experts et les responsables au niveau des collectivités locales,
surl a vi llee tl e smoye nsd’ amé lior erl ec adredevi ede sc i
toyens,t oute n
engageant une réflexion pour atténuer les dysfonctionnements urbanistique de
nos villes. Cette initiative est la suite logique de la décision du gouvernement de
mettre en place une nouvelle politique de la ville en initiant, dés janvier 2005, via
le ministère délégué chargé de la ville, des études urbanistiques portant sur la
croissanc ee tl ’
or gani sation de sgr ande svi ll
esAl gér i
ennes, qui permettront
d’élabor erunpl andé taill
édenosvi l
lese td’ e
nl i
mi terl esextensi
ons ,toute n
ve i
ll
antàl ’
amé lior ationduc adr edevi ede scitoyens .

Suite à cette nouvelle ini ti


at i
ve,ladire
ctiondel ’Ur bani smedel awi layade
Constantine vi entdepubl ierun appe ld’ offresnat ionalpourl ar évision de
pl
us ieursPDAU ( Plandi re cteurd’aménage me nte td’ urbani sme ),dePOS( Plan
d’occupat i
onde ssol s)etd’ uni t
ésdevoi s
inag e,dansl evi e uxt is
suur bai nde
Constantine et aussi dans les communes dites satellites et à la nouvelle ville Ali
Mendjeli.

Le développement urbain des villes Algériennes, de ce début du XXI eme siècle,


est jugé par ce dernier séminaire national par anarchique et mérite des études
d’évaluationaf indepr endree nc ons i
dé ration les besoins urgents des citoyens en
mi li
euur baine tc onsti
tue runepr is
edec onscienc ede sdé cideurse nvued’ é
viter
de continuer à engager des milliards sur des coups de tête, même avec une bonne
intention de faire améliorer le cadre de vie urbain et de faire renaître
l’urbanismevé gétalenAl géri
e .

Pour la réussite du programme de développement durable des espaces verts en


milieu urbain, qui est une partie intégrante de la décision du gouvernement de
mettre en place une nouvelle politique de la ville ,l’amé nage me ntpays age re n
milieu urbain, avec ses espaces verts et ses espaces de loisirs et de détentes,
doiventde veni runepar ti
epr e
na ntedel ’urbani smevé gé talafind’ int roduir eune
organisation globale de gestion des espaces verts pour nos collectivités locales de
chaque Daïra.

Parc equel ’amé nageme nte stl ’organisation global ee tc oncertéedel ’


espac e
,
destinée à satisfaire les besoins des populations en réalisant des équipements
adaptés et en valorisant les ressources naturelles et le patrimoine historique, que
lanot iond’ aménage me ntdel ’urbanismevé gétal,dansl ecadredel apol itique
del’ amé l
ior ati
onduc adredevi eenmi l
ieuur bain,i ns taureundi aloguee ntreles
autorités centrales et locales, tout en intégrant les urbanistes et les architectes
paysagistes.

Dansl espaysdé vel


oppé s,lesac teur sdesaménage me ntsdel ’urbani s
me s ont
mul t
ipl
e smai spourl ’amé nage me ntpaysagerdansl ec adr edel ’urbani sme
végétal, on se tourne vers « l esambul anci
ersdel ’urbanismemode rne»qu’ il
s
s’honor entd’ appe l
er«Architectes paysagistes » et que chez nous, on persiste à
les appeler « Jardiniers » tout court.

Des af ormat ion pl uridi


scipl
inair
e,à l afoisc oncepteur,maî tr
ed’ œuvr eet
mé diateur,l ’architecte paysagist
ee stle partenairee tl ’i
nterl
ocuteur des
dé c
ideur sdel ’amé nageme ntenmi li
euur baintel
squel escol
lect
ivi
téslocale
s,le
s
wi l
ayase tlesdi rec ti
onsd’ aménageme ntainsiquel esar c
hitec
tes,urbaniste
se t
ingénieur s
,pourpe nserl’
environneme ntenterme sculturels
,plast
iques,soci
aux
et écologiques afin de réussir un urbanisme végétal moderne au service de
l’amé l
iorati
onduc adredevi ede sci
toyens.
26
L’ar chitect epaysagister épondàs af onc ti
ons upr êmequie stdepr odui reun
concept sur un site inconnu où il fait dérouler un raisonnement en établissant
une théorie, pour définir un vocabulaire afin de faire passer ses découvertes pour
des vérités.

Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos milieux urbains,


deviendra le lieu du rationnel où toutes ses composantes, ne sont
compr éhe nsibles que par r éférence à un e ns
embl e d’aménage mentappe l
é
urbanismevé gétale tquis ’intègreparl esé léme nt
squil escompos ent,sans
s’i
gnor erc are l
lessontliéesparunemê mepe nsépaysagère.

Dansl epr ocessusd’ antici


pat i
onpourl at ransformation de nos milieux urbains
etl ac r
é ationd’ unur banismevé gé taladé quatpournosvi l
lesetnouve l
lesvilles,
l’architectepays agi
stef erar essortirl e
sdi ve rsc hange me ntsutile sauc it
oye nau
sein de son milieu urbain, pour aboutir à une nouvellef or med’ amé nageme ntdu
territoi
r e,s ansqu’ el
lenes oitcellesdel ar upt ur e,carnot repays ageur bain,doit
se réconcilier avec notre culture et notre histoire, pour retrouver sa forme et son
sens ,quil uigar antis
s entlapr ésenc ed’auj our d’huie tdede main.

Lebutdel acréationde se spacesve rtsdansl ec adredel ’


ur banismevé gétal
,c’es
t
dedé ter
mi nerlerôledel ’
ar chi
tectepays agistee tdedé f
ini rs onc hampdet ravai
l
qu’estl’aménage mentpays ager,pourl ediffé renci
erdec e luidel ’amé nagement
du t er
ritoi
re,de l ’
e nvironne me nt,de se spac esà pl ant ere tde sforêtsafin
d’util
ise
rs ons avoir ai
-f redef açonpl use fficientedansl ’espac eur baindansl e
but de donner un meilleur cadre de vie aux citoyens dans leurs communes.

Pourlar éussi
tedel’ur banisat
ionvé gét
aldenosc ommune s
,i ln’ exis
tepase nla
matière de s ol
uti
ons dé fi
nit
ives mai s une c ompr é hension de l ’arc
hi tect
e
paysagist
e,quiluiperme t
tedec once
voiretd’ apprécierlepr ojetvé gétaldef açon
pluséclai
rée,toutens ’ at
tac
hantàr e
cevoir un patrimoine et le transmettre en
l’
amé l
iorantdef açonàc equ’ ilbénéfi
cieauxc it
oye ns,dec hac unede s1541
communes Algériennes.

Sac hantqu’ enmat i


èred’ ur banismevé gétaldec edé butduXXIe mes i
è cl
e ,nos
milieux urbains ressemblent, à quelques exceptions prés à ceux qui existaient au
Moyen-âge Européen car dans les espaces publics des villes algériennes, les
arbres sont peu nombreux et souvent majestueux avec une présence antérieure
aut empsdel acons tr
uc t
iondenosvi l
les.C’e s
tpour quoiauj ourd’huie nAl gérie,
penser à faire accompagner les équipements de grandes envergures avec des
étude sdansl ec adredel ’ur bani
smevé gétal,debonnequal it
ée tadapt ésau
projet en milieu urbain est devenu presque une chimère, ce qui nous pousse vers
la logiqued’ uneno uve l
les tra
tégiedege stion del ’urbani smevé gétale tde
l’amé nageme nt pays age r af in d’appor t
er que lque c ohé rence aux pays ages
urbains de nos zones urbaines, désarticulés par des aménagements paysagers
nonmaî tri
sésde puisl’
indé pe ndance.

Cet t
enouve l
les t
raté giedege st
iondel ’urbanismevé gétale tdesamé nageme nt
s
paysagers en milieu urbain, fera appel, de la part des responsables
d’amé nage mentpays agers desc ollectivitésloc ale
sde c haque Daï ra,à de s
connaissances spécifiques en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des
principesdec ompos iti
on etdege sti
on ur banisti
quee tvé gé t
aleai nsiqu’ aux
références de typologies urbaines tels les avenues, cours, boulevards, squares,
etc.,car loin d’ ê
trer éductric
esc esc ompé tenc e
sal i
me nte ntl’i
nve nti
on de s
projets contemporains que la collectivité fera siens, en collaboration avec des
27
architectes paysagistes ou leurs substituts tels que les agronomes ou les forestiers
spécialisés en arboriculture, complétés par des urbanistes ou des architectes, à
causedel apr ésenc ed’ un no mbrer édui tdes pé ciali
stesen ar chitecturedu
paysage sur le territoire national.

C’ estpar cequel esr épons e


ss ontl oind’ êt
res impl epourgé r erl ec otévé gé t
al
dansl ebutdel ’
amé li
orati
onduc adr edevi ee nmi li
eu urbain, que nombre de
places dans les villes occidentales sont exemptes de toute présence végétale
forcentl’ admi rati
on,quantl et ravai laé téfaitparde sar chitectespays agi
stese t
quepa rfoislapr ése nced’ e
spac esve r tspe utpe rturbe rl’ident i
tédela ville et de
ses quartiers, quant le travail a été fait par des faiseurs des jardins disparates,
qui ne cherchent dans la réalisation du projet que leurs économies car il ne suffit
pasdec r éerde ses pacesve rtse tdepl ant erde saligne me ntsd’ arbres,pour dire
qu’ i
l y’ae u amé liorati
on de l ’envi ronneme nt ur bain da ns lec adre de
l’urbanismevé gétalc ari lfauts avoi rbi enc oncevoirpourpl ante
re tpar fois
même ne pas planter pour donner un meilleur cadre de vie aux citoyens.

La stratégie de gestion des espaces verts viendra pour faciliter la mobilisation des
moyens nécessaires au sein de chaque collectivité locale, pour la réussite de
l’ur bani smevé gétale nAl gé ri
ec arune nvi ronne mentur baine td’aut antmi eux
dé fenduqu’ ile s
tpe rçuc ommebe au parunemajorité de la population, qui
aspire à un meilleur cadre de vie au sein de leurs quartiers, villages et villes.
C’ estpourf airer elancerl ’Algériedanss ac ont i
nui t
éhi stor i
quee n mat ière
d’ur bani smevé gétal,qu’ i
le stur gentdepr oc éde ràl ar éfl
exi ondecette stratégie
dege s tiondel ’
ur bani s
mevé gétalcarile stt empspourl esAl gé riens,duXXIe me
siècle, de trouver la qualité des espaces de vie en milieu urbain, mais aussi les
me ntal itésetl esmani èresd’ imaginerl esr ai sonsdev ivree ns embl es ansc éder à
l’i
ndi vidual ismeé conomi quec arave cc e t
t es tr atégiedege st i
ondel ’urbanisme
vé gétaladapt é
eau mi croc osmeAl gérien,c hac unede sDaï r asdi sposerad’ un
service de gestion des espaces verts qui saura collaborer avec « les ambulancier
del ’
ur bani smemoderne »af indef airedot erc hacunede sc ommune sd’aumoi ns
un j ar din publ i
ce tquel e spâ tésd’imme ubl es,se r
ontr ic hese n mat i
è rede
couverture végétale et munis avec des terrains de sport et des jeux pour enfants.
La r eche rche d’ un e nvironne me ntur bain de qualité constitue un objectif
fondame ntalpour l espr e mi e
r sr e
spons abl esdu paysc ar l ac réation d’un
aménagement paysager adéquat et de meilleur qualité en milieu urbain demeure
gé né ra l
e me ntl emodequis ’avèrelepl usdur able,l epl usat trayante tplus
économi queàl ongt erme ,pourl ’
amé liorat ionduc adredevi edesc it
oyens,c e
quif er a del as tratégiedege st
ion del ’ur bani smevé gé tal,qui r efl
è t
el es
or ient ationspourl edé veloppe me ntd’ unepl usgr andec ul
t ur edel aqual it
é,de
l’exc ellenc eetdel acr éati
vitée nmat ièred’ amé nage me ntur bai n.

Àc eté gard,ave cunes tratégiedege sti


ondel ’ur bani smevé gétal,l epays age
urbain de nos villes et villages présentera des qualités certaines pour le bien être
des citoyens, où des choix seront toutefois précisés pour accroître la qualité des
milieux de vie et de contribuer au développement touristique de nos villes dans le
cadre du programme de développement touristique en Algérie.

Par cequeonai mes onmé tier,des ervirlaqual itéur baineetd’ amé li


orer le cadre
devi ede scit
oyens,e tqu’onc he rc
hebe auc ouppl usàl eservirqu’ às es ervirde
lui,qu’iles
tpr i
mor dialdeme ttreenpl acec ettestratégie dege st
ionde se spaces
ve r
tspo url’ensembl edut er ri
toirenationalc arilnepe utyavoi rdeme il
leur
manière de redonner les lettres de noblesse aux espaces verts dans le cadre de
l’urbanisat
ionvé gétale
,que der éinventerl ’ess
enc edes one xist
e nce,quie stla
créationdedi re
ctionsd’ur bani smevé gétalaut onome sause i
ndec haqueDaï raet
28
de collaborer avec les spécialistes en aménagement paysager du milieu urbain,
pour savoir gérer les projets paysagers des collectivités locales et les maintenir
dans la continuité.

Sachant que les espaces verts sont les poumons du milieu urbain car ils
constituent une véritable entité écologique et de petits havres de tranquillité
invitant les citadins à se soustraire à la nuisance acoustique que génère le tohu-
bohudel avi lle,qu’ilestpr imor dialquel e
sur bani s
tesd’ aujourd’huicollabor ent
avec les architectes paysagistes ou leurs substituts, pour songer à implanter ces
ouvr age sve rdoyant saus e
inde sz one sur baine s
, dansl ebutd’ amadoue rle
pays age ur bains el
on l al ogique d’ une s tratégie de ge s
tion de l’urbani s
me
végétal.

9. Quel paysage pour le développement urbain de nos villes ?


Laghouat,c onsidéréejadi
sc ommel ’unede svil
lesl
espluspropres
d’Algéri
e,s’offreaujourd’huiunconstatame renmatièr
ed’ hygi
ène
etd’environne mentpay sa
ge r
,cars ivousc i
rcule
zenpl ei
nc ent
re-
vi
lle
,c en’ests ûre
me ntpasl ’
odeurde sli
lasquiseferasent
ir,mais
cert
a i
neme nt,quelquepart,unefui
ted’égout.

Nat ur ell
eme ntc en’ estpasnouve au,s iduc ôtéde sc i
té sde s250,600e t482
Logements de la ville, les espaces verts se font rares ou sont parfois inexistants,
car pour toutes les villes algériennes, les espaces verts sont toujours prévus
thé orique mentdansl esplansd’ ur bani sme ,mai sr i
enn’ estf aitpo urdur erc ar
nos responsables chargés des espaces verts ont perdu la culture de nos ancêtres
et pensent avantt outàl eurspr opr eséconomi es,aupoi ntqu’ ilsj ugentqu’ iln’est
pasné cessaired’ avoi rles avoir-faired’ un ar chit
ectepays agi s
tedi plôméde
l’écoledupays agedeVe rs
aill
espourf aireunee spaceve r t
.Mê mes inousavons
hérité de la civilisation musulmane, la tradition de faire la ville avec ses jardins,
auj our d’hui,i l nous r e
ste que l er éfle
xe de s nomade s au poi nt que
l’envir onneme ntpays agerdeno svi l
less edé gradedej oure nj our ,sansqu’ on
puisse faire réveiller, en nous, la tradition ancestrale qui nous permettra de
reprendre le chemin pour aboutir à une nouvelle stratégie de gestion du paysage
urbain de nos villes en Algérie et pour mettre en place les outils nécessaires afin
de réussir à améliorer le cadre vie de nos citoyens en milieux urbains. « La ville
ent rele sinstrume nt sd’amé nageme nte td’ur banismee tl ar éal i
té», est le thème
du séminaire national organisé par le département du ministre délégué à la ville
pourl anc erledé bats urc ett
epr oblémat iquee td’ét
abl irundi aloguee nt reles
experts et les responsables au niveau des collectivités locales, sur la ville et les
moye nsd’ amé lior erl ’
environne me ntpays age rur bai
n.

Cette initiative est la suite logique de la décision du gouvernement de mettre en


place un nouveau projet de loi pour guérir nos villes. Le développement urbain
de nos villes, en ce début du XXIe siècle, est jugé par ce dernier séminaire
nat i
onalparanar chi quee tmé r
itede sé tudesd’ évaluat
ionaf i
ndepr endr ee n
considération les besoins urgents des citoyens en milieu urbain et de constituer
une prise de conscience des décideurs en vue de réussir à améliorer le cadre de
vie urbain et de faire renaître le paysage urbain dans la ville algérienne. Le
pays ageur bainf aitpa rti
edel ’
environne me ntdel avi l
le,dontilc onstituerait
l’
unde sas pe ctsquimé rited’ êtrepr otégé,c ommeons edoi tdes auve garde r
l’
e nvironne me nte nmi l
ieuur bain.

29
En Algérie, le paysage urbain est réduit à une forme visible qui ne serait autre
quec el
ledel ’environneme ntenmi lieuur bain,l’histoire universelle nos apprend
quel epays agen’ e
stpa sl’
e nvir
onne me nt,carlepays ager es t
ee ssent i
ellementla
modal i
tévis uelledenot rere l
ati
onàl ’environne me nte tnonpasl ’i
nf la
tionquide
nos jours mène à parler de paysage à propos de tout et de rien, du paysage
sonoreaupays agec r
imine lquit ende ntàe nf aireunmotvi de ,al orsqu’ i
le s
t
i
mpor t
antdedonne raupays ageuns ensquil emot ivee tl’
e ngagedansl emonde
duXXI esièc l
eaf ind’évite
rdepar l
e rdupays agedanst ousl ess ense tfinalement
dans aucun.

Il est temps pour nos architectes, politiques, historiens ou anthropologues de


comme nceràs ’interrogers url anot iondupays ageur baine td’ envisagerune
politique qui conduira ainsi à penser que le paysage urbain doit être inventé
pour chaque ville algérienne, car nos villes se disloquent et se déchirent de jour
enj our.Af inder éus s
iràgué rirnosvi ll
e sdel adé chiruree td’ amé li
orerl eurs
paysages urbains, une législation insistante doit être adoptée à haut niveau dans
le cadre de la nouv el
lel oide l av i
lle,à l ’adresse de sr espons ables de
l’amé nage me ntdevi ll
es,pour qu’ i
lsas surentà l ’ensembl ede sc i
toyensl a
joui ss
anc e d’ un nouv eau bi en publ i
c ,qu’ estl e pays age ur bai n.Jus qu’ à
auj ourd’ hui,e nAl gé ri
e,l’amé nageme nte tl’or
gani s
ation globale et concertée des
espaces de la ville sont le champ de travail des urbanistes et des architectes, qui
normalement savent composer des paysages pour accompagner une villa,
aménager un parc de loisirs ou une zone touristique, mais ne sont pas formés
pour résoudre les questions du paysage urbain qui se font jour à présent dans
nos villes et la création des espaces verts publics, car on ne peut faire un projet
d’ e
s paceve r tsansmaî triserlanot i
onpays agèredel avi ll
e.

Dans les pays développés, les acteurs des aménagements des milieux urbains sont
mul tiples,mai spourr éus si
rlanot ionpays agè redanslec adredel ’
or ganis ati
on
globale des villes, on se tourne vers « lesambul ancie
rsdel ’
urbani smemode rne»
qu’ i
lss ’honor entd’ appe le
r«architectes paysagistes », et que chez nous on
persiste à les appeler « jardiniers » tout court. Comme les idées sur la tradition et
l’his
toire ,l esnouve l
lesi déessurl epays ageur bainé volue ntave cl et emps ,
l’architecte pays agistee stl’un de ss pécialis
tes quipos sède les nouvelles
techniques pour penser le paysage urbain de la ville, car il répond à sa fonction
suprême qui est de produire un concept sur un site inconnu où il fait dérouler un
raisonnement en établissant une théorie pour définir un vocabulaire afin de faire
passer ses découvertes pour des vérités qui donneront à nos villes la jouissance
d’ unno uve aupays ageur bain.

Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos villes deviendra le


lieu du rationnel où toutes ses composantes ne seront compréhensibles que par
r éf
érenceàune nsembl ed’amé nage me ntappe l
épays ageur bai ne tquis ’i
ntègre
parl esé lé me ntsquil escompos ent ,sanss ’i
gnorerc are ll
ess ontl i
éesparune
mê mepe ns éepays agère.Dansl epr ocessusd’antici
pationpourl atr ansformation
de nos villes ainsi que pour la création de nouveaux paysages urbains modernes,
l’archit
ec tepays agist
evi endr apourf aireval oi
runpoi ntdevuede«technicien
paysagiste » pour donne rl a mani ère adé quate à ac compl i
rl ’i
nve nti
on du
paysage urbain des villes algériennes, tout en ressortant les divers changements
ut i
lesauc i
toye naus eindes onmi l
ieuur bain,afind’ abo utiràunenouve ll
e
for med’ amé nage me ntdut erritoire,sansque l
lenes oitc elledel ar upture,car
notre paysage urbain doit se réconcilier avec sa culture et son histoire pour
r et
rouve rs af ormee ts onse ns,quil uigar antis
sentlapr é senced’ auj ourd’huiet
de demain.

30
C’ e stpar cequenosanc êtresontf orgél e
ur sidéess url amani èred’appr é
ciere t
de créer des paysages urbains avec de se spacesve rts,c ommel ’
hi st
oirene
s’ar rê t
epas ,lestr ans f
ormat ionsàve nirsuiteàl anouve llestratégi
eé labor é
epar
lemi nist
èr edé léguéà l ’Amé nage me ntdu t e
rritoiree tdel ’Environne me nt,
chargé de la ville pour guérir nos villes, doit pousser les transformations de nos
pays agesur bainsve rslac réati
ond’ e spac e
sve rtsdansno sz onesur baine s
,af i
n
d’ assur erunme illeurc adr ed’ur bani smevé gétalaus eindenosvi ll
e s.Pourl a
ré uss i
tedec ede r nieraus eindenosvi ll
e s
,iln’ existepase nlamat i
ère des
sol utionsdé finit
ive s,mai sunec o mpr éhensiondel ’
ar chitectepays agiste,quil ui
pe r me tt
edec once voire td’appr écierl epr ojetvégé t
aldef açonpl usé clairé
e,tout
ens ’
attachantàr ecevoirun pa t
r i
moi nee tlet rans me ttree nl ’
amé li
orantde
façon à c e qu’ ilbé né f
icie aux c itoyens de c hac une de s 1541 c ommune s
algé rienne s.Sachantqu’ enma t
ièred’ ur banismevé gétaldec edébutduXXI e
siècle, nos milieux urbains ressemblent, à quelques exceptions près, à ceux qui
existaient au Moyen-Âge européen, car dans les espaces publics de la plupart des
villes algériennes, les arbres sont peu nombreux et souvent majestueux avec une
pr ése nceant éri
eur eaut empsdel ac ons tructi
ondenose xtensionsdevi lles
.C’ est
pour quoiauj our d’ huie nAl gérie,pe nse ràf ai
reac compagner les équipements de
grandes envergures avec des études paysagères de bonne qualité et adaptées au
projet en milieu urbain est devenu presque une chimère, ce qui nous pousse vers
lal ogiqued’ uneno uv el
les tratégiedege sti
on del ’ur banismevé gé t
alet de
l’amé nageme ntpays age raf in d’a ppor t
er que l
que sc ohér e
nc esaux pays age s
urbains de nos zones urbaines désarticulées par des aménagements paysagers
nonmaî trisésdepui sl’i
ndé penda nc e.

Ce t
tenouve l
les trat égi
edege s
tiondel ’urbanismevé gétaletdes aménagements
paysagers en milieu urbain fera appel, de la part des responsables
d’amé nage me ntpays age rsdec haquec oll
ectivi
té,àde sconnai ssanc esspécifiques
en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des principes de composition et
de gestion ur bani stiquee tvé gétalai nsiqu’auxr é f
é rencesdet ypologi e
sur bai nes,
tel
sl e save nue s,l e sc ours,l e sboul e vards,less quar es,e tc.,
car l oi
n d’ êt
re
réduc tric
e s,c esc ompé tence sal i
me ntentl’inventionde spr oj et
sc ontempor ains
que la collectivité fera siens, en collaboration avec les architectes paysagistes ou
des techniciens paysagistes complétés par des urbanistes et des architectes, à
causedel apr ésenc ed’ un no mbr er éduitdes pé ciali
s t
ese n arc hi
tect
ur edu
paysage sur le territoire national.

C’ estpar c
equel esr épons ess ontl oi
nd’êtr es implespourgé r erlec ôtévé gé tal
dansl ebutdel ’amé l
ior ationduc adredevi ee nmi lieuur bai n,quenombr ede
places dans les villes occidentales sont exemptes de toute présence végétale
forcentl ’
admi r ation,quandle travail a été fait par des « paysagistes » et que
par f
oi slapr ése nc ed’ espac e sve r
tspe utper turberl ’i
de ntit
édel avill
ee tdes e s
quartiers, quand le travail a été fait par des faiseurs des jardins disparates qui ne
cherchent dans la réalisation despr oje
tsd’ espac esve r
ts,quel e
ur spr opr e s
économies, car il ne suffit pas de créer des espaces verts et de planter des
aligne me ntsd’ar br espourdi requ’ i
lyae uamé l
iorationdel ’ur banis
mevé gé tal,
car il faut savoir bien concevoir pour planter et parfois même ne pas planter
pour donner un meilleur paysage urbain. La stratégie de gestion des espaces
verts viendra pour faciliter la mobilisation des moyens nécessaires au sein de
chaquec oll
ecti
vi tél ocalepourr é
us si
rlapol iti
quedel ’
ur banis ati
onv égé tal, car
unpays ageur bai ne td’ aut antmi e uxdéfenduqu’ i
le stpe rçuc ommebe aupar
une majorité de la population qui aspire à un meilleur cadre de vie au sein de
leurs quartiers, villages et villes.

31
C’ estpourf ai r
er elanc e
rnot repaysdanss ac ontinuitéhistorique en matière
d’ urbani smevé gé tal,qu’ ilestur gentdepr océde ràl age sti
onde se space sve rts
de nos zones urbaines, car il est temps pour nous, en ce XXIe siècle, de trouver la
qualité des paysages urbains conformes à notre culture et notre histoire, mais
aussi de changer nos mentalités de manière à imaginer les raisons de vivre
ens embl es ansc éde rà l ’i
ndi vi
dual ismeé conomi que,c ar ave cunes traté gie
nat ionaledege st
iondel ’
ur banismevé gétaladaptéeànot r emi crocos
me ,chac une
des collectivitésdi s poserad’ uns e r
vi cedege sti
onde se spac esve r
tse tdel avi lle
qui saura collaborer avec les paysagistes afin de faire doter à chacune des
commune sd’ au moi nsungr andj ardinpubl i
coudel oisirs,etquel espât és
d’ imme ubless erontr i
che se n mat ièrede couverture végétale et munis de
ter rai
nsdes por te tde sjeuxpoure nfantsdansl ebutd’ about iràunc adr edevi e
urbain conforme aux normes du paysage urbain contemporain. La recherche
d’ unpays ageur bai ndequal i
tédoi tc onsti
tuerunobj e cti
ff ondamental pour les
pr emi ersr e spons abl esdu pays ,c arl ac réati
on d’ un amé nageme ntpays age r
adéquat et de meilleur qualité en milieu urbain demeure généralement le mode
quis ’avèrel epl usdur able,lepl usat trayante tpl usé conomi queàl ongt e
r me ,
pourl ’
amé lioration du cadre de vie des citoyens et du tourisme dans notre pays,
cequif eradel as tratégiedege s
tiondel ’urbanismevé gé talunegr andec ultur e
del a qual ité,del ’exc e
llencee tdel ac réati
vitée n mat i
èr ed’amé nage me nt
urbain. Avec cette stratégie deg estiondel ’
urbani smevé gétaldenosvi ll
e,nos
paysages urbains présenteront des qualités certaines pour le bien-être des
citoyens et des touristes, où des choix seront toutefois précisés pour accroître la
qualité des milieux de vie et de contribuer au développement touristique dans
notre pays, conformément au programme de développement touristique en
Algérie.

Parcequ’ ilnepe utyavoi rdeme i


lleur emani èreàr edonne rs e
sl ettresde
noble ss
eauxpays age surbai nsdenosvi ll
e squeder é i
nvent erl’ess
ence de son
exis
te ncee tdel e
smai nteni rdansl ac ont inui t
ée tdansl etemps ,qu’ i
le sttemps
pourquel espr oje
tsd’ amé nage me ntpays age rsde sc oll
ecti
vités,dansl ec adr ede
l’ur
bani smevé gé t
al,nes er édui s
entpasàunbe soindes ur facesve r
tesave cde s
équipe ment sdes portse tde j eux d’ e nf antsdi s
par ates
,mai sà de spr ojets
paysage rsr ée l
s,inclusdansl ec adr edel ’
amé li
oration du pays ageur baine t
conçus par des paysagistes afin que la ville algérienne aura sa cohérence spatiale,
perceptible à plusieur sé c hell
e se tquir ésulted’ unel ogiques ymbol ique e t
fonctionnelle.

10. Quelles solutions pour les aménagements paysagers de nos


milieux urbains ?
Quines ’i
nquiètedel ’étatactueldenot rec adredevi ee nmi lieu
urbain, même si en réalité cette dégradation est le produit de nos
activités ordinaires qui nous paraissent absurdes ou criminelles et
quepar foi
s,ons es e
ntmalàl ’
aisede vantc eques ontde venusnos
paysages urbains et leurs aménagements.

L’évolution de nos mi l
ieux urbains révèl
e une e xtension très rapide et
anarchique, au poi nt que c ett
e é me rgence d’ espac es sans nor mes
d’aménage me nt
spays age r
sde sz onesur bai
nes ,fontr évélerde scarencesde
conception et de gestion des espaces urbanisables et des milieux urbains
32
exi st
ants,oùmê mel ’héritage des espaces publics avec leurs espaces verts, ont été
dé tournédel eurvoc ationpr emiè re,quie stl ’amé li
or ationduc adredevi ede s
citoyens et du paysage urbain de nos agglomérations. Il ne se passe pas un seul
jour, sans que des écrits de presse fassent état de la dégradation continuelle des
espaces publics et des espaces verts de nos milieux urbains, par des individus
sansf oinil oi,enl ’absenc ede saut oritéscompé tentese ts ousl esye uxdec itoye ns
impuissants. Transformée depuis plusieurs mois en véritable « souk » des fruits
et légumes, la place Champs de Mars, située en plein centre-ville de Annaba, est
devenue un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics et les riverains, car cet
espac eé t
aitnaguè repar s eméd’ es pacesve rtse tfréque ntés par des personnes en
quête de repos, pour devenir par la suite une source de nuisance de toutes sortes
dont particulièrement les ordures et les odeurs puantes. Jadis, la place de la
République de la ville de Bechar était un endroit attrayant par sa propreté et son
jar dinv erdoyantagr éme ntéparunj etd’ eaul umi ne ux,auj ourd’ huic ettepl ace
n’ estplusunmot ifdef iert
épourl esriverains ,care l
les edé gradeauf ilde s
jours, tout en se transformant en dépotoir et en lieu de retrouvailles de jeunes
deal ersoud’ ivrogne squis ’ado nne ntàl ’i
nt éri
eurde sc ar résduj ardinàde s
beuveries devant des passants indignés qui la contournent tout en dénonçant
l’étatdé plorabledec et
tepl ac e,del ’
incivismeavé rédec ertai
nsc itoyense tdu
laxisme flagrant des services concernés aussi bien des responsables
administratifs que des élus qui ne se soucient plus de la salubrité de leur ville.

A Bé j
aïa,dé sespérés de voi r ve nirl ess ervices de l ’APC c oncer nés par
l’aménage me ntur bain,leshabi tant sdel ac ité5Jui l
let ont décidé de résoudre
eux-mê me sl e spr obl
ème sl i
ésàl ’amé li
orationduc adr edevi edel eurc i
té ,en
engageant des particuliers pour les travaux de réfection de la remise des dalles et
la réhabilitation des espaces verts, tout en continuant à payer aux caisses de
l’Etatlat axed’ habitati
on ave cc haquef actured’ élect ri
cit
é.Dansl ebutde
pr é
serverl ’environne me ntetdedonne runas pe c
tagr éabl eaunouve laxer out ier
à double sens reliant Sainte Clotide à Mers EI Kébir ville, sur un tronçon de 5
km, unevas t
eopé rat
iondepl antat iond’envir on1500ar bustesetpal mi er
sai nsi
que de nettoyage a été entamée en collaboration avec la subdivision des travaux
publ i
csdel adaï radeAï nEITur ckave clesser vi
cesde sf orêt
sd’ Or an.

Notre capitale a adopté de nombreux programmes de développement urbain


depuis les années 1960, mais si la plupart de ces programmes ont été
interrompus ou gelés par manque de financement, de changement de politique
ou encore de remplacement de certains responsables ; la majeure partie des
constructions incluses dans ses 25 000 ha urbanisés a été réalisée de façon
anar chique ,aupoi ntquenot rec apital
e ,aujour d’hui ,estappe l
éeàde venirun
milieu urbain sans perspectives de développement du cadre de vie des citoyens
tant que les bidonvilles et autres habitations précaires qui sont un véritable frein
àl ’
e xpans i
ondut issuur baindenot rec apitalee xi
stente toc cupe ntunes uper fi
cie
totale de 2000 ha environ. La nouvelle ville Sidi Abdellah, qui a démarré en 1998
à25km àl ’
oue s
td’ Alger, constitue une véritable aubaine pour la capitale qui
étouffe à tout point de vue, car à terme, elle pourra abriter plus de 500 000
habitants qui trouveront tous les équipements sociaux nécessaires ainsi que les
équipements scientifiques et technologique sappe lésàs truct urerl’Al gériede
demain.

C’ estpar cequemai nte nantl ’arge


ntnemanquepasdansnot repaysqu’ ilest
primor di alquenosaut ori
tési nsuf
flentunef ortedynami queàl ’
édi f
icati
onde
cette ville nouvelle, tout en exhortant les ministères et les institutions publiques à
démar r erau pl ust ôtl e
sé quipeme ntsqu’ il
sy avai entpr évuspourquel a
nouvelle ville de Sidi Abdellah, qui est déjà baptisée « Les Mille et Une Nuits »,
33
offre un meilleur cadre de vie et une nouvelle destination pour tous les amoureux
de la nature, car cette ville nouvelle sera dotée de parcs et de jardins dans le
cadre de son aménagement paysager.

Le shabi tant
sdel ac itéSe lli
e r
,dunom del ’
ur bani stee tdur éf
or mat eurs ocial
Henry Sellier, située dans la commune de Hydra, se morfondent dans un
environnement morose, car ses espaces verts, déjà mis à mal par la gabegie
muni cipal e,sontpr ése nteme nte ns
e ve l
issouslesé boul i
sparde sac t
esd’ incivi
lité
de quelques locataires réfractaires. Si la capitale tunisienne « Tunis la ville
verte »c onnaî tc esde rnièresanné esuneé volutione nmat ièred’ e mbe ll
isse
me nt
végé tale td’ amé nage mentde se spac esve rt
spays agers,ave cl ac r é
ation de s
boul evar dsdel ’envi ronneme nt,dansl ebutdes out enirl’amé li
or ati
onduc adr e
de vie de ses habitants et de développer le concept des aménagements paysagers,
notre capitale connaît un déficit de 70 000 arbres par rapport aux standards
appl icabl e sà unevi ll
edel a dime nsion del a vi l
led’ Al ge r,c arl emanque
d’ent retie n, le vandal isme e tl ’incompétence des opérateurs en matière
d’amé nage me ntde se spacesve rtspays ager
sontf aité chouéunpr ojetambi t i
eux
relatif à la mise en place de 100 000 arbres dans les rues de la capitale.

Si chaque année, un grand nombre des arbres plantés aux abords des autoroutes
me ur te nr aison du manque d’ entre t
ien,c’
estpar c
e que l essous-traitants
char gésdepl ante rc e
sar br esparl ess ervic
esd’urbani
smedel awilayad’ Al ger
nes ’
occupe ntpasdel eure ntre tienenpe rmanence,cequir éduitse
ns ibleme nt
leurs chances de survie, car la question des espaces verts, qui rentre dans le
cadr ede samé nage me ntspr i
mo rdiauxpourl ar éuss
itedel ’améli
or ati
on du
cadre de vie des citoyens, pose un véritable problème dans notre capitale, au
point que la plupart des espaces verts qui y existent actuellement datent de
l’époquec ol onialee tsouf frent,àque l
que sexce
ptionsprès,d’unséri
euxmanque
d’e ntret
ien pourl eurs ur viec ommec ’
estlecaspourl ej ardind’Ess ai
sd’ El
Hamma, qui est un jardin légendaire et mondialement connu pour ses valeurs
historiques, esthétiques et scientifiques.

Selon une étude britannique réalisée par un bureau de recherche spécialisé, en


l’occur renceTheEc onomi stI nt el
li
ge nceUni t,not recapi tal
ees
tl ’
unede svilles
les moins fréquentables dans le monde, loin des villes comme Vancouver,
Melbourne, Vienne et Genève qui passent pour être les meilleures villes du
mondeo ùilfaitbonvi vre .Lav il
led’Al gere stc onsidérée,parcetteé t
ude ,parmi
les plus mauvaises destinations de la planète, tant pour les touristes que pour les
inve sti
s se
ur soul esé trange r sdé sire
uxdes ’yé tabli
r,c ars esi
nfrastructurese t
son cadre de vie sont en deçà des normes internationales souhaitées, pour donner
à ses citoyens ou à ses hôtes, les conditions de vie agréable.

Au moment où la ville de Dubaï ravirait la vedette aux grandes métropoles


internat ionalese tqu’aur ythmeoùvontl esc hose s
,e l
leserapourl e sEmi ratsc e
que la Californie est pour les Etats-Uni sauj our d’hui,parcequel espr ojetsl es
plus fous sont lancése nunt ourdemai n,lavi l
led’ Alger,ci
tédeBe niMe zghe nna
etvi lledeSi diAbde r rahmane ,quel ’i
nsal ubr i
tér ongedepar toutc ommeun
canc ere t ave c un manque f lagrantd’ inf
r astr
uc t
ures de t r ans porte tde
structures de divertissement comme les parcs paysagers, a peu de chance de
rivaliser avec les mégalopoles européennes, sud américaines ou asiatiques et reste
condamnée à se joindre aux villes de Dacca, Karachi, Lagos et Phnom Penh, tant
que l ’Al géri
e ac tuel ne s aura pas ac corder s es vi olons e n mat ière
d’har moni s
atione tdeval orisati
onde se spac espubl icsdansl ’
amé liorati
ondu
cadre de vie en milieu urbain.

34
C’e stpar ce que l ’Algér i
ee stl es eulpays au monde où l a pl upar tde s
respons abl esde sc ollectivi
téslocal e
sf ontl e sc hosesàl ’
enve rsquel awilaya
d’Al gerquipos s
è de30APCdé fi
citai
r espar mis es57,collaborepr esquet oujours
avec les mêmes établissements publics à caractère industriel et commercial
(Epi c)pours atisfair es e
sur gencespol itiquesd’ embe l
li
sseme ntdi s parate sdes es
milieux urbains et des espaces verts, sans toutefois respecter la réglementation
desmar ché se nvi gue ur ,quie xi
gel apr ésenced’ unbur eaud’ étudess péciali

pourc haquepr oje td’ amé nageme nte tint e
r ditlegréàgr épourl ese ntr e
pr i
ses
de réalisation sans une consultation conforme à la réglementation en vigueur.
Ac ausedec espr atique sdut empsdel age s t
iondel ’enferme me nti dé ologique,
notre capitale est souvent privée de la compétence et du savoir-faire des quelques
spéc i
alistesal gériens ,quiœuvr e
ntàl ar echerche de meilleures solutions pour
améliorer le cadre de vie de nos milieux urbains et des espaces verts paysagers,
carave cce sEpi cd’ amé nage mentde se spacespubl i
csetdune ttoyagede smi lieux
urbai ns,l ’incompé t ence pr of
essionne ll
e domi neral e pays age urbain de la
capitale ainsi que celui des agglomérations de nos wilayas, tant que les premiers
responsables usent des mêmes pratiques révolues, loin des solutions modernes
qui feront avancer notre pays vers la prospérité de milieux urbains et la
promotion du tourisme national et international.

Il serait inconvenant de nier la réalité de notre capitale et de nos autres


mégalopoles et agglomérations, car juste en se mesurant à de grandes villes
arabes du bassin méditerranéen, on remarque que leurs villes, à l ’instarde s
nôt re s,off
r entde sc ondi ti
onsdevi eaus siagr éablesqu’ i ntér
e ssant es,c ommee n
témoigne le taux de touristes qui affluent vers des villes comme Tunis,
Marrakech, Tanger, Alep, Damas ou encore Beyrouth qui en dépit des violences
de me urel’unedes destinations les plus prisées de la région du Proche-Orient. Si
auj our d’huinosvi ll
ess ontdansuné tatl ame ntabl e,c en’ e
s tquepar c
equ’ en
mat ièred’ amé nage me ntur bai netdec réation de se spacesve r tspays agers
,
l’Al gé ri
evi tt oujour saut empsde spr at i
que sdel age s t
iondel ’e nferme ment
idéol ogique ,lorsqu’ ons es ouciai
tpe udeme ttreaudi apas onl ’amé liorationde s
milieux urbains avec le développement économique et social. Comment ne pas
êtredé çuparl eclass eme ntdel avi ll
ed’ Alge rpar mil esdi x villes les moins
vivables sur 127 agglomérations du monde, quand on voit que notre capitale
« Alger la blanche »e stde venues ir e
pous santee tqu’ àque lque se nc ablur esde
l’amba s
sadede sEt ats-Uni sd’Amé rique ,set rouvel ebi donvi l
leNas sElKaz irna
où l’ é cl
airagepubl ice s
ti nexist
antau poi ntquel ’ins é curi
tée stt otaledè sla
tombée de la nuit et où des groupuscules épars de jeunes vivent de petits larcins
ets ’adonne ntàl ac ons ommat i
on dedr ogue se td’ al cools ousl esr egar dsde
l’exé cutifcommunal ,qui semble ignorer même leur existence, tout en honorant
des cérémonies de distinction régulières dans des salles des fêtes privées ou des
hôtels huppés de la capitale au coût exorbitant, au lieu de se préoccuper de
l’amé li
orationde scondi tionse tduc adr ede vie de la majorité de leurs citoyens,
afindevai ncrel ’i
ns al
ubr i
tédec ett
epar ti
edel ac apit ale.Car ,selonl epr és i
dent
duCol lègenat ionalde sexpe r
tsa rc
hi t
ec tes(CNEA) ,lavi ll
ed’ Al gerr isquedes e
transformer en une multitude de ghettos dans les quelques années à venir, si
auc une me sur e n’estpr ise pour amé li
or erl as i
tuat ion eté vit erl er i
sque
d’ enc ourage rl agéné ralisati
ondenombr euxf léauxs oc i
auxaus ei
ndes esz ones
urbaines.

Quarante-t roisansapr è sl’i


ndé pendanc e,onn’ arrivet oujour s pas, dans notre
pays ,àmaî tr
ise rlar éussitedel ’actiond’ améliorationduc adr edevi edenos
citoyens en milieu urbain. Et si nos zones urbaines se dégradent de jour en jour
etqu’ ell
e ssontdepl use npl usl aidesave cunpays agei nc
ompr éhensibleetdes
espac esvertsdi sparate
s ,cen’ estquepar cequ’ auni ve aude sc ollect
ivitéslocal
e s
,
35
on gar det oujour sl er éf
lexedel a ge st
ion d’ ant an quia é t
édé crétéapr ès
l’indé pe ndanc e
,quandi lyavai tde szonesur bainesave cuns embl antdec adre
de vie et des cit
oye nsave cque l
quesnotionsd’ éduc ationc ivique ,hé ri
téedut emps
du colonialisme, et que la priorité - donné eàl ’amé l
iorationde sc onditionsdevi e
de nos citoyens - cons istaitàl eurappor terdel ’
électrici
té ,del ’eau,dugaze tdes
logements décents pour vaincre la création anarchique des bidonvilles qui
symbolisaient pour, ce temps-là, la continuité de la présence du cadre de vie
col onial i
ste
.Laqual i
tédel av ie
,c ’es
tl ede grédebi en-être des citoyens qui
dé pe nde ntd’ unc e r
tai nnombr edef ac t
eurs, notamment le droit au logement,
l’ac cèsàl ’
e aupot abl e,l espos si
bili
tésdes colarisation,l ’
accè sauxs oinse tle
bé né ficedec e
rtainespr estati onsdes ervic
es.L’ amé li
orat ionduc adredevi ede s
citoye ns ,c’esttoutd’ abor dl ar eval
or i
sation del avi lle et ses quartiers, en
requalifiant leurs espaces extérieurs et en créant des espaces verts munis de lieux
dedé tentee tder é créat i
onpourt outesl estranc he sd’ âge ,toute nas surantun
entretien permanent grâce à des micro entreprises spécialisées, qui entretiennent
le mobilier urbain extérieur (jeux publics, bancs, abribus...), les fontaines, les
végétaux et nettoient les monuments, les panneaux de signalisation, les trottoirs
et les espaces publics et verts.

L’ abs encec heznousd’ uneac t


ionr éellepourl ’amé l
iorat i
onduc adredevi ee n
milieu urbain, avec la création de lieu de détente comme les espaces verts et les
jardins publics paysagers, laisse les citoyens amoureux de la nature se contenter
de jardins suspendus loin des mythiques Jardins suspendusdeBabyl one.C’ estle
casd’ un citoyen deMe skiana quia c réé un vr aij ardino ùf l
eurissente t
s’épanoui s
sentde sar br es
,de sr osier se tdiversespl ante sgr impant esdansl e
moi ndr eespacedes esbal c
onsàl ’étage ,commes ’
ilvoulaitdo nne runs igneànos
autorités compétentes pour les pousser à réfléchir et à mettre en place une action
conc rèteafind’ about iràl ’
amé l
ior ationde se spacespubl i
cs.Lac ré
ationd’ un
ur bani smevé gétalaus eindenosmi lieuxur bains,quis ont,auj ourd’hui,e nvahis
de plus en plus par le béton, rendant nos paysages urbains insupportables à voir,
ser aitl ’
idéal.Par cequel ’avenirdenot repayspe utavoi rde sc onséque nces
économiques évidentes, à cause des coûts que notre Etat va dépenser pour éviter
les dégradations à venir de nos paysages urbains et ceux destinés à la réparation
de sdommage scaus éss urt ousl espr ojetsd’amé nage me ntdi sparatesr éali
sésà
coups de milliards de dinars, avec un manque de savoir-faire en qualité
pays agère,c hezl a maj or i
té de nos maî tre
s d’ ouvr age et de nos maîtres
d’oe uvr es,ayantdé fil
é de pui sl ’indé pendanc e pour l ’amé nage mentde nos
milieux urbains.

