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M ANUEL D ’ A M E L I O R AT I O N

S ECURITE DES E NTREPRISES

- JANVIER 2009 -
Sommaire
Ce référentiel est le fruit du rapprochement des deux systèmes de managements
MASE et DT 78 de l’UIC.
Il est issu de l’accord du 20 décembre 2007 entre ces deux organisations.
Il permet d’aider les entreprises intervenantes à mettre en place
un système de management Sécurité, Santé, Environnement (SSE).
Il définit les règles permettant de certifier ces entreprises
à l’aide du système commun.

INTRODUCTION ...................................................................................... P. 3

1- ENGAGEMENT DE LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE .......................... P. 5


1.1 Responsabilité de la direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 5
1.2 Politique SSE (Sécurité Santé Environnement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 5
1.3 Indicateurs et diffusion des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 6
1.4 Planification SSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 6
1.5 Organisation et moyens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 7
1.6 Animation et communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 7

2 - COMPETENCE ET QUALIFICATION PROFESSIONNELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 8


2.1 Formation et qualification professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 8
2.2 Nouveaux embauchés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 8
2.3 Personnel d’appoint et sous contrat CDD, CDC et intérimaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 8
2.4 Compétence et habilitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 9
2.5 Appropriation du système de management SSE par tous les acteurs et à tous les niveaux . . . . . P. 9

3 - PREPARATION ET ORGANISATION DU TRAVAIL ........................... P. 10


3.1 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 10
3.2 Organisation de l’intervention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 11
3.3 Matériel et équipements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 12
3.4 Analyse des risques et mesures de prévention (PDP, PPSPS, Protocole de sécurité) . . . . . . . . . . . . . P. 12
3.5 Maîtrise des sous-traitants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 13
3.6 Documentation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 13

4 - CONTRÔLES .................................................................................... P. 14
4.1 Les audits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 14
4.2 Analyse des causes d'accident, incident, situation dangereuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 14

5 - AMELIORATION CONTINUE ........................................................... P. 14

6 - ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 19

7 - LEXIQUE .......................................................................................... P. 59

1
Introduction

REFERENTIEL
1. Le référentiel d’audit 3. Certification des entreprises
et de certification intervenantes

Le référentiel d’audit et de certification définit les Les entreprises intervenantes souhaitant être
exigences minimales auxquelles doit satisfaire le système certifiées doivent :
de management des entreprises intervenantes dans ● Décrire avec précision toutes les activités

les domaines de la sécurité, la santé et de l’envi- (champ d’application) et leurs lieux d’exercice
ronnement. (périmètre d’application siège, agence, sites
Il ne se substitue en aucun cas à toutes les autres d’intervention) au Comité de Pilotage
exigences obligatoires (légales) ou volontaires ● Adapter leur système de management pour

(amélioration de la qualité) auxquelles sont soumises répondre aux exigences du référentiel de


ces entreprises. certification
● Être auditées par un organisme tierce partie
Le référentiel s’articule autour des cinq axes suivants :
reconnu par le Comité Stratégique National
● Engagement de la direction de l’entreprise
(CSN)
● Compétence et qualification professionnelle

● Préparation et organisation du travail


L’audit de certification comporte les étapes suivantes :
● Contrôles
● La revue documentaire (notamment le manuel
● Amélioration continue
SSE ou PASE)
● L'audit du système de management à partir du

questionnaire préétabli
2. Le manuel SSE
● L'audit “terrain” permettant de vérifier l’appli-

(appelé aussi Plan d’Amélioration Sécurité Entreprise P.A.S.E.) cation efficace du système décrit
● La réunion de clôture de l’audit (formalisation

par l’auditeur des fiches d'écarts mineurs et


Le manuel SSE (ou PASE) est élaboré par l’entreprise majeurs,…)
intervenante ; il regroupe les documents de mana- ● L'émission du rapport (point majeur, mineur,

gement SSE de l’entreprise répondant aux exigences indication des points positifs, axes d’amélioration)
du référentiel de certification.
La restitution de l'audit est effectuée par l'auditeur et
Ce manuel évoque au minimum : propose ses conclusions aux membres du comité de
● La politique SSE
pilotage de l’association MASE qui statuent sur
● Les dispositions internes de planification et de
l’obtention et la durée de certification de l’entreprise.
contrôle
● La liste des enregistrements SSE, notamment
Le rapport émis est propriété de l'entreprise auditée.
les objectifs et plans annuels, les résultats des Une copie est conservée uniquement par l'administrateur.
années précédentes
● L’organisation (autorité et responsabilité)

● Les principes d’identification des dangers et des

risques (Document Unique, Plan de Prévention, etc.)


● Les moyens de communication SSE internes ou

externes à l’entreprise
● Le principe et le fonctionnement de la revue

de direction

3
1 - ENGAGEMENT de la
DIRECTION de l’ENTREPRISE

REFERENTIEL
1.2 Politique
SSE

La politique SSE rassemble les engagements pris


1.1 Responsabilité par la direction en matière de Sécurité, Santé du
personnel et de protection de l’environnement. Elle fournit
de la direction
un cadre à l’action et à l’établissement d’objectifs.
Ces engagements sont connus du personnel et
Pour des raisons morales, légales et économiques, s’imposent à lui ; ce sont :
tout responsable d’entreprise a, dans ses fonctions,
● Les objectifs généraux et une vision à terme,
le devoir de se préoccuper de la sécurité, de la
basés sur le principe de l’amélioration
santé du personnel au travail et de l'environnement.
continue et sur le présent référentiel
Ceci constitue le premier axe indispensable au bon
● Les principes essentiels que l’entreprise s’engage
fonctionnement d’un système de management SSE.
à respecter et à faire respecter afin d’améliorer
Par ses actes, la direction de l’entreprise montre la sécurité, de protéger la santé du personnel
son engagement d’amélioration continue des intervenant (CDI et appoint) et l’environnement
performances SSE de l’entreprise : ● L’engagement à s’informer de la réglementation,
à l’appliquer, et à vérifier son application
● Etablissement d’une politique SSE adaptée
● L’engagement à identifier les dangers, et
à la taille et à la nature des activités de
évaluer les risques d’accidents ainsi que les
l’entreprise ; cette politique, expliquée à
impacts sur la santé et l’environnement à
l’ensemble du personnel, définit les engage-
chaque phase d’exécution des travaux
ments pris par la direction pour l’entreprise
● L’engagement à prévenir les risques identifiés
● Mise en place, avec les moyens nécessaires,
● L’engagement à lutter contre les addictions
d’un système de management SSE comportant
(alcool, drogues,…) sur les lieux de travail
notamment des audits et visites de terrain
● L’engagement à informer l’entreprise utilisatrice
● Définition d’objectifs annuels chiffrés, basée
de tout recours à la sous-traitance ; à la maîtriser
sur le principe de l’amélioration continue
et à exiger d’elle un niveau de management
● Mise en place des moyens tels que : analyse
SSE équivalent au sien
des risques, organisation SSE, motivation et
● L’engagement à n’utiliser que du personnel
formation du personnel, dotation d’équipements
formé, et habilité si requis
de protection, outillage adapté, méthodes de
● L’engagement à limiter l’appel au personnel
travail, gestion des situations dangereuses, etc…
d’intervention d’appoint dans les limites de
● Revues de direction à fréquence définie (au
ses capacités d’encadrement
moins annuelle) de contrôle de la pertinence
de la politique SSE, de l’efficacité du système Cette politique doit être exprimée de façon claire,
de management SSE, du suivi de l’exécution compréhensible à tous les niveaux de l’organisation,
des plans d’actions, de l’analyse des résultats largement diffusée et facilement accessible sur les
et la définition des objectifs lieux de travail.
● Assurance de la connaissance et du respect Elle doit être pertinente et revue régulièrement ; le
des règles et procédures SSE internes et de document doit être daté et signé par le responsable
celles des sites d’intervention par le personnel de l’entreprise.
● Information du personnel des modalités de
mise en œuvre du droit de retrait en cas de
danger grave et imminent

5
REFERENTIEL

1 - ENGAGEMENT de la DIRECTION de l’ENTREPRISE

1.3 Indicateurs et diffusion


des résultats Les éléments qui permettent d’établir le plan d’actions
peuvent être :
● Le nombre d’accidents, leur gravité et leur
Pour son propre système, l’entreprise intervenante : typologie par type de personnel (contrat de travail,
● Définit des indicateurs chiffrés mesurant ses métiers, âge,…)
performances en matière SSE (accident du ● Le nombre d’heures travaillées historiques par

travail, absentéisme, maladies professionnelles, type de personnel (contrat de travail, métiers,


déchets etc.) ; ainsi que des indicateurs de âge,…)
surveillance (visite, causerie,…) des impacts ● Les actions correctives et préventives suite à

significatifs de son activité l’analyse des rapports d’accidents, de presqu’acci-


● S’engage à les communiquer à son personnel dents, d’audits, de visites (observations, inspec-
● S'engage à transmettre à l'administrateur le tions) et de causeries de sécurité.
suivi semestriel (annexe 11) ● Les plannings (audit système, audit terrain,

causerie, …)
● La formation et l’information du personnel, les
instructions de travail, la communication interne
1.4 Planification et/ou externe avec l’entreprise utilisatrice et/ou les
SSE sous-traitants

Ces données cumulées au niveau de l’entreprise


intervenante constituent le plan annuel SSE qui est
L’entreprise établit et tient à jour une analyse de ses diffusé et commenté à l’ensemble du personnel.
risques, les impacts de son activité en matière de SSE L’avancement du plan est régulièrement suivi par
et les moyens pour les maîtriser pour tous ses domaines l’encadrement et la direction.
d’activité.

L’attribution d’objectifs SSE aux différents acteurs,


notamment aux membres de l’encadrement, permet
d’impliquer l’ensemble du personnel.

Elle définit ses objectifs pour la mise en place de sa


politique SSE.

Les actions nécessaires pour réaliser ses objectifs


constituent son plan d’actions.
Pour chaque action sont définis : son origine, un res-
ponsable, le délai de réalisation, les moyens alloués, le
suivi, et la mesure de l’efficacité.

