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- JANVIER 2009 -
Sommaire
Ce référentiel est le fruit du rapprochement des deux systèmes de managements
MASE et DT 78 de l’UIC.
Il est issu de l’accord du 20 décembre 2007 entre ces deux organisations.
Il permet d’aider les entreprises intervenantes à mettre en place
un système de management Sécurité, Santé, Environnement (SSE).
Il définit les règles permettant de certifier ces entreprises
à l’aide du système commun.
INTRODUCTION ...................................................................................... P. 3
4 - CONTRÔLES .................................................................................... P. 14
4.1 Les audits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 14
4.2 Analyse des causes d'accident, incident, situation dangereuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 14
6 - ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 19
7 - LEXIQUE .......................................................................................... P. 59
1
Introduction
REFERENTIEL
1. Le référentiel d’audit 3. Certification des entreprises
et de certification intervenantes
Le référentiel d’audit et de certification définit les Les entreprises intervenantes souhaitant être
exigences minimales auxquelles doit satisfaire le système certifiées doivent :
de management des entreprises intervenantes dans ● Décrire avec précision toutes les activités
les domaines de la sécurité, la santé et de l’envi- (champ d’application) et leurs lieux d’exercice
ronnement. (périmètre d’application siège, agence, sites
Il ne se substitue en aucun cas à toutes les autres d’intervention) au Comité de Pilotage
exigences obligatoires (légales) ou volontaires ● Adapter leur système de management pour
questionnaire préétabli
2. Le manuel SSE
● L'audit “terrain” permettant de vérifier l’appli-
(appelé aussi Plan d’Amélioration Sécurité Entreprise P.A.S.E.) cation efficace du système décrit
● La réunion de clôture de l’audit (formalisation
gement SSE de l’entreprise répondant aux exigences indication des points positifs, axes d’amélioration)
du référentiel de certification.
La restitution de l'audit est effectuée par l'auditeur et
Ce manuel évoque au minimum : propose ses conclusions aux membres du comité de
● La politique SSE
pilotage de l’association MASE qui statuent sur
● Les dispositions internes de planification et de
l’obtention et la durée de certification de l’entreprise.
contrôle
● La liste des enregistrements SSE, notamment
Le rapport émis est propriété de l'entreprise auditée.
les objectifs et plans annuels, les résultats des Une copie est conservée uniquement par l'administrateur.
années précédentes
● L’organisation (autorité et responsabilité)
externes à l’entreprise
● Le principe et le fonctionnement de la revue
de direction
3
1 - ENGAGEMENT de la
DIRECTION de l’ENTREPRISE
REFERENTIEL
1.2 Politique
SSE
5
REFERENTIEL
causerie, …)
● La formation et l’information du personnel, les
instructions de travail, la communication interne
1.4 Planification et/ou externe avec l’entreprise utilisatrice et/ou les
SSE sous-traitants
6
1 - ENGAGEMENT de la DIRECTION de l’ENTREPRISE
REFERENTIEL
1.5 Organisation
& Moyens
La direction de l’entreprise définit en matière SSE La direction définit les moyens qu’elle décide d’al-
les responsabilités et l’autorité des personnes, louer afin de réaliser sa politique. Les budgets de
notamment de l’encadrement, et les communique à fonctionnement, les plans d’investissement et de for-
tous les niveaux de l’organisation. mation prennent clairement en compte les besoins
Ces définitions doivent décrire les responsabilités SSE permettant aux responsables de mener à bien
concernant l’identification et l’information sur les leur mission.
dangers, l’évaluation et la maîtrise des risques.
La direction de l’entreprise fournit au personnel per-
Autres responsabilités qui sont clairement et nom- manent et d’appoint les équipements pour travailler
mément définies : en sécurité.
● Pilotage du système de management SSE
(indicateurs, analyse des résultats, planification,
suivi du plan et des actions correctives,
gestion de la documentation)
● Entretien et suivi du matériel et outillage
● Suivi des aptitudes médicales
1.6 Animation
● Suivi des habilitations
● Définition et validation des compétences Communication
● Evaluation des performances et appréciation
du personnel
● Choix et approvisionnement des équipements
de protection collective / individuelle Pour sensibiliser le personnel à l’amélioration des
● Rédaction, diffusion et application des instructions résultats SSE des réunions thématiques (causeries
concernant l’utilisation des équipements et du SSE) sont régulièrement planifiées et organisées par
matériel l’encadrement ; elles permettent de présenter la
● Rédaction, diffusion et application des instructions politique SSE de l’entreprise intervenante, de com-
générales et particulières SSE menter les résultats et d’expliquer les exigences de
● Etablissement des analyses de risques, l’entreprise, d’échanger sur des thèmes SSE,…
communication et mise en œuvre des mesures Afin de promouvoir l’esprit et le comportement
de prévention sécurité, l’entreprise met en place un système de
● Validation des documents de sécurité (plan de sensibilisation et de motivation du personnel de
prévention, plan particulier de sécurité et façon à développer la culture SSE.
protection de la santé, autorisation de travail,…)
7
REFERENTIEL
2 - COMPETENCE ET
Q U A L I F I C AT I O N P R O F E S S I O N N E L L E
2.1 Formation et
qualification professionnelle Un programme de formation spécifique et systématique
est défini pour les nouveaux embauchés.
8
2 - C O M P E T E N C E / Q U A L I F I C AT I O N P R O F E S S I O N N E L L E
REFERENTIEL
● A établir sur chaque chantier, par type de L’entreprise assure un encadrement de ses équipes
contrat d’embauche, la liste nominative du compatible avec les exigences du chantier, du
personnel dont elle à la charge marché ou du contrat.
