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Architecte paysagiste-Lakhdaria-Algérie
Novembre 2006
1
Table des matières
1. Introduction.
8. Lal
ogi
qued’
unes
trat
égi
edege
sti
ondel
’ur
bani
smevé
gét
ale
.
10. Quelles solutions pour les aménagements paysagers de nos milieux urbains ?
13. Exorde pour une meilleure gestion de nos espaces verts urbains.
16. Réflexion pour une meilleure stratégie des aménagements paysagers de nos
milieux urbains.
17. Réflexion pour une nouvelle approche paysagère de nos milieux urbains.
18. Ve
rsUneme
ill
eur
evi
si
ond’
amé
nage
mentàTi
zi-Ouzou.
19. Vers une nouvelle stratégie de gestion des espaces verts à Ain Témouchent.
21. Conclusion.
Epillogue.
2
1. Introduction.
C’estpar c
equenousa vonshér i
tédeno sanc ê treslatraditi
ondef aire
lavill
ea vecsesjardinsetqu’ aujourd’hui,ilnousr estequel er éflexe
des nomades au point que nos zones urbaines se dégradent de jour
enj our,qu’ i
lestpr imor di
aldef aire réveiller en nous la tradition
ancestr
ale,pourqu’ onpui ss
e ntreprendr es onc hemi ne tabo utirà
une nouve aus yst
è me de ge stion d’amé l
ior at
ion ur bai
ne af in de
mettre en place les outils qui nous permettront de réussir
l’
amé li
orationduc adrev iedenoscitoyens, en milieux urbains.
Le mardi 05 septembre 2006, le Conseil du Gouvernement s'est réuni, sous la
présidence de M. Abdelaziz BELKHADEM, Chef du Gouvernement del ’ état
Algérien, pour examiné et endossé un avant-projet de loi relative à la gestion, à la
protection et au développement des espaces verts, présenté par le Ministre de
l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement. Ce nouveau avant projet
de loi qui a pour objet de définir le cadre général, les règles de gestion, de
protection et de développement des espaces verts dans le cadre du
développement durable, a pour objectifs d'améliorer le cadre de vie urbain,
d'entretenir et d'améliorer la qualité des espaces verts urbains existants, de
promouvoir la création d'espaces verts de toute nature et de faire de
l'introduction des espaces verts dans tout projet de construction, une obligation
prise en charge par les études urbanistiques et architecturales publiques et
privées. Afin de protéger les zones vertes et les terrains à vocation récréative,
espaces fragiles, précieux et convoités, l'avant projet de loi énonce la nature des
infractions et les sanctions applicables à leurs auteurs.
Al ’aubedel ’
indé pe ndanc ee tjusqu’ audé butde sanné es80,not repaysé tai
t
fière de la qualité de son cadre de vie car nos responsables locaux continuaient à
maîtriser le savoir-faire de faire la ville et de considérer les aménagements
ur bainsc ommepar tiepr enantedel ’améliorationdu c adredevi ede sc itoyens
.
Sinosmi li
euxur bainsé t
ouffenta ujour d’huie tquel’abs encedel ’hyg i
èneapr i
s
unepr opor tional armant e,parmanquedec ivismed’ uneé crasant emaj oritéde
not repopul ati
on,c en’ estquepar cequenosr es
ponsabl esignor e ntquel es ocl
e
sur lequel se bâtit un aménagement urbain est les espaces publics, qui sont
souvent considérés comme les espaces restants de la construction dans la ville.
Mai ntenant ,quel ’ur banismevé gétaldenosmi li
euxur bai nse stde ve nu des
amé nage me nt sd’ espac esve r
tsdi spar ate
se tquel ’ét
atdel ave rdur edansnos
villes est très déplor able,ler appor tdel ’ONU s url’étatdel apopul ation2006,
estime que notre pays est loin de rattraper les pays développés, surtout que 63%
de nos citoyens ont préféré les zones urbaines tout en délaissant les terres érables
et cultivables, où seulement 0,9 habitant par hectare y habite.
Si dans les pays développés, les acteurs des aménagements urbains sont
mul ti
ples,pourl ’amé nage me ntpays agerde smi lieuxur bains ,ons et ournevers
«l es ambul anciers de l ’ur bani
sme mode rne» qu’ ilss ’ho nor
e nt d’ appel
er
« Architectes paysagistes » ; chez nous, on persiste à continuer à faire dominer
les postes clés des aménagements urbains, par des incompétences en matière
d’ archite
c t
ur edupays age,c ommes il
epr emi erdé si
re s
tdef airecondamne rnos
citoyens à vivre dans notre pays, au sein de villes angoissantes malgré que nous
somme sque33, 6mi ll
ionsd’ habitantetquenouspos sédo nsdé jàque l
que s500
villes.
L’ inst
aur at i
on d’un nouve au sys t
ème de ge stion d’amé liorati
on ur baine e n
Algérie, ne pourra devenir une réalité effective, que suite à une volonté qui
viendra des hautes sphères de nos autorités compétentes, car si la réalité de nos
mi lie
uxur bainsn’es tpasa ff
ront éave cc our agee thonnê te t
é,c’estbi ens urle
mensonge et les faiblesses de nos autorités locales qui continueront à planer sur
nosf uturspr ogramme sd’ amé li
orat i
onsur bai nes.Siunegé nération denos
milieux ur bainsc ons t
ituédur antde ss i
è cl
ed’ histoi
re, aé tépe rduedur ant
seulement quelques années de politique anarchique de gestion de milieux urbains
dé vastatri
c e,parl af auted’ unemaj oritéde nosaut orit
ésl ocalesactue ls,quine
che rchentqu’ àpe rpé t
ue rleurs positions en faisant semblant de travailler, tout
enc olmat antl espr ojetsd’ amé nage mentur bai nse te nlai ss
antnosc it
oye nsà
vivr eda nsunc adredevi el ame nt
abl e,qu’ i
le stpr i
mor di alqueno saut ori
tés
compétentes réfléchissent dans les plus bref délais, de mettre en place le souhait
denot rec hefd’ ét
at,e ni ns
taur antlenouve aus ystèmedege sti
ond’ amé lioration
ur bainequivi endrapo ursout e
ni rlanouve l
lel oid’or i
entationdel avi l
le.
L’urgence de dé passerl es t
at u quo ac t
ue lde nos mi lieux urbains et de
commencer sérieusement à réfléchir de mettre en place une nouvelle politique de
gest
iond’amé l
ior ationur bai
ne ,quia néant i
raàj amai sl’i
neffi
c acité,legas pi
llage
etl’
insensi
bil
itéauxe xi
ge nc
esdenosc i
toyens,af inquenosmi l
ieuxur bains de
demain, seront bâtit par une coordination entre politique et technicien des
coll
ect
ivit
éslocale sainsiquede scons ei
llesetdus avoirf ai
redel ’ur banisteetde
l’
archit
ectepays agis t
e.Des af ormat i
onpl ur i
disciplinaire,àl af oisc oncepteur,
maître d’œuvr ee t mé diate
ur ,l ’
ar chitec
te pays agistee stl e par tenairee t
l’
inter
locute
urde sdé ci
de ursdel ’amé nageme nte nmi l
ieuur baint e l
squel es
4
collect
ivité sloc al
es,l eswi l
aya se tl esdire ct
ionsd’ amé nage me ntainsiquel es
architectes, urbanistes et i ngé nieur s,pourpe nserl ’
envi ronne mente nt erme s
culturels, plastiques, sociaux et écologiques afin de réussir un urbanisme végétal
mode r ne aus ervicedel ’amé liorationduc adr edevi ede scit
oyensa us ei
nde s
milieux urbains.
L’ arc hi
tectepays agi st
er épond à sa fonction suprême qui est de produire un
concept sur un site inconnu où il fait dérouler un raisonnement en établissant
une théorie, pour définir un vocabulaire et de faire passer ses découvertes pour
des vérités. Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos milieux
urbains, deviendra le lieu du rationnel où toutes ses composantes, ne sont
c ompr é
he nsi
blesque par r é fé
renc e à un e ns embl e d’ aménage me ntappe l
é
ur bani smevé gétale tquis ’
intègreparl e
sé léme nt squil esc ompos e
nt,s ans
s’ i
gnor eraunouve aus ys tèmedege stiond’ amé liorat ionur bainec are ll
ess ont
liées par une même pensé paysagère.
Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors de sa visite effectuée sur le
chantier des travaux de la trémie 2, reliant la localité de Bab El Oued au
complexe du 5 Juillet, a demandé que l ’amé nage
me ntpays age rde sal entours
interviendra en dernier, tout en laissant le champ libre aux faiseurs des espaces
vertsdi spar at
esd’ effectue rc et ravail
,l oin du savoirf aire de sar chitec
tes
paysagistes.
Alors que les aménagements paysagers dans le monde occidental sont devenus le
domaine de prédilection des architectes paysagistes, chez nous ils sont toujours
considérés comme de simples plantations de lieux réservés aux espaces verts car
ils sont presque toujours estimés comme des investissements de décoration
te mporaire,j us
tepourl et e mpsd’ unevisitepr ésidentielle ou ministérielle,
comme les drapeaux ou les guirlandes.
Au moment où l ’
arc
hitecte pays agist
e Al gé ri
en e xéc ute de st ravaux
d’amé nage me ntspays
agersconformé me ntauxs pé ci
ficationsd’ unpl an,t outen
s’occupantdepr é
parerl
et errai
n,d’ amé nagerde s rocailles, des plates bandes,
de splansd’ e
aue td’yplanterdesar bres,desar bus t
ese tde sfleursai nsique
d’êtrer espons abl
e de l
’entret
ienr é guli
er de s amé nage me nts pays age r
s de
résidences, de commerces ou autre ; en occident, l’
ar chi tectepays agi s
te est
cons i
déréc ommeun pr ofes
sionnelquis ’emploieàc r é
e rde ssit
e svi tauxqui
7
invitentàl’
é merveil
lementetquinelais
sej
amaispourcomptelages
tiondurable
dumi lie
uc ariltravail
lesansrel
âcheàé t
abl
iruné quil
ibr
eentrel’usageetla
jouissance de lat erre,d’une part,etlaconservat
ion etlas alubri
té de
l’e
nvi ronne
me nt,d’autr
epar t
.
L’ architectepays agist
e se dévoue corps et âme à améliorer le cadre de vie des
citoyens, en mettant à contribution ses compétences aux plans créatif, technique
et scientifique pour la gestion et la création de sites attrayants, fonctionnels,
novateurs et congrus dans les milieux urbains et suburbains.
C’ e
s tpar cequel anot i
ondepays agee stliéeàl avue et à la perception, que le
pays agedé pe ndé troiteme ntdus ujetquil er egardee tdel ’analysepays agè re
ainsi que de l'interprétation du paysage, qui sont des notions fréquentes dans les
étude s pays agè r e
s que l ’architect
e pays agister éali
s e dans s on domaine
d’exe rci
cec arl epays ageest à la fois le résultat et la reconnaissance des
occupations successives du territoire, source de création et d'expression qui
évolue constamment et à des échelles diverses.
Mê mes ilaprofes
siondel’
archi
tect
epaysagis
tee s
tt rè
sjeunecheznous ,son
développementnepourraêtr
ee f
fec
tifqu’
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d’
abor derlemarchéquis’
off
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leentoutetrans
par e
ncecaraujourd’huil
es
re
s ponsabl
esd’aménage
mentssontloindesavoi
rl e
ss péci
fi
cit
ésduc oncept
eur
8
de paysage vis-à-visdel’
entr
epre
neurpaysagis
teetdupr oduct
eurde splant
es
ainsiquedu c hamp de scompét
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archi
tect
epaysagis
te,même si la
prof ess
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exclusi
vit
édegé rerlepa ysagecar
d’aut re
spr ofessionsetd’aut
resti
tre
sontàœuvr ers urlepaysagequir es
te
suffisamment riche.
L’ arc hitect
epays agist
ee sten me sured’ offri
rauxc olle
ctivitésloc alese taux
privé , l ar é al
isati
on d’ é
tudes pr épar atoi
r est ell
es que de sé valuat i
ons
environnementales, des études de faisabilité, des enquêtes sur les ressources
nat ur el
lese tc ult
ur el
les,l
’anal
ys evisue l
le,las élec
tiondes it
esd’ impl ant at
ion
etc., la réalisation de conc
eptsetd’ es
qui ss
e s
,lapr épar ati
ondepl anse tde visde
réalisation, les services pendant la construction tels que la surveillance de
chantier, la gestion des aspects technique et financier du projet, la gestion de
projet telle que la coordination des di versas pectsd’ unpr oje
tme néparune
équipe pluridisciplinaire.
9
Pour la réussite des aménagements paysagers au sein des institutions privées,
l'architecte paysagiste commence par discuter avec le client pour déterminer ses
be soi
nsd’ amé nageme ntt oute ne xami nantet évaluant le terrain où sera conçu le
pr ojetd’ amé nageme ntpays ager .En t enantc ompt e de sc ar acté ri
s t
iquesdu
paysage du site, des bâtiments, du climat, de l'usage futur et autres aspects; le
concepteur paysagiste supervise la préparation des croquis détaillés du terrain à
aménager, y compris les caractéristiques telles que les arbres, les arbustes, les
jardins, les appareils d'éclairage, les allées, les patios, les terrasses, les bancs, les
clôtures, les murs de soutènement et les fontaines; tout en évaluant les coûts.
C’ estl’ar chit
e c
tepays agistequipr é par el esde vispouré tudierl ess oumi ssions
du projet de réalisation de l'aménagement paysager et supervise, s'il y a lieu, les
travaux de construction.
Conc e
r nant l esé tude s d’aménage me nts paysagers des milieux urbains et
suburbains, son travail commence par une étude préparatoire qui est destinée à
recueillir et à établir les données de base pour la préparation d'un programme
de besoins et l'établissement d'un budget dans le but de s'assurer de répondre à
sese xige nc esdu maî tred’ ouvr age.Ce tteé tudepr épar at
oi redoi tc ouvr i
rl a
coordination des recherches et des explorations, les relevés topographiques, les
études de sols et les recherches pour établir les conditions du site et des ouvrages
existants ou toute autre étude devant servir de base à la formulation de
recommandat ionsr e l
at i
vesaupr oj e
td’ amé nage ment.
C’ests uit
eauc hoixdel as oluti
o nr etenuedel ’amé nage me
ntpays agerapr èsl a
présent ati
onde svar iantesdel ’
es quiss
ee te nc oordinati
onave clest echni
ciensdu
maî tre d’ ouvrage , que l e maî tre d’ oeuvr e pr épare le pl an gé né ral
d'aménagement et sa représentation graphique au moyen de croquis et de
dessins préliminaires ainsi que l'analyse comparative d'options et de matériaux
choisis. Letypee tl enombr edepl ansder éalisati
onquel ’
architectepays agiste
doitpr és
enter au maî tre d’ ouvr age, var ieronts elon l
at aill
e du pr ojet
d’amé nageme nt.
Gr âceaus avoirfair
edel ’ar chit
ec tepays agisteetsac apac i
tédegé rerl espr oj
ets
d’amé nage mentpaysage rs à bien, le paysage urbains et suburbains de notre pays
pourra devenir le résultat d'une synthèse réussie car il sera pris en compte dès
les premières volontés d'aménagement pour jouer un rôle dans le
développement social et économique de tout site et de tout milieu urbain, mais
sans une reconnaissance jur idiquedus tatutdel ’
archi tectepaysagistedansnot re
pays, notre paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie de nos
citoyens,ne pour raj amai s de ve nirl ’express
ion de l a di
ve rsit
é de notre
patrimoine culturel et naturel commun et le fondement de notre identité
historique.
Depuis les fresques des jardins romains, depuis les patios des jardins islamiques,
depuis les paysages flamands et italiens de la renaissance, les couleurs de la
natureontt oujour sé tépourl ’hommec el
lesqui s ’accorde ntl emi euxaux
profonde ur sdes avi eme ntale.Sc ènedepr intempsou pays agesd’ hive
rsl ui
parlentunel anguequ’ i
ln’ ajama i
seube soi
nd’ appr endr e.
Le sfleurss ontas s
ocié esàtousl esgrandsé véneme ntsdes avi e
.Iln’estdoncpas
sur prenantqu’ àl ’heur eoùlef il
m nouspe rme tdec ons e
rvere tderanime rtout
ce que nous voulons dérober au temps, les jardins soient un cadre choisi pour
fixer le souvenir des instants heureux. En satisfaisant les besoins les plus
éléme ntair esdel ’
homme ,lesj ardi
nst émoi gnentde sdé butsdes avi es urla
planè t
e .C’ estpourc elaqu’il
ss ontunr appor tprivilégiéauxmyt hesde sor igi
nes
et aux mythe sdef e rti
litéquel’onr encont r edanslapl upar tdescivi
lis
at ions.Il
s
ill
us t
rentd’ aut antpl usf aci
leme ntcesmyt hesqu’ilss ontàl afoi
sda nsl et emps
et hors de lui, éternels comme la nature et changeants comme le paysage.
Pour les civilisations préislamique,l ej ardinr epré sent aitl’uni ondudi vine tdu
mor te l
,lar évé l
at i
onc orani queas us épare rc esmonde suni sdel ’antiqui téetde
leur c ons acrer de ss phè re s di fférentes dans l ’hi ér archie de s mé moi res du
croyant. Grâce à la civilisation islamique, la ville antique est sortie de son jardin
pour faire place à la ville du moyen age car les hommes se trouvaient sur cette
terre en face de la tâche difficile de construire la ville et son jardin, qui se placera
entre ciel et terre parce que pour les musulmans, tout jardin, même le plus
mode ste,doi tpor te rl’i
magi nat ionàpr essentirl esj oiesdubi enhe ureuxs éjour
de sélusdansl ’
aude l
à.Ave cl et emps ,lejar dine stde venul el i
e udepr édi l
ection
dupays ag is
te,s ondomai ned’ exc ell
ence ,commel el ie us ingulier du territoire où
sac apac itéd’ actione tdemaî tr i
see staumaxi mum.Mai si lfautaus sir appe l
er
quet ousl esgr andsj ardinsontt oujour ssubl imédansl eurmi see nœuvr e,une
11
pensée sur le paysage car il sont à cet égard des lieux privilégiés d ‘
apprentissage
etd’expé ri
e ncedepr ojet
squiontc ommevi séelet e
rritoiret oute nti
er.
C’ estpar cequel e sar chite ctespa ysagistes travaillent avec des matériaux vivants
telsque l evé gétal,qu’ i
lsi nscriventl eurpr ojetdansl esdynami que sd’ é
volution
de smi lie
uxnat ure l
s ,quif ontbe auc oupdé fautauj ourd’huida nsl apr oduction
denosv i
ll
e s
.Not r es ociété,de puisl ’i
ndé pe nda nce ,mar cheàl ’enve r
sc archac un
pense selon sa technique et son économie au point que nos villes sont en train de
se rompre et de se fragmenter. Cette fragmentation tend à faire disparaître le
pays ageur bai ndenosvi llesc arquandonpl ant eouqu’ one nlève un arbre, on
change les conditions globales du milieu. En terme des conditions globales du
mi li
e u,l etravails url agé ogr aphi eetl ’histoires ontde soutilsimpor t
ants,pour
l’arc hitect
epays agi ste,dansl are construc tiondel ape nséeur bai nepar cequ’ i
l
fautt oujour spens ere nt er medec ompl exitéc ari ln’ yapasdes olutionuniquee t
mi rac uleusepourl ’amé nage me ntur bains ansl emé diateur,quis aur ar éi
ntégrer
la ville dans son histoire et sa géographie.
12
décoration temporaire juste pour une visite présidentielle ou ministérielle, comme
ande
les drapeaux ou les guirl s,qu’onut ilisej ust
el etempsd’ unevi sit
e.
Al ’
indé pendanc eal gériennee tj usqu’àl afinde sanné es70,l ’Algé rieé t
ai tun
pays qui donnait une certaine importante aux espaces verts dans ses villes et ses
villages et même au sein de ses équipements publ ique se tpourvé rifi
erc ela,onn’ a
qu’ àvoi rquié t
aientl esc oncepteurquis ’occ
upai entdel ’
amé nage me ntde spl aces
publiques urbaines et des espaces verts des équipements. Les jardiniers étaient
des fonctionnaires et les espaces verts avaient leurs propres budgets, au sein de
chaque collectivité locale ou établissement publique, pour leurs entretiens, sans
parler des pépinières et des jardins hérités de la France coloniale, qui suivaient
leur vitesse de croisière, au point que chaque Algérien était fière de la qualité de
son cadre de vie même si en réalité les choses allaient beaucoup plus vite au delà
del ’hor i
z onetc heznosvoi s
insdel ’
Este tdel’Oue st.
Sinot res oc i
é té,e n mat ièr
e d’ amé nage me ntde se space sve rts,auj our d’hui
mar cheàl ’enve rs,c ’estpar c
eques ouve ntl er esponsablede samé nage me nt sdes
espaces urbains, pense selon sa technique et son économie, peu importe que nos
villes et nos villages se rompent et se fragmentent. Afin de réussir une meilleure
qualité de cadre de vie en milieu urbain, il faut que nos espaces verts soient conçus
ave cuneé t
udedansl esnor me sinternat ionale s,oulepr ojetdoi ts’adapt eraus i
te
d’amé nage me nt ,e n pe nsantl ’
envi ronne mente nt er mesc ult
ure l
s ,pl astiques
,
sociaux et écologiques et entretenus quotidiennement par des jardiniers, pris en
charge par les collectivités locales ; car il ne faut pas oublier que chaque famille
algérienne paye se si mpôt slocauxpourpr ofi
te rd’unme il
leurc adredevi e .
Pour aboutir à ce pari il faut que chaque citoyen responsable reste dans le
domainedes aspé ci
ali
tée tquel ’urbaniste,l’
ar chi
tec t
e ,l
ef oresti
eroul edoc teur
en médecine ne se mêlent pas du travail des architectes paysagiste car ils sont
forméspouri ntervenirdansl esprocessusdepr ogrammat ion,d’ é
labor ati
one tde
réal
is
ationde spr ojet
sd’ amé nageme ntde sespac esve rtsur bainse tilssontàl a
foi
sconc ept
e ursmaî tred’ oeuvrese tmé diateur sainsi que les partenaires et les
13
inte rl
oc uteur sde sdé ci
de ursdel ’
amé nage me nt,t el
squel esar chitect
es,l es
ur bani stese tlesingé nieurs.L’ingénieuroul ’architectepaysagistedoitr eprendr e
sa place de maître de bord des aménagements des espaces verts urbains et cela en
luio ffrantde sgar antiese tdesloisadé quat esàs onr ôleetàs ont ravail,cariln’ y
apasdes olut i
onuni quee tmiraculeusepourl ’amé nageme ntde se spacesve rts
sans le paysagiste en qualité de médiateur. Il est le seul qui saura réintégrer la
ville et le village algérien dans son histoire et sa géographie, pour donner une
meilleure qualité de cadre de vie aux citoyens.
Af ind’ antici
perl ’amé liorationduc adr edevi ede sc i
toyens et rendre le paysage
urbain de nos villes respectable, il faut que chacun de nos responsables concernés
par l ’amé nageme nt ur bain, me tt
ee n pl ac e une pol itique de t ravai
l
d’amé nage ment,aus ei
ndes ons e rvice,quis ’adapt e
raauxbe soinsdupays age
urbain et qui donnera au citoyen un cadre de vie constitué, soit au niveau de la
cellule du quartier ou du tissu de la ville. C’ es
tparl equar tierqu’ ilfaut
comme nceràant i
c i
pe rlet ravaildel ’
amé l
iorationduc adr edev ieduc i
toyenc ar
c’estdanss e
slimi tesquec omme nc enot reé duc ati
onc ivique,ava ntdet oucher
celleduc e
ntrevi ll
e .Af indepr é se rverl ’éducationc i
viquedenosenfants, il est
primor dial,auj
our d’hui ,dec ons t it
ue runc adredevi eagr éabl e,aus euildenos
maisons et cela pour que chacun de nous, puisse trouver les commodités
néc essairesàunevi es eine,pouré vit
e rànose nfantsd’ all
erl oinde slimi t
esdu
quart iers,àlare che rched’ unenat ur epl usgéné reuseetdange reuse .
Anticiper une nature plus généreuse et sans danger, au seuil de nos maisons, est
devenudansl al i
mitedupos sibl
e,mai save cune ff
or td’amé nageme ntur bains
adaptés aux besoins du quartier et de la ville. Mettre au sein de chaque quartier
desamé nage me nt
sc onstit
ué spourl ’amé li
or at i
onduc adredevi e,avecde saires
de jeux pour enfants, des terrains de jeux et une végétation généreuse et
reposante, fera renaître dans chacun de nous la responsabilité de préserver notre
quartier et de sauvegarder la beauté de notre paysage urbain.
ANTI
CIPERUNEPOLI
TIQUED’
AMENAGEMENTPAYSAGER
C’ e
stpar ceque ,auj our d’
hui ,nosresponsables se souciaient moins des limites
d’anticipationde spays agi
stesdansl ’amé li
orationdupay s
ageur bai n,làoùl es
pensées architecturales, urbanistiques et environnementalistes sont défaillantes,
que les quelques paysagistes, exerçant en Algérie,s et rouventà l ’é
car tde
l’
ant i
cipat i
onpays agè r eurbai ne,a upo intdede ve nirde sf l
euris
tes,l ais
santl e
champs libre aux faiseurs des espaces verts disparates, qui consomment les
15 000 dinars, alloues aux aménagements extérieurs, pour chaque appartement
construi t,sansoubl ierl esr al
longe sbudgé t
airesc olos s
auxquel ’étatme tàl a
dispositions des villes, pour constituer un cadre de vie agréable au sein de notre
paysage urbain.
15
Sit outda nsnosvillesd’aujourd’huis ejuxt
apos e
,etquel aviolenc edu paysage
ur baine nestlaconsé quence,c’
estpar cequel ’
Algéried’aujourd’huinedi spose
d’auc une é col
e ou i nst
it
ut spéc i
ali
sé dans l af ormation d’ ingénieur
s ou
d’ar chit
ectespaysagistesetquel esque l
quespays agis
tes
,quedi sposel ’
Algérie
,
sont, souvent,abs
e ntdansl ’ant
icipati
onde spr oj
etsurbainse tcelamal gréque
leursœuvr e
smodi fie
ntnons eul
eme ntlaqualitédesespacesdevi e,mai saussil
es
me ntalité
se tle
smani è re
sd’ima g
inationdevi vreensembleaus e
ind’ unpays age
urbain commun.
Af ind’ amé li
orerl ec adredevi ede sc itoye nse trendrelepays agedenosvi l
les
respe ctable,ilfautquec hac undenosr e s
pons ablesdel’amé nagement urbain,
me ttee n placeunepol i
tiquedet ravai ld’ amé nagement,quis ’
adapt eraaux
besoins du paysage urbain et qui sera au service du citoyen, soit au niveau de la
cellule du quartier ou du tissu de la ville. C’estparl equarti
erquel etravailde
l’
amé liorati
onduc adredevi educ itoye n,doi tdé bute
rcarc ’estdanss esli
mi tes
que commence notre éducation civique, avant de toucher celle du centre ville.
Afi
n de pr éserverl’éducat
ion civi
que de nos e nfants,i le st primor dial
,
auj
our d’hui,dec ommencer à améliorer notre cadre de vie, au seuil de nos
maisons et cela pour que chacun de nous, puisse trouver les commodités
néc
e ss
airesàunevi esei
ne,prochedec hezluiaf i
nd’ évi
teràs esenfant sd’al
ler
16
unenat
loin des limites du quartiers, à la recherche d’ urepl
usgé
nér
eus
eet
dangereuse.
Cett
e né c essi
té de c réation d’ un no uve au pays age ur bain pour l es vi
ll
es
Algér
ienne ,f aitqu’ on doi ts et our nerve r sl espays agistes«ambulanciers de
l
’urbanismemode rne»c armê mes ’
ilsnes ontpasl es seules à se mettre en
marche à la réalisation de ce défi, leur savoir-faire paysager est exemplaire.
Par le travail des paysagistes, le paysage urbain de nos villes, deviendra le lieu du
rationnel où toutes ses composantes, ne sont compréhensibles que par référence à
une nse mbled’ amé nage me ntquis ’i
ntègreparl esé léme ntsquil es composent,
sanss ’ignore rcare ll
ess ontl iée sparunemê mepe nsépays agè re.
Al ’
ins tardeAi nTé mouc hent,d’ aut reswi layasc ommeSé tif
,Or an,Si diBe l-
abess, Alger, Tizi-ouzou, Bouira, Constantine ainsi que la nouvelle ville de Sidi
bel abbes e tlepr ogrammedel ’AADL,pouvai entr é ussirl e
ur spr ogr
amme s
d’amé li
or at
ion du c adredevi ede sc it
oye nse tme ttree n pl aceun nouve au
pays age pourl eursz one sur bai ne s,s’il
snec ant onnai ent pasl ’architecte
paysagiste à la seule décoration florale. La demande urgente de mettre une
politique d’ amé nage mentdu pays age ur bai n pour nosvi ll
es,f aitqu’ ile st
nécessaire de réinventer la profession du paysagiste en Algérie et de remettre le
paysagi s t
epar mil esac teurs,à par te ntièr e,pourl ’
instigati
on du nouve au
pays ageur bai
ndenosvi llesetl ’
amé l
iorationduc adr edev iedesc i
toyens,tout
en lui redonnant son rôle, qui lui est refusé par les instigateurs des espaces verts
disparates.