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1 - ENGAGEMENT de la DIRECTION de l’ENTREPRISE

REFERENTIEL
1.5 Organisation
& Moyens

■ 1.5.1 Organisation ■ 1.5.2 Moyens

La direction de l’entreprise définit en matière SSE La direction définit les moyens qu’elle décide d’al-
les responsabilités et l’autorité des personnes, louer afin de réaliser sa politique. Les budgets de
notamment de l’encadrement, et les communique à fonctionnement, les plans d’investissement et de for-
tous les niveaux de l’organisation. mation prennent clairement en compte les besoins
Ces définitions doivent décrire les responsabilités SSE permettant aux responsables de mener à bien
concernant l’identification et l’information sur les leur mission.
dangers, l’évaluation et la maîtrise des risques.
La direction de l’entreprise fournit au personnel per-
Autres responsabilités qui sont clairement et nom- manent et d’appoint les équipements pour travailler
mément définies : en sécurité.
● Pilotage du système de management SSE
(indicateurs, analyse des résultats, planification,
suivi du plan et des actions correctives,
gestion de la documentation)
● Entretien et suivi du matériel et outillage
● Suivi des aptitudes médicales
1.6 Animation
● Suivi des habilitations
● Définition et validation des compétences Communication
● Evaluation des performances et appréciation
du personnel
● Choix et approvisionnement des équipements
de protection collective / individuelle Pour sensibiliser le personnel à l’amélioration des
● Rédaction, diffusion et application des instructions résultats SSE des réunions thématiques (causeries
concernant l’utilisation des équipements et du SSE) sont régulièrement planifiées et organisées par
matériel l’encadrement ; elles permettent de présenter la
● Rédaction, diffusion et application des instructions politique SSE de l’entreprise intervenante, de com-
générales et particulières SSE menter les résultats et d’expliquer les exigences de
● Etablissement des analyses de risques, l’entreprise, d’échanger sur des thèmes SSE,…
communication et mise en œuvre des mesures Afin de promouvoir l’esprit et le comportement
de prévention sécurité, l’entreprise met en place un système de
● Validation des documents de sécurité (plan de sensibilisation et de motivation du personnel de
prévention, plan particulier de sécurité et façon à développer la culture SSE.
protection de la santé, autorisation de travail,…)

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REFERENTIEL

2 - COMPETENCE ET
Q U A L I F I C AT I O N P R O F E S S I O N N E L L E

2.1 Formation et
qualification professionnelle Un programme de formation spécifique et systématique
est défini pour les nouveaux embauchés.

L’entreprise établit un plan annuel de formation SSE Un système de parrainage et/ou de


qui précise pour chaque membre du personnel compagnonnage permet l’adaptation et
organique les priorités, la nature de la formation l’intégration (motivation, efficacité, esprit
planifiée, la fréquence des recyclages éventuels. d’équipe,...) des nouveaux embauchés
Ce plan porte sur la formation aux risques spéci- ainsi que leur perfectionnement par la
fiques au métier, de la fonction et aux interfaces pratique, le transfert d’expérience et la
avec les métiers généralement coexistants. formation à leur métier.
Un suivi d’exécution du plan annuel de
formation (par exemple : individu/formation(s)/dates
prévues/dates réelles/validation/organisme ou
formateur validant) est disponible. 2.3 Personnel d’appoint, sous contrat
CDD, CDC et Intérimaires
L’amélioration et le maintien des connaissances et
compétences de l’encadrement notamment des
responsables de chantier font partie du plan de
formation de l’entreprise. L'entreprise ayant recours au personnel d’appoint
s’engage :
En plus des dispositions planifiées par l’entreprise ● A exprimer son besoin en personnel d’appoint
intervenante, son personnel reçoit selon le cas par écrit, en précisant la nature des travaux,
avant intervention dans une Entreprise Utilisatrice les compétences nécessaires à l’exécution de
les formations SSE suivantes : la mission
● Formation sécurité du site d’intervention ● A fournir les informations relatives aux risques
● Formation sécurité niveau 1 pour le personnel liés à la mission
d’exécution dispensée par un organisme ● A mettre à disposition de chaque intervenant,
labellisé suivant le référentiel DT40 de l’UIC l'outillage adapté
ou équivalent ● A mettre à disposition de chaque intervenant
● Formation sécurité niveau 2 pour le personnel les équipements de protection individuelle,
d’encadrement dispensée par un organisme propres et en bon état, correspondant aux
labellisé suivant le référentiel DT40 de l’UIC risques
ou équivalent ● A identifier clairement (logos, badges etc.)
son personnel sur les sites d’intervention
● A l’informer de son droit d'alerte et de retrait
● A lui faire prendre connaissance du règlement
2.2 Nouveaux
intérieur applicable
embauchés
● A mettre en place un système de parrainage
et/ou de compagnonnage du personnel
d’appoint par du personnel organique pour
l’aider dans sa tâche, le sensibiliser à la SSE
Un système d’évaluation formalisé des futurs embauchés
et aux risques spécifiques (formation, analyse
permet de s’assurer de la compétence des candidats à
des risques, protection, procédures,….)
la bonne exécution des prestations à effectuer.

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2 - C O M P E T E N C E / Q U A L I F I C AT I O N P R O F E S S I O N N E L L E

REFERENTIEL
● A établir sur chaque chantier, par type de L’entreprise assure un encadrement de ses équipes
contrat d’embauche, la liste nominative du compatible avec les exigences du chantier, du
personnel dont elle à la charge marché ou du contrat.
● A informer préalablement l’entreprise de
Chaque site d’intervention possède au moins un
travail temporaire de toute modification d’une
responsable désigné et présent sur le site.
caractéristique de la mission
● A évaluer les performances (métier et SSE), en Le responsable désigné est en charge :
fin de contrat ● De la sécurité, la santé au poste de travail et
L'entreprise intervenante s’assure que le personnel la protection de l'environnement sur le chantier
d’appoint a reçu un niveau de formation suffisant ● Des décisions d’organisation
pour tenir son poste. ● Du contact privilégié avec le client
En ce qui concerne le personnel intérimaire, cette ● De prendre des décisions immédiates vis à vis
formation complète celle que lui a donnée sa des membres de son équipe
propre entreprise de travail temporaire et celle qu’il ● De s'assurer de l'obtention de toutes les auto-
recevra à l’accueil sur le site d’intervention. risations nécessaires à l’exécution des travaux
● De participer à l’identification des risques et à
Un système évaluation / appréciation formalisé la définition des mesures de prévention
démontre que le salarié dispose de : ● D'expliquer ces mesures au personnel interve-
● La compétence nécessaire à l’exécution du nant de son équipe
travail à effectuer ● D'affecter uniquement le personnel habilité
● La qualification propre à la mission proposée ● D'assurer l’encadrement de son personnel
● Les habilitations nécessaires à sa mission durant toute la période d’exécution des travaux
● L'aptitude médicale nécessaire à sa mission ● De piloter ses sous-traitants
L’entreprise enregistre les noms du personnel qui a
reçu l'accueil sécurité et éventuellement la formation
spécifique sur chaque site des entreprises utilisa-
2.4 Compétences et
trices ; elle tient le registre à disposition.
Habilitation

Un organigramme nominatif de l’entreprise est


établi et mis à jour périodiquement. Il précise les
2.5 Appropriation du système de
fonctions, les effectifs et l’organisation générale de
management Sécurité Santé
l’entreprise. Environnement par tous les
Pour chaque fonction, des définitions (autorités acteurs et à tous niveaux
et responsabilités SSE) sont écrites, diffusées, et
connues des intéressés. Il est de la responsabilité de
l’employeur de s’assurer que l’intéressé a bien L’organisation définie dans le manuel SSE (PASE) est
compris la mission qui lui est confiée. efficace si le personnel se l’approprie et se montre
motivé pour modifier son comportement.
Une liste des qualifications professionnelles spéci-
fiques précise la formation nécessaire et l’expérien- L’équipe de management fait preuve de leadership
ce requise. Cette liste du personnel habilité à des et véhicule des valeurs adaptées aux structures de
tâches spécifiques est tenue à jour ; ces personnes l’entreprise et au profil de son personnel ; ces
sont habilitées / autorisées par l’entreprise après valeurs (la santé et la sécurité, l’exemplarité, le tra-
formation selon un programme spécifié. vail en équipe, …) doivent se reconnaître au travers
des attitudes de chacun et aboutir à des comporte-
L’entreprise établit une liste du personnel habilité à ments exemplaires sur le plan SSE.
signer les permis de travaux/autorisations de travail
en vigueur sur chaque site des entreprises utilisa- Les dysfonctionnements en matière de comporte-
trices et organise la vérification de l'application des ment SSE font l’objet de remontées d’information et
mesures de prévention. entraînent des actions correctives.

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REFERENTIEL

3 - P R E PA R AT I O N /
O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L

En exécutant un travail ou une tâche, l’intervenant


cherche à optimiser les 5 critères fondamentaux
suivants (sans ordre préférentiel) :
■ La sécurité, la santé et l'environnement
■ Les coûts
■ Les ressources nécessaires
■ Les délais
■ La qualité
Cette optimisation est le résultat de l’investissement
de l’entreprise (personnel, formation, méthodes,
matériel) et de sa mise en œuvre (réflexion, savoir-
faire, organisation).
La qualité de ces investissements et de leur mise en
œuvre est le garant d’une bonne gestion.
La préparation et l'organisation du travail sont
articulées autour de cinq thèmes de réflexion
indissociables
● La préparation du travail ou de la tâche
● L'organisation d’intervention
● Les méthodes
● La participation aux analyses des risques
(PDP, PPSPS, protocole de sécurité,…)
● La gestion documentaire.

3.1 Préparation

L’entreprise intervenante :
● Nomme un responsable de planning compétent ● Prévoit un dispositif de gestion des demandes
et disponible urgentes, et des travaux non prévus afin
d’assurer la communication et la coordination
● Etablit un planning des travaux demandés en nécessaire à la réalisation de la demande et
accord avec le délai négocié d’assurer la protection des intervenants

● Met en place les moyens et les compétences ● Met en place une structure et des moyens
nécessaires à la réalisation des activités permettant le suivi, la mise à jour et le retour
planifiées des informations SSE.