● A informer préalablement l’entreprise de
Chaque site d’intervention possède au moins un
travail temporaire de toute modification d’une
responsable désigné et présent sur le site.
caractéristique de la mission
● A évaluer les performances (métier et SSE), en Le responsable désigné est en charge :
fin de contrat ● De la sécurité, la santé au poste de travail et
L'entreprise intervenante s’assure que le personnel la protection de l'environnement sur le chantier
d’appoint a reçu un niveau de formation suffisant ● Des décisions d’organisation
pour tenir son poste. ● Du contact privilégié avec le client
En ce qui concerne le personnel intérimaire, cette ● De prendre des décisions immédiates vis à vis
formation complète celle que lui a donnée sa des membres de son équipe
propre entreprise de travail temporaire et celle qu’il ● De s'assurer de l'obtention de toutes les auto-
recevra à l’accueil sur le site d’intervention. risations nécessaires à l’exécution des travaux
● De participer à l’identification des risques et à
Un système évaluation / appréciation formalisé la définition des mesures de prévention
démontre que le salarié dispose de : ● D'expliquer ces mesures au personnel interve-
● La compétence nécessaire à l’exécution du nant de son équipe
travail à effectuer ● D'affecter uniquement le personnel habilité
● La qualification propre à la mission proposée ● D'assurer l’encadrement de son personnel
● Les habilitations nécessaires à sa mission durant toute la période d’exécution des travaux
● L'aptitude médicale nécessaire à sa mission ● De piloter ses sous-traitants
L’entreprise enregistre les noms du personnel qui a
reçu l'accueil sécurité et éventuellement la formation
spécifique sur chaque site des entreprises utilisa-
2.4 Compétences et
trices ; elle tient le registre à disposition.
Habilitation
9
REFERENTIEL
3 - P R E PA R AT I O N /
O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L
3.1 Préparation
L’entreprise intervenante :
● Nomme un responsable de planning compétent ● Prévoit un dispositif de gestion des demandes
et disponible urgentes, et des travaux non prévus afin
d’assurer la communication et la coordination
● Etablit un planning des travaux demandés en nécessaire à la réalisation de la demande et
accord avec le délai négocié d’assurer la protection des intervenants
● Met en place les moyens et les compétences ● Met en place une structure et des moyens
nécessaires à la réalisation des activités permettant le suivi, la mise à jour et le retour
planifiées des informations SSE.
10
3 - P R E PA R AT I O N / O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L
REFERENTIEL
3.2 Organisation
de l’intervention
11
REFERENTIEL
3 - P R E PA R AT I O N / O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L
12
3 - P R E PA R AT I O N / O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L
REFERENTIEL
3.5 Maîtrise des
Sous-traitants
3.5.1 SELECTION
13
REFERENTIEL
4 - CONTROLES
4.1 Les audits ● Les habilitations
● L’état du matériel
système de management SSE par des contrôles Ces contrôles, couvrant les activités inscrites dans le
réguliers et planifiés, qui peuvent prendre la forme périmètre de certification, sont réalisés par du
d’audits, d’inspections, de visites et/ou d’observations personnel compétent, organique ou externe, selon
sur le terrain (au minimum un audit complet du système un planning prédéfini (quand ? qui ? quoi ?) et font
par an). Les modalités de réalisation de ces contrôles l’objet de rapports permettant le suivi des actions
sont décrites dans le manuel SSE de l’entreprise. suite aux constats réalisés.
L’audit système porte sur l’application des cinq axes
du référentiel en s’attachant notamment aux points
suivants : 4.2 Analyse des causes d’accident,
● Le respect de la politique incident, situation dangereuse
● La progression dans l’atteinte des objectifs annuels
● L’avancement des plans d’actions
● Le respect des procédures
● Le suivi des habilitations et du matériel L’Entreprise dispose d’une méthode d’analyse des
● L’avancement du plan de formation causes des accidents/incidents qu’elle met en
● L’utilisation du retour d’expérience… œuvre au moins à chaque accident/incident dont
la gravité dépasse un seuil déterminé.
Les audits chantier/atelier portent notamment sur :
La direction de l’entreprise nomme les participants
● La connaissance par le personnel des risques aux enquêtes après accidents et incidents afin de
auxquels il est exposé déterminer les causes des accidents, de définir et
● Le respect des procédures de suivre les actions préventives et correctives. Elle
● La mise en place des moyens de protection participe directement à ces enquêtes si la nature ou
(collective, individuelle) la gravité le justifient.
5 - A M E L I O R AT I O N C O N T I N U E
L'analyse des résultats par le comité de direction permet ● De l’atteinte des objectifs
d’alimenter le processus d’amélioration continue en : ● Des modifications contractuelles et ou régle-
● Identifiant les causes des dérives constatées mentaires applicables à l’entreprise
● Statuant sur l’efficacité du système de mana- ● Des modifications envisagées de son activité
gement SSE en place Au vu de ces données la direction se prononce sur :
● Définissant et planifiant les améliorations
● Le niveau d’atteinte du plan annuel
nécessaires
● Sur l’efficacité de son système de management SSE
Cette analyse est réalisée à partir : ● La pertinence de son système de management SSE
● De l’historique des indicateurs SSE
Elle décide :
● Des écarts constatés lors des vérifications de
l’application de la réglementation ● Du nouveau plan annuel SSE
● Des résultats d’audits (externes, internes) et ● De nouveaux objectifs SSE
autres contrôles planifiés d’efficacité du système ● Du lancement d’actions nouvelles préventives
PROCESSUS DE CERTIFICATION
BUT DE L’AUDIT
Les conditions de réalisation de l’audit sont ● Les contrôles (mesure des résultats, analyse
précisées dans un protocole mis à disposition des des écarts, actions correctives)
entreprises par l‘administrateur du MASE.
