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"Phase diagnostic"
les risques liés à la qualité du bâti prenant en compte les matériaux, les systèmes
de ventilation, aération, les équipements de chauffage, les installations électriques,
l'ancienneté du bâti (habitat indigne)
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liste détailée en annexe
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Les risques hors champ du PRSE
Les problématiques liées à l'accessibilité, au maintien à domicile des personnes âgés et les
accidents domestiques ont été écartées comme ne relevant pas du PRSE.
Les travaux de l'atelier ont porté essentiellement sur l'habitat individuel ou collectif. Les
problématiques spécifiques aux lieux recevant du public (ERP) ont été peu évoquées en tant
que telles. Toutefois il a été estimé que l'appropriation de la réglementation et des règles de
bonnes pratiques par les gestionnaires d'ERP était insuffisante et que des efforts de
formation seraient à faire dans ce sens. La nécessité d’avoir une bonne ventilation et une
bonne aération des environnements intérieurs a par ailleurs été abordée de façon
récurrente dans l’atelier et constitue donc une problématique essentielle.
Plus généralement, l’atelier a rappelé la nécessité de mettre en place une approche globale
sur les questions d’habitat, de la construction à l’utilisation et à l’entretien du logement, en
associant l’ensemble des acteurs et en particulier les professionnels du bâtiment, situés au
1er maillon de la chaîne par leur intervention sur les matériaux de construction et la
conception des locaux.
Par ailleurs, les participants ont jugé important de pointer pour chaque thème, les mesures
déjà prises par l'action publique et les lacunes.
Enfin, plusieurs cibles particulièrement fragiles par rapport aux risques environnementaux
liés à l'habitat ont été identifiées:
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2. Identification et classement des risques
Les problématiques : qualité du bâti, usage du bâti, environnement de l'habitat ont été
déclinées en une liste de 26 items2 regroupés ensuite autour de 8 thématiques prioritaires
ayant fait l'objet d'un consensus dans l'atelier.
En dehors du plomb qui a été intégré à la thématique de l'habitat indigne, il a été considéré
que les métaux lourds représentaient un problème très marginal en Bretagne qui pourrait
concerner des logements construits sur –ou à proximité- d'anciens sites miniers. De la même
manière, la légionelle apparaît aujourd'hui peu problématique en Bretagne et en forte
diminution du fait de la disparition des systèmes de refroidissement à eau.
Ces thématiques ont fait l'objet d'une hiérarchisation effectuée à partir de la moyenne
pondérée d'une notation3 de 4 critères :
A ces 8 thématique, l'atelier a jugé important d'ajouter les risques liés aux économies
d'énergie qui représentent une problématique transversale qui illustre bien l'antagonisme
entre certaines exigences environnementales et les problématiques santé, ce qui porte à 9
les thématiques jugées comme importantes et devant faire l'objet d'un complément
d'information :
Les autres ateliers, qui se sont tenus par la suite, ont fait apparaître des convergences et des
complémentarités des thématiques, ce qui suppose une coordination des contributeurs pour
les compléments d'informations attendus.
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liste détaillée en annexe
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le résultat détaillé de la cotation figure en annexe
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3. Contributions attendues pour les 9 thématiques retenues
Les COV contenus dans les produits d'entretien, mais aussi le mobilier (vernis) et les produits
utilisés pour le bricolage représentent des risques auxquels tout un chacun peut être exposé
dans sa vie quotidienne, mais avec un niveau de gravité encore mal évalué, notamment
concernant les mélanges qui peut être largement tempéré par une bonne ventilation du
logement. Cependant on note que l'indice d'inquiétude des populations est peu élevé, ce qui
induit un besoin de sensibilisation à ces risques et à la nécessité de bien ventiler et aérer.
Parallèlement, aux campagnes de sensibilisation grand public sur les risques liés aux COV, il
conviendrait d'inciter à l'utilisation de produits de substitution non (ou moins) polluants.
Les labels, par exemple, semblent peu connus du grand public.
3.2. Le radon
La prévention de ce risque passe par une bonne isolation du sol et peut impliquer des
travaux de rénovation de l'habitat existant et une sensibilisation des acteurs concernés pour
la construction neuve. Les participants ont déploré qu'il n'existe pas actuellement de
réglementation sur le sujet.
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3.3. Les champs électromagnétiques (CEM)
Des travaux de l'OMS ont permis de recommander des valeurs limites d’exposition aux très
hautes tensions, mais il n'existe pas en Bretagne d'évaluation de la population exposée à ce
risque. Il importe de prendre en compte que le seul moyen d'action vis-à-vis de ce type de
risque est l'éloignement. Par ailleurs, les participants ont regretté qu'il n'existe pas de
recommandations pour l'habitat sur les hyperfréquences.
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3.5. Les allergies
Concernant les acariens, la prévention du risque dans l'habitat tient essentiellement à des
pratiques d'hygiène facile à mettre en œuvre mais parfois jugées contraignantes, ce qui
encourage le recours à des produits dont l'efficacité durable n'est pas attestée (literie,
peintures, etc., dits "anti-acariens"). Les actions de prévention sont donc à axer
essentiellement sur l'éducation à une hygiène appropriée, en particulier en direction des
enfants.