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3 - P R E PA R AT I O N / O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L

REFERENTIEL
3.2 Organisation
de l’intervention

3.2.1 STRUCTURE 3.2.3 INFORMATION, DOCUMENTATION


Chaque entreprise intervenante établit un organi- L’entreprise intervenante organise en temps utile la
gramme hiérarchique et nominatif, incluant la liste diffusion des informations à tout le personnel impliqué
des personnes ayant autorité, compétences et moyens par l’intervention ; ces informations concernent
pour la mise en place des mesures de prévention ● La description du travail à réaliser
issues des analyses de risque, la liste des exécutants, ● La planification,
et les coordonnées des principaux responsables ● L’organisation générale
(Tél/Fax/Mail). Le personnel permanent et d’appoint ● La documentation technique
est clairement identifié (logos, badges, etc.) sur les ● L’exposition aux produits dangereux pour la
sites d’intervention. santé ou pour l’environnement et les mesures de
Ces dispositions permettent de : prévention associées
● Connaître les personnes présentes sur le site ● Les risques liés au métier, au travail à exécuter,
● Connaître les interlocuteurs responsables. aux produits, à l’environnement de travail
● Vérifier le taux d’encadrement ● Les mesures de prévention prises à partir de
● S’assurer que le taux de personnel non organique l’analyse des risques (PDP, PPSPS,…)
est conforme aux exigences (internes, externes) ● Les mesures de protections collectives et individuelles
● Travailler en prévision et garantir la supervision ● Les consignes SSE de l’entreprise utilisatrice
de l'intervention auxquelles sont soumis les membres du personnel
● Réagir en fonction des travaux imprévus éventuels, intervenant
en continuant d’assurer la sécurité des interventions ● La conduite à tenir en cas de situation d’urgence
● Vérifier l’organisation des interventions planifiées
Par ailleurs l’entreprise intervenante contrôle que
et en garder la trace.
ces informations ont été effectivement reçues et
Pour toute intervention, l’entreprise intervenante comprises par son personnel ; elle organise les
convient avec l’entreprise utilisatrice de la mise à retours d’information à tout niveau de sa hiérarchie.
disposition pour son personnel des locaux et commodités Ces informations sont recensées sur des documents
prévus par la réglementation sur les conditions de travail. préétablis, connus du personnel et disponibles sur
les lieux de travail, par exemple :
● Ordre de travail,
3.2.2 GESTION DES MODIFICATIONS ● Autorisation de travail
Toute modification (ou changement) intervenant ● Fiches de données de sécurité
dans l’exécution d’une prestation (organisation, travaux ● Information sur un retour d’expérience
à réaliser, procédés utilisés, nouveaux équipements, ● Formulaire de la fiche technique d’anomalie/
nouvelles procédures de travail, nouvelles exigences non-conformité / d’écarts / de suggestion
réglementaires,…) peut avoir des impacts sur la ● Formulaire d’audits (ou visites) et causeries
santé, la sécurité et l’environnement. Ces impacts SSE
sont évalués avec l’Entreprise Utilisatrice, et les ● Formulaire du compte-rendu d’accident/incident
mesures de prévention qui en découlent sont mises ● Formulaire de la fiche individuelle d’exposition
en place avant l’introduction de ces modifications
et après avoir informé les différents partenaires
concernés (CHSCT, Médecine du travail, …)

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REFERENTIEL

3 - P R E PA R AT I O N / O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L

● Vérification du bon état technique


● Vérification du bon état de fonctionnement
● Traçabilité des contrôles techniques réglementaires
et autres vérifications (Rapport de visite et
actions de suivi,…)
● Documentation technique (Certificats de
conformité, livret d’utilisation du constructeur,
fiches de risque, standards et instructions
particulières en matière de sécurité sur
l'outillage, les engins, les méthodes propres
au métier)
3.2.4 INTENDANCE
● Respect de la réglementation
L’entreprise intervenante : ● Respect des exigences spécifiques de site

● Fournit au personnel les vêtements, les EPI et


Les vérifications font l’objet d’un enregistrement.
le matériel/outillage en bon état et adaptés à
la tâche à réaliser.
● Organise le rangement et la propreté du
poste de travail et de son environnement.
● Convient avec l’entreprise utilisatrice de tous 3.4 Analyse des risques et mesures de
les points structurant du chantier notamment : prévention (PDP, PPSPS, Protocole de sécurité)
- des installations de chantier
- des plans de circulation, parking et
stockage
- des règles d’accès au site Conformément à la réglementation, les entreprises
- des horaires de travail utilisatrices et intervenantes établissent l’analyse des
- des dispositions de protection collective / risques et les mesures de prévention associées.
individuelle Chaque entreprise intervenante (et ses sous-traitants
- de l’utilisation de moyens de transport éventuels) participe aux réunions/ échanges et/ou
et de manutention visites préalables à l’ouverture des chantiers qui ont
- des utilités mises à disposition. pour objet de :
● Faire état des risques générés par chaque
activité
● Identifier et analyser les risques inhérents à
chaque activité et leurs interférences
3.3 Matériel ● Définir les informations à communiquer aux
Equipements salariés et sous-traitants
● Faire appliquer les dispositions prévues par la
réglementation et les mesures de prévention
● Mettre à jour ces analyses en cas d’évolution
Le matériel de l’entreprise intervenante (engins et par rapport aux conditions initiales
outillage) est géré professionnellement :
● Contrôle d’adéquation entre l’usage du matériel
qui en est fait par l’entreprise, et celui prévu
par le constructeur ou le fabricant

12
3 - P R E PA R AT I O N / O R G A N I S AT I O N D U T R AVA I L

REFERENTIEL
3.5 Maîtrise des
Sous-traitants

L'entreprise intervenante ayant recours à la sous- 3.5.3 EVALUATION


traitance (quel qu'en soit le niveau) en informe
l’entreprise utilisatrice.
Elle informe aussi l’entreprise sous-traitante, de façon Le processus d’achat de biens et services par
formelle, des exigences SSE du site d’intervention et l’entreprise intervenante comporte une appréciation
de celles du présent référentiel. des performances des sous-traitants intégrant les
aspects SSE.

3.5.1 SELECTION

3.6 Documentation générale


Le processus d’achat de biens et services par
l’entreprise intervenante intègre les aspects SSE
dans la sélection des fournisseurs.
L’entreprise intervenante favorise les sous-traitants
partageant les mêmes valeurs SSE. L’ensemble des documents de management SSE
sont gérés c'est-à-dire identifiés, validés, datés,
notamment :
3.5.2 SUIVI ● Le Manuel SSE ou PASE
● La politique, les objectifs et plans annuels SSE
● Les fonctions et responsabilités SSE
L'entreprise intervenante définit les spécificités liées
● Les procédures, instructions et enregistrements
à l'intervention et s'assure que les actions planifiées
mis en œuvre dans le système de management
sont réalisées.
SSE
L’entreprise s’assure que ses propres exigences SSE
● Le Document Unique de l’Entreprise
ainsi que les exigences SSE de l’Entreprise utilisatrice
sont prises en compte par ses sous-traitants. Les enregistrements sont archivés.

13
REFERENTIEL

4 - CONTROLES
4.1 Les audits ● Les habilitations
● L’état du matériel

● Les produits utilisés

● Le tri et l'évacuation des déchets

L’entreprise intervenante vérifie l’efficacité de son ● L’utilisation du retour d’expérience…

système de management SSE par des contrôles Ces contrôles, couvrant les activités inscrites dans le
réguliers et planifiés, qui peuvent prendre la forme périmètre de certification, sont réalisés par du
d’audits, d’inspections, de visites et/ou d’observations personnel compétent, organique ou externe, selon
sur le terrain (au minimum un audit complet du système un planning prédéfini (quand ? qui ? quoi ?) et font
par an). Les modalités de réalisation de ces contrôles l’objet de rapports permettant le suivi des actions
sont décrites dans le manuel SSE de l’entreprise. suite aux constats réalisés.
L’audit système porte sur l’application des cinq axes
du référentiel en s’attachant notamment aux points
suivants : 4.2 Analyse des causes d’accident,
● Le respect de la politique incident, situation dangereuse
● La progression dans l’atteinte des objectifs annuels
● L’avancement des plans d’actions
● Le respect des procédures
● Le suivi des habilitations et du matériel L’Entreprise dispose d’une méthode d’analyse des
● L’avancement du plan de formation causes des accidents/incidents qu’elle met en
● L’utilisation du retour d’expérience… œuvre au moins à chaque accident/incident dont
la gravité dépasse un seuil déterminé.
Les audits chantier/atelier portent notamment sur :
La direction de l’entreprise nomme les participants
● La connaissance par le personnel des risques aux enquêtes après accidents et incidents afin de
auxquels il est exposé déterminer les causes des accidents, de définir et
● Le respect des procédures de suivre les actions préventives et correctives. Elle
● La mise en place des moyens de protection participe directement à ces enquêtes si la nature ou
(collective, individuelle) la gravité le justifient.

5 - A M E L I O R AT I O N C O N T I N U E
L'analyse des résultats par le comité de direction permet ● De l’atteinte des objectifs
d’alimenter le processus d’amélioration continue en : ● Des modifications contractuelles et ou régle-
● Identifiant les causes des dérives constatées mentaires applicables à l’entreprise
● Statuant sur l’efficacité du système de mana- ● Des modifications envisagées de son activité
gement SSE en place Au vu de ces données la direction se prononce sur :
● Définissant et planifiant les améliorations
● Le niveau d’atteinte du plan annuel
nécessaires
● Sur l’efficacité de son système de management SSE
Cette analyse est réalisée à partir : ● La pertinence de son système de management SSE
● De l’historique des indicateurs SSE
Elle décide :
● Des écarts constatés lors des vérifications de
l’application de la réglementation ● Du nouveau plan annuel SSE
● Des résultats d’audits (externes, internes) et ● De nouveaux objectifs SSE
autres contrôles planifiés d’efficacité du système ● Du lancement d’actions nouvelles préventives

de management SSE ou correctives


● Des plans d’actions d’améliorations qui ● De changements d’affectation de ressources,

comportent chacun un responsable et une de méthode ou de plan


date de prévision d’achèvement Ces décisions sont clairement
● Des retours d’information et/ou d’expérience documentées et enregistrées ;
(accidentologie, visites, …) elles sont communiquées et expliquées
● De l’état d’avancement du plan annuel SSE au personnel.
en cours d’exécution
14
Audit de
cer tification des entreprises

PROCESSUS DE CERTIFICATION
BUT DE L’AUDIT

Tous les éléments, les aspects et les composants, liés


au système de management doivent faire l’objet
d’audits et d’évaluations à intervalles réguliers.

