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PRSE 2

"Phase diagnostic"

Atelier "habiter – accueillir"


Compte rendu de la réunion du 12 mai 2009

L'atelier a rassemblé 34 personnes représentant 23 institutions1. Il était présidé par Pascale


Loget, Vice-présidente du Conseil régional de Bretagne et Michel Clech, président du réseau
d'éducation à l'environnement de Bretagne a accepté d'être le rapporteur.

1. Le périmètre de l'atelier et données de cadrage pour la


sélection des risques à prendre en compte dans le PRSE 2
Par rapport aux plans nationaux et régionaux relatifs à l'environnement d'une part et à la
santé d'autre part, le PRSE présente la particularité d'être à l'articulation de ces deux
thématiques, permettant de prendre en compte l'interaction entre les hommes et les
milieux. Cette démarche plurifactorielle a conduit le groupe a identifié 3 types de
problématiques génératrices de risques :

 les risques liés à la qualité du bâti prenant en compte les matériaux, les systèmes
de ventilation, aération, les équipements de chauffage, les installations électriques,
l'ancienneté du bâti (habitat indigne)

 les risques liés à l'usage du bâti : équipements de télécommunication, utilisation


de produits, entretien du logement…

 les risques liés à l'environnement de l'habitat : bruits, gaz d'échappement


(particulièrement en habitat urbain), risques liés aux activités agricoles
(pesticides…) et industrielles…

1
liste détailée en annexe

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Les risques hors champ du PRSE

Les problématiques liées à l'accessibilité, au maintien à domicile des personnes âgés et les
accidents domestiques ont été écartées comme ne relevant pas du PRSE.

Les thématiques renvoyées vers d'autres ateliers


 Une contribution sur le bruit est attendue par la Mutualité Française, présente
dans l’atelier « Bouger, se détendre »
 L’exposition aux dérivés chlorés (THM) dans l’habitat sera traitée par l'atelier
"Consommer" (exposition par l’eau) ; dans les établissements recevant du public
elle sera traitée par l’atelier « Bouger, se détendre », sous l’angle de la qualité de
l’air intérieur dans les piscines.

Considérations générales et souhaits des participants

Les travaux de l'atelier ont porté essentiellement sur l'habitat individuel ou collectif. Les
problématiques spécifiques aux lieux recevant du public (ERP) ont été peu évoquées en tant
que telles. Toutefois il a été estimé que l'appropriation de la réglementation et des règles de
bonnes pratiques par les gestionnaires d'ERP était insuffisante et que des efforts de
formation seraient à faire dans ce sens. La nécessité d’avoir une bonne ventilation et une
bonne aération des environnements intérieurs a par ailleurs été abordée de façon
récurrente dans l’atelier et constitue donc une problématique essentielle.

Plus généralement, l’atelier a rappelé la nécessité de mettre en place une approche globale
sur les questions d’habitat, de la construction à l’utilisation et à l’entretien du logement, en
associant l’ensemble des acteurs et en particulier les professionnels du bâtiment, situés au
1er maillon de la chaîne par leur intervention sur les matériaux de construction et la
conception des locaux.

Par ailleurs, les participants ont jugé important de pointer pour chaque thème, les mesures
déjà prises par l'action publique et les lacunes.

Enfin, plusieurs cibles particulièrement fragiles par rapport aux risques environnementaux
liés à l'habitat ont été identifiées:

 les personnes à bas revenus logées dans "l'habitat indigne"


 les personnes âgées ou handicapées à domicile
 les femmes enceintes
 les enfants, particulièrement sensibles aux risques de pollution
 les asthmatiques et allergiques
 et plus globalement les publics "captifs" amenés à séjourner plus ou moins
longuement dans des établissements tels que crèches, hôpitaux, maisons de
retraite…

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2. Identification et classement des risques
Les problématiques : qualité du bâti, usage du bâti, environnement de l'habitat ont été
déclinées en une liste de 26 items2 regroupés ensuite autour de 8 thématiques prioritaires
ayant fait l'objet d'un consensus dans l'atelier.

En dehors du plomb qui a été intégré à la thématique de l'habitat indigne, il a été considéré
que les métaux lourds représentaient un problème très marginal en Bretagne qui pourrait
concerner des logements construits sur –ou à proximité- d'anciens sites miniers. De la même
manière, la légionelle apparaît aujourd'hui peu problématique en Bretagne et en forte
diminution du fait de la disparition des systèmes de refroidissement à eau.