Ilestur gentauj our d’huider éfléchiràr ésoudr ecepr oblèmemajeur


quit ouchel’ens embl edenosag g l
omé rati
o ns ,e
nf aisantappe
làde s
experts-conseil
ss pé ci
alisé
se né tude sd’ impac tpa ys a
gèresur l
es
milieux urbains afin de proposer de nouvelles mesures.
Celles-ci nous permettront de tracer les grandes lignes pour résoudre nos
problèmes urbains actuels avec un aspect paysager, dans un premier temps,
avantd’ e
ngage rlesgr andst ravauxd’ amé nageme nte tder éhabil
itationave cde s
entr epr i
sesder é
alis
ation,muni esd’ uneé quiped’ ingéni
e ur setdet echniciens
compétents dans les techniques de réalisation des aménagements urbains, en
suivant à la lettrel esé tude sd’ aménage me ntpays agerdé j àache véesparl es
ambul anc iersdel ’
urbani smemo de r
ne ,chois
iesse lonlespr oc é
duresl égalesdel a
législation en vigueur et loin des abus de pouvoir ou du passe-droit que certains
de nos responsables ont hérité du temps du système socialiste.

36
Car i ln’ y a pl us de s ens c ommun de l a par tde nos amé nage ur s,qui
s’impo se r
aientàl ’
ens embl ede sac teur ssoc i
auxaf indedi ssua derle sc itoyens
inciviques de dégrader leur cadre de vie et les espaces verts de leurs milieux
ur bains.C’ este né tudiantl ar e l
ationdenot r esociétéàl ’espacepubl i
ce nmi l
ieu
ur baine tl e
sé c hecsdenose xpérienc espr é
cé dentese nmat ièred’ amé nage ments
urbains, qui ont abouti à cette chimère et qui continuent à infester nos
agglomérations, que nous réussirons à mettre en place un premier pas vers une
solution globale pour améliorer le paysage de nos milieux urbains. Bien sûr, tout
enf ixantc omme obj e cti
fd’ arriver à pr opos er une ar mat ur ec onc e ptuel
le
sus ceptibled’ê treappl iqué eaus eindenosagglomérations pour atteindre le sens
désiré de faire de nos milieux urbains un cadre de vie amélioré avec des espaces
verts paysagers, à nos citoyens et aux millions de touristes étrangers - qui
viendr ontvi siternot r
epaysdansque l
que sanné es,s il’obj ect
if touristique est
atteint dans les délais. Parce que pour aménager nos milieux urbains, on
cont inue à f ai r
e appe l à une i nte r
discipli
nar i
té de maî tr e d’ œuvr ee t
d’e ntreprises de r éal i
sation, qui s ’
y dé veloppe nt ave c de s f aiseurs
d’amé nage me ntsdis par ates,sans faire appel aux architectes paysagistes - appelé
enOc ci
de ntle sambul anc iersdel ’ur banismemode rne-, que nous continuerons
à faire de nos agglomérations des lieux où les citadins jouent aux dominos sur les
places publiques.

L’ arc hi
tec
tepays agiste, qui offre un savoir-faire professionnel en planification et
design des aménagements urbains et des espaces verts paysagers, de la
préparation à la surveillance des travaux de réalisation, pratique une profession
des ynthèse.Mai slor squel ’enve r gureoul ac ompl exitéd’ unpr ojetné c e
ss i
tel a
collabor at
ion d’aut rese xpertsc ommel ’
ar chitecteou l ’
urbani ste,l’ar chitecte
paysagiste dirige et coordonne les diverses disciplines liées au projet, tout en
s’ass urantquet ousl esr ouage sf onct
ionne nte n douc eurpour la réussite du
pr ojet d’amé nage me nt.C’ este ni ntégrant I ’architec t
e pays agi s
te dans l e
pr oce ss
usd’ améliorationduc a dredevi ede smi li
euxur bainse tl ac réationde s
espaces verts paysagers, que nous pouvons parler du paysage urbain de nos
agglomérations.

Le mot pays age c ont i


nue d’ é
voque rf ort
e me nt l a nat ur ee ts ymbol i
s e
l’i
ntégr ati
onde sespace sve rtsdansl epr oc es
susdepl anif ic
ationur bai ne,c arl e
paysage ne peut guère se passer de la nature, instituée en objet distinct par les
projets en milieu urbain et, par voie de conséquence, devenue de plus en plus
hétérogè neauxœuvr eshumai ne sàt e
lpoi ntquel anat ure ,lesnot i
onsdemi l
ieu,
d’envir onne mente tdepays ages ontde venusl ar el
ationde ss oc iét
ésàl ’espac e
construit du milieu urbain. La réussite du grand pari de la wilaya de Aïn
Témouchent pour la construction de la nouvelle ville Akid Othmane, avec un
me il
leurc adr edevi epours esc it
oye nsetl ’obtentiondef é
l ic
itationsdel apar tde
laBanquemondi alepourl ’
exis te
nc ed’unas pecte nvironnemental et paysager au
sein dec epr ojetde 3500 l ogeme nts,n’ e s
tde venueuner éalitée n Al gérie
indépendante que grâce aux efforts quotidiens des premiers responsables de la
wilaya. Ceux-c i ont s u c oll
abor er ave c l a c ompé tence d’ une é quipe
interdisciplinai
re de t echnicie nse td’ingé nieursal gé ri
e ns,maj orée,pour l a
pre mièr efois,d’unar chitectepays agis
tedi plômédeVe rs
ai l
les,ayantappor tés a
touche paysagère finale inspirée du nouveau concept paysager et son savoir-faire
desnor me sdel ’
urbanis mevé gétal moderne, à cette nouvelle ville construite dans
un délai record pour un meilleur cadre de vie des citoyens.

Malgréquede puisquelque
sanné es,l’
amé l
iorat
ion du c
adredeviedenos
mil
ieux ur
bains connaî
t un profond process
us d’aménagement
,el
ler e
ste
t
oujoursàl’
étatembryonnai
re,par
c equ’el
leconti
nueàbut ers
urle
smauvai
ses
37
me ntalitésdec ertainsdenosr esponsables,é ri
géesde puisl ’indé pendanc e
,qui
travaillentdansl esensc ontrairedel ’évolutiondestec hniquesdel ’
amé nageme nt
urbain et de snor me sdel ’urbani smevé gétal
.En e ffet
,l ’amé nageme ntde s
projet sur bainsn’ estpasac compagnédel avisi
on pays agè rede sar chit
ectes
paysagistes expérimentés et avec un savoir-fai
repourl ’é
labor ationde spays ages
urbains avec un urbanisme végétal conforme aux normes modernes et aux
traditions architecturales de notre pays, loin des pratiques de faiseurs
d’amé nageme ntd’ espacesve rtsdi sparates,quin’ ont ,pours eul espéciali
tée n
aménagement des espaces verts paysagers, que le code du registre.

Régression

Si notre pays est presque dans une régression irréversible dans le domaine de
l’
ur banis mevé gétale tde samé nage me ntspays agersenmi lieuxur bains ,cen’ est
quepar cequ’ aucuneme suregouve rne me ntal
en’ aé t
épr ises ér
ieuseme ntpourl e
respect des normes de réalisation des aménagements urbains et des espaces verts
pays agers. De pui sl ’i
ndé pe nda nc
e,l a pl upar t de nos r espons abl e
s de s
collecti
vitésl ocalese tde sdi re ct
ionsd’ ur bani
smec onsidè r
e ntle
samé nage me nts
des parcs et jardins dans les zones urbaines, ainsi que la présence végétale vis-à-
vis du bien-être et de la qualité du milieu urbain comme secondaires par rapport
aux f onc ti
onspl uss éri
euse sque r epr ésent
entl acir culati
on,l ’habi tate tl e
commerce pour ne citer que les plus évidents.

Parce que les forêts constituent un cadre agréable de détente pour se mettre au
ve rtquel esAl gériensnes ’yt rompe ntpasquandi l
sr evendique ntavecforcel eur
attachement à toute forme de présence végétale dans leurs milieux urbains,
commei lsve ulentquel ’eau de leurs robinets, des routes appropriées et une
me ill
eureé ducationpourl eur senfants.Pourl esnor me sdel ’ur banis
mevé gé tal,
les espaces végétaux, qui viennent pour agrémenter le cadre de vie du milieu
urbain, sont les jardins et les espaces verts qui sont maintenant à la disposition
de tous et offrent des moments de plaisir aux visiteurs, car ils sont démocratisés
etnes o
ntpl usrés er
vé sauxs eulspr i
vilégiésc ommed’ antan.

Pour que notre pays ne reste pas au dernier rang des pays en voie de
déve loppe me nt ,e n mat ière d’ amé nage me nt ur bai ne t de se spa c es vert
s
paysagers, tout en satisfaisant la demande des citoyens, une batterie de textes
législatifss’avè r
ené cessairedel apar tdenot regouve rneme nt,afindepe rmett
re
aux bonnes volontés, de nos spécialisés en amélioration du cadre de vie en
mi lieuxur bainse tde sque lque sar chitec t
espays agistes,d’ intervenirs ansgê ne
afin de protéger le paysage urbain de nos agglomérations et de promouvoir les
aménagements des espaces verts paysagers dans nos zones urbaines, tout en
mettant en place les moyens adéquats pour exiger la présence de « l ’ar chi
tec
te
paysagiste » dans l ’él
abor ation de sé tude se tl ’exéc uti
on de s pr oje
ts
d’amé nage me ntde spays age rsur bains ,ave cl ac réatione nAl gé r
ie,d’ uns tat
ut
de bure auxd’ é t
ude ss péciali
sése namé nage me ntpays agerl oind’ uns impl ecode
de registre du commerce pour la création et la réalisation des espaces verts, qui
est à la portée de toute entreprise de réalisation sans savoir-faire dans le domaine
del ’ar chit
e ct
ur edu paysage.

Il faut que cette nouvelle « loi paysagère » soit légiférée par notre gouvernement
sansundé batc aducàl ’APN e tqu’ el
lenes oi tpasc rééequedansl ebutde
remplir le Journal officiel parce que comme disait le cardinal Richelieu : « Faire
unel oietnepasl afairee xé cuter,c’estaut orise rlac hos equ’ onve utdé f
endre»,
sur toutquet ropdegas pillagegue tt
el ’amé lior ationduc adredevi edansl es
milieux urbains de nos agglomérations dans les années à venir. Si la plupart des
38
aménagements des espaces verts récents de nos zones urbaines ont montré tout le
mal que peuvent faire des aménagements aveugles au cadre de vie de nos
citoyens - étant conçus de la sorte pour ne pas marcher-, il faut faire appel aux
techniques de conception des architectes paysagistes qui, en concevant un
aménagement paysager, le considèrent comme un élément de la nature dont ils
ne lui empruntent que ce qui peut leur servir pour le faire valoir dans le but
d’ amé l
iorerl es pays age ur bains. Lese s
pac es verts pays age rs sont une
compos antepr i
mor di aledel ’urbanismevé gétal.Silebi lande samé nage me nts
paysagers de nos milieux urbains est connu par tous ceux qui y vivent
quotidiennement, ou sont informés par les quelques écrits de la presse
quotidienne, il est temps pour no usdedé gagerl esvoiesrapi desdel ’applicati
on
de ss oluti
onsa dé quat esaf in d’acquérirlesmoye nspos s i
blespo uri ntervenir
efficacement dans les aménagements paysagers de nos milieux urbains, tout en
alliant les besoins urgents de nos zones urbaines au r espe ctdel ’ur banisme
végétal et des aspects paysagers de nos agglomérations, par la promotion et
l’exige ncede snor me se sthétiquesdel ’
architec
t uredupays age.Etc edansl ebut
depr é
s e
rvere td’ opt imi s
e rl ’
amé l
iorati
on du c adredevi edenosc i
toyens,
d’ ass urerunave nirpl usdur ablepournosmi l
ieuxur bainse tr e
dor erl apl acede
l’Al gé r
ietouristi
que ,pa rmil eba ldesnationsc arseulel’i
nt el
ligenc eréfléchiede s
ar chi te
c t
espays agi stess aur amani erunpr oje
td’ amé l
iorationur baineave cde s
espace s verts,dans un c ontexte paysagerj usqu’às ar éussi
tet otalee tsa
pé re nnité,toute nr espe ctantl ’
évoluti
onde snor mesmode rnesdel ’ur banisme
végétal.

11. Une nouvelle approche pour améliorer les paysages


urbains.
C’ estpar cequel as antéde shabitants dépendait de celle de leurs
villes, que les grandes cités ont été la marque de sociétés qui
réus siss
aient,t outau l ong de l ’histoiree tqu’ aujour d’ hui ,no s
responsables politiques doivent faire en sorte que nos villes soient
for tesetsaines,carc ’
estla façon dont elles seront planifiées et gérées
qui décidera si notre avenir collectif sera brillant et durable ou au
contraire brutal et chaotique.

Mê mes il ’avenirdel ’humani tédé pe nddec eluides esvi lles


,not r ee xpérienc e
dans le domaine de gestion e td’amé nage me ntur bainr estet rèse nde ç àdec eque
font nos voisins méditerranéens, car dans notre processus de production des
milieux urbains, nos projets sont ponctuels, sans aucune articulation et souvent
sansc ohé renceave cun s chémad’ ensembl edenos milieux urbains. Car nos
re sponsabl esl
oc aux,no smai r
ese tnoswal isontpr i
sl ’habi tudedet ravaill
erave c
l’absencedepl anification r éel
lee td’ étudepr éalabl ede si mpac tsde spl ans
d’ urbanismee tpays age r s
.Commeac t
uellement ,nospr ojetsur bai nsgé nèrent
des incohérences aux multiples incidences paysagères, urbanistiques,
architecturales, sociales, économiques, écologiques et politiques, notre Algérie vit
une crise urbaine sévère et voit la détérioration du cadre de vie de ses citoyens
accroître, au point que tous les indicateurs urbanistiques de nos milieux urbains
sontaur ouge ,parl af aut edec ertainsr es
pons ables,quin’ arri
ve ntpa sàme tt
r e
en place une politique adéquate en la matière et qui vise à faire adhérer tout le

39
monde au respect des nor mesd’
amé
lior
ati
onsur
bai
nese
tàl
’ent
ret
iendumi
li
eu
dans lequel nous évoluons.

Cen’ estquepar cequenosvi ll


e sc onti
nue ntàc onnaîtrede sinsuffi
sanc ese n
mat ièred’ amé nageme ntur bain,mal gr étoutlesprogramme sdé ployésparnot re
pays, que notre président de la République, Abdelaziz Bouteflika, après avoir
affirmé, lors de la dernière rencontre gouvernement-walis, que nos villes sont
trèsmoc hes,àl ’
exc e
ptiondeAï nTé mouc hent,ainsis
téqu’ i
le stindispensablede
créer un nouveau système de gestion urbaine dans notre pays, qui consacrera le
principedel ’
unitédel a villee tquil uiga ranti
ra uneuni t
édege sti
on e t
l’
amé nage me ntdes one spac e,ainsiques ondé vel
oppeme ntdansl ape rspec t
ive
d’uneamé li
or at
ionpl usne tteetpl usl ar
gede scondit
ions et du cadre de vie de
nos citoyens.

Contourner la médiocrité

Pui squel et our i


smeur bains ’
intègr edansunes tratégieglobal edel avillecomme
un facteur de promotion des milieux urbains et se caractérise par un tourisme
d’af f
a i
r es, d’agr éme nt e té v é
ne mentiel, les compétences de notre pays,
spécialisées en aménagement des milieux urbains, doivent participer à la réussite
dupr ogr ammed’ embe l
lisseme ntdel ’
e nsembledenosvi ll
ese tvillages,afinde
les hisser à un niveau de standard touristique international, car pour réussir le
programme de développement durable du tourisme dans notre pays, il faut que
nos visiteurs soient aussi bien attirés par nos petites agglomérations que par nos
gr ande svi l
les,carc ’estdansl est erroirsquel estour ist
est rouveront leurs repos
et leurs détentes. Le ministre délégué chargé de la Ville a précisé, lors du débat
surl et extedel aloid’ orientationr elativeàl avi l
le,que«33mi ll
ionsd’ habi t
ants
surl es4 1mi l
lionsd’ Algé rienss e
r ontc onc entrésdansl e
svi l
lesàl ’horizon 2025 »
etl emi nistredel ’
Amé nage me ntdu t e r
ritoi
ree tdel ’Environne me nt,quia
pr éconi s
éunemul t
ituded’ acti
onsvi sant ,d’unepar t,àamé l i
orerl ecadr edevi e
de sc i
toye nse nmi lieuxur bainse td’ aut repar t
,àal légerlesvi l
lesdupoi dsdel a
surpopulation, estime que si en 1965, notre pays dénombrait quelque 95 villes,
auj our d’hui,ilenc ompt ee nviron500.

Unr appor tsurlage sti


onde sv il
lese tl ’
amé l
iorati
onur baineaé téadopt ésuiteà
la rencontre gouvernement-walis du mois de juin 2006. Ce rapport
rec ommandai tl
’éradicationdepl usde400000bi donvill
essurl ’échellenat ionale
etl ’accélérati
ondel ’e
xpe rtisetechni quedé cidéepourl esvillesd’ Alger,d’ Or an,
deCons tanti
nee td’ Annaba.Ledoc ume ntavai taussisuggérél ar éali
sationd’ un
pr ogr ammed’ e
mbe l
li
sseme ntde stinéàhi sserAl geràunni ve audes tandard
inte rnati
onal ,carl avi l
led’ Algeraé téc ons i
déréeparuneé t
udebr itanni que,
réal iséeparunbur eauder e c
he rches pécial
isé,enl ’occurr
e nceTheEc onomi st
Intelligence Unit, parmi les plus mauvaises destinations de la planète, tant pour
lest our i
stesquepourl esi nve s
tisseur soul esé t
range r
sdé si
r euxdes ’
yé tabli
r,
mal gréqu’ el
leavai tunepl acet rèsdé si
réeauXVI eme siècle lorsque Hassan El
Waz zan,ditLé onl ’Africain,l’avait décrit comme « une ville très grande et fait
les 400 feux. Ses murailles sont splendides et extrêmement fortes, construites en
grosses pierres. Elle possède de belles maisons et des marchés bien ordonnés
dans lesquels chaque profession a son emplacement particulier. On y trouve
aus sibonnombr ed’hôtelleriesetd’ ét udes.Ent reautr e
sé di
fices,onyr emar que
un superbe temple très grand placé sur le bord de la mer et devant ce temple une
très belle esplanade aménagée sur la muraille même de la ville, au pied de
laquelle viennent frapper les vagues ».

40
Comme chez les mozabites, il est de coutume que « l esbonne smœur sval e nt
mieux que la science et que le bien commun passe avant le bien individuel », les
autorités locales de la ville de Ghardaïa, en préparat ion del ’application du
pr ogrammed’ embe ll
isseme ntur bainc onf ormé me ntaupr inci
pe: « Pour une vie
meilleure »,ontmi senappl i
cati
onl ar é al
isati
ond’ unr éseaud’ ass
aini s
se me nt
adé quate tl ’
amé li
orati
onde sconditionsd’ accueildel av i
ll
e.C’ e s
tains iqu’ e n
matière de revêtement de certaines artères du centre-ville de Ghardaïa, les
autorités locales ont décidé de regoudronner certaines artères déjà bitumées ;
act i
onquin’ estpasdugoûtdec ertainsc it
oyensquic ons t
atentave cc ur i
os i
tée t
étonnement un déséquilibre entre les quartiers de la même ville en matière
d’amé nage me ntsdevoi r
ies! Allusion faite aux voiries des anciens quartiers de la
villedeGhar daïa,quin’ ontpass enti,àc ej our,l ’odeurdubi tume ,c ommes i
certains responsables locaux de cette ville mythique et touristique se plaisent de
s’adonne ràl apr at
iquedel apoliti
quedede uxpoi ds,de uxme sure s.

Lor sdes at ourné ed’ i


nspe cti
ondanshui tchant i
e rsàAl ger,e nj uin2006,not re
mi nistredel ’Habi tate tdel ’
Ur bani smeavai tinsistésurl aqual itée tl’e
sthé t
ique
dansl ar éalisat
ionde spr ojets,toute ne st
imantqu’ i lfauté le verl eni veaude
conception en allant vers le haut, sinon nous allons tout droit vers la médiocrité.
Sinot r emi nistr
edel ’Habi t
ate tdel ’
Ur banismef aitsouvenir des constats et des
remar quesame r s
,l orsdes ess ortiess url et errain,dansl ebutd’ amé liorerl e
résultat des réalisations des projets de logements, notre ministre des Travaux
publics lance souvent des mises en gardes pour veiller sur la qualité des projets
routie rs,aupoi ntd’ exhor terle sr espons ables,e nc har gedel ar éalis
at i
on,de
tenir compte également du dossier environnemental car il a décidé de mener une
guerre sans merci à la médiocrité et à la négligence dans la réalisation des projets
d’amé nageme nt.

C’ estparcequenosaut or
itéslocalespe rs i
stentànepasme t
treauprofi
tdel e
ur s
circonscriptions administratives les compétences algériennes spécialisées en
amé nage me ntur bai n,àl ’i
ns t
ardec euxquiontf ai
tlano uve
llevi
ll
edeAï n
Témouchent, que la médiocrité et la négligence ont dominé nos aménagements et
nos réalisations des milieux urbains, au point que certains de nos ministres
n’arr ê
tentpasdef airedesr emar que soudedonne rde smi s
e se
ngardese tque
notre président de la République en fasse un constat amer.

Auj our d’hui,quenosvi l


leso ntpe rdu l eurar chitecturee tquenospr oj e
ts
urbains sont devenus de moins en moins durables, le devenir de nos milieux
urbains est un thème qui a autant de points de réflexion, aussi bien pour nos
pouvoirs publics, nos dirigeants politiques, nos spécialistes en aménagement
urbain, ainsi que pour le simple citoyen directement impliqué dans la
transformation de son environnement urbain, car nos projets urbains actuels ont
le mérite de dévoiler les limites des démarches polytechniciennes existantes de la
pr ofessi
ond’ ar chit
e ctee td’ urbani sme ,quis ontar naqué sparde sc harl
at ansde
tout bord et qui réussissent à induire en erreur, par leur égoïsme et autorité, tous
lesma î
tresd’ ouvr age ,t ousl espouvoirs publics et même le citoyen algérien.
Pui squeauj our d’hui,l ec ons t
atdenosmi li
euxur bainse stame r,laque stionqui
reste sans réponse pour nos responsables est de savoir comment faire pour
réussir à rendre nos milieux urbains conformes aux normes des villes modernes
et instaurer un cadre de vie meilleur pour nos citoyens ?C’ es
tparl edi agnos t
ic
del anat uredenot res ystèmed’ amé nageme ntur bainac tuelquenouss e ront
amenés à bien comprendre les causes qui paralysent nos milieux urbains et les
raisonsdel apanned’ idée sdenosr espons ables,char gésdel age sti
onde svi lleset
del ’amé l
iorationdenosmi l
ieuxur bains.

41
Changements fantaisistes

Commel esmé thode sdet ravaile tl’expér iencedenosar chi


tec t
e se tur bani
s tes
,
de puisl’
indépendanc e ,n’ontpaspur éuss i
rl acontinui tépays agè redenosvi ll
es
etl aréussirdel ’amé liorationduc adredevi edenosc itoyensaus e i
ndel e urs
agglomérations urbaines, sauf à la nouvelle ville de Aïn Témouchent, devons-
nous faire appel aux spécialistes étrangers pour les études et la réalisation des
pr ojet
sd’ aménage me ntur bain,ouf aut-il rechercher et exploiter sérieusement
les compétences professionnelles algériennes existantes et spécialisées en matière
d’amé nage mentspays age rsde smi lieuxur bai ns?

Après quarante-quat re ans d’ effortss ans r é


sult
at e n Al géri
ee n mat i
ère
d’amé nage me nt urbai n, nos r e sponsables de pr oj ets doi vent s ’
oppos er
fermement au bâclage des études, tout en refusant catégoriquement le moindre
change mentf antai
si
stede sé tude sd’ amé nagement définitivement ficelés et bon
pour exécution, quels que soient les fantasmes superficiels des personnes aussi
influentes et autoritaires soient-elles,dansl e
sr angsdel ’administration ou
ailleursc ar nos mi li
e ux ur bains o ntbe soi
n,auj our d’ hui,de c ompétences
algé ri
enne sdé te
ntri
cesdes olutionsd’ amé nageme ntdenosvi llese tvi llages,
capables de travailler dans la transparence et le respect des lois en vigueur,
comme c elle qu’ aréus siAï n Té mouc hent,où les avoi r ai
-f re d’une é quipe
algérienne composé ed’ architect
e s,d’urbani st
esetd’unar chitec
tepays agiste,a
fait montrer le miracle algérien, à moindre coût à une gestion bien établie et
suivie par la Banque mondiale.

Apr è sAï nTé mouc hent


,plusi
e ursvill
esal gérienne ss elancentaujour d’huidans
un vas tepr ogrammed’ améli
or ati
onduc adr edevi edel eursc i
toyens ,toute n
béné ficiant de moye ns de c olle
cte de s or dur e s mé nagè r
ese t d’ un r iche
progr amme d’ amé nagementde se space s vertse tde s places urbaine s.Ce s
opé rat i
onsd’ embe l
li
ssementdenosgr ande s villes, qui vont coûter cher aux
contribuables, pourront résoudre la complexité de nos grandes agglomérations
urbai ne se tl eur r e
ndre l eur be auté d’ ant an, que s il es pr atiques
d’amé nage me ntssontl’œuvred’ uneéqui pedec ompé te
nc e
se texpérime ntée,car
i
cette fois-c,Iln’yaur aplusl’appuide sspé c
ialistesdel aBanquemondi ale.

Selonunr apportdeladi r
ectiondel ’e
nvi ronneme ntdel awilayadeBl ida,le
s47
espacesvertsquis ’ét
ale
nts urunes upe rfici
ede79232m2nec essentdes e
dégrader pour caused’absenc ed’entreti
e n,degar diennagee tdemanquede
ci
vismede scit
oyens.Ets el
on l esrévé l
ationsd’ un consei
ll
e rau mi nist
èrede
l
’Environne mente tdel’Amé nagementdut erri
toi
re,lanor meal gé
riennede s
espacesvertsn’es
tquede1% parr appor tàl ’
espaceur bai
n,al orsqu’enTuni s
ie
el
leestde12% e tqu’auniveaumondi al,elleestgénér
al ementde10%.

Siauj our d’hui,seule me nt1% d’ espac eve rtme ubl enot recadredevi ee nmi lieu
ur bain,àl ’aubedel ’indépe ndancee tjusqu’ audé butde sannées1980,l ’Al géri
e n
était fier de la qualité de son cadre de vie, parce que notre pays continuait à se
gérer avec un savoir-faire de responsables disciplinés et amoureux de leur travail
etdel eurpays ,mê mes ’
ilsn’avaienthé r itédut empsdel apr ésencec oloniale,
que la considération des aménagements paysagers et des espaces verts en milieux
ur bains ,commepar ti
epr e nantedel ’amé li
or ati
onduc adr edeviede sc it
oye nse t
que les collectivités locales continuaient à perpétuer la tradition de faire de
l’archi tectepays agiste,unmaî t
red’ œuvr edansl epr oc ess
usde samé nage me nts
paysagers en milieu urbain et du jardinier un acteur primordial dans la réussite
del al ongé vitéde samé nage mentsd’ espacesve rts.

42
A la fin du XIXe siècle dans les grandes cités européennes, les élites admettaient
que le développement des villes ne pouvait être laissé au hasard et que pour
parer aux conséquences parfois désastreuses de ce développement, il fallait
contr ôlerl’aspectpays agerc arl ongte mpsc ons i
dérécommeunpoi ntdevues ur
lanat urequis ’
offreàl ’
obse rvateur,lepays agee stmai ntenantde venulepoi nt
sensible des milieux urbains occidentaux car toute beauté est fondée sur les lois
desf orme snat ure l
lese tquel ’architectured’ unevill
ee std’é mouvoi re tnon
d’offr i
r un s i
mpl es e rvice au c orpsde l ’ homme .I le stte mpspour nous ,
aujour d’
hui ,der éfl
éc hiràme tt
r ee n placel esconditionsa dé qua tes,comme
demandées par les recommandations de notre président de la République, lors
de la rencontre gouvernement-walis, qui changeront nos mentalités et nos
mani è resd’imagi nerl esr ai
s onsdevi vree nse mble,sansc éderal ’individuali
sme
économi que ,carparl ’applicationd’ unno uve ausystèmeur bai nadapt éànos
traditions historiques et urbanistiques, on fera contrer à court terme la
dégr adat i
on del ’envir onneme nt,du pays age ,du t i
ssue tdesi nf ras
tructures
urbaines, tout en donnant à nos citoyens un cadre de vie urbain amélioré, en plus
d’unequal itédevi equot i
dienne ,c arnosmi lie
uxur bainss ontnot res e
ulr efuge
en Algérie et notre milieu de vie de quotidien.

Mê mes il’Algér
iequie str ichee npot entialité
se tques esc ais
s ess ontpl ei
ne s
d’ argent ,nosmi li
eux ur bai nss et r ouve nt ,auj ourd’hui ,dansune s i
tuat i
on
d’ impas s ee tave c un fut ur i nc er
tai n dansl ec adre de l ’amé liorati
on des
condi tions de vi e de sc itoye ns c ar t out esl e
s pol iti
que ss uivies,j usqu’à
mai ntenant ,pourlar éussitedel ’amé liorationur bai nee tlage stionde smi li
eux
ur baine ss ontavecde srésul tatsd’ éche c,àl ’except i
ondel ano uve ll
ev i
ll
edeAï n
Témouchent, etc el
aparc aus ed’ unei nc ompé tencee nmat ièred’ amé nage me nts
urbains qui perdure collé à leurs postes, faisant fuir vers des horizons lointaines,
toute compétence algérienne spécialisée et qui est venu travailler avec honneur,
dignité et étique dans son pays, pour mieux améliorer le cadre de vie de leurs
citoyens en milieux urbains. Dans notre pays, le premier souci de nos autorités
loc alesaut oproc
lamé ese sts ouve ntd’ empê chernosc ompé tence s,e n mat ière
d’ amé liorationduc adredevi ede scitoye nse nmi l
ieux urbains, de construire des
villes authentiques qui rendront à nos agglomérations urbaines leurs places
d’ antan e tdedonne r à not r
e pe upl el ’
es poirder enoue rave cl ’avenirde
l’humani t
é.Ce smê me sr espons abl e
sl ocauxn’ appar ais
s entpouramé li
orernos
milieux urbains uniquement lors de la visite du président de la République, où
tous les moyens matériels et humains sont mis à la disposition de la réhabilitation
de sf aille
s de s grande s ar t è
r e
s de l a vi lle
,j ustel et emps d’ une vi site
présidentielle.

12. Versunenouve l
leapproc
hedege
sti
one
td’
amé
lior
ati
on
de nos paysages urbains.
Afin de remédier aux pratiques anciennes établies par nos
responsables locaux, depuis notre indépendance, en termes de gestion
urbaine, le 20 février 2006, notre Parlement, par ses deux chambres
réunies,a a gr éé par un v oteàl ’
unani mitél a pr emièr
el o
i
d’orie
ntat iondel av i
lledansl ’histoi
redenot r epays .

adr
Cette loi-c ec onsac r
el ’avène me ntd’ unenouve llepol it
iquedel a ge st
ion
urbaine car elle prend en charge la situation de nos villes et apporte une nouvelle

43
appr oc hepourl ’amé l
iorationdenosmi lieuxur bains,af ind’ é
viterdet ombe r
dansl e serr eur sdupas sée td’éviterd’ autr esdr ame sur bani s
tiques.Parai l
leurs,
ce texte de loi prévoit de nouvelles dispositions visant à « atténuer les pathologies
urbaines », « maîtriser la croissance des villes », « préciser le cadre légal qui
réglementera la ville » et « promouvoir et préserver les espaces publics et les
espaces verts ».

Mai ntenantquenosamé nage mentsd’ e


spacesve rts au sein de nos milieux
ur bains s ont de venus di sparatese t que l ’
état de l a ve rdur e dans no s
aggl omé r ationse s
ttr èsdé plorable,l
epe ud’inté
rêtac cor déparnosr espons ables
auxamé nage me ntspays age rse tàl ’urbanismevé gét aledansnot repays ,nous
donne matière à réfléchir sur cette situation, afin de redonner à nos villes et
villages un nouveau visage environnemental et paysage adéquats, où le mot
paysage deviendra si riche de sens et que ne nous pouvons plus penser la ville
sans lui car paysage et espaces verts sont deux mots qui entrent de concert dans
lapr ati
quepr ofe
ssionnelledel ’architect
ur edu pays agee ton e ntend parc e
ter me,l’ ar t
,oul asc i
encedel ’
amé nage mentdet e
rr ains ,e nhar moni eave cl es
espac ese tl esé lé
me ntsquis ’ytrouvent ,pourun usage sécuritaire, efficace, sain
ets atisfaisantparl e scitoye ns.Lapr ofess
iondel ’ar tisandel ’architect
ur edu
pays age,quie stl’
architectepays agis
te ,sesit
ueàl achar ni èrede spr éoccupat i
ons
d’amé nage me ntdel ’
e s
pac ee ntree nvi r
onne mente tar chitecture, car elle est
compl éme ntaireetpar t
enai redel ’écologuee tdel’ar chi tectee tpar tageantde s
savoir-fai reave cl’unoul ’autre.

Ainsi les architectes paysagistes interviennent en amont des projets pour les
étude sur baine s
,pourl e sé tude sd’impacts mais aussi pour la requalification des
cités ou des espaces difficiles à aménager. Si la conception des jardins, des parcs
est une tâche qui semble à la portée de chaque architecte ou aménagiste,
l’amé nage me ntpays age rde smi lieuxur bainse stunar tet une démarche des
ar chitect
es pays agistes,c ar i lss ’at
tel
lent à dé crypt erl es ite
,l el ieu de
transformation pour faire naître un projet où chaque architecte paysagiste
possède sa sensibilité propre de nature à faire exister et à transformer en réalité
unei dé eou un c onc ept,c arl ’archi
tectepays agisten’ estpass euleme ntun
hommedel ’art,c’estaus siunc onnais
seure tunobs ervat eurde sphé nomè nes
naturels en milieux urbains.

L’ architectepays agistee s
tunpr ofess
ionnelquis ’
empl oieàc rée rde ssite
s vitaux
enmi lieuxur bains ,quii nvitentàl ’é
me rve i
ll
e me nte tquinel ais s
ej amai spour
compte la gestion durable de notre milieu car il travail sans relâche à établir un
équi li
bree ntrel’ usagee tlaj ouissancedel at er red’ unepar t,etl ac onservation
etl as al
ubr it
édel ’e
nvironne me nt,d’autrepar t,etque«del ’ut opieàl ar éalit
é
urbaine »e stde ve nuel ’
équat ionquie str ésolueparl ui
,pourme ne ràbi e nla
ré ali
sationd’ unamé nage mentur bai
ne ts ons ystèmedege st i
on,c ommepr évu
parl ’objecti
ff ixé par notre président de la République lors de la dernière
réunion gouvernement-walis. Si chez nos voisins, la médina de Fès ou la vieille
ville de Tunis sont mieux sauvegardées que nos Casbahs, bien que nous
partageons avec eux la même culture, les mêmes traditions et les mêmes modes
devi e,c en’estquepar cequec hezeux,lesarc hitecte spaysagis t
e sontdé jàac quis
leurs places dans les aménagements des milieux urbains et que dans notre pays,
ontc ont i
nueàc onstruiren’ impor t
ec omme nt,t oute nc ont inuantd’ i
gnor er
l’architecturedupays agee tdel aconnaîtrequeparl emotpays age ,quiveutdi re
pour nos responsables : jardins ou espaces verts des milieux urbains. Car depuis
l’indépe ndanc e,l ’Algérie manque d’ écoless pé ciali
sé e
se n ar chitec
ture de s
jardins et des aménagements paysagers dans son patrimoine universitaire, ainsi

44
qu’unel égisl
at i
onquivie
ndr ai mposerl apl acedel ’
archite c
tepays
agi
stedansl
e
processus des aménagements paysagers en milieux urbains.

Après les compromissions et les incompétences, au point que notre pays est
devenue reine des chantiers inachevés et des « villas cubiques » ,l ’Algé rie
d’auj ourd’ huido its avoiri nclurel ’arc hit
e c
t epays agistedanss on pr oce s
sus
d’amé nage me nturbaine tder éussirl ’amé liorationduc adr edevi ede s citoyens,
toute nl ’exigeantparunebat teriedepr otectionsl é
gisl
at i
ve s,dansc ha queé tude
d’amé nage me ntur baineou pays agè re,c ars eull’architect epays agi stes aur a
transf orme rl esli
euxdenosmi li
e uxur bains,d’ unemani è repoé tiquet oute n
étant à la fois un artiste et un artisan, comme elle doit combler son manque
d’ar chit
e ctese t de t echniciens pays agi s
t e
s par l ac ré ati
on d’ un c ursus
unive rsi
tair ed’ ar
chi t
ectese td’ i
ngé ni eur spays agistes,ains iquel ar econdui te
des formations pour les techniciens et les ouvriers paysagistes dans les instituts et
centre s de f or mation.De puis que lque s anné es,la pr ofessi
on d’ architecte
paysagiste nec ess
ed’ augme nteràl af oise nquant it
ée te nqual i
téàt rave rsl es
pays méditerranéens, sauf dans notre pays où une loi sur le paysage urbain
s’avèr ené c es
sairepourve nirr égleme nt e
runede mandepays agè ree n mi l
ieu
urbain et notamment au niveau du volet paysage du permis de construire et de la
prise en compte du paysage dans le POS.

C’ estpar cequ’ ils’ agi


td’ uneat t
e nte de nos citoyens qui aspirent de manière
légitime à un meilleur cadre de vie où le confort urbain et la convivialité des
espaces se substituent à la monotonie et à la répétitivité de nos milieux urbains,
qu’ ilestur gentpournosr espons abl e sloc auxderevoir sans complaisance leurs
stratégies de gestion des aménagements urbains de leurs villes et villages, surtout
en ce qui concerne la réhabilitation de la redistribution des rôles dans le
processus du nouveau système de gestion de nos milieux urbains. Afin de
reconnaître les valeurs publiques de notre paysage urbain et de poser les
conditions nécessaires pour la prise en compte des dimensions paysagères à
trave rsl’exe rci
c edepl ani f
icat ion denosmi lie
uxur bains,ai nsiquedel eur s
amé nageme nt sd’ es
pac es verts, car il est temps pour les Algériens du XXI e siècle
de trouver la qualité des espaces de vie en milieu urbain surtout que la
popul ationur bainedenot repaysat te i
ndr al
es80% àl ’
hor i
z onde2 025e tque
notre pays possède déjà les moyens humains et matériels pour garantir la
réus si
ted’ unnouve ausys tèmedege stiondenosmi li
e uxur bai ns.

13. Exorde pour une meilleure gestion de nos espaces verts


urbains.
C’estpar cequele milieu urbain est le premier espace qui mérite
l’
a t
tentionpours ’oc cuperdu tourisme, en général, et du tourisme
urbain, en particulier, que la première préoccupation de nos
responsables concernés doit être l ’
amé nage me ntde nos mi lieux
urbains, avec une considération plus importante de l ’amé nageme nt
de l’
ent réede la ville car il est temps de faire réveiller la conscience
professionnelle de nos responsables pour retrouver la tradition
ancestraledef ai
rel av il
lee ts ese s
pacesv erts,afi
nquel ’Algériede
demain puisse retrouver le c he min d’amé l
ioration ur ba i
neet de
mettre en place les outils qui lui permettront de réussir
45
l
’amél
ior
ati
onduc adreviedesesc
ito
yensai
nsiqued’ac
c ue
ill
irde
s
mil
li
onsdetour
ist
es,àl’
inst
ardese
sv oi
si
nsmédi
ter
ranéens.
Même les espaces verts, qui sont pourtant reconnus comme un facteur capital
pour bâtir un milieu de vie urbain de qualité, ne se voient pas accorder, par nos
autoritéslocales,l apl acequ’ i
lsmé rit
entdansnot repays ,c arnospar cse t
jardins existants sont souvent menacés de disparition par négligence et nos
derniers bois urbains continuent à se dégrader de façon continue, depuis
quelques années.
Comme il y a un manque flagrant, dans notre pays, de programmes visant
clairement à promouvoir le verdissement de nos milieux urbains à différents
niveaux malgré que les espaces naturels en milieu urbain et périurbain sont une
composante essentielle de la qualité de vie des citoyens, la réflexion de la mise en
plac ed’unevé ritablepol i
ti
quepo url ’instaur ationd’ unr éseauve rtaus ei
nde
nosmi l
ieuxur bai ns,s’avè r
eunee xigenc eprimordiale pour le moment afin de
préserver la qualité de notre cadre de vie et la promotion de notre patrimoine
des espaces verts au sein de nos milieux urbains.

Le mardi 05 Septembre 2006, le Conseil du Gouvernement de notre pays, s'est


réuni sous la présidence du Chef du Gouvernement, pour examiné et endossé un
avant-projet de loi relative à la gestion, à la protection et au développement des
espaces verts, présenté par le Ministre de l'Aménagement du Territoire et de
l'Environnement. Ce nouveau projet de loi qui a pour objet de définir le cadre
général, les règles de gestion, de protection et de développement des espaces verts
dans le cadre du développement durable de nos milieux urbains, a pour objectifs
d'améliorer notre cadre de vie urbain, d'entretenir et d'améliorer la qualité de
nos espaces verts urbains existants, de promouvoir la création d'espaces verts de
toute nature et de faire de l'introduction des espaces verts dans tout projet de
construction, une obligation prise en charge par les études urbanistiques et
architecturales publiques et privées.

Afin de protéger les zones vertes et les terrains à vocation récréative, espaces
fragiles, précieux et convoités, cet avant projet de loi énonce la nature des
infractions et les sanctions applicables à leurs auteurs. Ce texte de loi qui tend à
établirunepol iti
quec ohér e
ntec oncer nantl ese spac esve rtse td’ amé l
ior erle
cadre de vie du citoyen en milieu urbain, va permettre de valoriser le rôle des
espaces verts dans la réalisation du développement nécessaire des groupements
urbai nse td’ assoc ie
rl ec i
toyenàl age s ti
ondes avi l
lec arl ’objectifpr incipalde
la création des agglomérations et leurs espaces verts est le développement
humain, afin que l amaî tri
sed’ ouvr agepui sseavoi runevi si
on globale du
développement des espaces verts, avec des programmes de végétalisation suivis
d’unege st
iondequal ité,quis oitunege s
tioné volutivedur ableàt rave rsune
gestionr es
pe ctue usedel ’enviro nne me ntdenosmi li
e uxur bai ns.
Pour que cette nouvelle loi des espaces verts puisse être concrétisée avec une
réussite totale dans son application sur le terrain, il faut que nos autorités
concernées puisse permettre la participation de nos citoyens, au maintien de la
qualité de leurs espaces verts et dans certains cas de les associer même à la
gesti
on,parl ebiai
sd’ associati
onsdequar tierse tduc adredevi ede scit
oye ns,
car pour pouvoir maintenir le plan des espaces verts pour chacune de nos
agglomérations, avec une répartition équitable sur son territoire, qui avoisine
une superficie de 10% des terrains tant privés que publics, il faut maîtriser le
savoir-faire de gestion pour arriver à ramener la nature dans nos villes et
assurer que cette nature puisse joue un rôle vital dans nos milieux urbains, qui
46
af f
ichentunec roi
ssanc ed’ habitantsdepl use npl usf orte,e ni mpl iquantl es
citoyens et en développant les capacités des décideurs responsables de
l'aménagement des milieux urbains, pour mieux protéger et gérer leurs espaces
verts.
Si aménager des espace sve r
tsaus eindenosmi l
ieuxur bainsaf i
nd’ amé l
ior er
la santé et le bien-être de nos citoyens, est devenu une nécessité primordiale,
sur t
outqu’ aujour d’huiquel as inist
ros eadomi nénot rec adr edevi e,ile st
devenu difficile pour notre citoyen de trouve rl emoye ndes ’offrir une très
bonne qualité de vie en dehors de sa maison, car il est devenu presque
impossible, dans nos agglomérations, d'aller se promener et laisser jouer ses
enfants sans inquiétudes au sein de nos espaces verts et des aires de jeux car les
espaces verts existants, ne sont plus un indicateur déterminant de la vitalité
écologique, sociale et économique pour nos responsables locaux.
Commenot r epaysa be soi n d’accroîtrel a vale
uré ducati
ve ,c ult
ur e
llee t
écologique de nos paysages urbains pour rendre l'éducation de nos citoyens
joyeus ee te ntr
aînant e,ilf autc omme ncerdansl ’i
mmé diatdepl anter l es
graines de l'apprentissage et du militantisme de notre pays de demain. Voici
pourquoi la nouvelle loi des espaces verts doit inclure les aménagements des
cours d'écoles et des espaces publics qui reflètent à la fois l'écologie et
l’enviro nneme ntl oc al
edenosmi lieux ur bai
ns ,dontl '
amé nageme nte tl es
activités qui s'y déroulent répondent aux besoins physiques, intellectuels et
sociaux et qu’ ilfautal orsamé nage rde spaysagesur bainsquir efl
ètentnot re
diversité culturelle et historique, tout en ménageant un meilleur accès aux
environnements naturels urbains, à ceux et celles qui autrement n'auraient pas
la possibilité de goûter au monde naturel de la compagne car la notion de
paysage représente également un critère important à considérer dans la gestion
des espaces verts de nos milieux urbains.

Auj ourd’ huiquenosmi li


euxur bai
nsé t
ouf f
entparmanqued’ espa cesvert
set
quel ’
abs enc edel ’hyg ièneapr isunepr opo rti
on al armant e,parmanquede
civisme d’ une é cr asant e ma jorit
é de not re popul ati
on, par ce que nos
responsables concernés ignorent que le socle sur lequel se bâtit un aménagement
urbain est les espaces publics avec leurs espaces verts, qui sont souvent
considérés comme les espaces restants de la construction dans la ville car
mai ntenant ,quel ’ur banismevé gétaldenosmi li
e uxur bainse stde venu de
s
amé nage me nt sd’ espac esve r t
sdi s
par ate
se tquel ’étatdel ave rdur edansnos
milieux ur bai nse stt rèsdé pl
orable,l er appor tde l ’ONU s ur l ’
étatde l
a
population de 2006, estime que notre pays est loin de rattraper les pays
développés, avec notre système de gestion actuel, surtout que 63% de nos
citoyens ont préféré habiter les zones urbaines, tout en délaissant les terres
érables et cultivables, où seulement 0,9 habitant par hectare y habite.

C’ es tpar cequedansnot repaysl ’amé nageme ntde smi l


ieuxur bainsn’ es
tpl us
uneor ganisat i
ongl obalee tc onc ertéedel ’es
pac epubl ic,de st
iné eàsatisfaire les
besoins des populations en réalisant des équipements adaptés et en valorisant les
ressources naturelles et du patrimoine historique, que au sein de nos
aggl omé rati
ons ,l as i
nistrosel ’ae mpor tésurl ebi enê t
ree tl ebé ton surl a
verdure au poi ntquel anot ionl ’ur banismevé gétal,n’ es
tpl usl ec haînon du
dial oguee ntrele saut or i
tésc entrale se tlocalesafin d’ i
ntégrerl esur baniste set
lesar chitectespays agiste
sdansl ec adr edel apol itiquedel ’amé liorat
ion du
cadre de vie des citoyens e tl’appl i
c ations urlet errainde sdi fférentsdé cret set
lois existants sur les notions des espaces verts aux sein de nos milieux urbains.