Décidément à Sidi Bel abbés, toutes les structures destinées à la détente sont
exposées à toutes sortes de dégradations car le jardin public, jadis synonyme de
distr
ac t
ion e tdedé tentee tréput épourê trel ’un de splusbe auxd’ Al gé
r i
e,
constit
uel ’exempl etypec ari lset rouvet otaleme ntabandonnéauxc l
oc hards,
auxs aoular dsetàl as alet
ée tauj our d’hui,ilestdevenu un lieu de débauche où
le moindre petit recoin est squatté, où des détritus de toutes sortes, des canettes
19
debièr
e,desbout
eil
lesdevinjonc
hentle
sjardi
net
setl
esal
lée
ssansqu’
auc
un
re
sponsabl
edel’
APCs ’enémeuveetr
éagi
sse
.
Le Parc Olof Palm est en train de perdre ses lettres de noblesse à Hydra
Onadel apei
neàc roirequ’ one s tdevantl es i
ègedel awi layadeBoui r
a,t antla
dégradation subie par les réalisations entreprises à si grands frais et sans jamais
qu’ell esoitac
hevé e,dansunbutd’ e mbe ll
is
s eme nt,pr enddansc es ecteurde s
propor t
ionsalarmant esaupoi ntqu’ o ns ede mandes ’i
les tsidi fficil
epourl es
responsabl edus i
è gedel awi lay aa utantquepourl esé lusd’ imagi ne runmoye n
deme tt
refinàce ttesi
t uatione tdet ermi nerc epr oj etd’ amé nage me ntd’ espaces
verts.
L’aménage
menturbai
nyc ompri
slacré
ati
ondeses
pace
sver
tsetd’espac
esde
l
oisi
rsetdedé t
ente
se n Al
gér
ie,de
vie
nnentunepri
ori
técarc’
est une des
20
composantes incontournables pour la réussite des grandes lignes de la stratégie
de développement durable du tourisme, qui est mise en application par le
programme présidentiel et suivi par le ministère du tourisme, qui a prévu un
budget de près deunmi l
li
ar ddedol l
ar sd’i
ciàl afin2013.
L’Algé r
iedi spos ede48wi layase tde1541c ommune sdont948s ontr ur al
es,e n
matièred’ amé nagementur bai ne tde se spac e
sve rt
s,l’incapac i
téde spouvoi rs
publics à me ttree n œuvr e une l égi sl
ation pour me ne r une pol iti
que de
sauvegarde et de développement harmonieux des espaces verts dans le paysage
urbain, laisse les ministres, les walis ou les maires faire de leurs propres
poli
tique sd’ amé nagementsunel égi
slation va l
abl
edur antl eursr ègne s,par ce
quel ’Etatnel eurdemandepasde scomptes et les Algériens ont appris à vivre
sansl’Etate tave cdesespacesve r t
sdisparate s.
Une enveloppe de 100 milliards de centimes est dégagée par la wilaya de Guelma
pourl ’amé nage me nte tl ’
amé l
iorati
onde sdifférentesc ommune sdel awi laya.
Cette enve loppedé gagé eau t itredu pr ogrammec ompl éme ntairedel ’
anné e
2003,e stc onsacr éeàl ’assainis
s emente tàl ’embellissement des quartiers ainsi
qu’àl ’entr et
ien,not amme nt,de sréseaux d’ al
ime ntation e ne au pot able,à
indiqué la direction de la planificat
ione tdel ’amé nage mentdut errit
oiremai s
rienn’indi quel apar tde se space svert
sdansc etteenve l
oppedé gagé e,commes i
lesespacesve rtsnes ontpasunede scompos antesdel ’amé nage me ntdut erri
toire
etunepr i
or it
épourl ’amé l
ior at
ionduc adr edevie des citoyens.
L’anc ie
nwalid’Oran,i
nter
venantlorsdel
aclôt
uredestravauxdel ade uxi ème
sessi
ondel ’
APW,aannonc équ’unplanqui
nquennal2004-2009 au profit de la
wilayad’ Oran,dotéd’uneenveloppede200mi l
li
ardsdedi nars,seral anc é
incessamment.
21
princi
pale sar t
èresdel avi l
led’Or an,toute ns oulignantquet oute sc e
sé tude s
onté t
éac hevé e
se tsetrouventauni veaudeladi r
ec t
iondel ’ur bani smemai srie n
n’aé t
éindi qués urlapar tquepre nnelacréation des espaces verts et la nécessité
d’amé nagerde sespacesdel ois
irpourl esor anaise tc e
lamal gr équel ’Etata
donnél essomme sné c
es s
airesàl’amé nagementur bainde svi l
lese tvi llagesdel a
wilayad’Or an.
A Or an,l ’ur banismee stbas és urdubé ton, quelques chaussées, une orientation
parr appor taus olei
letpeud’ e spacesve rts.Or ané touff e,elleestmê mel ivréeà
lapol l
ution e tpour t
ant,qu’ ils ’
agissedu c odee n mat i
èr edepr océdur esde
cons t
r uctionoudenor mesd’ ar chit
ecture ,lese spac esve rts devraient occuper
une place importante « sur papier seulement »e tc ’es tjus tements urpapi er
qu’ onr ece nseque lque40000 hectares de forets et 150 espaces verts dont 80% en
pleint issuur bain.Par mil ese s pacesve rtsquis et rouve ntàl ’
inté
rieurdut issu
ur bain,le spl usi mpor t
anté tantl ejardinpubl i
ce tl apr ome nadedel ’Etang,qui
fontpa rtiedu pat rimoinedel ’
APC del avi lled’ Or an,c ommeunedi zaines
d’aut resj ar dins,mai sleurge st i
onpos eé normé me ntdepr oblèmesc are ll
ee s
t
anarchique, afin de remédier à cette incompétence de gestion des espaces verts
del avi lled’ Or an,lesr es
pons abl e
sdel adi visionde se spac esverts(DEV)ont
trouvé la formule de concession, de façon à ce que la gestion des espaces verts
sera cédée aux particuliers qui feront payer les espaces publiques aux citoyens,
quipaye ntdé jàle simpôtsl oc auxàc haquef ac tur ed’ électr i
cit
ée tcelamal gré
l’expé ri
enc epas séedel ami see nc onces s
ionduj ardin«Hadj Ali », situé au
centre ville de Constantine, qui a été un échec pate nt ,cont raignantl’APCàge ler
lac onc essione td’abandonne rl apr ivatisati
onàl ’anglai sede se s
pac e
sve rtsc ar
les paysagistes et leurs substituts, même si le niveau de leurs connaissances est
rar eme nte xpl oité,saventbie nquel avoc ationd’ unj ar dindoit être définie dès
son implantation en fonction des données sociales et démographiques du site.
Dansl apol i
tiquedel ’habitat,basées urlec hallenged’unmi ll
iondel ogeme nts
prévus pour le quinquennat en cours, 30% des logements seront de type social,
20% se rontréalisésparl’autocons t
ruc ti
on,25%s ui
vantlaformule AADL et les
25 % restants dans la catégorie du logement rural. En plus du million de
logement squel ’Algér
ies ’
appr êt
eàc onstrui
re,pl usi
eursnouve llesvill
ess ontou
serontc onstruitesà l’inst
arde c ellede Si diAbde ll
ah quie stc onç u pour
22
stabilise
rlespopul ationsdansl eurmi lieud’ origi
nee td’ éviterparl amê me ,le
phé nomè nedel ’
exoder ur al.Ave cc esnouve l
lespe rspectivesd’ habi tat,une
amélioration de la qualité du cadre de vie pour tous les habitants de ces
nouveaux logements, ainsi que pournosvi ll
ese tvill
ages,s ’avèrentpr imor diale
ainsil eministèr edel ’environne me ntdoi tê trehype rstratégiquee tnant idet ous
les moyens législatifs, humains et financiers, afin de réussir la politique des
espaces verts et des jardins situés dans le tissu urbain dans le cadre de la charte
communal edel ’
envi ronne me ntmoye nnantd’ unenouve llel égis
lation s url a
sauvegarde et le développement harmonieux des espaces verts dans le paysage
urbain.
Avec une législation régissant les espaces verts en milieu urbain, adapté au
mi cr ocosmeAl gérien,c hac unede sc ommune sdi sposerad’ aumoi nsunj ardin
public ou un jardin de détente et de loisir ainsi que des espaces verts munis avec
des terrains de sport et des jeux pour enfants pour chaque cité ou zone
d’habi t
ation,c omme c eux qu’ ar éus s
ià me ttree n placel e pr ogramme
d’amé l
ior
ationduc adr edevi ede scitoyens ,dansl ec adredel ar e c
ons truct
ionde
la zone sinistré du séisme de 1999 à Ain Témouchent où 1,5 millions de dollars
sur les 80 millions de dollars de financés par un prêt de la banque mondial, ont
étéc onsacrépourl ’
étudee tlar éalis
at i
onde se spacesve rtsaus eindel anouve l
le
ville « Akid Othmane »,quino usdo nne ,auj ourd’hui,uns enti
me ntd’ ai
lle
urs.
Ce t
teac t
iond’ amé liorationduc adredevi e,ne sera opérationnelle et bénéfique,
pour les citoyens, que si une nouvelle législation des espaces verts viendra
compl é t
erl alégi s
lat i
onac tuell
edel ’amé nage me nte tdel ’urbanisme ,dansl ebut
depr omul gue rl adé finiti
ond’ unpl anl ocalde se spac esve r
ts afin que chaque
commune aura le droit de protéger ses jardins publics existants et ses espaces
verts ainsi que les lots réservés aux espaces verts par le POS, tout en incluant la
part nécessaire des espaces verts dans le budget du développement local de la
commune et en mettant à la disposition de chaque collectivité locale les moyens
humai nse tfinanc ierspourl ac réat
iond’ uns ervi cedege s
tionde se spac esverts,
avec au moins un technicien paysagiste dans le service technique.
8. Lal
ogi
qued’
unes
tra
tég
iedeg
est
io
ndel
’ur
bani
sme végétale.
Aujourd’
hui, que notr
e ur banis
me vé gé
tal est de
venu des
aménagementsd’e
spac
esver
tsdi s
parat
esetquel ’
éta
tdelave
r dur
e
dansno svil
lesesttr
èsdéplorable
,l’uni
tér é
gional
edel’agenc
e
23
nationale pour la conservation de la nature de Sidi Bel abbés, pour
donne rlas onne tted’ al
armede sé tatsdeno sv i
llese ngé nér
aletdela
ville de Sidi Bel abbés en particulier, a organisé un séminaire
national sur le développement et la sensibilisation environnementale
en milieu urbain, dicté par plusieurs considérations ayant un lien
av ecladé gradat i
onc ont
inuedel ’espac eur ba in,e npr oieàl’av
anc ée
ravageuse de béton et du manque donné aux espaces verts en milieu
urbain.
Pourl aj ourné enat i
onal edel ’arbre,l e sser
vi ce sde
sforet
s,l
esaut
ori
tésl
ocal
es
ainsi que le mouvement associatif et les citoyens de Ain Témouchent ont
participéàl ’enrichisse
me ntdel ’es
pac eve r
doyantdel ’e
nsemblede
shuitdaïr
as
de la wilaya, en plantant 3445 arbres et arbustes.
Apr èsl ’
achè veme ntdupr ogrammed’ amé l
iorati
onduc adredevi ede sc i
toyens
dans le cadre du prêt de la banque mondiale, pour la reconstruction des zones
sini
s t
r ésdel awi layadeAi n Té mouc hent,où i laé téque st
ion d’ i
nt roduire
l’urbanisationvé gétaledansl epr ocessusdel ac ons t
r ucti
ondel ano uve llevill
e
« Akid Othmane »e tde vantl adé gr adationdel ’
envi ronne me ntur bai naufur et
à me sure de l ’e
xte nsi
on de svi llesde s28 c ommune sde l a wi la ya de Ai n
Témouchent, notamment en terme de déficit végétale, le premier responsable de
lawi layaneve utpl uss econt enterd’ actionssymbol ique sme né e
sàl ’
occ as i
onde
journées commémoratives et a pris des décisions rigoureuses et fermes pour la
création de parcs urbains munis de pépinières de production ou sera crée un
servicedege s
tiond’ e
spac esve rts, auni veaudel ’
e nsembl ede sc he fs-lieux de
daïra, avec une main-d’ œuvr equis e
raassurée par les collectivités locales, dans
lame sureoùunepar ti
edel ’ ef
fec t
ifde sage ntsc ommunauxs erontappe l
ésà
entretenirl esfuture sespac esve rts,etce ,àl ’
effetdec ouvrirl edé ficitc riarde n
mat ièred’ espacesve r
tsdansl ec adr edel ’
ur banisationvé gé tal
ee td’ ar rêterle
massacre constaté au niveau des nouvelles agglomérations de Ain Témouchent
où règne que le béton et donnant une vision triste a ses habitants, qui aspirent à
un meilleur cadre de vie en milieu urbain.
Al ’i
nstardel anouve lle ville de Ain Témouchent, à la future agglomération de
Sidi Abdellah, qui bourgeonne du coté de Mahelma à quelques encablures
d’ Alger ,onnepat auge r apasda nsl abouee tlese nfant snes uc c
ombe rontpasà
l’ennuic arr i
e nn’ estlai sséauhas arde tlapr ésenc ed’ uneé tudeé tabliedansl e
cadr edel ’urbani sation vé gé t
aledonne r
aun c adredevi eme ill
eurpourl es
citoyens dans ces nouvelles villes, à la différence de leurs antinomies de la wilaya
deCons tant ine ,oùr ienn’ ai nsistéàl ’
amé l
iorationde sc onditions de vie urbaine
des nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa, car les phénomènes
d’ appropr iation de se spac ese xt
ér i
eurssontj ugé sparl eshabi tants,s el
on les
étude sdes oc iologuesdel ’uni versit
édeCons tant i
ne ,c ommeé tantmonot one s
,
répétitifs et dévalorisés, ce qui a engendré la constitution de bandes de jeunes qui
s’impo s entave cviolenc ese tac tesdé li
ctue
ux,pourdé fendr el eurt erri
toire,tout
ens ’adonnantàl acons ommat i
ondel adrogue.
Cinqua ntemi ll
ear br esvontê tr
epl anté sdansl acapi t
ale,c’
estl
edéfiquec ompt e
rele
ve rlac ons ervat ionde sf oretsd’ Al ger,c ett
eopé rati
onder ebois
e mente st
rendue possible ave cl ’ai
dede sbé né vol es
,parl ebi ais de sas
soci
ationsdel a
protecti
ondel ’envi ronneme nte tde sc omi tésdequar t
ier.Lepeupleme ntde s
arbres et arbustes se conforme aux techniques préalables afin de contrer les
ravages causés par les troupeaux de moutons lâchés dans la nature et les dégâts
occasionnés par les interminables parties de football.
Lemi nistredel ’
habi tate tdel ’urbanisme ,lorsdes avi si
tede schant iersde
construction de logements au niveau de la wilaya de Tipaza, a insisté sur la
quali t
éde sVRD e tde se spacesv er
tse tafaits avoirqu’ iln’estpl usque stionde
livrer les logements sans que ce volet soit réellement pris en charge, tout en
me t
tantl ’accentsurl ami s
ee nplacede sorgane sdege s
tionde ses pacesve rts,des
parkings et de l’hygiène ,Leno uveauWal idel awi layad’ Algera,dansuns ouci
depr éserverl ’e
nvironne mentdansl ec adr
edel ’urbani s
mevé gétal,recommande
aux autorité locales de transformer chaque poche foncière, récupérée suite à une
dé molitiond’ i
mme ublevé t
us t
e,en espace vert et le wali délégué de Cheraga
lanc eunec ompagnedes ens i
bil
isat
ion etd’ amé nageme ntdansl ec adr ede
l’urbani smevé gétal, pourr e
mé dier à de sanné esd’ abondante n mat i
ère
d’ amé nage me ntpays age renmi lie
uur bainaf i
nder edonne ràs ac irc
onscription
sabe aut éd’ autref
oi s
.
Sil ’Etabliss
e me ntdedé vel
oppe me ntdese s
pacesverts(EDEVAL)del awilaya
d’ Alger,seulé tabl i
sseme ntspéciali
séene spacesvert
sat t
achéàunewi layaa u
niveaudel ’ensembl edut erri
toirenational, pei
neàe ntr
e t
enirla couverture
vé gétal
ede sj ardins,pa rcsetautressquaresexist
antsauniveaud’ Alger,trè
spe u
d’ es
pac esve r t
s,e nr e vanche,sont amé nagésau mi l
ieu desnouv eauxpât és
d’ i
mme ublese tder ésidencespar ti
cul
iersdelawi l
aya,quiof freauqui dam un
décor de s plus l ugubr ese tcela malgr é que l’
EDEVAL s ’at
tell
e avecs es
ingénieurs agronomes, techniciens et paysagistes à entretenir ces poumons
d’ Alger,toute nme nantde sactionsçàe tlàpourr e
ndrel ec adredevi ede s
citoyens plus agréable.
« La ville, ent
rel
esins
trument
sd’ aménagemente
td’ur
bani
smeetlar
éali
té»,
c’es
tl et hè medus é
minair
enationalorgani
séparledé
part
ementdumini
stre
25
dé l
éguéàl avi llepourl anc e rl edé bats urc ettepr oblé matiquee td’é t
ablirun
dialogue entre les experts et les responsables au niveau des collectivités locales,
surl a vi llee tl e smoye nsd’ amé lior erl ec adredevi ede sc i
toyens,t oute n
engageant une réflexion pour atténuer les dysfonctionnements urbanistique de
nos villes. Cette initiative est la suite logique de la décision du gouvernement de
mettre en place une nouvelle politique de la ville en initiant, dés janvier 2005, via
le ministère délégué chargé de la ville, des études urbanistiques portant sur la
croissanc ee tl ’
or gani sation de sgr ande svi ll
esAl gér i
ennes, qui permettront
d’élabor erunpl andé taill
édenosvi l
lese td’ e
nl i
mi terl esextensi
ons ,toute n
ve i
ll
antàl ’
amé lior ationduc adr edevi ede scitoyens .
Pourlar éussi
tedel’ur banisat
ionvé gét
aldenosc ommune s
,i ln’ exis
tepase nla
matière de s ol
uti
ons dé fi
nit
ives mai s une c ompr é hension de l ’arc
hi tect
e
paysagist
e,quiluiperme t
tedec once
voiretd’ apprécierlepr ojetvé gétaldef açon
pluséclai
rée,toutens ’ at
tac
hantàr e
cevoir un patrimoine et le transmettre en
l’
amé l
iorantdef açonàc equ’ ilbénéfi
cieauxc it
oye ns,dec hac unede s1541
communes Algériennes.
Cet t
enouve l
les t
raté giedege st
iondel ’urbanismevé gétale tdesamé nageme nt
s
paysagers en milieu urbain, fera appel, de la part des responsables
d’amé nage mentpays agers desc ollectivitésloc ale
sde c haque Daï ra,à de s
connaissances spécifiques en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des
principesdec ompos iti
on etdege sti
on ur banisti
quee tvé gé t
aleai nsiqu’ aux
références de typologies urbaines tels les avenues, cours, boulevards, squares,
etc.,car loin d’ ê
trer éductric
esc esc ompé tenc e
sal i
me nte ntl’i
nve nti
on de s
projets contemporains que la collectivité fera siens, en collaboration avec des
27
architectes paysagistes ou leurs substituts tels que les agronomes ou les forestiers
spécialisés en arboriculture, complétés par des urbanistes ou des architectes, à
causedel apr ésenc ed’ un no mbrer édui tdes pé ciali
stesen ar chitecturedu
paysage sur le territoire national.
La stratégie de gestion des espaces verts viendra pour faciliter la mobilisation des
moyens nécessaires au sein de chaque collectivité locale, pour la réussite de
l’ur bani smevé gétale nAl gé ri
ec arune nvi ronne mentur baine td’aut antmi eux
dé fenduqu’ ile s
tpe rçuc ommebe au parunemajorité de la population, qui
aspire à un meilleur cadre de vie au sein de leurs quartiers, villages et villes.
C’ estpourf airer elancerl ’Algériedanss ac ont i
nui t
éhi stor i
quee n mat ière
d’ur bani smevé gétal,qu’ i
le stur gentdepr oc éde ràl ar éfl
exi ondecette stratégie
dege s tiondel ’
ur bani s
mevé gétalcarile stt empspourl esAl gé riens,duXXIe me
siècle, de trouver la qualité des espaces de vie en milieu urbain, mais aussi les
me ntal itésetl esmani èresd’ imaginerl esr ai sonsdev ivree ns embl es ansc éder à
l’i
ndi vidual ismeé conomi quec arave cc e t
t es tr atégiedege st i
ondel ’urbanisme
vé gétaladapt é
eau mi croc osmeAl gérien,c hac unede sDaï r asdi sposerad’ un
service de gestion des espaces verts qui saura collaborer avec « les ambulancier
del ’
ur bani smemoderne »af indef airedot erc hacunede sc ommune sd’aumoi ns
un j ar din publ i
ce tquel e spâ tésd’imme ubl es,se r
ontr ic hese n mat i
è rede
couverture végétale et munis avec des terrains de sport et des jeux pour enfants.
La r eche rche d’ un e nvironne me ntur bain de qualité constitue un objectif
fondame ntalpour l espr e mi e
r sr e
spons abl esdu paysc ar l ac réation d’un
aménagement paysager adéquat et de meilleur qualité en milieu urbain demeure
gé né ra l
e me ntl emodequis ’avèrelepl usdur able,l epl usat trayante tplus
économi queàl ongt erme ,pourl ’
amé liorat ionduc adredevi edesc it
oyens,c e
quif er a del as tratégiedege st
ion del ’ur bani smevé gé tal,qui r efl
è t
el es
or ient ationspourl edé veloppe me ntd’ unepl usgr andec ul
t ur edel aqual it
é,de
l’exc ellenc eetdel acr éati
vitée nmat ièred’ amé nage me ntur bai n.
Sachant que les espaces verts sont les poumons du milieu urbain car ils
constituent une véritable entité écologique et de petits havres de tranquillité
invitant les citadins à se soustraire à la nuisance acoustique que génère le tohu-
bohudel avi lle,qu’ilestpr imor dialquel e
sur bani s
tesd’ aujourd’huicollabor ent
avec les architectes paysagistes ou leurs substituts, pour songer à implanter ces
ouvr age sve rdoyant saus e
inde sz one sur baine s
, dansl ebutd’ amadoue rle
pays age ur bains el
on l al ogique d’ une s tratégie de ge s
tion de l’urbani s
me
végétal.
Nat ur ell
eme ntc en’ estpasnouve au,s iduc ôtéde sc i
té sde s250,600e t482
Logements de la ville, les espaces verts se font rares ou sont parfois inexistants,
car pour toutes les villes algériennes, les espaces verts sont toujours prévus
thé orique mentdansl esplansd’ ur bani sme ,mai sr i
enn’ estf aitpo urdur erc ar
nos responsables chargés des espaces verts ont perdu la culture de nos ancêtres
et pensent avantt outàl eurspr opr eséconomi es,aupoi ntqu’ ilsj ugentqu’ iln’est
pasné cessaired’ avoi rles avoir-faired’ un ar chit
ectepays agi s
tedi plôméde
l’écoledupays agedeVe rs
aill
espourf aireunee spaceve r t
.Mê mes inousavons
hérité de la civilisation musulmane, la tradition de faire la ville avec ses jardins,
auj our d’hui,i l nous r e
ste que l er éfle
xe de s nomade s au poi nt que
l’envir onneme ntpays agerdeno svi l
less edé gradedej oure nj our ,sansqu’ on
puisse faire réveiller, en nous, la tradition ancestrale qui nous permettra de
reprendre le chemin pour aboutir à une nouvelle stratégie de gestion du paysage
urbain de nos villes en Algérie et pour mettre en place les outils nécessaires afin
de réussir à améliorer le cadre vie de nos citoyens en milieux urbains. « La ville
ent rele sinstrume nt sd’amé nageme nte td’ur banismee tl ar éal i
té», est le thème
du séminaire national organisé par le département du ministre délégué à la ville
pourl anc erledé bats urc ett
epr oblémat iquee td’ét
abl irundi aloguee nt reles
experts et les responsables au niveau des collectivités locales, sur la ville et les
moye nsd’ amé lior erl ’
environne me ntpays age rur bai
n.
29
En Algérie, le paysage urbain est réduit à une forme visible qui ne serait autre
quec el
ledel ’environneme ntenmi lieuur bain,l’histoire universelle nos apprend
quel epays agen’ e
stpa sl’
e nvir
onne me nt,carlepays ager es t
ee ssent i
ellementla
modal i
tévis uelledenot rere l
ati
onàl ’environne me nte tnonpasl ’i
nf la
tionquide
nos jours mène à parler de paysage à propos de tout et de rien, du paysage
sonoreaupays agec r
imine lquit ende ntàe nf aireunmotvi de ,al orsqu’ i
le s
t
i
mpor t
antdedonne raupays ageuns ensquil emot ivee tl’
e ngagedansl emonde
duXXI esièc l
eaf ind’évite
rdepar l
e rdupays agedanst ousl ess ense tfinalement
dans aucun.
Dans les pays développés, les acteurs des aménagements des milieux urbains sont
mul tiples,mai spourr éus si
rlanot ionpays agè redanslec adredel ’
or ganis ati
on
globale des villes, on se tourne vers « lesambul ancie
rsdel ’
urbani smemode rne»
qu’ i
lss ’honor entd’ appe le
r«architectes paysagistes », et que chez nous on
persiste à les appeler « jardiniers » tout court. Comme les idées sur la tradition et
l’his
toire ,l esnouve l
lesi déessurl epays ageur bainé volue ntave cl et emps ,
l’architecte pays agistee stl’un de ss pécialis
tes quipos sède les nouvelles
techniques pour penser le paysage urbain de la ville, car il répond à sa fonction
suprême qui est de produire un concept sur un site inconnu où il fait dérouler un
raisonnement en établissant une théorie pour définir un vocabulaire afin de faire
passer ses découvertes pour des vérités qui donneront à nos villes la jouissance
d’ unno uve aupays ageur bain.
30
C’ e stpar cequenosanc êtresontf orgél e
ur sidéess url amani èred’appr é
ciere t
de créer des paysages urbains avec de se spacesve rts,c ommel ’
hi st
oirene
s’ar rê t
epas ,lestr ans f
ormat ionsàve nirsuiteàl anouve llestratégi
eé labor é
epar
lemi nist
èr edé léguéà l ’Amé nage me ntdu t e
rritoiree tdel ’Environne me nt,
chargé de la ville pour guérir nos villes, doit pousser les transformations de nos
pays agesur bainsve rslac réati
ond’ e spac e
sve rtsdansno sz onesur baine s
,af i
n
d’ assur erunme illeurc adr ed’ur bani smevé gétalaus eindenosvi ll
e s.Pourl a
ré uss i
tedec ede r nieraus eindenosvi ll
e s
,iln’ existepase nlamat i
ère des
sol utionsdé finit
ive s,mai sunec o mpr éhensiondel ’
ar chitectepays agiste,quil ui
pe r me tt
edec once voire td’appr écierl epr ojetvégé t
aldef açonpl usé clairé
e,tout
ens ’
attachantàr ecevoirun pa t
r i
moi nee tlet rans me ttree nl ’
amé li
orantde
façon à c e qu’ ilbé né f
icie aux c itoyens de c hac une de s 1541 c ommune s
algé rienne s.Sachantqu’ enma t
ièred’ ur banismevé gétaldec edébutduXXI e
siècle, nos milieux urbains ressemblent, à quelques exceptions près, à ceux qui
existaient au Moyen-Âge européen, car dans les espaces publics de la plupart des
villes algériennes, les arbres sont peu nombreux et souvent majestueux avec une
pr ése nceant éri
eur eaut empsdel ac ons tructi
ondenose xtensionsdevi lles
.C’ est
pour quoiauj our d’ huie nAl gérie,pe nse ràf ai
reac compagner les équipements de
grandes envergures avec des études paysagères de bonne qualité et adaptées au
projet en milieu urbain est devenu presque une chimère, ce qui nous pousse vers
lal ogiqued’ uneno uv el
les tratégiedege sti
on del ’ur banismevé gé t
alet de
l’amé nageme ntpays age raf in d’a ppor t
er que l
que sc ohér e
nc esaux pays age s
urbains de nos zones urbaines désarticulées par des aménagements paysagers
nonmaî trisésdepui sl’i
ndé penda nc e.