Ces thématiques ont fait l'objet d'une hiérarchisation effectuée à partir de la moyenne
pondérée d'une notation3 de 4 critères :

 niveau de gravité potentielle pour les populations


 nombre de personnes potentiellement exposées
 prégnance du risque en Bretagne
 niveau d'inquiétude de la population

A ces 8 thématique, l'atelier a jugé important d'ajouter les risques liés aux économies
d'énergie qui représentent une problématique transversale qui illustre bien l'antagonisme
entre certaines exigences environnementales et les problématiques santé, ce qui porte à 9
les thématiques jugées comme importantes et devant faire l'objet d'un complément
d'information :

 composés organiques volatils (COV) (produits d'entretien, bricolage, mobilier…)


 radon
 champs électromagnétiques (CEM)
 matériaux de construction
 allergies
 bruit
 l'habitat indigne
 les risques liés aux modes de chauffage (monoxyde de carbone, particules)
 la ventilation et l’aération et leur conciliation avec les économies d'énergie

Les autres ateliers, qui se sont tenus par la suite, ont fait apparaître des convergences et des
complémentarités des thématiques, ce qui suppose une coordination des contributeurs pour
les compléments d'informations attendus.

2
liste détaillée en annexe
3
le résultat détaillé de la cotation figure en annexe

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3. Contributions attendues pour les 9 thématiques retenues

3.1. Les composés organiques volatils (COV, produits d'entretien, bricolage,


mobilier…)

Les COV contenus dans les produits d'entretien, mais aussi le mobilier (vernis) et les produits
utilisés pour le bricolage représentent des risques auxquels tout un chacun peut être exposé
dans sa vie quotidienne, mais avec un niveau de gravité encore mal évalué, notamment
concernant les mélanges qui peut être largement tempéré par une bonne ventilation du
logement. Cependant on note que l'indice d'inquiétude des populations est peu élevé, ce qui
induit un besoin de sensibilisation à ces risques et à la nécessité de bien ventiler et aérer.
Parallèlement, aux campagnes de sensibilisation grand public sur les risques liés aux COV, il
conviendrait d'inciter à l'utilisation de produits de substitution non (ou moins) polluants.
Les labels, par exemple, semblent peu connus du grand public.

Outre, la sensibilisation des populations, le groupe juge également indispensable d'agir


auprès des fabricants (ou des distributeurs), d’une part, pour les encourager à la
substitution, c’est-à-dire à l’utilisation de produits moins nocifs, d’autre part, pour une
meilleure information des clients sur les risques liés à l'utilisation de ces produits,
notamment via l'étiquetage des consignes de bonne utilisation : port de masque ou de gants
pour certains travaux de bricolage, conditions et durée de stockage pour les produits
d'entretiens contenant des COV ... La formation des professionnels constitue sur ce volet un
axe prioritaire.
 contributions à solliciter auprès de Magali Corron, Air Breizh et de Eric Zilliox, Maison de la
consommation et de l'environnement

3.2. Le radon

Le radon représente un risque particulièrement important en Bretagne, avec des inégalités


géographiques d’exposition. Une cartographie en préparation au niveau communal
permettra d'évaluer plus précisément la population potentiellement touchée. Le groupe a
souligné un déficit d'information et de sensibilisation de tous les acteurs concernés :
professionnels, habitants, collectivités locales, services de l’Etat... L’un des freins soulignés à
l’efficacité de cette communication est la crainte d'effets stigmatisants pour les communes
concernées avec un effet préjudiciable sur le marché immobilier.

La prévention de ce risque passe par une bonne isolation du sol et peut impliquer des
travaux de rénovation de l'habitat existant et une sensibilisation des acteurs concernés pour
la construction neuve. Les participants ont déploré qu'il n'existe pas actuellement de
réglementation sur le sujet.

 contributions à solliciter auprès de Jean-François Dubois du Centre de formation santé


énergie habitat et de Dominique Silloray du Centre d'étude technique de l'équipement

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3.3. Les champs électromagnétiques (CEM)

Les champs électromagnétiques représentent un risque qui préoccupe beaucoup les


populations du fait de l'écho médiatique qui a été donné au problème des antennes relais et
à celui de l'utilisation prolongée du portable. Potentiellement ce risque concerne tous les
habitants équipés de téléphone sans fil (DECT) ou portable et se trouve accru par le
développement rapide de la WiFI. Cependant l'état actuel des connaissances ne permet pas
de statuer scientifiquement sur le niveau de gravité potentielle du risque.

Des travaux de l'OMS ont permis de recommander des valeurs limites d’exposition aux très
hautes tensions, mais il n'existe pas en Bretagne d'évaluation de la population exposée à ce
risque. Il importe de prendre en compte que le seul moyen d'action vis-à-vis de ce type de
risque est l'éloignement. Par ailleurs, les participants ont regretté qu'il n'existe pas de
recommandations pour l'habitat sur les hyperfréquences.

 contributions à solliciter auprès de Jean-François Dubois du Centre de formation santé


énergie habitat et de Pierre Leruse, CRIIREM

3.4. Les matériaux de construction

L’atelier a pointé, d’une manière générale, le manque de connaissances concernant un


certain nombre de matériaux de construction, n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation de
risque, qu’ils soient utilisés depuis un certain temps (laine minérale, retardateurs de
flammes…) ou qu’il s’agisse de nouveaux matériaux pour lesquels les règles et pratiques de
construction et de rénovation doivent être repensées et adaptées (ex : temps de séchage).