47
En ce début du XXI eme siècle, si nous sommes en marge de la civilisation
urbainedansl ec adr edel ’ur
bani s
mevé gétale,c en’ estquepar ceque nos
espace sve r t
sur bainss ontdansuné tatd’inférioritéetquel age stiondenot re
pays continu à fonctionner avec un système de gestion urbaine qui met les
spécialistes en architecture du paysage en égalité avec les faiseurs des projets
d’amé nage me ntd’ espac esve r
tsdi sparates,telsque l espe pénièristese tles
architec tes quic herche ntdansl espr ojet
sd’ amé nageme ntur bai nsquel eurs
propr esé conomi esmal gr équ’il
ss ontloindemaî tris
erl es avoir-faire adéquat
qui donneraànosc itoye nslesouhaittantat tendue nmat i
è red’ espac esverts
,
commec eluiqu’ on admi reàt raversl e
sr éalisationsr éus siesparnosvoi s
ins
méditerranéens.

Afin que notre pays aboutisse à trouver une meilleure solution pour remédier
aux différents é che csde not res ystèmede ge st
ion e n mat ièred’ ur bani sme
vé gét
alee td’arr i
ve ràé leve rlese s
pac esve rtsdenosaggl omé rati
onsauxnor mes
internationales contemporaines, il faut que nos projets paysagers soient le fruit
dut ravaild’ uns avoir-faire choisipar mil esvr aiss pé c
ialist
e sd’amé nage me nt
s
paysagers des milieux urbains et des espaces verts, qui sauront rendre à
l’amé li
or ationdenot rec adredevi ee nmi lieuur bain,uner éali
téquot idiennee t
font attirer à notre pays des millions de touristes de la part annuelle destinée aux
pays méditerranéens.

C’ es
tpar cequeunegé nérationdenosaggl omé rati
onsc onsti
tuéesdur antde s
siècl
ed’ hist
oire, aé tépe rduedur ants euleme ntque l
quesa nnée sdepol i
tique
anarchique de gestion de milieux urbains dévastat ri
ce,parl afaut ed’ autorit
és
localesquinec herc haientqu’ àpe rpé tuerleurspos it
ionsenf ais
ants emblantde
travailler,toute nc olmatantl espr oj etsd’amé nageme nturbainse tde sespaces
verts et tout en laissant nos citoyens à vivre dans un cadre de vie lamentable,
qu’ilestpr imor dialquenosc ompé t
e ncesconcer nésréfl
échiss
ent,ave cunevi sion
réalist
ee tcontempor aine,afindeme t
tree nplac elesouhaitduc he fd’étatetde
son gouvernement en instaurant la nouvelle loi des espaces verts, qui viendra
pour s out enirl a nouve ll
el oid’ or i
entati
on de l a vill
e, dansl ’attente de
l’i
nstaur ati
ondunouve aus ystèmedege st
iond’ amé l
iorat
ionur baine.

L’ urgencededé pas se
rl es tatu quoac tuelde se s
pac esve rtsau s ei
n denos
milieux urbains, nous pousse à commencer sérieusement à réfléchir de mettre en
place une nouve lle poli
tique de ge st
ion d’ amé l
iorati
on ur baine ave c de s
amé nage ments d’ espaces ve rts adéquat s
, qui s aur a ané antirà j amai s
l’inef
ficaci
téde sf aiseursd’ espacesvertsdi spar atesaf i
n qu’ au s ei
n de nos
milieux urbains, de demain, les espaces verts seront bâtit grâce à une
coordination entre politique et technicien des collectivités locales ainsi que
l’apportde scons eill
ese tdus av oi
rfai
rede sar chitectespays agistes,quis aur ont
intégrer le proc essusd’ anticipat
ion pour lat ransformat i
on de nosmi lieux
ur bainse tlac réati
on d’ un ur bani
sme vé gé t
almode rne pour nos f ut ures
agglomérations.

Penser à faire accompagner les équipements de nos espaces publiques avec des
études,dansl ec adredel ’urbanisme végétal, de bonne qualité et adaptés au
projetau s ei
n denosaggl omé rations,e stde ve
nu auj our d’
huipr e
squeune
chimère,c equie strendpr imor diale defaireavanc ere nur gencel ’
instaurat ion
del anouve ll
el oide se spacesve rtsafin d’appor t
erquelque cohérence à nos
paysages urbains, qui sont devenus désarticulés par des aménagements
paysagers non maîtrisés par nos responsables locaux car pour nos citoyens, si le
paysageve rte stdiff
é rents el
onqu’ ils’
agitd’ unpar c,d’unj ardi npubl icou
d’un square, pour les agglomérations urbaines, le paysage urbain a des usages
48
différents et des perceptions qui évoluent en permanence avec les évolutions du
temps.

Avec la nouvelle loi des espaces verts , qui sera une partie prenante du futur
nouveau systè medege sti
ond’ amé l
iorat i
onur baine,quie stcommeunc hevalde
Troypourl e prési
de ntdel ar épubliquea finder éussi
rl ’
amé l
ior ationdeno s
amé nage me ntsur bains,c hac un de sr espons ablest echnique sd’ amé nage me nt
urbains de nos collectivités locales, e ste mme néàs ’
ar me rdec onnaissanc es
spécifiques en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des principes de
compos iti
one tdege stionur banisti
quee tvé g é
tale, ainsiqu’ auxr éférence sde
typologies urbaines tels les avenues, cours, boulevards, squares, etc., car loin
d’être r éduc t
r i
ces c es c ompé tences al ime ntent l ’i
nve ntion de s pr ojets
contemporains que la collectivité fera siens, en collaboration avec les architectes
paysagistes ou les urbanistes qui pourront se substituer, dans un premier temps,
au nombre réduit de spécialistes en architecture du paysage sur le territoire
national ,e n attendant l ac r
é ati
on de f ormat ions adé quate se t d’ écoles
spécialisées.

C’ e
stpourf airer elancernot r epaysdanss ac onti
nuitéhi storiquee nmatiè re
d’espac e
sve rts, qui nous rappellent les fameux jardins islamiques de notre
civi
lisati
onmus ul
mane ,qu’ ile stur gentdepr océderàl ’int roduc t
iondec ette
nouvelle loi des espaces verts, car il est temps pour nos citoyens de trouver la
qualité des espaces de vie en milieu urbain, mais aussi les mentalités et les
mani èresd’ imagi nerlesr aisonsdev ivree nsembl esansc éderàl ’indivi
duali
sme
économi quec arave cc ettest ratégiedege st
iond’ urbanismevé gétaladaptéeau
microcosme Algérien, chacune de nos collectivités locale sdis poser ad’uns e
rvi ce
de gestion des espaces verts, qui saura collaborer avec « les ambulancier de
l’
ur banismemode r
ne»af indef airedot erc hacunedenos1541c ommune sd’ au
moi nsunj ardinpubl i
ce tquel espât ésd’ imme ubles,se
r ontr ichese nmat i
ère de
couverture végétale et munis avec des terrains de sport, des jeux pour enfants et
d’espac e
sve rt
spourpe rsonne sâgé es .

La r eche rche d’ un e nvi ronneme ntur bain de qual itéc ons ti


tue un obj ecti
f
fondamental pour les premiers responsables de notre paysc arl acr éationd’un
aménagement paysager adéquat et de meilleur qualité en milieu urbain,
deme ur egé néraleme ntlemodequis ’avè relepl usdur able,lepl usat trayante t
plusé conomi queàl ongt erme ,pourl ’amé li
orationduc adredevi ede sc it
oyens,
ce qui fera de la nouvelle loi des espaces verts, une orientation pour le
développe me ntd’ unepl usgr andec ul turedel aqual i
téde se spacesve rt
s,de
l’e
xce l
lenc eetdel ac réati
vitée nmat iè red’amé nageme ntur bain.À c e tégard,
avec la nouvelle loi des espaces verts, le paysage urbain de nos milieux urbains
présentera des qualités certaines en matière des espaces verts, pour le bien être
de nos citoyens, où des choix seront toutefois précisés pour accroître la qualité
des milieux de vie et de contribuer au développement touristique de nos
agglomérations, dans le cadre du programme de développement touristique de
notre pays.

Sachant que les aménagements des espaces verts et des parcs urbains, sont les
poumons du milieu urbain car ils constituent une véritable entité écologique et
de petits havres de tranquillité invitant les citadins à se soustraire à la nuisance
acoustique, que génère le tohu-bohude smi l
ie uxur bains,qu’ i
le stnéce s
saireque
le
sar chitecte spays agi
stese tl esur bani stesd’ auj ourd’huic ollaborent avec les
politiques et les techniciens des collectivités locales, pour songer à implanter ces
ouvr agesve rdoyant saus eindenosz one sur baine s,dansl ebutd’ amadoue rle

49
paysagedenosaggl omé rationss elonl al ogi qued’
unes
trat
égi
edel
’ur
bani
sme
végétal et de la nouvelle loi des espaces verts.

La nouvelle stratégie de gestion des espaces verts viendra pour faciliter la


mobilisation des moyens nécessaires au sein de chacune de nos collectivités
localesaf inder éussirl’ urbanismevégétaldansnotre pays car un environnement
ur baine td’aut antmi e uxdé f
enduqu’ilestpe rçuc ommebe auparunemaj or it
é
de la population, qui aspire à un meilleur cadre de vie au sein de leurs quartiers,
leurs villages et leurs villes.

Parce que nos responsables concernés par les aménagements des espaces verts en
milieux urbains doivent aimer leur métier et servir la qualité urbaine tout en
amé liorantl ecadr edevi edel eursc i
t oye
ns ,qu’ i
lsdoiventc herchebeauc ouppl us
àl es er virqu’ às ese rvirdel uie tqu’ ile st primordial de mettre en place la
nouvelle loi des espaces verts car il ne peut y avoir de meilleur manière de
redonne rl esl e
ttresdenobl e ss
eàl ’amé li
or ationdel ’urbani s
mevé gétalequede
réinve nte rl ’
essence de s on e xistence, qui e stlac ré ati
on de directions
d’amé l
ior ationdel ’
ur banismevé gé taleautonome saus eindec haquec oll
ecti
vité
locale et de collaborer avec les spécialistes en aménagements paysagers des
milieux urbains, pour savoir gérer les futurs projets paysagers des collectivités
locales et les maintenir dans leurs continuités.

Si maintenant en Algérie, on prétend faciliter la lisibilité et le fonctionnement des


territoires de la périphérie en leur superposant un ordre, les alignements
d’ arbre sses ubst i
tueraie ntpar foisàl ’archit
e cture et les modèles classiques sont
trop souvent considérés comme les seuls recours à la complexité urbaine, qui
auj ourd’ huie nc ombr entl al ecturedupays agedenosmi li
e uxur bainscari l
s
brouillent la diversité et la richesse de ce milieu, sans offrir de possibilités pour
repenser le tissu de nos agglomérations. Chez les occidentaux, le même territoire
suburbain apparaît à beaucoup comme une immense banlieue car il recèle par la
pr ésenc e d’ un pays age nat ur ali
stee t de sr éfé renc e s pe rtine nte
s pour
l’amé lioration des territoires de la périphérie de leurs milieux urbains car
plantée en abondance, la végétation apporte une logique réellement
géographique et cette nature construite se superpose à un tracé de la voirie
purement fonctionnel et géométrique, grâce àl ’
indé pe ndanc edec esde uxstrat
es
où s edé gageuner ée l
lee sthétique,d’ où l ac ohé r enc ede ss truc t
uresbât i
es
provient de la végétation.

Comme nos rares architectes paysagistes engagés au quotidien dans les


aménagements des espaces verts de nos milieux urbains, ont leur désir de voir
que nos premiers responsables des collectivités locales réagissent dans le sens qui
permettra à nos citoyens de trouver au seuil de leurs portes des espaces verts
commec euxqu’ i
lsadmi rentdansl esamé nage me ntsur bainsdenos voisins
méditerranéens et ceux des pays arabes du moyens orient, à travers les chaînes
det é l
évisionspars at
ellit
e,parl ’appli
c ati
onàl al ettr
ede s nouve ll
e sloisde
gestion dans le cadre de la politique de la ville et du développement des espaces
verts au sein de nos milieux urbains et ruraux, car notre pays mérite aussi de se
voir promouvoir la réussite de son passage vers la civilisation urbaine grâce à la
réussite de son urbanisme végétale, qui ne pourra être atteint que si nos futurs
aménagements paysagers des espaces verts au sein nos milieux urbains, sauront
s’appuy ers urun t ravailpl ur idisci
plina i
re de sar chit
ectespays agistese tl a
participation de la société civile dans le cadre de la gestion des améliorations
urbains et des espaces verts déjà réalisés car la légitimité du savoir-faire de nos
spéc i
alist
ese namé nage me ntspays agersdoi ts ’appuye rs url adiffusiondec et
te

50
culturepr ofes sionne llefaited’engageme nthumai
netdepr
iseder
isque
sauc
œur
de réalités difficiles de nos agglomérations.

Par ceques iilnouss embl ef ondame ntalder éaffirme rl’impor tanc ed’uneé qui pe
technique de projet adaptée à la dimension des objectifs du projet local et de son
contrat en constituant des équipes projet pluridisciplinaires et efficientes,
intervenant à plusieurs échelles et intégrant des savoir-faire en aménagement des
espac esve rtse tpays age rsdot éesdemoye nsé quilibrés,qu’ ile s
tpr i
mor diale
pour nos autorités concernés de légitimer ces équipes en systématisant les lettres
de mission qui définissent le cadre, les objectifs et les moyens de la mission
assigné eàl ’équiped’ amé nage me ntsur bainsc arl ’objec t
ifai nsir echerc
héparl a
nouvelle loi des espaces verts ne devrait pas être limité à la simple réhabilitation
de se space sve rtse tl ’amé nage ment juste avec des plantations sans aucune
coor di
nat ion,mai sàins uffl
e runno uve lét
atd’ espritche zl esc onsommat e ur set
gestionnaires de nos espaces verts urbains dans le but de prévenir toute
amé nage me ntd’ espacesve rtsanar chiquedontl ’
e ff
e ts url edéveloppement
cohé rentdel ’amé nage me ntdenosaggl omé rationss e raitné gat ifcardansc e tt
e
nouvelle politique des espaces verts, on doit prendre en compte notamment la
qualité des espaces verts dans le cadre des paysages urbains et ruraux, tout en
identifiant l esé léme nts à pr o téger pour de s mot ifs d’ or dret ouristique ,
patrimonial, historique ou écologique.

14. Quelles perspectives pour les architectes paysagistes en


Algérie.
Une émission de la chaîne de télévision Algérienne par satellite
« Algerian TV » , ainsi que le discours du président de la république
M. abdellaziz Bouteflika, lors de la rencontre gouvernement-walis,
avaitf aitl ’é
logedel ar é ussitedu pr o grammeder ec
ons t
ruc t
ion
d’urgenc edel az ones inis
tré edeAi nTé mouc he nt,oùi ly’
ae ul i
eu de
construire 3400 habitations sociales, des écoles, des bâtiments publics,
des hôpitaux ainsi que pour la première fois en Algérie, des
amé nage me nts pa ysage r
sa vecl ’exige nce de l a pr ésence d’ un
architectepay sagistespé ci
alisé,pourl ar éussitedel ’amélioration du
cadredevi ede sha bitantsdeAi nTé mouc he nte tdel ’environne ment
urbain.

Ain Témouchent, où les aménagements des paysagers avant le séisme de 1999


étaientl ’
œuvr edepe t
ite
se nt reprisesder éalis
ationave cde snot ionsdes avoir-
faire en amé nage me ntde se spac esve rt
s,ar éal
isée, apr è sl ’obtention des on
nouveau statut de wilaya, pour la construction de sa nouvelle extension
admi ni s
trati
ve ,pl us
ieurspr ojetsd’ amé nage me nts d’espac es ve r t
s publ icse t
administratifs. Aujourd’huic esamé nageme ntsd’espacesve rts,c ons i
dér é
sc omme
des oeuvres paysagères, sont dans un état disparate, malgré les sommes colossales
que notre pays a dépensé pour leurs réussites, car les autorités locales à Ain
Té mouc he nté tai
entdansl ’inca pacit
édedi sposerd’ unapport du savoir-faire
d’uns péci
alistealgérie
ne namé nageme ntspays age rsetde smi l
ie uxur bains,vul e
statut embryonnaire de cette wilaya avant le séisme de décembre 1999. Suite à
l’i
ns t
allati
onduwal ideBoui ra,M.Maz zouz El Hocine, à Ain Témouchent en
2001e tl ’
accor d obtenu lorsdel as uper vis
ion de srepr ésent antdel abanque
51
mondiale du 19 au 25 février 2003, un architecte paysagiste algérien diplômé de
Versailles et résident à Lakhdaria (wilaya de Bouira), a été majoré à une équipe
interdisciplinairedet echniciense td’i
ngé nie
ur sautoc htone s,quié taientc hargés
de construire la nouvelle ville « Akid Othmane »,s ousl ’autorit
éduwal ietl a
supervision des experts de la banque mondiale. Grâce au savoir-faire apprécier de
l’architec t
epays agis
tede Lakhdaria, par les experts de la banque mondiale, le
wal idel awi layadeAi nTé mouc hent,parl ebiaisd’ unt ravailac har nédes on
O.P.G.I, a pu réussir le grand pari, de faire du programme de reconstruction
d’ urgenc edel az ones inistrée
,unmode lalgé
r i
enpourl ’
amé l
ior
ationduc adrede
vie des citoyens en milieu urbain.

Apr esl’obt
entiond’ unbl âmee n2003,l espre miersr esponsablesdel awi layaont
obtenu, en 2004, des félicitations de la part de la banque mondiale, pour la
réussit
edel ’exi
stenced’ un as pectenvironne me nt
aledansc ettenouve ll
evi lle
« Akid Othmane », que notre présidents de la république, Abdelaziz Bouteflika, a
inauguré en décembre 2003 et visité son jardin centrale de 1 Ha, en présence de
sonc oncepteur,l’
architectepay sagist
ede Lakhdaria.

C’ estpar cequec ettenouve ll


evi l
ledeAi nTé mouc hent,es tpe rçuec ommel e
me i
ll
eurpr ojetfinancéparl aBa nquemondi ale,auni ve audel ’Af r
iqueduNor d,
qu’ el
leestde venul emode ldel ano uve l
levisionde samé nageme ntsdenosmi l
ieux
urbains, avec un cadre de vie amélioré. Sui teàl ar éalisat
iond’ uneextensiondu
jardin central de la nouvelle ville « Akid othmane »e tl ar éussit
ed’ unj ardin
public paysager unique en Algérie, afin de faire de cet expérience une continuité
et de donner à la wilaya de Ain Témouchent la chance de devenir une région
pilote,pourl ’amé li
oration du c adredevi ede sc it oyense n mi lie
ux ur bains
Al géri
ens,uner éflexi
ons uruneno uvelles t
r atégied’ amé nage me ntsde sespaces
verts au sein de la wilaya de Ain Témouc he nt,aé tépr és
enté eparl ’archit
ecte
paysagiste de Lakhdaria, à son premier responsable.

L’ obte
nt iondel ’
autor i
sat
iondenot regouve rnement,pourlac oncrétisationde
l’objecti
fques ’
é t
aitfixéelacons
ervationde sfore
tsdecett
ewilayae n2004e tqui
cons i
staitàé largi
rl ’
expé r
iencedel’amé l
iorati
onduc adredeviede sc i
toye nsde
lanouve l
leville
,àl ’ensembledesagglomé rati
onsurbainesdelawi l
ay a,ape rmis
auxaut orit
ésdel awi layad’ e
ngagerlar éal
isati
onàpar t
irdel’anné e2006,dans
le cadre du programme de développement quinquennal 2005/2009, huit jardins
publ i
csr écréati
fsaus e i
ndel ’
ens
embl edeshui tdaïr
asdelawilaya.

Ce spr ojetsuni quesd’ a ménage mentspays age rsenAl gérie ,quiontobt enul’avale
du mi nistèredel ’i
nt ér i
eurpour leurs concrétisation grâce à la présence de
l’architectepays agistedeLakhdar iaà Ai n Té mouc he nt,s erontnor maleme nt
ac c
ompagné sdemoye nsd’ e
ntreti
ene tdegé r
ancede se spac e
sve rtsai
ns iquel a
mi see n pl ace d’une s tructurec e ntral e de f ormat ion de jardiniers et de
pays agist
e s,pourl ar é al
isati
on,lapr ot ec t
ione tl’ent r
e tiendel ’
environneme nt
végétal et des aménagements paysagers des villes et villages de la wilaya de Ain
Témouchent. Si maintenant que le projet des huit parcs paysagers urbains aux
seins des différentes daïras de la wilaya de Ain Témouchent, est lancé et que
l’architectepays agistedeLakhdar ia,quiac hoi
sider eve ni
re nAlgé r
ie,pour
aider son pays à sortir du marasme des aménagements urbains médiocres, tout en
acceptant de manger du pain de seigle et du café amer avec son peuple, est
remercié par ingratitude de la part des premiers responsables de la wilaya de Ain
Té mouc he nt,mal grél ar éussitedet outs espr oj
etsd’ amé nage me ntspaysagersà
Ain Témouchent et possédant un savoir-f aired’architectepays agis
teobtenuàl a
grande école du paysage de Versailles et il est membre de la Société Américaine de
l’architecturedu pays age,c en’estquepar cequee n Al gérie,lesresponsables
52
réfléchissent avant tout à leurs propres économies etqu’ il
ss ontloin del a
politique de notre président de la république, qui se désole, presque à chacun de
ses discours, de la fuite des 210 000 compétences algériennes et demande leur
retourpourœuvr e ràl’ édi
ficati
ond’ unétatmode r nee tdémoc ratique.

C’ estun bur eau d’ é


tude se nc onsei
lagr onomi que « Agro Dev », qui a été
sélectionné pour la réalisation des aménagements paysagers de ces huit jardins
publics récréatifs, au sein des huit Daïras de Ain Témouchent, afin de continuer
un mythe avec 20 milli ardsdec e nti
me s,quiv ontnor maleme ntdonne rl’ét
incel
le
quivagé nér ali
serun nouve au mode ld’ amé lior ation du c adredevi edenos
citoye nsàl ’e nsembl ede smi li
e uxur bainse nAl gér i
e.Ironi edel ’hist
oire,c’
est
bienc e bur eau d’ étude s «Agro Dev », quin’ a po ur s eules pécial
itée n
aménagement des espaces verts paysagers que le code du registre de commerce,
qui a été critiquée par le wali, M. Mazzouz El Hocine, concernant ses études de
réalisation de sce ntresd’ e
nf ouissement sde sdé che t
sur bains( CET) pour le
traiteme ntsde sli
xiviatse tdel ’util
isat
ionde sbi ogaz ,quiaé t
éc hoisicommepour
fairer e
vivrel emyt hede sjardinsdi spar atesqu’ ac onnuAi nTé mouc hent,avant
degout terauxpr ojetspays age rsd’ unvr aiearc hitectepays agiste.

Malgré que le mi ni s
tr ede l ’habi t
atde mandedanss esvi s
i tesde c hant i
ers,
« d’ él
everl eni ve aue td’ all
e rve rsl ehaut ,s i
nonno usal l
onst outdr oitve rsla
médiocrité » et que le ministre des travaux publics a décidé de mener une guerre
sans merci à la médiocrité et à la négligence, nos premiers responsables, qui
nor maleme ntve i
lle
ntàl ’amé l
iorationduc adr edevi edel eur sc it
oye nse tàl a
réus sitedel ac ontinuit édu pr ogrammed’ amé li
orat
ion du c adredevi ede s
citoyens, demandé par les hautes autorités de notre pays ,n’ontt rouvédeme i
ll
eur
sol uti
onpourr éali
se rl eurspr ojetsur bains,qued’ éc
ar t
erl es avoir-faire venu
d’ aill
eurse tdef aireappe lau c onc e pteurdej ardi
nsdi spar ates,commes ’
il
s
voulaient faire du programme de notre président de la république, une médiocrité
depl usdansl epays ag eur baindenosvi l
les,toute npr i
vantnosc i
toye nsd’ un
nouve auvi sagedemi l
ie uxur bains,quir essembl erontàc e
uxqu’ e
nvoi entdé f
il
er
à travers les chaînes de télévision satellitaires du moyens Orient.

Sans le savoir-f aired’ arc


hitectespays agi
stesdi plômése te xpérime nt és
, qui
saur ontdonne rdel ’espoiràl ’amé l
ior
ati
onduc adredevi edenosc i
toyense n
milieux urbains, les chances de réussite de cette exigence du programme
présidentiel, au sein de nos milieux urbains, seront sans aucun espoir, surtout
qu’ on s aitque t oute stfaitave c une planificati
on r i
go ureuse par c ertains
responsables concernés, pour faire continuer les projets individualistes rentables
afin que la continuité de gestion soit délaissé et médiocrité perpétuée, loin des
objectifs des architectes paysagistes.
Sil ’unde srar e
spr ojet
sd’ amé nage me nt sd’ espacesve rtse nAl gérie,ré ali
séavec
le savoir-fai
r ed’unbur eaud’ é t
ude sspé ciali
sée namé nage mentpays age re tquia
obtenu des félicitations de la part de la banque mondiale pour son aspect
environnemental en milieu urbain, est en cours de perdition à Ain Témouchent,
ce n’ estque par ce que l esaut or i
tésl ocal
e sc onsidè rentque l eur t ache es
t
ac compl i,pourl ’e
ns emblede sDouz eamé nage me ntsdu projet programmé et si le
jardin central de la nouvelle ville « Akid Othmane »r estetouj our sené tatd’un
jar dinde bout ,cen’ es
tquepar c equ’ ile sttouj oursc ons ervéparl apopul ationà
l’abr iduvandal i
smec armal gr és abe autée ts apr ésent ati
onc omme model de
pr ojetdel ’environneme nt urbain, il reste sans gardien et sans jardinier.

53
Comment en ce début du XXI eme siècle, devrait-on définir au juste, la place de
l’archi tecte de pays agistee n Al gé rie? Quant on sait que nos responsables
n’ arrive ntt oujours pas à s aisirl er ôl
e de l ’ar chit
e c
te pays agist
e dans la
pe rspe ctivedenosamé nage me ntsur bainse tqueparl ’archit
ectur edupays age,
one nte ndl asciencedel ’amé na geme ntdet errai
ns ,enhar monieave cleses
pac e
s
etl e
sé l
é mentsquis ’yt rouve nt,pour un usage sécuritaire, efficace, sain et
satisfaisant par tous les citoyens. Si l
’ar chi
tectepays agist
ee stunpr ofe
ssi
onnelqui
s’e mpl oieàc r
ée rde ss itesvi t
auxquii nvi
tentàl ’éme r
ve i
ll
e mente tquinel aiss
e
jamais pour compte la gestion durable de nos milieux urbains, nos autorités
locales, ne font que faire fuir le savoir-faire de nos meilleurs compétences en
amé nage mentsur bai ns ,ve rsd’ aut r
e shor izons, mê mes ilepr és
identdel a
ré publ ique at t
e st
e que nos vi ll
e ss ont tr ès moc he sà l ’
exce pti
on de Ain
Té mouc hentetquel ’ Algé rieabe soinsde scompé tenc esdes esenfant s.

15. Valorisation du potentiel paysager de nos agglomérations


urbaines.

Al ’aubedel ’i
ndépe ndanc ee tjus
qu’ audé butde sannées8 0,
l’Algérie
étaitunpa ysquido nnaitdel ’
importance à la place primordiale des
espaces verts paysagers au sein des aménagements de ses milieux
urba ins,par cequepourl espouvo irspubl i c
s,l’aména gementde s
espac esve rtsé tai
entunepar ti
epr enantedel ’amé l
ior
ationdu c adr e
de vie des citoyens et de nos paysages urbains.
Jusqu’ audé butdel ape ns édel age stiondel ’enf erme me nti déologique ,l
’Algé ri
e
avait su perpétué la tradition de faire du jardinier un fonctionnaire et de
l’i
ngé nieurpays agi s
tel ege s
tionde se space
sve rts,toute nal l
ouantàl a création
des espaces verts leurs propres budgets annuels, au sein de chaque collectivité
locale ou établissement publique, ainsi que pour leurs entretiens, sans parler des
pépinières et des jardins hérités de la France coloniale, qui suivaient leur vitesse
de croisière, au point que chaque Algérien était fière de la qualité de son cadre de
vie,mê mes ie nré al
itélesc hosesal laientbeauc ouppl usvi teaude l
àdel ’hori
z on
carnosc ompé t
enc ese nmat ièred’ amé nage
me ntpays age r,étaientauxmoye nde
l’ét
at,parr appor tàl avi tess
edec roissancedé mogr aphi quequel ’Al gérieavait
amorcé depuis le début des années 70.

Auj ourd’hui ,quenosz one sur bai ness edi s


loque ntetsedé chirent,le
smur ss e
fissurent, le carrelage se brise, les escaliers de marbre dans l
esjardinsn’engar de
quel enom,l ’urbani smevé gé taldenosmi l
ieuxur bainsape rdus o nest
héti
que
mal gréquenil esur banistese tnil esfais eursdej ardinsdisparatesn’ontarrêté
det ravaillere tdegé rernosz one sur baine se tleursamé nageme ntsd’espaces
verts. Au vu des transformations que subissent nos villes, nos quartiers, nos
villagese tt outl ebât ilaisséparl apr és enceFr anç ai
see nAlgérie,ledouten’e s
t
plus permis car en ce début du XXI eme siècle, le paysage de nos milieux
urbains se dégrade à une vitesse incontrôlable, la verdure urbaine disparaît à
vued’ œil,s ousl ’œil,quir egar deai l
leur s,dumi nistr
e,duwal i,dumai reetd’un
Par leme nt ,quis emoqueduc adr edevi ede sc i
toyens,commes ’
ils’agi
ssai
td’un
problème secondaire, laissant le champs libre à des architectes destructeurs
élabor erde spl ansdé me nt,dé sl orsquel esnor me sdel ’
urbanisme ,desespaces
54
vertse tdel’amé nage mentpays ager,n’
ontpluspersonnepourl esfai
rer especte
r,
quanti l
se xistente tpe ui mpor t
equ’ i
lnefera plus bon vivre en Algérie dans
vingtansaupl us,qua nt 80% de s42mill
ionsd’Al géri
ens,quenouss eronse n
2025, vivront en milieu urbain.

Grâce à la civilisation musulmane, les Arabes ont su se retrouver sur cette terre
avec la tâche difficile de construire la ville et son jardin, même si nomades du
dé sert
,ilsn’ é
tai entpasde stinésàc r éerde sjar dins,nimê meunet raditi
onaus si
ancestrale. De cette civilisation et de celle des Othmans et des Français, nous
avons hérité en Algérie, la tradition de faire la ville avec ses jardins mais ce qui
nousr est eaujour d’ huic en’estquel er éf
le xede snomade sc arac tuellementnous
habitons des agglomérations où nous nous considérons comme des ambulants,
sinon comment expliquer la décadence de nos espaces verts et de nos
aménagements urbains sur tout le territoire nationale. L’ i
nsalubritédenos
zone sur bainesac omme nc éàs ’i
ns t
al l
erdansl esmœur salgé riennesde puislaf in
des années 70, dés lors que particuliers et puissance publique se sont autorisés à
déboiser nos zones urbaines et à raser les poumons de nos agglomérations, au
pr ofi
td’ unepous séehor ribledu bé t
on af in quel epays ageur banistiquene
res s
embl erapl usqu’ àunec ontinuitédebé tonoùl esespac e sve rt
sde vienne nt
disparates ou inexistants.

Sinot resociété
,aujourd’hui,enmat ièred’ amé nage me ntpaysagere tdec réati
on
de sespacesve rt
s,mar cheàl ’enver s,c ’
e stpar c eques ouventnosdé cideur
saux
sein de nos agglomérations urbaines, pensent selon leurs techniques et leurs
économies, peu importe que nos villes et villages se rompent et se fragmentent,
aupoi ntqu’ onc oupeunar brepourc ons trui reunmagas i
n,ungar ageoupour
réalis
erunee xte
nsionsuperflued’ unebât i
sse .

Malgré une population Algérienne qui a presque doublé depuis la fin des années
70,l alégi s
lat ionquir égi
slese spacesve rtse nmi l
ieuxur bainsAl gér i
e nsn’ apas
changé et que ces espaces verts sont devenus abandonnés et leurs budgets sont
dé t
our né s pourd’ autre
sné cess
itésdel aqual it
édevi ede scitoye nse ts ’i
ls
existaient, ils sont souvent alloués à des entreprises sans compétences dans
l’amé nage me ntdese spacesve rt
se tgé réparde sar chi
tectesdebât ime nt,quine
connaissent des arbres et des arbustes que leurs distances de plantation, ou à des
forestiers, qui leur vocation primordiale est de faire pousser les forets ou de
faire des boisements et non se mêler des aménagement paysagers en milieux
urbains.

Les milieux urbains Algériens sont, actuellement, en déficit végétal parce que
même notre capitale comparé àPar isquie nc ompt e6m²d’ e s
pacespl antéspar
habitant (hors bois), à Amsterdam qui en compte 36 m² et à Londres qui en
compt e45 m² ,e stvraime ntappauvr ie n mat ièred’ espace svertsques e s3
millions d’ habi tants utili
sent quot idienne me nt,s ans par ler de nos autres
agglomé rat
ionsquines ontqu’ unec ont i
nui t
édebé t ons ansve rdure,s ansauc une
politiqued’ urbani s
ati
onvé gét
al e,aupoi ntquel ec ons ei
lnat ionaléconomi quee t
social (CNES) a recommandé, au titre du dossier de la prise en charge des
actionsdel ’envir onneme nt,auni veaude sc ol
lecti
vi téslocale s
,lar éhabi lit
at ion
de la commune dans ses activités traditionnelles, pour une meilleure prise en
charge des actions relevant de la préservation du cadre de vie du citoyen en
mat ièred’ espac esve r
ts, parce que le besoin de verdir est ressentie par tous et
devient une nécessité pour le citoyen qui aspire à une amélioration de son cadre
de vie et de voir son paysage urbain ressembler aux belles maquettes montrées
aux autorités et au public durant les différentes expositions des projets à réaliser
ouauxvi l
lesdumoye nor ient
,qu’ i
lsre garde ntàt rave rslesc haînessat ell
itaires.
55
L’ amé nage me ntpays ager urba i
n yc ompr i
sl ac ré
ation de se spa ces vert
s,
d’e space sdel oisirsetdedé t
entese nAl gérie,deviennent une priorité pour nos
collectivités locales de ce début du XXI emes i
ècl
ec arc ’estunede sc ompos antes
incontournables pour la réussite des grandes lignes de la stratégie de
développement durable du tourisme, qui est mise en application par le
programme présidentiel et suivi par le ministère du tourisme, pour qui a été
pr évuunbudge tdepr è
sdeunmi l
li
ar ddedol lar sd’i
c iàl af i
n2013 c arles
investisseurs étrangers et leur touristes ne peuvent venir en Algérie que si nos
villes ne ressembleront plus à des villes bombardés, sans aucune logique
d’amé nage me ntpays age r,avecde se spacesve rtsc onçusj ustepourl etemps
d’unevi sitepr éside nti
e loumi nist
ériel
.

Selon Gé rar d Franç oisDumont ,l’amé nage me nte s


tl ’organi s
at i
on gl obalee t
concertée del ’
espace,de st
inéeàs atisfai
r el esbe soi
nsde spopul at
ionse nr é
ali
sant
des équipements adaptés et en valorisant les ressources naturelles et le
patrimoine historique. Lanot iond’ amé nage me ntde se spacesve rtsdansl ecadr e
del apol itiquedel ’amé li
oration du cadre de vie des citoyens en milieux urbains,
instaure un dialogue entre les autorités centrales et locales, tout en intégrant la
société civile. Dans la plupart des pays, les acteurs des aménagements en milieu
ur bains ontmul ti
plesmai spourl ’aménagement paysager dans le cadre de
l’urbani smevé gét
al,ons etour neve rs«l ’ambul ancierdel ’
ur bani smemode r
ne»
qu’ i
lss ’ho nore ntd’ appeler «Architecte paysagiste » et que chez nous, on
pe rsi
steàl ’appe le
r«Jardinier » tout court.

On a toujours as sociel esar chitectespays agi s


tesàl ’i
déedesplantes,mai sl eur
rôlec ons isteauj ourd’ huiàr éintégr erlavi lledanss onhist
oir
ee tsagé ogr aphi e
carl av il
l en’e stpass euleme ntl ’ensembledef lux,demas seouder éseaux mai s
une évolution des espaces dans le temps. De sa formation pluridisciplinaire, à la
foi
sc onc e pteur,maî t
red’ œuvr ee tmé di at
eur,l’archit
ect
epays agistee stl e
par t
enai ree tl ’i
nt e
r locuteurde sdé cideur sdel ’
amé nagementains iquede s
architectes, urbanistes et ingénieurs, pour pens erl ’
envi
ronnemente nt er me s
culturels, plastiques, sociaux et écologiques.

Dansde smi l
ie ux detoutenat ur
ee tà t outeéchel
le,l
’arc
hitect
epaysagist
e
intervi entdansl e
spr oc
e s
susdepr ogr
ammat i
on,d’él
abor
ati
one tder é
ali
sat
ion
despr oje
tsd’ amé nagement,ta
ntauni ve
aud’ uneplaceurbainequ’auniveau
d’unez oner égionalecari l
so ntlepluss ouventdansl’hi
stoi
re,ins
trui
tleur
créat i
onparl ’ observat
iondel acampagnee toùl agéomét
riee s
tundel e
urs
outils familiers.

L’ar chite
ctepays agis
te,peut être représenté comme un être multiple coexistant
en lui un jardinier, un artiste et un ingénieur car quant il observe le paysage
d’un mi l
ieu ur bain,c ’esttoutun dé bati nt éri
eur ,quis eme te n plac
epour
trouver un pacte entre les trois voix, afin de trouver la démarche adéquate pour
anticiper la transformation du paysage urbain, pour lui donner un nouvelle
urbanisation végétale intégrée dans son histoire et sa géographie.
Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos milieux urbains,
deviendra le lieu du rationnel où toutes ses composantes, ne sont
compr éhensiblesqueparr é
fére nceàune nse mbled’ amé nageme ntquis’
intègre
parl esé léme ntsquil esc ompos e
nt ,s anss ’ignore rc are l
lessontl ié
esparune
même pensé paysagère.

L’architecte paysagiste répond à sa fonction suprême qui est de produire un


concept sur un site inconnu où il fait dérouler un raisonnement en établissant
56
une théorie, qui définira un vocabulaire afin de faire passer ses découvertes pour
des vérités. Cet aperçu des pratiques paysagères dans le milieu urbain reste
ce pendantpar tiel.Iln’évoquenil eur sint
e rve nti
onsder é
habi l
itationde sgrands
ens embl e s,nil eurr ôledansl ac r éati
onde sbas esdel oisi
r,l’amé nage mentdes
établissements scolaires, la restauration des jardins historiques ou
l’amé nage me ntde sautor outes,nie ncorelac ommandepr i
vé ec ommec e
lledes
siège sd’ ent repriseoul eurr ôledec onseil
ler sde smaî tred’ ouvr agepubl i
cset
pr ivése tleurc apac i
téàpr ojeterl espr ocess usd’ enc adreme ntdude venird’un
territoire, puis à relayer ces intentions pour les inscrire matériellement dans
l’espac e.Cont raireme ntauj ardini erquial e smai nsoc cupéese tl’espri
tlibre,
l’ar c
hi t
e ctepays agist
ee stc el
uiquia urat ouj oursl esmai nse tl ’
e spri
toc cupés
,
car il est celui qui espère un jour planter la forêt que sa moisson de projet aura
fait disparaître. Car comme ceux qui travaillent dehors, les architectes
paysagistes ont, de la nature et de la géométrie, une idée convergente.

Voici les dix avantages concurrentiels des architectes paysagistes par rapport
aux autres intervenants usuels en aménagement urbains :

1. Par rapport à l'architecture, les architectes paysagistes maîtrisent le


design avec des formes vivantes (plantes). C'est la garantie d'un
aménagement durable et évolutif.
2. Par rapport à l'urbanisme, les architectes paysagistes assurent la maîtrise
d'oeuvre. C'est la garantie de la cohérence entre la planification à la
réalisation concrète.
3. Par rapport au design, les architectes paysagistes maîtrisent la création
des espaces. C'est la garantie que les objets seront élégants mais que
l'espace dans lequel nous nous trouvons le sera également.
4. Par rapport à l'horticulture, les architectes paysagistes maîtrisent les
effets sensibles des plantes. C'est la garantie que les plantes seront
utilisées pour créer l'ambiance des espaces verts.
5. Par rapport à l'environnement, les architectes paysagistes maîtrisent le
projet. C'est la garantie d'intégration coordonnée du changement et de la
préservation.
6. Par rapport à la sociologie, les architectes paysagistes réalisent la maîtrise
d'oeuvre. C'est la garantie que les façons de vivre et de voir le territoire
seront pris en compte dans la réalisation des espaces verts.
7. Par rapport à l'ingénierie, les architectes paysagistes maîtrisent le vivant,
la forme ou la perception selon les domaines de formation. C'est la
garantie de ne pas sous-estimer l'une ou l'autre des composantes d'un
aménagement et de proposer un ensemble qui puisse être différent de la
somme de ses parties.
8. Par rapport à la politique, les architectes paysagistes réalisent la maîtrise
d'oeuvre. C'est la garantie que la vision d'avenir sera inscrite dans le
territoire.
9. Par rapport à un entrepreneur de espaces verts disparates, les architectes
paysagistes maîtrisent la création. C'est la garantie d'avoir un espace vert
différent du précédent ou de la ville voisine.
10. Par rapport à au budget, les architectes paysagistes maîtrisent les raisons
et les effets des solutions choisies. Le hasard fait rarement bien les choses.
Le professionnalisme est la garantie de l'atteinte des objectifs et du
moindre coût.

C’estpar ceque ,aujour d’hui,ons es oucimoinsde sl imitesd’ ant i


cipat i
onde s
architectespays agi
stesdansl ’
a mé l
iorationdupays ageur bain,l àoùl espe ns ées
architecturales, urbanistiques et environnementalistes sont défaillantes, que les
57
que lque sarc hitect
espays agist
e s,exerçante nAl gér
ie,setrouventàl’écartdel a
pol it
iquedel ’amé nage me ntdut e
rrit
oiredansl ec adredel’urbanis
ationvé gétal
,
au poi ntqu’ il
se xercents ouventc ommef le
ur i
stes
,lais
santlec hampsl ibreaux
faiseur sd’ espacesve r t
sdi spar ate
s,quic onsomme ntles15000 dinars, alloues
aux aménagements extérieurs, pour chaque appartement construit, sans oublier
les rallonges budgétairesc olossauxquel ’
é t
atme t,annuell
eme nt
,àladi sposit
ions
des collectivités locales, pour constituer un cadre de vie agréable pour nos
citoyens, au sein de nos paysages urbains.

Dansl epr oce ssusd’ anti


cipati
onpourl at ransformat iondenosmi l
ieuxur bains
etl ac ré
ationde nouve ll
esvill
e sdansl ec adr edel ’
amé liorationduc adr edevi e
de sc i
toyens,l ’archi t
e ct
epays agistef e
r ar essorti
rlesdi ver schange me ntsut il
es
aux citoyens au sein de leurs villes et villages et même de leur quartier, pour
about iràunenouve lleformed’ amé nage mentpays age r,s ansqu’ ellenes oitcel
les
de la rupture, car le paysage de nos milieux urbains doit se réconcilier avec notre
culture et notre histoire, pour lui donner la forme et le sens qui lui garantissent
la présencedansl ’ave nir.

Par c e
tte nouve l
lef orme d’ amé nageme nt pays age r de s mil
ieux ur bai
ns,
l’
Algé ri
e nduXXIe mes iècl
es aur aretrouve rs onc ivi
sme ,parcequ’ iltrouvera
au se uildes a mai son l as ens ati
on d’ un a ill
eur soù t out
eslesc ommodi tés
nécessaires pour un meilleur cadre de vie sont existantes, semblables au cadre de
viecons ti
tuéqu’ ilvoitàt raversl eschaîne sdet élévis ionsat ell
it
air
ese tdur antses
voyages en occident, en péninsule Arabe ou chez nos voisins Tunisiens et
Marocains, mais cela ne peut devenir une réalité dans notre pays que grâce à
l’
introduc tiondel ’ambul ancierdel ’
urbani smemode rnequis auraa nt
iciperle
nouveau paysage de nos milieux urbains et de façonner un vocabulaire
urbanistique, par une recherche approfondie du fonctionnement de toutes choses
dans nos milieux urbains, tout en recomposant différemment des éléments
souvent tirés de nos paysages quotidiens et qui seront la base de création des
nouveaux espaces paysagers de nos futurs villes et villages.

Pour faire advenir ré ell


eme ntlef utur edel ’amé li
or at iondupays ageurbaindans
notrepays ,i le sti ndispensabled’ instaur erunec har t
edu pays agepournos
milieux ur bai ns, qui e nglober a un pl an d’ ac tion pays ager pour no s
agglomérations, afin de déterminer ce qui doit être fait au niveau de chaque
zone urbaine, pour réussir sa restauration, sa conservation ou son aménagement
paysager. Qu’ i
ls ’
agi ss
edel a vill
eouduvi llage,lac har tedupays agee nmi l
ieu
urbain, sera la version contractuelle entre les élus et les différents opérateurs des
aménagements urbains, pour mobiliser les compétences tels que les architectes,
lesur baniste se tle spays agist
es,s ousl ahoul et
tede sc ollec t
ivitésetdel ’Etat
garantdel ’amé l
iorationdenot repays ageur bain,dansl ec adr edelapol itique
d’amé nage me ntdut e
rr i
toireetd’ urbani sationvé gé tale .

La c har tedu pays age ,quie stun c adr ed’or


ientat
ion pourl ar éussi
tede s
aménagements paysagers de nos milieux urbains, intervient comme un outil
privilégié car, à la fois, elle propose une démarched’acti
one tell
ef ormul ede s
pr i
nc ipesd’ inter vention quis ertd’ appuiaux e ngagementsde si nt
ervenant s
gouvernementaux, municipaux, associatifs et privés, dont les actions ont des
impacts sur le paysage urbain. Ens ’i
ns pi
rantdespr i
ncipesdel a Charte, ces
acteurs peuvent contribuer au développement durable des milieux urbains en
Algérie, tout en assurant la protection des paysages urbains. La Charte énonce
les principes propres à guider les acteurs dans leur réflexion et leur
concertation. Ceux-ci s'appliqueront à les respecter et rendront compte des

58
moyens pris pour tenir compte de la spécificité du paysage urbain et de son
évolution.