3.6. le bruit
Les risques liés au bruit dans l'habitat peuvent s'appréhender de différents points de vue :
les bruits subis / émis, les bruits intérieurs / extérieur, avec des sources de pollution sonore
variées : les bruits dus aux comportements des habitants, les bruits dus à l'insuffisance
d'isolation phonique dans les ERP notamment, les bruits dus à la circulation de véhicules.
Pour l'habitat en bordure de voies à grande circulation qui présente un risque important
d'exposition au bruit (mais aussi aux gaz d'échappement), il existe des moyens d’atténuer les
nuisances (mur anti-bruits, pose de double vitrages…). Pour autant, ces mesures sont
insuffisantes. Il est donc nécessaire de prendre compte, dans les stratégies d’aménagement,
les problématiques santé environnement posées par la proximité entre habitat et
installations ou infrastructures de transport bruyantes. Par ailleurs, se pose la question de
l’habitat ancien, non adapté à la NRA (nouvelle réglementation acoustique).
contribution à solliciter auprès de Yves Menot, Mutualité française en lien avec l'atelier
"Bouger, se détendre)
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3.7. l'habitat indigne et le saturnisme
L'habitat indigne, pris en charge par le "Pôle national de lutte contre l’habitat indigne",
cumule les risques liés à la vétusté des locaux (avec parfois présence de plomb, ou de
moisissures) et à la surpopulation en situation précaire qui caractérise le plus souvent ces
logements. Dans la mesure où très souvent les populations concernées ne sont pas
solvables, il appartient à la puissance publique d'intervenir auprès des bailleurs pour la mise
aux normes des logements ou de faire jouer des mécanismes de solidarité pour le
financement des travaux pour les propriétaires à faible revenus.
La question du repérage de l’habitat indigne reste problématique, car, d’une part, les
données produites par l'ANAH sur le parc potentiellement indigne sont insuffisantes, (elles
ne permettent pas d'établir des critères sur les territoires à traiter en priorité et doivent être
confirmées sur le terrain), et d’autre part parce que l’habitat indigne en Bretagne présente
un caractère diffus, avec un éclatement important sur le territoire, particulièrement en
milieu rural. Pour remédier à ces difficultés de repérage, il conviendrait d'inciter les acteurs
au signalement des logements indignes.
contributions à solliciter auprès de Valérie Boudin, Pact Arim et Jacques Lemasson, DRE
Le monoxyde de carbone représente un risque qui peut être aigu, voire mortel, ou
chronique. Jusqu'à présent, les intoxications chroniques ont été peu prises en compte.
L'intoxication au monoxyde de carbone concerne une quarantaine de 40 cas par an en
Bretagne et concerne davantage les résidences secondaires (appareils à gaz défectueux) que
les populations défavorisées. L’action principale à mener concerne l’information de la
population, notamment pour favoriser la ventilation, en tenant compte du fait qu'il s'agit
d'une intoxication "à bas bruit", le monoxyde de carbone étant inodore et incolore.
Il convient également de prendre en compte les risques liés aux particules émises en
particulier par les appareils de chauffage (chauffe-eau, poêles à bois, cheminées, chauffages à gaz,
au pétrole, au fioul…). Le développement actuel des appareils de chauffage au bois,
notamment, appelle une vigilance nouvelle sur ces risques liés aux particules (bien que ceux-
ci concernent plus l'air extérieur que l'air intérieur) et doit tendre vers l’utilisation des
meilleures techniques disponibles. A noter que les particules émises par la cuisine ont été
abordées dans l’atelier « Consommer ». Là encore, la question de la ventilation prend une
importance fondamentale.
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3.9. La ventilation et l’aération et leur conciliation avec les économies d’énergie
Cette thématique, qui est à l'articulation de plusieurs risques, sera à traiter de manière
transversale
Il est apparu nécessaire d’agir en amont sur la formation des professionnels, le recours aux
matériaux de substitution, l’adaptation de la réglementation, l’étiquetage…
Pour parvenir à une prévention significative des risques, il est également apparu nécessaire
d'impliquer tous les acteurs : gestionnaires d'ERP, habitants, bricoleurs, entreprises du
bâtiment, fabricants de mobilier, de produits d'entretien et de bricolage, autour d'un
concept de "carnet de santé de la maison", et d’un "mode d’emploi de l'habitat " ayant
une fonction d'aide à la bonne conception et entretien des lieux et des équipements.
3. Accorder une vigilance particulière aux populations les plus fragiles : personnes à
faible revenu, personnes âgées, jeunes enfants et femmes enceintes.…
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Les innovations constantes dans le domaine des technologies de l'information et de la
communication et leur rapide diffusion dans les foyers conduisent à porter une attention
particulière aux risques potentiels et émergents liés à la montée en puissance de l'exposition
aux CEM, notamment en ce qui concerne les DECT, la WiFi et la téléphonie mobile. D'une
manière générale, les risques liés aux différents types de fréquence dans l'usage de la
téléphonie et de la WiFI restent à inventorier et évaluer en tenant compte de leurs
interactions.
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