L’atelier a rappelé que les actions devaient combiner :


- une adaptation de la réglementation,
- la formation et la sensibilisation sur les risques liés aux matériaux de construction et
sur les précautions à prendre, d’une part auprès des professionnels du bâtiment, et
d’autre part auprès du grand public
- la poursuite de l’évaluation des risques liés aux matériaux

 contributions à solliciter auprès de Carine Janot-Forestier de l'OPPBTP et de Christine


Monfort, architecte - UMIVEM

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3.5. Les allergies

Les allergènes, qu’ils soient d’origine biologique (acariens…) ou chimique représentent un


risque qui touche une population de plus en plus importante, avec une gravité particulière
pour les asthmatiques. Cependant on rencontre des difficultés à identifier le facteur
déclenchant.

Concernant les acariens, la prévention du risque dans l'habitat tient essentiellement à des
pratiques d'hygiène facile à mettre en œuvre mais parfois jugées contraignantes, ce qui
encourage le recours à des produits dont l'efficacité durable n'est pas attestée (literie,
peintures, etc., dits "anti-acariens"). Les actions de prévention sont donc à axer
essentiellement sur l'éducation à une hygiène appropriée, en particulier en direction des
enfants.

 contribution attendue de Sophie Frain, Capt'air

3.6. le bruit

Le bruit peut contribuer à entretenir un état de stress dû à l'environnement de travail, voire


aggraver une situation de perte auditive, mais on manque de clé de répartition pour évaluer
le poids du risque "bruits liés à l'habitat" par rapport aux autres sources de bruits. Ceci
souligne la nécessité de décloisonner l'évaluation du risque et de le replacer dans le
contexte global des différentes sources de bruits auxquels sont exposés les individus.

Les risques liés au bruit dans l'habitat peuvent s'appréhender de différents points de vue :
les bruits subis / émis, les bruits intérieurs / extérieur, avec des sources de pollution sonore
variées : les bruits dus aux comportements des habitants, les bruits dus à l'insuffisance
d'isolation phonique dans les ERP notamment, les bruits dus à la circulation de véhicules.
Pour l'habitat en bordure de voies à grande circulation qui présente un risque important
d'exposition au bruit (mais aussi aux gaz d'échappement), il existe des moyens d’atténuer les
nuisances (mur anti-bruits, pose de double vitrages…). Pour autant, ces mesures sont
insuffisantes. Il est donc nécessaire de prendre compte, dans les stratégies d’aménagement,
les problématiques santé environnement posées par la proximité entre habitat et
installations ou infrastructures de transport bruyantes. Par ailleurs, se pose la question de
l’habitat ancien, non adapté à la NRA (nouvelle réglementation acoustique).

 contribution à solliciter auprès de Yves Menot, Mutualité française en lien avec l'atelier
"Bouger, se détendre)

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3.7. l'habitat indigne et le saturnisme

L'habitat indigne, pris en charge par le "Pôle national de lutte contre l’habitat indigne",
cumule les risques liés à la vétusté des locaux (avec parfois présence de plomb, ou de
moisissures) et à la surpopulation en situation précaire qui caractérise le plus souvent ces
logements. Dans la mesure où très souvent les populations concernées ne sont pas
solvables, il appartient à la puissance publique d'intervenir auprès des bailleurs pour la mise
aux normes des logements ou de faire jouer des mécanismes de solidarité pour le
financement des travaux pour les propriétaires à faible revenus.

La question du repérage de l’habitat indigne reste problématique, car, d’une part, les
données produites par l'ANAH sur le parc potentiellement indigne sont insuffisantes, (elles
ne permettent pas d'établir des critères sur les territoires à traiter en priorité et doivent être
confirmées sur le terrain), et d’autre part parce que l’habitat indigne en Bretagne présente
un caractère diffus, avec un éclatement important sur le territoire, particulièrement en
milieu rural. Pour remédier à ces difficultés de repérage, il conviendrait d'inciter les acteurs
au signalement des logements indignes.

 contributions à solliciter auprès de Valérie Boudin, Pact Arim et Jacques Lemasson, DRE

3.8. les risques liés aux modes de chauffage

Le monoxyde de carbone représente un risque qui peut être aigu, voire mortel, ou
chronique. Jusqu'à présent, les intoxications chroniques ont été peu prises en compte.
L'intoxication au monoxyde de carbone concerne une quarantaine de 40 cas par an en
Bretagne et concerne davantage les résidences secondaires (appareils à gaz défectueux) que
les populations défavorisées. L’action principale à mener concerne l’information de la
population, notamment pour favoriser la ventilation, en tenant compte du fait qu'il s'agit
d'une intoxication "à bas bruit", le monoxyde de carbone étant inodore et incolore.