LaChar tee sté gal eme ntunout ildes ensibili


satione td’éducation.Ellepr opose
des oute nirl ’
ac t
ionl ocale et la concertation avec les organismes de protection de
l’environne me ntur baine tdemi see nval eurdel eur snouve auxpay sage s
.Elle
vise à promouvoir la valeur des paysages urbains et le caractère propre des
citoyens qui les habitent. La Charte constitue un contrat dont les signataires
s’engage ntàr espe cterl espr i
nc i
pe setàado pterde spr ati
que sd’ i
nt ervention
assurant la protection et la mise en valeur du paysage partout au sein de nos
agglomé rations ur bai nes.Se ss ignatairess erontl es maîtres d’ouvrage, les
maî tresd’ œuvr e,l ese ntrepr i
sesder éalisat
ion,l esor ganisme spr ofe
ssionne lset
associatifs de tous les paliers.

Ave clac har


tedupay
sage
,le
ssi
gnat
air
ess
’engage
ntàr
espe
cte
rle
spr
inc
ipe
s
suivants:

1. Les citoyens et les instances publiques doivent partager la responsabilité


de reconnaître, de mettre en valeur et de protéger le paysage urbain de
nos agglomérations.
2. L’ amé liorati
on du pays age denosmi li
e ux ur bainsdoitde ve nirune
préoccupation fondamentale lors de toute intervention dans
l’amé nage me ntoul are s
taur ation,aus eindenosmi li
euxurbai ns.
3. Le paysage urbain de nos villes et villages évolue et se modifie
constamment selon les régions de notre pays, si bien que toute
intervention doit :
 Tenir compte des spécificités et des caractères particuliers de
chaque agglomération urbaine, qui se reposent sur une connaissance
adéquate de ses dimensions temporelle, géographique, économique,
patrimoniale, culturelle, écologique et esthétique;
 assurer un développement durable du paysage urbain, fondé non
seulement sur la viabilité économique mais aussi sur le droit des
citoyens à vivre dans un cadre de vie qui leur soit culturellement et
traditionnellement significatif.

Lessignat airess ’assure r


ontquel e smoye nspr ivilégiéspourl ami s
e en
œuvredespr incipe sdel ac har tedu pays ag es oi
e ntadapt ésàl avar iét
éde s
aménagements au sein des milieux urbains et à la nature des acteurs impliqués.

Les moyens privilégiés sont de plusieurs ordres :

1. Reconnaître la valeur multidimensionnelle des paysages urbains et en tenir


compt elor
sdel ’arbitragedespr oje
tsd’ aménage me ntsréali
sés;

2. I
dent
ifi
erlescaract
èresdi
sti
ncti
fsde spaysage
sur bainsafind’
éclaire rles
me i
ll
eurschoi
xdepr ati
quesetd’ac
tivi
téssus
cepti
ble
sd’ assur
erlaviabilité du
cadredeviedesc
itoye
nstante
nmi li
eururalqu’enmil
ieuur bai
n;

3. Établir et présenter les liens nécessaires entre le patrimoine, l'environnement


et le paysage urbain pour assurer la cohérence de l'action ;

4. Adopter une approche de planification concertée qui inscrit dès ses débuts, un
processus participatif permettant une discussion publique chez les citoyens et
l’
implicationde sdi fférentsintervenant sdansl apr isededé ci
sionse tl ami see n
marche de projets de conservation et de valorisation des paysages urbains;
59
5. Reconnaître la dimension intégratrice du paysage dans les agglomérations et à
développer en matière de planification et de gestion du territoire notamment
dans l ess ché mas d' amé nage me nt,l es plans d’ urbani sme ,les di ve rses
réglementations et des plans de développement touristique ;

6. Obtenir l'engagement des différents intervenants de se concerter avec les


c it
oyens e t d’ intégr
er,à l eurs pr ojets,l '
analyse de s pays ages af f
ectés,
l'identification de mesures de protection et leur implication à l'égard de projets
de valorisation du paysage urbain;

7. Obteni
rdesinte
rvenantspubl
ic sl’e
ngagementdecont ribue
raur es
pec
tdel a
Charte par l'énoncé de politiques, de plans d'action et de mesures
d’encadreme
ntdansl eur
spropresc hampsd’int
ervent
ion;

8. Sensibiliser les intervenants socio-économiques a la valeur du paysage urbain


en tant que capital à valoriser et pas seulement ressource à exploiter.

9. Intensifier les efforts en matière d'éducation et de sensibilisation à la valeur


des paysages urbains, notamment auprès des jeunes et dans les programmes
d’e nsei
gne me ntàt ousl e snive
aux.

10. Appuyer des projets de recherche susceptibles de favoriser la protection et la


mise en valeur des paysages urbains et favoriser la diffusion des connaissances et
del ’
informat i
onc onc ernantl epaysagee ngé né ral.

Pourpr omouvoi rl a Char tedu pays age ,l’Algé


riedoi tsedot erdemoye ns
nécessair esaf i
n dedi ffuse rc etteChar tedansnot res oci
étéen vued’ obtenir
l’
adhé sion de sc i
toye ns ,de s entreprises, des organismes professionnels et
associatifs et de tous les paliers gouvernementaux.

En matière des espaces verts, les milieux urbains Algériens de ce début du XXI
eme siècle, à quelques exceptions, ressemblent aux milieux urbains du Moyen-
âge Européen car dans les espaces publics les arbres sont peu nombreux, mais ils
sont majestueux et leur présence antérieure est du temps de la construction de
nos villes, durant la période coloniale. Actuellement, en Algérie, coté rue, la
végétation est très rare mais on trouve une multitude de jardins, qui constituent
les villas et les palais comme ceux qui constituaient les espaces de clarté dans les
mailles serrées de la trame médiévale du Moyen-âge.

C’ estpar cequedi requ’ enAl gérie,le sr e


spons ablespensent à faire accompagner
les équipements de grandes envergures avec des espaces verts, de bonne qualité
etadapt ésau pr ojete n mi l
ieu ur baine stpr esque une c himère ,qu’ i
le st
pr imor dialde me t
tree n plac el epl an d’action pays age r,quie s
tun pr ojet
fédé rateurdel ’ur banisme,du pays agee tde se s
pac esve rtsc arilpe r
me tt
r a
d’ appo rter que lque c ohé r
e nce aux pays agesur bainsAl gé riensdé sartic
ulés,
cons tit
ué sparde samé nageme ntsnonmaî t
ris
ésdur ant43ansd’ indépendanc e.
Lepl and’ ac ti
onpays age r,doi tê trear bit
réepourqu’ i
ls oitc ompat ibleave c
d’ autrespl ansd’ acti
on ar chitectur auxou ur banisti
que sc arl eplan d’ acti
on
pays age r de s mi lie
ux ur bai ns e st,avant t out,l ’about issement du pr ojet
urbanistique et architectural. Le pl an d’ action pays age r, viendra, par ses
décisions et sa législation, donner au milieu urbain son harmonie, tout en lui
pe rme ttantdes ’adapt eràt outesf orme sdepr ojetsc arc ’e
s ton as s
ociantl e
jar di
nàl ’urbani sme que l ’on t r ouve l esc l
efs de l ac ompr éhension de
l’amé li
or ation du cadre de vie des citoyens en milieu urbain.

60
Lepl and’ actionpays ager, vi endr apourdé vel
oppe runs yst
èmeur banisti
que
bas és urlat ramevé gétale,àl ’i
ns tardel anouve ll
evi ll
e «Akid Othmane » de
Ain Témouchent et où nos collectivités locales auront un nouveau vocabulaire
végétal adapté aux besoins de la ville moderne où le citoyen trouvera un cadre de
vie meilleur et amélioré. Pourl ar éus si
tedel ’
urbani smevé gétal
,iln’e xi
stepas
en la matière de solutions définitives mais une compréhension qui permette de
conc evoire td’ apprécierl e pr oj etvé gétalde f açon pl usé cl
airée.I ls’agit
essentielle
me nt d’ atti
tude sdebons ensetdes age ssedel ’architec
tepays agiste
quis ’a t
tacheàr ecevoi
runpat rimoi nee tletransme ttree nl’amé l
iorantde façon
àc equ’ ilbéné fi
cieauxc i
toyensd’ auj ourd’huietdede main.

La gestion des espaces verts et des aménagements paysagers en milieu urbain,


fait appel, de la part des collectivités locales, à des connaissances spécifiques en
botanique et en arboriculture, à une maîtrise des principes de composition et de
ge sti
onvé gétalesains iqu’auxr é fére ncesdet ypol ogiesurbaine stelslesave nue s,
cour s,boul e
var ds,s quar es,e tc.,c arl oin d’ êtrer éduc t
ricesc esc ompé tences
alime ntentl ’
inve nti
onde spr oj etsc ontemporains que la collectivité fera siens, en
collaborat ion ave cle sar chitect espays agiste sdansl ec adredu pl an d’ action
paysager. Le pl an d’ ac
tion pays age r pour l ’amé l
iorati
on du c adr e ur bain
viendra pour faciliter la mobilisation des moyens nécessaires pour la réussite de
l’urbanismevé gé t
alc arune nvir onne me ntur bai ne td’aut antmi euxdé fendu
qu’ iles
tpe rçuc ommebe auparunemaj oritédel apopul ati
on.

L’
obj
ect
ifdupl
and’
act
ionpays
age
rpournosmi
li
euxur
bai
nse
stde:

 Fai
rer
econnaî
trel
’i
dent
it
éetl
apl
acedel
’ar
chi
tec
tepays
agi
ste
.

 Cl
ari
fiersaf
oncti
onets
aplac
edansl’
amé nage
mentpays
age
ret
de
sespace
svert
saupr
èsdel
amaît
ris
ed’ouvrage
.

 Ouvr irun di aloguea ve cd’ aut resdi s


ciplinesquii nte
r viennent
dans le paysage urbain et avec qui le paysagiste doit travailler.

 Revendi que r l ’utilisation de s c ompéte


nce
s de s ar chit
ectes
paysagistespar l esdi fférent esi ns tanc
esde l’
Etattels que les
ministères et les collectivités locales.

 Définir un champ de compétences réservé auquel personne ne


peutac céders ’
iln’ a pas l af ormat ion né
ces
sai
re avec une
acquisition permanente des compétences.

 Ouvrir la profession à de nouveaux marchés.

Ils e
raitnécessaire que cepl an d’ ac
tion paysage
r, nes ef ass
e pa s
uniqueme ntsousl’
égidedumi nistè
redel ’
Environneme ntmaisenc oll
aborati
on
avec les autres ministères concernés : Equipement, Agriculture, Culture,
d’Int
érieuretlesdescollecti
vit
éslocal
es.

Le paysage urbain de nos agglomérations urbaines doivent présenter des qualités


certaines pourl ebi enê trede sc i
toye nsetquede sc hoixmé ritenttout efoisd’être
précisésparl epl and’ actionpa ysage retdel ac har tedupays age,pourac c
roître
la qualité des milieux de vie et contribuer au développement économique de
chaque ville et village de notre pays. Cette culture de la qualité doit également se
traduire par le respect des particularités du tissu urbain de nos villes et par le
61
renforc
eme ntdel ’
ide
ntitédec haquevi l
lepa runeamé lior
ati
on conti
nuedu
paysage urbain. Dans cet esprit, chaqueoc casi
on of
fert
eparl ’aménagement
d’une rue ou d’ un l
ieu public ,par lac onst
ruct
ion d’un bât
imentou par
l
’implantati
ond’ uneinfrast
ructur edet ransportdoi
têtresais
iepoure nr
ichi
rle
pland’acti
onpays ager.

Même si la plupart des collectivités locales auront la volonté stratégique de se


donner une image capable de fédérer dans les bases du développement durable
pourl etour i
smee nAl gér ie
,po urf avor iserc e
tobj ect
ifl’Etatdoi tme ttreàl eur
disposition les moyens financiers avec un contrôle rigoureux sur la qualité
paysagère et matériel des aménagements selon les closes de la charte du paysage,
afin quel ar éus si
tes e ra vi s
ible parl ’
ensembl e de sc i
toyensAl gériensqui
aspirent à de meilleures conditions de vie en milieu urbain car la charte du
pays agee tl epl and’ actionpays agers erontlenouve auc odedel ’urbani sation
végétale au sein de chacune de nos collectivités locales, afin de réussir de
me ill
e ursr ésultatspourl ’amé li
orat i
onduc adredevi ede sc i
toye ns ,grâceàune
collaboration étroite avec les architectes paysagistes parce que sans une initiative
dec e
tt egrande ur ,pourl edomai nedel ’amé nage me ntur baine ts ansdonne rles
moye nsàc hacunedenosaggl omé rationsur baine s,enmat ièred’ amé nage me nt
des espaces verts et du paysage urbai n,not repaysnepour raques ’att
endr eàc e
quel espr oblème sac tuelsdenosmi lieuxur bai ns,nef erontqu’ acc
e nt
ue rau
point que nos villes et villages en 2025, ne seront jamais disposer à donner un
me ill
e urc adr edevi eaux80 % de s42mi ll
ionsd’ Algé ri
ens et que le doute
subsistera sur la réussite du programme de développement durable du tourisme
en Algérie.

16. Réflexion pour une meilleure stratégie des aménagements


paysagers de nos milieux urbains.
Quines ’inqui è
tedel ’ét
atac tue ldenot repa ysageurbain, même si en
réalité cette dégradation est le produit de nos activités ordinaires qui
nous paraissent absurdes ou criminelles et que parfois, on se sent mal
àl ’aisede vantc eques ontde ve
nusnosmi li
e uxur bai
nse tl eurs
environnement, après la déchirure des systèmes sociaux traditionnels
etl ’installation delapas s
iv itédeno sr espons abl esl ocauxc omme
dénominateur commun.

L’évolutiondupays agedenosmi li
euxur bai nsrévèleunee xt
ensiont r è
sr api de
et anar c hi
que , au poi nt que c etteé me rge
nc e d’ espaces sans normes
urbanistiques et paysagères, font révéler des carences de conception et de gestion
dese spac esdenosmi l
ieuxur bai nse xistant s,oùmê mel ’héri
tagede se s
pac es
publics avec leurs espaces verts paysagers, ont été détourné de leur vocation
premi ère,qu’estl ’
amé li
orat ionduc adr edevi edesc i
toye ns.

Lors du séminaire international le 24 Mai 2001, monsieur le président de la


républiquedé nonç aitunur bani smepl acés ousl ’
éternels i
gnedel ’ur genceeti l
plai
daitpourunepol iti
qued’ action contre la dégradation de nos sites urbains et
donnaitl esignald’ unenouve ll
epol itiquebas éesurledi agnos ti
cde se r
reursdu
passé et une concertation à même de créer une dynamique à la mesure des
ambitions algériennes en matière de développement et d’ harmoni sationdenos
agglomérations urbaines.

62
La nouvelle ville de Sidi Abdellah, qui a démarré en 1998 à 25 kilomètres à
l’ouestd’ Alge r,c onst
itueunevé ritableaubai nepournot rec apit
al equié touff

tout point de vue car à terme, elle pourra abriter plus de 500 000 habitants qui
trouverons tous les équipements sociaux nécessaires ainsi que les équipements
scientifiques et technologiques, appelés à structurer le nouveau paysage urbain
etun me ill
eurc adredevi ede sc i
toyensdel ’Algéri
edede mai n. Parce que
l’argentnemanquepasauj ourd’ hui,qu’ ile stpr i
mor dialquenosaut orit
és
insufflentunef ortedy nami queàl ’édific
ation dec ettevi ll
enouve lle
,t oute n
exhortant les ministères et les institutions publiques à démarrer au plus tôt les
équipeme ntsqu’ i
lsyavai e ntpr évus ,pourque«Sidi Abdellah », qui est déjà
baptisés par nos citoyens « Les Mille et Une Nuits », offrira un meilleur paysage
urbain et une nouvelle destination pour tous les amoureux de la nature car au
sein de cette ville nouvelle, les espaces verts paysagers auront leurs places
primordiales grâce aux bonnes volontés de nos décideurs et des meilleurs
intentionsde ss pé ci
ali
stesd’ amé nage me ntspays agers, quiàt er mear ri
veront
par leurs savoir-faire de se frayer un passage pour la réussite de ce mega projet
unique en Algérie.

Lawi l
ayadeAi nTé mouc hentae ntaméde puispe ul aconc réti
sationdel ’object i
f
ques ’étaitf ixéel ac onservationde sf oretsdec ettewi l
ayae n2004e tquic onsiste
à améliorer le cadre de vie des citoyens des agglomérations urbaines de la wilaya,
enr éalisantà par tir de l ’anné e 2006,dans l ec adre du pr ogramme de
dé veloppe me ntqui nque nnal2005/ 2009,po url ’ensembl ede sdaï r
as ,huitj ardi ns
publ icsr é créatifs d’ un mont ant de 200 mi l
lions de Di nars.Ce s pr ojets
d’amé nage me ntpays age rsuni que se nAl gé ri
e,s erontac compagné sdemoye ns
d’e ntretiene tdegé rancede se spac esve r tsains iquel ami see n pl aceàAi n
Té mouc he nt d’ une s tr
uc t
ur ec ent rale de f ormat i
on de j ardi ni
erse t de
paysagistes pour la réalisation, l apr ote
c tione tl ’e
ntretiendel ’environne me nt
végétal des villes et villages de la wilaya afin de combler le vide laissé par les
ser vicesd’ e ntretiene tdene t
toyagede sAPC,quinemé nage ntauc une ffortpour
réussir la pérennité des espaces verts en milieu urbain et de la propreté de nos
villes et villages, tout en gaspillant les millions de Dinars, que notre Etat investi
annue lleme ntpourl ’amé li
orat i
o nduc adr edevi ede scit
oye ns.

Pui squec haquewi l


ayadenot repays ,nepe utyavoi rd’ autr espr ojetspour
l’
e xercic
edel ’annéepr ochaine ,ques ie l
let e
rmi nec equ’ elleae nc our s.Lec hef
del ’exécut i
fdel awi layadeDj elf
a,l or sd’uner éunionr egr oupantl esé luse tles
cadres des différents secteurs où il est venu spécialement pour donner une mise
en gar deàc euxquinef ontpasas sezd’ effortsdanss awi laya poura cheverl es
réalisati
onse tr at
trape rl esr etardsac cumul és,s’estouve rte
me nte xpr i
mée n
disant que « L’ abse
nc ede sélusdansl e sAPCe s
tunef ormedemé prise tdenon-
respe ctdel ’élect
eur et du citoyen qui leur fait confiance et qui espère régler ses
probl ème sgr âceàl eur sinterventionspar cequel ’
éludoi tr est
erc onstamme ntà
l’
é couteduc itoyene tnedoi tjamai soubl i
erques ’ilestlà,c ’e
s tbiengr âceàc e
dernier ».

Si les retards dansl ar é


alisat
ionde spr ojet
sd’ amé li
or ati
onduc adredevi ee n
mi li
e uur bainr estecout umec heznous ,c ’
estpar c
equel ec hoixde sbur eaux
d’é t
ude se tde se ntrepr i
sesde r é
alisati
on e sts ouventf aità l ’ombr e de la
législation en vigueur, sans aucune exigence réelle de savoir-faire et de moyens
humai nse tmat éri
el,cequif aitquel’Algéried’ auj ourd’huic ontinue raàr est
er
dans la ligne de mire de sa pensée chimérique des aménagements paysagers de
sesmi l
ieuxur bains,t antquel esmaî t
resd’ œuvr esc ontinueront à faire des
pr ojets d’ amé nageme nt s disparat
e se t que l ese nt r
epr i
se s de r éal
is
ation
63
continueront à travailler avec des moyens dérisoires, sans même la présence sur
lesc hantiers d’ un t echnicien pour gé rerl es pr oj
ets de r éali
sation de s
aménagements urbains dans les normes.

Il ne se passe pas un seul jour, sans que des écrits de presse ne fassent état de la
dégradation continuelle des espaces publics avec leurs espaces verts au sein de nos
mi li
euxur bai ns
,parde si ndividuss ansf oinil oi,e nl ’absence des autorités
compétentes et sous les yeux de citoyens impuissants qui y perdent de jour en jour
la qualité de leur cadre de vie en milieu urbain.

Ungr oupec onstit


uéd’ unevingtainedepi eds-noi rsnat i
fsd’ ElKal a,e stve nu
spécialement pour la fête des morts et revisiter les endroits de leur enfance, leur
adol esc enc ee tbeauc oupd’ autressouveni
rs.Ce svi s i
teursdeque l
que sjoursdans
cettevi l
lemyt hique ,sonté tonné
sparl ’accue i
le xtr aordinairedel apopul atione t
des autorités mais regrette la saleté et les ordures qui sont partout et qui
défigurent leur plus beau pays du monde que Yann Arthus-Bertrand, le célèbre
photographe de « la terre vue du ciel »ve nduà3mi lli
onsd’ exe mplaires,trouve
aus sique not re payse stnon s e
ulementl ’un de spl usbe aux paysqu’ ila
photographiés pour son nouveau livre « l ’
Al gé ri
evueduc i
e l», mais surtout celui
où il a été le mieux reçu.

Transformée depuis plusieurs mois en un véritable « souk » de fruits et légumes,


la place « champs de Mars », située en plein centre ville de Annaba, est devenue
un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics et les riverains car cet espace
étaitnaguè reparseméd’ es
pac e sve r
tsetf ré
que nté sparde spersonne senquê t
ede
repos, pour devenir par la suite une source de nuisance de toutes sortes dont
particulièrement les ordures et les odeurs puantes.

Jadis, la place de la république de la ville de Béchar était un endroit attrayant par


sa pr opretée ts on j ardi
n ve r doyantagr éme ntéparun j etd’ e au lumi ne ux,
auj our d’huic ett
epl acen’e stplusunmot ifdef ie
rtépours esriverai nsc are ll
es e
dégrade au fil des jours, tout en se transformant en dépotoir et un lieu de
retr ouvaillesdej eune sde ale
rsou d’ ivr ognesquis ’adonne ntàl ’
intérie urde s
carrés du jardin, à des beuveries devant des passants indignés qui la contournent
toute ndé nonç antl ’étatdéplorabl edec etteplace,del ’i
nc ivismeavé rédec er t
ains
citoyens et du laxisme flagrant des services concernés aussi bien des responsables
administratifs que des élus qui ne se soucient plus de la salubrité de leur ville.

A Cons t
antine,al orsqu’ un pl an de c ons tr
uc t
ion c ons équentde mi ll
iersde
logements est lancé aussi bien dans les villes nouvelles Ali Mendjeli et Massinissa,
ces programmes urbanistiques grandioses semblent, selon de nombreux
obs ervateurs,pé che r par manque d’ équi li
bree t d’ har moni sat
ion au pl an
urbanistique. A cet égard, les sites ayant abrité des bidonvilles, comme le terrain
Tanoudji et la carrière Gance, seront normalement convertis en espaces verts
pour échappe r au bé tonnage .Par ce que ,l’accente stmi s par l e pr emi er
responsable de la wilaya, sur le fait que les espaces verts réalisés ces dernières
anné es ont é té pour l a pl upar t abandonné s par f a ute d’ ent
r et
iene t de
gardiennage et sont livrés aux exactions d’ une c atégorie de popul ation
mar ginali
séecarmal gréqu’ il
so ntc oûtéde smi l
lionsdeDi nars,rienn’ aétépr évu
pour assurer leur entretien, leur gardiennage et leur conservation, parce que
souve ntdè sl af in de st r ava ux d’ amé nage me nts de sc ese spaces verts, les
entrepreneurs ainsi que les promoteurs se retirent sans laisser un embryon
d’e ncadreme ntoupourl emoi nsde sgar diens,c equiapourc ons équencequel a
majorité des équipements sont pillés et que les structures de ces espaces verts sont
laisséesàl ’
étatd’abandon.
64
A Be jai
a,dé sespérés de voi r ve nirl ess ervices de l ’ APC c oncer nés par
l’amé nageme ntur bain,leshabi tant sdel acité5Jui ll
et,ontdé ci
déder é
soudr e
eux-mê me sl e spr oblèmesl i
ésàl ’amé l
iorati
onduc adredevi edel eurc i
té,e n
engageant des particuliers pour les travaux de réfection de la remise des dalles et
la réhabilitation des espaces verts, tout en continuant à payer aux caisses de
l’ét
atl ataxed’ habitat
ionave cc haquef ac t
ured’ éle
c tri
cité
.

Une étude récente réalisée paruneé qui pedec her cheur sdel ’unive rsitéDj il
ali
Liabè s,mont requel avill
edeSi diBe lAbbè sseretrouveauj our d’huiave cunt rè
s
granddé fi
cite nar br e
sd’ orneme nte tques aplanification,dansl ec adr edes on
progr ammed’ amé nage me ntur bai n,r estepr es
quedé pour vudepr oje t
sd’ e
spac e
s
vertspays age rs.Le P. APC deSi diBe lAbbè sn’ at rouvéde s olution pour
remé die ràc epr obl è memaj e urdel ’amé l
iorati
ondumi lieuur baindes avi l
le,que
de déposer une plainte, en bonne et due forme, contre les membres de
l’
assoc iati
on du quar ti
er«144 logements de Sidi Djillali », pour avoir planté
quelque smal heur euxar bresquinef er aientqu’enjoliverl avillee tl’
aé re rafin de
contrer avec le peu de moyens, à une désertification effrénée qui menace la ville
de SidiBe lAbbè s,qu’ on appe laitj adis«le petit Paris ». Dans le cadre des
accordsdej ume lagequis onts igné se nt
rel ac ommuned’ Or an e tl esville
s
Françaises de Bordeaux et de Lyon, deux ateliers ont été lancés, le premier
concerne la formation des cadres del ac ommuned’ Or ane tles econde str el
atifau
renouve l
leme ntur bai ndel avilled’ Or an.Conc ernantl ej ume lagee nt reOr ane t
Lyon,i lyae ude uxmi ssi
onsd’ expl or ationdet echnic ie
nsl yonnai s,l’uneaumoi s
dejanvi er2004e tl ’autreaumo i
sdej anvi e
r2005, et ce, pour établir les premiers
accordsdec oopér ation,l ’
unpourl ar éhabi li
tat
iondupat rimoineanc ie ne tl’
autre
pourl ’as s
istancet ec hniquee tur bani stiquedansl aconc e pti
one tl ar éalisati
onde s
espaces publics et des espaces verts au sein du milieu urbain Oranais.

Selonl adi vis


iondel ’
ur banismee tdel apl ani f
ication( DUP)del ’
APC d’ Or an,
d’impor tantst r
avauxd’ amé nage ments erontl anc éesauni ve audel ’avenuede
Choupo t,devenuel ’unede sar tèrescomme rçant eslapl usi mpor tantedel avi l
le
d’Or an.Le stravauxc oncernerontl erevêteme ntde strottoir
s ,l’écl
airagepubl i
c,
letraiteme ntdesar bre sd’ali
gne mente téventue lleme ntler evê t
eme ntt otaldel a
voiriec arl apr ofondet ransformat i
onqu’ àc onnuec ett
ear tè redur antl esdi x
dernières anné e
s ,n’apass uiviedet ravauxd’ amé nage me ntde sespace spubl i
cs,
toutefoi
si lya ural i
e u,nor maleme nt,pourc est ravauxd’ amé nage me ntler espect
desr èglesur bani stique setdel ’es
pacepubl icc ommel ’indiquel edé léguédu
secteurur baindel avi ll
ed’ Oran.Dansl ebutdepr éserverl ’
envi ronneme ntetde
donner un aspect agréable au nouvel axe routier à double sens reliant Sainte
Clotide à Mers El-Kébir ville, sur un tronçon de 5 km, une vaste opération de
plantation d’ environs1500ar bustesetpal mi ers ainsi que de nettoyage, a été
entamée nc oll
abor at i
ondel as ubdivis
ionde st ravauxpubl i
c sdel adaï r
ad’ Ai n
El-Tur ckave cless ervicesde sforetsd’Or an.

Une enveloppe de 201 milliards de centimes a été alloué à la commune de


Maghnia dans le cadre du soutien au programme de développement, ce qui
représentera sans doute une amorce pour un avenir meilleur auquel aspire
chaque citoyen car parmi pas moins de 28 nouveaux projets, en plus de
l’amé nagementur bain,lac ommunes eradot édenouve ll
esr outes,d’ unepisci
ne
olympi que,d’unt ri
bunal ,d’uninst
itutdef ormat ionpr ofessionnelle,d’ unl
yc ée
de100 0pl aces,d’ uneaube rgedej eunese tbi e
nsd’ autresr éalisationsmai s
malgré la consistance de ce programme, il reste néanmoins insuffisant parce
qu’ilnes embl epasr é pondr eàl’
aspirat
iondel ’améliorati
onduc adr edeviede
toute la population de Maghnia, qui ne cesse depuis des lustre à implorer les
65
respons ablesc ommunal espourl ’amé nage mentdus tadehi ppique ,s eule s
pac e
disponible dans la ville pour la pratique du sport public car devant le laxisme des
responsables de Maghnia, le stade hippique commence à être envahi par les
dé tr
itusdé versésàc oupsdec ami ons,c ommec ’estlec asaus sipourl enouve au
stade, dont le pourtour a été envahi par toutes sortes de déchets au point que
l’entréeaf ail
liêtreobs truée.

A Ghardaïa, qui recèle des atouts non négligeables en matière de tourisme, vu sa


position géographique aux portes du désert et son style architectural qui sort de
l’ordinai re,lasoc i
étéc ivil
emo ntredudoi gtlesé
luslocauxquin’ arriventpl usà
faire face aux multiples dégradations du patrimoine touristique dans leur ville,
oùl edé veloppe me ntloc alac cus eunr e tar dc onsi
dé r
ableparr appor tàd’ autr es
communes de la wilaya. En effet, des insuffisances sont constatées dans plusieurs
quartiers de la ville en général et dans les quartiers Belghanem et Saloha en
particulier où l ’ét
atdé pl orablede sr out e sestvé t
ustesou i ne xist
ante se tl a
dé gradat i
ont otaledel ’
e nvironne mentduf ai
tdel’exis
tence de très nombreuses
écuries, ce qui expose les riverains aux maladies transmissibles. Par ailleurs, il y
al ieud’ évoque rl ’existenceduc omme rcei nformel,destrabendi ste
se tve nde ur s
à la sauvette de toutes sortes grignotant chaque jour de nouveaux espaces publics
de la ville. Cette nouvelle « race » dec omme r
çantsve nusdel ’extérieurde
Ghar daïa, net rouvepasmi euxqued’ étouf f
erlescomme rçantspos s
é dantun
local, un registre du commerce et payant leurs impôts pour participer à
l’amé li
or ationduc adre de vie de leur ville.

En plus des commerçants illicites qui occupent les trottoirs. Sur les 100 000
établ i
sseme nts c omme rciaux r ecens és dans l a wi laya d’ Alg e
r , 10000
propr i
étair
e sd’ entree ux onte f
fectuéde st ravaux d’ e
xt e
ns i
on,oc cupantl es
trottoirs ou en les déformant. Ce chiffre inquiétant est visiblement appelé à
augme nter,mal grél ’inter dicti
on de c e ge nrede t ravaux quis ontde venus
cout ume c he z nos c omme rçants d’oc cupe rl est rot
t oi
r se ni nst all
antl eurs
mar chandises,dir ect
e me nts url ’e
spac e destiné aux passant tout en les obligeant
àe mpr unterlavoi er és ervé eauxvé hicule s
,c equin’ estpass ansr isquec ar les
opérations de contrôle ou de démolition ne sont pas très fréquentes, ce qui
encourage certains commerçants à enfreindre la loi sans crainte, pour rendre les
rues de la capitale difficiles à parcourir et pas du tout agréable à regarder. Les
habi tantsdel ac i
téSe llier,dunom del ’urbanistee tr éf
or mateurs ocialHe nry
Sellier,s i
tuée au ni ve au de l ac ommune d’ Hydr a,s emor f
onde ntdans un
environnement morose car ses espaces verts, déjà mis à mal par la gabegies
municipale, sont présentement ensevelis sous les éboulis causés par des actes
d’inc i
vilit
édeque lque sl oc atairesréfractaires.

Malgré que notre capitale a adopté de nombreux programmes de développement


urbain depuis les années 1960, la plupart de ces programmes, ont été interrompus
ou gelés par manque de financement, de changements de politique ou encore de
re mplaceme ntdec ertai
nsr es
pons ables,c equif aitqu’ act
ue l
lementla majeure
partie des constructions incluse dans les 25 00 0haur banisésdel avi lled’Alger,
ont été réalisées de façon anarchique, au point que notre capitale est appelé à
devenir un milieu urbain sans perspectives de développement du cadre de vie des
citoyens tant que les bidonvilles et autres habitations précaires, qui sont un
vé ri
tablef re i
n àl ’expans i
on de st i
ssus ur bains, e xi
stente toc cupentune
superficie total de 2000 ha environ. Si la capitale Tunisienne Tunis, est
surnommée par « la ville verte » car elle a connue ces dernières années une
évolution e n mat ièred’ embe llissementvé gétale td’ amé nageme ntde se space
s
ve rt
s,ave clac réationde sboul evar dsdel ’environne me nt,danslebutdes outeni
r
l’amé l
iorationduc adr edevi edes eshabitant s.
66
Notre capitale, connaît un déficit de 70 000 arbres par rapport aux standards
applicabl e
sà une v ill
e de l a di me nsi
on de l a ville d’ Algerc ar l e manque
d’entretien, le vandal i
sme e t d’ incompé tenc e de s opé rate urse n mat ière
d’amé nage me ntde se spac e
sve rts paysagers, ont fait échoué dans notre capitale,
un projet ambitieux relatif à la plantation de 100 000ar bres,e npl usd’ unbon
nombr ed’ ar
br espl anté sauxa bor dsde saut orout esquime ure nt,chaqueanné e
,
enr aisondumanqued’ ent
ret
ienparl e
ss ous-traitants de la wilaya, ce qui réduit
sensiblement leurs chances de survie, car la question des espaces verts, qui rentre
dansl ec adrede samé nageme ntspr imor diauxpourl ar éus si
tedel ’amé li
oration
du cadre de vie des citoyens pose un véritable problème dans notre capitale, au
point que la plupart des espaces verts qui existent actuellement à la wilaya
d’Alge r,datentdel ’époquec oloni al eets ouffree uxaus si,àque l
que se xcepti
ons
prés, d’ un s é
rieux manque d’ e ntret
ien pour l eurss urvi ese ts ubissent
régulièrement des actes de vandalisme comme on le constate depuis quelques
anné esc hezlec él
èbr ej ardind’es saisd’ e
lHamma,quie s
tunj ar dinl égendairee t
mondialement connu pour ses valeurs historiques, esthétiques et scientifiques
parce que en 1832 était déjà réputé pour ces 6000 variétés de plantes, que par
notre incompétence ou par manque de savoir-f ai re,nousn’ avonspuc onserver
que quelques 1200 espèces.

La disparition des espaces verts de notre capitale représente un sérieux problème


qui devrait plus quej amaiss uscit
erl ’
int
érê tdenosaut orit
é sc aràc otéde s
jardins publics, qui se trouvent actuellement dans un état lamentable, les prairies,
quif ai
sa i
entaut refoisl afiertéd’Al ger ,seréduisentdr astiqueme ntàme sureque
le temps passe, au point que sur les 200 ha qui existaient en 1995, il ne reste
auj ourd’ huiqueque lque s20ha.Ladi spari
tiondec ese spac e
sve rtsnat ur el
se st
esse nti
ellementdueà l ’i
nvasion du bé ton parde sc ons tructionsi ndi viduelles
érigées de façons anarchique, qui ont pris del ’ampleurdur antc e
sde rni
èr es
années, sous le regard des élus de chacune des 57 communes de la capitale car ces
constructions envahissent les prairies algéroises sans autorisations préalables
pour l ’acquisiti
on de sl ot
s de t err ai
n, mal grél es pol itiques successives
insuf fi
santesà r édui rel ’acuit
édec epr oblème ,quipr ivenosc it
oye nsd’ un
meilleur paysage urbain dans notre capitale.

Enpl usdumanquef lagrant d’ espac e


sve r tsdansnot rec apit
ale,l ’imaged’ El
Bahdj ad’ant an,propr ee tverdoyant e,estfor t
eme ntte r
ni eparlapr ésenced’ une
méga-décharge publ ique,à que lque se ncablur esd’ un aé roporti nternat i
onal
flambant neuf, que les délégations étrangères, les groupes de touristes et
pass agers,nepe uve ntqu’ êtrequemé dus ése tchoqué sde vantladé térioration du
cadre de vie de nos citoyens dans notre capitale et que nos décideurs et hommes
politiques refusent de voir en face pour faire sortir notre capitale du marasme
dansl e
que lestentr ai
ndevé géterauj ourd’hui .

Selon une étude britannique réalisée par un bureau de recherche spécialisé, en


l’occ urre nc
e«The Economist Intelligence Unit »,not rec apitalee stl’
unede s
villes les moins fréquentables dans le monde, loin des villes comme Vancouver,
Melbourne, Vienne et Genève qui passent pour être les meilleurs villes au monde
oui lfaitbonvi vre .Lavi lled’ Algere stcons idér ée,parc et t
eé tude,par mil espl us
mauvaises destinations de la planète, tant pour les touristes que pour les
inve stisseursoul esé trange rsdé sir
euxdes ’yé tablircars e sinfrastructures et son
cadre de vie sont en déca des normes internationales souhaitées, pour donner à
ses citoyens ou à ses hôtes, les conditions de vie agréables.

67
Ce travail de recherche réalisé sur la base de données scientifiques où les
conditions sanitai
res
,d’infrast
r uctures,desécurit
ée td’ e
nvi ronneme nts ontl es
par amè t
resdebas epourl ’
éva l
uation,à lemé ri
tedemont rerqu’ àl a vill
e
d’Al ger, au-dèla de son i mage d’ Epinal ets a bl anche ur mys ti
que qui
l’enveloppait,exis
teunvr aiproblèmedequal it
édevi equis embl en’avoi rjamai s
été une préoccupation majeur pour ses responsables et ses habitants, car rien
quepourl epr oblèmed’hygiène,ilyat e l
lementàdir e.

Au moment que La ville de Dubaï ravirait la vedette aux grandes métropoles


internationalese tqu’ aur ythmeoùvontl eschos es,ell
es era auxEmi ratsc eque
la Californie est pour les Etats-Uni sauj ourd’huipar ceque l e spr oj etslespl us
fous sont lancés en un tour de main avec un savoir-faire recherché. La ville
d’Al ger,cit
édeBe niMe zghe nnae tvi l
ledeSi diAbde rrahmane ,quel ’insalubr i

rongedepar toutc ommeunc anc ere tave cunmanquef lagrantd’inf ras tr
uc tures
de transport et de structures de divertissement, a peu de chance de rivaliser, avec
les mégalopoles européennes, sud-américaines ou asiatiques, tout en restant
condamné à se joindre au coté des villes de Dacca, Karachi, Lagos et Phnom
Penh, tant que nos décideurs ne sauront accorder leur violon en matière
d’har moni satione tdeval or is
ationde se spacespubl ic
spourl ’
amé lioration du
cadre de vie des citoyens en milieu urbain.

Al ’occ asiondel aj our néenat ionaledel ’arbr e,le25oc t


obr e,l emi nistrede
l’Agr icul tur eetdedé veloppe me ntr ur alapl aidépourl ’
ouve rtur eànosc i
toyens
de sf ore t
ss uburbainsdel awi layad’ Alger, afin de leur permettre de respirer et
def uirdet e mpsent empsl ’
e xguitéde smi lieuxur bains .Lemi nistresouhai teque
les services concernés de la wilaya, lance le projet de réhabilitation des 20 forets,
d’une s upe rfi
cietotalde 1334 he ctaresdansles meilleurs délais, avec la
par ticipat iond’ i
nvestis
s eurspr ivésetl ’implicationdet ousl esac teurss pé ci
alisés
,
toute ni nte rdi
santlapr és e
nc emê med’ unc entimè tredebé tondansl esf or etsqui
seront aménagées car suite aux échecs des expériences précédentes de gestion de
ces forets par des Etablissements publics à caractère industriel et commercial
(Epi c)s ousl atutel
ledel awi layad’ Al ger,ave cde sbudge tsdé bloqué ss ui t
eàde
simpl e
sf ichest echnique s,s ans auc une é tude pr éalable d’ un s pé ci
alis
te
d’amé nage me ntspaysage rse tde se spac esve r
ts,quec e sforetss ubur bai ne ssont
auj our d’ huidansuné tatd’ abando nt otal,mal gréquebe aucoupd’ ar ge nte tde
tempsonté t
égaspill
é spourl eur sré habilit
ations ,audé trime ntdel ’ar gentde s
contribuables et de notre pays.

C’ estpar c equel ’
Al gér i
ee s tles e
ulpaysau mondeoù l a maj oritédenos
respons ablesdewi laya sf ontl esc hos e
sàl ’envers,quel awi l
ayad’ Algerqui
possède 30 APC déficitaires parmi ses 57, collabore presque toujours avec les
mêmes établissements (Epic), pour satisfaire ses urgences politiques
d’e mbe l
lis
s ements ouve ntdi s
par ates de s es milieux ur bains,s ans t outefois
respe cterlar églement ationde smar c hése nvigueur ,quie xigel apr és enced’ un
bur eaud’ étudess péci
al i
s épourc haquepr ojetd’amé nage mente tinterdi tlegréà
gré pour les entreprises de réalisation, sans une consultation conforme à la
réglementation en vigueur car par cause de ces pratiques qui perdure du temps
del age stiondel ’enfer me me ntidé ologi
que ,notrec api taleest souvent privée de
la compétence et du savoir-f airede sque lque sspéciali
ste sAlgé rie
nsquiœuvr e nt
à la recherche de meilleurs solutions pour améliorer le cadre de vie et le paysage
denosmi l
ieux urba inspar cequec ’
estave cc e sEpi cd’ amé nage me ntsde s
espac es publ ic
se tdu ne ttoya ge de s mi l
ieux ur bai ns,que l ’incompé tenc e
professionnelle dominera le paysage urbain de notre capitale ainsi que celui des
autres agglomérations urbaines de nos autres wilayas, tant que leurs premiers
responsables pratiquentl esmê me spr at
ique srévoluesd’ unaut ret emps ,loi
nde s
68
solutionsmode r ne sdel ’aménage me ntpays agerquif erontavanc ernot r epays
vers la prospérité du paysage de ses milieux urbains et la promotion de son
tourisme national et international car même si certains directeurs du tourisme,
estime ntquepui squenot repay sbé néfi
ciedé jàd’ unbonr ése
aur outierde104
000km,de35aé r opor ts,dont1 3auxnor me sinternational
e s
,de13por tse td’ un
réseau ferroviaire de 4500 km avec 200 gares commerciales déjà opérationnelles,
pe uts evant erqu’ i
lvaat tei
ndr eàt erme ,sonobj ect
iftourist
iquede13mi l
lions
devi si
te urs par cequel eschaîne se tleadersmondi auxdel ’hôtell
er i
ec omme
Accor, Hilton, Sheraton et Méridien sont déjà présent sur son territoire, tout en
oubliant que les millions de visiteurs par an, ne viendront dans notre pays que
lorsque nos agglomérations, qui continuent a se disloquer et que leurs espaces
verts sont toujours disparates, seront aménagés par des spécialistes
d’amé nage mentspays age r
s des zones urbaines et que le cadre de vie de nos
milieux urbains sera aussi amélioré que celui des agglomérations urbaines de nos
voisins, en Tunisie et au Maroc.

Sie ntermed’ amé nageme ntur bain,aus ei


ndenosaggl omérationsque l emal
s’éte
rniseetde vie
ntf écondpar cequel ’attenti
smef aitl
oiettrouves onc ompt e,
aupoi ntquenombr ed’ exé c
utifsc ommunauxdé s espèr
entdel e urstutellesqui
tardenta donne rl’appr obation pourmat éri
aliserl esmonc eaux de spr ojet
s
d’amé nageme nt surbainsde ss essi
onsplénières, qui demeurent en veilleuse au
niveau des wilayas malgré leurs nombreuses requêtes comme si nos élu ne
peuvent avoir le bonheur de la par de leurs tutelles de voir leurs démarches
aboutir dans un délais raisonnable et acceptable, pour rendre aux paysages
urbains de nos agglomérations, la ligne droite vers un meilleur cadre de vie
d’unepopul ationquidé s
e spère,t antqu’ ell
enes aur apasdécouvr irunj ourle
sésame qui lui permet de réagir en temps opportun.

C’ e
stpar cequeundé par teme ntaus ervicede scitoyens,quis ’
avèreincapabl ede
résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est un département
dé c
ade nte tqu’ une a utor ité quir use ave cs es pr i
nc ipe
se s
tune aut orit
é
mor ibonde ,quel ’Et ablisseme ntdeDé veloppeme ntde sEspacesVe rtsde la
wi l
ayad’ Al geraé téauc ent redel agr ognedumi nis
trede sTr avaux publ i
cs,
réputé pour ses mises en garde et ses ultimatums, au point de décider que son
département prendra en charge le volets des aménagements des espaces verts el
leurs entretiens des abords des autoroutes et des aéroports, parce que les espaces
vertsquie mbe llis
se ntle souvr agesd’ ar tcommec euxquipar entle
sar t
èr esdel a
capitale,s ontàl ’abandonmal gr équec eté t
ablissementdel awi l
ayad’ Al ger,
emploie environ 1200 agentse tques avoc ati
onpr emiè reétai
tl’entretiende s
espaces verts de notre capitale comme le sont, depuis toujours, les services des
espaces verts des collectivités locales des pays développés.

Il serais inconvenant de nier la réalité de notre capitale et de nos autres


agglomérations urbaines, car juste en se mesurant à des grandes villes arabes du
bas sinMé dit
erranée n,ontr ema rquequel eursvilles,àl’i
nstarde snô tres,off
re s
de sc ondit
ionsdevi eaus siagr éablesqu’ intéressantes
,c ommee nt émoi gnel e
taux de touristes qui afflue vers les villes comme Tunis, Marrakech, Tanger,
Al ep,Damasoue nc oreBe yrouthquie ndé pitdesvi ol
ences,de me ur el’unede s
destinations la plus prisée de la région du Proche-Or i
ent.Siauj our d’huino s
villes sont dans un étatl ame ntable,c e n’ es
tque par ce que e n mat i
èr e
d’amé nagementur bai n,l’Al géri
evi tt oujour sau t empsde spr at iquesdel a
ge stion del ’e
nferme menti dé ol
ogiquee tde spe nsésdu moye n agee uropée n,
lor squ’ onsesouciaitpe uàme ttr
ee ndi apas onl ’
amé lior
ation des milieux urbains
avec le développement économique et social.