Les audits doivent être réalisés de façon


à déterminer si les différents éléments
du système de prévention sont en place
pour atteindre les objectifs établis.

Afin de vérifier la mise en application par les


entreprises des cinq axes composant le système de
prévention des risques SSE décrit dans ce Manuel
d’Amélioration Sécurité des Entreprises, l’entreprise
candidate à la certification fait effectuer par un
organisme tiers agréé par le Comité Stratégique
National un audit portant sur l’évaluation objective
du respect de ces exigences pour :

● L’engagement de la direction de l’entreprise

AUDIT ● La compétence et la qualification professionnelle

● La préparation et l’organisation du travail

Les conditions de réalisation de l’audit sont ● Les contrôles (mesure des résultats, analyse
précisées dans un protocole mis à disposition des des écarts, actions correctives)
entreprises par l‘administrateur du MASE.
● L’amélioration continue
L’audit initial a pour but de vérifier la mise en
place et l’application des exigences du référentiel. Cet audit est effectué à partir du questionnaire
préétabli (annexe 9), auquel doit répondre
L’audit de renouvellement concerne davan- l’entreprise.
tage l’application du système et son amélioration,
son efficacité, son appropriation par les différents Les évidences, les affirmations et la
acteurs sur le terrain. La pondération du questionnaire véracité des réponses données sont
d’audit est adaptée en ce sens. vérifiées lors de cet audit.

15
PROCESSUS DE CERTIFICATION

A U D I T D E C E RT I F I C AT I O N D E S E N T R E P R I S E S

DEROULEMENT
DE L’AUDIT

■ Déclenchement de l’audit Rappel : les documents de travail utilisés par


l'auditeur comprennent essentiellement le questionnaire
La demande d’audit est présentée par l’entreprise à
d’audit (annexe 9) et les trames de rapport pour
l’administrateur MASE.
rendre compte (annexe 10).

■ Préparation de l’audit
■ Exécution de l’audit
Le périmètre et le champ d'application de la
L'audit comprend trois phases :
certification (implantations, activités,) sont communiqués
par l’entreprise, à l’administrateur. Ce dernier - La réunion d’ouverture où sont rappelés la mission
valide le périmètre en vérifiant que celui-ci respecte et le but de l’audit
les conditions définies par les règles Inter-mase. - La réalisation des constats à travers :
■ une revue du système documentaire : c'est un
Doivent systématiquement être précisés les points
examen des documents et enregistrements du
suivants à l’administrateur :
système, de la manière dont il vit quotidien-
● La liste de toutes les activités du périmètre à nement et de la cohérence vis à vis du
auditer référentiel
● Les sites du périmètre à auditer
● La période d’audit souhaitée ■ un audit de terrain avec les exécutants : c'est
une vérification de la mise en place effective
Le Comité Stratégique National sélectionne selon des règles et procédures, la vérification de
le protocole du Système Commun, les organismes l’appropriation du système par le personnel et
aptes à auditer les entreprises dans le cadre du la mise en évidence des écarts éventuels avec
Système Commun. L’entreprise choisira un à deux le référentiel
cabinets d’audit parmi la liste établie par le CSN.
- La réunion de clôture est un retour formalisé au
L’administrateur mettra en relation le cabinet retenu Responsable de l’entreprise auditée des écarts
et l’entreprise. constatés par l'auditeur, des points forts et des
Doivent systématiquement être précisés les points points faibles du système mis en place ainsi
suivants à l’auditeur : qu’une appréciation générale de son efficacité.

● Les documents de référence - Les anomalies constatées feront l’objet de fiches


● L’organigramme de l'entreprise d’écart (majeur, mineur). Ces documents seront
● Tous autres documents (notamment le PASE, le conjointement validés par le représentant de
compte employeur, le suivi semestriel,…) l’entreprise et l’auditeur. Ces éléments seront
demandés par l'organisme d'audit permettant présentés et commentés par l’auditeur au Comité
une bonne préparation de l'audit (ces de Pilotage de MASE
documents restent la propriété de l’entreprise
auditée)

16
A U D I T D E C E RT I F I C AT I O N D E S E N T R E P R I S E S

PROCESSUS DE CERTIFICATION
ANALYSE
DES RESULTATS

La restitution de l’audit est effectuée par l’auditeur SUIVI ET


auprès du comité de pilotage. Ces deux parties
débattent notamment des éléments quantitatifs et RENOUVELLEMENT
qualitatifs suivants : DES CERTIFICATIONS
● La restitution de l’audit (notation, synoptique
de l’audit, fiche(s) d’écart...)
● L’analyse des indicateurs
● La maturité du système Le système commun assure la gestion de la liste
des entreprises certifiées. Ainsi que l’analyse des
La neutralisation de quelques points de l’annexe 9
indicateurs/tableaux de bord remis par les entreprises.
peut être décidée par l’auditeur lors de l’audit après
Les listes sont consultables sur internet..
information vers l’entreprise auditée. En cas de non
applicabilité justifiée, celle-ci ne devra pas excéder Il est fait obligation aux entreprises
30 % du nombre de questions et ne pourra exclure certifiées de transmettre leurs suivis
la notation d’un chapitre du questionnaire. semestriels suivant l’annexe 11.
L’avis de l’auditeur sur la certification sera systéma- Ces suivis semestriels comprennent :
tiquement demandé par le président du Comité de ● Les indicateurs/tableau de bord et analyses
Pilotage (ou son représentant) avant le vote par les d'accident (taux de fréquence, taux de gravité)
membres du Comité de Pilotage. ● Le nombre de situations dangereuses, causeries,
audits,…
● Les modifications organisationnelles
significatives (rachat, fusion, nouvelle
activité,…)
CERTIFICATION
La non transmission de ces documents,
ou leur mauvaise qualité, seront prises
en compte lors des audits de renouvelle-
L’Entreprise doit se faire certifier par le Comité de ment et peuvent entraîner le retrait du
Pilotage régional défini par la carte de répartition certificat.
des associations MASE.
Deux mois avant l’échéance de sa certification,
Après l’analyse de l’ensemble des données mises à l’entreprise doit signifier auprès de l’administrateur
sa disposition, le Comité de Pilotage délibère son souhait de renouvellement de certification.
et se prononce sur la certification ou non. La certifi-
cation est accordée pour une durée de 1 ou de 3
ans. La certification “1 an” ne pourra pas être
accordée plus de deux fois consécutivement.
Un Certificat Système Commun officialise la dite
certification. Ce certificat ne peut être délivré que
par l’une des associations régionales de MASE.

17
PROCESSUS DE CERTIFICATION

A U D I T D E C E RT I F I C AT I O N D E S E N T R E P R I S E S

CAS DES ENTREPRISES conseil et de certification pour une même


entreprise. Cela se traduit par l’impossibilité
NON (RE)CERTIFIEES pour un organisme d’effectuer un audit de
certification moins de deux ans après avoir
effectué une mission de conseil (accompa-
gnement, audit à blanc,…) dans le domaine
Il peut arriver que le comité de pilotage après SSE au sein de cette entreprise.
délibération n’accorde pas la certification
(ou re-certification), cela signifie que des écarts par ● Les membres du comité de pilotage MASE
rapport au référentiel mettent en cause l’efficacité doivent se retirer des délibérations concernant
du système de management SSE de l’entreprise la certification de leur propre entreprise ou de
concernée. filiales rattachées à leur entreprise.
Dans l’hypothèse où l’entreprise souhaite rester
dans la démarche, le comité de pilotage deman- ● De même, ils ne participent pas aux délibérations
dera à l’entreprise non (re)certifiée de proposer un concernant leurs concurrents directs dans leur
plan d’actions afin de corriger les écarts constatés domaine d’activité.
lors de l’audit. Cette entreprise s’engagera sur un
délai de mise en œuvre et informera l’administrateur ● Les informations partagées lors des audits et
sur l’avancement de ce plan d’actions. des comités de pilotage doivent rester
confidentielles, un engagement en ce sens est
Une nouvelle demande de certification sera adressée signé par les auditeurs et les membres du
par l’entreprise au comité de pilotage dans un délai comité de pilotage.
défini conformément aux documents inter-mase en
vigueur. ● Les entreprises doivent faire connaître à
l’administrateur MASE les cabinets conseils en
matière de sécurité auxquels elles ont eu
recours dans les deux ans précédant l’audit.

CERTIFICATION,
INDEPENDANCE
ET PROBITE

Le processus de certification se doit d’être indépendant,


les règles de déontologie suivantes sont appliquées :
La décision du comité de pilotage intervient après
restitution de l’auditeur, avis de l’auditeur et
délibération du comité de pilotage. Chacun des
acteurs s’engage à appliquer les règles suivantes :

● Il est absolument interdit à un organisme


d’exercer simultanément des missions de

18
Annexes

1 Conseils pour l'auto évaluation et la mise en place du système


2 Auto évaluation du système
3 Conseils pour élaborer l'inventaire des risques
4 Conseils pour effectuer une réunion/causerie SSE
5 Conseils pour conduire une visite SSE
6 Conseils pour la mise en place d'indicateurs SSE

CONSEILS POUR ...


7 Conseils pour la classification des accidents et des incidents
8 Conseils pour la rédaction d'un rapport incident/accident
9 Questionnaire d'audit
10 Rapport d'audit système commun/Fiche d’écart
11 Conseils pour les suivis semestriels
12 Conseils pour l'établissement d'un partenariat entreprise
utilisatrice/entreprise de travaux temporaires.

19
Annexe
CONSEILS POUR ...

C O N S E I L S P O U R L’ A U T O - E VA L U AT I O N
DE LA MISE EN PLACE DU SYSTEME

par la direction sur les bases de son indépen-


DEFINITION dance par rapport à la mise en place du système
et de ses connaissances dans les techniques
d’audit et du domaine audité.