Ce t
tenouve l
les trat égi
edege s
tiondel ’urbanismevé gétaletdes aménagements
paysagers en milieu urbain fera appel, de la part des responsables
d’amé nage me ntpays age rsdec haquec oll
ectivi
té,àde sconnai ssanc esspécifiques
en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des principes de composition et
de gestion ur bani stiquee tvé gétalai nsiqu’auxr é f
é rencesdet ypologi e
sur bai nes,
tel
sl e save nue s,l e sc ours,l e sboul e vards,less quar es,e tc.,
car l oi
n d’ êt
re
réduc tric
e s,c esc ompé tence sal i
me ntentl’inventionde spr oj et
sc ontempor ains
que la collectivité fera siens, en collaboration avec les architectes paysagistes ou
des techniciens paysagistes complétés par des urbanistes et des architectes, à
causedel apr ésenc ed’ un no mbr er éduitdes pé ciali
s t
ese n arc hi
tect
ur edu
paysage sur le territoire national.
C’ estpar c
equel esr épons ess ontl oi
nd’êtr es implespourgé r erlec ôtévé gé tal
dansl ebutdel ’amé l
ior ationduc adredevi ee nmi lieuur bai n,quenombr ede
places dans les villes occidentales sont exemptes de toute présence végétale
forcentl ’
admi r ation,quandle travail a été fait par des « paysagistes » et que
par f
oi slapr ése nc ed’ espac e sve r
tspe utper turberl ’i
de ntit
édel avill
ee tdes e s
quartiers, quand le travail a été fait par des faiseurs des jardins disparates qui ne
cherchent dans la réalisation despr oje
tsd’ espac esve r
ts,quel e
ur spr opr e s
économies, car il ne suffit pas de créer des espaces verts et de planter des
aligne me ntsd’ar br espourdi requ’ i
lyae uamé l
iorationdel ’ur banis
mevé gé tal,
car il faut savoir bien concevoir pour planter et parfois même ne pas planter
pour donner un meilleur paysage urbain. La stratégie de gestion des espaces
verts viendra pour faciliter la mobilisation des moyens nécessaires au sein de
chaquec oll
ecti
vi tél ocalepourr é
us si
rlapol iti
quedel ’
ur banis ati
onv égé tal, car
unpays ageur bai ne td’ aut antmi e uxdéfenduqu’ i
le stpe rçuc ommebe aupar
une majorité de la population qui aspire à un meilleur cadre de vie au sein de
leurs quartiers, villages et villes.
31
C’ estpourf ai r
er elanc e
rnot repaysdanss ac ontinuitéhistorique en matière
d’ urbani smevé gé tal,qu’ ilestur gentdepr océde ràl age sti
onde se space sve rts
de nos zones urbaines, car il est temps pour nous, en ce XXIe siècle, de trouver la
qualité des paysages urbains conformes à notre culture et notre histoire, mais
aussi de changer nos mentalités de manière à imaginer les raisons de vivre
ens embl es ansc éde rà l ’i
ndi vi
dual ismeé conomi que,c ar ave cunes traté gie
nat ionaledege st
iondel ’
ur banismevé gétaladaptéeànot r emi crocos
me ,chac une
des collectivitésdi s poserad’ uns e r
vi cedege sti
onde se spac esve r
tse tdel avi lle
qui saura collaborer avec les paysagistes afin de faire doter à chacune des
commune sd’ au moi nsungr andj ardinpubl i
coudel oisirs,etquel espât és
d’ imme ubless erontr i
che se n mat ièrede couverture végétale et munis de
ter rai
nsdes por te tde sjeuxpoure nfantsdansl ebutd’ about iràunc adr edevi e
urbain conforme aux normes du paysage urbain contemporain. La recherche
d’ unpays ageur bai ndequal i
tédoi tc onsti
tuerunobj e cti
ff ondamental pour les
pr emi ersr e spons abl esdu pays ,c arl ac réati
on d’ un amé nageme ntpays age r
adéquat et de meilleur qualité en milieu urbain demeure généralement le mode
quis ’avèrel epl usdur able,lepl usat trayante tpl usé conomi queàl ongt e
r me ,
pourl ’
amé lioration du cadre de vie des citoyens et du tourisme dans notre pays,
cequif eradel as tratégiedege s
tiondel ’urbanismevé gé talunegr andec ultur e
del a qual ité,del ’exc e
llencee tdel ac réati
vitée n mat i
èr ed’amé nage me nt
urbain. Avec cette stratégie deg estiondel ’
urbani smevé gétaldenosvi ll
e,nos
paysages urbains présenteront des qualités certaines pour le bien-être des
citoyens et des touristes, où des choix seront toutefois précisés pour accroître la
qualité des milieux de vie et de contribuer au développement touristique dans
notre pays, conformément au programme de développement touristique en
Algérie.
L’évolution de nos mi l
ieux urbains révèl
e une e xtension très rapide et
anarchique, au poi nt que c ett
e é me rgence d’ espac es sans nor mes
d’aménage me nt
spays age r
sde sz onesur bai
nes ,fontr évélerde scarencesde
conception et de gestion des espaces urbanisables et des milieux urbains
32
exi st
ants,oùmê mel ’héritage des espaces publics avec leurs espaces verts, ont été
dé tournédel eurvoc ationpr emiè re,quie stl ’amé li
or ationduc adredevi ede s
citoyens et du paysage urbain de nos agglomérations. Il ne se passe pas un seul
jour, sans que des écrits de presse fassent état de la dégradation continuelle des
espaces publics et des espaces verts de nos milieux urbains, par des individus
sansf oinil oi,enl ’absenc ede saut oritéscompé tentese ts ousl esye uxdec itoye ns
impuissants. Transformée depuis plusieurs mois en véritable « souk » des fruits
et légumes, la place Champs de Mars, située en plein centre-ville de Annaba, est
devenue un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics et les riverains, car cet
espac eé t
aitnaguè repar s eméd’ es pacesve rtse tfréque ntés par des personnes en
quête de repos, pour devenir par la suite une source de nuisance de toutes sortes
dont particulièrement les ordures et les odeurs puantes. Jadis, la place de la
République de la ville de Bechar était un endroit attrayant par sa propreté et son
jar dinv erdoyantagr éme ntéparunj etd’ eaul umi ne ux,auj ourd’ huic ettepl ace
n’ estplusunmot ifdef iert
épourl esriverains ,care l
les edé gradeauf ilde s
jours, tout en se transformant en dépotoir et en lieu de retrouvailles de jeunes
deal ersoud’ ivrogne squis ’ado nne ntàl ’i
nt éri
eurde sc ar résduj ardinàde s
beuveries devant des passants indignés qui la contournent tout en dénonçant
l’étatdé plorabledec et
tepl ac e,del ’
incivismeavé rédec ertai
nsc itoyense tdu
laxisme flagrant des services concernés aussi bien des responsables
administratifs que des élus qui ne se soucient plus de la salubrité de leur ville.
A Bé j
aïa,dé sespérés de voi r ve nirl ess ervices de l ’APC c oncer nés par
l’aménage me ntur bain,leshabi tant sdel ac ité5Jui l
let ont décidé de résoudre
eux-mê me sl e spr obl
ème sl i
ésàl ’amé li
orationduc adr edevi edel eurc i
té ,en
engageant des particuliers pour les travaux de réfection de la remise des dalles et
la réhabilitation des espaces verts, tout en continuant à payer aux caisses de
l’Etatlat axed’ habitati
on ave cc haquef actured’ élect ri
cit
é.Dansl ebutde
pr é
serverl ’environne me ntetdedonne runas pe c
tagr éabl eaunouve laxer out ier
à double sens reliant Sainte Clotide à Mers EI Kébir ville, sur un tronçon de 5
km, unevas t
eopé rat
iondepl antat iond’envir on1500ar bustesetpal mi er
sai nsi
que de nettoyage a été entamée en collaboration avec la subdivision des travaux
publ i
csdel adaï radeAï nEITur ckave clesser vi
cesde sf orêt
sd’ Or an.
Le shabi tant
sdel ac itéSe lli
e r
,dunom del ’
ur bani stee tdur éf
or mat eurs ocial
Henry Sellier, située dans la commune de Hydra, se morfondent dans un
environnement morose, car ses espaces verts, déjà mis à mal par la gabegie
muni cipal e,sontpr ése nteme nte ns
e ve l
issouslesé boul i
sparde sac t
esd’ incivi
lité
de quelques locataires réfractaires. Si la capitale tunisienne « Tunis la ville
verte »c onnaî tc esde rnièresanné esuneé volutione nmat ièred’ e mbe ll
isse
me nt
végé tale td’ amé nage mentde se spac esve rt
spays agers,ave cl ac r é
ation de s
boul evar dsdel ’envi ronneme nt,dansl ebutdes out enirl’amé li
or ati
onduc adr e
de vie de ses habitants et de développer le concept des aménagements paysagers,
notre capitale connaît un déficit de 70 000 arbres par rapport aux standards
appl icabl e sà unevi ll
edel a dime nsion del a vi l
led’ Al ge r,c arl emanque
d’ent retie n, le vandal isme e tl ’incompétence des opérateurs en matière
d’amé nage me ntde se spacesve rtspays ager
sontf aité chouéunpr ojetambi t i
eux
relatif à la mise en place de 100 000 arbres dans les rues de la capitale.
Si chaque année, un grand nombre des arbres plantés aux abords des autoroutes
me ur te nr aison du manque d’ entre t
ien,c’
estpar c
e que l essous-traitants
char gésdepl ante rc e
sar br esparl ess ervic
esd’urbani
smedel awilayad’ Al ger
nes ’
occupe ntpasdel eure ntre tienenpe rmanence,cequir éduitse
ns ibleme nt
leurs chances de survie, car la question des espaces verts, qui rentre dans le
cadr ede samé nage me ntspr i
mo rdiauxpourl ar éuss
itedel ’améli
or ati
on du
cadre de vie des citoyens, pose un véritable problème dans notre capitale, au
point que la plupart des espaces verts qui y existent actuellement datent de
l’époquec ol onialee tsouf frent,àque l
que sexce
ptionsprès,d’unséri
euxmanque
d’e ntret
ien pourl eurs ur viec ommec ’
estlecaspourl ej ardind’Ess ai
sd’ El
Hamma, qui est un jardin légendaire et mondialement connu pour ses valeurs
historiques, esthétiques et scientifiques.
34
C’e stpar ce que l ’Algér i
ee stl es eulpays au monde où l a pl upar tde s
respons abl esde sc ollectivi
téslocal e
sf ontl e sc hosesàl ’
enve rsquel awilaya
d’Al gerquipos s
è de30APCdé fi
citai
r espar mis es57,collaborepr esquet oujours
avec les mêmes établissements publics à caractère industriel et commercial
(Epi c)pours atisfair es e
sur gencespol itiquesd’ embe l
li
sseme ntdi s parate sdes es
milieux urbains et des espaces verts, sans toutefois respecter la réglementation
desmar ché se nvi gue ur ,quie xi
gel apr ésenced’ unbur eaud’ étudess péciali
sé
pourc haquepr oje td’ amé nageme nte tint e
r ditlegréàgr épourl ese ntr e
pr i
ses
de réalisation sans une consultation conforme à la réglementation en vigueur.
Ac ausedec espr atique sdut empsdel age s t
iondel ’enferme me nti dé ologique,
notre capitale est souvent privée de la compétence et du savoir-faire des quelques
spéc i
alistesal gériens ,quiœuvr e
ntàl ar echerche de meilleures solutions pour
améliorer le cadre de vie de nos milieux urbains et des espaces verts paysagers,
carave cce sEpi cd’ amé nage mentde se spacespubl i
csetdune ttoyagede smi lieux
urbai ns,l ’incompé t ence pr of
essionne ll
e domi neral e pays age urbain de la
capitale ainsi que celui des agglomérations de nos wilayas, tant que les premiers
responsables usent des mêmes pratiques révolues, loin des solutions modernes
qui feront avancer notre pays vers la prospérité de milieux urbains et la
promotion du tourisme national et international.
36
Car i ln’ y a pl us de s ens c ommun de l a par tde nos amé nage ur s,qui
s’impo se r
aientàl ’
ens embl ede sac teur ssoc i
auxaf indedi ssua derle sc itoyens
inciviques de dégrader leur cadre de vie et les espaces verts de leurs milieux
ur bains.C’ este né tudiantl ar e l
ationdenot r esociétéàl ’espacepubl i
ce nmi l
ieu
ur baine tl e
sé c hecsdenose xpérienc espr é
cé dentese nmat ièred’ amé nage ments
urbains, qui ont abouti à cette chimère et qui continuent à infester nos
agglomérations, que nous réussirons à mettre en place un premier pas vers une
solution globale pour améliorer le paysage de nos milieux urbains. Bien sûr, tout
enf ixantc omme obj e cti
fd’ arriver à pr opos er une ar mat ur ec onc e ptuel
le
sus ceptibled’ê treappl iqué eaus eindenosagglomérations pour atteindre le sens
désiré de faire de nos milieux urbains un cadre de vie amélioré avec des espaces
verts paysagers, à nos citoyens et aux millions de touristes étrangers - qui
viendr ontvi siternot r
epaysdansque l
que sanné es,s il’obj ect
if touristique est
atteint dans les délais. Parce que pour aménager nos milieux urbains, on
cont inue à f ai r
e appe l à une i nte r
discipli
nar i
té de maî tr e d’ œuvr ee t
d’e ntreprises de r éal i
sation, qui s ’
y dé veloppe nt ave c de s f aiseurs
d’amé nage me ntsdis par ates,sans faire appel aux architectes paysagistes - appelé
enOc ci
de ntle sambul anc iersdel ’ur banismemode rne-, que nous continuerons
à faire de nos agglomérations des lieux où les citadins jouent aux dominos sur les
places publiques.
L’ arc hi
tec
tepays agiste, qui offre un savoir-faire professionnel en planification et
design des aménagements urbains et des espaces verts paysagers, de la
préparation à la surveillance des travaux de réalisation, pratique une profession
des ynthèse.Mai slor squel ’enve r gureoul ac ompl exitéd’ unpr ojetné c e
ss i
tel a
collabor at
ion d’aut rese xpertsc ommel ’
ar chitecteou l ’
urbani ste,l’ar chitecte
paysagiste dirige et coordonne les diverses disciplines liées au projet, tout en
s’ass urantquet ousl esr ouage sf onct
ionne nte n douc eurpour la réussite du
pr ojet d’amé nage me nt.C’ este ni ntégrant I ’architec t
e pays agi s
te dans l e
pr oce ss
usd’ améliorationduc a dredevi ede smi li
euxur bainse tl ac réationde s
espaces verts paysagers, que nous pouvons parler du paysage urbain de nos
agglomérations.
Malgréquede puisquelque
sanné es,l’
amé l
iorat
ion du c
adredeviedenos
mil
ieux ur
bains connaî
t un profond process
us d’aménagement
,el
ler e
ste
t
oujoursàl’
étatembryonnai
re,par
c equ’el
leconti
nueàbut ers
urle
smauvai
ses
37
me ntalitésdec ertainsdenosr esponsables,é ri
géesde puisl ’indé pendanc e
,qui
travaillentdansl esensc ontrairedel ’évolutiondestec hniquesdel ’
amé nageme nt
urbain et de snor me sdel ’urbani smevé gétal
.En e ffet
,l ’amé nageme ntde s
projet sur bainsn’ estpasac compagnédel avisi
on pays agè rede sar chit
ectes
paysagistes expérimentés et avec un savoir-fai
repourl ’é
labor ationde spays ages
urbains avec un urbanisme végétal conforme aux normes modernes et aux
traditions architecturales de notre pays, loin des pratiques de faiseurs
d’amé nageme ntd’ espacesve rtsdi sparates,quin’ ont ,pours eul espéciali
tée n
aménagement des espaces verts paysagers, que le code du registre.
Régression
Si notre pays est presque dans une régression irréversible dans le domaine de
l’
ur banis mevé gétale tde samé nage me ntspays agersenmi lieuxur bains ,cen’ est
quepar cequ’ aucuneme suregouve rne me ntal
en’ aé t
épr ises ér
ieuseme ntpourl e
respect des normes de réalisation des aménagements urbains et des espaces verts
pays agers. De pui sl ’i
ndé pe nda nc
e,l a pl upar t de nos r espons abl e
s de s
collecti
vitésl ocalese tde sdi re ct
ionsd’ ur bani
smec onsidè r
e ntle
samé nage me nts
des parcs et jardins dans les zones urbaines, ainsi que la présence végétale vis-à-
vis du bien-être et de la qualité du milieu urbain comme secondaires par rapport
aux f onc ti
onspl uss éri
euse sque r epr ésent
entl acir culati
on,l ’habi tate tl e
commerce pour ne citer que les plus évidents.
Parce que les forêts constituent un cadre agréable de détente pour se mettre au
ve rtquel esAl gériensnes ’yt rompe ntpasquandi l
sr evendique ntavecforcel eur
attachement à toute forme de présence végétale dans leurs milieux urbains,
commei lsve ulentquel ’eau de leurs robinets, des routes appropriées et une
me ill
eureé ducationpourl eur senfants.Pourl esnor me sdel ’ur banis
mevé gé tal,
les espaces végétaux, qui viennent pour agrémenter le cadre de vie du milieu
urbain, sont les jardins et les espaces verts qui sont maintenant à la disposition
de tous et offrent des moments de plaisir aux visiteurs, car ils sont démocratisés
etnes o
ntpl usrés er
vé sauxs eulspr i
vilégiésc ommed’ antan.
Pour que notre pays ne reste pas au dernier rang des pays en voie de
déve loppe me nt ,e n mat ière d’ amé nage me nt ur bai ne t de se spa c es vert
s
paysagers, tout en satisfaisant la demande des citoyens, une batterie de textes
législatifss’avè r
ené cessairedel apar tdenot regouve rneme nt,afindepe rmett
re
aux bonnes volontés, de nos spécialisés en amélioration du cadre de vie en
mi lieuxur bainse tde sque lque sar chitec t
espays agistes,d’ intervenirs ansgê ne
afin de protéger le paysage urbain de nos agglomérations et de promouvoir les
aménagements des espaces verts paysagers dans nos zones urbaines, tout en
mettant en place les moyens adéquats pour exiger la présence de « l ’ar chi
tec
te
paysagiste » dans l ’él
abor ation de sé tude se tl ’exéc uti
on de s pr oje
ts
d’amé nage me ntde spays age rsur bains ,ave cl ac réatione nAl gé r
ie,d’ uns tat
ut
de bure auxd’ é t
ude ss péciali
sése namé nage me ntpays agerl oind’ uns impl ecode
de registre du commerce pour la création et la réalisation des espaces verts, qui
est à la portée de toute entreprise de réalisation sans savoir-faire dans le domaine
del ’ar chit
e ct
ur edu paysage.
Il faut que cette nouvelle « loi paysagère » soit légiférée par notre gouvernement
sansundé batc aducàl ’APN e tqu’ el
lenes oi tpasc rééequedansl ebutde
remplir le Journal officiel parce que comme disait le cardinal Richelieu : « Faire
unel oietnepasl afairee xé cuter,c’estaut orise rlac hos equ’ onve utdé f
endre»,
sur toutquet ropdegas pillagegue tt
el ’amé lior ationduc adredevi edansl es
milieux urbains de nos agglomérations dans les années à venir. Si la plupart des
38
aménagements des espaces verts récents de nos zones urbaines ont montré tout le
mal que peuvent faire des aménagements aveugles au cadre de vie de nos
citoyens - étant conçus de la sorte pour ne pas marcher-, il faut faire appel aux
techniques de conception des architectes paysagistes qui, en concevant un
aménagement paysager, le considèrent comme un élément de la nature dont ils
ne lui empruntent que ce qui peut leur servir pour le faire valoir dans le but
d’ amé l
iorerl es pays age ur bains. Lese s
pac es verts pays age rs sont une
compos antepr i
mor di aledel ’urbanismevé gétal.Silebi lande samé nage me nts
paysagers de nos milieux urbains est connu par tous ceux qui y vivent
quotidiennement, ou sont informés par les quelques écrits de la presse
quotidienne, il est temps pour no usdedé gagerl esvoiesrapi desdel ’applicati
on
de ss oluti
onsa dé quat esaf in d’acquérirlesmoye nspos s i
blespo uri ntervenir
efficacement dans les aménagements paysagers de nos milieux urbains, tout en
alliant les besoins urgents de nos zones urbaines au r espe ctdel ’ur banisme
végétal et des aspects paysagers de nos agglomérations, par la promotion et
l’exige ncede snor me se sthétiquesdel ’
architec
t uredupays age.Etc edansl ebut
depr é
s e
rvere td’ opt imi s
e rl ’
amé l
iorati
on du c adredevi edenosc i
toyens,
d’ ass urerunave nirpl usdur ablepournosmi l
ieuxur bainse tr e
dor erl apl acede
l’Al gé r
ietouristi
que ,pa rmil eba ldesnationsc arseulel’i
nt el
ligenc eréfléchiede s
ar chi te
c t
espays agi stess aur amani erunpr oje
td’ amé l
iorationur baineave cde s
espace s verts,dans un c ontexte paysagerj usqu’às ar éussi
tet otalee tsa
pé re nnité,toute nr espe ctantl ’
évoluti
onde snor mesmode rnesdel ’ur banisme
végétal.
39
monde au respect des nor mesd’
amé
lior
ati
onsur
bai
nese
tàl
’ent
ret
iendumi
li
eu
dans lequel nous évoluons.
Contourner la médiocrité
40
Comme chez les mozabites, il est de coutume que « l esbonne smœur sval e nt
mieux que la science et que le bien commun passe avant le bien individuel », les
autorités locales de la ville de Ghardaïa, en préparat ion del ’application du
pr ogrammed’ embe ll
isseme ntur bainc onf ormé me ntaupr inci
pe: « Pour une vie
meilleure »,ontmi senappl i
cati
onl ar é al
isati
ond’ unr éseaud’ ass
aini s
se me nt
adé quate tl ’
amé li
orati
onde sconditionsd’ accueildel av i
ll
e.C’ e s
tains iqu’ e n
matière de revêtement de certaines artères du centre-ville de Ghardaïa, les
autorités locales ont décidé de regoudronner certaines artères déjà bitumées ;
act i
onquin’ estpasdugoûtdec ertainsc it
oyensquic ons t
atentave cc ur i
os i
tée t
étonnement un déséquilibre entre les quartiers de la même ville en matière
d’amé nage me ntsdevoi r
ies! Allusion faite aux voiries des anciens quartiers de la
villedeGhar daïa,quin’ ontpass enti,àc ej our,l ’odeurdubi tume ,c ommes i
certains responsables locaux de cette ville mythique et touristique se plaisent de
s’adonne ràl apr at
iquedel apoliti
quedede uxpoi ds,de uxme sure s.
C’ estparcequenosaut or
itéslocalespe rs i
stentànepasme t
treauprofi
tdel e
ur s
circonscriptions administratives les compétences algériennes spécialisées en
amé nage me ntur bai n,àl ’i
ns t
ardec euxquiontf ai
tlano uve
llevi
ll
edeAï n
Témouchent, que la médiocrité et la négligence ont dominé nos aménagements et
nos réalisations des milieux urbains, au point que certains de nos ministres
n’arr ê
tentpasdef airedesr emar que soudedonne rde smi s
e se
ngardese tque
notre président de la République en fasse un constat amer.
41
Changements fantaisistes
Selonunr apportdeladi r
ectiondel ’e
nvi ronneme ntdel awilayadeBl ida,le
s47
espacesvertsquis ’ét
ale
nts urunes upe rfici
ede79232m2nec essentdes e
dégrader pour caused’absenc ed’entreti
e n,degar diennagee tdemanquede
ci
vismede scit
oyens.Ets el
on l esrévé l
ationsd’ un consei
ll
e rau mi nist
èrede
l
’Environne mente tdel’Amé nagementdut erri
toi
re,lanor meal gé
riennede s
espacesvertsn’es
tquede1% parr appor tàl ’
espaceur bai
n,al orsqu’enTuni s
ie
el
leestde12% e tqu’auniveaumondi al,elleestgénér
al ementde10%.
Siauj our d’hui,seule me nt1% d’ espac eve rtme ubl enot recadredevi ee nmi lieu
ur bain,àl ’aubedel ’indépe ndancee tjusqu’ audé butde sannées1980,l ’Al géri
e n
était fier de la qualité de son cadre de vie, parce que notre pays continuait à se
gérer avec un savoir-faire de responsables disciplinés et amoureux de leur travail
etdel eurpays ,mê mes ’
ilsn’avaienthé r itédut empsdel apr ésencec oloniale,
que la considération des aménagements paysagers et des espaces verts en milieux
ur bains ,commepar ti
epr e nantedel ’amé li
or ati
onduc adr edeviede sc it
oye nse t
que les collectivités locales continuaient à perpétuer la tradition de faire de
l’archi tectepays agiste,unmaî t
red’ œuvr edansl epr oc ess
usde samé nage me nts
paysagers en milieu urbain et du jardinier un acteur primordial dans la réussite
del al ongé vitéde samé nage mentsd’ espacesve rts.
42
A la fin du XIXe siècle dans les grandes cités européennes, les élites admettaient
que le développement des villes ne pouvait être laissé au hasard et que pour
parer aux conséquences parfois désastreuses de ce développement, il fallait
contr ôlerl’aspectpays agerc arl ongte mpsc ons i
dérécommeunpoi ntdevues ur
lanat urequis ’
offreàl ’
obse rvateur,lepays agee stmai ntenantde venulepoi nt
sensible des milieux urbains occidentaux car toute beauté est fondée sur les lois
desf orme snat ure l
lese tquel ’architectured’ unevill
ee std’é mouvoi re tnon
d’offr i
r un s i
mpl es e rvice au c orpsde l ’ homme .I le stte mpspour nous ,
aujour d’
hui ,der éfl
éc hiràme tt
r ee n placel esconditionsa dé qua tes,comme
demandées par les recommandations de notre président de la République, lors
de la rencontre gouvernement-walis, qui changeront nos mentalités et nos
mani è resd’imagi nerl esr ai
s onsdevi vree nse mble,sansc éderal ’individuali
sme
économi que ,carparl ’applicationd’ unno uve ausystèmeur bai nadapt éànos
traditions historiques et urbanistiques, on fera contrer à court terme la
dégr adat i
on del ’envir onneme nt,du pays age ,du t i
ssue tdesi nf ras
tructures
urbaines, tout en donnant à nos citoyens un cadre de vie urbain amélioré, en plus
d’unequal itédevi equot i
dienne ,c arnosmi lie
uxur bainss ontnot res e
ulr efuge
en Algérie et notre milieu de vie de quotidien.
Mê mes il’Algér
iequie str ichee npot entialité
se tques esc ais
s ess ontpl ei
ne s
d’ argent ,nosmi li
eux ur bai nss et r ouve nt ,auj ourd’hui ,dansune s i
tuat i
on
d’ impas s ee tave c un fut ur i nc er
tai n dansl ec adre de l ’amé liorati
on des
condi tions de vi e de sc itoye ns c ar t out esl e
s pol iti
que ss uivies,j usqu’à
mai ntenant ,pourlar éussitedel ’amé liorationur bai nee tlage stionde smi li
eux
ur baine ss ontavecde srésul tatsd’ éche c,àl ’except i
ondel ano uve ll
ev i
ll
edeAï n
Témouchent, etc el
aparc aus ed’ unei nc ompé tencee nmat ièred’ amé nage me nts
urbains qui perdure collé à leurs postes, faisant fuir vers des horizons lointaines,
toute compétence algérienne spécialisée et qui est venu travailler avec honneur,
dignité et étique dans son pays, pour mieux améliorer le cadre de vie de leurs
citoyens en milieux urbains. Dans notre pays, le premier souci de nos autorités
loc alesaut oproc
lamé ese sts ouve ntd’ empê chernosc ompé tence s,e n mat ière
d’ amé liorationduc adredevi ede scitoye nse nmi l
ieux urbains, de construire des
villes authentiques qui rendront à nos agglomérations urbaines leurs places
d’ antan e tdedonne r à not r
e pe upl el ’
es poirder enoue rave cl ’avenirde
l’humani t
é.Ce smê me sr espons abl e
sl ocauxn’ appar ais
s entpouramé li
orernos
milieux urbains uniquement lors de la visite du président de la République, où
tous les moyens matériels et humains sont mis à la disposition de la réhabilitation
de sf aille
s de s grande s ar t è
r e
s de l a vi lle
,j ustel et emps d’ une vi site
présidentielle.
12. Versunenouve l
leapproc
hedege
sti
one
td’
amé
lior
ati
on
de nos paysages urbains.
Afin de remédier aux pratiques anciennes établies par nos
responsables locaux, depuis notre indépendance, en termes de gestion
urbaine, le 20 février 2006, notre Parlement, par ses deux chambres
réunies,a a gr éé par un v oteàl ’
unani mitél a pr emièr
el o
i
d’orie
ntat iondel av i
lledansl ’histoi
redenot r epays .
adr
Cette loi-c ec onsac r
el ’avène me ntd’ unenouve llepol it
iquedel a ge st
ion
urbaine car elle prend en charge la situation de nos villes et apporte une nouvelle
43
appr oc hepourl ’amé l
iorationdenosmi lieuxur bains,af ind’ é
viterdet ombe r
dansl e serr eur sdupas sée td’éviterd’ autr esdr ame sur bani s
tiques.Parai l
leurs,
ce texte de loi prévoit de nouvelles dispositions visant à « atténuer les pathologies
urbaines », « maîtriser la croissance des villes », « préciser le cadre légal qui
réglementera la ville » et « promouvoir et préserver les espaces publics et les
espaces verts ».