69
Comme ntnepasê tredé ç uparl ec l
as s
e me ntdel avi l
led’ Algerpa rmil esdi x
villes les moins vivables sur 127 agglomérations du monde choisies par le
rapport, quant on voit que notre capitale « Alger la blanche » est devenu si
repous s antee t qu’ à que lquese nc ablur es de l ’ambas sade de s Etats
-Unis
d’Amé r ique,setr ouvel ebi donvill
e«Nass El Kazirna »oùl ’é
clairagepubl i
ce st
ine xist
antaupoi ntquel ’i ns é
curitée sttotaledé slat ombé edela nuit, où des
gr oupus c ul
esé par s de j e unes viventde pe t
itsl arcins ets ’
adonne ntà l a
cons ommat iondedr ogue se td’alcool,sousl esr egar dsdel ’exécutifcommunal ,
qui semble ignorer même son existence, tout en honorant des cérémonies de
distinction régulières, dans des salles de fêtes privées ou des hôtels huppés de la
capi tal
eauxc oût sexor bit ants,aul ieudes epr éocc upe rdel ’amé li
orati
onde s
conditions et du cadre de vie de la majorité de leurs citoyens, afin de vaincre
l’i
ns alubr it
édec ett
epar tie de la capitale car selon le président du Collège
nat ionalde se xpe rts ar c hi t
ect
es( CNEA) , l a vi ll
e d’Al gerr is
que de s e
transformer en une multitude de ghettos dans les quelques années à venir, si
auc uneme suren’ estpr is epouramé l
iorerl as ituat i
on etd’ é
viterl er i
sque
d’e ncour agerlagé nér al
isat iondenombr e uxf lé
auxs ociauxaus ei
ndes eszone s
urbaines.

Ile s
ti mpé rati
fder égul erlavi edesc i
toye nsal gérois,af i
nder é
habi l
iterl ’image
de notre capitale aux yeux des Algériens et de ses visiteurs étrangers, mais cela
nepe utsef ai
r equ’ ave clavol ontédes e spr emi ersres ponsabl esl ocauxe tdes es
directeursde ss e rvicesd’ amé nageme nt s,der enonc eràpas serl amaj or it
éde
leurs temps dans leurs bureaux à signer des documents, pour être présents sur le
terrain afin de vérifier les étapes de réalisation de leurs projets en milieux
urbains et de faire instaurer au même temps au sein de la population algéroise
unepol it
iquec ultur el
le,soc i
alee tsécur i
taire,af i
ndel e
urpe rme tt
red’ avoirun
cadre de vie de qualité, tout en leur apprenant à vivre dans leur tissu urbain
d’unef açonc i
viliséedansl ebutder éus si
ràe nf airedec ettegr andee xpé ri
ence
d’amé nageme nte tdec ivisme,unpr oje tpi l
otepourt outesnosz one sur baines
,
qui servira à résoudrel ’ensembl edespr oblè mesdef ond,quis ontl esr apports
des Algériens avec leurs tissus urbains et cela en accompagnant ce projet pilote
par une compagne nationale de vulgarisation et de sensibilisation pour
l’ensembl edenosc i
toye nsàt raversde sspot spublicitaires et par la voie de cours
spé c
ialisésdansno sé coles,af i
nder é ussire npar ticuli
e rs,l’amé l
iorat iondu
cadre de vie dans notre capitale et en général, des autres agglomérations
urbaines à aménager.

Siqua r
ant etr oisansa pr è
sl ’i
ndépe ndance,onn’ arrivetouj our spasàmaî tris
er
lar éussit
edel ’
actiond’ amé li
orationduc adredevi edenosc itoyense nmi li
eu
urbai n,aupo intquenosz onesur bainessedé gradentdej oure nj oure tqu’ il
s
sont de plus en plus laids avec un paysage incompréhe ns i
ble ,cen’ estquepar ce
que au niveau des collectivités locales et des ministères concernés, on garde
toujour sleré fle
xedel age sti
onquiaé tédécrétéapr è
sl ’i
ndé pe ndanc e,quanti ly
avait des zones urbaines avec un semblant de cadre de vie et des citoyens avec
que l
que snot ionsd’ éduc ati
onc i
vique,héritédut empsdel apr ésenceFr anç ai
se
enAl g éri
e,etquel apr ior itéétai
tdonnéàl ’amé l
iorati
onde sc onditionsdevi ede
nosc itoyens,quic ons istaitàl eurappor terdel ’é
lectri
cité,del ’eau,dugaz et des
logements décents pour vaincre la création anarchiques des bidonvilles qui
symbolisaient pour nos responsables de ce temps là, la continuité de la présence
du cadre de vie colonialiste.

Malgréquel erappor tsurl’ét


atdelapopulati
onmondial
ee n2005,es
timeque
l
’Algér
ieae nregis
tréede srés
ultat
sposit
if
sdurantl
esquat
rederniè
resannéeset
que notre pays est sur la bonne voi
ec ar i
lestl’un desrares pays e
n
70
dé vel
oppe me ntquii nve stidansl as antée tl’éduc ati
on.I lrestebeaucoupd’ ef
fort
à fournir pour notre pays, afin de réussir un développement harmonieux et une
amélioration de ses milieux urbains, car la majorité de nos acteurs de décisions
de spr o jetsd’ amé nage me ntsur bai ns,s onte n gé né r
als anss avoi
r-faire pour
pouvoi rdi fférenciere ntrel ’amé li
or ationde sc ondi t i
onsdevi eetl’
amé lioration
du cadre de vie des citoyens. Si la qualité de la vie est le degré de bien-être des
citoyensdé pe ndent d’ unc ert ai
nsnombr edef acte urs
,not amme ntl edr oitau
logeme nt,l ’ac cè
sàl ’eau pot able,le spos sibil
itésdes col
arisat
ion,l’accèsaux
soins et le bénéfice de certain prestations de services.

L’ amé li
or ationduc adr edevi ede sc itoye ns,e sttoutd’ abor dsl ar e
valori
sat ion
de la ville et ses quartiers, en requalifiant leurs espaces extérieurs et en créant
des espaces verts munis de lieux de détente et de récréation pour toutes les
tranc hesd’ age s,toute nas surantun entretien permanent grâce à des agents
spécialisés, qui entretiennent le mobilier urbain extérieur (jeux public, bancs,
abr ibus…) ,l esf ontaines,l es végétaux e ti ls ne t
toientl e s monume nts,l es
panneaux de signalisation, les trottoirs et les espaces publics. A l ’
ins
tardel ’état
actuel du cadre de vie des citoyens dans nos agglomérations urbaines, qui reste
loin des normes demandées, les conditions de vie au sein des 1541 communes que
compt enot repaysn’ arriventt oujour spasà t rouve rl a vites sedec roisière
requi sedansl esmi l
ieux ur bainsmal gr ét outl ’arge ntdé pe ns éetlese ffor t
s
four nisparnot repay sde puisl ’
indé pe ndanc e ,c ommel edé mont re l’étude
réaliséeparl ’agenc enat i
onal edel ’amé nage me ntdut erri
toiree ncoll
aborat ion
avec le PNUD, qui constate que 177 de nos communes connaissent une précarité
avancée pour leurs populations, 168 sont pauvre dans le domaine de la santé et
229 sont dans un état critique où ils ont les plus faibles taux de branchement aux
différents réseaux (eau potable, assainissement, gaz et électricité).

L’abs encee nAl gé ri


e,d’ uneac ti
onr é e
llepouramé li
orerl ecadr edevi ee nmi lieu
urbain avec la création de lieu de détente comme les espaces verts et les jardins
publics, laisse les citoyens amoureux de la nature se contenter de jardins
suspendusl oinde smyt hiquesjardinss uspe ndudeBabyl one,c ommec ’e s
tl ec as
de ce citoyens algérois de Meskiana, qui a crée un vrai jardin où fleurissent et
s’épanoui ssentde sar bustes
,de sr osierse tdi ve
rsesplant e
sgr i
mpant e sdans le
moi ndr eespac edes esbal consàl ’étage,commes ’
ilvoulaitdonne runs igneànos
autorités compétentes de commencer à réfléchir à mettre en place une action
conc r
è tepourabout i
ràl ’amé l
iorationde se spacespublicsave clac réat i
ond’ un
urbanisme végé taleaus ei
ndenosmi l
ieuxur bains,quis ontauj ourd’ huie nvahis
de plus en plus par la fureur du béton, qui rend nos paysages urbains
insupportables à voir.

Par cequel ’
ave nirdenot r epayspe u avoirde sc onséque ncesé conomi ques
évidentes, par cause des coûts que notre Etat va dépenser pour éviter les
dégradations à venir de nos paysages urbains et à ceux destinés à la réparation
desdommage sc auséssurt outl espr ojet
sd’ amé nage mentdi s parate sréali
sésà
coup de milliards de Dinars, avec un manque de savoir-faire chez la majorité de
nosmaî tresd’ ouvr agese tdenosmaî tresd’œuvr e s,quis es ontdé fil
ésde puis
l’
indé penda ncepourl ’
amé nage me ntdenosmi lieuxur bai ns,qu’ ilestur gent
aujour d’huider é f
léchi
ràr ésoudr ecepr oblèmemaj eurquit ouc hel ’
ensemble
de nos agglomérations urbaines, en faisant appel à des experts-conseils
spécialis
ése né tude sd’i
mpac tpourl esmilieuxur bainsaf i
nd’ arriveràpr oposer
de nouvelles mesures qui nous permettrons de tracer les grandes lignes pour
solutionner nos problèmes urbains actuels, dans un premier temps, avant
d’engage rl esgr andst ravaux d’ amé nageme nte tder éhabi li
tation ave cde s
entre pri
sesder éalis
ati
on muni sd’ uneé quiped’ ingénieurse tdet e
chnic i
ens
71
compétents dans les techniques de réalisation des aménagements urbains et tout
ens uivant à l al ettrel esé tudes d’ amé nageme nt,dé j
à ac hevés par l es
ambul anc iersdel ’ur bani smemode rnec hoisisselonl espr oc édur eslégalesdel a
législation en vigueur et loin des abus de pouvoir ou du passe-droit de certains de
nos r e s
pons ables,c ar i ln’ y a pl usde s ensc ommun,de l a partde nos
amé nage urs,quis ’
impos er aitàl ’e
nsembl ede sac te
ur ssoc iauxaf indedi ssuade r
les citoyens, sans foi ni loi, de dégrader leur cadre de vie et les espaces verts de
leur milieux urbains.

C’ este né tudi antlar el


ationdenot resoc iétéàl ’
espacepubl i
ce nmi l
ieuur bain
et les échecs de nos expériences précédentes, qui ont abouti à cette chimère qui
continu à infester nos agglomérations, que nous réussirons à mettre en place un
premier pas vers une solution globale pour améliorer le paysage de nos milieu
ur bain,t oute nf ixantc omme obj ect
ifd’ arri
ver à pr opos er une ar mat ure
conc ept uel
les uscept i
bled’ êtreappl iquéeaus ei
ndenosvi l
lese tvi l
lagespour
atteindre le sens désiré de faire de nos milieux urbains un cadre de vie amélioré
pour nos citoyens et aux millions de touristes étrangers qui viendront visiter
not repaysdansque l
que sanné es,sil’obje ct
iftouristi
queave cuneamé li
oration
du cadre de vie dans nos milieux urbains, sera atteint dans les délais.

Iln’yaauc uneexpl i
c ati
onàdonner pour justifier les retards que connaît notre
paysda nsl edomai nedel ’aménage me ntpays age rde smi lieuxur bains ,sinonle
manqued’ imaginat i
on e tl avol ontépourve niràboutde sc ontrai ntesqui
empê che ntlebondé r oul
e mentde spr ojetsd’amé nageme ntpaysager car malgré
toutesl esexige
ncespourr éussi
rl’amé li
or at
ionde snosz one surbai nes,de puisl
es
années quatre-vingt, la majorité des programmes réalisés sont, souvent, des
projets chimérique. Parce que pour aménager nos milieux urbains, on continu à
fair
eappe là unei nterdisc
ipli
nar i
tédemaî tred’ œuvr ee td’ entrepr is
esde
réali
sat i
on,quis '
ydé ve
loppentave cde sf ai
se ursd’ amé nage me ntsdi sparates,
sansf aire appelaux ar chi
tect
espays agistes,qu’ on appe le n oc cide nt les
ambul anc iersdel ’ur banisme moderne que nous continueront à faire de nos
agglomérations des lieux avec des places publics où nos citadins continueront à
jouer aux dominos.

Les architectes paysagistes font un travail de qualité loin des avant-projets sans
conc eptd’ amé nageme nte t des pratiques du bricolage pour la réalisation des
pr ojetsd’amé nage mentpays ageràc oupdemi lli
ar dsdec entime s,parcequ’ i
l
donneaupr oje tur bainave csesespac esve rtsuns ensda nsl’hommee taut our
de l ’homme , gr âce aux l oi
s de l ’arc hit
e ct
ure du paysage. Les lois de
l’architectur
edupays ages ontc ell
e squir èglentlar éalitéde sc hosese nmi l
ieu
ur bainc arellessontunel ogiquei nhé r
ent eauxr epr ésent ati
onsquel ’
hommes e
faitdel anat ur eetdel abe auté
,par cequec ’estlas ens i
bi l
it
éhumai nequi est à
l’origineduc adr edevi eamé l
ioréde spays agesur bai nsde svi l
lesmode rnesgr âce
àl ’introduction de st ec hniques de l ’ar chite
ctur e du pays age dans l es
aménagement des espaces verts et des milieux urbains.

L'architecture du paysage est un art mixé aux normes architecturales, qui


s'intéresse à l'organisation des espaces extérieurs et des jardins publics. Son
artiste appelé « architecte paysagiste », élabore le design et l'esthétique grâce à
un travail minutieux qu'on retrouve aussi bien dans de grands parcs, qu'à
l'intérieur des parcs municipaux, boulevards et trottoirs, ainsi que dans des lieux
publics dégarnis de toute verdure. L'architecte paysagiste qui offre un savoir-
faire professionnel en planification et design des aménagements urbains et des
espaces verts, de la préparation à la surveillance des travaux de réalisation,
pratique une profession de synthèse mais lorsque l'envergure ou la complexité
72
d'unproje
tné cessitel ac ol
labo rati
on d' autrese xpert
sc ommel ’architecteou
l
’urbani
ste
,l'architecte paysagiste dirige et coordonne les diverses disciplines
l
iéesauproje
t,toute ns ’ass
urantquet ousl esrouagesfonc ti
onne nte ndouc eur
pourlaré
ussi
tedupr ojetd’amé nageme nt.

L’ar chitecte pays agist


e e st un é léme nt maj eur dans l es pr ojets
inte rdis
c i
plinai rescarilestpl usuneas pi
r at
ionqu' uné tatdef aitetc ’estgr âc eà
son intervention que les architectes et les urbanistes pourront achever les
finitions de leurs aménagements en milieux urbains parce que malgré que tout le
monde a tendance à vouloir continuer à jouer dans sa cour, Il est évident de se
rendr ec ompt equel esar chitectese tlesur bani stesn’ ontpasl es avoi r-faire
adé quatpourr éussi
rlesamé nag eme ntsd’ amé li
or ati
onduc adrec evi ee nmi lieu
urbain avec des espaces verts pays age rse tqu’ i
le stpr i
mor dialdec hange rc ette
situat i
one tdef aireintroduir elesambul ancierdel ’ur bani smemode rnepour
guérir nos agglomérations urbaines de cet état de fait, qui continu à gangrener
nosmi l
ieuxur bain,parc equel ’ur gences '
enf aitsentir en Algérie. C’ es te n
inté grantl’ar chitect
epays agistedansl epr ocessusd’ amé liorat i
onduc adr edevi e
des milieux urbains et la création des espaces verts publics, que nous pouvons
parler du paysage urbain de nos agglomérations car le mot paysage continue
d’é voque rf orteme ntlanat uree tsymbol i
sel’intégr at
ionde se spacesve rt
sdansl e
processus de planification des aménagements urbains, car le paysage ne peut
guère se passer de la nature, qui est instituée en objet distinct par les projets en
milieu urbain et par voie de conséquence devenu de plus en plus hétérogène aux
œuvr eshumai nesaupo intquel anat ure,lesnot i
onsdemi li
e u,d’envi ronne me nt
etdepays ages ontdevenusl ar elationde ss ociétésàl ’espac ec onstrui tdumi lieu
urbain.

Le paysage est un écheveau « saturé de détails » et de singularités, la nature est


lepl uss ouventhé tér
ogè nee tn’ apasd’ or dreapparent;c ependant ,pourœuvr er
dans ce brouillard de multiplicités, il faut nécessairement avoir recours à la
géométrie, au cordeau….Ne s erait-ce que pour approcher la réalité et
s’informe rs ure ll
e.Lepays agee stlamani f
est
ati
ons ens ibled’ unamé nageme nt
pays age r par c
e qu’ ilt radui tles ens du mi li
eue nt erme si mmé diate
me nt
ac ce
s si
bl e
sàl avuee tc ’estpo urc e tter ais
onquel aquestion du paysage doit
tenir une place essentiel et particulière dans chacun des aménagements ou de
restaur ati
on de nos mi lieux ur bainsc ar c’
estdansl ’espac e pays age r que
s’expr imed’ abor dlar elationd’ unes ociétéàsonenvi r
onne me nt,aupoi ntqu’ un
mi li
eu ur bain munid’ amé nageme nt spays agersc onç uspar de s ar chitectes
pays agistes,mé tamor phos ents esc itoye nse nd’autresê t
r esave cunenouve lle
cultur edec ivi
smepar cequ’ i
lestr e ssentietamé nagépourl ebi enê t
r edel a
société, qui perçoit son milie uur bai ne nfonct
iondel ’us agequ’ e lleenf aite t
l’uti
lisee nfonc t
iondel ape rcepti
onqu’ ell
eenades onc adr edevi e.

Lenombr edepr of ess


ionsquis onti mpl iquésdansl ’
objecti
fd’ amé l
iorerlecadre
de vie de nos citoyens en milieu urbain, ne cesse de croître parce que notre
gouve rneme ntadonnéunegr andepl aceàc ett
eacti
on,c ommec ’é
taitlec as,
pour la réalisation de la nouvelle ville « Akid Othmane » et des différents
programme sd’ habi t
ate td’amé liorationduc adredeviede scitoyensàl awilaya
deAi nTé mouc he nt,quel eMi nis t
redel ’habitatn’
apasmanquédes efél
icite
r
del ’
é tatd’avanc e mentde str avaux,t oute nc ompli
me ntants onWal ipourl e
dynami smequel es ect
e urdel ac onstructi
on e tdel’amé nage mentur baina
enregistré à travers cette wilaya, au point que cette expérience géré par le
souti
e ntt echniquedel a banquemondi alee sta l’
étudeparl emi nis
tèrede
l’
habi tatdansl ebutdel agé nér alis
eràl ’
ensembl edeswilayasdenot repays.

73
La réussite du grand pari de la wilaya de Ain Témouchent pour la construction
de la nouvelle ville « Akid Othmane » avec un meilleur cadre de vie pour ses
citoye nse tl ’obt entiondef é l
ici
tationsdel apar tdel abanquemondi alepour
l’existe nced’ unas pe ctenvironneme ntaleetpays age raus eindec eprojet de 3500
loge me nts,n’ es tde ve nuuner éali
tée nAl géri
edec eXXIe mes ièc
le,quegr âce
aux efforts quotidiens des premiers responsables de la wilaya, qui ont su
collabor erave cl ac ompé tenced’ uneé quipei nte rdisci
pl inairedet echniciense t
d’ i
ngé nieur saut ocht ones,maj orée,d’ unar chitec tepays agi steAl géri
e ndipl ômé
de Versailles, qui est venu apporter à cette nouvelle ville, sa touche paysagère
final inspiré du nouveau concept paysager et son savoir-faire dans la maîtrise des
nor me sdel ’
ur bani smevégétal moderne. Pourl ’amé li
orat ionduc adredevi ede s
citoyens, depuis quelques années nos milieux urbains connaissent un profond
pr oce ssusd’ amé nage mentmai sr e st
ee n géné raldansun é tatembr yonnai re
par cequ’ ell
ec ont inuàbut ers url esmauvai sesme ntalités de certains de nos
res pons ablesl oc auxé ri
géesde puisl ’i
ndé penda nc ee tquit ravaill
entdansl es ens
cont ra iredel ’évol utionde st e
chni quesde samé nage me nt spays agersde smi lieux
ur bai nse tde snor me sdel ’urbani smevé gét
al e,c arl esamé nageme nts de nos
milieux urbains ne sont pas accompagnés de la vision paysagère des architectes
paysagistes, qui ont le savoir-faire pour élaborer les paysages urbains loin des
pr atique sdef ai seursd’ amé nag eme nts ave cle urse s
pac e sve rtsdispar at
esde s
milieux ur bai nse tquin’ ontdes péciali
tée n amé nage me ntde sespac esve r t
s
paysagers, que le code du registre de commerce hérité du temps de la gestion de
l’enfe rme me nti dé ologique.

Le ministre des travaux publics, suite aux explications lors de sa visite à la wilaya
de Tipaza, pour les travaux de réalisation des ports de Tipaza ville, de Cherchell
etdeGour aya,aave rtiqu’ ilf
autf airede samé nage me ntsat trac tif
,quis eront
réalisés par des spécialistes comme les architectes, les architectes paysagistes et
les spécialistes en esthétiques et non pas par des bricoleurs qui ne savent
respecter les cahiers des charges car le port de Tipaza, en particulier, sera un
port de plaisance plus que de pêche avec des gargotes et de bidonvilles, surtout
que cet aménagement sera impérativement économique, fonctionnel et rationnel
pour la wilaya.

Par une i ni t
iati
ve c ommune ,l e mi nist
re de l ’Envir onne me nt e t de
l’
Amé na geme ntdut errit
oire
,ave cl emi ni st
redel ’
Empl oie tdel aSol i
dar ité
Nat i
onal e,dansl ebutd’ amé l
iorerl ec adre de vie de nos citoyens, ont mis en
œuvr eunpr ojeti nti
tulé«Blanche Algérie ». Ce projet aura pour objectif, à
cour tter mel’ assai
ni sse
me ntdesquar ti
e rsparl ac oll
ectedesor dur e
smé nagère s
etl ac réat
ion d’ ac t
ivi
tésgé nératricesde r e
venuspour 50000 demandeurs
d’empl oisetc elaaf i
nd’ améli
orerl aqual itédeviee nmi l
ieuur bai nse tsemerl a
culture du civisme au sein de notre société. Quant aux objectifs à long terme, ils
visentl ’amélior ati
onduc adredevi edenosmi lieuxur bainse td’ annihil
erla
pollution qui dégrade nos milieux naturels et fait perdre à nos paysages leurs
valeurs touristiques.

Lor sdel ’ins tall


ationduc omitéi nters
ectorieldec onc e rt
ationave clemi nist
èr e
l’
Envi ronne me nte tdel ’Amé nage me ntdut e r
rit
oire ,le mi nistreduTourisme a
misl ’accents urlavol o
nt édugo uverneme ntdepr endr ee nc har gel edos si
erdu
développe me ntdu t our i
sme ,par cequel esme sur esd’ aide e tde s outienà
l’
activit
ét our ist
ique ,ontpouro bject
if
sd’ i
mpul serl ac rois
sanc eé conomi que ,
d’encour age rla compétitivité et de promouvoir un environnement propice pour
me t
tr eenpl ac eune spritd’entrepr i
seetundé veloppe me ntt our ist
iquedur able.
Le tourisme est une industrie qui pourra être notre or vert qui remplacera la
rente pétrolière à long terme et changera les mentalités de nos citoyens envers le
74
paysage de leurs milieux urbains, tout en brisant les enfermements que nous
vivons actuellement.

Au moment où notre Algérie est assise sur plus de 55 milliards de Dollars de


réserves de change, une politiquef or t
edansl es e nsd’ amé l
iorerl e
sobj ecti
fs
touristi
que sdenot repa ys,s
’avèrepr i
mor dial edel apar tdenosgo uvernant scar
nos citoyens attendent une meilleur visibilité sur les reformes économiques en
cours, qui permettront dans quelques années de résorber le chômage et de
dimi nuerlac risedul o gementgr âceaupr ogr ammepr ési
dentield’unmi ll
ionde
logements, qui seront normalement intégrés dans un nouveau paysage urbain où
résultera une or ganisati
on d’ens e
mbl esc ons tr
ui ts ave c une associat
ion de
logeme nts,dec omme rcesetd’espace se xté rieursamé nagé sparde sarchitec
tes
pays agis
tesafinquel avi esoci
ales’épanoui radansunc adr edevieagr éable,qui
viendra pour réussir le sens touristique du paysage de nos milieux urbains,
grâceàl ’introduc t
ionde snorme smode rne sdel ’ur banismevé gé t
aledansc e
programme présidentiel.

Si notre pays est presque dans une régression irréversible dans le domaine de
l’ur banismevé gét ale tdel ’ar chit
ecturedu pays age,c en’ estquepar ceque
aucune mesure gouver neme nt alen’aé t
épr ises érieuseme ntdansl ’applicat i
on
des normes de réalisation des aménagements paysagers urbains avec leurs
espac esvertsetquede puisl ’i
ndé penda nce,l apl upar tdenosr espo nsablesde s
col l
e cti
vit
ésl ocalese tde sdir ec t
ionsd’ urbanisme considèrent les aménagements
des parcs et jardins dans les zones urbaines, ainsi que la présence végétale vis-à-
vis du bien-être et de la qualité du paysage en milieu urbain comme secondaires,
par rapport aux fonctions plus sérieuses que représentent l ac i
rculation,l’habi tat
et le commerce pour ne citer que les plus évidents.

Pour que notre pays, ne restera pas au dernier rang des pays en voie de
dé veloppe me nt,enmat i
è red’amé nage me ntpays agersde smi li
euxur bainse tla
créations des espaces verts, tout en satisfaisant la demande des citoyens, une
bat t
er i
edet extesl égislati
fss ’avèrené cess
aire sdel apar tdenosé lus,pour
pe rme ttre aux bonne svol onté sde noss pécialisésd’amé nage ment sur bains
d’ i
nte r
ve nirdansunbo ns ens,pourl ’i
ns taurationd’ un meilleur cadre de vie des
citoyens et de protéger le paysage de nos agglomérations urbaines, tout en faisant
promouvoir les aménagements des espaces verts paysagers dans nos zones
urbaines grâce à la mise en place des moyens législatifs adéquats pour exiger la
pr ésencedel ’architectepays agist
edansl ’é
labor ati
onde sé tudese tl’exé cution
de spr ojetsd’ amé nage me ntse nmi lieuur bainaf in qu’e ndec edé butduXXI
emes i
ècle,not repaysaur ada nss al égisl
ation l estatutdu bur eau d’ études
spécialisé en aménagement paysager, qui remplacera le simple code de registre
du commerce pour la création et la réalisation des espaces verts, qui est à la
por tédet outee ntrepr i
seder éalis
ation,s ansauc unee xi
ge nced’ unemaî trisede
l’architecturedupays age .

Il faut que cette nouvelle « loi paysagère », soit légiférée par notre gouvernement
sansundé batc aducàl ’APN e tqu’ellenes oitpasc r é
éequedansl ebutde
remplir le journal officiel parce que comme disait le cardinal Richelieu : « Faire
une loi et ne pasl afairee xé cut er,c’
estaut orise rlac hos equ’ onve utdé f
endre»,
sur tout que t rop de gas pi l
lage gue ttel ’ave nir de l ar estaurati
on pour
l’amé liorati
on du c adr edevi ede sc i
toye nsau s ein denosmi li
euxur bai
ns,
durant le programme de développement quinquennal 2005/2009.

L’ins
tauration deso uti
lsd’ ac compagne me ntpourl ac réation depé pini ères
ornementales modernes et des cycles de formation de jardiniers paysagistes et
75
d’archi tectes ou d’ i
ngénieurs pays agistes, par l ac réat i
on de c ur s
us
professionnel se tuni versi
tairess pécial
isés,s’avèrentné cessairepourl ’avenirdes
aménagements paysagers de nos milieux urbains car avec 960 centres de
formation professionnelles (CFPA) repartis sur tout le territoire nationale, en
tenantc ompt equ’ un seulc e ntrede formation par wilaya, sera doté de la
spécialité pour la formation des jardiniers paysagistes et avec une moyenne de 30
jardiniers paysagistes formés annuellement ; en sept ans dans un premier temps
etc haquec inqanspa rl as uite,l’ Algériepour raavoi rune capacité de 7200
jardiniers paysagistes à répartir sur ses 1541 communes, ce qui fera une
moye nnede4j ar dinier
spays agi st
esparc ommunepouroe uvr erdansl’entreti
en
des espaces verts de chacune des communes et la production des plantes
ornementales, au sein des pépinières instaurés dans la circonscription de chacune
de sche fsl ie
uxdedaï ra.Dansl ec adrededonne ràl ’Algérieuneé l
itedansl e
domai nedel amaî tri
sed’ œuvr ede sproj et
sd’ amé nage me nt spaysagerse tdes
techniques modernes pour la produc t
ione tl’entretiende spl antesorneme ntale
s
des espaces verts, la formation des architectes et des ingénieurs paysagistes
serontg érésparl ’ I
ns t
it
utNat io naleAgr onomi qued’ ElHar rac he ncoll
abor ati
on
ave clesé colesetl esinstit
utsd’ architect
ur edupaysage des pays francophones
occidentaux, comme la France, la Belgique et le Québec.

L’Ins ti
tutNat ionaleAgr onomi qued’ ElHar rac
h,quiadé j
àl avoc atione tles
moye nspourf ourniràl ’aména geme ntpays age rdenosmi li
euxur bai nsune
vingtaine de paysagi s
tesparan,c equif eraquel ’Algé r
iedi sposerat outl esci
nq
ans, en plus des jardiniers paysagistes, une moyenne de 100 architectes
pays agist
espour c oncevoi r,suivrel e spr ojet
sd’ aménage me ntpays agere n
milieux urbains et gérer les pépinières de production des plantes ornementales
ainsique de l ’
entreti
en de se space s vertse xistant
s.Ave c de si ngé ni
eurs
paysagistes pour nos futurs pépinières qui seront conçus selon les normes
internationales, grâce au recours au partenariat avec les pépinières de la rive
nord des pays méditerranéens, nos futurs aménagements des espaces verts
auront une variété de plantes ornementales diversifiées et de meilleur qualité,
que celle qui existe actuellement sur notre marché embryonnaire des plantes
ornementales.

Parce quel esforetscons t


ituentunc adreagr éablededé tentepours ’yme ttreau
vertquel e sAl géri
ensnes ’ytrompe ntpasqua ntilsrevendique ntavecfor cel eur
attachement à toute forme de présence végétale dans leurs milieux urbains,
commei lsve ule
ntdel ’eau dans leurs robinets, des routes appropriées et une
me il
leuré duc at
ion po url eurse nf ants,carpourl esnor me sdel ’urbani sme
végétale, les espaces végétaux, qui viennent pour agrémenter le cadre de vie du
milieu urbain, sont les jardins et les espaces verts qui sont maintenant, à la
disposition de tous et offrent des moments de plaisir aux visiteurs car ils sont
démocratisés et nes ontplusr éservésauxs eulspr ivil
égiésd’antan.

Loind’ êtredes impl eaccessoi resjus t


epourl etempsd’ unevi sit
epr ési
de ntie
lle
oupourc onsomme runbudge td’ unpr ogr ammegouve rneme ntal,leses paces
vertss ontde sé léme nt
sné ces sai
respourl ’obt ent
iondel ’élégancepa ysagèr edu
milieuur baine tontunr ôledé ci
sifdansl ’or ganis
atione tledé veloppeme ntde s
me ntalit
é sde sc i
tadinsc arc ontret outeat t
e nte,c’ests ouve ntenas s
ociantl es
espaces verts et les aménagements paysagers dans le projet urbanistique, que
l’
ont rouvel esc lefsdelac ompr éhensionpourl aré us
s itedumi lieuurbai ne t
l’
instaur ation despr i
nci
pe sdec ivismec hezl esimpl ec i
toyen,c ommeon l ’
a
constaté chez les habitants de la nouvelle ville de Ain Témouchent, deux ans
après son inauguration par le président de la république.

76
C’ estparcequel amaj orit
éde samé nageme nt
sr écentsdenosz one sur baine sont
montré tout le mal que peuvent faire des aménagements aveugles au cadre de vie
de nos citoyens car ils ont été conçus de la sor tedenepasmar che r,qu’ ilfaut
faire appel aux techniques de conception des architectes paysagistes, qui en
concevant un aménagement paysager, le considère comme un élément de la
nature dont il ne lui empreinte que ce qui peut lui servir pour le faire valoir dans
lebutd’ amé liorerl espays ageur bai ns,carl ese spac esve rtspays age rssontune
compos ant epr i
mor di aledel’urbani smevé gét
al emode rne .

L’exigenc edel ’i
nt roduc tion del ’urbanismevé gé t
aleave cl ’instaur ation des
aménagements des espaces verts au sein du paysage de nos milieux urbains afin
de rendre le cadre de vie de nos citoyens meilleur, demande un sacrifice
réci
pr oquedel apar tdel ’Etate tde sc ontr
ibuablesc ars il’Et ats ’engagepour
l’
instaur ationd’ unme il
leurpay sageur baindenosvilles et villages, en finançant
lesamé nage me ntspays age r
sal ’
or drede50%,l ec i
toyen doi tappr endreà
contribue r,e n payantl a diffé rence ave cs es d’i
mpôt s annue ls,af i
n qu’ i
l
s’i
mpl iquedansl epr oc essusde samé nageme ntspaysagersdenosaggl omé rat
ions
urbaine se td’appr e ndr eàr espe cters onmi l
ieuur bainets one nvironne me ntcar
il
ssaitquec ’
este npar t
iegr âceàs onar gent,qu’i
ljouid’ uneme il
leurqual it
éde
cadre vie dans sa ville ou son village.

L’obj ectifdec etter éflexione stdet irerl as onne tt


ed’ alar mepourl ’i
nst
aurati
on
àc our tt er
mee nAl gé ried’unpr oce s
susd’ amé nage me nt spaysage
rse nmilie
ux
urbains, avec un urbanisme végétal moderne géré par des spécialistes, parce
que les aménagements actuels de nos agglomérations avec leurs espaces verts
sont loin des principes du travail des vrais spécialistes en architecture du
paysage, qui sont une composante primordiale pour les aménagements
paysage r setl ’
amé l
iorat i
onduc adr edevi eaus einde snosvi l
lesetvil
lage
sc ar
l’
amé l
ior at
ion deleurs paysages urbains est un facteur primordiale pour la
réussite des vocations touristiques actuelles de notre pays.

C’ e
stg râce aux c onnai s
sanc ess péci
fi
que se n bot anique ,e na rbor iculture
ornementale et un savoir-faire unique pour la conception des jardins et des
espaces verts que les architectes paysagistes réalisent les projets paysagers en
milieux urbains avec des espaces verts intégrés, tout en prenant comme modèle
sur le concept de nos maîtres du passé et en exprimant leur propre goût en
tenantc ompt edel av olontéde smaî tresde sl i
euxe tde sl oisdel ’urbani sme
végétal moderne, car les paysagistes sont différents et meilleurs que les faiseurs
d’amé nageme ntsdispar ates,quic onti
nue ntàf airedenot rec adredevi edans
nos agglomérations urbaines, une qualité en deçà des normes exigées de
l’urbanismevé gét
alemode rne .

Si le bilan des aménagements paysagers et des espaces verts de nos milieux


urbains est connu par tout ceux qui y vivent quotidiennement en Algérie, ou
qu’ il
sys ontinformé spar les quelques écrits de notre presse quotidienne, il est
tempspournoust ousdedé gag erlesvoiesr apidesdel ’appli
c at
ionde ssolutions
adé quatesquinouspe rme ttrontd’ acquérirl esmoye nspossiblespouri nterve nir
efficacement dans la réussite des aménagements paysagers de nos milieux
urbains, tout en alliant les besoins urgents de nos zones urbaines au respect de
l’urbani s
mevé gétal emode r
nee tde saspectspays age rsdenosvi lle
se tvill
age s,
parl a pr omotion e tl ’exigenc ede snor me se st
hé tiquesdel ’architecture du
paysage et des aménagements en milieux urbains, afin de préserver et
d’opt imiserl’amé liorationduc adredevi edenosc itoyens,toute nas sur antun
avenir plus durable pour nos agglomérations urbaine et de redorer la place de
l’Algér i
et ouri
stiquepar mil eba lde snationsc ars eull’int
ell
igenc eré f
léchiede s
77
archit
ectespaysagist
essauramani e
runpr oje
td’améli
orationur bainedansun
context
epays ager,àc ourtter
me ,j
usqu’
às aréus
sit
etotale ts
apé r enni
té,t
out
enr es
pe c
tantl’évol
uti
onde snormesmodernesdel’
urbanismevé gétaletdesloi
s
del’archit
ect
ur edupaysages.

17. Réflexion pour une nouvelle approche paysagère de nos


milieux urbains.
C’ estpar cequel as ant éde shabi tantsdé pe ndaitdec e
lledel eurs
villes, que les grandes cités ont été la marque de sociétés qui
réus siss
a i
ent,t out au l ong de l ’hist
o ire, qu’ auj our d’hui no s
responsables politiques doivent faire en sorte que nos villes soient
for tese tsai
ne s,carc ’estàl af aç ondonte lle
ss erontpl anifié
ese t
gérées, qui décidera si notre avenir collectif sera brillant et durable
ou au contraire brutal et chaotique

Mê mes il’
ave nirdel ’
humani t
édé penddec e l
uides esvill
es ,not r ee xpé r
ience
dansl edomai nedege sti
one td’ amé nage me ntur bain,restet rèse ndé cadec e
que font nos voisins méditerranéens. Dans notre processus de production des
milieux urbains, nos projets sont ponctuelles, sans aucune articulation et souvent
sansc ohérenceave cuns c hé mad’ e nse
mbl edenosmi l
ieux ur bains ,par ceque
nos responsables, nos mai r ese tnoswal i
sontpr isl ’
habitudedet ravai ll
erave c
l
’abs encedepl ani f
ication r éellee td’ é
tude spr é al
ablede si mpac tsde spl ans
d’ur banis
mee tpays ager s
.

Comme actuellement, nos projets urbains, génèrent des incohérences aux


multiples incidences paysagères, urbanistiques, architecturales, sociales,
économiques, écologiques et politiques, notre pays vit une crise urbaine sévère et
voit la détérioration du cadre de vie de nos citoyens accroître, au point que tout
les indicateurs urbanistiques de nos milieux urbains sont au rouge, par la faute
de spr emi ersr espons ables
,quin’ ar ri
ve ntpa sàme ttree npl aceunepol itique
adéquate en la matière, qui vise à faire adhérer tout le monde au respect des
nor me sd’ amé l
ior at
ionsur bainese tas surerl ’entreti
endu milieu dans lequel
nous évoluons.

Al ’instardel amaj oritédenosmi lieuxur bains,lacommunedeM’ silaaccusee n


mat ière d’ aménage me ntur ba in,d’ assaini
sseme nt,d’ é clai
rage publ i
ce tde
voirie, un immense retard car cette ville de 150 000 habitants qui avait pris de
l’ampl eure nter meur bani s t
ique sdansunet otaleanar c hi
e,àdé fa ut d’une
gestion normative de la ville, a fini par engendrer une ville ghetto, dépourvue de
commodités dans la majorité de ses quartiers où ces citoyens vivent un véritable
cauc he maràl ongue urd’ anné e.Cen’ estquepar cequenosmi li
euxur bains
cont i
nue ntàc onna î
trede si ns uffisancese nmat i
èred’ amé nage me nt, mal gré
tout les programmes déployés par notre pays, que notre président de la
république M.Abdelaziz Bouteflika, après avoir affirmé, lors de la dernière
rencontre « gouvernements-walis »,quenosvi llessontt rè smoc he sàl ’
exception
deAi n Té mouc hent,a i nsistéqu’ ile s
ti ndi
s pensabledec rée run nouve au
système de gestion urbaine dans notre pays, qui consacrera le pr incipedel ’uni t
é
del avi l
lee tluigar ant i
s santuneuni tédege st
ione td’ amé nage me ntdes on
espac e,ainsiques ondé ve loppe me ntdansl ape rspecti
ved’ uneamé li
or ati
onpl us
nette et plus large des conditions et du cadre de vie de nos citoyens. Si la
78
majorité de nos milieux urbains sont très moches et que rien ne marche selon les
normes urbaines, au point que nos agglomérations sont livrées à elle-même,
c’
e stpar cequel emi ni mum d’ amé nage mentn’ estpasf aitparnosr esponsabl es
,
qui ne savent pas prendre les décisions adéquates pour prioriser les actions à
mener dans chacune de nos agglomérations, comme si faire fonctionner un
organismedege sti
onur bai nee s
ts ynonymedec our s
eàl ’enr i
chisseme nte tun
bénéfice de privilèges, qui fait de lui une oeuvre de charité et non une entité de
gestiondel ’arge ntdupe upl e,quiadr oitdes avoiroùvontl eursc ontributions
au développement urbain.

Malgré que dans notre pays, les lois pour la promotion du tourisme ne
manquent pas et les potentialités en matière de tourisme non plus, notre secteur
touristique reste bien loin de celui des Tunisiens ou des Marocains et cela même
si nous ayons des potentialités culturelles et géographiques qui dépassent de loin
ceux de nos voisins car
au moment où les Marocains attirent plus de 5 millions de touristes et les
Tunisiens 4 millions par an, notre pays arrive à peine à frôler la barre des
820 000t our i
stes,toute nc ompt antnot rec ommunaut éé t
abl ieàl ’ét
rangerqui
vient rendre visite à leurs familles, car notre tourismeur bainnes ’i
nt è
grepas
dans une stratégie globale de la ville, comme un facteur de promotion des
mi li
euxur bai ns,ens ec arac téri
s antparunt ouris
med’ affaires,d’agrémente t
événementiel, et que les compétences de notre pays spécialisés en aménagement
des milieux urbains, ne participe pas à la réussite du programme
d’ embe ll
isseme ntdel ’
e nsembl edenosmi l
ieuxur bains,afindel eshis s
eràun
niveau de standard touristique international et arriver à enregistrer 4 à 6
milliards de dollars comme nos voisins Marocains et Tunisiens, au lieu de se
contenter des 133 millions de dollars que notre pays engrange annuellement.
Notre ministre délégué chargé de la Ville, a précisé que 33mi ll
ionsd’ habi
tants
surl es41mi ll
ionsd’ Al gé rienss er ontc onc e
nt ré
sdansl esvi ll
e sàl’horizon2025
etnot remi nistredel ’amé nage me ntdu t erritoi
ree tdel ’environneme ntqui
pr éconiseunemul tituded’ ac ti
onsvi santd’ unepar tàamé liorerlec adredevi e
de scitoyense nmi li
e uxur bai nse td’ autr epart,àallégerlesvi lle
sdupoids lié de
la surpopulation, estime que si en 1965, notre pays dénombrait quelques 95
villes,auj our d’hui,i le nc ompt ee nviron 500 vi ll
ese tque lques 500000
bidonvilles à travers le territoire national.

Parmi les 500 000 bidonvilles que compte notre pays, la ville de Bouira en
possèdeune npl ei
nc entrevi ll
e .Cebidonv ill
equidat edel ’é
poquec oloniale,
mal grél’éradicati
ondede uxgr a nde
spar t
ie s
,lapar t
ier est
ant epersistee nclavé e
entre la nouvelle Maison de la culture, le siège de la wilaya, la cité des 130
logements et le nouveau siège de la daïra, ce qui fait que ce quartier, est cité
commeunehont epourl ’
Al gérie.

Unr appor ts
urlage st
iondesvill
ese tl’
amé l
ior
ationur baineaé téadopt é,sui
teà
la rencontre « gouvernement-walis » du mois de Juin 2006. Ce rapport
rec ommandai tl’
éradicati
ondepl usde40000 0bi donvill
esàl ’
é chell
enat ionale
etl ’accélérat
iondel ’e
xperti
setechniquedé c
idéepourl esvi ll
esd’ Alger,d’Or an,
deCons tanti
neetd’ Annaba.Ledoc ume ntavaitaussisuggé rélar éal
isationd’un
pr ogr ammed’ embe l
li
ssementde st
inéàhi sserAl geràunni ve audes tandard
inte rnational
,surt
outqu’ ell
ee s
tjugé eparnotr emi ni
stredel ’intérie
ur ,comme
unevi l
lequin’estpasdi gnedec apital
ee tnepe uxê t
r econs i
dé réec ommeune
grandevi l
lemodernee tcel
amal gréqu’ el
leavaitune pl acetr èsdés i
réau16e
sièclel orsqueHas sane lWazzandi tLé onl’
Africain,l
’avai tdécritcomme«une
ville très grande et fait les 400 feux. Ses murailles sont splendides et

79
extrêmement fortes, construites en grosses pierres. Elle possède de belles
maisons et des marchés bien ordonnés dans lesquels chaque profession a son
emplacement particulier.

Onyt rouveaus sibonnombr ed’hôt el


ler
iese td’ étude s
.Ent reautresédific
es,on
y remarque un superbe temple très grand placé sur le bord de la mer et devant
ce temple une très belle esplanade aménagée sur la muraille même de la ville, au
pied de laquelle viennent frapper les vagues » et que durant la période coloniale,
elle rivalisait avec la ville de Canne pour le festival des films. Siaujourd’hui,on
re grettel et empsoùl esAl géroisdonnaientauxé tr
ange r sl’idéed’unevi l
lecalme
etdi sciplinéee tquepe r sonnenepe utêtr ef ierd’ Al gerl abl anche,c ’
estparce
not rec api t
aleade spr obl è
me sd’e au,des ale té,det r ansport,d’i
ns éc
ur i
tée t
d’ amé nage me ntsur bains .Ave ctousc espr obl ème sl ac itédeBé niMe zghanane
pourra pas se placer au rang des capitales mondiales, car durant les dernières
dé cenni es, on a f ai
td’ ell
e une c it
ée ns ur sis,angoi ssanteen raison de
l’acc élération e tde l ’ ampl eur des de struc tions mal gr é un budge tannue l
dépassant les 300 milliards de centimes de subventions annuelle, consacrées aux
Epi cc har gésdel as auve gardedes onc adr edevi e,souve ntquepourl ’es
pace
d’ uné véne me nte tqu’ unef oisleslampionsé teints,toutl emonder evie
ntàs e
s
vieux réflexes.

Comme la cité de Béni Mezghana, notre capitale, a perdu de son éclat du passé
et que son état de lieu est fort préoccupant, voire agonisant, malgré toutes les
tentatives réaliséesparl e
ss ervicesd’ urbanismedel a wi laya d’ Algerpour
améliorer son cadre urbain et celui de sa baie unique dans le monde, nos
responsables continuent de faire la même chose ou moins, au point que des
Coréens et des Emiraties sont venus nous présenter leurs projets
d’inve st
isseme ntpournot recapitale,afind’ expl
oiterc equenousn’ avonspas
réussi à faire depuis 1962, parce que chacun des différents responsables de
gestion de notre capitale, est arrivé avec une nouvelle stratégie qui divorce avec
las tratégi
epr écéde nte,c ommes ilesstratégiesd’amé nage me ntsdenosmi lieux
ur bains,ne doi ventpas s e développe r de façon hor i
zont ale po ur qu’ ell
e
atteignent leurs objectifs.