Une auto-évaluation (voir annexe 2) de la mise en CONCLUSION


place du système doit permettre de vérifier si Le rapport d’audit à blanc doit permettre :
cette mise en place est effective, si celle-ci est
● De mesurer la cohérence du système en place
documentée/contrôlée, et d'en déduire les actions
● D’identifier les écarts (pourquoi ?, comment ? ....)
restant à mettre en place pour être en accord avec
● De cibler les actions prioritaires (qui ?, quoi ?,
les exigences du référentiel de certification. C'est une
comment ?, quand ? ...)
première étape permettant de mesurer la complète
● De jalonner la mise en place des actions
mise en place du système.
(coût, délai)
● D’initier la demande d’audit système commun
Un “audit à blanc” (voir annexe 9) peut être réalisé
● De mesurer les progrès réalisés en comparant
par un responsable de l’entreprise afin de situer
les résultats chiffrés (globaux, par chapitre...)
l’efficacité et la cohérence du système en place par
obtenus lors des audits précédents
rapport aux objectifs de l'entreprise et au présent
référentiel.

Ces deux étapes ont pour objectif de préparer


l’audit de certification, mais également de mesurer COMMUNICATION
les progrès effectués par l’entreprise. DES RESULTATS

Les conclusions des audits à blanc doivent être


PROCESSUS présentées et commentées auprès de l’ensemble
des personnes concernées.
Les informations recueillies à l’occasion de cette
action peuvent être exploitées lors de la revue de
A) Périmètre - champ d'application direction.

L’audit à blanc doit être effectué sur le périmètre


et dans le champ d'application concerné par la
certification.
L’audit à blanc doit porter sur les 5 chapitres du
référentiel.
Chaque chapitre doit être analysé sans
exception dans son intégralité.
Pour ce faire, il est recommandé d’utiliser le
questionnaire d’audit annexe 9.

B) Auditeur
L’audit à blanc doit être mené par un responsable
de l’entreprise. Cette personne doit être choisie

20
Annexe 2

C O N S E I L S P O U R L’ A U T O - E VA L U AT I O N
DU SYSTEME EN PLACE

OUI : la mise en place est effective

NON : la mise en place n'est pas effective

POURQUOI : explication permettant d'analyser

PREUVE : la mise en place est documentée

OUI NON POURQUOI PREUVE


ENGAGEMENT DE LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE

Responsabilité de la direction & politique SSE


Existe-t-il une politique SSE et un engagement de la direction de

CONSEILS POUR ...


l'entreprise ?
Cette politique est elle :
● cohérente et adaptée à l'entreprise ?

● revue régulièrement ?

● datée, et signée par le chef d'entreprise ?

Est-ce que la politique SSE est connue, affichée, diffusée au sein de


l'entreprise ?
Cette politique s'applique t'elle au personnel organique, aux sous-traitants
et au personnel d'appoint ?

Indicateurs et diffusion des résultats


L'entreprise a-t-elle défini des indicateurs de résultats (taux de fréquence,
taux de gravité,…) pertinents et adaptés lui permettant de suivre
l'évolution de ses résultats SSE ?

Planification SSE
L'entreprise a-t-elle établi une analyse des risques relative à l'intégralité de
son activité ?
L'entreprise a-t-elle défini des objectifs annuels SSE précis ?
Les outils de prévention (causerie, audits, …) sont-ils planifiés ?

Organisation et moyens
ORGANISATION
L'entreprise établit-elle, communique-t-elle et tient-elle à jour un organigramme
cohérent avec la structure ?
Existe-t-il des définitions de fonctions pour tous les niveaux de l'organigramme ?
L'entreprise a-t-elle mis en place une organisation de concertation SSE
regroupant direction et salariés de l'entreprise ? (CHSCT ou autre)
L'entreprise dispose-t-elle d'un règlement intérieur diffusé et connu ?
MOYENS
L'entreprise fournit-elle à ses salariés et à son personnel d'appoint tous les
équipements de protection collective et individuelle nécessaires à la
sécurité ?

21
Annexe
CONSEILS POUR ...

2
CONSEILS POUR L’AUTO-EVALUATION DU SYSTEME EN PLACE

OUI NON POURQUOI PREUVE


Animation et communication

Existe-t-il une personne chargée de l'animation SSE dans l'entreprise ?

Existe-t-il un système d'information et de communication SSE touchant


tout le personnel (affiche, journal d'entreprise, vidéo, autres) ?
Le chef d'entreprise ou son représentant affiche-t-il son engagement
personnel en participant aux réunions SSE sur le chantier, audits/visites
SSE, causeries SSE avec le personnel, enquête d'accident /incident /
situation dangereuse, etc ?
Les thèmes des causeries (présentation de la politique SSE, résultats
SSE,…) sont-ils fixés ?

COMPETENCE ET QUALIFICATION PROFESSIONNELLE

Formation et qualification professionnelle


Existe-t-il un processus de formation SSE formalisé, diffusé et efficace ?
L'accueil sécurité dans l'entreprise est-il adapté à la taille et à la nature des
activités de l'entreprise ?
Le personnel est-il sensibilisé / informé sur la conduite à tenir en cas de
dangers ou d'incidents (accidents, incendies …) ?
Pour les tâches nécessitant des habilitations formelles et/ou réglementaires
(permis de travaux, travaux électriques, conduite de chariots, d'engins, de
grues, élingage, contrôle des équipements de sécurité) l'entreprise détient-
elle une liste des personnes habilitées pour ces fonctions ou missions sur le
chantier ?
L'entreprise a-t-elle établi une liste des postes dits dangereux (conduite
d'engins, travaux en hauteur, exposition à des substances CMR,
nuisance sonore…) ?

Nouveaux embauchés
L'entreprise a-t-elle mis en place un processus formalisé de parrainage /
compagnonnage des nouveaux embauchés pour faciliter leur adaptation
et leur insertion dans l'entreprise ?

Personnel d’appoint
L'aptitude médicale fait-elle apparaître l'emploi concerné ?
L'entreprise a-t-elle un système d'évaluation et d'appréciation (métier + SSE)
de son personnel d'appoint ?

Compétence et habilitation
Le personnel a-t-il connaissance de sa fiche de fonction et des éléments
SSE qu'elle contient ?
Existe-t-il une liste des personnes habilitées à signer les permis de travaux /
autorisation de travail ?

22
Annexe
CONSEILS POUR ...

2
CONSEILS POUR L’AUTO-EVALUATION DU SYSTEME EN PLACE

OUI NON POURQUOI PREUVE


PREPARATION ET ORGANISATION DU TRAVAIL

Préparation
Existe-t-il un planning ?
La préparation et la planification des travaux permet-elle une prise en
compte satisfaisante des critères SSE ?
Les plannings intègrent-ils l'éventualité d'imprévus ou de travaux
supplémentaires ?

Organisation de l’intervention
STRUCTURE
L'entreprise met-elle à disposition de son personnel les locaux et
installations nécessaires et conformes aux exigences réglementaires et les
tient-elle en bon état de propreté ?
INFORMATION, DOCUMENTATION
Les plans de prévention / autorisations de travail sont-ils disponibles sur le
chantier ou l'atelier ?

CONSEILS POUR ...


L'entreprise fournit-elle à l'entreprise utilisatrice les fiches de données de
sécurité de ses produits utilisés ?
La direction de l'entreprise et l'encadrement de chantier font-ils
appliquer et respecter les règles découlant notamment de la politique
anti-alcool et anti-drogue ?

Intendance
Le renouvellement des équipements de protection individuelle et de
sécurité est-il prévu sur le chantier ?

Matériel et équipements
Le matériel et l'outillage utilisés font-ils l'objet d'un entretien périodique
systématique et documenté ?
Le matériel ayant un impact sur la sécurité est-il identifié et en bon état ?
Le matériel nécessitant une habilitation pour son utilisation est-il connu ?
Le matériel défectueux est-il interdit, immédiatement éliminé du chantier et
remplacé par du matériel conforme ?
L'entreprise interdit-elle à son personnel et à ses sous-traitants l'utilisation
non prévue préalablement du matériel ne lui appartenant pas ou non géré
par elle ?
Existe-t-il une documentation technique disponible et accessible (notices
d'utilisation et de maintenance, consignes particulières en matière de
sécurité, rapport de vérification périodique, certificat de conformité, ...) ?

Analyse des risques et mesures de prévention


(PDP, PPSPS, protocole de sécurité)
L'entreprise procède-t-elle à une analyse des risques pour les tâches et
prestations qu'elle a à réaliser ?
Les moyens de prévention définis sont-ils connus des intervenants ?

23
Annexe
CONSEILS POUR ...

2
CONSEILS POUR L’AUTO-EVALUATION DU SYSTEME EN PLACE

OUI NON POURQUOI PREUVE


Maîtrise des sous-traitants
L'entreprise a-t-elle déclaré à l'entreprise utilisatrice la totalité de ses sous-
traitants ?
L'entreprise communique-t-elle à ses sous-traitants :
• ses exigences SSE ?
• les exigences SSE du site d'intervention ?
Existe-t-il un processus d’achat de biens et services par l’entreprise intervenante
comportant une appréciation des performances SSE des sous-traitants ?
Les entreprises sous-traitantes de l'entreprise sont-elles habilitées suivant
le référentiel de certification système commun ou équivalent, ou ont mis
en place un système de gestion SSE ?

Documentation générale
L'ensemble des documents généraux du système de management SSE
sont-ils révisés de façon à vérifier leur applicabilité ?
Existe-t-il le Document Unique ?
Existe-t-il des procédures et instructions de travail ?
Existe-t-il un Manuel SSE ou PASE ?

CONTRÔLES

Les audits
La Direction de l'entreprise effectue-t-elle des audits de son système de
management SSE suivant un plan établi et écrit ?
Ces audits de système de management SSE permettent-ils la remontée de
dysfonctionnement ?
Existe-t-il une procédure décrivant les modalités de réalisation d'audit
chantier / atelier ?
Ces audits chantier / atelier permettent-ils la remontée de dysfonctionnement ?
Ces dysfonctionnements sont-ils intégrés dans un plan d'actions ?

Analyse des causes d’accident, incident, situation


dangereuse
Les accidents avec arrêt font-ils systématiquement l'objet d'une enquête /
recueil des faits et d'une évaluation de la gravité ?
Les accidents sans arrêt font-ils systématiquement l'objet d'une enquête /
recueil des faits et d'une évaluation de la gravité ?
Les incidents font-ils systématiquement l'objet d'une enquête / recueil des
faits et d'une évaluation de la gravité ?
Existe-t-il une méthode formelle, mise en œuvre, d'analyse des causes
profondes des accidents et incidents ?