● L’amélioration continue
L’audit initial a pour but de vérifier la mise en
place et l’application des exigences du référentiel. Cet audit est effectué à partir du questionnaire
préétabli (annexe 9), auquel doit répondre
L’audit de renouvellement concerne davan- l’entreprise.
tage l’application du système et son amélioration,
son efficacité, son appropriation par les différents Les évidences, les affirmations et la
acteurs sur le terrain. La pondération du questionnaire véracité des réponses données sont
d’audit est adaptée en ce sens. vérifiées lors de cet audit.
15
PROCESSUS DE CERTIFICATION
A U D I T D E C E RT I F I C AT I O N D E S E N T R E P R I S E S
DEROULEMENT
DE L’AUDIT
■ Préparation de l’audit
■ Exécution de l’audit
Le périmètre et le champ d'application de la
L'audit comprend trois phases :
certification (implantations, activités,) sont communiqués
par l’entreprise, à l’administrateur. Ce dernier - La réunion d’ouverture où sont rappelés la mission
valide le périmètre en vérifiant que celui-ci respecte et le but de l’audit
les conditions définies par les règles Inter-mase. - La réalisation des constats à travers :
■ une revue du système documentaire : c'est un
Doivent systématiquement être précisés les points
examen des documents et enregistrements du
suivants à l’administrateur :
système, de la manière dont il vit quotidien-
● La liste de toutes les activités du périmètre à nement et de la cohérence vis à vis du
auditer référentiel
● Les sites du périmètre à auditer
● La période d’audit souhaitée ■ un audit de terrain avec les exécutants : c'est
une vérification de la mise en place effective
Le Comité Stratégique National sélectionne selon des règles et procédures, la vérification de
le protocole du Système Commun, les organismes l’appropriation du système par le personnel et
aptes à auditer les entreprises dans le cadre du la mise en évidence des écarts éventuels avec
Système Commun. L’entreprise choisira un à deux le référentiel
cabinets d’audit parmi la liste établie par le CSN.
- La réunion de clôture est un retour formalisé au
L’administrateur mettra en relation le cabinet retenu Responsable de l’entreprise auditée des écarts
et l’entreprise. constatés par l'auditeur, des points forts et des
Doivent systématiquement être précisés les points points faibles du système mis en place ainsi
suivants à l’auditeur : qu’une appréciation générale de son efficacité.
16
A U D I T D E C E RT I F I C AT I O N D E S E N T R E P R I S E S
PROCESSUS DE CERTIFICATION
ANALYSE
DES RESULTATS
17
PROCESSUS DE CERTIFICATION
A U D I T D E C E RT I F I C AT I O N D E S E N T R E P R I S E S
CERTIFICATION,
INDEPENDANCE
ET PROBITE
18
Annexes
19
Annexe
CONSEILS POUR ...
C O N S E I L S P O U R L’ A U T O - E VA L U AT I O N
DE LA MISE EN PLACE DU SYSTEME
B) Auditeur
L’audit à blanc doit être mené par un responsable
de l’entreprise. Cette personne doit être choisie
20
Annexe 2
C O N S E I L S P O U R L’ A U T O - E VA L U AT I O N
DU SYSTEME EN PLACE
● revue régulièrement ?
Planification SSE
L'entreprise a-t-elle établi une analyse des risques relative à l'intégralité de
son activité ?
L'entreprise a-t-elle défini des objectifs annuels SSE précis ?
Les outils de prévention (causerie, audits, …) sont-ils planifiés ?
Organisation et moyens
ORGANISATION
L'entreprise établit-elle, communique-t-elle et tient-elle à jour un organigramme
cohérent avec la structure ?
Existe-t-il des définitions de fonctions pour tous les niveaux de l'organigramme ?
L'entreprise a-t-elle mis en place une organisation de concertation SSE
regroupant direction et salariés de l'entreprise ? (CHSCT ou autre)
L'entreprise dispose-t-elle d'un règlement intérieur diffusé et connu ?
MOYENS
L'entreprise fournit-elle à ses salariés et à son personnel d'appoint tous les
équipements de protection collective et individuelle nécessaires à la
sécurité ?
21
Annexe
CONSEILS POUR ...
2
CONSEILS POUR L’AUTO-EVALUATION DU SYSTEME EN PLACE
Nouveaux embauchés
L'entreprise a-t-elle mis en place un processus formalisé de parrainage /
compagnonnage des nouveaux embauchés pour faciliter leur adaptation
et leur insertion dans l'entreprise ?
Personnel d’appoint
L'aptitude médicale fait-elle apparaître l'emploi concerné ?
L'entreprise a-t-elle un système d'évaluation et d'appréciation (métier + SSE)
de son personnel d'appoint ?
Compétence et habilitation
Le personnel a-t-il connaissance de sa fiche de fonction et des éléments
SSE qu'elle contient ?
Existe-t-il une liste des personnes habilitées à signer les permis de travaux /
autorisation de travail ?
22
Annexe
CONSEILS POUR ...
2
CONSEILS POUR L’AUTO-EVALUATION DU SYSTEME EN PLACE
Préparation
Existe-t-il un planning ?
La préparation et la planification des travaux permet-elle une prise en
compte satisfaisante des critères SSE ?
Les plannings intègrent-ils l'éventualité d'imprévus ou de travaux
supplémentaires ?
Organisation de l’intervention
STRUCTURE
L'entreprise met-elle à disposition de son personnel les locaux et
installations nécessaires et conformes aux exigences réglementaires et les
tient-elle en bon état de propreté ?