Puisque chez les Mozabites, il est de coutume que « l esbonne s mœur svalent
mieux que la science et que le bien commun passe avant le bien individuel », que
lesaut oritésl ocale
sdel avi ll
edeGhar daïa,e npr éparati
ondel ’applicati
ondu
progr ammed’ embe l
li
ss eme ntur bai nc onfor méme ntaupr incipe: « pour une
vie meilleure », ont mi s e n appl i
cation l a réali
sation d’ un r é seau
d’assainisse me ntadéquate tl ’amé li
or ati
onde sc ondit
ionsd’ acc ueildel avi lle
.
C’ es
tai ns iqu’ enmat ièr eder evêteme ntdec e
rtainesartèresduc entre-ville de
Ghardaïa, les autorités locales ont décidé de regoudronner certaines artères déjà
bitumé e s
,ac t
ionquin’ estpasdugo ûtdec ert
ainsc i
toyensquic onstatentave c
curiosité et étonnement un déséquilibre entre les quartiers de la même ville, en
mat i
èr ed’ amé nageme nt sdevoi ries!,Al l
us i
on f ai
teaux voiries des anciens
quar t
ie rsdel avill
edeGhar daïa,quin’ ontpass e
nti,àc ej our ,l’odeurdu
bitume, comme si certains responsables locaux de cette ville mythique et
touristique ,sepl ai
sentdes ’adonne ràl apr atiquedel apol i
tiquedede uxpoi ds,
deux mesures.

Lor sdes atour néed’ i


nspe cti
ondanshui tcha nt
iersàAl ge renJui n2006,not re
mi nis
tre de l’Habi tate tde l ’Ur bani sme ,avai t i nsistés ur la qual i
tée t
l
’es t
héti
quedansl ar éali
sat i
onde spr ojets,t oute ne s
timantqu’ ilfauté leverl e
niveau de conception en allant vers le haut, sinon nous allons tout droit vers la

80
médiocrité. Si notre ministre del ’Habi tatetdel ’Ur banisme,f aitsouve ntde s
constats et des remarques amers, lors de ses sorties sur le terrain, dans le but
d’amé l
iore rlerésultat des réalisations des projets de logements, notre ministre
des Travaux Publics, lance souvent des mises en gardes pour veiller sur la
qual it
éde spr ojetsr outi
ers,aupoi ntd’ exhorterlesr esponsablese nc hargedel a
réalisation, de tenir compte également du dossier environnemental car il a décidé
de mener une guerre sans merci à la médiocrité et à la négligence dans la
réalisationde spr ojetsd’
amé nageme nt
.

C’ e
stpar cequenosaut ori
tésl ocales,pe rsi
ste
ntànepasme t
treaupr of itde
leurs circonscriptions administratives, les compétences algériennes spécialisées
enamé nage me ntur bain,àl ’i
ns tardec euxquiontf ai
tlanouve ll
evi l
lede Ai n
Témouchent, que la médiocrité et la négligence ont dominé nos aménagements et
nos réalisations des milieux urbains, au point que certains de nos ministres,
n’arrête ntpasdef airedesr emar que soudedonne rdesmi sese ngar dese tque
notrepr ési
de ntdel ar épubli
quee nf asseunc onstatame rpourl ’étatdenos
milieux urbains.

Auj our d’ hui


,quenosmi lie
uxurbains ont perdu leur architecture et que nos
pr ojetsd’ aménage me nt ss ontdevenusdemoi nse nmoi nsdur abl es,lede venirde
nos milieux urbains est un thème qui a autant de points de réflexion, aussi bien
pour nos pouvoirs publics, nos dirigeants politiques, nos spécialistes en
aménagement urbain, ainsi que pour le simple citoyen directement impliqué
dans la transformation de son environnement urbain, car nos projets urbains
actuels ont le mérite de dévoiler les limites des démarches polytechniciennes
existant esdel apr ofe ssiond’ architec
t eetd’ ur bani sme,quis ontar naqué spar
des charlatans de tout bord et qui réussissent à induire en erreur, par leur
égoï smee tautorit
é,tousl esmaîtresd’ ouvrage ,tousl espouvoi rspubl i
cse tmê me
le citoyen algérien.Pui s queauj ourd’hui,lec onst
atdenosmi l
ieuxur bainse s
t
amer, la question qui reste sans réponse pour nos responsables est de savoir
comment faire pour réussir à rendre nos milieux urbains, conformes aux normes
des villes modernes et instaurer un cadre de vie meilleur pour nos citoyens?

C’estparl edi agnos ti


quedel a nat uredenot res yst
ème d’ amé nageme nts
urbains actuel, que nous serons emmenés à bien comprendre les causes qui
paralysentnosmi li
eux ur bainse tl esr aisonsde l a panne d’ i
déesde nos
responsablesc har gésdel age st
ionde svi l
lese tdel’amé l
iorationdenosmi l
ieux
urbains. Commel esmé thode sdet r availetl ’e
xpé ri
encedenosar c
hitec
t e
se t
urbanistes,depui sl ’
indépe ndanc e,n’ ontpaspur éussirlac ontinui t
épays agère
de nos milieuxur bainse tl ’amé l
ior ati
on du c adredevi edenosc it
oyens,à
l’
exceptiondel anouve l
levilledeAi nTé mouc hent,devonsnousc ont i
nue ràfaire
appel aux spécialistes étrangers pour les études et la réalisation des projets
d’amé nageme ntsur bains,ou f aut-il rechercher et exploiter sérieusement les
compétences professionnelles algériennes existantes et spécialisés en matière
d’amé nageme ntspays agersde smi li
e uxur bains?

Apr ès quar ant equat reansd’ effort,enmat i


èred’ amé nage me ntur bain,s a
ns
résultat dans not re pays ,nos r esponsable
s de pr ojets doi vent s ’opposer
fermement au bâclage des études, tout en refusant catégoriquement au moindre
change me ntf antais
istede sé tude sd’amé nageme ntdé fi
ni t
ive mentf icel
ése tbon
pour exécution, quels que soient les fantasmes superficiels des personnes aussi
influentes et autoritaires soient-ell
es, dansl esr angsdel ’
admi nistrati
on ou
ailleursc ar nos mi lieux ur bains ontbe soi
n,auj ourd’ hui,de c ompé tences
dé tent
eur sdes olut
ionsd’ amé nage me nt
sdenosvi llese tvillages, capables de

81
travailler dans la transparence et le respect des lois en vigueurs, comme celle
qu’ar éussil’é
qui peal géri
enneàl anouve ll
evi ll
edeAi nTé mouc hent,quié tait
compos éed’ architectes,d’urbanis tese td’unar c hitect
epays agi
s teetontfait
montrer le miracle algérien à moindre coût, à une gestion bien établie et suivie
par la banque mondiale.

Apr èsAi nTé mouc he nt,plusi


eursvi ll
esalgé r i
ennesselancentauj our d’hui,dans
un vas tepr ogr ammed’ améli
orat i
on du c adredevi ede sc i
toye ns, tout en
bénéficiant de moye ns de collecte de s or dures mé nagèrese t d’ un r ic
he
progr amme d’ amé nage mentde se spacesve rt
se tde spl acesur baines.Ce s
opérat i
onsd’ embe lli
sseme ntdenosgr ande sville
squivo ntc oûterc hè resànos
contribuables, pourront résoudre la complexité de nos grandes agglomérations
urbaine se tle ursr endr eleursbe autésd’ antan en mat i
è r
ed’ amé nage me nt
urbain,s il
espr at
ique sd’aménag eme ntssontl ’
oeuvred’uneé quipec ompé tentes
ete xpé ri
me ntée ave cc omme mode ll ’expé ri
ence de lar é
ussite en matière
d’amé nageme ntur baindeAi nTé mouc he nt,mê mes icettefois-cii ln’yaur a
plusl’appuide sexpertsdel abanquemondi ale.

Se lonunr appor tdel adi r


ectiondel ’e
nvironne mentdel awilayadeBl ida,les47
espac esverts quis ’é t
alents ur une superficie de 79 232 m², ne cessent de se
dé graderpourc aused’ absenced’ entre
tien,degar die
nnagee tdemanquede
civisme des citoyens. et sel
on lesr évél
ationsd’ un conseil
lerau mi nistèrede
l’Environneme nte tdel ’amé nageme ntdut er rit
oire,lanorme de notre pays des
espac esve
r t
sn’ estquede1% parr apportàl ’espaceurbain,alorsqu’ enTuni sie
elleestde12% e tqu’auni veaumondi ale
,ellee stgénérale
me ntde10%.

A la fin du XIX e siècle dans les grandes cités européennes, les élites admettaient
que le développement des milieux urbains ne pouvait être laissé au hasard et que
pour parer aux conséquences parfois désastreuses de ce développement, il fallait
cont rô l
erl ’
aspec tpays age rcarl ongtempsc ons idér
éc ommeunpoi ntdevues ur
la natur equis ’of f
r eàl ’
obser vat eur
,lepays agee s
tmai nte nantde ve nulepoi nt
sensible des milieux urbains occidentaux car toute beauté est fondée sur les lois
de sfor me snatur ell
e se tquel 'ar chit
ectured’ unmi lieuurbai ne s td' émouvoire t
non d'offrir un simple service au corps de l'homme.

Ilesttempspournous ,aujour d’hui,der éfl


échiràme t
tr eenpl acele scondit
ions
nécessaires, comme celles demandés par les recommandation de notre président
de la république, lors de la rencontre « gouvernement-wali », afin de changer
nosme ntalitése tnosmani èresd’imagi nerlesr ai
sonsdev ivree ns emble,sans
céde rà l ’indi vi
dualisme é conomique ,c ar par l’appl i
cation d’ un nouve au
système urbain adapté à nos traditions historiques et urbanistiques, on fera
contrer à cour tter
mel adé gradat i
ondel ’
environnement ,dupays age ,dut i
ssuet
des infrastructures urbaines, tout en donnant à nos citoyens un cadre de vie
ur bain amé li
oré,e n plusd’ unequa li
tédevi equot idiennec arnosmi l
ieux
urbains sont notre seul refuge durant notre vie du quotidien.

Même si notre pays est riche en potentialité et que ses caisses sont pleines
d’argent,auj our d’hui ,nosmi l
ieuxur bainsr estentdansunes it
uat i
ond’ i
mpas se
etave cunf uturi nc ertai
nda nsl ecadr edel ’
amé li
orationde sconditions de vie
desc i
toyensc art out eslespolit
iquessuivies,jus qu’àmai nt enant,pourl ar éussite
del’amé liorationduc adredevi eetdel age st
ionde smi lieuxur bainess ontave c
desé checse tc e
la par c ause d’une pr ésence d’inc ompé tencee n mat iè re
d’amé nagements urbains, qui perdure collé à leurs postes, faisant fuir vers des
horizons lointaines, toute compétence algérienne spécialisée, qui veut travailler

82
avec honneur, dignité et étique dans son pays, pour mieux améliorer le cadre de
vie de leurs citoyens en milieux urbains.

Dans notre pays, le premier souci de nos autorités locales autoproclamées, est
souve ntd’ empê che rnosc ompé tenc e s,enmat iè
r ed’ amé l
iorat
ionduc adredevi e
des citoyens en milieux urbains, de construire des villes authentiques qui
rendr ontànosaggl omé r
at i
onsur bai nesl eurspl ac e
sd’ ant
ane tdedonne rà
not re pe upl el ’es
poi r de renoue r ave cl ’avenir de l ’
humani té
.Ce smê me s
respons ablesl ocauxn’ appar aissents url et errain,pouramé li
orernosmi li
e ux
urbains, que pour préparer la visite du président de la république avec tous les
moyens matériels et humains, afin de réhabiliter les failles des grandes artères de
la ville, juste pour le temps de la visite présidentielle.

Pour remédier aux pratiques anciennes établies par nos responsables locaux,
depuis notre indépendance, en terme de gestion urbaine, le 20 février 2006, notre
Par leme nt,pars esde uxc hambr esr éuni es,aagr ééparunvot eàl ’unani mi téla
pr emi è
rel oid’ orientationdel avi l
ledansl ’
hi s
toiredenot repays .Ce t
teloi-cadre
qui est une plate-forme devant permettre à la ville à la ville algérienne de
redor ers af onc ti
onnal i
tée tsoni de ntité,c onsac rel ’
avè ne me ntd’ unenouve l
le
politique de la gestion urbaine qui prendra en charge la situation de nos villes et
apporte unenouve lleappr ochepourl ’
amé liorati
ondenosmi lieuxur bains ,afin
d’é vit
er de t ombe r dansl ese rreursdu pas sée td’ évit
er d’ autresdr ame s
urbanistiques. Par ailleurs, ce texte de loi prévoit de nouvelles dispositions visant
à «atténuer les pathologies urbaines», à «maîtriser la croissance des villes», à
«préciser le cadre légal qui réglementera la ville » et « à promouvoir et préserver
les espaces publics et les espaces verts » mais elle reste loin de combler toutes les
erreurs accumulées depuis notre indépendance.

Maintenant que nos aménagements paysagers au sein de nos milieux urbains,


sontde venusdi sparatese tquel ’étatdel ave rdur edansnosaggl omé rat ionse s t
très dé plorabl e,l e pe u d’ i
ntér ê
t ac cor dé par nos r espons a ble s aux
aménagements urbai nse tà l ’urba nismevé gétaledansnot repays ,nousdo nne
matière à réflexion sur cette situation, afin de redonner à nos milieux urbains,
un nouveau visage environnemental et paysager adéquat, où le mot paysage
deviendra si riche de sens et que ne nous pouvons plus penser nos milieux
urbains sans lui, car paysage et espaces verts, sont deux mots qui entrent de
concertdansl apr ati
quepr of essi
onne lledel ’archi tectur edupays agee tqueon
entend, par le terme « architecture du paysage »,l ’
ar tou l as cience de
l’aménage me ntdet errains,e nhar moni eave cl ese spac ese tl
esé léme ntsquis ’y
trouvent, pour un usage sécuritaire, efficace, sain et satisfaisant par les citoyens.

Lapr ofes
siondel ’archi tec t
epays agist
e,l ’
art
isandumé tierdel 'ar c
hitecture du
paysage, se situe à la charnière des préoccupations d'aménagement de l'espace
entre environnement et architecture car elle est complémentaire et partenaire de
l'écologue et de l'architecte et partageant des savoir-faire avec l'un ou l'autre,
ainsi les architectes paysagistes interviennent en amont des projets pour les
études urbaines, pour les études d'impacts mais aussi pour la requalification des
cités ou des espaces difficiles à aménager.

Si la conception des jardins, des parcs est une tâche qui semble à la portée de
chaquear chitecteouur baniste
,l’amé nage me ntpays agerde smi li
e uxur bai nses
t
unar te tunedé mar chede sarchite
cte spays agistes,c arilss ’att
èle ntadé crypt
é
le site, le lieu de transformation pour faire naître un projet où chaque architecte
paysagiste possède sa sensibilité propre de nature à faire exister et à transformer

83
enr éalitéunei déeouunc oncept,carl ’
architectepaysagisten’estpass e ul
eme nt
unhommedel ’art,c’estaus s
iunc onnaiss
eure tuno bservateurde sphé nomè nes
natur elsen mi li
euxur bains.L’ arc hi
tec
tepays agist
ee stun pr ofe s
s i
onne lqui
s’empl oieàc réer de ss it
es vi taux en mi lie
ux ur ba i
ns , qui i nvi t
ent à
l’é
me rveil
lemente tquinel ai
s s
ej amaispourc ompt elage st
iondur abledenot re
milieu car il travail sansr elâcheà é t
abli
run é quil
ibree ntrel ’
us agee tl a
jouissanc e de lat e rre d’une par t,etl ac onservat
ion e tl as alubr it
é de
l’e
nvi ronneme ntd’ aut repar te tque«del ’
ut opieàl ar éal
itéur bai ne» est
deve nuel ’
équat i
onquie strésolueparl ui,pourme neràbi enlar éalisationd’ un
amé nage me nturbaine tsons ystè
medege s
tion,c ommepr évuparl ’obj ecti
ffixé
par notre président de la république lors de la dernière réunion « wali-
gouvernement ».

Al aCas bahd’ Alger,onc ons t


ateques urles17000 maisons recensées en 1962,
ilsnes ubs istentque800auj our d’hui,dont200me nace nte nr ui
nemal gréqu’ une
institutiondege st
ione xis
tee tqu’ elledot éedet outl esmoye nspourr éhabi li
ter
ce qui reste de cette cité historique. Si chez nos voisins, la médina de Fès ou la
vieille ville de Tunis sont mieux sauvegardées que nos casbahs, même-ci nous
partageons, avec eux, la même culture, les mêmes traditions et les mêmes modes
devi e,cen’ estquepar c equechez eux, les architectes paysagistes ont déjà acquis
leurs places dans les aménagements et la restauration des milieux urbains et que
dans notre pays, on continu à construire et réhabilit e rn’ impor t
ec omme nt,tout
enc ontinuantd’ ignor erl ’archit
e cturedu pays age,quenousc ont i
nuos de
connaitre que par le mot paysage, qui veut dire pour nous « jardin ou espace
vert » c arde puisl ’i
ndé pendanc e ,l ’
Al géri
e manque d’ école
ss péciali
s éese n
architecture des jardins et des aménagements paysagers dans son patrimoine
uni ve rsi
t aire,ainsiqu’ unel égislation pouri mpos e rl a pl ac
edel ’arc hit
ecte
paysagiste dans le processus des aménagements paysagers en milieux urbains.

Après les compromissions et les incompétences, au point que notre pays est
devenue reine des chantiers inachevés et des « villas cubiques »,l ’Algér i
e
d’auj our d’huidoi ts avoiri nclurel ’ar chitectepays agistedanss on pr ocessus
d’amé nage me ntur bai nse tder éussirl ’
amé lioration ducadre de vie de ses
citoyens ,toute nl ’e xigeantparunebat teriedepr otecti
onsl égislatives,dans
chaque é tude d’amé nageme nt ur bai ne ou pays agè rec ar s eull ’archi
tec t
e
pays agis t
es aurat rans f
orme rl eslieuxdenosmi lieuxur bains,d’ unemani ère
poétique tout en étant à la fois un artiste et un artisan, comme elle doit combler
sonmanqued’ archit ectese tdet echni cienspays agistes parl ac réat i
ond’ un
cursus universitaire spécialisé pour la formation des architectes et des ingénieurs
paysagistes, ainsi que la reconduite des formations pour les techniciens et les
ouvriers paysagistes dans les instituts agronomiques et les centres de formation.
De pui s que l
ques anné es
,l a pr of ession d’ arc hitecte paysagi ste ne c es s
e
d’augme nteràl af oise n quant itée te n qual itéàt rave rsl es pays
meditérrannéens, sauf dans notre pays où une législation sur le paysage urbain
s’avèr ené c es
sair
e ,pour venir réglementer une demande paysagère en milieu
urbain et notamment au niveau du volet paysager du permis de construire et de
la prise en compte du paysage dans le POS et PDAU.

C’ estpa rcequ’ ils’agitd’unea ttent


edenosc it
oye ns ,quias pire
ntdemanière
légitime à un meilleur cadre de vie où le confort urbain et la convivialité des
espaces se substituent à la monotonie et à la répétitivité de nos milieux urbains,
qu’ ilestur gentpournosr esponsablesloc aux,der evoi rs anscompl ai
sanceleur s
stratégies de gestion des aménagements urbains de leurs agglomérations, surtout
en ce qui concerne la réhabilitation de la redistribution des rôles dans le

84
processus du nouveau système de gestion de nos milieux urbains. afin de
reconnaître les valeurs publiques de notre paysage urbain et de poser les
conditions nécessaires pour la prises en compte des dimensions paysagères à
trave rsl ’exerci
cedepl ani fi
cation denosmi lie
uxur bains,ai nsiquedel e
ur s
amé nage me ntsd’ espacesve rtsc ari lestt empspo url esAlgériens, du XXI e
siècle, de trouver la qualité des espaces de vie en milieu urbain, surtout que la
popul ati
o nur bainedenot repays ,at t
e i
ndr ale s80% àl ’
horizonde2025e tque
notre pays possède déjà les moyens humains et matériels pour garantir la
réus sited’ unnouve ausys tèmedege stiondenosmi li
euxur bains.

Mê mes il’Al gérieindépe ndant e ,aé t


égé réparde sge st
ionnai re sloindenot re
savoir-faire ac tuel,l’i
ns alubr ité de nos mi li
eux ur bai ns n’ ac omme nc éà
s’i
ns t
al l
e rdansnosmœur squ’ àl afi
n des années 70, dés lors que particuliers et
autorités publique se sont autorisés à déboiser nos zones urbaines et à raser les
poumonsdenosaggl omé rations ,aupr ofitd’unepous séehor r i
bledubé tone tde
bidonvilles afin que le paysage urbanistique de nos milieux urbains, ne
ressembl erapl usqu’ àunec ontinuit
édebé tonoùl esamé nage me ntspays age rs
sont disparates ou inexistants par cause de la corruption et la bureaucratie, qui
ont fait fuir les bonnes intentions loin des rouages de la gestion de nos milieux
urbains .Sinot repays ,auj our d’hui,e n mat i
èred’ amé nage me ntpays age re n
milieuxur bai nse tdecr éationde sespacesve r
ts,mar cheàl ’enve rs,c’estpar ce
ques o uve ntl esc oûtsdenospr ojetsd’amé nage mentsur bai nss onte xcessi
fse tl a
préparation t echni quedepe r
sonne ld’ e
xé cuti
one tdequal it
éde stravauxe st
insuffi
s anteal orsquebe auc oupdepr ojet
sd’ amé nage me ntsner éponde ntpas
aux normes minimales et ne doivent pas être approuvés.

Malgré une population Algérienne qui a doublé depuis la fin des années 70, la
législat
ionquir égisnosamé nage me ntsurbai
nsn’ac onnudec hange me ntque
depuis le 20 février 2006 avec la loi 06-06,por
tantl
oid’ or
ie nt
ati
ondel avi l
leet
où un prix de la république sera désormais décerné annuellement à la plus belle
ville d’
Algér i
e .

Si nos aménagements paysagers en milieux urbains, sont dans un état


lame ntablee ts ouve ntl eursbudgetsdé t
our néspourd’ autresor i
entationsde
premi èrené cessi
té,c ’estparcequenot repaysn’ apass ue xigerde svr aies
mesures, qui rentrent dans la valorisation de la qualité des aménagements en
milieux urbains, tout en intégrant dans cette politique urbaine la présence de
spécialis
tes d’ amé nage me nt
s urbains etde s ar chi t
ectes paysagi s
tes, pour
promouvoi r d’ avant age l acréati
vit
é afin de réussir des agglomérations
algériennes plus belles.

C’ estpa rceque ,auj our d’hui ,nosr es ponsablesses ouc i


aie
ntmoi nsde slimi t
es
d’ant ici
pat i
onde sarc hitectespays agistesdansl ’amé liorati
ondupays ageurbain,
là où les pensées architecturales, urbanistiques et environnementalistes sont
défaillantes, que les quelques architectes paysagistes, exerçant en Algérie, se
trouve ntàl ’é
c artdel apol i
tiquedel ’amé nageme ntde smi l
ieuxur bai ns
,dansl e
cadr edel ’urbanisation vé géta ldenosaggl omé rat i
ons,au poi ntqu’ i
lss ont
devenus des entreprises de vente de plantes et de fleurs, laissant le champs libre
aux pseudos aménagistes, qui consomment les budgets alloues aux
aménagements extérieurs et paysager, pour chaque appartement construit, sans
oublier les rallonges budgétaires colossaux, que notre pays met annuellement à
la dispositions des collectivités locales, pour réussir un cadre de vie agréable à
nos citoyens et un paysage urbain agréable à visiter.

85
Pour faire advenir réellement le future del ’
améli
oration denos pays age s
urbains, il est indispensable pour nos autorités concernées de promouvoir la
bonnegouve rnanc eda nsl ’e xé
cution de spr o j
etsd’aménage me ntspays agers,
avecl ané cessit
éd’ unet rans parencedansl ec hoi
xetl’exécuti
ondupr ojet ainsi
que la responsabilisation de ceux qui prennent les décisions et cela par
l’
instaur ation d’ unec har tepa ysagè r
eadapt é epournosmi li
euxur bains ,en
continuité de la nouvelle loi d’ orientationdel avil
ledu20f évrier2006, af i
n
d’englober un plan d’ action pays ager pour nos mi li
eux ur bains,t oute n
déterminant ce qui doit être fait au niveau de chaque territoire urbain et pour
réussir sa restauration, sa conservation ou son aménagement paysager futur.

Qu’ ils ’agi ssed’unevi ll


eoud’ unv i
ll
age , cette charte paysagère, sera la version
contractuelle entre élus, pour mobiliser les compétences tels que les urbanistes et
lesar chi tec t
espays agi s
tes
,s ousl ahoulett ede sc ol
lecti
vitésetdel ’ét
atgar antde
l’
amé lior ationdupays ageur ba i
ndansl ec adr edel apol it
iqued’ amé nage me nt
dut er ritoir eetd’or i
e nt
ationdel avill
e.
Ce ttenouve llechar t
epays agèr
e ,quiviendr apourc ompl éterlaloid’ orientation
de la ville, garantira :

a) à reconnaître juridiquement le paysage urbain de nos agglomérations en tant


que composante essentielle du cadre de vie de nos citoyens, expression de la
diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel et fondement de leur
identité ;

b)àdé finire tàme tt


reenœuvr eunepol itiquepays agèrevi s
antlapr
ote
cti
on,l
a
gestion et l'aménagement des paysages de nos milieux urbains ;

c) à mettre en place des procédures de participation du public, des autorités


locale
s,e tde sar chite
c t
e spays agi
ste
se td’ aut resac te
ursc onc ernés,pourl a
conception et la réalisation de la nouvelle politique paysagère adéquate à
l’ense
mbl edenosmi lieuxur bains;

d) à intégrer le paysage dans les politiques d'aménagement du territoire,


d'urbanisme et dans les politiques culturelle, environnementale, agricole, sociale
et économique, ainsi que dans les autres politiques pouvant avoir un effet direct
ou indirect sur le paysage urbain.

Lepl an d’ acti
on del ac hartepays agè redoi tê trear bitr
éepourqu’ ils oi
t
compat ibleave cd’ autre spl ansd’ act
ionar c hit
ecturauxouur bani s
tiquescarc e
pland’ actionpays agerde smi lieuxur bai
nse st
,avantt outl ’
about i
s s
eme ntdu
pr ojeturbani sti
que ,ar c hitectur aletpays ager. C’ e stpar cequel epays age
ur bainr ésulte de l ’
or gani sation d’e nsembl esc onstruits,de l ’ass
oc i
ati
on de
loge mentsd’ acti
vitése tdec omme rce
spe r
me tt
antàl av i
es oci
aledes ’
épanoui r
,
que le rôle des parcs et des jardins dans la vie de nos milieux urbains et la
présence végétale vis-à-vis du bien-être et de la qualité du milieu urbain, sont
souvent considérés comme secondaires, par nos élus ou responsables, par
rappor tauxf onctionspl uss é r
ie usesquer epr ésententlac i
rculati
on,l ’
habitatet
le commerce pour ne citer que les plus évidents. Or la population Algérienne ne
s’yt rompe ntpas ,quante ller e vendique , pr e
squequot idienneme nt,àt ravers
l’ulti
mer ecour sde sc itoye ns,a vecfor cele urat t
ache me ntàt outef ormede
présence végétale dans leurs milieux urbains.

Cepland’ ac
tionpays ager
,viendr a,pars esdéci
si
onsets
alé
gisl
ati
on,donner
r
au milieu urbain son harmonie, tout en lui pemett
antdes
’adapte
ràt out
es

86
f
ormesdeproj
etsc
arc’es
tonassoc
iantlevégé
talàl’urbani
sme,quel’
ontr
ouve
l
escl
efsdel
acompréhe
nsiondel
’améli
orati
onduc adredeviee
nmi li
euur
bain.

Lenouve aupl and’ ac tiondec hartepays agèr e


, vi endr apour développer un
systèmeur banistiquebas ésurl at ramevé gétal
e,àl ’
ins t
ardel anouve ll
evil
le
« Akid Othmane » de Ain Témouchent, où les autorités locales ont eu un
nouveau vocabulaire végétal adapté aux besoins de leur ville et le citoyen
trouvera un cadre de vie meilleur dans sa nouvelle cité, qui est mieux aménagé.
C’ estparcequedi requ’ e nAlgé rie,l
e sresponsable spe ns entàf aireaccompagne r
les équipements de grandes envergures avec des espaces verts, de bonne qualité
et adaptés au proj e te n mi lieu ur baine s
tpr esque une c himè re,qu’ i
lest
pr i
mor dial de me tt
r ee n pl acec e pr ojetf édér ateur l ’urbanisme, des
amé nage mentspays ager setde se spacesve r t
sc ar i lpe r me tt
ra d’ apport
er
quelque cohérence aux paysages urbains algériens désarticulés, crées par des
amé nage mentsnonmaî t
r i
sésdur ant44ansd’ i
ndé pe nda nce.

Pourl ar éus s
itede samé nageme nt spaysagersdenosmi l i
euxur bains ,iln’existe
pas en la matière de solutions définitives mais une compréhension qui permettra
dec once voire td’ appr écierl epr ojetvégétaldef açon plusé clairée.I ls’agit
essentielleme nt d’ attitude sdebons ensetdes ages sedel ’architectepays agiste
quis ’
a t
tac heàr ecevoi runpat rimoinee tdel et rans me tt
ree nl ’
amé l
iorantde
façonàc equ’ i
lbé né ficieauxc itoyensd’aujour d’huie tdede main.Lage sti
on
des espaces verts et des aménagements paysagers en milieu urbain, fait appel, de
la part des collectivités locales, à des connaissances spécifiques en botanique et
en arboriculture, à une maîtrise des principes de composition architecturale et
dege sti
onvé gétalesai ns iqu’ auxr é
férencesdet ypologi e
sur baine stelsquel es
ave nue s
,c our s
,boul evar ds,s quar es,etc.
,c ar l oin d’ êtr
er éduc t
r i
cesc es
compé tenc esalime ntentl ’invent ionde sprojetsc onte mpor ainsquel acollectivité
fera siens, en collaboration avec les architectes paysagistes, que les occidentaux
appellent « l esambul anc iersdel ’urbanismemode rne» .

C’ estpar cequel esrépons ess ontloind’ êtres impl epourgé re rlec otépays ager
de nos milieux urbai ns,dansl ebutdel ’amé lioration du c adr edevi ede s
citoyens, car nombre de nos villes exemptes de toute présence végétale, forcent
l’admi rationqua ntlet r
avai laé téf ai
tparde ss pé c i
ali
s t
ese tquepar foisl ’excès
d’ es
pac esve rt
spe utpertur berl ’i
dentité de la ville, quant le travail a été fait par
lesf aiseursd’ amé nageme ntspays agersdi s par ate s,quinec herc he ntdansl a
réalisation du projet que leurs techniques et leurs économies. Il ne suffit pas de
créer des espaces verts et de planter des alig ne me ntsd’ arbr es,pourdi requ’ i
l
y’ae uamé li
orat iondupays ageur bainc ari lf auts avoirbi enc onc evoi rpour
planter et parfois même ne pas planter pour réussir un projet urbain.

Ce sme s
ur e
sd’ amé l
ior at ionduc adredevi ede sc i
toyense nmi l
ieuur bai n, ne
seront opé rati
onne lle se t bé né fi
ques,ques ilepl an d’ action del ac harte
paysagère, viendra pour compléter la plateforme de la législation actuelle des
aménagements urbains, représenté par la loi 06-06 du 20 février 2006 portant loi
d’orie ntati
on de la ville, afin que chaque une des 1541 de nos communes, aura le
droit de protéger son paysage urbain, ses jardins publics existants et ses espaces
verts, tout en incluant la part nécessaire des aménagements paysagers dans le
budget du développement local de la wilaya et en mettant à sa disposition, les
moye nshumai nse tf inanc ierspo url acréat
iond’ uns ervicedege sti
ondupr oj
et
paysager et des espaces verts, avec au moins un poste de paysagiste pour gérer
l’
ens embl ede sc ommune sdel awi layaenmat ièred’ur banisationvé gétale tpour
yas sisterl esmaî tresd’ ouvr ages,telsquel’OPGI ,la DUC,l aDLEP,l a DTP,
etc.
,d’ accompagne rl et ravai ldesmaî tr
esd’ œuvr esdansl ec hoixdupr oj etqui
87
correspondra le mieux aux besoins du site de réalisation et de la collectivité
locale, ainsi que de procéder au suivi de chantiers pour la réalisation des
aménagements urbains, tout en incluant les associations des quartiers, dans
toutes les phases du projet, pour participer, avec leur savoir-faire autochtone,
dans la sensibilisation des habitants sur le rôle de chaque projet paysager dans le
tissu urbain, afin de réussir la pérennité et la sauvegarde des aménagements
paysagers en milieu urbain.

Dansl apol itiquedel ’habi t


at,ba s
ées url ec hal l
e nged’ unmi ll
ionde logements
prévus pour le quinquennat 2004-2009, 30% des logements seront de type social,
20% s e rontr é ali
sésparl ’autoc onst
r ucti
on,25% s uivantlafor muleAADLe tles
25 % restants dans la catégorie du logement rural. En plus du million de
logements quenot repayss ’
appr êt
eàc onstr uire,pl usi
eursnouve l
lesvi ll
ess ont
ous erontc ons t
ruitesàl ’inst
ardec e l
ledeBougz ouloudeSi diAbde l
lah,qui
sontc onç upours tabilis
erl espopul ationsdansl eurmi l
ieud’ or i
ginee td’ éviter
par la même, le phénomè nedel ’
exoder ur al.Ave ccesnouve ll
espe rs pec t
ives
d’habi tat,uneamé l
ioration de l a qual ité du c adre devi e po ur t ous l es
habitants de ces nouvelles cités, ainsi que pour nos agglomérations existantes,
s’avère ntpr imor diale par l esmi ni s
tères concernés qui doivent être hyper
stratégique et nanti de tous les moyens législatifs, humains et financiers, afin de
réussir la politique de des aménagements paysagers, dans le cadre de la nouvelle
charte paysagère, pour la sauvegarde et le développement harmonieux de nos
milieux urbains.

Avec cette charte paysagère régissant les aménagements paysagers de nos


milieux urbains et adaptée à notre microcosme, chacune de nos communes,
dispos erad’ aumoi nsunj ardi
npubl icouunj ardi
ndedé te ntee tdeloisir ainsi
que des espaces verts munis avec des terrains de sport et de jeux pour enfants au
seindec haquec itéouz oned’ habi tation,commec euxqu’ ar éus s
iàme t
tree n
place la wilaya de Ain Témouchent, dans le cadre du programme de la
reconstruction de la zone sinistré du séisme de 1999. Si la nouvelle ville «Akid
Othmane »deAi nTé mouc hent ,nousdonneuns entime ntd’ aill
eurs,c en’ est
parc equec epr ogr ammed’ amé liorat i
onduc adr edevi ede scitoyens,aé téune
réussite et une fierté pour notre pays auprès de la banque mondiale, car le
premi err espons able de l a wi laya,a i nté grerl ’un de sr ar e
s ar chitectes
pays agistesalgérienaus eindes oné quipepl ur i
dis
ciplinair e,me néparl ’OPGI ,
la DUC,l a DLEP e tl e
s di fférents bur e aux d’ étude s d’ archit
ectur ee t
d’ur banisme ,quec et
tee xpériencepour r
aê tr egéné raliséàl ’ensembl edeno s
zones urbaines.

Auj ourd’hui ,quenosmi l


ieuxur bainssonts ansâme ,dé pourvue sd’é quipeme nts
soc i
aux,s ansve r dur ee tsituése ndehor sdet outepe r spect
ivedec r éati
ond’ un
tissu urbain moderne, les dégâts sont constatés et le mal est généralisé. Il est
primordial pour tous ceux qui sont concernés par les aménagement urbains, de
ré fl
échirens embl eàl ar éus si
tedel ami see npl aced’ unec har tepay sagèreaf in
depr ése
rve rl’ave nir de nos agglomérations, de réussir un meilleur cadre de vie
pourno scitoye nse tsur t
outquenose nfa ntspui ssents ’épano uirdansl e urs
mi li
euxur bai ns,avantqu’ ilnes oitt
ropt arde tquel e sr emèdess eronti nef
ficace.

88
18.Vers Une meilleure vision d’
amé
nage
mentàTi
zi-Ouzou.

1. Tizi wezzu (Col des genêts) :


Rienner esteauj
ourd’ huide sge nêts,desque l
sl avi
ll
edeTi z i-Ouzou a tire son
nom. Cette plante épineuse à fleurs jaunes ne subsiste encore que sur les
hauteurs du Marabout « Sidi Belloua » qui surplombe la ville.

C’ estsuiteàl acons truc ti


ondu«bordj turc » qui a ensuite donné naissance à
une place commerciale (Souk Sebt) que la ville de Tizi-Ouzou (col des genêts) a
été baptisée durant la colonisation française, sinon elle serait peut-être demeurée
un chemin de passage reliant la vallée du bas à celle du haut Sebaou.

La ville de Tizi-Ouzou aurait bien pu être implantée à Dellys, Tigzirt, Taksebt


ouAz zefounc ardansl ’
histoiredel aKabyl ie,c es ontl espr emi èresplacesf orte s
qui ont intéressé les Phéniciens et où ils ont installé des comptoirs, puis les
Romains qui y ont érige des constructions dont les vestiges sont encore présents.

ATaourgae tDjamaâSaharidjexi
ste
ntenc
orede sr uinesr
omaine
setils’avè
re
qu’
ung ouvernementorgani
séàl ’
époqueapue xistédunom dur oyaumede
Koukou,dansl’ac
tuelAinEl-Hammam. Mais Tizi-Ouzoures
tel’
unede svil
le
s
l
esplusréc
entesdel’
Algéri
e.

Auj ourd’ hui ,l aGr andeKabyl iee stl'


unede spl usgr andewi l
ayasd' Algérie
démographiquement parlant, sa population fut estimée à 1.222.334 habitants en
2005, avec une superficie de 2958 km², la Grande Kabylie est limitée par la
mé diterrané eaunor d,auSudparBoui ra,àl ’Es tparBe j
aia,etàl '
Oue stpar
Boumerdes, tout en se trouvant à 100 Kms de la capitale et occupant une place
stratégi
quee n Al gé r
ie. C’ estTi zi
-Ouzou qui est le chef-lieu de la Grande
Kabylie et aussi sa capitale économique et culturelle. Cette ville de 120 000
habitants est prospère par son capital touristique, car elle se situe au pied des
plus belles stations de ski algériennes comme Thalaguilef et Tikjda et à 50 km
des plus jolies stations balnéaires comme Tigzirt, Dellys et Azefoun.

2. La beauté de Tizi-Ouzou :
C’ e stpar c
equel avilledeTi zi-Ouz oue stl’unede sde rnières villes réalisées par
le colonisateur en Algérie, que sa structure urbanistique a su garder son charme
pr imai re, j usqu’àc esde rniè resanné e s,où f utl 'embr ase me ntgé né rale t
l’expl osionurba nist
ique .
Malgré des transformations urbanistiques exécutéesapr èsl’ i
ndé pendanc ede
l’Al gérie,la vieill
evi ll
edeTi zi-Ouz ou n’ a pass uc ons ervers ac ontinuité
paysagère et sa vision générale instaurée par ses concepteurs durant la période
col onialist
e,car ave cl’ins t
aur ationde se xte
ns i
onsur bani st
ique saus ein de la
nouve llevill
ee tl ’
exoder ural,l a vill
edeTi z
i-Ouz ou,à l ’instarde saut res
gr ande s villes de l ’Algé riei ndé pendant e,n’ a pu é c happe ràl ’anar chie
urbanistique, ce qui a rendu cette ville, qui était la fierté des kabyles, une ville
qui tend vers une dégradation total, car durant toutes les années de
l'embr asementgé néral,c ’estt outel ar é gion qui af onc t
ionnéau r é gimede
ralentie.

Aujour
d’huiquelabeaut
édev il
led’ autrefoiss
eperd dej
ourenjour,af
in
d’
amé l
ior
erlecadr
edeviedel
a ville de Tizi-Ouz
ou,i
les
tnéce
ssi
ted’
ins
taur
er

89
un effortd’ amé nage me ntadé
quate
tconf
ormeauxnor
mesur
bani
sti
que
set
paysagères de la région.

3. Etat des lieux de Tizi-Ouz


oud’
auj
our
d’hui
:
A. L’
ent
réedel
avi
ll
e:

C’es
tparl ’ent réedel avi llede Tizi-Ouzou, que le visiteur se rendra compte que
l
avillede sGe ne ts,àl’i
nve rsede svi l
lesduc entreAl gé ri
e n,connaî tundéficiten
mati
è red’ ac cueilpours ouhai terl abi enve
nueauxvi siteurse tmar que rl
’entrée
d’
unegr andevi ll
equis ymbol isel agrande Kabylie, connu par tous pour ses
Genets, Oliviers, Figues et son artisanat.

B. Le centre ville:

Malgré une extension vers de la nouvelle ville, la partie centrale de la veille ville
reste toujours considérée comme le centre ville de Tizi-ouzou, vue la présence
d’ac tivitésadmi ni
strati
ve s,quis ontresté esaus e
inde l
eur
sbât i
me ntsi nitiaux,
saufpo url ’uni versi
té,quie stnouve llee tquiaé t
ére
joi
ntparl ’ext ensiondel a
veille ville et la construction de la nouvelle ville.

Par cause de la présence des activités administratives au sein de la veille ville de


Tizi-Ouzou, la concentration humaine est en déca des capacités du centre ville,
ce qui engendre une circulation difficile pour les piétons et les voitures, malgré
la construction de trémies en plein centre ville.

C. Les espaces verts:

Même si la ville de Tizi-Ouzou est située dans une région où la foret domine son
pays agepé riurbain,e nt er med’ espacesve rtsur bains,e llerestet otal
eme nt
appauvri de présence végétale, au point que les quelques espaces verts existants,
sont excentrés du centre ville et totalement délaissés à leurs propres sort même si
les habitants de Tizi-Ouz ou e ss ayedepr of i
terdupe ud’ espacesve rtse xi
stants
pour leurs détentes quotidiennes.

Le centre ville de Tizi-Ouzou est totalement dépourvu de square central, qui fait
du centre ville un lieu de rencontre et de détente, car même si le square du « 1er
Novembre » existe en plein centre ville, sa conception actuelle, ne fait
qu’encombr erl ecent revilledeTizi-Ouzou.

Lano uvel
levi
ll
eesttot
ale
me ntdépourvud’e
space
svertsetiln’
yaquelebâti
quidominelepays
ageurbain,mêmes ienr
éali
téi
ly’aunegrandeconc
ent
rat
ion
d’habi
tant
squiyrési
dent.

4.
Pouruneme
il
leur
evi
si
ond’
amé
nage
mentur
bain à Tizi-Ouzou :
Aupr e mi erregarddel ’
étatactue ldel avilledeTi zi-Ouzou, on se rend compte
que l ’é volut
ion de l ’amé nageme nt pays age r de l a vil
le,a é téf ai
tes ans
anticipation, ni même une maîtrise du processus de transformation urbaine.
C’e s
tpa rc
equel avill
ede sGe ne tsdoi tretrouve rs abe autéd’ant ane tlapl ace
duvé gé taledanss esr ues,qu’ ile stpr i
mor dialder éf
léchiràr éamé nage rles
espaces urbains de la ville de Tizi-Ouzou, dans une stratégie claire et bien
définie.

90
Puisque Tizi-Ouzou est loin de la longue période des années de l'embrasement
général, afin de contrer les périodes des extensions rapide de manière expansive
et incontrôlée des espaces de la ville, la réussite de son réaménagement, est
devant le choix du renouvellement urbain.

Le défi à relever pour la ville de Tizi-Ouz oue std’ ar ri


veràme ttree npl acel es
outils nécessaires pour assurer une meilleure qualité des services publics et aussi
une administration efficace et performante. Un objectif de premier plan, également
pour les associations de citoyens et les autorités municipales afin de réussir le
développement et l ’avenirdel av il
ledeTi zi
-Ouzou. Les autorités locales doivent
mettre en place les structures nécessaires pour définir les orientations, qui feront
de Tizi-Ouzou, une nouvelle ville grâce à la recalcification des anciens quartiers de
lav i
lle,ler éamé nage me ntde se spacespubl i
csdé lais
sése tl’amé liorat
io n du
fonctionnement de la ville nouvelle, qui ressemble, a ujourd’hui ,aunec i
tédortoir
muni ed’ung rand bazar commercial.

La réussite du changement de la ville de Tizi-Ouz ou, v ersl ’instaurati


o nd’ un
meilleur cadre de vie pour ses citoyens, reste une problématique qui trouvera sa
voie de réussite, on agissant avec efficacité et avec une bonne gestion des projets de
réalisation avec des maîtres d’ oeuv respécialises et un savoir-faire adéquat.

5.
Pens
erauj
our
d’hui
,lepa
ysag
edel
avi
ll
edeTi
zi
-Ouzou de demain:

Sachant que le paysage urbain participe de manière importante à


l’
intér ê
tgé né
raldel avi lle, sur les plans culturel, écologique, environnemental et
social ; lepays agec ons titueuner ess
our c efavor ableàl ’
ac ti
vitéé c
onomi que
dont sa protection, sa gestion et son aménagement approprié peuvent contribuer
àl ac réationd’ empl ois.Cons cientsque le paysage concourt à l'élaboration des
cultur e
sl ocal
e se tl ar e prése ntation d’ une c ompos antef ondame nt
ale du
patrimoine culturel et naturel de la région, sa réussite au sein du milieu urbain
de Tizi-ouzou, ne pourra être que le résultat d'une synthèse réussie, qui doit être
prisee nc ompt edansl ’i
mmé diatparl esaut oritésl ocales.

Puisque la situation actuelle du paysage urbain de la ville de Tizi-Ouzou, est


dansuné tatquide mandeuneme i
lleur eréf
lexiond’amé nage me nt,les nouvelles
autorités locales ne peuvent plus rester passifs devant la standardisation des
équipements et des aménagements, qui banalisent toute la ville de Tizi-Ouzou et
la qualité de vie de sa population. Pour répondre au souhait du public et des
autorités locales de la ville de Tizi-Ouz oudej ouird’unpays agedequal it
éau
sein de son milieu urbain, qui jouera un rôle actif dans la transformation de la
vill
e,lesé tude sd’ amé nage me ntsde sdi ffér
entsquar t
iersdeTi zi-Ouzou, doivent
être él
abor é
esaut ourd’ unet rameve rtecommeossature principale car par cette
techniqued’ amé nage me nt ,lesespac e
squis ontc onsi
dé r
ésc ommede se spaces«
vides à remplir » deviendront des éléments structurant la ville de Tizi-Ouzou. La
réus s
itedec epr i
nciped’ ur banis
at iondansl avi l
ledeTi zi
-Ouzou, se fera avec le
savoir-faire d’ un s pécialistee n amé nageme ntpays agere ts elon l e
sé t
ape s
suivantes :

 Elabor at i
ond’ unpla
ngé né
raldupaysagedelavill
edeTi z
i-Ouzou,
 Mi see npl aced’ unetramevert
est
ructurantle
sentrée
sdel avil
le,
 Traitementde svoiri
esurbaine
s,aveclaplantat
iond’arbresetlami seen pl
ace
de jardinières,
 Cr éationd’ unec oul
éevert
eaus ei
ndel anouve ll
evil
leave cjardinspubli
cset
aires de jeux,

91
 Restauration du square de la veille ville, tout en intégrant les trois entités des
espaces existants,
 Réhabilitation des parcs et jardins existants de la veille ville,
 Cr é
ationd’ ungr andpar cpays age rur bainpourl eshabi tant sdel
avi
ll
edeTi z
i-
Ouz ou,aus eindel anouve llevill
ee tpr é sdel ’
uni ve rsité.