Ainsi les architectes paysagistes interviennent en amont des projets pour les
étude sur baine s
,pourl e sé tude sd’impacts mais aussi pour la requalification des
cités ou des espaces difficiles à aménager. Si la conception des jardins, des parcs
est une tâche qui semble à la portée de chaque architecte ou aménagiste,
l’amé nage me ntpays age rde smi lieuxur bainse stunar tet une démarche des
ar chitect
es pays agistes,c ar i lss ’at
tel
lent à dé crypt erl es ite
,l el ieu de
transformation pour faire naître un projet où chaque architecte paysagiste
possède sa sensibilité propre de nature à faire exister et à transformer en réalité
unei dé eou un c onc ept,c arl ’archi
tectepays agisten’ estpass euleme ntun
hommedel ’art,c’estaus siunc onnais
seure tunobs ervat eurde sphé nomè nes
naturels en milieux urbains.
L’ architectepays agistee s
tunpr ofess
ionnelquis ’
empl oieàc rée rde ssite
s vitaux
enmi lieuxur bains ,quii nvitentàl ’é
me rve i
ll
e me nte tquinel ais s
ej amai spour
compte la gestion durable de notre milieu car il travail sans relâche à établir un
équi li
bree ntrel’ usagee tlaj ouissancedel at er red’ unepar t,etl ac onservation
etl as al
ubr it
édel ’e
nvironne me nt,d’autrepar t,etque«del ’ut opieàl ar éalit
é
urbaine »e stde ve nuel ’
équat ionquie str ésolueparl ui
,pourme ne ràbi e nla
ré ali
sationd’ unamé nage mentur bai
ne ts ons ystèmedege st i
on,c ommepr évu
parl ’objecti
ff ixé par notre président de la République lors de la dernière
réunion gouvernement-walis. Si chez nos voisins, la médina de Fès ou la vieille
ville de Tunis sont mieux sauvegardées que nos Casbahs, bien que nous
partageons avec eux la même culture, les mêmes traditions et les mêmes modes
devi e,c en’estquepar cequec hezeux,lesarc hitecte spaysagis t
e sontdé jàac quis
leurs places dans les aménagements des milieux urbains et que dans notre pays,
ontc ont i
nueàc onstruiren’ impor t
ec omme nt,t oute nc ont inuantd’ i
gnor er
l’architecturedupays agee tdel aconnaîtrequeparl emotpays age ,quiveutdi re
pour nos responsables : jardins ou espaces verts des milieux urbains. Car depuis
l’indépe ndanc e,l ’Algérie manque d’ écoless pé ciali
sé e
se n ar chitec
ture de s
jardins et des aménagements paysagers dans son patrimoine universitaire, ainsi
44
qu’unel égisl
at i
onquivie
ndr ai mposerl apl acedel ’
archite c
tepays
agi
stedansl
e
processus des aménagements paysagers en milieux urbains.
Après les compromissions et les incompétences, au point que notre pays est
devenue reine des chantiers inachevés et des « villas cubiques » ,l ’Algé rie
d’auj ourd’ huido its avoiri nclurel ’arc hit
e c
t epays agistedanss on pr oce s
sus
d’amé nage me nturbaine tder éussirl ’amé liorationduc adr edevi ede s citoyens,
toute nl ’exigeantparunebat teriedepr otectionsl é
gisl
at i
ve s,dansc ha queé tude
d’amé nage me ntur baineou pays agè re,c ars eull’architect epays agi stes aur a
transf orme rl esli
euxdenosmi li
e uxur bains,d’ unemani è repoé tiquet oute n
étant à la fois un artiste et un artisan, comme elle doit combler son manque
d’ar chit
e ctese t de t echniciens pays agi s
t e
s par l ac ré ati
on d’ un c ursus
unive rsi
tair ed’ ar
chi t
ectese td’ i
ngé ni eur spays agistes,ains iquel ar econdui te
des formations pour les techniciens et les ouvriers paysagistes dans les instituts et
centre s de f or mation.De puis que lque s anné es,la pr ofessi
on d’ architecte
paysagiste nec ess
ed’ augme nteràl af oise nquant it
ée te nqual i
téàt rave rsl es
pays méditerranéens, sauf dans notre pays où une loi sur le paysage urbain
s’avèr ené c es
sairepourve nirr égleme nt e
runede mandepays agè ree n mi l
ieu
urbain et notamment au niveau du volet paysage du permis de construire et de la
prise en compte du paysage dans le POS.
Afin de protéger les zones vertes et les terrains à vocation récréative, espaces
fragiles, précieux et convoités, cet avant projet de loi énonce la nature des
infractions et les sanctions applicables à leurs auteurs. Ce texte de loi qui tend à
établirunepol iti
quec ohér e
ntec oncer nantl ese spac esve rtse td’ amé l
ior erle
cadre de vie du citoyen en milieu urbain, va permettre de valoriser le rôle des
espaces verts dans la réalisation du développement nécessaire des groupements
urbai nse td’ assoc ie
rl ec i
toyenàl age s ti
ondes avi l
lec arl ’objectifpr incipalde
la création des agglomérations et leurs espaces verts est le développement
humain, afin que l amaî tri
sed’ ouvr agepui sseavoi runevi si
on globale du
développement des espaces verts, avec des programmes de végétalisation suivis
d’unege st
iondequal ité,quis oitunege s
tioné volutivedur ableàt rave rsune
gestionr es
pe ctue usedel ’enviro nne me ntdenosmi li
e uxur bai ns.
Pour que cette nouvelle loi des espaces verts puisse être concrétisée avec une
réussite totale dans son application sur le terrain, il faut que nos autorités
concernées puisse permettre la participation de nos citoyens, au maintien de la
qualité de leurs espaces verts et dans certains cas de les associer même à la
gesti
on,parl ebiai
sd’ associati
onsdequar tierse tduc adredevi ede scit
oye ns,
car pour pouvoir maintenir le plan des espaces verts pour chacune de nos
agglomérations, avec une répartition équitable sur son territoire, qui avoisine
une superficie de 10% des terrains tant privés que publics, il faut maîtriser le
savoir-faire de gestion pour arriver à ramener la nature dans nos villes et
assurer que cette nature puisse joue un rôle vital dans nos milieux urbains, qui
46
af f
ichentunec roi
ssanc ed’ habitantsdepl use npl usf orte,e ni mpl iquantl es
citoyens et en développant les capacités des décideurs responsables de
l'aménagement des milieux urbains, pour mieux protéger et gérer leurs espaces
verts.
Si aménager des espace sve r
tsaus eindenosmi l
ieuxur bainsaf i
nd’ amé l
ior er
la santé et le bien-être de nos citoyens, est devenu une nécessité primordiale,
sur t
outqu’ aujour d’huiquel as inist
ros eadomi nénot rec adr edevi e,ile st
devenu difficile pour notre citoyen de trouve rl emoye ndes ’offrir une très
bonne qualité de vie en dehors de sa maison, car il est devenu presque
impossible, dans nos agglomérations, d'aller se promener et laisser jouer ses
enfants sans inquiétudes au sein de nos espaces verts et des aires de jeux car les
espaces verts existants, ne sont plus un indicateur déterminant de la vitalité
écologique, sociale et économique pour nos responsables locaux.
Commenot r epaysa be soi n d’accroîtrel a vale
uré ducati
ve ,c ult
ur e
llee t
écologique de nos paysages urbains pour rendre l'éducation de nos citoyens
joyeus ee te ntr
aînant e,ilf autc omme ncerdansl ’i
mmé diatdepl anter l es
graines de l'apprentissage et du militantisme de notre pays de demain. Voici
pourquoi la nouvelle loi des espaces verts doit inclure les aménagements des
cours d'écoles et des espaces publics qui reflètent à la fois l'écologie et
l’enviro nneme ntl oc al
edenosmi lieux ur bai
ns ,dontl '
amé nageme nte tl es
activités qui s'y déroulent répondent aux besoins physiques, intellectuels et
sociaux et qu’ ilfautal orsamé nage rde spaysagesur bainsquir efl
ètentnot re
diversité culturelle et historique, tout en ménageant un meilleur accès aux
environnements naturels urbains, à ceux et celles qui autrement n'auraient pas
la possibilité de goûter au monde naturel de la compagne car la notion de
paysage représente également un critère important à considérer dans la gestion
des espaces verts de nos milieux urbains.
47
En ce début du XXI eme siècle, si nous sommes en marge de la civilisation
urbainedansl ec adr edel ’ur
bani s
mevé gétale,c en’ estquepar ceque nos
espace sve r t
sur bainss ontdansuné tatd’inférioritéetquel age stiondenot re
pays continu à fonctionner avec un système de gestion urbaine qui met les
spécialistes en architecture du paysage en égalité avec les faiseurs des projets
d’amé nage me ntd’ espac esve r
tsdi sparates,telsque l espe pénièristese tles
architec tes quic herche ntdansl espr ojet
sd’ amé nageme ntur bai nsquel eurs
propr esé conomi esmal gr équ’il
ss ontloindemaî tris
erl es avoir-faire adéquat
qui donneraànosc itoye nslesouhaittantat tendue nmat i
è red’ espac esverts
,
commec eluiqu’ on admi reàt raversl e
sr éalisationsr éus siesparnosvoi s
ins
méditerranéens.
Afin que notre pays aboutisse à trouver une meilleure solution pour remédier
aux différents é che csde not res ystèmede ge st
ion e n mat ièred’ ur bani sme
vé gét
alee td’arr i
ve ràé leve rlese s
pac esve rtsdenosaggl omé rati
onsauxnor mes
internationales contemporaines, il faut que nos projets paysagers soient le fruit
dut ravaild’ uns avoir-faire choisipar mil esvr aiss pé c
ialist
e sd’amé nage me nt
s
paysagers des milieux urbains et des espaces verts, qui sauront rendre à
l’amé li
or ationdenot rec adredevi ee nmi lieuur bain,uner éali
téquot idiennee t
font attirer à notre pays des millions de touristes de la part annuelle destinée aux
pays méditerranéens.
C’ es
tpar cequeunegé nérationdenosaggl omé rati
onsc onsti
tuéesdur antde s
siècl
ed’ hist
oire, aé tépe rduedur ants euleme ntque l
quesa nnée sdepol i
tique
anarchique de gestion de milieux urbains dévastat ri
ce,parl afaut ed’ autorit
és
localesquinec herc haientqu’ àpe rpé tuerleurspos it
ionsenf ais
ants emblantde
travailler,toute nc olmatantl espr oj etsd’amé nageme nturbainse tde sespaces
verts et tout en laissant nos citoyens à vivre dans un cadre de vie lamentable,
qu’ilestpr imor dialquenosc ompé t
e ncesconcer nésréfl
échiss
ent,ave cunevi sion
réalist
ee tcontempor aine,afindeme t
tree nplac elesouhaitduc he fd’étatetde
son gouvernement en instaurant la nouvelle loi des espaces verts, qui viendra
pour s out enirl a nouve ll
el oid’ or i
entati
on de l a vill
e, dansl ’attente de
l’i
nstaur ati
ondunouve aus ystèmedege st
iond’ amé l
iorat
ionur baine.
L’ urgencededé pas se
rl es tatu quoac tuelde se s
pac esve rtsau s ei
n denos
milieux urbains, nous pousse à commencer sérieusement à réfléchir de mettre en
place une nouve lle poli
tique de ge st
ion d’ amé l
iorati
on ur baine ave c de s
amé nage ments d’ espaces ve rts adéquat s
, qui s aur a ané antirà j amai s
l’inef
ficaci
téde sf aiseursd’ espacesvertsdi spar atesaf i
n qu’ au s ei
n de nos
milieux urbains, de demain, les espaces verts seront bâtit grâce à une
coordination entre politique et technicien des collectivités locales ainsi que
l’apportde scons eill
ese tdus av oi
rfai
rede sar chitectespays agistes,quis aur ont
intégrer le proc essusd’ anticipat
ion pour lat ransformat i
on de nosmi lieux
ur bainse tlac réati
on d’ un ur bani
sme vé gé t
almode rne pour nos f ut ures
agglomérations.
Penser à faire accompagner les équipements de nos espaces publiques avec des
études,dansl ec adredel ’urbanisme végétal, de bonne qualité et adaptés au
projetau s ei
n denosaggl omé rations,e stde ve
nu auj our d’
huipr e
squeune
chimère,c equie strendpr imor diale defaireavanc ere nur gencel ’
instaurat ion
del anouve ll
el oide se spacesve rtsafin d’appor t
erquelque cohérence à nos
paysages urbains, qui sont devenus désarticulés par des aménagements
paysagers non maîtrisés par nos responsables locaux car pour nos citoyens, si le
paysageve rte stdiff
é rents el
onqu’ ils’
agitd’ unpar c,d’unj ardi npubl icou
d’un square, pour les agglomérations urbaines, le paysage urbain a des usages
48
différents et des perceptions qui évoluent en permanence avec les évolutions du
temps.
Avec la nouvelle loi des espaces verts , qui sera une partie prenante du futur
nouveau systè medege sti
ond’ amé l
iorat i
onur baine,quie stcommeunc hevalde
Troypourl e prési
de ntdel ar épubliquea finder éussi
rl ’
amé l
ior ationdeno s
amé nage me ntsur bains,c hac un de sr espons ablest echnique sd’ amé nage me nt
urbains de nos collectivités locales, e ste mme néàs ’
ar me rdec onnaissanc es
spécifiques en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des principes de
compos iti
one tdege stionur banisti
quee tvé g é
tale, ainsiqu’ auxr éférence sde
typologies urbaines tels les avenues, cours, boulevards, squares, etc., car loin
d’être r éduc t
r i
ces c es c ompé tences al ime ntent l ’i
nve ntion de s pr ojets
contemporains que la collectivité fera siens, en collaboration avec les architectes
paysagistes ou les urbanistes qui pourront se substituer, dans un premier temps,
au nombre réduit de spécialistes en architecture du paysage sur le territoire
national ,e n attendant l ac r
é ati
on de f ormat ions adé quate se t d’ écoles
spécialisées.
C’ e
stpourf airer elancernot r epaysdanss ac onti
nuitéhi storiquee nmatiè re
d’espac e
sve rts, qui nous rappellent les fameux jardins islamiques de notre
civi
lisati
onmus ul
mane ,qu’ ile stur gentdepr océderàl ’int roduc t
iondec ette
nouvelle loi des espaces verts, car il est temps pour nos citoyens de trouver la
qualité des espaces de vie en milieu urbain, mais aussi les mentalités et les
mani èresd’ imagi nerlesr aisonsdev ivree nsembl esansc éderàl ’indivi
duali
sme
économi quec arave cc ettest ratégiedege st
iond’ urbanismevé gétaladaptéeau
microcosme Algérien, chacune de nos collectivités locale sdis poser ad’uns e
rvi ce
de gestion des espaces verts, qui saura collaborer avec « les ambulancier de
l’
ur banismemode r
ne»af indef airedot erc hacunedenos1541c ommune sd’ au
moi nsunj ardinpubl i
ce tquel espât ésd’ imme ubles,se
r ontr ichese nmat i
ère de
couverture végétale et munis avec des terrains de sport, des jeux pour enfants et
d’espac e
sve rt
spourpe rsonne sâgé es .
Sachant que les aménagements des espaces verts et des parcs urbains, sont les
poumons du milieu urbain car ils constituent une véritable entité écologique et
de petits havres de tranquillité invitant les citadins à se soustraire à la nuisance
acoustique, que génère le tohu-bohude smi l
ie uxur bains,qu’ i
le stnéce s
saireque
le
sar chitecte spays agi
stese tl esur bani stesd’ auj ourd’huic ollaborent avec les
politiques et les techniciens des collectivités locales, pour songer à implanter ces
ouvr agesve rdoyant saus eindenosz one sur baine s,dansl ebutd’ amadoue rle
49
paysagedenosaggl omé rationss elonl al ogi qued’
unes
trat
égi
edel
’ur
bani
sme
végétal et de la nouvelle loi des espaces verts.
Parce que nos responsables concernés par les aménagements des espaces verts en
milieux urbains doivent aimer leur métier et servir la qualité urbaine tout en
amé liorantl ecadr edevi edel eursc i
t oye
ns ,qu’ i
lsdoiventc herchebeauc ouppl us
àl es er virqu’ às ese rvirdel uie tqu’ ile st primordial de mettre en place la
nouvelle loi des espaces verts car il ne peut y avoir de meilleur manière de
redonne rl esl e
ttresdenobl e ss
eàl ’amé li
or ationdel ’urbani s
mevé gétalequede
réinve nte rl ’
essence de s on e xistence, qui e stlac ré ati
on de directions
d’amé l
ior ationdel ’
ur banismevé gé taleautonome saus eindec haquec oll
ecti
vité
locale et de collaborer avec les spécialistes en aménagements paysagers des
milieux urbains, pour savoir gérer les futurs projets paysagers des collectivités
locales et les maintenir dans leurs continuités.
50
culturepr ofes sionne llefaited’engageme nthumai
netdepr
iseder
isque
sauc
œur
de réalités difficiles de nos agglomérations.
Par ceques iilnouss embl ef ondame ntalder éaffirme rl’impor tanc ed’uneé qui pe
technique de projet adaptée à la dimension des objectifs du projet local et de son
contrat en constituant des équipes projet pluridisciplinaires et efficientes,
intervenant à plusieurs échelles et intégrant des savoir-faire en aménagement des
espac esve rtse tpays age rsdot éesdemoye nsé quilibrés,qu’ ile s
tpr i
mor diale
pour nos autorités concernés de légitimer ces équipes en systématisant les lettres
de mission qui définissent le cadre, les objectifs et les moyens de la mission
assigné eàl ’équiped’ amé nage me ntsur bainsc arl ’objec t
ifai nsir echerc
héparl a
nouvelle loi des espaces verts ne devrait pas être limité à la simple réhabilitation
de se space sve rtse tl ’amé nage ment juste avec des plantations sans aucune
coor di
nat ion,mai sàins uffl
e runno uve lét
atd’ espritche zl esc onsommat e ur set
gestionnaires de nos espaces verts urbains dans le but de prévenir toute
amé nage me ntd’ espacesve rtsanar chiquedontl ’
e ff
e ts url edéveloppement
cohé rentdel ’amé nage me ntdenosaggl omé rationss e raitné gat ifcardansc e tt
e
nouvelle politique des espaces verts, on doit prendre en compte notamment la
qualité des espaces verts dans le cadre des paysages urbains et ruraux, tout en
identifiant l esé léme nts à pr o téger pour de s mot ifs d’ or dret ouristique ,
patrimonial, historique ou écologique.
Apr esl’obt
entiond’ unbl âmee n2003,l espre miersr esponsablesdel awi layaont
obtenu, en 2004, des félicitations de la part de la banque mondiale, pour la
réussit
edel ’exi
stenced’ un as pectenvironne me nt
aledansc ettenouve ll
evi lle
« Akid Othmane », que notre présidents de la république, Abdelaziz Bouteflika, a
inauguré en décembre 2003 et visité son jardin centrale de 1 Ha, en présence de
sonc oncepteur,l’
architectepay sagist
ede Lakhdaria.
L’ obte
nt iondel ’
autor i
sat
iondenot regouve rnement,pourlac oncrétisationde
l’objecti
fques ’
é t
aitfixéelacons
ervationde sfore
tsdecett
ewilayae n2004e tqui
cons i
staitàé largi
rl ’
expé r
iencedel’amé l
iorati
onduc adredeviede sc i
toye nsde
lanouve l
leville
,àl ’ensembledesagglomé rati
onsurbainesdelawi l
ay a,ape rmis
auxaut orit
ésdel awi layad’ e
ngagerlar éal
isati
onàpar t
irdel’anné e2006,dans
le cadre du programme de développement quinquennal 2005/2009, huit jardins
publ i
csr écréati
fsaus e i
ndel ’
ens
embl edeshui tdaïr
asdelawilaya.
Ce spr ojetsuni quesd’ a ménage mentspays age rsenAl gérie ,quiontobt enul’avale
du mi nistèredel ’i
nt ér i
eurpour leurs concrétisation grâce à la présence de
l’architectepays agistedeLakhdar iaà Ai n Té mouc he nt,s erontnor maleme nt
ac c
ompagné sdemoye nsd’ e
ntreti
ene tdegé r
ancede se spac e
sve rtsai
ns iquel a
mi see n pl ace d’une s tructurec e ntral e de f ormat ion de jardiniers et de
pays agist
e s,pourl ar é al
isati
on,lapr ot ec t
ione tl’ent r
e tiendel ’
environneme nt
végétal et des aménagements paysagers des villes et villages de la wilaya de Ain
Témouchent. Si maintenant que le projet des huit parcs paysagers urbains aux
seins des différentes daïras de la wilaya de Ain Témouchent, est lancé et que
l’architectepays agistedeLakhdar ia,quiac hoi
sider eve ni
re nAlgé r
ie,pour
aider son pays à sortir du marasme des aménagements urbains médiocres, tout en
acceptant de manger du pain de seigle et du café amer avec son peuple, est
remercié par ingratitude de la part des premiers responsables de la wilaya de Ain
Té mouc he nt,mal grél ar éussitedet outs espr oj
etsd’ amé nage me ntspaysagersà
Ain Témouchent et possédant un savoir-f aired’architectepays agis
teobtenuàl a
grande école du paysage de Versailles et il est membre de la Société Américaine de
l’architecturedu pays age,c en’estquepar cequee n Al gérie,lesresponsables
52
réfléchissent avant tout à leurs propres économies etqu’ il
ss ontloin del a
politique de notre président de la république, qui se désole, presque à chacun de
ses discours, de la fuite des 210 000 compétences algériennes et demande leur
retourpourœuvr e ràl’ édi
ficati
ond’ unétatmode r nee tdémoc ratique.
Malgré que le mi ni s
tr ede l ’habi t
atde mandedanss esvi s
i tesde c hant i
ers,
« d’ él
everl eni ve aue td’ all
e rve rsl ehaut ,s i
nonno usal l
onst outdr oitve rsla
médiocrité » et que le ministre des travaux publics a décidé de mener une guerre
sans merci à la médiocrité et à la négligence, nos premiers responsables, qui
nor maleme ntve i
lle
ntàl ’amé l
iorationduc adr edevi edel eur sc it
oye nse tàl a
réus sitedel ac ontinuit édu pr ogrammed’ amé li
orat
ion du c adredevi ede s
citoyens, demandé par les hautes autorités de notre pays ,n’ontt rouvédeme i
ll
eur
sol uti
onpourr éali
se rl eurspr ojetsur bains,qued’ éc
ar t
erl es avoir-faire venu
d’ aill
eurse tdef aireappe lau c onc e pteurdej ardi
nsdi spar ates,commes ’
il
s
voulaient faire du programme de notre président de la république, une médiocrité
depl usdansl epays ag eur baindenosvi l
les,toute npr i
vantnosc i
toye nsd’ un
nouve auvi sagedemi l
ie uxur bains,quir essembl erontàc e
uxqu’ e
nvoi entdé f
il
er
à travers les chaînes de télévision satellitaires du moyens Orient.
53
Comment en ce début du XXI eme siècle, devrait-on définir au juste, la place de
l’archi tecte de pays agistee n Al gé rie? Quant on sait que nos responsables
n’ arrive ntt oujours pas à s aisirl er ôl
e de l ’ar chit
e c
te pays agist
e dans la
pe rspe ctivedenosamé nage me ntsur bainse tqueparl ’archit
ectur edupays age,
one nte ndl asciencedel ’amé na geme ntdet errai
ns ,enhar monieave cleses
pac e
s
etl e
sé l
é mentsquis ’yt rouve nt,pour un usage sécuritaire, efficace, sain et
satisfaisant par tous les citoyens. Si l
’ar chi
tectepays agist
ee stunpr ofe
ssi
onnelqui
s’e mpl oieàc r
ée rde ss itesvi t
auxquii nvi
tentàl ’éme r
ve i
ll
e mente tquinel aiss
e
jamais pour compte la gestion durable de nos milieux urbains, nos autorités
locales, ne font que faire fuir le savoir-faire de nos meilleurs compétences en
amé nage mentsur bai ns ,ve rsd’ aut r
e shor izons, mê mes ilepr és
identdel a
ré publ ique at t
e st
e que nos vi ll
e ss ont tr ès moc he sà l ’
exce pti
on de Ain
Té mouc hentetquel ’ Algé rieabe soinsde scompé tenc esdes esenfant s.
Al ’aubedel ’i
ndépe ndanc ee tjus
qu’ audé butde sannées8 0,
l’Algérie
étaitunpa ysquido nnaitdel ’
importance à la place primordiale des
espaces verts paysagers au sein des aménagements de ses milieux
urba ins,par cequepourl espouvo irspubl i c
s,l’aména gementde s
espac esve rtsé tai
entunepar ti
epr enantedel ’amé l
ior
ationdu c adr e
de vie des citoyens et de nos paysages urbains.
Jusqu’ audé butdel ape ns édel age stiondel ’enf erme me nti déologique ,l
’Algé ri
e
avait su perpétué la tradition de faire du jardinier un fonctionnaire et de
l’i
ngé nieurpays agi s
tel ege s
tionde se space
sve rts,toute nal l
ouantàl a création
des espaces verts leurs propres budgets annuels, au sein de chaque collectivité
locale ou établissement publique, ainsi que pour leurs entretiens, sans parler des
pépinières et des jardins hérités de la France coloniale, qui suivaient leur vitesse
de croisière, au point que chaque Algérien était fière de la qualité de son cadre de
vie,mê mes ie nré al
itélesc hosesal laientbeauc ouppl usvi teaude l
àdel ’hori
z on
carnosc ompé t
enc ese nmat ièred’ amé nage
me ntpays age r,étaientauxmoye nde
l’ét
at,parr appor tàl avi tess
edec roissancedé mogr aphi quequel ’Al gérieavait
amorcé depuis le début des années 70.
Grâce à la civilisation musulmane, les Arabes ont su se retrouver sur cette terre
avec la tâche difficile de construire la ville et son jardin, même si nomades du
dé sert
,ilsn’ é
tai entpasde stinésàc r éerde sjar dins,nimê meunet raditi
onaus si
ancestrale. De cette civilisation et de celle des Othmans et des Français, nous
avons hérité en Algérie, la tradition de faire la ville avec ses jardins mais ce qui
nousr est eaujour d’ huic en’estquel er éf
le xede snomade sc arac tuellementnous
habitons des agglomérations où nous nous considérons comme des ambulants,
sinon comment expliquer la décadence de nos espaces verts et de nos
aménagements urbains sur tout le territoire nationale. L’ i
nsalubritédenos
zone sur bainesac omme nc éàs ’i
ns t
al l
erdansl esmœur salgé riennesde puislaf in
des années 70, dés lors que particuliers et puissance publique se sont autorisés à
déboiser nos zones urbaines et à raser les poumons de nos agglomérations, au
pr ofi
td’ unepous séehor ribledu bé t
on af in quel epays ageur banistiquene
res s
embl erapl usqu’ àunec ontinuitédebé tonoùl esespac e sve rt
sde vienne nt
disparates ou inexistants.
Sinot resociété
,aujourd’hui,enmat ièred’ amé nage me ntpaysagere tdec réati
on
de sespacesve rt
s,mar cheàl ’enver s,c ’
e stpar c eques ouventnosdé cideur
saux
sein de nos agglomérations urbaines, pensent selon leurs techniques et leurs
économies, peu importe que nos villes et villages se rompent et se fragmentent,
aupoi ntqu’ onc oupeunar brepourc ons trui reunmagas i
n,ungar ageoupour
réalis
erunee xte
nsionsuperflued’ unebât i
sse .
Malgré une population Algérienne qui a presque doublé depuis la fin des années
70,l alégi s
lat ionquir égi
slese spacesve rtse nmi l
ieuxur bainsAl gér i
e nsn’ apas
changé et que ces espaces verts sont devenus abandonnés et leurs budgets sont
dé t
our né s pourd’ autre
sné cess
itésdel aqual it
édevi ede scitoye nse ts ’i
ls
existaient, ils sont souvent alloués à des entreprises sans compétences dans
l’amé nage me ntdese spacesve rt
se tgé réparde sar chi
tectesdebât ime nt,quine
connaissent des arbres et des arbustes que leurs distances de plantation, ou à des
forestiers, qui leur vocation primordiale est de faire pousser les forets ou de
faire des boisements et non se mêler des aménagement paysagers en milieux
urbains.
Les milieux urbains Algériens sont, actuellement, en déficit végétal parce que
même notre capitale comparé àPar isquie nc ompt e6m²d’ e s
pacespl antéspar
habitant (hors bois), à Amsterdam qui en compte 36 m² et à Londres qui en
compt e45 m² ,e stvraime ntappauvr ie n mat ièred’ espace svertsques e s3
millions d’ habi tants utili
sent quot idienne me nt,s ans par ler de nos autres
agglomé rat
ionsquines ontqu’ unec ont i
nui t
édebé t ons ansve rdure,s ansauc une
politiqued’ urbani s
ati
onvé gét
al e,aupoi ntquel ec ons ei
lnat ionaléconomi quee t
social (CNES) a recommandé, au titre du dossier de la prise en charge des
actionsdel ’envir onneme nt,auni veaude sc ol
lecti
vi téslocale s
,lar éhabi lit
at ion
de la commune dans ses activités traditionnelles, pour une meilleure prise en
charge des actions relevant de la préservation du cadre de vie du citoyen en
mat ièred’ espac esve r
ts, parce que le besoin de verdir est ressentie par tous et
devient une nécessité pour le citoyen qui aspire à une amélioration de son cadre
de vie et de voir son paysage urbain ressembler aux belles maquettes montrées
aux autorités et au public durant les différentes expositions des projets à réaliser
ouauxvi l
lesdumoye nor ient
,qu’ i
lsre garde ntàt rave rslesc haînessat ell
itaires.