INFORMATION, DOCUMENTATION
Les plans de prévention / autorisations de travail sont-ils disponibles sur le
chantier ou l'atelier ?
Intendance
Le renouvellement des équipements de protection individuelle et de
sécurité est-il prévu sur le chantier ?
Matériel et équipements
Le matériel et l'outillage utilisés font-ils l'objet d'un entretien périodique
systématique et documenté ?
Le matériel ayant un impact sur la sécurité est-il identifié et en bon état ?
Le matériel nécessitant une habilitation pour son utilisation est-il connu ?
Le matériel défectueux est-il interdit, immédiatement éliminé du chantier et
remplacé par du matériel conforme ?
L'entreprise interdit-elle à son personnel et à ses sous-traitants l'utilisation
non prévue préalablement du matériel ne lui appartenant pas ou non géré
par elle ?
Existe-t-il une documentation technique disponible et accessible (notices
d'utilisation et de maintenance, consignes particulières en matière de
sécurité, rapport de vérification périodique, certificat de conformité, ...) ?
23
Annexe
CONSEILS POUR ...
2
CONSEILS POUR L’AUTO-EVALUATION DU SYSTEME EN PLACE
Documentation générale
L'ensemble des documents généraux du système de management SSE
sont-ils révisés de façon à vérifier leur applicabilité ?
Existe-t-il le Document Unique ?
Existe-t-il des procédures et instructions de travail ?
Existe-t-il un Manuel SSE ou PASE ?
CONTRÔLES
Les audits
La Direction de l'entreprise effectue-t-elle des audits de son système de
management SSE suivant un plan établi et écrit ?
Ces audits de système de management SSE permettent-ils la remontée de
dysfonctionnement ?
Existe-t-il une procédure décrivant les modalités de réalisation d'audit
chantier / atelier ?
Ces audits chantier / atelier permettent-ils la remontée de dysfonctionnement ?
Ces dysfonctionnements sont-ils intégrés dans un plan d'actions ?
AMELIORATION CONTINUE
24
Annexe 3
Le risque est le résultat d’une exposition à un danger. La définition des mesures de prévention découle de
Le danger peut évoluer par l’introduction de l’analyse des risques. L’information et l’implication
nouvelles techniques, de nouvelles méthodes, du personnel concerné garantiront leur efficacité.
de nouveau personnel, de nouveaux équipements,
de nouveaux produits, d’une nouvelle activité ou de Il faut donc faire connaître ces mesures de prévention,
modification de l'existant. les expliquer, s’assurer qu’elles sont bien comprises,
donner les moyens de les faire appliquer et vérifier
Il est donc fortement recommandé d’analyser en leurs mises en œuvre.
permanence les risques auxquels peut se trouver
25
Annexe
CONSEILS POUR ...
EXEMPLE DE SCHEMA
DEFINITION DE REUNION/CAUSERIE
Une réunion/causerie est une sensibilisation SSE sur ● Présentation du thème dans le contexte :
des thèmes prédéterminés. - profession
Cette réunion/causerie a pour but de sensibiliser - entreprise
(éventuellement de former) le personnel. ● Echanges
Elle est pilotée par un animateur qualifié. ● Propositions
● Solutions retenues/actions
Les réunions/causeries doivent permettre à chaque ● Ressources
acteur de l'entreprise de s'exprimer sur les thèmes ● Programme (qui fait ? qui suit ? qui clôture ?
SSE, c’est le moyen approprié pour faire remonter les quand ? comment ?)
informations du terrain afin d’identifier des axes ● Informations
d’amélioration à mettre en place.
DEROULEMENT DE LA
PREPARATION REUNION/CAUSERIE
26
Annexe 5
27
Annexe
CONSEILS POUR ...
■ TAUX DE GRAVITE :
DEFINITION Nombre de jours d’arrêt par milliers d’heures travaillées.
Ex. : 132 jours d’arrêt pour 120 000 heures
travaillées.
132 x 1 000
Les indicateurs permettent de suivre le bon fonction- TG = = 1,1
nement du système de management SSE. 120 000
Leur analyse permet de prendre conscience de
certaines anomalies/dérives et d’élaborer des Ces quatre indicateurs rendent compte de la
plans d’actions. fréquence des accidents, de leur gravité. Ils doivent
figurer chaque année dans le bilan social et le
rapport CHSCT de l’entreprise.
28
Annexe 6
TA B L E A U D E S I N D I C AT E U R S
INDICATEURS Année
n-3 n-2 n-1 1er 2ème Objectifs
semestre semestre
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = (AAA + ASA) X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Personnel d’appoint (interimaires)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
29
Annexe
CONSEILS POUR ...
Pour aborder en priorité les causes majeures des accidents et des incidents, il est bon de les classer sur une
échelle de gravité (réelle ou potentielle).
■ ACCIDENT :
Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du fait du travail qui a entrainé un dommage
(aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à l'environnement, …)
■ INCIDENT (PRESQU’ACCIDENT) :
Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du fait du travail qui aurait pu entraîner un dommage
(aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à l'environnement, …)
■ SITUATION DANGEREUSE :
Toute situation dans laquelle une personne est exposée à un ou plusieurs risques pour la santé ou la
sécurité au travail pouvant entraîner un dommage immédiat ou différé.
Chaque entreprise établira une échelle de gravité qui lui permettra d’établir les règles relatives au
déclenchement des analyses d’accident/incident à mettre en œuvre, et ainsi de déterminer des actions
correctives et préventives.
Les informations recueillies à l’occasion de cette action peuvent être exploitées lors de la revue de direction.
30
Annexe 8
31
Annexe
CONSEILS POUR ...