Cette nouvelle restructuration paysagère de la ville de Tizi-Ouzou, doit


êtrepe rçuec ommeunmoye nder ecour spourl amaî t
riseetl’or ganisati
ondel a
croissance urbaine de la part des autorités locales, qui doivent être soucieux de
parvenir à un développement durable de la ville, fondé sur un équilibre
harmonieux entre les besoins sociaux, l'économie et l'environnement.

6. Conclusion:
Ce pl an l oc ald’ amé nage me nt
spays age rsde l a vill
e de Ti zi
-Ouzou,
présentera le projet urbain de la commune en matière d'aménagement, de
traitement des espaces publics, du paysage et d'environnement urbain. Il doit
être compatible avec les autres documents de planification et notamment le
schéma de cohérence territoriale car Il permettra aux collectivités locales de
Tizi-Ouzou, de définir les règles d'urbanisme les mieux adaptées à la situation de
leur commune et à mettre en exécution les projets urbains, qui feront de Tizi-
ouzou, une ville où il fera bon vivre.

C’e stparunt r
availdepr ofessi
onne l,réunis
santl’ar
chit
ect
epaysagiste
,
l’urbanist
e ,letopogr apheetde se ntr
eprisesc ompétente
s, quelar é
uss
itedec e
plan sera une réalité pour la villa de Tizi-ouzou,carc ommedi s
aitl ’
auteur
français Henri Lefebvre « Pour c hange rl a vie,ilf aut c
hanger d’abord
l’es
pac e».

19. Vers une nouvelle stratégie de gestion des espaces verts


à Ain Témouchent.
INTRODUCTION :

Ain Témouchent est une ville à vocation agricole, située à la croisé des chemins
entre les villes de Sidi bel abbés, Tlemcen et Oran et actuellement chef lieu de
wilaya de Ain Témouchent.

La wilaya de Ain Témouchent est composée des 8 daïras suivantes :

Ain Témouchent,

El Amria,

Hammam Bouhdjar,

El Malah,

Ain Larbaa,

Beni Saf,

Oulhaca, et
92
El Kihel.

Et de 28 communes qui lui sont rattachées.

Suite au tremblement de terre de 1999, qui a fait détruire une partie des
anciennes habitations au niveau de la wilaya de Ain Témouchent, un Téléthon a
été effectué pour la reconstruction des villes sinistrés de la wilaya, mais grâce à
la promesse du président de la république de faire reconstruire la ville de Ain
Té mouc hentme il
leurqu’ ell
eyé t
aitavantl et rembl e me ntdet erre,dansun
délais de deux ans, un prêt de la banque mondiale de plus de 80 millions de
Dollars, a été débloqué pour la construction de 3400 logements, tout en incluant
unepar tde1. 5mi lli
onsdeDol lars,pourl ’amé nage me ntde se spac e
sve rtsdans
lec adr edel ’améliorationduc adr edevi ede sc i
toye ns.

Lepr ogrammed’ amé lior at


ionduc adr edevi ede sc itoye nsde mandédansl e
cadre du fond de prêt de la banque mondial, a été débloqué pour la mise en
place des espaces verts de détente et de repos pour les habitants des 1400
logements répartis sur les communes de Ain Témouchent, Ain Tolba et Sidi ben
Adda et aussi pour les 2000 logements de la nouvelle ville « Akid Othmane » de
la commune de Ain Témouchent.

I
.Lepr
ogr
ammed’
amé
lior
ati
onduc
adr
edevi
ede
sci
toye
ns:

A. Le programme des 1400 logements :

Ceprogrammed’ amé l
iorationduc adr
edeviede sc i
toye nspourl es1400
logements, dans le cadre du prêt de la Banque Mondiale, a été réparti comme
suite :

1. Pour la commune de Ain Témouchent :

 les 200 logements coté Trésor,


 les 200 logements Hay Moulay Mustapha,
 les 45 logements coté 488,
 les 100 logements route de Chabate,
 les 155 logements coté 88 villas,
 l’At t
rac ti
oncoté88vi l
las .

2. Pour la commune de Ain Tolba :

 les 200 logements programme BM,


 les 150 logements programme BM.

3. Pour la commune de Sidi Ben Adda :

 les 200 logements programme BM,


 les 150 logements programme BM.

B. Le programme des 2000 logements :

93
Ce programme est inclus dans le cadre de construction de la nouvelle ville
« Akid Othmane » à Ain Témouchent e tconstitué par l ’
amé nageme ntde s
espacesvert
spourl’amé liorat
ionduc adredevi edess eshabitants.

Il prend la plus grande partie du budget alloué par le programme de la banque


mondiale aux aménagements des espaces verts car il englobe le jardin central et
l’ensembl e de samé nageme nt sà l’int
ér i
e ur de sîlot se tdespl acettesde l a
nouvelle ville.

II. Remarquess
url
’ét
atdef
aitdu pr
ogr
ammede
ses
pac
esve
rtsde
s3400
logements:

Let r
availd’ét
udee tdes ui videschantiersdesespac esvert
spourlepr ogramme
d’améliorat
ion du c adr edevi ede sc itoye
ns,a é téde mandéparl emaî tre
d’ouvrageau bur eau d’ étudespécialisé en aménagement des espaces verts
«l’empr e
intever te», suite aux accords du wali de Ain Témouchent et de la
banque mondiale.

Lage stionde sr é al
isat
ionsdec esamé nageme ntsd’espacesvert
sonté t
éc onfiésà
l’
O.P.G.I de Ain Témouchent et la ge stiond’ entret
iensdec esespacesve rts,
après réalisation, devait être gérée par les A.P.C de Ain Témouchent, de Ain
Tolba et de Sidi ben Adda.

Letravai
lder éal
is
ati
onde saménage me ntsd’espacesve rtspourl epr ogr amme
d’
amé l
iorati
onduc adredevi edes citoyens des 3400 logements, est en cours
d’
achèveme ntmaisr es
teloindesat tentespol i
tiquese ts oc i
al es, pourc aus
e
d’
unege st
ionderéali
sat
ionalé
atoi
ree tuneabs encetotaledes ui vid’entr e
t i
ene
t
degardie
nnagepourlapé r
ennit
éd’unme i
ll
eur cadre de vie des citoyens.

a. La gestion des réalisations d’


espac
esve
rts
:

Nousconstat
onsques url ’
ense
mbl ed’ amé nage mentsd’es
pace
sve
rtspourles
3400 l
ogements
,l e bureau d’é
tude «l ’empr e i
nte ve
rte» n’
a eul e dr
oit
d’i
nte
rveni
rques url
e saménagements suivants :

 les 200 logements coté Trésor,


 les 45 logements coté 488,
 les 100 logements route de Chabate,
 les 155 logements coté 88 villas,
 l’At t
rac ti
onc oté88vi ll
as,
 les 150 logements à Ain Tolba,
 les 150 logements à Sidi ben Adda,
 le jardin central de la nouvelle ville avec son extension.

A quelques mois de la fin du programme de la banque mondiale, il reste pour


«l’empr e int
everte», e nc oursder é
ali
sat
ionquel espr oj
etsd’ espace sve rt
s
suivants :

 l’extens i
onduj ardi ncentraldel anouvelle ville (contrat en cours),
 les 150 logements à Ain Tolba (hors contrat),
 l’At t
rac ti
oncoté88vi llas(horsc ontrat).

94
Mais malgré un temps considérable pour superviser les entrepreneurs en
plantations ses îlots des 2400 logements, avant la visite du président de la
république, à « l’e
mpr einteverte»aé t
éexc l
udel amaî trised’oe
uvr ede sétudes
d’amé nageme nt setdus ui
vide sc hanti
ersdel ’ensembl ede spr ojetsd’espaces
verts suivants :

 les 200 logements de Ain Tolba,


 les 200 logements de Sidi ben Adda,
 les îlots de la nouvelle ville « Akid Othmane ».

b. La gestion des entretiens des espaces verts réalisés:

L’ens embl ede spr ojetsd’ espacesve rtsr éal


isé
se tac he vés
,dansl ec adrede
l’
amé l
iorationduc adr edevi ede scitoye ns ,s
onten total abondant par absence
degar diennagee tdes ui vid’ entretie
ne tqueac tuelleme nton c onstateque
certains projets sont partiellement détruits.

Il était prévu que chacune des A.P.C, de sc ommune soùl epr ojetd’ e
space
sver
ts
a été réalisé, devait pre ndree nc hargel egar diennagee tlesui vid’ e
ntre
tie
ndes
espaces réalisés, en collaboration avec les associations de quartiers.

C’ e
stàl ac ommunede Ain Témouchent que revient la plus grande part des
espaces verts alloués par le programme de la banque mondi al
e,mai sj usqu’à
preuve de contraire, on constate un abondant total de ses engagements en
mat ièr
edege st
iond’entretiene tdegar die
nnagede se spacesve r t
sr éalisés,au
point que les projets « des 200 logements coté trésor » et « des 155 logements
coté 88 villas »,àquil esdur ée sdegar ant
iedel ’entrepr i
seder éal
isations ont
terminé es,s et r
ouventdansuné t
atd’ abonda nttotalaumai nde se nfant ssans
civis
mee tsousl esyeuxde sas soci
ationsdequar tiers,quide vaientaide rl ’A.P.
C
pour la ge stiond’ entr
etiende se spacesverts,ens ensibili
santl eshabi t
ant sdu
quartier.

c. Conclusions sur une expérience de gestion des espaces verts:

At raver sc ett
epr emi èree xpérienc ed’ aménage me ntde se s
pace
sve rtsdansl
e
cadred’ amé l
iorationduc adredevi ede sc
itoyens ,qu’ ac onnulawi l
ayadeAin
Témouchent, nous avons pu décelé, après analyse des travaux effectués, les
principales causes qui ont abouti à une demi réussite du programme.

Les principales causes qui ont fait défaut à la réussite de la gestion du


pr ogrammed’ aménage me ntdesespac esve rt
se tdus uivid’ entretienpourl eurs
pérennités, afin de réussir une amélioration du cadre de vie des citoyens, sont
les suivantes :

 Manque de c onnai
ssanc
es du maî t
re d’œuvres ur l
es prat
ique
s
t
adminisrat
ivese
n mati
ère d’
espac
es ve
rts au s
ein de l
a wi
laya de Ai
n
Témouchent,

 Choixd’
unmaî t
red’ouvr
agespé
cial
isée
nbât
ime
nte
tsanss
avoi
r-faire en
mat
ièr
ed’
aménage
mentsdeses
pace
sverts
,

 Tr op d’
int
erve
nantdel
a par
tdu maî
tred’
ouvr
ageaupr
èsdu maître
d’
œuvr
e,

95
 De
sét
ude
sd’
amé
nage
ment
spr
éci
pit
éspourc
aus
esd’
urge
nce
spol
it
ique
s,

 Démarrage de chantiers de réalisation, souvent, avec des études


préliminaires et sans que soient terminées les démarches administratives du
maî tr
ed’ œuvr ee tde sentreprises de réalisation,

 Choi x d’ ent
repr
ise
s de r
éal
is
ati
on,par le maî
tre d’ouvr
age, sans
qualificat
ione naménageme
ntdeses
pacesve
rtspourde
sraisonsd’ur
genc
eou
de calendrier,

 Abs enc
edeclause
sincl
uantl
’ent
ret
iendesespac
esvert
spourunedurée
d’aumoi nsdes
ixmoisdansl
econt
ratderéal
is
ati
on,endehor
sdelapér
iodede
garantie.

 Nonr es
pectdesengage
me nt
sdesui
vid’e
ntre
tie
ne tdegar
diennagedel
a
par
tde
sse
rvic
esd’e
spacesve
rtsdesA.
P.Cetdesas
soci
ati
onsdequart
ier.

 Absence d’ unbudge tspé c


ifi
que ,c hezlemaî tred’ ouvr age ,pourl ’
e ntr
etien
et le gardiennage des espaces verts après réception définitive du projet
d’amé nageme nt,aumoi nsj usqu’àl amat urit
éde spl ant ati
onsaf inqu’ ell
esne
soient pas une proie facile aux mains des enfants sans civisme, le temps de mettre
enpl ac eunpr otocol ed’ accordave cless ervic
esde sespac e svertsde sA. P.C.

III. La nouvelle stratégie des espaces verts à Ain Témouchent :

Sui t
eàc ettepr emièr eexpérie
ncee nmat ièred’amé nageme ntde sespaces verts,
etaf i
nder éus sirl’amé l
iorati
onduc adr edevi edescitoyensdetoutelawi layade
Ai nTé mouc he nt,de sdécisi
onsrigoureusese tfe
r mesvi ennentd’êtrepr i
sespar
le premier responsable de la wilaya, pour faire de cette expérience, une
cont i
nui tés url ’ensemblede s28c ommune sdel awi l
aya mai st oute né vitant,
cette fois-ci, les erreurs commises dans la phase du programme de la banque
mondiale, tout en adaptant des solutions modernes et adéquates au microcosme
de la wilaya de Ain Témouche nenmat ièred’ aménage mentsd’espacesverts.

a.Ac
tionspourunenouve
lles
trat
égi
ed’
espac
esve
rts
:

L’ens embl ede s8c hefsdeDaï r


adel awi l
ayadeAi nTé mouc he nt ,sontinvités
par le wali pour choisir en collaboration le directeur des forets et du paysagiste
de « l’empr ei
nte ve rte», les sites adéquats pour la création, au niveau de
chacune des chef-lieu des Daïras, au moins un jardin public de proximité et
d’unepé pini èredepr oduc tionde splant esorne mentales,quis eral esiègedu
futur service des espaces verts de la Daïra.

Lebutdec etteopé rat


ione s tdec omblerl edé fi
citent ermed’ espace svert
s,au
niveau des chefs-l ieux de sDa ïrasà c our tt erme e tde l ’ens embl e de
s28
communes à long terme, afin de donner aux citoyens de la wilaya de Ain
Témouchent un cadre de vie agréable dans leurs zones urbaines et de faire des
villes et village de la wilaya, un exemple à suivre pour toutes les agglomérations
Algériennes.

b. Réflexion sur la nouvelle stratégie de gestion:

Les ouciqu’onapourl emoment dans la stratégie actuelle de gestion des espaces


vert
s ,c’es
td’ expr
iméunemé thodedet r
avai lavecde sidé est outess i
mpl e
se t
nues de tout mensonge, afin de faire paraître une nouvelle image pour notre
96
réalité urbaine, loin des images déformées par une imagination fastidieuse aux
conséquences pas toujours bien calculées, pour la pérennité de nos projets
d’espac esver t
s.

En r edonna ntde l ’impor tanc eà l a ge st


ion dese spaces ve rts au s e i
n de
l’
ensembl e de s Daï ras de l a wi laya de Ai n Té mouc he
nt ,le Wali de Ain
Témouchent a réinventé la beauté dans toute sa splendeur et les citoyens de la
wilaya découvriront à long terme que le plus séduisant des aménagements
urbains est celui qui enveloppera une fonction vitale et équilibré pour les zones
urbaine et non celle qui découle de calculs purement formels.

C’ estpar cequequandonai mes onméti


er,onc herchebe aucoupplusàl eser vi
r
qu’ às es ervirdel ui,qu’ ile stpr i
mordialdeme tt
ree n pl
aceunenouve ll
e
stratégie de gestion des espaces verts pour le nouveau programme de la wilaya
de Ain Témouchent car il ne peut y avoir de meilleur manière de redonner les
lett
r esdenobl esseaux e spacesve rt
s, que der éinventerl’e
ssencedes on
existence, sa stratégie de gestion.

c. La nouvelle stratégie de gestion des espaces verts:

Dansc enouve auc onte xtedel awi layadeAi nTé mouc he nte nmat ièred’ e
spac es
verts et de la montée des valeurs environnementalistes prises en charge par les
pouvoi rpubl ic
s,lewa lideAi nTé mouc he ntpr endl ’i
nitiativee tsevoit investie
de la mission de faire restaurer la culture des espaces verts en milieux urbain et
subur bainpo url’ense mbl edes esDaï r asdel awi laya.

Afinquec e t
tenouve l
lestr atégies
oituner éus
sitetotal
epourl ’
aveni
rdese spac es
verts au sein des villes et villages de la wilaya de Ain Témouchent, il est
primor dialder éinventerl ’organi
grammedus ervic
ede sespacesve
rtsenc r éant
une direction des espaces verts.

a. La gestion administrative :

1. Au niveau du siège de la wilaya :

Par décision du premier responsable de la wilaya, une direction des espaces verts
sera créée au niveau du siège de la wilaya, pour venir compléter le rôle de la
Directiond’ Administration Local.

Cette nouvelle direction, sera dirigé par un ingénieur paysagiste ou par un


i
ngé nieurhor ti
coledi plôméd’ unI nsti
tutagronomi queoudef orets.

Ce nouveau directeur des espaces verts sera accompagné par deux techniciens
supérieurs spé ci
ali
sé se npays agismeoue nhor t
iculture,pourl ’aide
rdanss
es
taches quotidiennes de gestion des espaces verts au sein de la wilaya.

2. Au niveau des Daïras :

Au niveau de chacune des 8 Daïras de la wilaya de Ain Témouchent, au sein des


futures pépinières de production des plantes ornementales, des sous directions
des espaces verts serontc réesave cuneé quipec ompos éed’ unsous-directeur
(techniciens upérieurpays agisteou hor t
icole)
,d’ un c hefd’ é quipepays agiste
(technicien paysagiste ou horticole) et de jardiniers horticoles, qui auront la
97
tache de gérer la production des plantes pour les besoins des espaces verts de
l’ens
embl ede sc ommune sdec haqueDaï ra,

Le sous-directeur, en plus de sa gestion de la pépinière, veillera à la mise au


pointde l a pl anificat
ion de sc alendr i
ersd’ e nt
reti
ensdese spacesve rtsde
chacune des communes e t de gé re
rl ’or ganis
ati
on de se xpositi
ons de
sens i
bil
isatione t de ve nte de s pl ante
s po ur l esjournée de l ’arbree n
collaboration avec les associations de quartiers.

Les sous directions seront attachées directement à la direction des espaces verts
du siège de la wilaya, mais seront autonomes pour leurs gestions internes,
concernant les besoins de leurs communes en matière de production des plantes
orneme ntalese tde sentretiensd’ espacesve rts
.

3. Au niveau des communes :

Au niveau de chacune des 28 communes de la wilaya de Ain Témouchent, le


ser
viced’ entr
etien de se spacesve r tse xis
tants erac ompl étéparde smoye ns
humains et matériels de la part de la direction des espaces verts du siège de la
wil
aya a f
in de me ttree n pla ce un vr ais ervice d’espaces verts chargé de
gardi
ennagee td’e ntretien.

La sous direction des espaces verts de la Daïra sera la gérante du service des
espaces verts de la commune, qui sera composé par une ou plusieurs équipes,
selon le besoins de la commune et constituée par un jardinier paysagiste
spé ci
ali
sée ne ntretie
n d’espac esve rtse tque l
que souvriers paysagistes pour
l’aiderà r empl irl est aches quot idienne ss elon lec alendrier d’ entret
ien
hebdomadaire et de garder les espaces verts de la commune.

Avec ce nouveau service des espaces verts au niveau de chacune des communes
etgérers ousl’autoritédel adi re
ctionde se spacesve rt
sdus i
è gedel awilaya,
l’
A.P.Cn’ aurapl uslac har gedes ’oc cuperdel ’entr
etiende sespacesve r
tsdesa
commune.

III. La conclusion :

Cet aperçu de la stratégie de gestion de cette nouvelle direction des espaces


verts
,restec e pendantpar ti
e l
lecarc en’ es
tqu’ ave
cunee xpérienc esoli
deàl ong
terme,qu’ ell
eaur alat ac hed’ intervenirdansl ar éhabi l
itation desgr ands
ensembles du milieu ur bai n,de c ré
er de sbas esde l oisir,d’ amé nagerl es
établi
sseme ntspubl i
que s
,der est
aur erlesjar dinshis
toriquesoud’ amé nagerles
autoroutes et même de répondre à la commande privée comme celle des sièges
d’entre
pr isee tdescompl exestouristiques.

Cette nouvelle stratégie de gestion des espaces verts aura plusieurs traits
mar quant sdansl apar tici
pati
ondel ac onstruct
iond’ unme i
ll
eurc adr edevi e
pourl esc itoye
nsdel awi l
ayadeAi nTé mouc hentenpar t
icul
ieretdel ’
Algé rie
en général.

98
20. Regards sur la ferme Cross de Ain Témouchent.

A la différence de ses voisines, Sidi bel Abbés, Tlemcen et Oran, Ain


Té mouc henta s uc ons erve rl ec ha rmedi scretdel ’un de sr ares
jardins botaniques de cactus en Algérie. Point de rencontre des
pique-niqueurs sa isonni ersgr â ceàl apr é
senced’ unefor etdepinse t
d’uner o ut
epe upr aticabl e,laf ermeCr ossre st
eunl ieudedé tente
pour toute la région de Ain Témouchent et un lieu de découverte des
cactus malgré que le jardin est suffisamment en anarchie pour
paraître comme un vrai jardin botanique car le site est en total
abo ndantde puisl’indé pendanc edel ’Al géri
e.

Ac eluiquic onnaîtl ’
e xis
tencedec el ieuuni quee nAl gér i
e ,Laf ermeCr oss
révèlera ses secrets. Loin des routes commerciales des grandes villes et où on y
dé couvrel ec almee tl’
ai rpurdel ac ompagne ,caramé nagé ,ellepour rade venir
un lieu de rencontre des amoureux de la nature et des connaisseur des cactus,
tout en offrant aux visiteurs des espaces de détente appréciés et un lieu de repos
et de gastronomie.

1. POINTS FORTS DU SITE:

1.1.LE JARDIN BOTANIQUE

Autrefoisjardinpar ti
culi
erd’uncol
onFrançai
squicul
ti
védelavi
gne,l
ejardi
n
botaniquede sc actuse xis
tantàlafermeCross,es
trest
édansl’
ense
mbledans
un état appréciable car l
escact
usontlavocat
iondes’
autodé
fendrecontr
ele
vandalisme.

Nous constatons que le site est prédisposé à devenir un lieu éducatif pour les
amoureux des cactus mais aussi pour les étudiants et les élèves des instituts de
botanique.

Comme la wilaya de Ain Témouchent ne dispose pas encore de jardin botanique,


cej ardine xi
stantdel af ermeCr osspe utbé néficie
rd’ un agr andisseme nte t
l
’introduc tionde snouvelles techniques en matière d'irrigation, pour contenir
une nouvelle collection végétale enrichie de plusieurs espèces de plantes rares,
qui seront importées des cinq continents grâce au dont des jardins botaniques et
devenir un lieu éducatif et de promenade pour les visiteurs du premier jardin
botaniques péc
ifiquedel arégiondel ’
oue stAlgé ri
en.

1.2.LA FORET DE DETENTE

Auj our d’huiàAi nTé mouc hent ,cen’ e


stpaslej ardinde sc ac tusquif aitlafierté
de la ferme Cross mais sa foret de pins, par sa vocation de lieu de pique nique et
lieu de jeux pour enfants en plein air.

Cette foret de pin est déjà prédisposé à devenir une partie prenante du projet
d’amé nage me ntdel ’ensembl edel af ermeCr osscars esar bressontbi engr ands
etile xi
stes uffisamme ntd’ espac epourpl usieursdi zaine sdef ami ll
e spour
pique-niquer ou de se reposer durant les c
haleursdel ’ét
édeAi nTé mouc hent.

99
2. POINTS FAIBLES DU SITE:

A la visite du site de la ferme Cross, on constate que le site présente plusieurs


points faibles à vocation touristiques car on arrivant à la ferme, on observe tout
de suite la beauté du site mais on identifie les différents points faibles qui
rende ntl es i
tenonc onfor meauxe xigencesd’ uns itet our is
tiquesetquis ontl es
suivants :

1. Manque de signalisation pour la ferme Cross.


2. Lar out ede vie
ntdi f
fici
leetpe upr aticablede puisl’ i
nst
itut agronomique.
3. Le parking est sans surveillance et en mauvais état.
4. Manqued’ orientationtour istiques urpl acepo urlebienê trede svi
si
teurs .
5. Pr és
enc ed’ habitationsdégr adé esquidonne ntunemauvai seimageaus i
te.
6. Etat délabré des jeux pour enfants et manque de tables de pique nique.
7. Manqued’ activi
t éartis
anal ee tgas tronomi ques url esi
te.
8. Abs ence de t rans porte n c ommun j us qu’au s ite de puisl a vi ll
es
environnantes.
9. Manque de gîte pour passer la nuit dans les environs du site de la ferme
Cross.
10. Absenced’ activi
té sd’attr
ac tione tc ulturel
lespourl arentabi l
itédusit
e .

La ferme Cross est actuellement sans grand intérêt touristique pour les visiteurs
de la région, ni même pour les étranger car vu son éloignement des grandes villes
environnantes et son absence des indications de toutes les cartes touristiques et
cultur ell
es ,ell
en’ e stexpl oit
équeparl esautoc htone se tc el
aquedur antles
week-e nd e nsolei
llése tl esc ong ée stivale s
,mai ss il ’amé nageme ntdec es it
e
atteint sa vocation touristique et culturel, en matière de tourisme, la ville de Ain
Té mouc he ntgagne ra be aucoup de l ’exi st
ence de l af erme Cr osss ur s on
territoire.

3. OBJECTI
FSDEL’
AMENAGEMENTDUSI
TE:

Puisqueac t
ue l
le ment ,lafermeCr ossnes e rtqued’ unl ieud’ ha bit
ati
onpour
quelques familles et un lieu de pique-nique occasionnel pour les autochtones,
mal grél apr és
e nced’ unjardinde sc actusd’ uneval eurbot ani quei nes
timabl e,
en total abondant et sans surveillance, le site peut être exploité au profit des
habitants des wilayas environnantes, après son aménagement en un lieu de
détente et de culture.

Afin que la ferme Cross trouvera sa vocation régionale, il faut que


l’aménage me ntdus i
tenes oi
tpasfai
tdansunobj e
ctifdepr otectionduj ardin
des cactus seulement mais dans un objectif de donner à ce site une valeur
touris
tiquee tc ul
turel
le,quiluipermett
rad’ accuei
lli
rde svis
iteurst outaul ong
del ’
anné ee tdegé né
rerde se
mploisfi
xese ts ai
sonnierspourl e
shabi t
antsdel a
wilaya de Ain Témouchent.

4. ELEMENENTS MAJEURESDEL’
AMENAGEMENT:

La décision du premier responsable de la wilaya de Ain Témouchent, de faire


valoir ce site de la ferme Cross et de lui donner une nouvelle utilité régionale,
perme t
tral edé s
e nclavementdel af e
r meCr ossdel ’
oubl ietduvandal ismec ar
par un aménagement adéquat et bien étudié, Ain Témouchent aura son parc de
détente naturel ou tout le monde pourra profiter de ses bienfaits durant toutes
l’
anné ec arc esiteabr i
ter
aunl i
euo ùc hac untrouveras onpl aisi
rder ecréat
ion
pour ses moyens financiers.
100
Laf e
rmeCr os sse radot éd’unj ardinbot ani queàt hè me s,e nglobantl ejar
din
des cactus existant et aménagé dans une vocation éducative et touristique.

L’ensembl edunouve auj ardinbot aniques erac onç udansunbutdec réerun


espace vert de repos et un lieu éducatif où on trouvera toutes les variétés de
plantes existantes en Algérie en plus de la riche collection des cactus existants.

Sur la route de la ferme Cross, des panneaux de signalisation seront posés sur
l’
ens embl edut rajetquimè
nentvers ce site, de façon que le visiteur trouvera son
chemin sans difficulté même se le site sera indiqué sur les cartes touristiques et
culturelles de la région.

Une fois sur le site de la nouvelle ferme Cross, le visiteur trouvera un parking
aménagé avec un gardien et des panneaux de renseignements de chaque partie
du site.

Levi si
te urt rouve ra un l ieu d’ hébe rgeme ntau ni ve
au du mot
el,quis
era
implanté à la place des habitations existantes actuellement.

Lagr andec aveàvi ne xi


stantee né tatd’
abondant , sera aménagé de façon à être
éclairée par le toit à travers des pyramides vitrées, et accueillant un restaurant,
unec afétéri
aai ns iquede sve nde ursdebi be lotse td’ obje tsd’ arti
sanatdel a
région de Ain Témouchent.

La foret sera doté de nouveaux équipements de détente afin que les visiteurs
trouverons un lieu pour pique niquer et que leurs enfants puissent profiter des
nouveaux aires de jeux du site.

Pourqu’ unevi enoc turnes oitpr ésentes url es ite


,unt
hé âtredeve rdures era
amé nagé dansl ’esprit du site existant et où des veillés nocturnes seront
organisées avec des groupes folkloriques régional.

La présence de la ferme Cross à Ain Témouchent, pourra être connu


mondi alementgr âceà l ac réati
on d’un s i
teInter
netquif e
ra dé couvrirl a
richesse du jardin des cactus pour les amoureux de la nature et le lieu
touristi
quepourl esamour euxdel ’
aventure.

Comme cet aménagement est avant tout pour les habitants de la région, les villes
environnantes du site de la ferme Cross actuelle, seront dotées de transports en
commun afin que tout le monde puisse venir découvrir cette nouvelle merveille
éducative et touristique de Ain Témouchent.

5. CONCLUSION:

C’e
s tpar c equenosc i
t oyenssontàlar ec
herc
hed’unbold’oxygè
nequel a38
eme foire international d’Alge
rae upl usde700mil
levi
si
teursenunes emaine
malgréqu’ ell
ee s
tpr incipalementdes
tinéeuni
queme
ntpourpr of
ess
ionne
lles
.

La découverte de la ferme Cross comme un des sites exceptionnels et uniques sur


tout le territoire national, nous emmène à c onclure qu’ en mat i
è re
d'aménagement paysager de cet espace historique et culturel, dans un but de
fairepr of
iternosc itoyensd’ unbold’ oxygè neauni veaudel awi layadeAi n
Témouchent, son étude de réalisation en un lieu à vocation botanique et
touristique, doit être paysagère et pluridisciplinaire (botanique, architecturale et
101
historique) afin de pouvoir préserver l'authenticité de cet espace car il est a
si
gnal er,qu’ ave cl 'absenced' uneé t
uded’ amé nage ments pé cial
isé,laf erme
Cross risque de voir son aspect culturel à la fois botanique et architectural, se
dénat urerduf ai td’ uneinterventionpr écipit
éetdepe rdres esobj e
ctifsculturels
ett ouristiques,par c equel’amé nageme ntde meur erac ependantl imi t
épourl a
valeur du site et la ferme Cross ne pourra jamais devenir un site protégé dans le
cadre de la Charte de Florence de 1982 et par le Comité international des
Jardins ICOMOS/FLA relevant de l'UNESCO, dans le but de donner à la wilaya
deAi nTé mouc he nt,savoc ati
o ndet oujoursqu’ estlet ourisme et la tradition
culturelle .

Sui t
eàl ac onnaissanc edec ettec ompl exit
éd’ amé nage me ntdus itedel af e
rme
Cross pour son aspect historique et culturel, « l ’
e mpr eintevé gé tale» est à la
disposition de la wilaya de Ain Témouchent pour accomplir ce travail
d’archi tectepaysagistee tder éussirlepr ojetd’amé nageme ntdel af ermeCr oss
selon la vision de ce concept préliminaire, tout en procédant à une étude
exhaustive et pluridisciplinaire (botanique, architecturale et historique) du site
en collaboration avec des spécialistes en botanique en en patrimoine historique,
avant de pr endr ee nc harge l ’étude d’ amé nage me nt de l af e
rme ,c ar
l’i
ntelli
ge ncee xpérime nté edenot rebur e
au d’ étudegr âceau s avoir-faire de
not r
ear chitect
epays agis t
e ,saur amani erl ’aménagement de ce projet de la
ferme Cr oss
, j us qu’àl ’about i
sseme ntde l ar éali
sation e tl ’ouve rtur e au
publ i
quedel ar égi
ondeAi nTé mouc hentafindet rouvers onbold’ oxygè ne.

21. Conclusion.

Si le problème de la saleté au niveau de nos milieux urbains se pose


avec acuité, la prolifération des décharges sauvages offre un spectacle
hide uxàno sv i
ll
es,quis ontl i
vréesà l ’
a narchiedur a ntlesde rnières
années.

L’installationde sba csào rdur esda nsl esg randesartèresdeno sg ra ndesv illesetà
l’entréedec haquequa r
tiere tde sbâ t
ime nt sn’apaspur ég l
erl epr oblèmedes aleté
deno smi lieuxur ba i
nsc arde sma i
nsi ndé li
catesje
ttentle ursdé che tsn’impo rteo ù
sansê trei nquié t
éespa rqui co nque .C’e stpa r
c equea ucunt r a
v aildes ensibil i
sati
o n
n’aj ama is été fait par nos autorités locales, que nos agglomérations se sont
transformées en véritables villes poubelles.
Si certains de nos responsables locaux essayent de justifier la saleté de nos milieux
urbains par le manque de moyens humains et matériels, malgré que certains
services de gestions urbaines, emploient plus de 600 personnes entre permanents et
vac atai
r es,d’aut re
sme tt
ente na vantl’inc ivi
s medeno sc it
oyens ,mê mes is ouv ent
les mul ti
plesf uit
e s d’eaue tl a dé tér ior
a ti
on de sr éseaux d’ assai
ni ssement
contribuent, avec le laxisme de nos autorités locales, à la détérioration de notre
cadre de vie aux sein de nos milieux urbains car le ruissellement des eaux usées sur
no srout ese tno strottoi
rsnef a itqu’agg ra verl asi
tuati
one tcela issera l
ler par les
services concernés de nos autorités locales, a de fâcheuse conséquence sur la santé
publ i
quedeno sc it
o yensqui s’ent rouvec o nst
a mme ntme na cée.

Comme souvent les eaux usées ruissellent sur les trottoirs des principales avenues de
nos milieux urbains, qui sont déjà occupés par les vendeurs à la sauvette et les
marchés informels, appuyés par des réseaux très influents et épaulés par les
102
commerçants de gros, obligent nos citoyens à disputer la chaussée aux
automobilistes qui, eux aussi, éprouve ntd’éno rme sdi ffi
cultésàs efrayerlec he min
enpl usde so de ursna us éabo nde squis ’
ydé gage ntetc el
ama lgr
ét outl e
sdi ffé rents
programmes à milliards de Dinars, financés par notre état pour redonner à nos
agglomérations leurs anciennes belles images, c ommec ’
estl ec asdul anceme ntde s
opérations de « blanche Algérie » et « TUP HUMO », où les milliards de dinars qui
so ntdépens ésda nsc ev astepr o jet,semble ntêtrepa rtiee nf umé e,àl ’i
nsta rdec e
qui se passe à la prestigieuse ville de Chéraga, localité à vocation résidentielle, qui
offre un spectacle lamentable au niveau de ses lotissements et où les comités du
quartier porte un regard très critique sur leur cadre de vie car pour ce qui est de
l’hy g
iène,l’amo ncell
eme ntd’ immo ndice
sdet outess ortes et de déchets ménagers
attirelesmo uche se tlesma ladi esi nfec
tie
us espa rcequel ’enlèveme ntde so r dur es
mé nagèress ef aittousl estr oi
sj ours,sic en’ estpa spl usque l
que sf oi
s.Co mme
partout dans notre pays, les emplacements des espaces verts et des aires de jeux sont
devenus des véritables dépotoirs car toutes les promesses des responsables de
l’APCdec ett
ea gréablev i
ll
e,s o ntr esté
esle t
tremo rteàc ejo ur,etcelama l
g réque
le budget alloué à cette localité est colossale pour ce qui de la réussite de
l’amé l
iorationduc adr edev iedes esc i
toyens.

Al ’i
ns tardel avilledeChé raga,not rec api
talequidi sposaite ns ept
embr e2004
plus de 110 milliards de dinars pour son programme de développement, est
de venueauj ourd’huiaus simoc hequenosaut resaggl omé rations ,aupoi ntd’ être
jugée n publ icc ommeunevi llel oin d’êt
remode rneparnot remi nis t
rede
l’i
nt érieurc arl’hygiènee tlas alubr itépubliquese stmalpr i
s eenc hargeparl es
ser vicesdene ttoyageur baindel awi layad’ Alger, mal gr éque les dernières
me sure sd’ urgenc equiontné cess i
téundi s
pos i
tifquiadé pl oyée tmobi lis
éun
effectif de plus de 10 400 agents et 2700 camions de différents tonnages et engins,
ont éradiqué plus de 1800 points noirs de salubrité et ont évacué plus de 500 000
tonnes de déchets ménagers, détritus et de gravats.

A l ’aube de l ’ i
ndé pe ndanc ee tj usqu’au dé butde s anné e s de la gestion
anarchique, notre pays était fière de la qualité de son cadre de vie en milieu
urbain car nos responsables locaux continuaient à maîtriser le savoir-faire de
gérer nos milieux urbains et de considérer les aménagements urbains comme
unepar ti
epr enant edel ’amé liorati
on du c adr edevi ede sc i
toyens,mai s
aujour d’huique l’ Algérie compte 39 centres urbains de plus de 100 000
habitants, 40 villes de plus de 50 000 habitants et 120 autres de moindre densité,
nosmi lieuxur bai nsé touf f
entc arl ’
abse nced’ hygièneapr isunepr oportion
alarmante, comme si nos responsables locaux ignorent que le socle sur lequel se
bâtit un aménagement urbain est avant tout les espaces publics.

L’espacepubl ic,do ntlana issancee stl iéeàl anotiondedé mo crat iet e


ll
equ’ ell
e
s’e
stdé vel
oppé eà partir du XIXe siècle, se fonde sur une coupure juridique entre
lepublice tlepr ivé,àlas uitedel ’abando ndel ’artur bainoùi laé técons i
dé ré
comme un espace résiduel et que durant la période du courant fonctionnaliste, il
s’e
stlimité,enpr ati
que,às af onctiondomi na nt
ededé plac e
me nt, or en réalité il
assume un r ôle maj eur d’ ordonnat eur de sc onstructions for mantl ’ es
pac e
urbain,dec ohé sion socialee tdeme tt
e ure ns cènedel ’i
dent itéhi storique ,
cultur
e l
leoupays agère.Soni mpac te sti mpor t
ants url ’i
mageval ori
santeou
repoussante du milieu urbain parce que c ’e stl
’espacequide vra itê trepe nsée n
premier,c arilestc onti
nu,s truct
ur ante tg é nérat
e urdel ’agglomé r ationur ba i
ne ,
de la superposition des morphologies sociales, historiques, plastiques et des
paysages naturelse tartifi
cie
lsquic ont ribue ntàl ’é
labo rati
ondes ava l
eurpo ur
qu’ilserévèleporteur de sens pour les usagers et devient appropriable par ceux
quiyvi vent,yt ravaill
ente tilparticipeai ns iàfor merl esnotionsd’ identitéetde
103
cit
adi nitédansl ’
espac eur bainquiacquiert avec le temps une identité propre, des
qualités spécifiques, mais qui doit aussi pouvoir évoluer et retrouver un autre
usages a nsêtr econs tamme ntfai
to udé fa i
t,d’autantque les sols, les façades, les
volume s,lesc ouleur s
,l e mobi l
ie r,la ve rdure,l espl ateaux d’ eau,e t
c.,s e
modifient au fur et à mesure du déplacement du piéton pour former un
enchaî neme ntd’ espac es
.

Siauj our d’ huie nOc cide nt,lanot i


ond’ es pac epubl icapr isunet e l
leampl eure t
une telle richesse grâce à la diversité de ceux qui sont intervenus sur lui tels que
les urbanistes, les architectes paysagistes, les éclairagistes, les artistes, etc., et qui
l’ontabor déc hac uns elonl eurspoi nt sdevue; dans notre pays, les espaces
publ ics,quis o
nts ouve ntc onsidérésauj our d’ huic ommede splac espubl ique soù
ont coutume de se retrouver nos personnes âgées à la retraite, se réduisent
commeunepe audec hagr inaus eindenosaggl omé rations ,àl ’
ins tardel apl ace
Kennedy à El Biar, qui a été escamotée dans les années 1980 afin de construire
unc entrec omme rcial, pournel aisse rànosvi e uxqu’ unpe ti
tboutd’ e space,
qu’ il
sdo ive ntpar tage rave cl esc ame lotsc arnosamé nagi stes,t e lsquel es
architectes et les urbanistes, ne semble pas savoir maîtriser la diversité des
espaces publics pour en faire une approche paysagère, qui permettra de
contr i
bue rl argeme ntà e nr
ichi
rl ’analy seur ba inee tla lecture des espaces
ur bains,parl ac ompr éhe nsi
ondel af ormat ion,del ’évol ut ione tde sdifférentes
transformations et substitutions que connaît le paysage en rapport avec les
différentes couleurs et lumières du milieu urbain.

C’ estpar cequenosc i
toyenss ontda nsunmondee tnosaut orit
ésl ocalesdansun
aut re,commes ’i
lyavai tuneé t
anc hé i
téeffarantee nt relesadmi nistr
ateur se tl e
s
administrés, parce que nos responsables locaux en charge des affaires
d’ amé nageme nts ur bains s ortent r areme nt de l eurs bur eaux, que l e
s
aménagements de nos milieux urbains ne sont plus une organisation globale et
conc ertéedel ’
espacepubl i
c,de stinéeàs atisf
airel e sbe soinsde scit
oye ns ,e n
réalisant des équipements adaptés et en valorisant les ressources naturelles et du
pat ri
moi nehi st
orique ,maisunes i
ni st
rosequil ’ae mpor tésurl ebi enê t
r ede s
citoyens et des constructions en béton sur la verdure au point que la notion de
l’amé li
or ati
on ur baine ,n’estpl usl echaînon du dialogue entre les autorités
centrales et locales pour intégrer les urbanistes et les architectes paysagistes
dansl ec adredel apol it
iquedel ’amé li
orationduc adr edevi ede sc i
toye nse n
milieu urbain.

Comme près de la moitié de la populationmondi alevi taujourd’ huidansde s


villes de taille moyenne et des grands centres urbains et que au cours des 25
pr ochai nes anné es
,l a quas it otali
té de l ’
accr oiss
eme nt dé mogr aphi que
interviendra dans les zones urbaines des pays en développement. Dans notre
pays, si 31% de notre population vivaient dans nos zones urbaines en 1966 et 58
% en 1998, l emonder ur alrepr és
ente,auj our d’hui ,unpat rimoinei mpor tant
pourl ’avenirdenot repaysc aràl afinde200 5,lepoi dsdelapopul ati
onr urale
des 979 communes, sur les 1 541 que compte notre pays, était de 13,3 millions
soit 40 % du total de nos habitants actuels et avec 70 % de la population qui a
moins de 30 ans, ce qui représente une bonne opportunité pour nos autorités
concernées de mettre en oeuvre une vraie stratégie de développement rural
gagnante, avec les 4 milliards de dollars US dégagée dans le cadre du
programme des hauts plateaux, afin de comblé le vide laissé par la dernière
stratégie qui a déjà coûté entre 2004 et 2005 plus de 3 milliards de dollars US
sans donner une réel évolution à nos milieux ruraux malgré que nos autorités
conc erné ese sti
mentqu’ ell
ea t ouché pl us de 200000 ménages grâce au
104
lancement de plus de 1743 projets de proximité de développement rural. Devant
la situation difficile qui existe au sein de nos 979 communes rurales, le renouveau
rur ale stpl usquej amai sd’ ac t
ual i
tépar cequ’ ilapourobj ectifdef ournirle
cadre et les modal i
té sd’uner e vi
talisati
onpr ogressivede
szone srur al esàt raver
s
une valorisation des activités économiques et des patrimoines humain et naturel
afind’ amé liore rl e scondi ti
onsdevi edenosc it
oyensrurauxe tas surerune
sécurité alimentaire des ménages tout en valorisant les potentialités existantes
mê mes ilec he mi ne ste ncor el ongc arc ’
es tlepl ussûretlepl usdur ables il
a
volonté sera réelle et le résultat recherché.

Notre campagne a connu, depuis notre indépendance, une mutation au niveau


de se sc onfigur ationssoc i
alee tspat ialec arl’
es paceagr i
coleàpr oximitédenos
aggl omé rat
ionse stent raindedi spar aîtrepourl ai
ss erplaceàl ’étaleme ntdel a
villes ansqu’ ilye s
tunevr aieini t
iative,del apar tdenosaut ori
t ésconcernées,
pour contre rc ephé nomè neaf i
ndec ons e
rverl ’espac eagr i
colec arla ville qui
estuné cosystèmena turelets oci
a lcompl e xedoitê tr
eg ére
rc ommet el
,mê mes ’i
l
n’e stpl uspo s s
ibled’ i
sol
erlav i
ll
edes ona r ri
ère
-pays c arl’espaced’ interf
ac ee ntre
ville et campagne, le périurbain se caractérise principalement par la domination
des espaces verts ouverts, en particulier agricoles, sur les espaces construits.
Cependantl ’i
ns tall
atio
nd’ unepopul ationc i
tadi nee tl ’
extensiondupr oc essus
d’ur bani sationa us eind’ unt erritoire dont les logiques de fonctionnement et
d’or gani sat
ions ontr égi
esparl ’activitéagricole semble constituer une source de
co nflite ntrel ’
ur banit
ée tl ar ura l
ité quie stà l af oi
ss ociaux,politiques,
économiques et paysagers parce que ces conflits se traduisent le plus souvent par
lamar ginalisation del ’activi
téagr icoleai nsiqueparl ’exclusi
on del ’espac e
qu’ elle oc c
upe de ss t
ratégiesde ge s t
ion etde pl anifi
cation de st erritoires
périurbains.