AMELIORATION CONTINUE

Les axes d'amélioration identifiés par les outils de prévention (causerie,


audits, …) font-elles l'objet d'un plan d'actions ?
Le plan d'actions fait-il l'objet d'un suivi régulier et formel par l'encadrement ?
La direction de l'entreprise réalise-t-elle des revues de direction
périodiques ?
Les indicateurs du suivi de l'efficacité du système de management SSE
permettent-ils d'avoir un suivi de l'ensemble de la démarche ?
Les conclusions de la revue de direction sont-elles consignées dans des
rapports ?

24
Annexe 3

CONSEILS POUR ELABORER


L’ I N V E N TA I R E D E S R I S Q U E S

● les déchets éventuels,


DEFINITION ● la coactivité et les interférences,
● le personnel affecté à une intervention,

Le risque est le résultat d’une exposition à un danger. La définition des mesures de prévention découle de
Le danger peut évoluer par l’introduction de l’analyse des risques. L’information et l’implication
nouvelles techniques, de nouvelles méthodes, du personnel concerné garantiront leur efficacité.
de nouveau personnel, de nouveaux équipements,
de nouveaux produits, d’une nouvelle activité ou de Il faut donc faire connaître ces mesures de prévention,
modification de l'existant. les expliquer, s’assurer qu’elles sont bien comprises,
donner les moyens de les faire appliquer et vérifier
Il est donc fortement recommandé d’analyser en leurs mises en œuvre.
permanence les risques auxquels peut se trouver

CONSEILS POUR ...


exposé le personnel, quel que soit son environnement.
Cette analyse des risques doit être le fondement du
plan d’amélioration SSE, qui doit spécifier les
actions permettant :
● de supprimer le danger et si ce n’est pas UTILISATION
possible :
● de diminuer l’exposition et si cela ne suffit pas :
● de mettre en place des protections collectives
et si ce n’est pas possible :
L’inventaire des risques et les mesures de prévention
● de mettre en place des protections individuelles
qui en découlent (par exemple fiches de danger)
afin de diminuer les risques
s’intègre dans tout plan d’amélioration et constitue
un élément du Document Unique.
Les analyses de risque de chaque entreprise
permettent l’élaboration du plan de prévention.
Le plan de prévention peut être complété par
l’”autorisation de travail” et des permis complémen-
taires (bon de feu, de pénétrer, de fouille, …) :
COMMENT ?
● Il doit être pris en compte dans l’élaboration
des autorisations de travail,
● Il doit être expliqué à chaque personne
Les éléments à considérer sont nombreux : impliquée.

● les dangers spécifiques au métier,


● les machines, les équipements et les produits
utilisés,
● les opérations réalisées,
● les méthodes utilisées,
● les activités sous-traitées,
● l’environnement immédiat, (bruit, vibration,
climat …),
● la connaissance des risques liés aux produits
client,

25
Annexe
CONSEILS POUR ...

CONSEILS POUR EFFECTUER


UNE REUNION/CAUSERIE SSE

EXEMPLE DE SCHEMA
DEFINITION DE REUNION/CAUSERIE

Une réunion/causerie est une sensibilisation SSE sur ● Présentation du thème dans le contexte :
des thèmes prédéterminés. - profession
Cette réunion/causerie a pour but de sensibiliser - entreprise
(éventuellement de former) le personnel. ● Echanges
Elle est pilotée par un animateur qualifié. ● Propositions
● Solutions retenues/actions
Les réunions/causeries doivent permettre à chaque ● Ressources
acteur de l'entreprise de s'exprimer sur les thèmes ● Programme (qui fait ? qui suit ? qui clôture ?
SSE, c’est le moyen approprié pour faire remonter les quand ? comment ?)
informations du terrain afin d’identifier des axes ● Informations
d’amélioration à mettre en place.

DEROULEMENT DE LA
PREPARATION REUNION/CAUSERIE

● Fixer le thème de la réunion/causerie ● Conseils


● Recherche de documents : brochures, articles, - limiter la réunion/causerie à une heure maximum
statistiques - faire un tour de table - rechercher la partici-
● Cibler le personnel et le niveau d’appropriation pation de chacun
● Supports : films, photos, affiches, - éviter la monopolisation de la parole par
● Inviter/convoquer le personnel ciblé.... une personne
- ne pas s’écarter du thème choisi
- retenir éventuellement un nouveau thème
pour une autre réunion/causerie
- identifier les opposants. Rechercher l’appui
des autres participants
- dégager les idées intéressantes / les actions
- se fixer des objectifs réalistes
- rechercher des actions concrètes qui
répondent aux préoccupations
- rédiger un compte rendu précis
● Valoriser les actions et reconnaître les acteurs.
- diffuser largement le compte rendu :
● auprès des acteurs présents et absents
● auprès des personnes concernées par le
thème
Les informations recueillies à l’occasion de cette
action peuvent être exploitées lors de la revue de
direction.

26
Annexe 5

CONSEILS POUR CONDUIRE


UNE VISITE SSE

- comportement à risque : routine,


DEFINITION précipitation, baisse de vigilance, négation
du risque, absence de réactivité, non-respect
des procédures, mauvaise analyse des
risques, …
Une visite SSE a pour but de : ● Analyser, dialoguer, expliquer.
● constater l’application des règles dans le ● Faire prendre conscience des écarts et de leurs
contexte de travail conséquences en rappelant les règles et les
● montrer l'implication des personnes concernées procédures.
● améliorer les pratiques, repréciser le niveau - sont-elles adaptées ? connues ? comprises ?
de performance attendu … appliquées ?
● identifier les actes et situations dangereuses

● engager un dialogue de terrain


● Souligner les conséquences des écarts et agir :
recueillir les propositions d’amélioration émises
par les intervenants.

CONSEILS POUR ...


● En cas d’anomalie (action dangereuse ou
situation dangereuse), il est essentiel de :
- prendre des actions correctives immédiates,
PREPARATION - recueillir des propositions d’amélioration
émises par le personnel intervenant,
- prendre des dispositions pour que ces anomalies
ne se reproduisent pas,
● Fixer le thème de visite.
● Constituer l’équipe (nom des participants et le ● Impliquer / convaincre le personnel.
rôle de chacun) ● Valoriser les comportements proactifs en matière
● Prendre connaissance du compte rendu de SSE.
précédent émis sur le même thème ● Rédiger un compte rendu :
- noter les actions (quoi ? qui ? quand ?
comment ?),
- préciser le nom des personnes impliquées
dans les actions à prendre,
- informer par une diffusion large du compte
DEROULEMENT rendu.
DE LA VISITE
IMPORTANT !
● Identifier les points positifs et les comportements Il ne s’agit pas de relever des fautes, de noter
proactifs en matière de SSE le nom du coupable, de menacer de sanctions
● Identifier les actes et les situations dangereuses mais de comprendre les raisons des écarts
ainsi que les comportements à risque. (organisationnel, matériel, humain), de sensibi-
liser et de persuader par des conseils et des
- action dangereuse : mauvaise méthode explications. La concertation est source de
de travail, mauvaise utilisation d’un outil, progrès.
absence de protection individuelle... Les informations recueillies à l’occasion de cette
- situation dangereuse : encombrement action peuvent être exploitées lors de la revue
des accès, mauvaise organisation, matériel de direction.
en mauvais état, méthode inadaptée…

27
Annexe
CONSEILS POUR ...

CONSEILS POUR LA MISE EN


P L A C E D ’ I N D I C AT E U R S S S E

■ TAUX DE GRAVITE :
DEFINITION Nombre de jours d’arrêt par milliers d’heures travaillées.
Ex. : 132 jours d’arrêt pour 120 000 heures
travaillées.
132 x 1 000
Les indicateurs permettent de suivre le bon fonction- TG = = 1,1
nement du système de management SSE. 120 000
Leur analyse permet de prendre conscience de
certaines anomalies/dérives et d’élaborer des Ces quatre indicateurs rendent compte de la
plans d’actions. fréquence des accidents, de leur gravité. Ils doivent
figurer chaque année dans le bilan social et le
rapport CHSCT de l’entreprise.

Le calcul de ces indicateurs et leur évolution dans le


temps est un élément d’appréciation du niveau SSE
SUIVI SEMESTRIEL de l’entreprise.
Si le nombre d’accidents ne permet plus d’identifier
des sources d’amélioration (indicateurs tendant vers 0),
Le suivi semestriel demandé par les associations il faut passer au stade suivant qui consiste à identifier
MASE doit permettre de mesurer et de suivre l'avan- et à suivre l’évolution des situations dangereuses.
cement de la mise en place du système de mana- Il est important que ces résultats soient connus, affichés.
gement SSE et des résultats résiduels en découlant. L’interprétation de ces indicateurs repose sur
Tout système doit être contrôlé. Ces indicateurs per- l’évolution des tendances dans le temps, les indicateurs
mettent de mesurer l'amélioration continue. TF et TG les plus pertinents se calculent et se lisent
sur 12 mois glissants

Les informations recueillies à l’occasion de cette


action peuvent être exploitées lors de la revue de
direction.
EXEMPLES
D’INDICATEURS

■ TAUX DE FREQUENCE 1 (ou TF1) :


Nombre d’accidents avec arrêt par million d’heures
travaillées.
Ex. : 5 accidents avec arrêt pour 120 000 heures
travaillées.
5 x 1 000 000
TF1 = = 41,6
120 000

■ TAUX DE FREQUENCE 2 (ou TF2) :


Nombre d’accidents déclarés avec et sans arrêt
par million d’heures travaillées.

■ TAUX DE FREQUENCE 3 (ou TF3) :


Nombre d’accidents déclarés avec arrêt, sans arrêt
et soins par million d’heures travaillées.

28
Annexe 6

TA B L E A U D E S I N D I C AT E U R S

INDICATEURS Année
n-3 n-2 n-1 1er 2ème Objectifs
semestre semestre
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = (AAA + ASA) X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Personnel d’appoint (interimaires)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)

CONSEILS POUR ...


Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = (AAA + ASA) X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Effectif global (Cdi + Cdd + Cdc + Interim)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = (AAA + ASA) X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Entreprises intervenantes sous-traitantes sur chantier
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/heures travaillées
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Autres indicateurs
Nombre de situations dangereuses identifiées
Nombre de causeries sécurité organisées
Nombre d’audits chantier (visites sécurité)
Nombre d'audits système

Merci de nous informer des accidents mortels et événements marquants


(fusion, rachats, nouvelle adresse …) qui ont pu se produire durant la période.