8
CONSEILS POUR LA REDACTION D’UN RAPPORT
ACCIDENT / INCIDENT / SITUATION DANGEREUSE
32
Annexe 9
Questionnaire
d’Audit
SYSTEME DE COTATION
■ VALEUR :
■ COTATION :
■ GUIDE DE COTATION :
Pour une question, la valeur est soit binaire soit variable.
En cas de valeur binaire ( / ), la cotation attribuée à la réponse est
maximale si la réponse est en conformité totale avec l’exigence du référentiel
ou à zéro dans le cas contraire.
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
En cas de valeur variable ( ), la cotation attribuée à la réponse est com-
prise entre zéro et la valeur maximale en fonction de l’évaluation par
l’auditeur de la conformité au présent référentiel. L’auditeur doit garder trace des
motivations de sa cotation.
33
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
capacités d’encadrement ? 0 / 10
● l'information du personnel des modalités de mise en œuvre du droit de retrait en cas
34
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
adaptés à l'usage afin de travailler en sécurité et de préserver la santé du personnel ? 0 ➩ 20
1.5.10 Les moyens en matériel de protection collective et individuelle sont-ils disponibles sur le chantier ? 0 ➩ 20
1.5.11 L'entreprise fournit-elle à ses salariés et à son personnel d'appoint tous les équipements
de protection collective et individuelle nécessaires à la sécurité ? 0 ➩ 20
1.6. ANIMATION ET COMMUNICATION 230
1.6.1 Existe-t-il une personne chargée de l'animation SSE dans l'entreprise ? 0 / 20
1.6.2 Existe-t-il un système d'information et de communication SSE touchant tout le personnel
(affiche, journal d'entreprise, vidéo, autres) ? 0 ➩ 20
1.6.3 Le chef d'entreprise ou son représentant affiche-t-il son engagement personnel en
participant aux réunions SSE sur le chantier, audits/visites SSE, causeries SSE avec le
personnel, enquête d'accident /incident/situation dangereuse, etc. ? 0 ➩ 50
1.6.4 L'entreprise a-t-elle au niveau de la direction un comité de pilotage SSE qui se réunit
régulièrement ? 0 ➩ 20
1.6.5 Le contenu des plans de prévention et autorisations de travail, est-il expliqué et compris
par les intervenants ? 0 ➩ 20
1.6.6 La communication concernant le système de management SSE couvre-t-elle l'ensemble
du personnel et des activités (cas des chantiers délocalisés) ? 0 ➩ 20
1.6.7 Les thèmes des causeries (présentation de la politique SSE, résultats SSE,…) sont-ils fixés ? 0 / 10
1.6.8 Des rapports sont-ils rédigés à l'issue de ces séances ? 0 / 10
1.6.9 Les causeries génèrent-elles des actions ? 0 ➩ 20
1.6.10 Ces actions sont elles intégrées dans le plan d'actions SSE ? 0 ➩ 20
1.6.11 Existe-t-il un dispositif visant à promouvoir les comportements et initiatives proactifs en
matière de SSE ? 0 / 20
35
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
36
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
3. PREPARATION ET ORGANISATION DU TRAVAIL 1000
3.1. PREPARATION 140
3.1.1. Existe-t-il un planning ? 0 / 10
3.1.2. Existe-t-il un responsable du planning ? 0 / 10
3.1.3. La préparation et la planification des travaux permettent-elles une prise en compte satisfaisante
des critères SSE ? 0 ➩ 10
3.1.4. Ce planning traduit-il la préparation des travaux et la réflexion sur les méthodes
d'intervention par les indications qu'il comporte :
- nombre d'heures travaillées estimé ? 0 ➩ 10
- les ressources en personnels d'encadrement et d'exécution nécessaires ? 0 ➩ 10
- capacité d’encadrement du personnel organique et d’appoint ? 0 ➩ 10
- identification des tâches et du chemin critique ? 0 ➩ 10
- identification des risques particuliers du point de vue SSE ? 0 ➩ 10
3.1.5. Les plannings intègrent-ils l'éventualité d'imprévus ou de travaux supplémentaires ? 0 ➩ 10
3.1.6. Existe-t-il un dispositif de gestion des demandes urgentes (interventions non planifiées) ? 0 ➩ 10
3.1.7. Pour les interventions spécifiques ou des travaux particuliers, l'entreprise réalise-t-elle une
étude préalable afin de :
- prendre en compte les exigences de l'entreprise utilisatrice décrites dans son cahier
des charges et / ou sa spécification ? 0 ➩ 10
- évaluer les risques SSE ? 0 ➩ 10
- définir les tâches et leurs enchaînements ? 0 ➩ 10
- choisir les équipements et méthodes de travail et définir les compétences correspondantes ? 0 ➩ 10
3.2. ORGANISATION DE L'INTERVENTION 270
3.2.1. STRUCTURE
37
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
38
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
de façon à vérifier leur applicabilité ? 0 ➩ 10
3.6.4. Existe-t-il un formulaire disponible pour établir les rapports d'accident / d'incident et
situation dangereuse, ou d'anomalie ? 0 / 10
3.6.5. Existe-t-il le Document Unique ? 0 / 10
3.6.6. Est-il adapté à l'entreprise ? 0 ➩ 10
3.6.7. Est-il à jour ? 0 ➩ 10
3.6.8. Existe-t-il des procédures et instructions de travail ? 0 / 10
3.6.9. Existe-t-il un Manuel SSE ou PASE ? 0 / 10
3.6.10. Est-il adapté à l'entreprise ? 0 ➩ 10
39
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
4. CONTROLES 1000
4.1. LES AUDITS 890