55
L’ amé nage me ntpays ager urba i
n yc ompr i
sl ac ré
ation de se spa ces vert
s,
d’e space sdel oisirsetdedé t
entese nAl gérie,deviennent une priorité pour nos
collectivités locales de ce début du XXI emes i
ècl
ec arc ’estunede sc ompos antes
incontournables pour la réussite des grandes lignes de la stratégie de
développement durable du tourisme, qui est mise en application par le
programme présidentiel et suivi par le ministère du tourisme, pour qui a été
pr évuunbudge tdepr è
sdeunmi l
li
ar ddedol lar sd’i
c iàl af i
n2013 c arles
investisseurs étrangers et leur touristes ne peuvent venir en Algérie que si nos
villes ne ressembleront plus à des villes bombardés, sans aucune logique
d’amé nage me ntpays age r,avecde se spacesve rtsc onçusj ustepourl etemps
d’unevi sitepr éside nti
e loumi nist
ériel
.
Dansde smi l
ie ux detoutenat ur
ee tà t outeéchel
le,l
’arc
hitect
epaysagist
e
intervi entdansl e
spr oc
e s
susdepr ogr
ammat i
on,d’él
abor
ati
one tder é
ali
sat
ion
despr oje
tsd’ amé nagement,ta
ntauni ve
aud’ uneplaceurbainequ’auniveau
d’unez oner égionalecari l
so ntlepluss ouventdansl’hi
stoi
re,ins
trui
tleur
créat i
onparl ’ observat
iondel acampagnee toùl agéomét
riee s
tundel e
urs
outils familiers.
L’ar chite
ctepays agis
te,peut être représenté comme un être multiple coexistant
en lui un jardinier, un artiste et un ingénieur car quant il observe le paysage
d’un mi l
ieu ur bain,c ’esttoutun dé bati nt éri
eur ,quis eme te n plac
epour
trouver un pacte entre les trois voix, afin de trouver la démarche adéquate pour
anticiper la transformation du paysage urbain, pour lui donner un nouvelle
urbanisation végétale intégrée dans son histoire et sa géographie.
Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos milieux urbains,
deviendra le lieu du rationnel où toutes ses composantes, ne sont
compr éhensiblesqueparr é
fére nceàune nse mbled’ amé nageme ntquis’
intègre
parl esé léme ntsquil esc ompos e
nt ,s anss ’ignore rc are l
lessontl ié
esparune
même pensé paysagère.
Voici les dix avantages concurrentiels des architectes paysagistes par rapport
aux autres intervenants usuels en aménagement urbains :
Par c e
tte nouve l
lef orme d’ amé nageme nt pays age r de s mil
ieux ur bai
ns,
l’
Algé ri
e nduXXIe mes iècl
es aur aretrouve rs onc ivi
sme ,parcequ’ iltrouvera
au se uildes a mai son l as ens ati
on d’ un a ill
eur soù t out
eslesc ommodi tés
nécessaires pour un meilleur cadre de vie sont existantes, semblables au cadre de
viecons ti
tuéqu’ ilvoitàt raversl eschaîne sdet élévis ionsat ell
it
air
ese tdur antses
voyages en occident, en péninsule Arabe ou chez nos voisins Tunisiens et
Marocains, mais cela ne peut devenir une réalité dans notre pays que grâce à
l’
introduc tiondel ’ambul ancierdel ’
urbani smemode rnequis auraa nt
iciperle
nouveau paysage de nos milieux urbains et de façonner un vocabulaire
urbanistique, par une recherche approfondie du fonctionnement de toutes choses
dans nos milieux urbains, tout en recomposant différemment des éléments
souvent tirés de nos paysages quotidiens et qui seront la base de création des
nouveaux espaces paysagers de nos futurs villes et villages.
58
moyens pris pour tenir compte de la spécificité du paysage urbain et de son
évolution.
2. I
dent
ifi
erlescaract
èresdi
sti
ncti
fsde spaysage
sur bainsafind’
éclaire rles
me i
ll
eurschoi
xdepr ati
quesetd’ac
tivi
téssus
cepti
ble
sd’ assur
erlaviabilité du
cadredeviedesc
itoye
nstante
nmi li
eururalqu’enmil
ieuur bai
n;
4. Adopter une approche de planification concertée qui inscrit dès ses débuts, un
processus participatif permettant une discussion publique chez les citoyens et
l’
implicationde sdi fférentsintervenant sdansl apr isededé ci
sionse tl ami see n
marche de projets de conservation et de valorisation des paysages urbains;
59
5. Reconnaître la dimension intégratrice du paysage dans les agglomérations et à
développer en matière de planification et de gestion du territoire notamment
dans l ess ché mas d' amé nage me nt,l es plans d’ urbani sme ,les di ve rses
réglementations et des plans de développement touristique ;
7. Obteni
rdesinte
rvenantspubl
ic sl’e
ngagementdecont ribue
raur es
pec
tdel a
Charte par l'énoncé de politiques, de plans d'action et de mesures
d’encadreme
ntdansl eur
spropresc hampsd’int
ervent
ion;
En matière des espaces verts, les milieux urbains Algériens de ce début du XXI
eme siècle, à quelques exceptions, ressemblent aux milieux urbains du Moyen-
âge Européen car dans les espaces publics les arbres sont peu nombreux, mais ils
sont majestueux et leur présence antérieure est du temps de la construction de
nos villes, durant la période coloniale. Actuellement, en Algérie, coté rue, la
végétation est très rare mais on trouve une multitude de jardins, qui constituent
les villas et les palais comme ceux qui constituaient les espaces de clarté dans les
mailles serrées de la trame médiévale du Moyen-âge.
60
Lepl and’ actionpays ager, vi endr apourdé vel
oppe runs yst
èmeur banisti
que
bas és urlat ramevé gétale,àl ’i
ns tardel anouve ll
evi ll
e «Akid Othmane » de
Ain Témouchent et où nos collectivités locales auront un nouveau vocabulaire
végétal adapté aux besoins de la ville moderne où le citoyen trouvera un cadre de
vie meilleur et amélioré. Pourl ar éus si
tedel ’
urbani smevé gétal
,iln’e xi
stepas
en la matière de solutions définitives mais une compréhension qui permette de
conc evoire td’ apprécierl e pr oj etvé gétalde f açon pl usé cl
airée.I ls’agit
essentielle
me nt d’ atti
tude sdebons ensetdes age ssedel ’architec
tepays agiste
quis ’a t
tacheàr ecevoi
runpat rimoi nee tletransme ttree nl’amé l
iorantde façon
àc equ’ ilbéné fi
cieauxc i
toyensd’ auj ourd’huietdede main.
L’
obj
ect
ifdupl
and’
act
ionpays
age
rpournosmi
li
euxur
bai
nse
stde:
Fai
rer
econnaî
trel
’i
dent
it
éetl
apl
acedel
’ar
chi
tec
tepays
agi
ste
.
Cl
ari
fiersaf
oncti
onets
aplac
edansl’
amé nage
mentpays
age
ret
de
sespace
svert
saupr
èsdel
amaît
ris
ed’ouvrage
.
Ils e
raitnécessaire que cepl an d’ ac
tion paysage
r, nes ef ass
e pa s
uniqueme ntsousl’
égidedumi nistè
redel ’
Environneme ntmaisenc oll
aborati
on
avec les autres ministères concernés : Equipement, Agriculture, Culture,
d’Int
érieuretlesdescollecti
vit
éslocal
es.
L’évolutiondupays agedenosmi li
euxur bai nsrévèleunee xt
ensiont r è
sr api de
et anar c hi
que , au poi nt que c etteé me rge
nc e d’ espaces sans normes
urbanistiques et paysagères, font révéler des carences de conception et de gestion
dese spac esdenosmi l
ieuxur bai nse xistant s,oùmê mel ’héri
tagede se s
pac es
publics avec leurs espaces verts paysagers, ont été détourné de leur vocation
premi ère,qu’estl ’
amé li
orat ionduc adr edevi edesc i
toye ns.
62
La nouvelle ville de Sidi Abdellah, qui a démarré en 1998 à 25 kilomètres à
l’ouestd’ Alge r,c onst
itueunevé ritableaubai nepournot rec apit
al equié touff
eà
tout point de vue car à terme, elle pourra abriter plus de 500 000 habitants qui
trouverons tous les équipements sociaux nécessaires ainsi que les équipements
scientifiques et technologiques, appelés à structurer le nouveau paysage urbain
etun me ill
eurc adredevi ede sc i
toyensdel ’Algéri
edede mai n. Parce que
l’argentnemanquepasauj ourd’ hui,qu’ ile stpr i
mor dialquenosaut orit
és
insufflentunef ortedy nami queàl ’édific
ation dec ettevi ll
enouve lle
,t oute n
exhortant les ministères et les institutions publiques à démarrer au plus tôt les
équipeme ntsqu’ i
lsyavai e ntpr évus ,pourque«Sidi Abdellah », qui est déjà
baptisés par nos citoyens « Les Mille et Une Nuits », offrira un meilleur paysage
urbain et une nouvelle destination pour tous les amoureux de la nature car au
sein de cette ville nouvelle, les espaces verts paysagers auront leurs places
primordiales grâce aux bonnes volontés de nos décideurs et des meilleurs
intentionsde ss pé ci
ali
stesd’ amé nage me ntspays agers, quiàt er mear ri
veront
par leurs savoir-faire de se frayer un passage pour la réussite de ce mega projet
unique en Algérie.
Lawi l
ayadeAi nTé mouc hentae ntaméde puispe ul aconc réti
sationdel ’object i
f
ques ’étaitf ixéel ac onservationde sf oretsdec ettewi l
ayae n2004e tquic onsiste
à améliorer le cadre de vie des citoyens des agglomérations urbaines de la wilaya,
enr éalisantà par tir de l ’anné e 2006,dans l ec adre du pr ogramme de
dé veloppe me ntqui nque nnal2005/ 2009,po url ’ensembl ede sdaï r
as ,huitj ardi ns
publ icsr é créatifs d’ un mont ant de 200 mi l
lions de Di nars.Ce s pr ojets
d’amé nage me ntpays age rsuni que se nAl gé ri
e,s erontac compagné sdemoye ns
d’e ntretiene tdegé rancede se spac esve r tsains iquel ami see n pl aceàAi n
Té mouc he nt d’ une s tr
uc t
ur ec ent rale de f ormat i
on de j ardi ni
erse t de
paysagistes pour la réalisation, l apr ote
c tione tl ’e
ntretiendel ’environne me nt
végétal des villes et villages de la wilaya afin de combler le vide laissé par les
ser vicesd’ e ntretiene tdene t
toyagede sAPC,quinemé nage ntauc une ffortpour
réussir la pérennité des espaces verts en milieu urbain et de la propreté de nos
villes et villages, tout en gaspillant les millions de Dinars, que notre Etat investi
annue lleme ntpourl ’amé li
orat i
o nduc adr edevi ede scit
oye ns.
Il ne se passe pas un seul jour, sans que des écrits de presse ne fassent état de la
dégradation continuelle des espaces publics avec leurs espaces verts au sein de nos
mi li
euxur bai ns
,parde si ndividuss ansf oinil oi,e nl ’absence des autorités
compétentes et sous les yeux de citoyens impuissants qui y perdent de jour en jour
la qualité de leur cadre de vie en milieu urbain.
A Cons t
antine,al orsqu’ un pl an de c ons tr
uc t
ion c ons équentde mi ll
iersde
logements est lancé aussi bien dans les villes nouvelles Ali Mendjeli et Massinissa,
ces programmes urbanistiques grandioses semblent, selon de nombreux
obs ervateurs,pé che r par manque d’ équi li
bree t d’ har moni sat
ion au pl an
urbanistique. A cet égard, les sites ayant abrité des bidonvilles, comme le terrain
Tanoudji et la carrière Gance, seront normalement convertis en espaces verts
pour échappe r au bé tonnage .Par ce que ,l’accente stmi s par l e pr emi er
responsable de la wilaya, sur le fait que les espaces verts réalisés ces dernières
anné es ont é té pour l a pl upar t abandonné s par f a ute d’ ent
r et
iene t de
gardiennage et sont livrés aux exactions d’ une c atégorie de popul ation
mar ginali
séecarmal gréqu’ il
so ntc oûtéde smi l
lionsdeDi nars,rienn’ aétépr évu
pour assurer leur entretien, leur gardiennage et leur conservation, parce que
souve ntdè sl af in de st r ava ux d’ amé nage me nts de sc ese spaces verts, les
entrepreneurs ainsi que les promoteurs se retirent sans laisser un embryon
d’e ncadreme ntoupourl emoi nsde sgar diens,c equiapourc ons équencequel a
majorité des équipements sont pillés et que les structures de ces espaces verts sont
laisséesàl ’
étatd’abandon.
64
A Be jai
a,dé sespérés de voi r ve nirl ess ervices de l ’ APC c oncer nés par
l’amé nageme ntur bain,leshabi tant sdel acité5Jui ll
et,ontdé ci
déder é
soudr e
eux-mê me sl e spr oblèmesl i
ésàl ’amé l
iorati
onduc adredevi edel eurc i
té,e n
engageant des particuliers pour les travaux de réfection de la remise des dalles et
la réhabilitation des espaces verts, tout en continuant à payer aux caisses de
l’ét
atl ataxed’ habitat
ionave cc haquef ac t
ured’ éle
c tri
cité
.
Une étude récente réalisée paruneé qui pedec her cheur sdel ’unive rsitéDj il
ali
Liabè s,mont requel avill
edeSi diBe lAbbè sseretrouveauj our d’huiave cunt rè
s
granddé fi
cite nar br e
sd’ orneme nte tques aplanification,dansl ec adr edes on
progr ammed’ amé nage me ntur bai n,r estepr es
quedé pour vudepr oje t
sd’ e
spac e
s
vertspays age rs.Le P. APC deSi diBe lAbbè sn’ at rouvéde s olution pour
remé die ràc epr obl è memaj e urdel ’amé l
iorati
ondumi lieuur baindes avi l
le,que
de déposer une plainte, en bonne et due forme, contre les membres de
l’
assoc iati
on du quar ti
er«144 logements de Sidi Djillali », pour avoir planté
quelque smal heur euxar bresquinef er aientqu’enjoliverl avillee tl’
aé re rafin de
contrer avec le peu de moyens, à une désertification effrénée qui menace la ville
de SidiBe lAbbè s,qu’ on appe laitj adis«le petit Paris ». Dans le cadre des
accordsdej ume lagequis onts igné se nt
rel ac ommuned’ Or an e tl esville
s
Françaises de Bordeaux et de Lyon, deux ateliers ont été lancés, le premier
concerne la formation des cadres del ac ommuned’ Or ane tles econde str el
atifau
renouve l
leme ntur bai ndel avilled’ Or an.Conc ernantl ej ume lagee nt reOr ane t
Lyon,i lyae ude uxmi ssi
onsd’ expl or ationdet echnic ie
nsl yonnai s,l’uneaumoi s
dejanvi er2004e tl ’autreaumo i
sdej anvi e
r2005, et ce, pour établir les premiers
accordsdec oopér ation,l ’
unpourl ar éhabi li
tat
iondupat rimoineanc ie ne tl’
autre
pourl ’as s
istancet ec hniquee tur bani stiquedansl aconc e pti
one tl ar éalisati
onde s
espaces publics et des espaces verts au sein du milieu urbain Oranais.
En plus des commerçants illicites qui occupent les trottoirs. Sur les 100 000
établ i
sseme nts c omme rciaux r ecens és dans l a wi laya d’ Alg e
r , 10000
propr i
étair
e sd’ entree ux onte f
fectuéde st ravaux d’ e
xt e
ns i
on,oc cupantl es
trottoirs ou en les déformant. Ce chiffre inquiétant est visiblement appelé à
augme nter,mal grél ’inter dicti
on de c e ge nrede t ravaux quis ontde venus
cout ume c he z nos c omme rçants d’oc cupe rl est rot
t oi
r se ni nst all
antl eurs
mar chandises,dir ect
e me nts url ’e
spac e destiné aux passant tout en les obligeant
àe mpr unterlavoi er és ervé eauxvé hicule s
,c equin’ estpass ansr isquec ar les
opérations de contrôle ou de démolition ne sont pas très fréquentes, ce qui
encourage certains commerçants à enfreindre la loi sans crainte, pour rendre les
rues de la capitale difficiles à parcourir et pas du tout agréable à regarder. Les
habi tantsdel ac i
téSe llier,dunom del ’urbanistee tr éf
or mateurs ocialHe nry
Sellier,s i
tuée au ni ve au de l ac ommune d’ Hydr a,s emor f
onde ntdans un
environnement morose car ses espaces verts, déjà mis à mal par la gabegies
municipale, sont présentement ensevelis sous les éboulis causés par des actes
d’inc i
vilit
édeque lque sl oc atairesréfractaires.
67
Ce travail de recherche réalisé sur la base de données scientifiques où les
conditions sanitai
res
,d’infrast
r uctures,desécurit
ée td’ e
nvi ronneme nts ontl es
par amè t
resdebas epourl ’
éva l
uation,à lemé ri
tedemont rerqu’ àl a vill
e
d’Al ger, au-dèla de son i mage d’ Epinal ets a bl anche ur mys ti
que qui
l’enveloppait,exis
teunvr aiproblèmedequal it
édevi equis embl en’avoi rjamai s
été une préoccupation majeur pour ses responsables et ses habitants, car rien
quepourl epr oblèmed’hygiène,ilyat e l
lementàdir e.
C’ estpar c equel ’
Al gér i
ee s tles e
ulpaysau mondeoù l a maj oritédenos
respons ablesdewi laya sf ontl esc hos e
sàl ’envers,quel awi l
ayad’ Algerqui
possède 30 APC déficitaires parmi ses 57, collabore presque toujours avec les
mêmes établissements (Epic), pour satisfaire ses urgences politiques
d’e mbe l
lis
s ements ouve ntdi s
par ates de s es milieux ur bains,s ans t outefois
respe cterlar églement ationde smar c hése nvigueur ,quie xigel apr és enced’ un
bur eaud’ étudess péci
al i
s épourc haquepr ojetd’amé nage mente tinterdi tlegréà
gré pour les entreprises de réalisation, sans une consultation conforme à la
réglementation en vigueur car par cause de ces pratiques qui perdure du temps
del age stiondel ’enfer me me ntidé ologi
que ,notrec api taleest souvent privée de
la compétence et du savoir-f airede sque lque sspéciali
ste sAlgé rie
nsquiœuvr e nt
à la recherche de meilleurs solutions pour améliorer le cadre de vie et le paysage
denosmi l
ieux urba inspar cequec ’
estave cc e sEpi cd’ amé nage me ntsde s
espac es publ ic
se tdu ne ttoya ge de s mi l
ieux ur bai ns,que l ’incompé tenc e
professionnelle dominera le paysage urbain de notre capitale ainsi que celui des
autres agglomérations urbaines de nos autres wilayas, tant que leurs premiers
responsables pratiquentl esmê me spr at
ique srévoluesd’ unaut ret emps ,loi
nde s
68
solutionsmode r ne sdel ’aménage me ntpays agerquif erontavanc ernot r epays
vers la prospérité du paysage de ses milieux urbains et la promotion de son
tourisme national et international car même si certains directeurs du tourisme,
estime ntquepui squenot repay sbé néfi
ciedé jàd’ unbonr ése
aur outierde104
000km,de35aé r opor ts,dont1 3auxnor me sinternational
e s
,de13por tse td’ un
réseau ferroviaire de 4500 km avec 200 gares commerciales déjà opérationnelles,
pe uts evant erqu’ i
lvaat tei
ndr eàt erme ,sonobj ect
iftourist
iquede13mi l
lions
devi si
te urs par cequel eschaîne se tleadersmondi auxdel ’hôtell
er i
ec omme
Accor, Hilton, Sheraton et Méridien sont déjà présent sur son territoire, tout en
oubliant que les millions de visiteurs par an, ne viendront dans notre pays que
lorsque nos agglomérations, qui continuent a se disloquer et que leurs espaces
verts sont toujours disparates, seront aménagés par des spécialistes
d’amé nage mentspays age r
s des zones urbaines et que le cadre de vie de nos
milieux urbains sera aussi amélioré que celui des agglomérations urbaines de nos
voisins, en Tunisie et au Maroc.
C’ e
stpar cequeundé par teme ntaus ervicede scitoyens,quis ’
avèreincapabl ede
résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est un département
dé c
ade nte tqu’ une a utor ité quir use ave cs es pr i
nc ipe
se s
tune aut orit
é
mor ibonde ,quel ’Et ablisseme ntdeDé veloppeme ntde sEspacesVe rtsde la
wi l
ayad’ Al geraé téauc ent redel agr ognedumi nis
trede sTr avaux publ i
cs,
réputé pour ses mises en garde et ses ultimatums, au point de décider que son
département prendra en charge le volets des aménagements des espaces verts el
leurs entretiens des abords des autoroutes et des aéroports, parce que les espaces
vertsquie mbe llis
se ntle souvr agesd’ ar tcommec euxquipar entle
sar t
èr esdel a
capitale,s ontàl ’abandonmal gr équec eté t
ablissementdel awi l
ayad’ Al ger,
emploie environ 1200 agentse tques avoc ati
onpr emiè reétai
tl’entretiende s
espaces verts de notre capitale comme le sont, depuis toujours, les services des
espaces verts des collectivités locales des pays développés.
69
Comme ntnepasê tredé ç uparl ec l
as s
e me ntdel avi l
led’ Algerpa rmil esdi x
villes les moins vivables sur 127 agglomérations du monde choisies par le
rapport, quant on voit que notre capitale « Alger la blanche » est devenu si
repous s antee t qu’ à que lquese nc ablur es de l ’ambas sade de s Etats
-Unis
d’Amé r ique,setr ouvel ebi donvill
e«Nass El Kazirna »oùl ’é
clairagepubl i
ce st
ine xist
antaupoi ntquel ’i ns é
curitée sttotaledé slat ombé edela nuit, où des
gr oupus c ul
esé par s de j e unes viventde pe t
itsl arcins ets ’
adonne ntà l a
cons ommat iondedr ogue se td’alcool,sousl esr egar dsdel ’exécutifcommunal ,
qui semble ignorer même son existence, tout en honorant des cérémonies de
distinction régulières, dans des salles de fêtes privées ou des hôtels huppés de la
capi tal
eauxc oût sexor bit ants,aul ieudes epr éocc upe rdel ’amé li
orati
onde s
conditions et du cadre de vie de la majorité de leurs citoyens, afin de vaincre
l’i
ns alubr it
édec ett
epar tie de la capitale car selon le président du Collège
nat ionalde se xpe rts ar c hi t
ect
es( CNEA) , l a vi ll
e d’Al gerr is
que de s e
transformer en une multitude de ghettos dans les quelques années à venir, si
auc uneme suren’ estpr is epouramé l
iorerl as ituat i
on etd’ é
viterl er i
sque
d’e ncour agerlagé nér al
isat iondenombr e uxf lé
auxs ociauxaus ei
ndes eszone s
urbaines.
Ile s
ti mpé rati
fder égul erlavi edesc i
toye nsal gérois,af i
nder é
habi l
iterl ’image
de notre capitale aux yeux des Algériens et de ses visiteurs étrangers, mais cela
nepe utsef ai
r equ’ ave clavol ontédes e spr emi ersres ponsabl esl ocauxe tdes es
directeursde ss e rvicesd’ amé nageme nt s,der enonc eràpas serl amaj or it
éde
leurs temps dans leurs bureaux à signer des documents, pour être présents sur le
terrain afin de vérifier les étapes de réalisation de leurs projets en milieux
urbains et de faire instaurer au même temps au sein de la population algéroise
unepol it
iquec ultur el
le,soc i
alee tsécur i
taire,af i
ndel e
urpe rme tt
red’ avoirun
cadre de vie de qualité, tout en leur apprenant à vivre dans leur tissu urbain
d’unef açonc i
viliséedansl ebutder éus si
ràe nf airedec ettegr andee xpé ri
ence
d’amé nageme nte tdec ivisme,unpr oje tpi l
otepourt outesnosz one sur baines
,
qui servira à résoudrel ’ensembl edespr oblè mesdef ond,quis ontl esr apports
des Algériens avec leurs tissus urbains et cela en accompagnant ce projet pilote
par une compagne nationale de vulgarisation et de sensibilisation pour
l’ensembl edenosc i
toye nsàt raversde sspot spublicitaires et par la voie de cours
spé c
ialisésdansno sé coles,af i
nder é ussire npar ticuli
e rs,l’amé l
iorat iondu
cadre de vie dans notre capitale et en général, des autres agglomérations
urbaines à aménager.
Siqua r
ant etr oisansa pr è
sl ’i
ndépe ndance,onn’ arrivetouj our spasàmaî tris
er
lar éussit
edel ’
actiond’ amé li
orationduc adredevi edenosc itoyense nmi li
eu
urbai n,aupo intquenosz onesur bainessedé gradentdej oure nj oure tqu’ il
s
sont de plus en plus laids avec un paysage incompréhe ns i
ble ,cen’ estquepar ce
que au niveau des collectivités locales et des ministères concernés, on garde
toujour sleré fle
xedel age sti
onquiaé tédécrétéapr è
sl ’i
ndé pe ndanc e,quanti ly
avait des zones urbaines avec un semblant de cadre de vie et des citoyens avec
que l
que snot ionsd’ éduc ati
onc i
vique,héritédut empsdel apr ésenceFr anç ai
se
enAl g éri
e,etquel apr ior itéétai
tdonnéàl ’amé l
iorati
onde sc onditionsdevi ede
nosc itoyens,quic ons istaitàl eurappor terdel ’é
lectri
cité,del ’eau,dugaz et des
logements décents pour vaincre la création anarchiques des bidonvilles qui
symbolisaient pour nos responsables de ce temps là, la continuité de la présence
du cadre de vie colonialiste.
L’ amé li
or ationduc adr edevi ede sc itoye ns,e sttoutd’ abor dsl ar e
valori
sat ion
de la ville et ses quartiers, en requalifiant leurs espaces extérieurs et en créant
des espaces verts munis de lieux de détente et de récréation pour toutes les
tranc hesd’ age s,toute nas surantun entretien permanent grâce à des agents
spécialisés, qui entretiennent le mobilier urbain extérieur (jeux public, bancs,
abr ibus…) ,l esf ontaines,l es végétaux e ti ls ne t
toientl e s monume nts,l es
panneaux de signalisation, les trottoirs et les espaces publics. A l ’
ins
tardel ’état
actuel du cadre de vie des citoyens dans nos agglomérations urbaines, qui reste
loin des normes demandées, les conditions de vie au sein des 1541 communes que
compt enot repaysn’ arriventt oujour spasà t rouve rl a vites sedec roisière
requi sedansl esmi l
ieux ur bainsmal gr ét outl ’arge ntdé pe ns éetlese ffor t
s
four nisparnot repay sde puisl ’
indé pe ndanc e ,c ommel edé mont re l’étude
réaliséeparl ’agenc enat i
onal edel ’amé nage me ntdut erri
toiree ncoll
aborat ion
avec le PNUD, qui constate que 177 de nos communes connaissent une précarité
avancée pour leurs populations, 168 sont pauvre dans le domaine de la santé et
229 sont dans un état critique où ils ont les plus faibles taux de branchement aux
différents réseaux (eau potable, assainissement, gaz et électricité).
Par cequel ’
ave nirdenot r epayspe u avoirde sc onséque ncesé conomi ques
évidentes, par cause des coûts que notre Etat va dépenser pour éviter les
dégradations à venir de nos paysages urbains et à ceux destinés à la réparation
desdommage sc auséssurt outl espr ojet
sd’ amé nage mentdi s parate sréali
sésà
coup de milliards de Dinars, avec un manque de savoir-faire chez la majorité de
nosmaî tresd’ ouvr agese tdenosmaî tresd’œuvr e s,quis es ontdé fil
ésde puis
l’
indé penda ncepourl ’
amé nage me ntdenosmi lieuxur bai ns,qu’ ilestur gent
aujour d’huider é f
léchi
ràr ésoudr ecepr oblèmemaj eurquit ouc hel ’
ensemble
de nos agglomérations urbaines, en faisant appel à des experts-conseils
spécialis
ése né tude sd’i
mpac tpourl esmilieuxur bainsaf i
nd’ arriveràpr oposer
de nouvelles mesures qui nous permettrons de tracer les grandes lignes pour
solutionner nos problèmes urbains actuels, dans un premier temps, avant
d’engage rl esgr andst ravaux d’ amé nageme nte tder éhabi li
tation ave cde s
entre pri
sesder éalis
ati
on muni sd’ uneé quiped’ ingénieurse tdet e
chnic i
ens
71
compétents dans les techniques de réalisation des aménagements urbains et tout
ens uivant à l al ettrel esé tudes d’ amé nageme nt,dé j
à ac hevés par l es
ambul anc iersdel ’ur bani smemode rnec hoisisselonl espr oc édur eslégalesdel a
législation en vigueur et loin des abus de pouvoir ou du passe-droit de certains de
nos r e s
pons ables,c ar i ln’ y a pl usde s ensc ommun,de l a partde nos
amé nage urs,quis ’
impos er aitàl ’e
nsembl ede sac te
ur ssoc iauxaf indedi ssuade r
les citoyens, sans foi ni loi, de dégrader leur cadre de vie et les espaces verts de
leur milieux urbains.