No trepa ysquis et ra nsformed’ un mo nder urale nun monde urbanisé doit


relever les défis qui requièrent une approche dynamique de la gestion urbaine
gr âc eàl ’i
ns taur at i
ond’ unenouve ll
epol i
ti
quei nnovat ri
c equis aur amar que r
tout el adi ffé renc eave cl esdiffére ntesi ni
tiativesut i
lisé
esj usqu’àauj our d’hui
de pui sl’indé pe ndanc ee toùi lyaur aunpar taged’ expériencedansl esdomai ne s
del ’i
nc lusions oc iale
,duf oncier,dul oge ment ,dess ervicesdebas e ,del ’
e au,de
la santé, du développeme ntdel ’économi eloc aleetdur ôlede saut oritésl ocal es
conc erné esgr âc eàl ’appor tde sc ompé tencese nar chitecturedupays agee te n
amé nage me ntsde smi lieuxur bains ,qu’ ell
e ss oi
entl ocalesou é tr angè re spar
défaut, car mal gr él ’étatl ame nt able de nosmi l
ieux ur bainsac tuelse tl es
différentes critiques qui viennent de partout, nos responsables concernés
continuent à gérer les aménagements de nos agglomérations avec la même
mentalités de la gestion anarchique des années du système socialiste, même si
plusieurs décrets et lois aient été instaurés par nos différents gouvernements,
co mmes ilesc ondi t i
onsd’ environne me ntur bainn’ ontpa sunei nfl
uenc edi rec t
es ur
les stratégies et les politiques de développement de notre pays et que les collectivités
loca lesn’ ontr ienàg a gnere na mé li
o rantle ursmi lie
uxur ba i
ns,qui favorisera
l’élévat i
onduni vea udev iedeno sc it
o y
e nseta t
tir
eral esentrepris
esquig é nère nt
des emplois pour leurs citoyens, si vraiment nos autorités locales mettaient en place
la politique adéquate, qui créera un environnement urbain stable dans leur localité.
L’ Al gé ri
e,quie ste nt rain de c onnaî tre un dé ve l
oppe me nté conomi que e t
démographique sans précédent, car ses réserves de change ont dépassé les 70
mi lliardsdeDol l
ar se tques apopul ationadé passéles36mi l
li
onsd’ habi t
ant s,
voit au niveau de s e saggl omé r ations ,la pr oli
fération d’ une ur bani sation
accélérée non contrôlée des zones littorales, qui a généré des pollutions
ur bai ne sc r oissant es quis ontà l ’or i
gine de s érieux pr oblème s de s ant é
publique et de détérioration de la qualité de vie de ses citoyens au sein de nos
105
milieux urbains car nos villes sont de gros utilisateurs de ressources naturelles
etd’ impor tant sgé né rat e ursdedé che tsparce que 80 % de notre population vivent
sur 14 % du territoire national et enregistre un déversement d’ unmi l
li
ondem3 / jour
d’eauxus ées,quis edé ver sents ouv entda nslame r,pourpol
luerno splagesdeno tre
bande littorale et génèrent des catastrophes écologiques car nos responsables locaux
concerné spa rl ’amé na geme ntdul it
tor a lo nto ubl i
éd’e
xplo
it
erless t
a ti
ond’ épur ations
déjàr éali
séspa rno treé tatàde smi l
liardsdedi na r
setquis
etransforme nta ujour d’hui
en un matériel affecté par la corrosion et la rouille.

Sia uni veaudeno treli


ttoralt outlemo ndeape rduc arl ’
Et atestda nsl’obligation
d’ e ngager de no uveaux budg ets po ur l ar est
aur ati
on de ss tations d’ épur at
io n,
l’e nvironne ments ’
estdégradépa rca us ededé verseme ntdesea uxus éesda nslame r, l
e s
citoyens limitrophes sont confrontés quotidiennement aux odeurs nauséabondes avec
tout les risques que représente pour la santé publique, mais le plus grand perdant dans
c etteaffairedepo ll
utio
n,c ’estbi enno tresecteurt ourist
ique,ca rparc aus edel ape rtede
notre littoral suite à la pollution de son environnement, en plus de sinistrose de nos
milieux urbains, notre potentiel touristique est devenu vraiment caduc au niveau de notre
littoral parce que nos responsables locaux concernés gèrent la protection de notre
pa y s
aget ouristiquedu l i
ttor al,quie std’ unev aleurinte rnati
o na le, et de leurs
milieux urbains, comme une entreprise simple sans mesurer la gravité qui dépasse
largement les fluctuations de la politique locale car toute discussion sur la protection
dec epa tri
mo i
nee nfrontdeme r,do i
tteni rc ompt edel av i
edel ’
a rrière-pays et des
lois internationales de la protection du littoral et des aménagements urbains à
vocations touristiques.

Au cours des vingt prochaines années, les gens vivant dans nos milieux urbains
dépasseront largement en nombre les individus vivant dans nos milieux ruraux et la
pauvreté urbaine de nos 500 mille bidonvilles, existants actuellement, doublera
sûrement durant cette période tout en affectant ainsi des millions de nos citoyens, si nos
autorités compétentes ne prennent pas les mesures adéquates capables de susciter un
développement économique innovateur et une gouvernance améliorée de nos milieux
urbains et ruraux et de créer des agglomérations plus sûres et plus propres, où tous
onta ccè sa ulogeme nt ,àl ’e aue tquet ousl esbe s
oinse ssent i
els pour un cadre de vie
meilleur où seront satisfaits nos citoyens qui auront acquis leurs qualité de vie grâce à
une conscience démocratique et des efforts quotidiens.

Commeac t
ue ll
eme nt,e npl usd’ uneur banisati
onanar chi que,l ’
Algérieaf fi
c he
un déséquilibre immense en terme de population car 65% de notre population
est concentrée sur une superficie ne dépassant pas 4% du territoire nationale,
25% est localisée dans les Hauts Plateaux sur une superficie de 9% du territoire
et uniquement 10% vivent sur une superficie de 87% du territoire du Sud. Si nos
agglomérations affichent des dysfonctionnements incommensurables sur tous les
plans ,cen’estquepar cequel esr i
che s
sesdenot repayss ontmalr é
par ti
espar
nos autorités concernées et que nos agglomérations ne sont pas toutes sous
l’
é venta
ild’atoutsqui fav ori
sentlesmê mesa vantagescompé titi
fsàno sci
toyens .

Afin que notre pays aboutisse à trouver une meilleure solution qui nous
permettra de remédier aux échecs des différentes politiques de gestion
d’amé liorationur bai
nedenosr esponsableslocaux ac tuel
setd’ arri
veràé lever
nos milieux urbains et ruraux aux normes internationales contemporaines, il
fautquenospr oje
tsd’amélior
ationsur bainessoientlef r
uitd’unt r
availetd’ un
savoir-faire choisiparmide svraiss pécial
istesd’amé nageme ntspaysagersde s
milieuxur bains ,quisaurontr endrel ’amé l
iorat
ion denot rec adredevi ee n
milieu ur bai ne trural,uner éali
téquot i
diennegr âceà l ’ins
taurati
on d’ un
nouve au s ystème de ge s
tion d’amé l
ioration urbaine dans notre pays, qui
106
viendra suite à une volonté des hautes sphères de nos autorités compétentes, car
silar éali
tédenosmi l
ieuxur bai nsn’e stpasa ffr
ont éave cc our agee thonnê teté
,
c’estbi ens ur le me nsonge e tlesf ai
blesses de nos aut or i
téslocales qui
continue r
ontàpl aners urnosf uturspr ogramme sd’ amé li
or ationsur bai
ne sc ar
sansauc uner éell
el ut
tec ontrel acorrupt i
one toùl ec hoi
xdel amé diocri
té,c ’
est
leme nsongedenosr esponsabl eslocauxe tl ’
anar chiequic ontinueraàs évir
présenteme nte nmat i
è red’ur banisati
one td’ amé li
orat i
onur baine.

C’ estpa rcequeuneg éné ration denosmi li


euxur bai nse tr uraux,quiaé té
cons t
ituédur antde ssièc l
ed’ histoire,aé t
épe rduedur ants euleme ntque lque s
anné esd’ indé pe
ndanc eparc aused’ unepolitique anarchique de gestion de
milieux urbains dévastatrice, que le rapport sur "La ville algérienne ou le
devenir urbain du pays" du Conseil National Economique et Social de 1998,
avait souligné dans sa partie introductive que « se saisir d'un tel dossier trente six
ans après l'indépendance, n'est-ce pas tenter d'intervenir sur un territoire déjà
fortement aménagé et sur un tissu urbain qui a subi de nombreuses atteintes et
transformations », qu’ aujour d’huii lestt rèsdiffici
ledenepasr éagirquantl e
président de la république, lui-même, admet que toutes nos villes sont moches à
l’exceptiondel avi ll
edeAi nTé mouc hent. Commeparl af auted’ unc ertai n
nombr edenosaut oritésl ocal e
sc onc erné e
s,quinec he rchaientqu’ àpe rpétue r
leurs positions en faisant semblant de travailler, tout en colmatant les projets
d’amé nage me ntur bainse tr ur auxe te ndé lai
ssantnosc i
toye ns,pouryvi vr e
dans un cadre de vie lamentable, la situation de nos milieux urbains et ruraux se
trouve ntauj ourd’huio rphe linsc arnosagglomérations ont atteint un seuil de
saturation extrême et poursuivent encore leur extension par des excroissances
construites souvent à la hâte, sans viabilités, qui enlaidissent l'environnement
rural et le menace à tous les points de vue.

S’ ilestpr imordial pour nos autorités compétentes concernées de commencer à


réfléchir dans le bon sens afin de mettre en place le souhait de nos citoyens et du
président de la république, en instaurant le nouveau système de gestion
d’ amé l
iorat ionur bai ne,c ’estpar cequelage stiondel avill
es ’
étende nignor ant
son patrimoine agricole et que la campagne représente un espace de respiration
pour la ville, que de plus le développement prévu pour les communes à proximité
des espaces agricoles ne tient pas compte de la présence de terres agricoles et que
l’ar chi
tectur ee tlepays agedel ac ampagner estentc onvoi t
é sparl esc itadinse n
quête de maisons individuelles qui est le rêve de tous ménage, puisque les
habi tantsdel apé riphé ri
edel avi l
leetdel’espac er ur alsont très mal servis alors
ile sturge ntd’ amé liorernosvi lles
,avantqu’ ell
esnet ransme ttentse smauxàl a
campagne.

Après que nos responsables locaux de nos milieux urbains, qui se caractérisent
par une urbanisation excessive et parfois anarchique, ont eu la difficulté
d’endigue rc ephé nomè neparde stexte
sl égisl
ati
fsde puis44ans ,c en’e s
tque
parcequeaul ieudes oume tt
rel ar é
alit
édenosmi l
ieuxur bainsauxl ois
,ilsn’ ont
fai
tqu’ adapt e
rl esloisàl ar éali
tédut errainetquis et rouve ntauj ourd’ hui
souvent dépassées par le terrain car nos responsables concernés manquent de
préventione td’antici
pat i
onàr e
considérerl esvocationss oci
alee té conomi que
de nos milieux urbains.

L’ anné e2006,avr aime ntfaitdécouvr irl avilleà nosaut or i


tésconcernées, car
apr èslapr omul gationdel aloid’orientationdel avi lle,e nf évr ier2006,oùl e
sec t
eurde vraitê trer e
nfor céparlami see npl aced’ unec artedur éseaude svi l
les
etd’ unepol it
iquenat i
onal edelaville
,unavantpr oje tde loi relative à la gestion,
à la protection et au développement des espaces verts, a été étudié le 05 septembre
107
2006 par le conseil des ministre et le président de la république avait demandé, au
mo i
sdeJ uin, der éf
léchiràl ’ins taurationd’ uneno uvellepo l
iti
que degestion
d’amé l
iorat ionur ba i
ne ,l
orsdes ar éunio na nnue l
leav ecl
eswa l
is.

L’ urge nceac tuelpourdé pas s


erl es tatu quo denosaggl omé rationse s
tde
comme nc e
rs éri
e us e
me ntàr éf
léchirdansl ebons ensd’ amé l
ior ationur baine
afin de mettre en place une nouvelle politique de gestion de nos milieux urbains,
quiané anti
raàj amai sl’i
ne ffi
cacit
é,legas pil
lagee tl’insensibil
itéauxe xigenc es
de nos citoyens et de permettre à nos milieux urbains et ruraux de demain, de se
bâtit par une coordination entre politique et techniciens des collectivités locales
ainsi que des conseilles et du savoir faire de consultants dans les domaines de
l’
ur bani s
teetdel ’architec t
epay sagi
s t
ec arl ami ssi
ondec ettenouve llepol i
tique,
consiste à atteindre un développement harmonieux et durable pour nos
agglomérations urbaines et rurales, qui seront accompagné par un
dé veloppe ment é c onomi que c ar l’ur bani s
ation doi tê trei nt égrée dans l e
développement durable, tout en plaidant pour une lutte multisectorielle,
notamment avec les mi nistèresdel ’
Habi tat,de sTr ans ports,des travaux publics,
del ’
I ntérie
ure tdel ’envi ronneme nt,e tc.,où le partenariat technique reste
encore une notion nouvelle.

Sil a“dé couve rt


e ”duc onc eptdel avill
emode rnee ntantqu’ entitéaut onome
ayant un rôle prépondérant à jouer dans le développement socioéconomique du
pays, a permis à nos responsables concernés de promulguer la loi 06-06
«d’ or i
ent ationdel avi lle» du20f évri
er2006e td’ étudi erle5Se ptembr e2006l a
loi sur les espaces verts au conseil des ministres, en se basant sur des textes de loi
de la Constitution, pour répondre à une demande urgente de nos citoyens et de
trouver une initiative de plate-forme pour coordonner des activités trans-sectorielles
visa ntà a i
de rl ’Etatà r éalis
e r un développement écologiquement rationnel,
socialement équitable et culturellement adapté à nos milieux urbains et ruraux, il
faut que les efforts déployés dans le cadre de cette nouvelle « politique
cohérente » doit assurer la promotion du cadre de vie des citoyens, la maîtrise du
développement et des équilibres urbains et ruraux par le renforcement du rôle
des collectivités locales dans la gestion des agglomérations, qui vise par un
ins trume nte f
fic
ac ed’ amé nage me ntetde dé ve l
oppe me nt à coordonner les
actionsdel ’Etate tde sc ollectivité
slocalesdansl age s
tione tledé veloppe me nt
des agglomérations urbaines et rurales grâce à des responsables qui sachent
appe le
rl ’ensembl ede sac t eursé c
onomi que s
,l e sani mat e
ur sdel avi es ociale,
culturelle, sportive et le mouvement associatif à apporter leur contribution pour
enrichir la vision relative à cette nouvelle politique dege s ti
ond’ amé lioration
urbaine afin qu’ ell
es oitse nsée,c ohére
ntee tdur able.

Parce que les rares professionnels engagés au quotidien dans les aménagements
paysagers de nos milieux urbains, ont leur désir de voir nos autorités
compé tentesr éagirdansl ebons enspourl ar éussi
ted’ unenouve ll
epol i
ti
quede
gestion dans le cadre de la politique de la ville et du développement des espaces
verts au sein de nos milieux urbains et ruraux, que notre pays doit savoir
promouvoir la réussite de son passage vers la civilisation urbaine, qui ne pourra
être atteint que si nos responsables locaux concernées auront le courage de
s’appuye rsurl eurt ravail pluridisciplinaire, le partenariat et la participation de
la société civile dans le cadre de la gestion des améliorations urbains car la
légitimité du savoir-faire de nos spécialistes en aménagements paysagers et des
mi li
e ux,doi ts ’appuye rs url adi ffusion de cette culture professionnelle faite
d’engage menthumai ne tdepr iseder isque sauc œurder éalit ésdifficil
esdenos
milieux urbains et ruraux car si il nous semble fondamental de réaffirmer
l’i
mpor tanced’ uneé quipet echni quedepr ojetadapt éeà l a dimension des
108
objectifs du projet local et de son contrat en constituant des équipes projet
pluridisciplinaires et efficientes, intervenant à plusieurs échelles et intégrant des
savoir-faire en aménagement urbain et paysager dotées de moyens équilibrés, il
est primordiale pour nos autorités locales de légitimer ces équipes en
systématisant les lettres de mission qui définissent le cadre, les objectifs et les
moye nsdel ami ssionas signé eàl ’équiped’ amé nage me ntsur bai nsc arl ’objecti
f
ainsi recherché ne devrait pas être limité à la simple réhabilitation des plans
d’ur banismee td’ amé nage mentmai sài nsuffl
e runnouve létatd’ espr i
tc he
zl es
consommateurs et gestionnaires des espaces urbains et ruraux, dans le but de
prévenir toute urbanisation anarchique e tl’aggravat ionde sdé séqui l
ibre sentre
lesr égionsdontl ’effets url edé ve l
oppe me ntc ohére ntdel ’amé nage me ntdenos
agglomérations urbaines et rurales serait négatif, si dans cette nouvelle
politique, on doit pas prendre en compte notamment la qualité des paysages
urbains et ruraux tout en identifiant les éléments à protéger pour des motifs
d’or dretour ist
ique ,pat r imoni al,hi st
oriqueoué cologique .

EPILOGUE

Aïn Témouchent : créée il y a plus de 15 000 ans. C'est une ville et


une wilaya de l'ouest Algérien. La ville tire son nom de l'Arabe ayn
(source ou fontaine), et du berbère Ouchent ou touchent (La chacale)
donnant en arabe (Aïn El-Diba) ; en latin, on l'appelait Albulae. Aïn
Témouchent occupe une situation géographique privilégiée en raison
des apr oximi t
édet r oisgr andesvi l
les(72km àl ’
estd’Oran, 65 km
au nord de Sidi-Bel-Abbès,6 3 km au l ’e
st de Tlemcen. Aïn
Témouchent se trouve à 504 km à l'ouest d'Alger).
I. Catégories: Aménagement urbain et régional durable:

- Utilisation efficace des espaces publics ;


- Verdissage des espaces urbains ;
- Cré ationd’ espacesve r tsdedé tentepourl eshabit
ants;
- Impact environnementale en milieu urbain ;
- Cré ationd’ empl oisda nsl ’
entre t
iende se s
pacesver
tsetdumi
li
euur
bai
n.

Niveau d'activité: Milieu urbain

Écosystème: Aride/Semi-aride

II. Sommaire :

1. Les objectifs de l'initiative incluent:

a)L’intégr at
iond’
unamé
nage
mentpays
age
renpl
einc
ent
red’
unenouve
llevi
ll
e
en Algérie;
109
b)L’ améliorationduc adredevi ede
shabi
tant
sd’
unenouve
llevi
ll
ede
sti
néeà
une population à caractère social;

c)L’ i
ns t
aur at
iond’ uneé duc at
ionc i
vi quepo url erespe ctdel ’e nvi
ronne me
nt
urbain chez une population habituée à vivre dans un milieu social précaire;

d)l’amé nage me ntd’ unl ieu dedé tent eaus ei


nd’ une spac eve rtpourdonne r
aux femmes et leurs enfants la possibilité de trouver un lieu de récréation et de
rencontre au pied de leurs habitations ;

e)L’appor td’uns avoi


r-faire dans le domaine des aménagements paysagers dans
les milieux urbains et la création des jardins urbains de détente pour les
autorités locales.

2. Les résultats réalisés incluent:

a)Lac réati
ond’une spac evertdedé tentee npleinc e
nt redelanouve
llevi
ll
e
« Akid Othmane » qui est dominée par du béton et du bitume;

b)L’augme nt at
ion dut
auxdeve
rdi
sse
mentaus
einde
ses
pac
esl
ibr
esdel
a
nouvelle ville;

c)Lapr ése
nc ed’ unj ardinpubl ice npl e i
nc entr edel anouve ll
evi lledeAin
Témouchent, a réussi de faire adapter ses habitants origi nairesd’ unmili
eu
social, à un meilleur cadre de vie et au respect des espaces publics;

d)Lac ré at
iond’ unj ar
dinpubl icut il
isabl eparl ’ensembl ede stranchesd’ age
des habitants de la nouvelle ville et des visiteurs grâce à sa composante variée,
qui est réservée séparément aux familles, aux personnes âgées , aux jeunes et aux
enfants;

e)L’ appor
td’ un s avoi
r -faire en aménagement paysager dans une région
dépourvue d’ arc hi
tectes pays agis tes e t d’ entr e
pri
ses s
péc
ial
is
ées e
n
aménagement des espaces verts et des jardins publics;

f)L’int
égrationd’ unnouve aus tyled’amé
nage
mentpays
age
renmi
li
euurbai

Ain Témouchent pour devenir un model aux futurs aménagements des
agglomérations urbaines en Algérie;

g)L’obt
ent i
one n2004de sfél
ici
tat
ionsdela part de la banque mondiale, pour
laréuss
ite de l ’impac te nvir
onne ment
alau s einl a nouve l
levill
e «Akid
Othmane » en particulier;

h)L’ inaug urationdel anouve l


levi l
le« Akid Othmane » et de son jardin central
par le président de la république algérienne, le 18 Décembre 2003;

i) Accord des autorités algériennes au premier responsable de la wilaya de Ain


Té mouc hent,pourl agé néralisat
iondec ett
epr emi è
ree xpérienced’ amé li
oration
duc adredevi ede sc it
oye ns, parl ac ré
ationd’ amé nageme nt spaysagers de
dé te
nte,àl’ensembl ede shui tgrande svil
lesdelawi laya.

III. Le récit d’
unpr
oje
t:

110
1. La situation avant la construction de la nouvelle ville.

Le Mercredi 22 décembre 1999, à 18h 36 mn 55s, un séisme d'une amplitude de


5.5 sur l'échelle de Richter a frappé la ville de Ain Temouchent et les villages
environnant de Sidi Ben Adda, Ain Tolba et Ain Lâalem faisant 28 morts et 150
blessés dont 50 dans un état grave.
Tout le reste de la Wilaya a aussi été touché mais sans dégâts importants et sans
perte en vie humaine. Ce séisme a été ressenti dans tout l'Ouest algérien (Oran,
Tlemcen, Mascara...) jusqu'au Maroc (Oujda).

L'épicentre de ce tremblement de terre a été localisé au niveau des monts de


Tessala qui est situé à 20 km à l'Est de Ain Temouchent.
L'intérieur d'un domicile dont les murs se sont écroulés.
Au niveau de la ville de Témouchent, c'est dans la partie sud: le vieux
Temouchent, où se concentre le vieux bâti, que les dégâts ont été les plus
importants.
On dénombre 2000 habitations touchées dont 39% durement touchées et 15% à
démolir. Par contre la nouvelle ville, construite plus ou moins selon des règles
anti-sismiques, n'a pratiquement subi aucun dommage important. En ce qui
concerne le secteur public, on a recensé 17 administrations publiques plus ou
moins touchées dont le tribunal, l'O.P.G.I, le siége de la Wilaya et la B.E.A.

Quant au minuscule village de Ain Lâalem, il a été complètement rasé. Ain


Tolba à moitié détruite n'a miraculeusement déploré aucun décès. Sidi Ben
Adda, elle aussi, a enregistré d'importants dégâts dans certains quartiers.Les
jours suivants le séisme, des camps de fortune ont étés installés ça et là afin de
loger les sinistrés dans des tentes; Le nombre de ces camps à atteint le chiffre de
22, éparpillés à travers le chef lieu de wilaya ; Un centre de transit d'une
capacité de 1200 tentes, à été érigé en moins d'une semaine, soit 10 hectares
terrassés, drainés avec eau et électricité. Dénommée "Minene" à cause des tentes
données par l'Arabie Saoudite, ce camp à peu à peu récupéré les sinistrés des
autres camps; Finalement, il n'est resté que 02 camps de tentes, les camps 411
tentes et 1200 tentes qui ont étés enlevés une fois les sinistrés relogés vers la fin
de l'année 2000.

Les sinistrés possédant une habitation siglée Rouge ou Orange 4 bénéficieront


d'un nouveau logement alors que ceux possédant une habitation siglée Orange 3
ou Vert se verront attribuer des aides financières pour la reconstruction de leur
logement. Enfin, notons que le secteur éducatif a lui aussi été durement touché.
On notera à cet égard que sur les 45 écoles primaires, 9 C.E.M et 3 lycées
secoués par le séisme à Temouchent, Ain Tolba, Sidi Ben Adda et Ain Lâalam les
expertises ont donné 5 établissements à démolir, 7 devant bénéficier de grosses
réparations et 33 pouvant rouvrir moyennant le colmatage des lézardes subies
par la maçonnerie.

Au total, le montant des dégâts s'élèvent à 4 milliards de Dinars Algériens; Un


Téléthon a été organisé par la télévision nationale algérienne les 12 et 13 Avril
2000, pour collecter des fonds pour la reconstruction des écoles. Par ailleurs, la
solidarité nationale et internationale s'est exprimée immédiatement après ce
drame qui a durement touché cette Wilaya et cela par des dons et aides diverses
: les Wilayates de Mostaganem, Oran, Tlemcen etc... ont envoyés plusieurs
camions chargés de vivres et de tentes. Des pays arabes frères ont envoyé des
grandes sommes en vue de la reconstruction de la ville. Enfin, la Banque
Mondi aleaac c ordéunpr êtàl’Al gériepour la construction de logements afin de
recaser les sinistrés.
111
2. Proj etd’ urgencedel abanquemondi al
epourl er
établ
is
seme
ntde
sSe
cour
s
suite au tremblement de terre de Ain Temouchent.

Le pr ojet d’ ur gence pour l ar ec


ons t
ruc tion de Ai n Te mouchent vise à
reconstituer le fonctionnement normal des communautés endommagées après le
22 Dé cembr e1999 parl et rembl eme ntde t erree td’ augme nte
rl '
étatde
pr éparation nat ionalpour d’ éve nt
uelsf ut urs dé sast
res,vu l a posit
ion de
l’Algérieparr appor tàl afaille sismique. Un programme de reconstruction est
mi se nœuvr ee ns eptembre2000, pour prendre en charge la construction de
3400 logements, en plusieurs tranches durant trois années. Cet ambitieux projet
est principalement financé par un prêt de la Banque mondiale d'un montant de
83,5 millions EU Dollars. Dans ce cadre un plan d'occupation des sols (POS) à
été élaboré sur 58 Ha à la sortie nord-est de la ville (POS Nord) et ce pour
l'
amé nage me ntd’ unenouve llev i
llepourl ac onstruc tionde sfuturslo
gements et
futurs infrastructures administratives, sanitaires et éducatives.
Ce projet est composé de cinq composantes :

1) l'organisation du désastre et la gestion des risques pour renforcer la capacité


institutionnelle de gérer les secours en Algérie, tout en préparant le contrôle des
conséquences urgentes à grande échelle.

2) le soutient de la banque mondiale pour la construction de logements, qui


aidera le gouvernement algérien à la reconstruction de logements permanents
dans les secteurs affectés par le tremblement de terre.

3)l 'i
nf r
astruc turet echni quer econs t
itueral ’essentiell
ede sinf r
as truc t
uresau
profit de la population dans son ensemble et en particulier à la population
affectée par le tremblement de terre. Ces composantes incluent aussi la
conception et la surveillance de la construction d'infrastructure par les cadres de
la banque mondiale.

4) l'infrastructure sociale financera la reconstruction des bâtiments publics qui


fourniront des services sociaux essentiels, y compris les écoles, les hôpitaux, les
centres de récréation, et les bureaux administratifs.

5)l'e
xé cutiondupr oje tfi
nance raaus s
il ac r
éat
ione
tl’
ent
ret
iend'
uneuni
téde
coordination de projet pendant l'exécution.

i
3. Programme de la banque mondiale pour la créatond’
unc
adr
edevi
eamé
lior
é
autourde
shabi tati
onsdupr ogrammed’ ur ge nce.

En réponse aux futurs événements catastrophiques qui peuvent intervenir en


Al gé r
ie,le proje tder econs tructi
ond’ urgenc edeAi n Te mouc he ntvi
seàf ai
re
contribuer les autorités algériennes et cela non seulement aux buts de
reconstruction seulement mais aussi à renforcer la capacité institutionnelle par
le financement, l'organisation du désastre et la gestion des risques. Un Plan de
Gestion Environnementale (PGE) a été instauré par la banque mondiale pour
soutenir et améliorer la qualité du projet de reconstruction, tout en participant
pour assurer un savoir-faire continu pour les autorités de protection de
l'environnement et des communautés locales, afin de renforcer la capacité de
répondre aux problème environnementaux dans les circonstances de désastre.

Le but de ce plan (PGE) est de réussir les mesures suivantes:

112
1) me ttr
ee n place des proc
édures de modi f
icat
ion d’ ur
gence,ave c une
assistance technique afin de réussir dans les délais la protection de
l'
envi ronneme ntdanslac once
pti
onetl '
exéc
utiondupr ogr ammed’ ur genc e
;

2) réaliser des infrastructures techniques et des logements réadaptés à de


nouveaux emplacements avec des aménagements paysagers et de verdissage des
sites choisies, tout en mettant en place un système de drainage pour les stations
d’ épur at
ionsde se auxus éese tlar éadapt ationoul ac onstructi
ondenouve aux
équipements d'eau usagée.

4. Versunpr
ojetd’aménagementpaysagerpourl’
améli
oration du cadre de vie des
ci
toye
nsdes3400loge
me nt
sdupr ogrammed’ ur
genc
e.

Cepr og r
ammed’ ur gencedec ons truc t
ionde3400l ogeme nt
ssociauxpubl ics
sera réalisé sur une durée de trois (03) années au niveau du POS Nord de la ville
et cela sur trois (03) tranches:

* 1ére tranche: Il s'agit d'une tranche de 1000 logements.

* 2éme tranche: Il s'agit d'une tranche de 900 logements.

* 3éme tranche: Il s'agit d'une tranche de 1500 logements dont 1100 à Ain
Temouchent, 200 à Sidi Ben Adda et 200 à Ain Tolba.

Tous ces logements sont des logements sociaux publics.

Sur les 3.400 logements lancés en mars 2000 à travers les trois communes
touchées par le séisme, 1000 ont été attribués alors que 2400 (2000 à la nouvelle
ville de Aïn Témouchent, 200 à Sidi Ben Adda et 200 à Aïn Tolba) étaient
achevées au mois de Juin 2003 et sont attribués aux citoyens sinistrés après
l’i
naug urationdel ano uvel
levill
eparl epr ési
dentdel arépubl iqueal gérie
nnee n
Décembre 2003. Conformément au programme de la banque mondiale, pour la
réus si
tedupr ogrammed’ amé liorationduc adr edevi ede sc itoyensde s3400
loge ments du pr ogr amme d’ ur genc e, l e s autorités de l a wi l
aya de Ai n
Témouchent ont fait appel à notre savoir-faire unique en Algérie, dans le
domaine de l ’archi t
e cturedupays agee tde sétude sd’amé nage me ntde se spaces
verts, afin de réussir la réalisation des aménagements paysagers des espaces
extérieurs dans un style moderne adapté à la tradition architecturale de la
région car ces aménagements étaient considérés par la banque mondiale comme
pr imordialedansl ’évaluati
one tl ’
audi td' incidencess url '
e nvironne me ntde s
3400l oge
me nt sdupr ogrammed’ urgenc e.Lec hoixde sc ompé tencesdumaî tre
d’œuvr echar gédupr ogrammedeve rdisseme nt, dansl ebutd’ amé l
iorer le
cadr edevi ede sc itoye ns
,étaite xigéd’ avanceparl ec ahierde schar gesdel a
banque mondiale.

5. Lec
hoi
xd’
unj
ardi
nce
ntr
alpourl
anouve
llev
ill
edeAi
nTé
mouc
hent
.

1,5mi l
li
onsEUDol lar s,c ’
es tlebudge ttotalal louéparl abanquemondi aleaux
amé nageme ntse xté
r ieurspays age rsetdeve rdiss
eme ntpourl ’améli
or at
iondu
cadre de vie des citoyens à Ain Témouchent, dans le cadre du programme
d’urgenceder econstruc tion.L’ exigencedel abanquemondi aledel apr ése
nce
d’unbur eaud’ étude ss pé c
ialisé en architecture du paysage, pour prendre en
charge l’ét
ude e tl es ui vide s amé nage me ntspays agersdansl ec adr e du
programmed’ amé l
ior ationduc adr edevi ede sc i
toyens,é t
aitincontournable
suit
eaux é c hecssur venusl orsde samé nage me ntsd’espacesver t
spourl ’entré
e
113
princ i
pa ledel anouve l
levil
le ,parunbur eaud’ étudess péciali
séena rchit
ec t
ur e
dubât ime ntetl ’
embe l
li
sseme ntde sespac ese xtéri
eursde s17î l
otsd’habitati
on,
par une entreprise de plantation régionale, nous a permis de devenir une priorité
sur le terrain car la nouvelle ville ainsi que les 1000 logements déjà construits
manqua i
entt oujour sd’amé nag e me ntsadé quat spourr éussirl’
amé l
iorati
ondu
cadre de vie des citoyens de Ain Témouchent concernés par le programme de
reconstruc ti
ond’ ur gence.

En mois de Février 2003, nous avons commencé notre travail de prospection à


Ai n Té mouc hent,s ous le pat r onage du maî tre d’ ouvrage e tdu pr emi er
respons abledel awi l
aya, afinder emé dierauxe r reursd’ amé nage me ntsdé jà
effectués par ceux qui nous ont précédé et de mettre en place un programme
dans le but de réussir le pari de faire de la nouvelle ville ainsi que des milles
logements déjà construits, un cadre amélioré pour les habitants. Au cours de
notre prospection à Ain Témouchent, nous avons constaté que les travaux
d’amé nageme ntde sde uxc entre svi tauxdel anouve l
levi ll
eé tai
ente nc our s
d’ac hèveme nt,mai si lsnedonnai e
ntqu’ uns embl antder éussi
tepourl ’impac t
environnemental au sein cette nouvelle ville car il étaient conçus par des
architectes sans vision paysagère. En collaboration avec nos partenaires, nous
somme sarrivésàl asoluti
ond’ intégr erunj ardinc entrald’ unHe ctaredansl a
continuité de la deuxième placette afin de combler le manque de verdissement et
de donner à cette nouvelle ville un nouveau visage dans le cadre des
aménagements paysagers et un meilleur cadre de vie pour les citoyens de Ain
Témouchent.

Comme le terrain destiné à la réalisation du jardin central de la nouvelle ville


demandait un grand travail de terrassement, nous avons convenu à la
re s
taur
ation du t r avail d’amé nage me nt de se spac ese xtérieur s des 1000
logements, quimanquai e
ntd’ amé nage mentsadé quat spourl ’amé l
iorationdu
cadre de vie des citoyens. Ce travail de restauration a réussi à donner un
nouveau visage aux 1000 logements tout en nous permettant de mieux
compr endrel esprobl èmesaut oc htone sliésàl ’
aspe ctdu pr oj etsocialàAi n
Témouchent, ce qui nous a permit de dégager une meilleure logique de travail
pour l’amé nageme ntdu j ar dinc entral de la nouvelle ville et de réussir
l’améli
orati
onduc adr edevi ede sc itoyensdel anouve l
leville.

IV. Le jardin central de la nouvelle ville « Akid Othmane »:

1. l
eré
citd’
unpr
oje
t:

C’ estsuiteàuneanal yseave clesautor itésdeAi nTé mouc hente t de la banque


mondiale, des problèmes générés par une mauvaise gestion des aménagements
d’ es
pac esve r t
saus e i
ndel anouve ll
evi l
lequel adé cisi
onaé tépr isepournous
pe rmettredec omme nc erl ’
amé nageme ntduj ardinc e
nt r
aldel anouve llevil
le.
Au débutdel ’ini
tiativ epourl aréal i
sation dec ej ardinc entr al,l epr i
nci
pal
pr oblèmeé taitledé gage me ntdel ’
assiettepours aré ali
sationc araus e induPOS
et dans la continuité de la deuxième placette, il était programmé la réalisation
de de ux bl ocs d’ ha bitations. Comme l e pr ogramme d’ ur genc e pour
l’amé l
iorationduc adr edevi edesc i
toye nsavai tdé jàdé pensé,danss apr e
mière
tranche de réalisation, la somme de 1,1 millions de EU dollars sur les 1,5 millions
dedol larsal loué spo url ’amé nagementde sespaces extérieurs des 3400 logements
dupr ogrammeder ec onstruc ti
ond’ urge nce,nousnouss omme sr etrouvéave c
seulement la somme de 400 000 dollars pour réussir à terme le pari de faire de la
nouvelle ville « Akid Othmane », une ville avec un jardin central qui contribuera
dansl ar éus sitedel’amé l
ior ati
onduc adredevi ede sc i
toyense nmi l
ieuur bain.
114
Aumo i
sdeJui l
let2003 ,le
sétude sdupr ojetd’amé nage me ntde sde uxpr emi ères
parties du jardin central étaient achevées et le démarrage du chantier a
commencé avec une entreprise locale de bâtiment habituée à construire des
loge me nts d’ habitati
on e ts ans auc une e xpérience dans l e domai ne de s
aménagements paysagers des espaces verts et de plantations. Comme notre rôle
était seulement la conception et le suivi du chantier de réalisation, afin de réussir
le pari final, par amour de notre métier, nous avons assisté cette entreprise dans
sest ravauxd’ amé nageme ntave cnot res avoir ai
-f red’ archi tectepays agiste,pour
que le projet de cette première phase soit achevé en totalité avant la fin du mois
deNove mbr e2003 af in d’
êtr ei naugur épa rl epr ési
de ntdel ar épublique
Mons i
eurAbde lazizBout ef
lika ,l e18 Dé cembr e2003.C’ està l as ui t
ede s
encouragements du président de la république pour la création des espaces verts
dansl ec adr edel ’amé li
orat
ionduc adr edevi ede sc i
toye ns ,quel ade uxième
phase du jardin central a été réalisée entre Septembre 2004 et Janvier 2005 afin
de donner aux habitants de la nouvelle ville, un lieu de détente et de récréation.

2. le projet :

Le jardin central de la nouvelle ville de Ain Témouchent est composé par trois
parties différentes, les deux premières parties constituent la phase 1 du projet
d’amé nage mente tl at rois
ièmepar t i
ec onstit
uel aphas e2del ’aménage me ntdu
jardin central.

A. la phase 1:

Constituée par la partie basse et la partie haute, la partie basse est conçue selon
les grande sligne ss tyl
ist
ique s d’ un j ardini slami que ,de f açon à f airel a
continui téaus tylear chitecturalde sbât ime ntsd’ habi t
at i
onsdel anouve lle ville.
Cette partie de la phase 1 du jardin central a comme fonctionnalité primordiale
ler ôled’ un jar din publ i
cd’ agré mente taus s il er ôleé duc atifd’ un j ar din
botanique car elle contient presque la totalité des plantes ornementales utilisées
dans les espaces verts en Algérie.

La partie haute qui se trouve en hauteur de la partie basse et dans sa continuité ;


ce smat ériauxdec onstructionf ontd’ elleuneuni t
éi ndissociabledel apar t
ie
basse, tout en étant totalement différente en terme de fonctionnalité car elle joue
le rôle de foret urbaine avec ses arbres forestiers, qui feront profiter ses visiteurs
de la fraîcheur durant les périodes chaudes de Ain Témouchent.

B. la phase 2:

La Troisième partie du jardin central, qui constitue la phase 2 du projet


d’amé nageme nt
,estamé nagéedef açon à donne runenouve l
lee ntitéàl a
première phase du jardin avec une fonctionnalité totalement différente à celles
de la phase 1.

Cette partie du jardin central est destinée essentiellement pour donner aux
habitants de la nouvelle ville un lieu où ils pourront passer des moments de
récréation grâce aux équipements de jeux pour enfants et personnes âgées.
Cette partie du jardin central est munie de Topogans, de balançoires et de
terrains de jeux de boules, qui serviront comme moyens de récréation pour les
habitants de la nouvelle ville.

115
Grâce à cette fonctionnalité spécifique de la phase 2, les jardins à de la phase 1
seront mieux destinés au repos et aux rencontres des visiteurs du jardin central.

3. Les objectifs réalisés parl


’amé
nage
mentduj
ardi
nce
ntr
aldel
anouve
ll
evi
ll
ede
Ain Témouchent:

 Donne rauxhabi tants,quivi ennentd’ unmili


eupr é
cai
re,un meilleur cadre
de vie au sein de la nouvelle ville de Ain Témouchent.

 Permettre aux habitants de la nouvelle ville de trouver un lieu de détente, de


repos, de récréation et aussi un espace de rencontre pour les femmes aux foyers
avec leurs enfants, aux pieds de leurs immeubles.

 Réussir la réalisation du jardin central avec seulement 400 000 dollars de


dépense tout en donnant un meilleur résultat que les onze projets réalisés avec
1,
1mi l
li
onsdedol larspourl ’amé l
iorationduc adredevi ede sc itoyens au sein
desîlot
sde s3400l oge mentsdupr ogrammeder econstructiond’ ur genc eàAi n
Témouchent.

 L’ i
ntr oducti
ondel apo si
tions t
ratégiquedus itee tdes onreli e
fdansl
estyle
de conception inspiré des données topographique, géographique et historique,
pour réussir de faire du jardin central de la nouvelle ville un model dans la
région de Ain Témouchent en particulier et en Algérie en général.

 La réalisation du jardin central par une entreprise du bâtiment sans


expérience en aménagement paysager et des espaces verts.

4. Le
sle
çonsappr
ise
sdel
’amé
nage
mentduj
ardi
nce
ntr
al:

1. La planification et le suivi du chantier de réalisation des aménagements


pays agersdansl ec adr edel ’amé li
or ati
ondel aqual itée tduc adredevi ee n
milieu urbain, doit être faite par des spécialistes maîtrisant leur métier et savent
i
nté grerl’e
spac eàamé nage rda nsl espar amè tresdesmi li
euur bains.

2. L’amé nageme ntd’ espacesve r


tsave cunc onceptpaysagere tave cdi ff
ére
nt es
fonctionnalités permet de donner un meilleur rendement qualité prix, que les
amé nage me ntsdef oncti
onnalit
éuni queets ansc onceptd’
amé nage me nt .

3. Les maî t
r e
s d’ouvrage s r esponsable s de l a r éalis
at i
on de s pr ojets
d’amé nage ment
sde ses pac esv ertsetde smi l
ieuxur bainse nAl gérie,doi vent
mieux se préparer dans les techniques de réalisation des projets paysagers, afin
de mieux pouvoir gérer les suivis des chantiers de réalisation et les délais de
réalisation.

4. L’ introduc tion,dansl e
sprojet
sd’amé nageme ntsdese spac esvertspaysagers,
des équipements de récréation dans les zones de constructions des logements
destinés aux habi ta
nts d’ordresoc i
al,f aitmi eux r éussirl ’adaptation des
béné fi
cièresàunme il
leurcadredevieques ilesli
euxs ontpo ur vud’équi pe
me nt
de récréation.

5. Le ss ervice
sc onc ernésdel ’
amé li
orationduc adr edev i
ede sc i
toyensdesz one s
d’habi t
a ti
onsàc aractèr
es ocial,doi ventr éf
léchiràl ’avanc eàl ’
int
roduction
d’unbudge ts uppl é
me ntai
red’ entretie
ne tder es
taur ationde se s
pacesve rt s,
afin de réussir la sauvegarde à long terme des espaces extérieurs aménagés et la
créationd’ empl oisfixe
spourl e sjardiniersetlesgar diensde sj ardinspubli
cs.
116
6. Un jardin public surveillé en permanence et bien entretenu peut être dépourvu
de mur de cl ôture, c ar ouve rtdansl ’es
pac e i ldonne ra une me i
ll
eure
int
é grat i
ondansl emi li
euur bain,c equin’ e
stpasl ec aspo url ejar
dinc e
ntral,
qui est une première expérience algérienne dans un milieu social.

Les Dates clefs :

 Le Mercredi 22 Décembre 1999, à 18h 36 mn 55s, séisme de Ain Témouchent.

 Mar s2000,l
anc
eme
ntdupr
ogr
ammed’
urge
nce der
econs
truc
tiondeAi
n
Témouchent.

 Février 2003,comme nc
e mentdu t r
availde pros
pecti
on de l’architec
te
paysagis
tes urlessit
esd’amé nage
me nt
sde ses
pacesvert
s, dans le cadre de
l
’amé l
iorati
onduc adredeviedescit
oyens.

 Juillet 2003, démarrage du chantier de réalisation du jardin central de la


nouvelle ville « Akid Othmane » à Ain Témouchent.

 Décembre 2003, fin du chantier de réalisation de la phase 1 du jardin central


et son inauguration par le président de la république algérienne.

 Septembre 2004, début de la réalisation de la phase 2 du jardin central de la


nouvelle ville.

 Janvier 2005, fin des travaux de réalisation du jardin central et attente


d’
ouverture au public.

La nouvelle ville « Akid Othmane » sur Internet :

Une ville parasismique

C’ este ssent
iell
e me ntgr âceàunpr êtdel aBanquemondi aled’ uneval eurde83
millions de dollars US que le somptueux projet de la nouvelle ville a vu le jour. A
cela,i lfaudraitaj oute runpr êtd’ unmi lli
ondedol larsc ons e
nt iparl aBanque
islami que de dé veloppe me nt ,ai nsiqu’ un don ko we ï
tienc onsistante n une
polyclinique baptisée du nom de son donateur, le prince Al-Sabbah. La nouvelle
ville s’étalesur58 hectares et sur plusieurs bâtiments. Ceux-c is ontd’ une
conc ept i
on ar chi t
ectur ale quin’ ar i
en àe nvi er aux me i
lleur sl oge me nts
pr omot ionnelsquel ’onvoi tdansl esquar ti
e rshuppé sdel ac apital e
.Out rel es
immeubles, les heureux locataires de cet ensemble trouveront tout à portée de
main : une annexe administrative, un poste P et T, une antenne de sûreté, une
polyclinique, des écoles, un lycée, des espaces verts, des aires de jeu, des placettes
avec de magnifiques monuments, etc. Mais la merveille des merve il
les,c ’
estl e
côté "cyber-ville" de cette cité. Jugez plutôt : grâce à un système de contrôle
infor mat i
sé,l’ensembl edur éseauAEP,l er éseaud’ assainisseme nt,d’ électri
c i
té,
de gaz, de téléphone est supervisé par ordinateur. Ainsi, si une panne survient,
celle-ci est aussitôt détectée et localisée, donnant lieu à une intervention
chirurgicale au lieu de tout mettre sens dessus dessous. Il semblerait que ce mode
de fonctionnement soit une expérience pilote du genre.

Par Mustapha Benfodil, Liberté, du 14/06/2003.

117
 DZ FOOT .com du Dimanche 21 Décembre 2003

«Akid Othmane», une nouvelle ville est née

Sans exagération, on peut dire que la nouvelle ville est une réussite. Située au
niveauduPOSnor ddel avi l
led’Ai nTé mouc hent.Las upe rfi
ciet otaleréser vée
à la nouvelle ville est de 58 hectares, dont 21,36 hectares sont affectés au cadre
bâti. En outre, différentes infrastructures une grande fonctionnalité 20,71
hectares sont consacrés aux espaces de circulation et de regroupement et 4,25
hectares aux espaces de loisirs et de détente.L’ établisseme nte stunvé ritable
joyau architectural. En sus, plusieurs établissements scolaires relevant des cycles
primaire et moyen ont également été réalisés. Pour ce qui est des équipements
admi ni st
rati
fs,i lyae ul ar éal
isati
ond’ uneant enneAPC,uneant ennede sP& T
et une unité de sûreté urbaine. Celle-c ie ste n voi e d’ ac hèveme nt.Un
établissement financier est également prévu.

Très fonctionnelle, la polyclinique, qui comprend plusieurs services (maternité,


chirurgie dentaire, etc.) est dotée de tous les équipements nécessaires.
Conc ernantl e sl ocauxc omme rc i
aux,i lyal i
euder e
leverlac ons t
ructiond’ un
marché c ouve r t,d’ unear chitec turet rèsé laborée.Ilya,e nout re,que lque221
locaux commerciaux affectés aux commerces de première nécessité, situés dans
l’ensembl ede sr e z-de-chaussé ede simme ublesr ési
dentiel
sdonnants url ’
ar tère
principale. Il y a lieu de s ignal er,d’ autr epar t
,quede sterr ainss ontr é
servé s
pourl ac onst ruc t
ion d’ équipe me nt spr ivés:hammam,douc hes,boul angeries,
salle des fêtes, salles de sports, etc. Enfin, un complexe sportif de proximité est
pr évu,ai nsiqu’ uneplace publique, 3 placettes jardins, un jardin public et un
espace vert à boiser.

Meziane Abdellah.

Mail : empreinteverte@yahoo.fr

118

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