4.1.1. Existe-t-il des dispositions formalisées mises en place permettant de contrôler l'efficacité
du système de management SSE ? 0 / 40
4.1.2. La direction de l'entreprise effectue-t-elle des audits de son système de management
SSE suivant un plan établi et écrit ? 0 ➩ 40
4.1.3. L’audit système porte-t-il sur l’application des cinq axes du présent référentiel ? 0 / 40
4.1.4. En s’attachant notamment aux points suivants :
- le respect de la politique ? 0 / 20
- la progression dans l’atteinte des objectifs annuels ? 0 / 20
- l’avancement des plans d’actions ? 0 / 20
- le respect des procédures ? 0 / 20
- le suivi des habilitations et du matériel ? 0 / 20
- l’avancement du plan de formation ? 0 / 20
- l’utilisation du retour d’expérience ? 0 / 20
4.1.5. Ces audits de système de management SSE permettent-ils la remontée de dysfonctionnements ? 0 ➩ 30
4.1.6. Ces dysfonctionnements sont-ils intégrés dans un plan d'actions ? 0 ➩ 30
4.1.7. La périodicité de la boucle des audits de système de management SSE est-elle
adaptée à l'entreprise (au minimum un audit complet du système par an) ? 0 ➩ 20
4.1.8. Existe-t-il une procédure décrivant les modalités de réalisation d'audit chantier / atelier ? 0 ➩ 20
4.1.9. Les audits atelier / chantier font-ils l'objet d'un rapport ? 0 ➩ 20
4.1.10. Ces dispositions sont elles appliquées :
- sur tous les chantiers / ateliers ? 0 ➩ 30
- pour tous types d'activités sur le périmètre concerné ? 0 ➩ 30
4.1.11. Ces audits chantier / atelier portent-ils sur :
- la connaissance par le personnel des risques auxquels il est exposé ? 0 / 20
- le respect des procédures / méthodes de travail, respect des consignes issues des
permis de travaux ? 0 / 20
- la mise en place des moyens de protection (collective, individuelle) ? 0 / 20
- les habilitations ? 0 / 20
- l’état du matériel ? 0 / 20
- les produits utilisés ? 0 / 20
- le tri et l'évacuation des déchets ? 0 / 20
- l’utilisation du retour d’expérience ? 0 / 20
- la détection de situation à risques ? 0 / 20
4.1.12. Ces audits chantier / atelier permettent-ils la remontée de dysfonctionnements ? 0 ➩ 30
4.1.13. Ces dysfonctionnements sont-ils intégrés dans un plan d'actions ? 0 ➩ 30
4.1.14. Existe-t-il un processus de détection d'actes et de situations dangereuses ? 0 / 30
4.1.15. Ce processus est-il efficace ? 0 ➩ 30
4.1.16. Existe-t-il suffisamment de personnes formées à ces techniques d'audit par rapport au
volume d'activité ? 0 ➩ 30
4.1.17. Existe-t-il un processus de suivi des remarques, recommandations et actions indiquées
dans les rapports d'audit ? 0 ➩ 30
4.1.18. Ce processus est-il efficace ? 0 ➩ 30
4.1.19. La direction, le coordonnateur SSE et le personnel de l'entreprise ont-ils connaissance :
- des rapports des visites et contrôles ? 0 ➩ 30
- du suivi et de l'évaluation des actions réalisées suite à ces visites ? 0 ➩ 30
40
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
5.3. Le plan d'actions fait-il l'objet d'un suivi régulier et formel par l'encadrement ? 0 ➩ 30
5.4. La direction de l'entreprise réalise-t-elle des revues de direction périodiques ? 0 ➩ 10
5.5. Cette fréquence est-elle adaptée à l'entreprise ? 0 / 10
5.6. Cette revue de direction utilise-t-elle tous les éléments d'entrée disponibles et nécessaires :
- l’historique des indicateurs Sécurité ? 0 / 30
- l’historique des indicateurs Santé ? 0 / 30
- l’historique des indicateurs Environnement ? 0 / 30
- les écarts constatés lors des vérifications de l’application de la réglementation ? 0 / 30
- les résultats d’audits (externes, internes) et autres contrôles planifiés d’efficacité du
système de gestion SSE ? 0 / 30
- les plans d’actions d’améliorations ? 0 / 30
- les retours d’information et/ou d’expérience (causerie, accidentologie, …) ? 0 / 30
- l’état d’avancement du plan annuel SSE en cours d’exécution ? 0 / 30
- l’atteinte des objectifs ? 0 / 30
- les modifications contractuelles et ou réglementaires applicables à l’entreprise ? 0 / 30
- les modifications envisagées de son activité ? 0 / 30
41
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT
42
Annexe 10
Rappor t d’Audit
système commun
■ LE RAPPORT :
Le contenu du rapport doit être rédigé selon la forme standard décrite ci-après (page suivante).
● Les fiches d’écarts sont émises lors de la réunion de clôture par l’auditeur. L’auditeur précise la nature des
écarts et regroupe les constats par famille.
➩ L’entreprise peut mentionner ses commentaires ou acceptation.
● La fiche d’écarts doit être co-signée (Auditeur / Audité), un exemplaire est remis à l'entreprise, le deuxième
sera remis à l'administrateur.
● L’entreprise complétera les fiches d’écarts par les actions/suivi et adressera à l’administrateur le document
joint aux indicateurs de suivi semestriel.
Important : En ce qui concerne les fiches d’écarts, il n’est pas nécessaire d’effectuer une fiche d’écart par
anomalie constatée. Certaines fiches d’écarts doivent être regroupées pour identifier l’axe de progrès.
■ RESTITUTION :
But : La restitution doit apporter une valeur ajoutée au rapport d'audit (avec du concret).