Iln’yaauc uneexpl i
c ati
onàdonner pour justifier les retards que connaît notre
paysda nsl edomai nedel ’aménage me ntpays age rde smi lieuxur bains ,sinonle
manqued’ imaginat i
on e tl avol ontépourve niràboutde sc ontrai ntesqui
empê che ntlebondé r oul
e mentde spr ojetsd’amé nageme ntpaysager car malgré
toutesl esexige
ncespourr éussi
rl’amé li
or at
ionde snosz one surbai nes,de puisl
es
années quatre-vingt, la majorité des programmes réalisés sont, souvent, des
projets chimérique. Parce que pour aménager nos milieux urbains, on continu à
fair
eappe là unei nterdisc
ipli
nar i
tédemaî tred’ œuvr ee td’ entrepr is
esde
réali
sat i
on,quis '
ydé ve
loppentave cde sf ai
se ursd’ amé nage me ntsdi sparates,
sansf aire appelaux ar chi
tect
espays agistes,qu’ on appe le n oc cide nt les
ambul anc iersdel ’ur banisme moderne que nous continueront à faire de nos
agglomérations des lieux avec des places publics où nos citadins continueront à
jouer aux dominos.
Les architectes paysagistes font un travail de qualité loin des avant-projets sans
conc eptd’ amé nageme nte t des pratiques du bricolage pour la réalisation des
pr ojetsd’amé nage mentpays ageràc oupdemi lli
ar dsdec entime s,parcequ’ i
l
donneaupr oje tur bainave csesespac esve rtsuns ensda nsl’hommee taut our
de l ’homme , gr âce aux l oi
s de l ’arc hit
e ct
ure du paysage. Les lois de
l’architectur
edupays ages ontc ell
e squir èglentlar éalitéde sc hosese nmi l
ieu
ur bainc arellessontunel ogiquei nhé r
ent eauxr epr ésent ati
onsquel ’
hommes e
faitdel anat ur eetdel abe auté
,par cequec ’estlas ens i
bi l
it
éhumai nequi est à
l’origineduc adr edevi eamé l
ioréde spays agesur bai nsde svi l
lesmode rnesgr âce
àl ’introduction de st ec hniques de l ’ar chite
ctur e du pays age dans l es
aménagement des espaces verts et des milieux urbains.
73
La réussite du grand pari de la wilaya de Ain Témouchent pour la construction
de la nouvelle ville « Akid Othmane » avec un meilleur cadre de vie pour ses
citoye nse tl ’obt entiondef é l
ici
tationsdel apar tdel abanquemondi alepour
l’existe nced’ unas pe ctenvironneme ntaleetpays age raus eindec eprojet de 3500
loge me nts,n’ es tde ve nuuner éali
tée nAl géri
edec eXXIe mes ièc
le,quegr âce
aux efforts quotidiens des premiers responsables de la wilaya, qui ont su
collabor erave cl ac ompé tenced’ uneé quipei nte rdisci
pl inairedet echniciense t
d’ i
ngé nieur saut ocht ones,maj orée,d’ unar chitec tepays agi steAl géri
e ndipl ômé
de Versailles, qui est venu apporter à cette nouvelle ville, sa touche paysagère
final inspiré du nouveau concept paysager et son savoir-faire dans la maîtrise des
nor me sdel ’
ur bani smevégétal moderne. Pourl ’amé li
orat ionduc adredevi ede s
citoyens, depuis quelques années nos milieux urbains connaissent un profond
pr oce ssusd’ amé nage mentmai sr e st
ee n géné raldansun é tatembr yonnai re
par cequ’ ell
ec ont inuàbut ers url esmauvai sesme ntalités de certains de nos
res pons ablesl oc auxé ri
géesde puisl ’i
ndé penda nc ee tquit ravaill
entdansl es ens
cont ra iredel ’évol utionde st e
chni quesde samé nage me nt spays agersde smi lieux
ur bai nse tde snor me sdel ’urbani smevé gét
al e,c arl esamé nageme nts de nos
milieux urbains ne sont pas accompagnés de la vision paysagère des architectes
paysagistes, qui ont le savoir-faire pour élaborer les paysages urbains loin des
pr atique sdef ai seursd’ amé nag eme nts ave cle urse s
pac e sve rtsdispar at
esde s
milieux ur bai nse tquin’ ontdes péciali
tée n amé nage me ntde sespac esve r t
s
paysagers, que le code du registre de commerce hérité du temps de la gestion de
l’enfe rme me nti dé ologique.
Le ministre des travaux publics, suite aux explications lors de sa visite à la wilaya
de Tipaza, pour les travaux de réalisation des ports de Tipaza ville, de Cherchell
etdeGour aya,aave rtiqu’ ilf
autf airede samé nage me ntsat trac tif
,quis eront
réalisés par des spécialistes comme les architectes, les architectes paysagistes et
les spécialistes en esthétiques et non pas par des bricoleurs qui ne savent
respecter les cahiers des charges car le port de Tipaza, en particulier, sera un
port de plaisance plus que de pêche avec des gargotes et de bidonvilles, surtout
que cet aménagement sera impérativement économique, fonctionnel et rationnel
pour la wilaya.
Par une i ni t
iati
ve c ommune ,l e mi nist
re de l ’Envir onne me nt e t de
l’
Amé na geme ntdut errit
oire
,ave cl emi ni st
redel ’
Empl oie tdel aSol i
dar ité
Nat i
onal e,dansl ebutd’ amé l
iorerl ec adre de vie de nos citoyens, ont mis en
œuvr eunpr ojeti nti
tulé«Blanche Algérie ». Ce projet aura pour objectif, à
cour tter mel’ assai
ni sse
me ntdesquar ti
e rsparl ac oll
ectedesor dur e
smé nagère s
etl ac réat
ion d’ ac t
ivi
tésgé nératricesde r e
venuspour 50000 demandeurs
d’empl oisetc elaaf i
nd’ améli
orerl aqual itédeviee nmi l
ieuur bai nse tsemerl a
culture du civisme au sein de notre société. Quant aux objectifs à long terme, ils
visentl ’amélior ati
onduc adredevi edenosmi lieuxur bainse td’ annihil
erla
pollution qui dégrade nos milieux naturels et fait perdre à nos paysages leurs
valeurs touristiques.
Si notre pays est presque dans une régression irréversible dans le domaine de
l’ur banismevé gét ale tdel ’ar chit
ecturedu pays age,c en’ estquepar ceque
aucune mesure gouver neme nt alen’aé t
épr ises érieuseme ntdansl ’applicat i
on
des normes de réalisation des aménagements paysagers urbains avec leurs
espac esvertsetquede puisl ’i
ndé penda nce,l apl upar tdenosr espo nsablesde s
col l
e cti
vit
ésl ocalese tde sdir ec t
ionsd’ urbanisme considèrent les aménagements
des parcs et jardins dans les zones urbaines, ainsi que la présence végétale vis-à-
vis du bien-être et de la qualité du paysage en milieu urbain comme secondaires,
par rapport aux fonctions plus sérieuses que représentent l ac i
rculation,l’habi tat
et le commerce pour ne citer que les plus évidents.
Pour que notre pays, ne restera pas au dernier rang des pays en voie de
dé veloppe me nt,enmat i
è red’amé nage me ntpays agersde smi li
euxur bainse tla
créations des espaces verts, tout en satisfaisant la demande des citoyens, une
bat t
er i
edet extesl égislati
fss ’avèrené cess
aire sdel apar tdenosé lus,pour
pe rme ttre aux bonne svol onté sde noss pécialisésd’amé nage ment sur bains
d’ i
nte r
ve nirdansunbo ns ens,pourl ’i
ns taurationd’ un meilleur cadre de vie des
citoyens et de protéger le paysage de nos agglomérations urbaines, tout en faisant
promouvoir les aménagements des espaces verts paysagers dans nos zones
urbaines grâce à la mise en place des moyens législatifs adéquats pour exiger la
pr ésencedel ’architectepays agist
edansl ’é
labor ati
onde sé tudese tl’exé cution
de spr ojetsd’ amé nage me ntse nmi lieuur bainaf in qu’e ndec edé butduXXI
emes i
ècle,not repaysaur ada nss al égisl
ation l estatutdu bur eau d’ études
spécialisé en aménagement paysager, qui remplacera le simple code de registre
du commerce pour la création et la réalisation des espaces verts, qui est à la
por tédet outee ntrepr i
seder éalis
ation,s ansauc unee xi
ge nced’ unemaî trisede
l’architecturedupays age .
Il faut que cette nouvelle « loi paysagère », soit légiférée par notre gouvernement
sansundé batc aducàl ’APN e tqu’ellenes oitpasc r é
éequedansl ebutde
remplir le journal officiel parce que comme disait le cardinal Richelieu : « Faire
une loi et ne pasl afairee xé cut er,c’
estaut orise rlac hos equ’ onve utdé f
endre»,
sur tout que t rop de gas pi l
lage gue ttel ’ave nir de l ar estaurati
on pour
l’amé liorati
on du c adr edevi ede sc i
toye nsau s ein denosmi li
euxur bai
ns,
durant le programme de développement quinquennal 2005/2009.
L’ins
tauration deso uti
lsd’ ac compagne me ntpourl ac réation depé pini ères
ornementales modernes et des cycles de formation de jardiniers paysagistes et
75
d’archi tectes ou d’ i
ngénieurs pays agistes, par l ac réat i
on de c ur s
us
professionnel se tuni versi
tairess pécial
isés,s’avèrentné cessairepourl ’avenirdes
aménagements paysagers de nos milieux urbains car avec 960 centres de
formation professionnelles (CFPA) repartis sur tout le territoire nationale, en
tenantc ompt equ’ un seulc e ntrede formation par wilaya, sera doté de la
spécialité pour la formation des jardiniers paysagistes et avec une moyenne de 30
jardiniers paysagistes formés annuellement ; en sept ans dans un premier temps
etc haquec inqanspa rl as uite,l’ Algériepour raavoi rune capacité de 7200
jardiniers paysagistes à répartir sur ses 1541 communes, ce qui fera une
moye nnede4j ar dinier
spays agi st
esparc ommunepouroe uvr erdansl’entreti
en
des espaces verts de chacune des communes et la production des plantes
ornementales, au sein des pépinières instaurés dans la circonscription de chacune
de sche fsl ie
uxdedaï ra.Dansl ec adrededonne ràl ’Algérieuneé l
itedansl e
domai nedel amaî tri
sed’ œuvr ede sproj et
sd’ amé nage me nt spaysagerse tdes
techniques modernes pour la produc t
ione tl’entretiende spl antesorneme ntale
s
des espaces verts, la formation des architectes et des ingénieurs paysagistes
serontg érésparl ’ I
ns t
it
utNat io naleAgr onomi qued’ ElHar rac he ncoll
abor ati
on
ave clesé colesetl esinstit
utsd’ architect
ur edupaysage des pays francophones
occidentaux, comme la France, la Belgique et le Québec.
L’Ins ti
tutNat ionaleAgr onomi qued’ ElHar rac
h,quiadé j
àl avoc atione tles
moye nspourf ourniràl ’aména geme ntpays age rdenosmi li
euxur bai nsune
vingtaine de paysagi s
tesparan,c equif eraquel ’Algé r
iedi sposerat outl esci
nq
ans, en plus des jardiniers paysagistes, une moyenne de 100 architectes
pays agist
espour c oncevoi r,suivrel e spr ojet
sd’ aménage me ntpays agere n
milieux urbains et gérer les pépinières de production des plantes ornementales
ainsique de l ’
entreti
en de se space s vertse xistant
s.Ave c de si ngé ni
eurs
paysagistes pour nos futurs pépinières qui seront conçus selon les normes
internationales, grâce au recours au partenariat avec les pépinières de la rive
nord des pays méditerranéens, nos futurs aménagements des espaces verts
auront une variété de plantes ornementales diversifiées et de meilleur qualité,
que celle qui existe actuellement sur notre marché embryonnaire des plantes
ornementales.
76
C’ estparcequel amaj orit
éde samé nageme nt
sr écentsdenosz one sur baine sont
montré tout le mal que peuvent faire des aménagements aveugles au cadre de vie
de nos citoyens car ils ont été conçus de la sor tedenepasmar che r,qu’ ilfaut
faire appel aux techniques de conception des architectes paysagistes, qui en
concevant un aménagement paysager, le considère comme un élément de la
nature dont il ne lui empreinte que ce qui peut lui servir pour le faire valoir dans
lebutd’ amé liorerl espays ageur bai ns,carl ese spac esve rtspays age rssontune
compos ant epr i
mor di aledel’urbani smevé gét
al emode rne .
L’exigenc edel ’i
nt roduc tion del ’urbanismevé gé t
aleave cl ’instaur ation des
aménagements des espaces verts au sein du paysage de nos milieux urbains afin
de rendre le cadre de vie de nos citoyens meilleur, demande un sacrifice
réci
pr oquedel apar tdel ’Etate tde sc ontr
ibuablesc ars il’Et ats ’engagepour
l’
instaur ationd’ unme il
leurpay sageur baindenosvilles et villages, en finançant
lesamé nage me ntspays age r
sal ’
or drede50%,l ec i
toyen doi tappr endreà
contribue r,e n payantl a diffé rence ave cs es d’i
mpôt s annue ls,af i
n qu’ i
l
s’i
mpl iquedansl epr oc essusde samé nageme ntspaysagersdenosaggl omé rat
ions
urbaine se td’appr e ndr eàr espe cters onmi l
ieuur bainets one nvironne me ntcar
il
ssaitquec ’
este npar t
iegr âceàs onar gent,qu’i
ljouid’ uneme il
leurqual it
éde
cadre vie dans sa ville ou son village.
C’ e
stg râce aux c onnai s
sanc ess péci
fi
que se n bot anique ,e na rbor iculture
ornementale et un savoir-faire unique pour la conception des jardins et des
espaces verts que les architectes paysagistes réalisent les projets paysagers en
milieux urbains avec des espaces verts intégrés, tout en prenant comme modèle
sur le concept de nos maîtres du passé et en exprimant leur propre goût en
tenantc ompt edel av olontéde smaî tresde sl i
euxe tde sl oisdel ’urbani sme
végétal moderne, car les paysagistes sont différents et meilleurs que les faiseurs
d’amé nageme ntsdispar ates,quic onti
nue ntàf airedenot rec adredevi edans
nos agglomérations urbaines, une qualité en deçà des normes exigées de
l’urbanismevé gét
alemode rne .
Mê mes il’
ave nirdel ’
humani t
édé penddec e l
uides esvill
es ,not r ee xpé r
ience
dansl edomai nedege sti
one td’ amé nage me ntur bain,restet rèse ndé cadec e
que font nos voisins méditerranéens. Dans notre processus de production des
milieux urbains, nos projets sont ponctuelles, sans aucune articulation et souvent
sansc ohérenceave cuns c hé mad’ e nse
mbl edenosmi l
ieux ur bains ,par ceque
nos responsables, nos mai r ese tnoswal i
sontpr isl ’
habitudedet ravai ll
erave c
l
’abs encedepl ani f
ication r éellee td’ é
tude spr é al
ablede si mpac tsde spl ans
d’ur banis
mee tpays ager s
.
Malgré que dans notre pays, les lois pour la promotion du tourisme ne
manquent pas et les potentialités en matière de tourisme non plus, notre secteur
touristique reste bien loin de celui des Tunisiens ou des Marocains et cela même
si nous ayons des potentialités culturelles et géographiques qui dépassent de loin
ceux de nos voisins car
au moment où les Marocains attirent plus de 5 millions de touristes et les
Tunisiens 4 millions par an, notre pays arrive à peine à frôler la barre des
820 000t our i
stes,toute nc ompt antnot rec ommunaut éé t
abl ieàl ’ét
rangerqui
vient rendre visite à leurs familles, car notre tourismeur bainnes ’i
nt è
grepas
dans une stratégie globale de la ville, comme un facteur de promotion des
mi li
euxur bai ns,ens ec arac téri
s antparunt ouris
med’ affaires,d’agrémente t
événementiel, et que les compétences de notre pays spécialisés en aménagement
des milieux urbains, ne participe pas à la réussite du programme
d’ embe ll
isseme ntdel ’
e nsembl edenosmi l
ieuxur bains,afindel eshis s
eràun
niveau de standard touristique international et arriver à enregistrer 4 à 6
milliards de dollars comme nos voisins Marocains et Tunisiens, au lieu de se
contenter des 133 millions de dollars que notre pays engrange annuellement.
Notre ministre délégué chargé de la Ville, a précisé que 33mi ll
ionsd’ habi
tants
surl es41mi ll
ionsd’ Al gé rienss er ontc onc e
nt ré
sdansl esvi ll
e sàl’horizon2025
etnot remi nistredel ’amé nage me ntdu t erritoi
ree tdel ’environneme ntqui
pr éconiseunemul tituded’ ac ti
onsvi santd’ unepar tàamé liorerlec adredevi e
de scitoyense nmi li
e uxur bai nse td’ autr epart,àallégerlesvi lle
sdupoids lié de
la surpopulation, estime que si en 1965, notre pays dénombrait quelques 95
villes,auj our d’hui,i le nc ompt ee nviron 500 vi ll
ese tque lques 500000
bidonvilles à travers le territoire national.
Parmi les 500 000 bidonvilles que compte notre pays, la ville de Bouira en
possèdeune npl ei
nc entrevi ll
e .Cebidonv ill
equidat edel ’é
poquec oloniale,
mal grél’éradicati
ondede uxgr a nde
spar t
ie s
,lapar t
ier est
ant epersistee nclavé e
entre la nouvelle Maison de la culture, le siège de la wilaya, la cité des 130
logements et le nouveau siège de la daïra, ce qui fait que ce quartier, est cité
commeunehont epourl ’
Al gérie.
Unr appor ts
urlage st
iondesvill
ese tl’
amé l
ior
ationur baineaé téadopt é,sui
teà
la rencontre « gouvernement-walis » du mois de Juin 2006. Ce rapport
rec ommandai tl’
éradicati
ondepl usde40000 0bi donvill
esàl ’
é chell
enat ionale
etl ’accélérat
iondel ’e
xperti
setechniquedé c
idéepourl esvi ll
esd’ Alger,d’Or an,
deCons tanti
neetd’ Annaba.Ledoc ume ntavaitaussisuggé rélar éal
isationd’un
pr ogr ammed’ embe l
li
ssementde st
inéàhi sserAl geràunni ve audes tandard
inte rnational
,surt
outqu’ ell
ee s
tjugé eparnotr emi ni
stredel ’intérie
ur ,comme
unevi l
lequin’estpasdi gnedec apital
ee tnepe uxê t
r econs i
dé réec ommeune
grandevi l
lemodernee tcel
amal gréqu’ el
leavaitune pl acetr èsdés i
réau16e
sièclel orsqueHas sane lWazzandi tLé onl’
Africain,l
’avai tdécritcomme«une
ville très grande et fait les 400 feux. Ses murailles sont splendides et
79
extrêmement fortes, construites en grosses pierres. Elle possède de belles
maisons et des marchés bien ordonnés dans lesquels chaque profession a son
emplacement particulier.
Comme la cité de Béni Mezghana, notre capitale, a perdu de son éclat du passé
et que son état de lieu est fort préoccupant, voire agonisant, malgré toutes les
tentatives réaliséesparl e
ss ervicesd’ urbanismedel a wi laya d’ Algerpour
améliorer son cadre urbain et celui de sa baie unique dans le monde, nos
responsables continuent de faire la même chose ou moins, au point que des
Coréens et des Emiraties sont venus nous présenter leurs projets
d’inve st
isseme ntpournot recapitale,afind’ expl
oiterc equenousn’ avonspas
réussi à faire depuis 1962, parce que chacun des différents responsables de
gestion de notre capitale, est arrivé avec une nouvelle stratégie qui divorce avec
las tratégi
epr écéde nte,c ommes ilesstratégiesd’amé nage me ntsdenosmi lieux
ur bains,ne doi ventpas s e développe r de façon hor i
zont ale po ur qu’ ell
e
atteignent leurs objectifs.
Puisque chez les Mozabites, il est de coutume que « l esbonne s mœur svalent
mieux que la science et que le bien commun passe avant le bien individuel », que
lesaut oritésl ocale
sdel avi ll
edeGhar daïa,e npr éparati
ondel ’applicati
ondu
progr ammed’ embe l
li
ss eme ntur bai nc onfor méme ntaupr incipe: « pour une
vie meilleure », ont mi s e n appl i
cation l a réali
sation d’ un r é seau
d’assainisse me ntadéquate tl ’amé li
or ati
onde sc ondit
ionsd’ acc ueildel avi lle
.
C’ es
tai ns iqu’ enmat ièr eder evêteme ntdec e
rtainesartèresduc entre-ville de
Ghardaïa, les autorités locales ont décidé de regoudronner certaines artères déjà
bitumé e s
,ac t
ionquin’ estpasdugo ûtdec ert
ainsc i
toyensquic onstatentave c
curiosité et étonnement un déséquilibre entre les quartiers de la même ville, en
mat i
èr ed’ amé nageme nt sdevoi ries!,Al l
us i
on f ai
teaux voiries des anciens
quar t
ie rsdel avill
edeGhar daïa,quin’ ontpass e
nti,àc ej our ,l’odeurdu
bitume, comme si certains responsables locaux de cette ville mythique et
touristique ,sepl ai
sentdes ’adonne ràl apr atiquedel apol i
tiquedede uxpoi ds,
deux mesures.
80
médiocrité. Si notre ministre del ’Habi tatetdel ’Ur banisme,f aitsouve ntde s
constats et des remarques amers, lors de ses sorties sur le terrain, dans le but
d’amé l
iore rlerésultat des réalisations des projets de logements, notre ministre
des Travaux Publics, lance souvent des mises en gardes pour veiller sur la
qual it
éde spr ojetsr outi
ers,aupoi ntd’ exhorterlesr esponsablese nc hargedel a
réalisation, de tenir compte également du dossier environnemental car il a décidé
de mener une guerre sans merci à la médiocrité et à la négligence dans la
réalisationde spr ojetsd’
amé nageme nt
.
C’ e
stpar cequenosaut ori
tésl ocales,pe rsi
ste
ntànepasme t
treaupr of itde
leurs circonscriptions administratives, les compétences algériennes spécialisées
enamé nage me ntur bain,àl ’i
ns tardec euxquiontf ai
tlanouve ll
evi l
lede Ai n
Témouchent, que la médiocrité et la négligence ont dominé nos aménagements et
nos réalisations des milieux urbains, au point que certains de nos ministres,
n’arrête ntpasdef airedesr emar que soudedonne rdesmi sese ngar dese tque
notrepr ési
de ntdel ar épubli
quee nf asseunc onstatame rpourl ’étatdenos
milieux urbains.
81
travailler dans la transparence et le respect des lois en vigueurs, comme celle
qu’ar éussil’é
qui peal géri
enneàl anouve ll
evi ll
edeAi nTé mouc hent,quié tait
compos éed’ architectes,d’urbanis tese td’unar c hitect
epays agi
s teetontfait
montrer le miracle algérien à moindre coût, à une gestion bien établie et suivie
par la banque mondiale.
A la fin du XIX e siècle dans les grandes cités européennes, les élites admettaient
que le développement des milieux urbains ne pouvait être laissé au hasard et que
pour parer aux conséquences parfois désastreuses de ce développement, il fallait
cont rô l
erl ’
aspec tpays age rcarl ongtempsc ons idér
éc ommeunpoi ntdevues ur
la natur equis ’of f
r eàl ’
obser vat eur
,lepays agee s
tmai nte nantde ve nulepoi nt
sensible des milieux urbains occidentaux car toute beauté est fondée sur les lois
de sfor me snatur ell
e se tquel 'ar chit
ectured’ unmi lieuurbai ne s td' émouvoire t
non d'offrir un simple service au corps de l'homme.
Même si notre pays est riche en potentialité et que ses caisses sont pleines
d’argent,auj our d’hui ,nosmi l
ieuxur bainsr estentdansunes it
uat i
ond’ i
mpas se
etave cunf uturi nc ertai
nda nsl ecadr edel ’
amé li
orationde sconditions de vie
desc i
toyensc art out eslespolit
iquessuivies,jus qu’àmai nt enant,pourl ar éussite
del’amé liorationduc adredevi eetdel age st
ionde smi lieuxur bainess ontave c
desé checse tc e
la par c ause d’une pr ésence d’inc ompé tencee n mat iè re
d’amé nagements urbains, qui perdure collé à leurs postes, faisant fuir vers des
horizons lointaines, toute compétence algérienne spécialisée, qui veut travailler
82
avec honneur, dignité et étique dans son pays, pour mieux améliorer le cadre de
vie de leurs citoyens en milieux urbains.
Dans notre pays, le premier souci de nos autorités locales autoproclamées, est
souve ntd’ empê che rnosc ompé tenc e s,enmat iè
r ed’ amé l
iorat
ionduc adredevi e
des citoyens en milieux urbains, de construire des villes authentiques qui
rendr ontànosaggl omé r
at i
onsur bai nesl eurspl ac e
sd’ ant
ane tdedonne rà
not re pe upl el ’es
poi r de renoue r ave cl ’avenir de l ’
humani té
.Ce smê me s
respons ablesl ocauxn’ appar aissents url et errain,pouramé li
orernosmi li
e ux
urbains, que pour préparer la visite du président de la république avec tous les
moyens matériels et humains, afin de réhabiliter les failles des grandes artères de
la ville, juste pour le temps de la visite présidentielle.
Pour remédier aux pratiques anciennes établies par nos responsables locaux,
depuis notre indépendance, en terme de gestion urbaine, le 20 février 2006, notre
Par leme nt,pars esde uxc hambr esr éuni es,aagr ééparunvot eàl ’unani mi téla
pr emi è
rel oid’ orientationdel avi l
ledansl ’
hi s
toiredenot repays .Ce t
teloi-cadre
qui est une plate-forme devant permettre à la ville à la ville algérienne de
redor ers af onc ti
onnal i
tée tsoni de ntité,c onsac rel ’
avè ne me ntd’ unenouve l
le
politique de la gestion urbaine qui prendra en charge la situation de nos villes et
apporte unenouve lleappr ochepourl ’
amé liorati
ondenosmi lieuxur bains ,afin
d’é vit
er de t ombe r dansl ese rreursdu pas sée td’ évit
er d’ autresdr ame s
urbanistiques. Par ailleurs, ce texte de loi prévoit de nouvelles dispositions visant
à «atténuer les pathologies urbaines», à «maîtriser la croissance des villes», à
«préciser le cadre légal qui réglementera la ville » et « à promouvoir et préserver
les espaces publics et les espaces verts » mais elle reste loin de combler toutes les
erreurs accumulées depuis notre indépendance.
Lapr ofes
siondel ’archi tec t
epays agist
e,l ’
art
isandumé tierdel 'ar c
hitecture du
paysage, se situe à la charnière des préoccupations d'aménagement de l'espace
entre environnement et architecture car elle est complémentaire et partenaire de
l'écologue et de l'architecte et partageant des savoir-faire avec l'un ou l'autre,
ainsi les architectes paysagistes interviennent en amont des projets pour les
études urbaines, pour les études d'impacts mais aussi pour la requalification des
cités ou des espaces difficiles à aménager.
Si la conception des jardins, des parcs est une tâche qui semble à la portée de
chaquear chitecteouur baniste
,l’amé nage me ntpays agerde smi li
e uxur bai nses
t
unar te tunedé mar chede sarchite
cte spays agistes,c arilss ’att
èle ntadé crypt
é
le site, le lieu de transformation pour faire naître un projet où chaque architecte
paysagiste possède sa sensibilité propre de nature à faire exister et à transformer
83
enr éalitéunei déeouunc oncept,carl ’
architectepaysagisten’estpass e ul
eme nt
unhommedel ’art,c’estaus s
iunc onnaiss
eure tuno bservateurde sphé nomè nes
natur elsen mi li
euxur bains.L’ arc hi
tec
tepays agist
ee stun pr ofe s
s i
onne lqui
s’empl oieàc réer de ss it
es vi taux en mi lie
ux ur ba i
ns , qui i nvi t
ent à
l’é
me rveil
lemente tquinel ai
s s
ej amaispourc ompt elage st
iondur abledenot re
milieu car il travail sansr elâcheà é t
abli
run é quil
ibree ntrel ’
us agee tl a
jouissanc e de lat e rre d’une par t,etl ac onservat
ion e tl as alubr it
é de
l’e
nvi ronneme ntd’ aut repar te tque«del ’
ut opieàl ar éal
itéur bai ne» est
deve nuel ’
équat i
onquie strésolueparl ui,pourme neràbi enlar éalisationd’ un
amé nage me nturbaine tsons ystè
medege s
tion,c ommepr évuparl ’obj ecti
ffixé
par notre président de la république lors de la dernière réunion « wali-
gouvernement ».