Il convient également de prendre en compte les risques liés aux particules émises en
particulier par les appareils de chauffage (chauffe-eau, poêles à bois, cheminées, chauffages à gaz,
au pétrole, au fioul…). Le développement actuel des appareils de chauffage au bois,
notamment, appelle une vigilance nouvelle sur ces risques liés aux particules (bien que ceux-
ci concernent plus l'air extérieur que l'air intérieur) et doit tendre vers l’utilisation des
meilleures techniques disponibles. A noter que les particules émises par la cuisine ont été
abordées dans l’atelier « Consommer ». Là encore, la question de la ventilation prend une
importance fondamentale.

 contribution sur le CO à solliciter auprès de Benoît Champenois – DRASS ; contribution sur


les particules à solliciter auprès de Magali Corron – Air Breizh

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3.9. La ventilation et l’aération et leur conciliation avec les économies d’énergie

Cette thématique illustre bien la nécessité de concilier la lutte contre le réchauffement


climatique, au travers de l’isolation et les objectifs de qualité d’air intérieur. Cette question a
été évoquée de façon transversale et récurrente tout au long de l'atelier, au travers des
différents risques abordés, et pour lesquels les mesures de prévention de base passent par
la ventilation et l’aération des logements.

Cette thématique, qui est à l'articulation de plusieurs risques, sera à traiter de manière
transversale

 contributions à solliciter auprès de la DRASS et Renaud Michel de l'ADEME

4. En conclusion : les enjeux


Les travaux menés dans cet atelier ont particulièrement mis en évidence la transversalité
des problématiques et la nécessité d'en avoir une approche globale dans une optique de
santé environnementale. Les thématiques abordées par l'atelier peuvent être organisées
autour de 5 enjeux qui illustrent la transversalité de l'approche. Parmi ces enjeux qui tous
présentent une forte actualité, seul celui lié à la problématique du radon est plus
spécifiquement breton.

1. Fédérer les acteurs de l’habitat autour de la notion "d'habitat sain"

Il est apparu nécessaire d’agir en amont sur la formation des professionnels, le recours aux
matériaux de substitution, l’adaptation de la réglementation, l’étiquetage…

Pour parvenir à une prévention significative des risques, il est également apparu nécessaire
d'impliquer tous les acteurs : gestionnaires d'ERP, habitants, bricoleurs, entreprises du
bâtiment, fabricants de mobilier, de produits d'entretien et de bricolage, autour d'un
concept de "carnet de santé de la maison", et d’un "mode d’emploi de l'habitat " ayant
une fonction d'aide à la bonne conception et entretien des lieux et des équipements.

2. Prendre en compte l’habitat dans sa globalité, c’est-à-dire intégrer les questions


d'urbanisme et d'aménagement résultant de "conflits d'intérêt" entre
infrastructures collectives (routes, transports…), installations polluantes (usines…) et
habitat.

3. Accorder une vigilance particulière aux populations les plus fragiles : personnes à
faible revenu, personnes âgées, jeunes enfants et femmes enceintes.…

4. Anticiper et prévenir les risques dus aux évolutions de la société

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Les innovations constantes dans le domaine des technologies de l'information et de la
communication et leur rapide diffusion dans les foyers conduisent à porter une attention
particulière aux risques potentiels et émergents liés à la montée en puissance de l'exposition
aux CEM, notamment en ce qui concerne les DECT, la WiFi et la téléphonie mobile. D'une
manière générale, les risques liés aux différents types de fréquence dans l'usage de la
téléphonie et de la WiFI restent à inventorier et évaluer en tenant compte de leurs
interactions.

Accompagner la prise en compte croissante des enjeux liés au réchauffement climatique et


à la préservation des ressources naturelles. Ceux-ci induisent de nouvelles façons de se
chauffer, produire l'énergie, économiser l'eau, l'utilisation de nouveaux matériaux pour le
bâti, etc… et ouvrent tout un champ de veille sur ces nouvelles pratiques.

5. Trouver de nouveaux modes de communication pour obtenir un impact significatif


auprès du grand public et des professionnels. A cet égard, l'exemple du radon est
révélateur de l'enjeu et emblématique : ses effets sur la santé sont évalués y compris
quantitativement, les mesures de prévention sont connues, et pourtant les
campagnes d’information menées jusque là peinent à produire leurs effets et le
niveau d'information et de sensibilisation des populations reste très faible.

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