● Evoquer les évènements importants de la vie de l’entreprise/présenter l’évolution depuis le dernier audit ;
■ ENVOI DU RAPPORT :
Le rapport doit être à l’entête du cabinet, un exemplaire signé doit être transmis à l’administrateur par l'auditeur.
Les fiches d’écarts sont émises lors de la réunion de clôture.
L’auditeur indique l'écart (l’auditeur doit regrouper les écarts par famille).
L’entreprise note ses commentaires.
Il y a une co-signature de la fiche dont un exemplaire restera dans l'entreprise, et le deuxième sera remis à
l'administrateur.
L’entreprise adressera les fiches d’écarts complétées par les actions et leur suivi à l’administrateur en même
temps que les indicateurs de suivi semestriel.
43
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
Référentiel :
Société :
S O M M A I R E
● Présentation
● Commentaires de l’auditeur
● Indicateurs
● Synthèse de l’audit (grille de synthèse de la cotation)
● Synoptique de l’audit
● Fiches de constat (Nbre)
● Cotation détaillée en annexe
44
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
P R E S E N TAT I O N
de l’entreprise :
Auditeur :
Société auditée :
N° SIREN/SIRET :
Code NAF :
Champ d’application :
● Activités : Préciser les activités de l’entreprise. Le périmètre doit englober l’ensemble des activités
de l’entité certifiée.
● Périmètre :
Siège / Agence
● Sites visités :
Historique MASE/UIC :
45
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
Chiffre d’affaires :
% Maximum d’intérimaires :
Personnes rencontrées :
46
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
C O M M E N TA I R E S
de l’auditeur :
++ + =/+ - - -
Commentaires :
Points positifs :
Les points positifs sont les forces identifiées lors de l’audit par rapport au système et par rapport à ce
que l’on a l’habitude de voir dans les entreprises de même taille ou de même activité.
Points négatifs :
Écarts majeurs :
Un écart majeur est un écart par rapport au référentiel pouvant mettre en péril le système en place,
son organisation, son application, son efficacité.
Écarts mineurs :
Un écart mineur est une déviation qui n’empêche pas le système de fonctionner, mais qui pourrait
freiner son efficacité.
Pistes de progrès :
Les pistes d’amélioration sont des suggestions pouvant être faites pour aider l’entreprise à améliorer son
système.
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
Ces pistes d’amélioration sont mentionnés dans le rapport d’audit mais ne génèrent pas de fiche d’écart.
Les écarts majeurs et mineurs doivent faire l’objet d’une fiche d’écart avec commentaires de l’audité.
Il n’est pas nécessaire d’effectuer une fiche d’écart par anomalie constatée.
Certaines fiches d’écarts doivent être regroupées pour identifier l’axe de progrès.
Conclusions de l’auditeur :
47
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
INDICATEURS Année
n-3 n-2 n-1 1er 2ème Objectifs
semestre semestre
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Personnel d’appoint (interimaires)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Effectif global (Cdi + Cdd + Cdc + Interim)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Entreprises intervenantes sous-traitantes sur chantier
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/heures travaillées
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Autres indicateurs
Nombre de situations dangereuses identifiées
Nombre de causeries sécurité organisées
Nombre d’audits chantier (visites sécurité)
Nombre d'audits système
TF de la profession :
Les informations ont-elles été recoupées avec le compte employeur ?
48
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
1. Engagement de la direction
de l’entreprise
2. Compétence et qualification
professionnelle
3. Préparation et organisation
4. Contrôle
4.1. Les audits /890
4.2. Analyse des causes des accidents/
incidents/situation dangereuse /110
TOTAL /5000
49
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
Synoptique de l’Audit
1 - Engagement de la
direction de l’entreprise
5 - Amélioration 2 - Compétence et
continue qualification professionnelle
50
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N
Fiche d’écar t
Ecart majeur : ❑ Cabinet d’audit :
Ecart mineur : ❑
Ecart N° Auditeur :
ECART CONSTATE :
A
U
D
I
T
E
U
R
Visa Auditeur :
A
U Visa responsable société auditée :
D
I
ACTION CORRECTIVE PROPOSÉE :
T
E
Auditeur Visa :
Date :
51
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
11
DEFINITION DIFFUSION
MISE EN ŒUVRE
52
Annexe 12
DEFINITION
Afin d’améliorer la définition des droits et devoirs de chacun, ces conseils ont été élaborés par un groupe de
travail (EU/ETT).
Nota : les EU et les EI sont considérées comme EU vis-à-vis des ETT.
1. A la première collaboration, et à minima une fois par an, l’Entreprise de Travail Temporaire (ETT) et
l’Entreprise Utilisatrice (EU) valident l’organisation pour répondre à l’ensemble des points réglementaires1
de la présente Charte et s’accordent sur les points souhaitables2 à mettre en œuvre.
2. L’ETT s’engage à présenter et expliquer la présente Charte au collaborateur intérimaire pour chaque
Entreprise Utilisatrice.
3. Durant sa mission le collaborateur intérimaire a la possibilité d’alerter son ETT et le représentant de l’EU
si l’un des partenaires ne respecte pas un ou plusieurs points réglementaires de la présente Charte.
4. Annuellement, l’ETT et l’EU dressent un bilan de l’application de la charte et conviennent de nouveaux
objectifs pour l’année suivante.
12
- en cas de changement de poste de travail ou des termes du contrat, de toute situation nouvelle
de risques (ex. découverte de la présence d’amiante sur l’équipement ou dans l’environnement
de travail, …), avertir par écrit préalablement l'agence de l'ETT afin d’établir un nouveau contrat.