29
Annexe
CONSEILS POUR ...

CONSEILS POUR LA CLASSIFICATION


DES ACCIDENTS ET DES INCIDENTS

Pour aborder en priorité les causes majeures des accidents et des incidents, il est bon de les classer sur une
échelle de gravité (réelle ou potentielle).

■ ACCIDENT :
Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du fait du travail qui a entrainé un dommage
(aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à l'environnement, …)

■ INCIDENT (PRESQU’ACCIDENT) :
Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du fait du travail qui aurait pu entraîner un dommage
(aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à l'environnement, …)

■ SITUATION DANGEREUSE :
Toute situation dans laquelle une personne est exposée à un ou plusieurs risques pour la santé ou la
sécurité au travail pouvant entraîner un dommage immédiat ou différé.

Chaque entreprise établira une échelle de gravité qui lui permettra d’établir les règles relatives au
déclenchement des analyses d’accident/incident à mettre en œuvre, et ainsi de déterminer des actions
correctives et préventives.

Les informations recueillies à l’occasion de cette action peuvent être exploitées lors de la revue de direction.

30
Annexe 8

CONSEILS POUR LA REDACTION


D’UN RAPPORT ACCIDENT / INCIDENT / SITUATION DANGEREUSE

■ Recherche des causes :


DEFINITION
Questions de base à se poser :
● Qu’a-t-il fallu pour que le fait se produise ?
Un rapport d’accident/incident est un document ● Ce fait est-il nécessaire ?
permettant de comprendre les circonstances, d’évaluer ● Ce fait est-il suffisant ?
les conséquences, et de dégager les actions ● Aurait-il pu y avoir d’autres conséquences ?
correctives et préventives. Il peut être rédigé soit à ● La suppression de la cause identifiée entraîne-
la suite d’un accident/incident, soit lorsqu’une t-elle la suppression de l'effet ?
situation dangereuse a été identifiée.
Ces questions posées en cascade permettent de
remonter aux causes profondes. Elles doivent être
l’objet d’un travail de groupe. Il est conseillé d’être
sélectif et de ne retenir que les causes principales
véritables et avérées (factuelles).

CONSEILS POUR ...


CONTENU DU RAPPORT

■ Analyse des anomalies :


■ Méthodologie :
Recherche et analyse des “anomalies”
La méthode d’analyse (“l’arbre des causes” par Une anomalie est un écart entre ce qui “est” et ce
exemple) doit permettre à partir de faits précis, de qui aurait dû être.
les relier entre eux et d’aboutir à une liste de La recherche et l’analyse s’effectuent à partir des
causes à l’origine de l’accident /incident. L’objectif points suivants :
● Action des hommes (formation, information,
principal est d’identifier les actions pour éviter le
renouvellement de l’accident / incident. comportement)
● Organisation (poste, chantier, ...)
Un garant de la méthode (personne formée à cette
● Méthodes / procédures
méthodologie) permet de respecter toutes les
● Matériel, équipement (machine, outil, produit,
modalités du déroulement de l’analyse.
protections)
● Environnement (éclairage, température, bruit, ....)

■ Recueil des faits :

● Où ? qui ? quand ? quoi ? comment ?


Pourquoi ?
● Recueillir les faits le plus tôt possible. Etablir
éventuellement un croquis, des photos.
● Rechercher les témoignages directs.
● Poser des questions pour éclaircir un point,
dissiper les éventuelles incohérences.
● Eviter la pression. Il ne s’agit pas de rechercher
un coupable mais d’identifier les causes.

31
Annexe
CONSEILS POUR ...

8
CONSEILS POUR LA REDACTION D’UN RAPPORT
ACCIDENT / INCIDENT / SITUATION DANGEREUSE

■ Mise en place des actions


correctives et actions COMMUNICATION
préventives

● Identifier et préciser les principales actions


Un retour d’expérience suite à l’accident/
pour améliorer la situation :
incident/situation dangereuse est exploité de façon
- action corrective
à développer la culture SSE de chaque employé.
- action préventive
Ceci peut se faire lors des réunions/causeries,
● Définir la/les personnes chargées de les traiter
par affichage, par courrier, par messagerie
● Fixer les délais de traitement
électronique ou téléphonique.
● Vérifier que l’action retenue n’induit pas de
nouveaux risques non maitrisés
● Vérifier la mise en place réelle des actions et
leur efficacité
● Faire savoir ce qui a été fait

En cas d’évènement survenu à une personne d’entre-


prise intervenante sur le site d’une entreprise utilisatrice,
cette démarche doit être menée conjointement.
Les informations recueillies à l’occasion de cette
action peuvent être exploitées lors de la revue de
direction.

32
Annexe 9

Questionnaire
d’Audit
SYSTEME DE COTATION

■ VALEUR :

Nombre de points maximum que l’auditeur peut attribuer. Ce nombre est


doublé pour les questions posées au chapitre 5 dans le cadre
d’un audit de renouvellement.

■ COTATION :

Nombre de points attribués par l'auditeur en fonction de la réponse obtenue à


la question.

■ GUIDE DE COTATION :
Pour une question, la valeur est soit binaire soit variable.
En cas de valeur binaire ( / ), la cotation attribuée à la réponse est
maximale si la réponse est en conformité totale avec l’exigence du référentiel
ou à zéro dans le cas contraire.

QUESTIONNAIRE D’AUDIT
En cas de valeur variable ( ), la cotation attribuée à la réponse est com-
prise entre zéro et la valeur maximale en fonction de l’évaluation par
l’auditeur de la conformité au présent référentiel. L’auditeur doit garder trace des
motivations de sa cotation.

33
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

1. ENGAGEMENT DE LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE - 1000


1.1. & RESPONSABILITE DE LA DIRECTION ET POLITIQUE SSE 280
1.2.
1.2.1. Existe-t-il une politique SSE et un engagement de la direction de l'entreprise ? 0 ➩ 50
1.2.2. Cette politique est-elle
● cohérente et adaptée à l’Entreprise ? 0 ➩ 10
● revue régulièrement ? 0 ➩ 10
● datée, et signée par le chef d'entreprise ? 0 / 10
1.2.3 Est-ce que la politique SSE est connue, affichée, diffusée au sein de l'entreprise ? 0 ➩ 20
1.2.4 Est-elle rappelée, expliquée, commentée lors des séances d'information et comprise par tous ? 0 ➩ 20
1.2.5 Le texte de la politique couvre-t-il les aspects suivants :
● la volonté de ne pas avoir d'accidents et de prévenir des risques identifiés ? 0 / 10
● la préservation de la santé du personnel ? 0 / 10
● la protection de l'environnement ? 0 / 10
● la formation du personnel ? 0 / 10
● l'engagement de l'ensemble du personnel pour atteindre les objectifs ? 0 / 10
● la gestion des situations dangereuses ? 0 / 10
● la mise en œuvre des moyens nécessaires à l'application de cette politique

(organisation, personnel, compétences, temps, matériel, etc.) ? 0 / 10


● la mise en place d'un dispositif de management SSE basé sur le principe de l'amélioration continue

(exploitation des retours d'expériences, …) et sur le référentiel de certification système commun ? 0 / 10


● le respect de la réglementation et la vérification de son application ? 0 / 10
● la lutte contre les addictions (l'alcoolisme et les drogues) ? 0 / 10
● l'engagement à limiter l’appel au personnel d’appoint dans les limites de ses

capacités d’encadrement ? 0 / 10
● l'information du personnel des modalités de mise en œuvre du droit de retrait en cas

de risques non maîtrisés ? 0 / 10


1.2.6 Cette politique s'applique t'elle au personnel organique, aux sous-traitants et au
personnel d'appoint ? 0 / 10
1.2.7 La tenue des objectifs et la contribution à l'amélioration SSE sont-elles prises en compte
dans l'évaluation des performances :
● du personnel d'encadrement ? 0 ➩ 10
● du personnel d'exécution ? 0 ➩ 10
● des sous-traitants ? 0 ➩ 10
1.3 INDICATEURS et DIFFUSION des RESULTATS 80
1.3.1 L'entreprise a-t-elle défini des indicateurs de résultats (taux de fréquence, taux de
gravité,…) pertinents et adaptés lui permettant de suivre l'évolution de ses résultats SSE ? 0 ➩ 25
1.3.2 L'entreprise a-t-elle défini des indicateurs de suivi pertinents et adaptés lui permettant de
suivre la mise en place de ses actions (causeries, visites,…) SSE ? 0 ➩ 25
1.3.3 Les informations SSE sont-elles transmises :
- à son personnel ? 0 / 15
- aux entreprises utilisatrices ? 0 / 15

34
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

1.4. PLANIFICATION SSE 110


1.4.1. L'entreprise a-t-elle établi une analyse des risques relative à l'intégralité de son activité ? 0 ➩ 20
1.4.2. L'entreprise a-t-elle défini un plan SSE visant à réduire l'impact SSE de l'intégralité de
ses activités ? 0 ➩ 20
1.4.3 L'entreprise a-t-elle défini des objectifs annuels SSE précis ? 0 ➩ 20
1.4.4 Les objectifs annuels SSE sont-ils connus du personnel ? 0 ➩ 20
1.4.5 Le plan d'actions annuel SSE est-il connu du personnel ? 0 ➩ 20
1.4.6 Les outils de prévention (causerie, audits, …) sont-ils planifiés ? 0 / 10
1.5. ORGANISATION ET MOYENS 300
ORGANISATION
1.5.1 L'entreprise établit, communique et tient à jour un organigramme cohérent avec la
structure, indiquant :
- l'organisation générale fonctionnelle de l'entreprise ? 0 ➩ 20
- le type et la nature des fonctions ? 0 ➩ 20
- les noms rattachés aux fonctions ? 0 / 20
- le nom du responsable du suivi du matériel ? 0 / 20
- l'organisation SSE ? 0 / 20
1.5.2 Existe-t-il des définitions de fonctions pour tous les niveaux de l'organigramme ? 0 ➩ 20
1.5.3 Les responsabilités SSE sont-elles intégrées dans les définitions de fonctions ? 0 ➩ 20
1.5.4 L'entreprise a-t-elle mis en place une organisation de concertation SSE regroupant
direction et salariés de l'entreprise ? (CHSCT ou autre) 0 / 20
1.5.5 Est-elle efficace ? 0 ➩ 20
1.5.6 L'entreprise dispose-t-elle d'un règlement intérieur diffusé et connu ? 0 ➩ 20
1.5.7 L'entreprise dispose-t-elle d'un dispositif pour se tenir au courant des exigences légales
qui lui sont applicables dans le cadre de son activité ? 0 ➩ 20
MOYENS
1.5.8 Les besoins SSE sont-ils pris en compte dans les budgets et prévisions d'investissements ? 0 ➩ 20
1.5.9 Les moyens en matériel de protection collective et individuelle sont-ils définis, et bien