Après les compromissions et les incompétences, au point que notre pays est
devenue reine des chantiers inachevés et des « villas cubiques »,l ’Algér i
e
d’auj our d’huidoi ts avoiri nclurel ’ar chitectepays agistedanss on pr ocessus
d’amé nage me ntur bai nse tder éussirl ’
amé lioration ducadre de vie de ses
citoyens ,toute nl ’e xigeantparunebat teriedepr otecti
onsl égislatives,dans
chaque é tude d’amé nageme nt ur bai ne ou pays agè rec ar s eull ’archi
tec t
e
pays agis t
es aurat rans f
orme rl eslieuxdenosmi lieuxur bains,d’ unemani ère
poétique tout en étant à la fois un artiste et un artisan, comme elle doit combler
sonmanqued’ archit ectese tdet echni cienspays agistes parl ac réat i
ond’ un
cursus universitaire spécialisé pour la formation des architectes et des ingénieurs
paysagistes, ainsi que la reconduite des formations pour les techniciens et les
ouvriers paysagistes dans les instituts agronomiques et les centres de formation.
De pui s que l
ques anné es
,l a pr of ession d’ arc hitecte paysagi ste ne c es s
e
d’augme nteràl af oise n quant itée te n qual itéàt rave rsl es pays
meditérrannéens, sauf dans notre pays où une législation sur le paysage urbain
s’avèr ené c es
sair
e ,pour venir réglementer une demande paysagère en milieu
urbain et notamment au niveau du volet paysager du permis de construire et de
la prise en compte du paysage dans le POS et PDAU.
84
processus du nouveau système de gestion de nos milieux urbains. afin de
reconnaître les valeurs publiques de notre paysage urbain et de poser les
conditions nécessaires pour la prises en compte des dimensions paysagères à
trave rsl ’exerci
cedepl ani fi
cation denosmi lie
uxur bains,ai nsiquedel e
ur s
amé nage me ntsd’ espacesve rtsc ari lestt empspo url esAlgériens, du XXI e
siècle, de trouver la qualité des espaces de vie en milieu urbain, surtout que la
popul ati
o nur bainedenot repays ,at t
e i
ndr ale s80% àl ’
horizonde2025e tque
notre pays possède déjà les moyens humains et matériels pour garantir la
réus sited’ unnouve ausys tèmedege stiondenosmi li
euxur bains.
Malgré une population Algérienne qui a doublé depuis la fin des années 70, la
législat
ionquir égisnosamé nage me ntsurbai
nsn’ac onnudec hange me ntque
depuis le 20 février 2006 avec la loi 06-06,por
tantl
oid’ or
ie nt
ati
ondel avi l
leet
où un prix de la république sera désormais décerné annuellement à la plus belle
ville d’
Algér i
e .
85
Pour faire advenir réellement le future del ’
améli
oration denos pays age s
urbains, il est indispensable pour nos autorités concernées de promouvoir la
bonnegouve rnanc eda nsl ’e xé
cution de spr o j
etsd’aménage me ntspays agers,
avecl ané cessit
éd’ unet rans parencedansl ec hoi
xetl’exécuti
ondupr ojet ainsi
que la responsabilisation de ceux qui prennent les décisions et cela par
l’
instaur ation d’ unec har tepa ysagè r
eadapt é epournosmi li
euxur bains ,en
continuité de la nouvelle loi d’ orientationdel avil
ledu20f évrier2006, af i
n
d’englober un plan d’ action pays ager pour nos mi li
eux ur bains,t oute n
déterminant ce qui doit être fait au niveau de chaque territoire urbain et pour
réussir sa restauration, sa conservation ou son aménagement paysager futur.
Lepl an d’ acti
on del ac hartepays agè redoi tê trear bitr
éepourqu’ ils oi
t
compat ibleave cd’ autre spl ansd’ act
ionar c hit
ecturauxouur bani s
tiquescarc e
pland’ actionpays agerde smi lieuxur bai
nse st
,avantt outl ’
about i
s s
eme ntdu
pr ojeturbani sti
que ,ar c hitectur aletpays ager. C’ e stpar cequel epays age
ur bainr ésulte de l ’
or gani sation d’e nsembl esc onstruits,de l ’ass
oc i
ati
on de
loge mentsd’ acti
vitése tdec omme rce
spe r
me tt
antàl av i
es oci
aledes ’
épanoui r
,
que le rôle des parcs et des jardins dans la vie de nos milieux urbains et la
présence végétale vis-à-vis du bien-être et de la qualité du milieu urbain, sont
souvent considérés comme secondaires, par nos élus ou responsables, par
rappor tauxf onctionspl uss é r
ie usesquer epr ésententlac i
rculati
on,l ’
habitatet
le commerce pour ne citer que les plus évidents. Or la population Algérienne ne
s’yt rompe ntpas ,quante ller e vendique , pr e
squequot idienneme nt,àt ravers
l’ulti
mer ecour sde sc itoye ns,a vecfor cele urat t
ache me ntàt outef ormede
présence végétale dans leurs milieux urbains.
Cepland’ ac
tionpays ager
,viendr a,pars esdéci
si
onsets
alé
gisl
ati
on,donner
r
au milieu urbain son harmonie, tout en lui pemett
antdes
’adapte
ràt out
es
86
f
ormesdeproj
etsc
arc’es
tonassoc
iantlevégé
talàl’urbani
sme,quel’
ontr
ouve
l
escl
efsdel
acompréhe
nsiondel
’améli
orati
onduc adredeviee
nmi li
euur
bain.
Pourl ar éus s
itede samé nageme nt spaysagersdenosmi l i
euxur bains ,iln’existe
pas en la matière de solutions définitives mais une compréhension qui permettra
dec once voire td’ appr écierl epr ojetvégétaldef açon plusé clairée.I ls’agit
essentielleme nt d’ attitude sdebons ensetdes ages sedel ’architectepays agiste
quis ’
a t
tac heàr ecevoi runpat rimoinee tdel et rans me tt
ree nl ’
amé l
iorantde
façonàc equ’ i
lbé né ficieauxc itoyensd’aujour d’huie tdede main.Lage sti
on
des espaces verts et des aménagements paysagers en milieu urbain, fait appel, de
la part des collectivités locales, à des connaissances spécifiques en botanique et
en arboriculture, à une maîtrise des principes de composition architecturale et
dege sti
onvé gétalesai ns iqu’ auxr é
férencesdet ypologi e
sur baine stelsquel es
ave nue s
,c our s
,boul evar ds,s quar es,etc.
,c ar l oin d’ êtr
er éduc t
r i
cesc es
compé tenc esalime ntentl ’invent ionde sprojetsc onte mpor ainsquel acollectivité
fera siens, en collaboration avec les architectes paysagistes, que les occidentaux
appellent « l esambul anc iersdel ’urbanismemode rne» .
C’ estpar cequel esrépons ess ontloind’ êtres impl epourgé re rlec otépays ager
de nos milieux urbai ns,dansl ebutdel ’amé lioration du c adr edevi ede s
citoyens, car nombre de nos villes exemptes de toute présence végétale, forcent
l’admi rationqua ntlet r
avai laé téf ai
tparde ss pé c i
ali
s t
ese tquepar foisl ’excès
d’ es
pac esve rt
spe utpertur berl ’i
dentité de la ville, quant le travail a été fait par
lesf aiseursd’ amé nageme ntspays agersdi s par ate s,quinec herc he ntdansl a
réalisation du projet que leurs techniques et leurs économies. Il ne suffit pas de
créer des espaces verts et de planter des alig ne me ntsd’ arbr es,pourdi requ’ i
l
y’ae uamé li
orat iondupays ageur bainc ari lf auts avoirbi enc onc evoi rpour
planter et parfois même ne pas planter pour réussir un projet urbain.
Ce sme s
ur e
sd’ amé l
ior at ionduc adredevi ede sc i
toyense nmi l
ieuur bai n, ne
seront opé rati
onne lle se t bé né fi
ques,ques ilepl an d’ action del ac harte
paysagère, viendra pour compléter la plateforme de la législation actuelle des
aménagements urbains, représenté par la loi 06-06 du 20 février 2006 portant loi
d’orie ntati
on de la ville, afin que chaque une des 1541 de nos communes, aura le
droit de protéger son paysage urbain, ses jardins publics existants et ses espaces
verts, tout en incluant la part nécessaire des aménagements paysagers dans le
budget du développement local de la wilaya et en mettant à sa disposition, les
moye nshumai nse tf inanc ierspo url acréat
iond’ uns ervicedege sti
ondupr oj
et
paysager et des espaces verts, avec au moins un poste de paysagiste pour gérer
l’
ens embl ede sc ommune sdel awi layaenmat ièred’ur banisationvé gétale tpour
yas sisterl esmaî tresd’ ouvr ages,telsquel’OPGI ,la DUC,l aDLEP,l a DTP,
etc.
,d’ accompagne rl et ravai ldesmaî tr
esd’ œuvr esdansl ec hoixdupr oj etqui
87
correspondra le mieux aux besoins du site de réalisation et de la collectivité
locale, ainsi que de procéder au suivi de chantiers pour la réalisation des
aménagements urbains, tout en incluant les associations des quartiers, dans
toutes les phases du projet, pour participer, avec leur savoir-faire autochtone,
dans la sensibilisation des habitants sur le rôle de chaque projet paysager dans le
tissu urbain, afin de réussir la pérennité et la sauvegarde des aménagements
paysagers en milieu urbain.
88
18.Vers Une meilleure vision d’
amé
nage
mentàTi
zi-Ouzou.
ATaourgae tDjamaâSaharidjexi
ste
ntenc
orede sr uinesr
omaine
setils’avè
re
qu’
ung ouvernementorgani
séàl ’
époqueapue xistédunom dur oyaumede
Koukou,dansl’ac
tuelAinEl-Hammam. Mais Tizi-Ouzoures
tel’
unede svil
le
s
l
esplusréc
entesdel’
Algéri
e.
2. La beauté de Tizi-Ouzou :
C’ e stpar c
equel avilledeTi zi-Ouz oue stl’unede sde rnières villes réalisées par
le colonisateur en Algérie, que sa structure urbanistique a su garder son charme
pr imai re, j usqu’àc esde rniè resanné e s,où f utl 'embr ase me ntgé né rale t
l’expl osionurba nist
ique .
Malgré des transformations urbanistiques exécutéesapr èsl’ i
ndé pendanc ede
l’Al gérie,la vieill
evi ll
edeTi zi-Ouz ou n’ a pass uc ons ervers ac ontinuité
paysagère et sa vision générale instaurée par ses concepteurs durant la période
col onialist
e,car ave cl’ins t
aur ationde se xte
ns i
onsur bani st
ique saus ein de la
nouve llevill
ee tl ’
exoder ural,l a vill
edeTi z
i-Ouz ou,à l ’instarde saut res
gr ande s villes de l ’Algé riei ndé pendant e,n’ a pu é c happe ràl ’anar chie
urbanistique, ce qui a rendu cette ville, qui était la fierté des kabyles, une ville
qui tend vers une dégradation total, car durant toutes les années de
l'embr asementgé néral,c ’estt outel ar é gion qui af onc t
ionnéau r é gimede
ralentie.
Aujour
d’huiquelabeaut
édev il
led’ autrefoiss
eperd dej
ourenjour,af
in
d’
amé l
ior
erlecadr
edeviedel
a ville de Tizi-Ouz
ou,i
les
tnéce
ssi
ted’
ins
taur
er
89
un effortd’ amé nage me ntadé
quate
tconf
ormeauxnor
mesur
bani
sti
que
set
paysagères de la région.
C’es
tparl ’ent réedel avi llede Tizi-Ouzou, que le visiteur se rendra compte que
l
avillede sGe ne ts,àl’i
nve rsede svi l
lesduc entreAl gé ri
e n,connaî tundéficiten
mati
è red’ ac cueilpours ouhai terl abi enve
nueauxvi siteurse tmar que rl
’entrée
d’
unegr andevi ll
equis ymbol isel agrande Kabylie, connu par tous pour ses
Genets, Oliviers, Figues et son artisanat.
B. Le centre ville:
Malgré une extension vers de la nouvelle ville, la partie centrale de la veille ville
reste toujours considérée comme le centre ville de Tizi-ouzou, vue la présence
d’ac tivitésadmi ni
strati
ve s,quis ontresté esaus e
inde l
eur
sbât i
me ntsi nitiaux,
saufpo url ’uni versi
té,quie stnouve llee tquiaé t
ére
joi
ntparl ’ext ensiondel a
veille ville et la construction de la nouvelle ville.
Même si la ville de Tizi-Ouzou est située dans une région où la foret domine son
pays agepé riurbain,e nt er med’ espacesve rtsur bains,e llerestet otal
eme nt
appauvri de présence végétale, au point que les quelques espaces verts existants,
sont excentrés du centre ville et totalement délaissés à leurs propres sort même si
les habitants de Tizi-Ouz ou e ss ayedepr of i
terdupe ud’ espacesve rtse xi
stants
pour leurs détentes quotidiennes.
Le centre ville de Tizi-Ouzou est totalement dépourvu de square central, qui fait
du centre ville un lieu de rencontre et de détente, car même si le square du « 1er
Novembre » existe en plein centre ville, sa conception actuelle, ne fait
qu’encombr erl ecent revilledeTizi-Ouzou.
Lano uvel
levi
ll
eesttot
ale
me ntdépourvud’e
space
svertsetiln’
yaquelebâti
quidominelepays
ageurbain,mêmes ienr
éali
téi
ly’aunegrandeconc
ent
rat
ion
d’habi
tant
squiyrési
dent.
4.
Pouruneme
il
leur
evi
si
ond’
amé
nage
mentur
bain à Tizi-Ouzou :
Aupr e mi erregarddel ’
étatactue ldel avilledeTi zi-Ouzou, on se rend compte
que l ’é volut
ion de l ’amé nageme nt pays age r de l a vil
le,a é téf ai
tes ans
anticipation, ni même une maîtrise du processus de transformation urbaine.
C’e s
tpa rc
equel avill
ede sGe ne tsdoi tretrouve rs abe autéd’ant ane tlapl ace
duvé gé taledanss esr ues,qu’ ile stpr i
mor dialder éf
léchiràr éamé nage rles
espaces urbains de la ville de Tizi-Ouzou, dans une stratégie claire et bien
définie.
90
Puisque Tizi-Ouzou est loin de la longue période des années de l'embrasement
général, afin de contrer les périodes des extensions rapide de manière expansive
et incontrôlée des espaces de la ville, la réussite de son réaménagement, est
devant le choix du renouvellement urbain.
5.
Pens
erauj
our
d’hui
,lepa
ysag
edel
avi
ll
edeTi
zi
-Ouzou de demain:
Elabor at i
ond’ unpla
ngé né
raldupaysagedelavill
edeTi z
i-Ouzou,
Mi see npl aced’ unetramevert
est
ructurantle
sentrée
sdel avil
le,
Traitementde svoiri
esurbaine
s,aveclaplantat
iond’arbresetlami seen pl
ace
de jardinières,
Cr éationd’ unec oul
éevert
eaus ei
ndel anouve ll
evil
leave cjardinspubli
cset
aires de jeux,
91
Restauration du square de la veille ville, tout en intégrant les trois entités des
espaces existants,
Réhabilitation des parcs et jardins existants de la veille ville,
Cr é
ationd’ ungr andpar cpays age rur bainpourl eshabi tant sdel
avi
ll
edeTi z
i-
Ouz ou,aus eindel anouve llevill
ee tpr é sdel ’
uni ve rsité.
6. Conclusion:
Ce pl an l oc ald’ amé nage me nt
spays age rsde l a vill
e de Ti zi
-Ouzou,
présentera le projet urbain de la commune en matière d'aménagement, de
traitement des espaces publics, du paysage et d'environnement urbain. Il doit
être compatible avec les autres documents de planification et notamment le
schéma de cohérence territoriale car Il permettra aux collectivités locales de
Tizi-Ouzou, de définir les règles d'urbanisme les mieux adaptées à la situation de
leur commune et à mettre en exécution les projets urbains, qui feront de Tizi-
ouzou, une ville où il fera bon vivre.
C’e stparunt r
availdepr ofessi
onne l,réunis
santl’ar
chit
ect
epaysagiste
,
l’urbanist
e ,letopogr apheetde se ntr
eprisesc ompétente
s, quelar é
uss
itedec e
plan sera une réalité pour la villa de Tizi-ouzou,carc ommedi s
aitl ’
auteur
français Henri Lefebvre « Pour c hange rl a vie,ilf aut c
hanger d’abord
l’es
pac e».
Ain Témouchent est une ville à vocation agricole, située à la croisé des chemins
entre les villes de Sidi bel abbés, Tlemcen et Oran et actuellement chef lieu de
wilaya de Ain Témouchent.
Ain Témouchent,
El Amria,
Hammam Bouhdjar,
El Malah,
Ain Larbaa,
Beni Saf,
Oulhaca, et
92
El Kihel.
Suite au tremblement de terre de 1999, qui a fait détruire une partie des
anciennes habitations au niveau de la wilaya de Ain Témouchent, un Téléthon a
été effectué pour la reconstruction des villes sinistrés de la wilaya, mais grâce à
la promesse du président de la république de faire reconstruire la ville de Ain
Té mouc hentme il
leurqu’ ell
eyé t
aitavantl et rembl e me ntdet erre,dansun
délais de deux ans, un prêt de la banque mondiale de plus de 80 millions de
Dollars, a été débloqué pour la construction de 3400 logements, tout en incluant
unepar tde1. 5mi lli
onsdeDol lars,pourl ’amé nage me ntde se spac e
sve rtsdans
lec adr edel ’améliorationduc adr edevi ede sc i
toye ns.
I
.Lepr
ogr
ammed’
amé
lior
ati
onduc
adr
edevi
ede
sci
toye
ns:
Ceprogrammed’ amé l
iorationduc adr
edeviede sc i
toye nspourl es1400
logements, dans le cadre du prêt de la Banque Mondiale, a été réparti comme
suite :
93
Ce programme est inclus dans le cadre de construction de la nouvelle ville
« Akid Othmane » à Ain Témouchent e tconstitué par l ’
amé nageme ntde s
espacesvert
spourl’amé liorat
ionduc adredevi edess eshabitants.
II. Remarquess
url
’ét
atdef
aitdu pr
ogr
ammede
ses
pac
esve
rtsde
s3400
logements:
Let r
availd’ét
udee tdes ui videschantiersdesespac esvert
spourlepr ogramme
d’améliorat
ion du c adr edevi ede sc itoye
ns,a é téde mandéparl emaî tre
d’ouvrageau bur eau d’ étudespécialisé en aménagement des espaces verts
«l’empr e
intever te», suite aux accords du wali de Ain Témouchent et de la
banque mondiale.
Lage stionde sr é al
isat
ionsdec esamé nageme ntsd’espacesvert
sonté t
éc onfiésà
l’
O.P.G.I de Ain Témouchent et la ge stiond’ entret
iensdec esespacesve rts,
après réalisation, devait être gérée par les A.P.C de Ain Témouchent, de Ain
Tolba et de Sidi ben Adda.
Letravai
lder éal
is
ati
onde saménage me ntsd’espacesve rtspourl epr ogr amme
d’
amé l
iorati
onduc adredevi edes citoyens des 3400 logements, est en cours
d’
achèveme ntmaisr es
teloindesat tentespol i
tiquese ts oc i
al es, pourc aus
e
d’
unege st
ionderéali
sat
ionalé
atoi
ree tuneabs encetotaledes ui vid’entr e
t i
ene
t
degardie
nnagepourlapé r
ennit
éd’unme i
ll
eur cadre de vie des citoyens.
Nousconstat
onsques url ’
ense
mbl ed’ amé nage mentsd’es
pace
sve
rtspourles
3400 l
ogements
,l e bureau d’é
tude «l ’empr e i
nte ve
rte» n’
a eul e dr
oit
d’i
nte
rveni
rques url
e saménagements suivants :
l’extens i
onduj ardi ncentraldel anouvelle ville (contrat en cours),
les 150 logements à Ain Tolba (hors contrat),
l’At t
rac ti
oncoté88vi llas(horsc ontrat).
94
Mais malgré un temps considérable pour superviser les entrepreneurs en
plantations ses îlots des 2400 logements, avant la visite du président de la
république, à « l’e
mpr einteverte»aé t
éexc l
udel amaî trised’oe
uvr ede sétudes
d’amé nageme nt setdus ui
vide sc hanti
ersdel ’ensembl ede spr ojetsd’espaces
verts suivants :
Il était prévu que chacune des A.P.C, de sc ommune soùl epr ojetd’ e
space
sver
ts
a été réalisé, devait pre ndree nc hargel egar diennagee tlesui vid’ e
ntre
tie
ndes
espaces réalisés, en collaboration avec les associations de quartiers.
C’ e
stàl ac ommunede Ain Témouchent que revient la plus grande part des
espaces verts alloués par le programme de la banque mondi al
e,mai sj usqu’à
preuve de contraire, on constate un abondant total de ses engagements en
mat ièr
edege st
iond’entretiene tdegar die
nnagede se spacesve r t
sr éalisés,au
point que les projets « des 200 logements coté trésor » et « des 155 logements
coté 88 villas »,àquil esdur ée sdegar ant
iedel ’entrepr i
seder éal
isations ont
terminé es,s et r
ouventdansuné t
atd’ abonda nttotalaumai nde se nfant ssans
civis
mee tsousl esyeuxde sas soci
ationsdequar tiers,quide vaientaide rl ’A.P.
C
pour la ge stiond’ entr
etiende se spacesverts,ens ensibili
santl eshabi t
ant sdu
quartier.
At raver sc ett
epr emi èree xpérienc ed’ aménage me ntde se s
pace
sve rtsdansl
e
cadred’ amé l
iorationduc adredevi ede sc
itoyens ,qu’ ac onnulawi l
ayadeAin
Témouchent, nous avons pu décelé, après analyse des travaux effectués, les
principales causes qui ont abouti à une demi réussite du programme.
Manque de c onnai
ssanc
es du maî t
re d’œuvres ur l
es prat
ique
s
t
adminisrat
ivese
n mati
ère d’
espac
es ve
rts au s
ein de l
a wi
laya de Ai
n
Témouchent,
Choixd’
unmaî t
red’ouvr
agespé
cial
isée
nbât
ime
nte
tsanss
avoi
r-faire en
mat
ièr
ed’
aménage
mentsdeses
pace
sverts
,
Tr op d’
int
erve
nantdel
a par
tdu maî
tred’
ouvr
ageaupr
èsdu maître
d’
œuvr
e,
95
De
sét
ude
sd’
amé
nage
ment
spr
éci
pit
éspourc
aus
esd’
urge
nce
spol
it
ique
s,
Choi x d’ ent
repr
ise
s de r
éal
is
ati
on,par le maî
tre d’ouvr
age, sans
qualificat
ione naménageme
ntdeses
pacesve
rtspourde
sraisonsd’ur
genc
eou
de calendrier,
Abs enc
edeclause
sincl
uantl
’ent
ret
iendesespac
esvert
spourunedurée
d’aumoi nsdes
ixmoisdansl
econt
ratderéal
is
ati
on,endehor
sdelapér
iodede
garantie.
Nonr es
pectdesengage
me nt
sdesui
vid’e
ntre
tie
ne tdegar
diennagedel
a
par
tde
sse
rvic
esd’e
spacesve
rtsdesA.
P.Cetdesas
soci
ati
onsdequart
ier.
Sui t
eàc ettepr emièr eexpérie
ncee nmat ièred’amé nageme ntde sespaces verts,
etaf i
nder éus sirl’amé l
iorati
onduc adr edevi edescitoyensdetoutelawi layade
Ai nTé mouc he nt,de sdécisi
onsrigoureusese tfe
r mesvi ennentd’êtrepr i
sespar
le premier responsable de la wilaya, pour faire de cette expérience, une
cont i
nui tés url ’ensemblede s28c ommune sdel awi l
aya mai st oute né vitant,
cette fois-ci, les erreurs commises dans la phase du programme de la banque
mondiale, tout en adaptant des solutions modernes et adéquates au microcosme
de la wilaya de Ain Témouche nenmat ièred’ aménage mentsd’espacesverts.
a.Ac
tionspourunenouve
lles
trat
égi
ed’
espac
esve
rts
:
Dansc enouve auc onte xtedel awi layadeAi nTé mouc he nte nmat ièred’ e
spac es
verts et de la montée des valeurs environnementalistes prises en charge par les
pouvoi rpubl ic
s,lewa lideAi nTé mouc he ntpr endl ’i
nitiativee tsevoit investie
de la mission de faire restaurer la culture des espaces verts en milieux urbain et
subur bainpo url’ense mbl edes esDaï r asdel awi laya.
Afinquec e t
tenouve l
lestr atégies
oituner éus
sitetotal
epourl ’
aveni
rdese spac es
verts au sein des villes et villages de la wilaya de Ain Témouchent, il est
primor dialder éinventerl ’organi
grammedus ervic
ede sespacesve
rtsenc r éant
une direction des espaces verts.
a. La gestion administrative :
Par décision du premier responsable de la wilaya, une direction des espaces verts
sera créée au niveau du siège de la wilaya, pour venir compléter le rôle de la
Directiond’ Administration Local.
Ce nouveau directeur des espaces verts sera accompagné par deux techniciens
supérieurs spé ci
ali
sé se npays agismeoue nhor t
iculture,pourl ’aide
rdanss
es
taches quotidiennes de gestion des espaces verts au sein de la wilaya.
Les sous directions seront attachées directement à la direction des espaces verts
du siège de la wilaya, mais seront autonomes pour leurs gestions internes,
concernant les besoins de leurs communes en matière de production des plantes
orneme ntalese tde sentretiensd’ espacesve rts
.
La sous direction des espaces verts de la Daïra sera la gérante du service des
espaces verts de la commune, qui sera composé par une ou plusieurs équipes,
selon le besoins de la commune et constituée par un jardinier paysagiste
spé ci
ali
sée ne ntretie
n d’espac esve rtse tque l
que souvriers paysagistes pour
l’aiderà r empl irl est aches quot idienne ss elon lec alendrier d’ entret
ien
hebdomadaire et de garder les espaces verts de la commune.
Avec ce nouveau service des espaces verts au niveau de chacune des communes
etgérers ousl’autoritédel adi re
ctionde se spacesve rt
sdus i
è gedel awilaya,
l’
A.P.Cn’ aurapl uslac har gedes ’oc cuperdel ’entr
etiende sespacesve r
tsdesa
commune.
III. La conclusion :
Cette nouvelle stratégie de gestion des espaces verts aura plusieurs traits
mar quant sdansl apar tici
pati
ondel ac onstruct
iond’ unme i
ll
eurc adr edevi e
pourl esc itoye
nsdel awi l
ayadeAi nTé mouc hentenpar t
icul
ieretdel ’
Algé rie
en général.
98
20. Regards sur la ferme Cross de Ain Témouchent.
Ac eluiquic onnaîtl ’
e xis
tencedec el ieuuni quee nAl gér i
e ,Laf ermeCr oss
révèlera ses secrets. Loin des routes commerciales des grandes villes et où on y
dé couvrel ec almee tl’
ai rpurdel ac ompagne ,caramé nagé ,ellepour rade venir
un lieu de rencontre des amoureux de la nature et des connaisseur des cactus,
tout en offrant aux visiteurs des espaces de détente appréciés et un lieu de repos
et de gastronomie.
Autrefoisjardinpar ti
culi
erd’uncol
onFrançai
squicul
ti
védelavi
gne,l
ejardi
n
botaniquede sc actuse xis
tantàlafermeCross,es
trest
édansl’
ense
mbledans
un état appréciable car l
escact
usontlavocat
iondes’
autodé
fendrecontr
ele
vandalisme.
Nous constatons que le site est prédisposé à devenir un lieu éducatif pour les
amoureux des cactus mais aussi pour les étudiants et les élèves des instituts de
botanique.
Cette foret de pin est déjà prédisposé à devenir une partie prenante du projet
d’amé nage me ntdel ’ensembl edel af ermeCr osscars esar bressontbi engr ands
etile xi
stes uffisamme ntd’ espac epourpl usieursdi zaine sdef ami ll
e spour
pique-niquer ou de se reposer durant les c
haleursdel ’ét
édeAi nTé mouc hent.
99
2. POINTS FAIBLES DU SITE:
La ferme Cross est actuellement sans grand intérêt touristique pour les visiteurs
de la région, ni même pour les étranger car vu son éloignement des grandes villes
environnantes et son absence des indications de toutes les cartes touristiques et
cultur ell
es ,ell
en’ e stexpl oit
équeparl esautoc htone se tc el
aquedur antles
week-e nd e nsolei
llése tl esc ong ée stivale s
,mai ss il ’amé nageme ntdec es it
e
atteint sa vocation touristique et culturel, en matière de tourisme, la ville de Ain
Té mouc he ntgagne ra be aucoup de l ’exi st
ence de l af erme Cr osss ur s on
territoire.