ACCUEIL ET FORMATIONS
• à assurer l’accueil dès l’arrivée sur le site (cf. Code du Travail).
• Cet accueil sécurité comportera :
- la présentation et (ou) la visite du site, du plan de circulation et d’évacuation, du poste de travail, R ✓
- la présentation (si existant) du plan de prévention, du PPSPS ou PHS,
- les règles à respecter en hygiène, sécurité et santé,
- la procédure d’urgence à appliquer et la conduite à tenir en cas d’alerte ou lors de la
survenance d’un accident ou d’un incident,
- la visite du poste avec le salarié intérimaire,
- l’évaluation des connaissances SHE, S
• à assurer la formation au poste de travail (identification des risques liés au poste et à son
environnement, mesures préventives à respecter) et au port des E.P.I.,
• à assurer la formation renforcée à la sécurité pour tout salarié intérimaire délégué à un poste
figurant sur la liste des postes à risques particuliers (cf. Code du Travail). R ✓
• à délivrer au salarié intérimaire les autorisations et habilitations nécessaires après vérification que
celui-ci possède les compétences et l’expérience professionnelle recherchées.
PROTECTIONS INDIVIDUELLES
• à préciser, la nature des équipements de protection individuelle que le salarié intérimaire doit porter :
- ceux fournis par l'ETT (limités au casque et chaussures, suivant accord interprofessionnel du R ✓
24 mars 1990),
- ceux fournis par l’Entreprise Utilisatrice.
NOTA : En aucun cas, les E.P.I ne peuvent être à la charge du salarié intérimaire (cf. Code du Travail).
• à veiller au respect des moyens de protections collectives, au port des protections individuelles
et au respect des consignes de sécurité en vigueur dans l’Entreprise Utilisatrice.
R ✓
54
Annexe 12
ACTIONS COMMUNES
• à inviter le responsable ETT à participer à des visites de terrain ou à des causeries SSE conjointes, S
• à favoriser l’accès du responsable ETT sur les sites d’intervention pour visiter les postes de travail
occupés par les salariés intérimaires.
55
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
12
EN CAS D’ACCIDENT
• à rédiger la déclaration d’accident de travail dans les délais prévus suivant “l’information
préalable d’accident du travail” cerfa n°S6200f,
• à remettre la “feuille d’accident” cerfa n° S6201b au salarié, R ✓
• à ouvrir un dossier d’indemnisation,
• à ouvrir un dossier auprès de l’organisme de prévoyance de l’ETT et du FASTT4 pour tout
accident,
• à assurer un suivi personnalisé des intérimaires victimes d’accident du travail ainsi que de leur
famille par l’intermédiaire du service social,
• à assurer le contact administratif avec le client pour la gestion de l’accident,
S
• à participer à l’analyse d’accident initiée par l’Entreprise Utilisatrice,
• à donner son avis sur les propositions de poste adapté (compétence pour le poste).
CORRESPONDANT SÉCURITÉ
• à nommer un Correspondant Sécurité,
• à suivre les indicateurs définis en collaboration avec l’Entreprise Utilisatrice, S
• à détacher dans les plus brefs délais, sur demande de l’Entreprise Utilisatrice, le Correspondant
Sécurité pour toute situation dangereuse ou accident.
COMMUNICATION
• à alerter l’Entreprise Utilisatrice de toute situation anormale ou de tout écart réglementaire et,
dans l’hypothèse où il serait constaté une situation de danger grave pour le salarié, de prendre
toute décision permettant de préserver la santé et la sécurité du salarié, S
• à fournir sur demande de l’Entreprise Utilisatrice, copie de l’aptitude médicale, justificatifs des
compétences métiers, copies des habilitations et diplômes et de la charte sécurité collaborateur
intérimaire.
56
Annexe 12
D O C U M E N T T Y P E D E C H A RT E S S E
E N T R E L’ E T T E T L’ I N T E R I M A I R E
Je, soussigné M / Mme / Mlle ..................................................................
Cachet
M..........................................................
Signature Signature
Date..................................................... Date.....................................................
57
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT
12
Ce poste est-il un poste à risques particuliers ? (cf. Code du Travail) ❒ Oui ❒ Non
Si oui il nécessite une formation renforcée à la sécurité
Référence du programme :
Nom du formateur :
Durée de la formation :
Ce poste nécessite t-il une habilitation particulière ? ❒ Oui ❒ Non
Si oui, précisez la quelle :
Ce poste est il soumis à une surveillance médicale spéciale ? ❒ Oui ❒ Non
Si oui, précisez laquelle :
Nom et adresse du Médecin : date et heure du RDV :
58
Lexique
■ AUTORISATION de TRAVAIL
Document nominatif daté et revêtu de la signature
des personnes habilitées autorisant l’exécution d’un
travail sur un lieu précis (= permis de travail).
LEXIQUE
59
LEXIQUE
LEXIQUE
■ EFFICACITE DU SYSTEME DE
MANAGEMENT SSE ■ INCIDENT / PRESQU’ACCIDENT
Le système de management SSE est considéré comme Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du
efficace si les risques sont maitrisés, les résultats fait du travail qui aurait pu entraîner un dommage
SSE s’améliorent durablement, la culture SSE se (aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à
développe au sein de l’entreprise. l'environnement, …)
60
LEXIQUE
61
LEXIQUE
LEXIQUE
■ PREVENTION
Ensemble des mesures prises pour anticiper / éviter
les risques potentiels.
■ PROCEDURE
Document fixant, pour une activité donnée, les
moyens à utiliser, les dispositions à mettre en place
et les vérifications à effectuer pour obtenir le
résultat attendu.
62
STUDIO LGC - 02 35 80 95 06 - Photos : Imagelibrary