3. OBJECTI
FSDEL’
AMENAGEMENTDUSI
TE:
Puisqueac t
ue l
le ment ,lafermeCr ossnes e rtqued’ unl ieud’ ha bit
ati
onpour
quelques familles et un lieu de pique-nique occasionnel pour les autochtones,
mal grél apr és
e nced’ unjardinde sc actusd’ uneval eurbot ani quei nes
timabl e,
en total abondant et sans surveillance, le site peut être exploité au profit des
habitants des wilayas environnantes, après son aménagement en un lieu de
détente et de culture.
4. ELEMENENTS MAJEURESDEL’
AMENAGEMENT:
Sur la route de la ferme Cross, des panneaux de signalisation seront posés sur
l’
ens embl edut rajetquimè
nentvers ce site, de façon que le visiteur trouvera son
chemin sans difficulté même se le site sera indiqué sur les cartes touristiques et
culturelles de la région.
Une fois sur le site de la nouvelle ferme Cross, le visiteur trouvera un parking
aménagé avec un gardien et des panneaux de renseignements de chaque partie
du site.
Levi si
te urt rouve ra un l ieu d’ hébe rgeme ntau ni ve
au du mot
el,quis
era
implanté à la place des habitations existantes actuellement.
La foret sera doté de nouveaux équipements de détente afin que les visiteurs
trouverons un lieu pour pique niquer et que leurs enfants puissent profiter des
nouveaux aires de jeux du site.
Comme cet aménagement est avant tout pour les habitants de la région, les villes
environnantes du site de la ferme Cross actuelle, seront dotées de transports en
commun afin que tout le monde puisse venir découvrir cette nouvelle merveille
éducative et touristique de Ain Témouchent.
5. CONCLUSION:
C’e
s tpar c equenosc i
t oyenssontàlar ec
herc
hed’unbold’oxygè
nequel a38
eme foire international d’Alge
rae upl usde700mil
levi
si
teursenunes emaine
malgréqu’ ell
ee s
tpr incipalementdes
tinéeuni
queme
ntpourpr of
ess
ionne
lles
.
Sui t
eàl ac onnaissanc edec ettec ompl exit
éd’ amé nage me ntdus itedel af e
rme
Cross pour son aspect historique et culturel, « l ’
e mpr eintevé gé tale» est à la
disposition de la wilaya de Ain Témouchent pour accomplir ce travail
d’archi tectepaysagistee tder éussirlepr ojetd’amé nageme ntdel af ermeCr oss
selon la vision de ce concept préliminaire, tout en procédant à une étude
exhaustive et pluridisciplinaire (botanique, architecturale et historique) du site
en collaboration avec des spécialistes en botanique en en patrimoine historique,
avant de pr endr ee nc harge l ’étude d’ amé nage me nt de l af e
rme ,c ar
l’i
ntelli
ge ncee xpérime nté edenot rebur e
au d’ étudegr âceau s avoir-faire de
not r
ear chitect
epays agis t
e ,saur amani erl ’aménagement de ce projet de la
ferme Cr oss
, j us qu’àl ’about i
sseme ntde l ar éali
sation e tl ’ouve rtur e au
publ i
quedel ar égi
ondeAi nTé mouc hentafindet rouvers onbold’ oxygè ne.
21. Conclusion.
L’installationde sba csào rdur esda nsl esg randesartèresdeno sg ra ndesv illesetà
l’entréedec haquequa r
tiere tde sbâ t
ime nt sn’apaspur ég l
erl epr oblèmedes aleté
deno smi lieuxur ba i
nsc arde sma i
nsi ndé li
catesje
ttentle ursdé che tsn’impo rteo ù
sansê trei nquié t
éespa rqui co nque .C’e stpa r
c equea ucunt r a
v aildes ensibil i
sati
o n
n’aj ama is été fait par nos autorités locales, que nos agglomérations se sont
transformées en véritables villes poubelles.
Si certains de nos responsables locaux essayent de justifier la saleté de nos milieux
urbains par le manque de moyens humains et matériels, malgré que certains
services de gestions urbaines, emploient plus de 600 personnes entre permanents et
vac atai
r es,d’aut re
sme tt
ente na vantl’inc ivi
s medeno sc it
oyens ,mê mes is ouv ent
les mul ti
plesf uit
e s d’eaue tl a dé tér ior
a ti
on de sr éseaux d’ assai
ni ssement
contribuent, avec le laxisme de nos autorités locales, à la détérioration de notre
cadre de vie aux sein de nos milieux urbains car le ruissellement des eaux usées sur
no srout ese tno strottoi
rsnef a itqu’agg ra verl asi
tuati
one tcela issera l
ler par les
services concernés de nos autorités locales, a de fâcheuse conséquence sur la santé
publ i
quedeno sc it
o yensqui s’ent rouvec o nst
a mme ntme na cée.
Comme souvent les eaux usées ruissellent sur les trottoirs des principales avenues de
nos milieux urbains, qui sont déjà occupés par les vendeurs à la sauvette et les
marchés informels, appuyés par des réseaux très influents et épaulés par les
102
commerçants de gros, obligent nos citoyens à disputer la chaussée aux
automobilistes qui, eux aussi, éprouve ntd’éno rme sdi ffi
cultésàs efrayerlec he min
enpl usde so de ursna us éabo nde squis ’
ydé gage ntetc el
ama lgr
ét outl e
sdi ffé rents
programmes à milliards de Dinars, financés par notre état pour redonner à nos
agglomérations leurs anciennes belles images, c ommec ’
estl ec asdul anceme ntde s
opérations de « blanche Algérie » et « TUP HUMO », où les milliards de dinars qui
so ntdépens ésda nsc ev astepr o jet,semble ntêtrepa rtiee nf umé e,àl ’i
nsta rdec e
qui se passe à la prestigieuse ville de Chéraga, localité à vocation résidentielle, qui
offre un spectacle lamentable au niveau de ses lotissements et où les comités du
quartier porte un regard très critique sur leur cadre de vie car pour ce qui est de
l’hy g
iène,l’amo ncell
eme ntd’ immo ndice
sdet outess ortes et de déchets ménagers
attirelesmo uche se tlesma ladi esi nfec
tie
us espa rcequel ’enlèveme ntde so r dur es
mé nagèress ef aittousl estr oi
sj ours,sic en’ estpa spl usque l
que sf oi
s.Co mme
partout dans notre pays, les emplacements des espaces verts et des aires de jeux sont
devenus des véritables dépotoirs car toutes les promesses des responsables de
l’APCdec ett
ea gréablev i
ll
e,s o ntr esté
esle t
tremo rteàc ejo ur,etcelama l
g réque
le budget alloué à cette localité est colossale pour ce qui de la réussite de
l’amé l
iorationduc adr edev iedes esc i
toyens.
Al ’i
ns tardel avilledeChé raga,not rec api
talequidi sposaite ns ept
embr e2004
plus de 110 milliards de dinars pour son programme de développement, est
de venueauj ourd’huiaus simoc hequenosaut resaggl omé rations ,aupoi ntd’ être
jugée n publ icc ommeunevi llel oin d’êt
remode rneparnot remi nis t
rede
l’i
nt érieurc arl’hygiènee tlas alubr itépubliquese stmalpr i
s eenc hargeparl es
ser vicesdene ttoyageur baindel awi layad’ Alger, mal gr éque les dernières
me sure sd’ urgenc equiontné cess i
téundi s
pos i
tifquiadé pl oyée tmobi lis
éun
effectif de plus de 10 400 agents et 2700 camions de différents tonnages et engins,
ont éradiqué plus de 1800 points noirs de salubrité et ont évacué plus de 500 000
tonnes de déchets ménagers, détritus et de gravats.
A l ’aube de l ’ i
ndé pe ndanc ee tj usqu’au dé butde s anné e s de la gestion
anarchique, notre pays était fière de la qualité de son cadre de vie en milieu
urbain car nos responsables locaux continuaient à maîtriser le savoir-faire de
gérer nos milieux urbains et de considérer les aménagements urbains comme
unepar ti
epr enant edel ’amé liorati
on du c adr edevi ede sc i
toyens,mai s
aujour d’huique l’ Algérie compte 39 centres urbains de plus de 100 000
habitants, 40 villes de plus de 50 000 habitants et 120 autres de moindre densité,
nosmi lieuxur bai nsé touf f
entc arl ’
abse nced’ hygièneapr isunepr oportion
alarmante, comme si nos responsables locaux ignorent que le socle sur lequel se
bâtit un aménagement urbain est avant tout les espaces publics.
C’ estpar cequenosc i
toyenss ontda nsunmondee tnosaut orit
ésl ocalesdansun
aut re,commes ’i
lyavai tuneé t
anc hé i
téeffarantee nt relesadmi nistr
ateur se tl e
s
administrés, parce que nos responsables locaux en charge des affaires
d’ amé nageme nts ur bains s ortent r areme nt de l eurs bur eaux, que l e
s
aménagements de nos milieux urbains ne sont plus une organisation globale et
conc ertéedel ’
espacepubl i
c,de stinéeàs atisf
airel e sbe soinsde scit
oye ns ,e n
réalisant des équipements adaptés et en valorisant les ressources naturelles et du
pat ri
moi nehi st
orique ,maisunes i
ni st
rosequil ’ae mpor tésurl ebi enê t
r ede s
citoyens et des constructions en béton sur la verdure au point que la notion de
l’amé li
or ati
on ur baine ,n’estpl usl echaînon du dialogue entre les autorités
centrales et locales pour intégrer les urbanistes et les architectes paysagistes
dansl ec adredel apol it
iquedel ’amé li
orationduc adr edevi ede sc i
toye nse n
milieu urbain.
Au cours des vingt prochaines années, les gens vivant dans nos milieux urbains
dépasseront largement en nombre les individus vivant dans nos milieux ruraux et la
pauvreté urbaine de nos 500 mille bidonvilles, existants actuellement, doublera
sûrement durant cette période tout en affectant ainsi des millions de nos citoyens, si nos
autorités compétentes ne prennent pas les mesures adéquates capables de susciter un
développement économique innovateur et une gouvernance améliorée de nos milieux
urbains et ruraux et de créer des agglomérations plus sûres et plus propres, où tous
onta ccè sa ulogeme nt ,àl ’e aue tquet ousl esbe s
oinse ssent i
els pour un cadre de vie
meilleur où seront satisfaits nos citoyens qui auront acquis leurs qualité de vie grâce à
une conscience démocratique et des efforts quotidiens.
Commeac t
ue ll
eme nt,e npl usd’ uneur banisati
onanar chi que,l ’
Algérieaf fi
c he
un déséquilibre immense en terme de population car 65% de notre population
est concentrée sur une superficie ne dépassant pas 4% du territoire nationale,
25% est localisée dans les Hauts Plateaux sur une superficie de 9% du territoire
et uniquement 10% vivent sur une superficie de 87% du territoire du Sud. Si nos
agglomérations affichent des dysfonctionnements incommensurables sur tous les
plans ,cen’estquepar cequel esr i
che s
sesdenot repayss ontmalr é
par ti
espar
nos autorités concernées et que nos agglomérations ne sont pas toutes sous
l’
é venta
ild’atoutsqui fav ori
sentlesmê mesa vantagescompé titi
fsàno sci
toyens .
Afin que notre pays aboutisse à trouver une meilleure solution qui nous
permettra de remédier aux échecs des différentes politiques de gestion
d’amé liorationur bai
nedenosr esponsableslocaux ac tuel
setd’ arri
veràé lever
nos milieux urbains et ruraux aux normes internationales contemporaines, il
fautquenospr oje
tsd’amélior
ationsur bainessoientlef r
uitd’unt r
availetd’ un
savoir-faire choisiparmide svraiss pécial
istesd’amé nageme ntspaysagersde s
milieuxur bains ,quisaurontr endrel ’amé l
iorat
ion denot rec adredevi ee n
milieu ur bai ne trural,uner éali
téquot i
diennegr âceà l ’ins
taurati
on d’ un
nouve au s ystème de ge s
tion d’amé l
ioration urbaine dans notre pays, qui
106
viendra suite à une volonté des hautes sphères de nos autorités compétentes, car
silar éali
tédenosmi l
ieuxur bai nsn’e stpasa ffr
ont éave cc our agee thonnê teté
,
c’estbi ens ur le me nsonge e tlesf ai
blesses de nos aut or i
téslocales qui
continue r
ontàpl aners urnosf uturspr ogramme sd’ amé li
or ationsur bai
ne sc ar
sansauc uner éell
el ut
tec ontrel acorrupt i
one toùl ec hoi
xdel amé diocri
té,c ’
est
leme nsongedenosr esponsabl eslocauxe tl ’
anar chiequic ontinueraàs évir
présenteme nte nmat i
è red’ur banisati
one td’ amé li
orat i
onur baine.
Après que nos responsables locaux de nos milieux urbains, qui se caractérisent
par une urbanisation excessive et parfois anarchique, ont eu la difficulté
d’endigue rc ephé nomè neparde stexte
sl égisl
ati
fsde puis44ans ,c en’e s
tque
parcequeaul ieudes oume tt
rel ar é
alit
édenosmi l
ieuxur bainsauxl ois
,ilsn’ ont
fai
tqu’ adapt e
rl esloisàl ar éali
tédut errainetquis et rouve ntauj ourd’ hui
souvent dépassées par le terrain car nos responsables concernés manquent de
préventione td’antici
pat i
onàr e
considérerl esvocationss oci
alee té conomi que
de nos milieux urbains.
Parce que les rares professionnels engagés au quotidien dans les aménagements
paysagers de nos milieux urbains, ont leur désir de voir nos autorités
compé tentesr éagirdansl ebons enspourl ar éussi
ted’ unenouve ll
epol i
ti
quede
gestion dans le cadre de la politique de la ville et du développement des espaces
verts au sein de nos milieux urbains et ruraux, que notre pays doit savoir
promouvoir la réussite de son passage vers la civilisation urbaine, qui ne pourra
être atteint que si nos responsables locaux concernées auront le courage de
s’appuye rsurl eurt ravail pluridisciplinaire, le partenariat et la participation de
la société civile dans le cadre de la gestion des améliorations urbains car la
légitimité du savoir-faire de nos spécialistes en aménagements paysagers et des
mi li
e ux,doi ts ’appuye rs url adi ffusion de cette culture professionnelle faite
d’engage menthumai ne tdepr iseder isque sauc œurder éalit ésdifficil
esdenos
milieux urbains et ruraux car si il nous semble fondamental de réaffirmer
l’i
mpor tanced’ uneé quipet echni quedepr ojetadapt éeà l a dimension des
108
objectifs du projet local et de son contrat en constituant des équipes projet
pluridisciplinaires et efficientes, intervenant à plusieurs échelles et intégrant des
savoir-faire en aménagement urbain et paysager dotées de moyens équilibrés, il
est primordiale pour nos autorités locales de légitimer ces équipes en
systématisant les lettres de mission qui définissent le cadre, les objectifs et les
moye nsdel ami ssionas signé eàl ’équiped’ amé nage me ntsur bai nsc arl ’objecti
f
ainsi recherché ne devrait pas être limité à la simple réhabilitation des plans
d’ur banismee td’ amé nage mentmai sài nsuffl
e runnouve létatd’ espr i
tc he
zl es
consommateurs et gestionnaires des espaces urbains et ruraux, dans le but de
prévenir toute urbanisation anarchique e tl’aggravat ionde sdé séqui l
ibre sentre
lesr égionsdontl ’effets url edé ve l
oppe me ntc ohére ntdel ’amé nage me ntdenos
agglomérations urbaines et rurales serait négatif, si dans cette nouvelle
politique, on doit pas prendre en compte notamment la qualité des paysages
urbains et ruraux tout en identifiant les éléments à protéger pour des motifs
d’or dretour ist
ique ,pat r imoni al,hi st
oriqueoué cologique .
EPILOGUE
Écosystème: Aride/Semi-aride
II. Sommaire :
a)L’intégr at
iond’
unamé
nage
mentpays
age
renpl
einc
ent
red’
unenouve
llevi
ll
e
en Algérie;
109
b)L’ améliorationduc adredevi ede
shabi
tant
sd’
unenouve
llevi
ll
ede
sti
néeà
une population à caractère social;
c)L’ i
ns t
aur at
iond’ uneé duc at
ionc i
vi quepo url erespe ctdel ’e nvi
ronne me
nt
urbain chez une population habituée à vivre dans un milieu social précaire;
a)Lac réati
ond’une spac evertdedé tentee npleinc e
nt redelanouve
llevi
ll
e
« Akid Othmane » qui est dominée par du béton et du bitume;
b)L’augme nt at
ion dut
auxdeve
rdi
sse
mentaus
einde
ses
pac
esl
ibr
esdel
a
nouvelle ville;
c)Lapr ése
nc ed’ unj ardinpubl ice npl e i
nc entr edel anouve ll
evi lledeAin
Témouchent, a réussi de faire adapter ses habitants origi nairesd’ unmili
eu
social, à un meilleur cadre de vie et au respect des espaces publics;
d)Lac ré at
iond’ unj ar
dinpubl icut il
isabl eparl ’ensembl ede stranchesd’ age
des habitants de la nouvelle ville et des visiteurs grâce à sa composante variée,
qui est réservée séparément aux familles, aux personnes âgées , aux jeunes et aux
enfants;
e)L’ appor
td’ un s avoi
r -faire en aménagement paysager dans une région
dépourvue d’ arc hi
tectes pays agis tes e t d’ entr e
pri
ses s
péc
ial
is
ées e
n
aménagement des espaces verts et des jardins publics;
f)L’int
égrationd’ unnouve aus tyled’amé
nage
mentpays
age
renmi
li
euurbai
nà
Ain Témouchent pour devenir un model aux futurs aménagements des
agglomérations urbaines en Algérie;
g)L’obt
ent i
one n2004de sfél
ici
tat
ionsdela part de la banque mondiale, pour
laréuss
ite de l ’impac te nvir
onne ment
alau s einl a nouve l
levill
e «Akid
Othmane » en particulier;
III. Le récit d’
unpr
oje
t:
110
1. La situation avant la construction de la nouvelle ville.
3)l 'i
nf r
astruc turet echni quer econs t
itueral ’essentiell
ede sinf r
as truc t
uresau
profit de la population dans son ensemble et en particulier à la population
affectée par le tremblement de terre. Ces composantes incluent aussi la
conception et la surveillance de la construction d'infrastructure par les cadres de
la banque mondiale.
5)l'e
xé cutiondupr oje tfi
nance raaus s
il ac r
éat
ione
tl’
ent
ret
iend'
uneuni
téde
coordination de projet pendant l'exécution.
i
3. Programme de la banque mondiale pour la créatond’
unc
adr
edevi
eamé
lior
é
autourde
shabi tati
onsdupr ogrammed’ ur ge nce.
112
1) me ttr
ee n place des proc
édures de modi f
icat
ion d’ ur
gence,ave c une
assistance technique afin de réussir dans les délais la protection de
l'
envi ronneme ntdanslac once
pti
onetl '
exéc
utiondupr ogr ammed’ ur genc e
;
4. Versunpr
ojetd’aménagementpaysagerpourl’
améli
oration du cadre de vie des
ci
toye
nsdes3400loge
me nt
sdupr ogrammed’ ur
genc
e.
Cepr og r
ammed’ ur gencedec ons truc t
ionde3400l ogeme nt
ssociauxpubl ics
sera réalisé sur une durée de trois (03) années au niveau du POS Nord de la ville
et cela sur trois (03) tranches:
* 3éme tranche: Il s'agit d'une tranche de 1500 logements dont 1100 à Ain
Temouchent, 200 à Sidi Ben Adda et 200 à Ain Tolba.
Sur les 3.400 logements lancés en mars 2000 à travers les trois communes
touchées par le séisme, 1000 ont été attribués alors que 2400 (2000 à la nouvelle
ville de Aïn Témouchent, 200 à Sidi Ben Adda et 200 à Aïn Tolba) étaient
achevées au mois de Juin 2003 et sont attribués aux citoyens sinistrés après
l’i
naug urationdel ano uvel
levill
eparl epr ési
dentdel arépubl iqueal gérie
nnee n
Décembre 2003. Conformément au programme de la banque mondiale, pour la
réus si
tedupr ogrammed’ amé liorationduc adr edevi ede sc itoyensde s3400
loge ments du pr ogr amme d’ ur genc e, l e s autorités de l a wi l
aya de Ai n
Témouchent ont fait appel à notre savoir-faire unique en Algérie, dans le
domaine de l ’archi t
e cturedupays agee tde sétude sd’amé nage me ntde se spaces
verts, afin de réussir la réalisation des aménagements paysagers des espaces
extérieurs dans un style moderne adapté à la tradition architecturale de la
région car ces aménagements étaient considérés par la banque mondiale comme
pr imordialedansl ’évaluati
one tl ’
audi td' incidencess url '
e nvironne me ntde s
3400l oge
me nt sdupr ogrammed’ urgenc e.Lec hoixde sc ompé tencesdumaî tre
d’œuvr echar gédupr ogrammedeve rdisseme nt, dansl ebutd’ amé l
iorer le
cadr edevi ede sc itoye ns
,étaite xigéd’ avanceparl ec ahierde schar gesdel a
banque mondiale.
5. Lec
hoi
xd’
unj
ardi
nce
ntr
alpourl
anouve
llev
ill
edeAi
nTé
mouc
hent
.
1,5mi l
li
onsEUDol lar s,c ’
es tlebudge ttotalal louéparl abanquemondi aleaux
amé nageme ntse xté
r ieurspays age rsetdeve rdiss
eme ntpourl ’améli
or at
iondu
cadre de vie des citoyens à Ain Témouchent, dans le cadre du programme
d’urgenceder econstruc tion.L’ exigencedel abanquemondi aledel apr ése
nce
d’unbur eaud’ étude ss pé c
ialisé en architecture du paysage, pour prendre en
charge l’ét
ude e tl es ui vide s amé nage me ntspays agersdansl ec adr e du
programmed’ amé l
ior ationduc adr edevi ede sc i
toyens,é t
aitincontournable
suit
eaux é c hecssur venusl orsde samé nage me ntsd’espacesver t
spourl ’entré
e
113
princ i
pa ledel anouve l
levil
le ,parunbur eaud’ étudess péciali
séena rchit
ec t
ur e
dubât ime ntetl ’
embe l
li
sseme ntde sespac ese xtéri
eursde s17î l
otsd’habitati
on,
par une entreprise de plantation régionale, nous a permis de devenir une priorité
sur le terrain car la nouvelle ville ainsi que les 1000 logements déjà construits
manqua i
entt oujour sd’amé nag e me ntsadé quat spourr éussirl’
amé l
iorati
ondu
cadre de vie des citoyens de Ain Témouchent concernés par le programme de
reconstruc ti
ond’ ur gence.
1. l
eré
citd’
unpr
oje
t:
2. le projet :
Le jardin central de la nouvelle ville de Ain Témouchent est composé par trois
parties différentes, les deux premières parties constituent la phase 1 du projet
d’amé nage mente tl at rois
ièmepar t i
ec onstit
uel aphas e2del ’aménage me ntdu
jardin central.
A. la phase 1:
Constituée par la partie basse et la partie haute, la partie basse est conçue selon
les grande sligne ss tyl
ist
ique s d’ un j ardini slami que ,de f açon à f airel a
continui téaus tylear chitecturalde sbât ime ntsd’ habi t
at i
onsdel anouve lle ville.
Cette partie de la phase 1 du jardin central a comme fonctionnalité primordiale
ler ôled’ un jar din publ i
cd’ agré mente taus s il er ôleé duc atifd’ un j ar din
botanique car elle contient presque la totalité des plantes ornementales utilisées
dans les espaces verts en Algérie.
B. la phase 2:
Cette partie du jardin central est destinée essentiellement pour donner aux
habitants de la nouvelle ville un lieu où ils pourront passer des moments de
récréation grâce aux équipements de jeux pour enfants et personnes âgées.
Cette partie du jardin central est munie de Topogans, de balançoires et de
terrains de jeux de boules, qui serviront comme moyens de récréation pour les
habitants de la nouvelle ville.
115
Grâce à cette fonctionnalité spécifique de la phase 2, les jardins à de la phase 1
seront mieux destinés au repos et aux rencontres des visiteurs du jardin central.
L’ i
ntr oducti
ondel apo si
tions t
ratégiquedus itee tdes onreli e
fdansl
estyle
de conception inspiré des données topographique, géographique et historique,
pour réussir de faire du jardin central de la nouvelle ville un model dans la
région de Ain Témouchent en particulier et en Algérie en général.
4. Le
sle
çonsappr
ise
sdel
’amé
nage
mentduj
ardi
nce
ntr
al:
3. Les maî t
r e
s d’ouvrage s r esponsable s de l a r éalis
at i
on de s pr ojets
d’amé nage ment
sde ses pac esv ertsetde smi l
ieuxur bainse nAl gérie,doi vent
mieux se préparer dans les techniques de réalisation des projets paysagers, afin
de mieux pouvoir gérer les suivis des chantiers de réalisation et les délais de
réalisation.
4. L’ introduc tion,dansl e
sprojet
sd’amé nageme ntsdese spac esvertspaysagers,
des équipements de récréation dans les zones de constructions des logements
destinés aux habi ta
nts d’ordresoc i
al,f aitmi eux r éussirl ’adaptation des
béné fi
cièresàunme il
leurcadredevieques ilesli
euxs ontpo ur vud’équi pe
me nt
de récréation.
5. Le ss ervice
sc onc ernésdel ’
amé li
orationduc adr edev i
ede sc i
toyensdesz one s
d’habi t
a ti
onsàc aractèr
es ocial,doi ventr éf
léchiràl ’avanc eàl ’
int
roduction
d’unbudge ts uppl é
me ntai
red’ entretie
ne tder es
taur ationde se s
pacesve rt s,
afin de réussir la sauvegarde à long terme des espaces extérieurs aménagés et la
créationd’ empl oisfixe
spourl e sjardiniersetlesgar diensde sj ardinspubli
cs.
116
6. Un jardin public surveillé en permanence et bien entretenu peut être dépourvu
de mur de cl ôture, c ar ouve rtdansl ’es
pac e i ldonne ra une me i
ll
eure
int
é grat i
ondansl emi li
euur bain,c equin’ e
stpasl ec aspo url ejar
dinc e
ntral,
qui est une première expérience algérienne dans un milieu social.
Mar s2000,l
anc
eme
ntdupr
ogr
ammed’
urge
nce der
econs
truc
tiondeAi
n
Témouchent.
Février 2003,comme nc
e mentdu t r
availde pros
pecti
on de l’architec
te
paysagis
tes urlessit
esd’amé nage
me nt
sde ses
pacesvert
s, dans le cadre de
l
’amé l
iorati
onduc adredeviedescit
oyens.
C’ este ssent
iell
e me ntgr âceàunpr êtdel aBanquemondi aled’ uneval eurde83
millions de dollars US que le somptueux projet de la nouvelle ville a vu le jour. A
cela,i lfaudraitaj oute runpr êtd’ unmi lli
ondedol larsc ons e
nt iparl aBanque
islami que de dé veloppe me nt ,ai nsiqu’ un don ko we ï
tienc onsistante n une
polyclinique baptisée du nom de son donateur, le prince Al-Sabbah. La nouvelle
ville s’étalesur58 hectares et sur plusieurs bâtiments. Ceux-c is ontd’ une
conc ept i
on ar chi t
ectur ale quin’ ar i
en àe nvi er aux me i
lleur sl oge me nts
pr omot ionnelsquel ’onvoi tdansl esquar ti
e rshuppé sdel ac apital e
.Out rel es
immeubles, les heureux locataires de cet ensemble trouveront tout à portée de
main : une annexe administrative, un poste P et T, une antenne de sûreté, une
polyclinique, des écoles, un lycée, des espaces verts, des aires de jeu, des placettes
avec de magnifiques monuments, etc. Mais la merveille des merve il
les,c ’
estl e
côté "cyber-ville" de cette cité. Jugez plutôt : grâce à un système de contrôle
infor mat i
sé,l’ensembl edur éseauAEP,l er éseaud’ assainisseme nt,d’ électri
c i
té,
de gaz, de téléphone est supervisé par ordinateur. Ainsi, si une panne survient,
celle-ci est aussitôt détectée et localisée, donnant lieu à une intervention
chirurgicale au lieu de tout mettre sens dessus dessous. Il semblerait que ce mode
de fonctionnement soit une expérience pilote du genre.
117
DZ FOOT .com du Dimanche 21 Décembre 2003
Sans exagération, on peut dire que la nouvelle ville est une réussite. Située au
niveauduPOSnor ddel avi l
led’Ai nTé mouc hent.Las upe rfi
ciet otaleréser vée
à la nouvelle ville est de 58 hectares, dont 21,36 hectares sont affectés au cadre
bâti. En outre, différentes infrastructures une grande fonctionnalité 20,71
hectares sont consacrés aux espaces de circulation et de regroupement et 4,25
hectares aux espaces de loisirs et de détente.L’ établisseme nte stunvé ritable
joyau architectural. En sus, plusieurs établissements scolaires relevant des cycles
primaire et moyen ont également été réalisés. Pour ce qui est des équipements
admi ni st
rati
fs,i lyae ul ar éal
isati
ond’ uneant enneAPC,uneant ennede sP& T
et une unité de sûreté urbaine. Celle-c ie ste n voi e d’ ac hèveme nt.Un
établissement financier est également prévu.
Meziane Abdellah.
Mail : empreinteverte@yahoo.fr
118