QUESTIONNAIRE D’AUDIT
adaptés à l'usage afin de travailler en sécurité et de préserver la santé du personnel ? 0 ➩ 20
1.5.10 Les moyens en matériel de protection collective et individuelle sont-ils disponibles sur le chantier ? 0 ➩ 20
1.5.11 L'entreprise fournit-elle à ses salariés et à son personnel d'appoint tous les équipements
de protection collective et individuelle nécessaires à la sécurité ? 0 ➩ 20
1.6. ANIMATION ET COMMUNICATION 230
1.6.1 Existe-t-il une personne chargée de l'animation SSE dans l'entreprise ? 0 / 20
1.6.2 Existe-t-il un système d'information et de communication SSE touchant tout le personnel
(affiche, journal d'entreprise, vidéo, autres) ? 0 ➩ 20
1.6.3 Le chef d'entreprise ou son représentant affiche-t-il son engagement personnel en
participant aux réunions SSE sur le chantier, audits/visites SSE, causeries SSE avec le
personnel, enquête d'accident /incident/situation dangereuse, etc. ? 0 ➩ 50
1.6.4 L'entreprise a-t-elle au niveau de la direction un comité de pilotage SSE qui se réunit
régulièrement ? 0 ➩ 20
1.6.5 Le contenu des plans de prévention et autorisations de travail, est-il expliqué et compris
par les intervenants ? 0 ➩ 20
1.6.6 La communication concernant le système de management SSE couvre-t-elle l'ensemble
du personnel et des activités (cas des chantiers délocalisés) ? 0 ➩ 20
1.6.7 Les thèmes des causeries (présentation de la politique SSE, résultats SSE,…) sont-ils fixés ? 0 / 10
1.6.8 Des rapports sont-ils rédigés à l'issue de ces séances ? 0 / 10
1.6.9 Les causeries génèrent-elles des actions ? 0 ➩ 20
1.6.10 Ces actions sont elles intégrées dans le plan d'actions SSE ? 0 ➩ 20
1.6.11 Existe-t-il un dispositif visant à promouvoir les comportements et initiatives proactifs en
matière de SSE ? 0 / 20

TOTAL CHAPITRE 1 : 38 questions 1000

35
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

2. COMPETENCE ET QUALIFICATION PROFESSIONNELLE 1000


2.1. FORMATION ET QUALIFICATION PROFESSIONNELLE 400
2.1.1. Existe-t-il un processus de formation SSE formalisé, diffusé et efficace pour le :
- personnel organique y compris nouveaux embauchés ? 0 ➩ 40
- personnel d'appoint ? 0 ➩ 40
2.1.2. L'accueil sécurité dans l'entreprise est-il adapté à la taille et à la nature des activités
de l'entreprise ? 0 ➩ 20
2.1.3. L'accueil contient-il ?
- l'organisation sécurité de l'entreprise : responsabilité, préparation, …? 0 / 10
- le CHSCT de l'entreprise ? 0 / 10
- les instructions sécurité, évacuation, circulation, situations d'urgence ? 0 / 10
- les risques spéciaux à l'entreprise, produits dangereux, équipements et procédés ? 0 / 10
- les gestes et postures, comportement sécurité,…? 0 / 10
- les dispositifs de protection individuelle et collective ? 0 / 10
- le droit d'alerte et de retrait ? 0 / 10
2.1.4. Le personnel est-il sensibilisé / informé sur la conduite à tenir en cas de dangers ou
d'incidents (accidents, incendies …) ? 0 ➩ 30
2.1.5. Le processus de formation et recyclage se traduit-il par la mise en place :
- d'un programme individuel annuel de formation ? 0 ➩ 20
- d'un suivi périodique de son avancement ? 0 ➩ 20
2.1.6. Le personnel organique et intérimaire, appelé à intervenir sur l'établissement de l'entreprise utilisatrice,
a-t-il été formé selon les recommandations de son organisation professionnelle (N1 ou autre) ? 0 ➩ 20
2.1.7. Le personnel d'encadrement appelé à intervenir sur l'établissement de l'entreprise utilisatrice,
a-t-il été formé selon les recommandations de son organisation professionnelle (N2 ou autre) ? 0 ➩ 20
2.1.8. Pour les tâches nécessitant des habilitations formelles et/ou réglementaires (permis de travaux,
travaux électriques, conduite de chariots, d'engins, de grues, élingage, contrôle des 0 ➩ 40
équipements de sécurité) l'entreprise détient-elle une liste des personnes habilitées pour
ces fonctions ou missions sur le chantier ?
2.1.9. La liste d'habilitation ou d'aptitude est-elle mise à jour ? 0 ➩ 40
2.1.10. L'entreprise a-t-elle établi une liste des postes dits dangereux (conduite d'engins, travaux
en hauteur, exposition à des substances CMR, nuisance sonore…) ? 0 ➩ 40
2.2. NOUVEAUX EMBAUCHES 80
2.2.1. L'entreprise dispose-t-elle d'un processus formalisé de sélection et d'évaluation des
nouveaux embauchés (comportement SSE du candidat, …) ? 0 / 20
2.2.2. Ce processus est-il appliqué ? 0 ➩ 20
2.2.3. L'entreprise a-t-elle mis en place un processus formalisé de parrainage / compagnonnage
des nouveaux embauchés pour faciliter leur adaptation et leur insertion dans l'entreprise ? 0 / 20
2.2.4. Ce processus est-il appliqué ? 0 ➩ 20
2.3. PERSONNEL D'APPOINT, SOUS CONTRAT CDD, CDC ET INTERIMAIRES 190
2.3.1. L'entreprise garde-t-elle une trace de l'expression détaillée de son besoin ? 0 / 20
2.3.2. Cette expression du besoin fait-elle mention des risques liés au poste à pourvoir
(risques particuliers, risques produits, et aptitudes nécessaires) ? 0 ➩ 20
2.3.3. Les dossiers du personnel d'appoint comprennent-ils une copie des compétences et
aptitudes médicales ? 0 / 20
2.3.4. L'aptitude médicale fait-elle apparaître l’emploi concerné ? 0 / 10
2.3.5. L'entreprise dispense-t-elle à son personnel d'appoint une formation spécifique renforcée
à la SSE et aux métiers ? 0 / 10
2.3.6. L'entreprise a-t-elle mis en place un processus de parrainage / compagnonnage du
personnel d'appoint pour faciliter son adaptation et son insertion dans l'entreprise ? 0 / 15
2.3.7. Ce processus est-il appliqué ? 0 ➩ 15
2.3.8. Le personnel organique et d'appoint est-il clairement identifié (uniforme, logo) sur les chantiers ? 0 ➩ 10
2.3.9. L'entreprise s'assure-t-elle de mettre à disposition le matériel adapté à son personnel d'appoint ? 0 ➩ 20
2.3.10. L'entreprise utilisatrice informe-t-elle l'entreprise de travail temporaire préalablement
de toute modification d'une caractéristique de la mission ? 0 ➩ 20
2.3.11. L'entreprise a-t-elle un système d'évaluation et d'appréciation (métier + SSE) de
son personnel d'appoint ? 0 ➩ 20

36
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

2.4. COMPETENCE ET HABILITATION 130


2.4.1. Le personnel a-t-il connaissance de sa fiche de fonction et des éléments SSE
qu'elle contient ? 0 ➩ 40
2.4.2. La liste des personnes habilitées à des tâches spécifiques est-elle disponible auprès
du responsable sur le site ? 0 ➩ 20
2.4.3. Existe-t-il une liste des qualifications professionnelles spécifiques précisant la formation
nécessaire et l’expérience requise par poste ? 0 ➩ 20
2.4.4. Existe-t-il une liste des personnes habilitées à signer les permis de travaux / autorisation
de travail ? 0 ➩ 10
2.4.5. L'entreprise assure-t-elle un encadrement, conformément aux exigences du chantier,
du contrat,... ? 0 ➩ 20
2.4.6. Existe-t-il un suivi du personnel ayant reçu l'accueil sécurité et éventuellement la
formation spécifique sur chaque site des entreprises utilisatrices ? 0 ➩ 20
2.5. APPROPRIATION DU SYSTEME DE MANAGEMENT SSE PAR TOUS LES 200
ACTEURS ET A TOUS LES NIVEAUX
2.5.1. L'équipe de direction fait-elle preuve d'un engagement visible dans le système de
management SSE ? 0 ➩ 40
2.5.2. L'encadrement fait-il preuve d'un comportement exemplaire en matière SSE ? 0 ➩ 40
2.5.3. L'aspect comportemental est-il intégré dans la culture SSE de l'entreprise ? 0 ➩ 20
2.5.4. Est-ce que chacun sur le terrain se sent responsable :
- de sa propre sécurité ? 0 ➩ 20
- de la sécurité des autres ? 0 ➩ 20
2.5.5. Les remontées d'informations du terrain vers le management SSE de l'entreprise
sont-elles effectives ? 0 ➩ 20
2.5.6. Les remontées d'information SSE du terrain vers l'entreprise utilisatrice sont-elles effectives ? 0 ➩ 20
2.5.7. Les remontées terrain issues des dysfonctionnements en matière de comportement SSE
entraînent-elles des actions correctives ? 0 ➩ 20

TOTAL CHAPITRE 2 : 38 questions 1000

QUESTIONNAIRE D’AUDIT
3. PREPARATION ET ORGANISATION DU TRAVAIL 1000
3.1. PREPARATION 140
3.1.1. Existe-t-il un planning ? 0 / 10
3.1.2. Existe-t-il un responsable du planning ? 0 / 10
3.1.3. La préparation et la planification des travaux permettent-elles une prise en compte satisfaisante
des critères SSE ? 0 ➩ 10
3.1.4. Ce planning traduit-il la préparation des travaux et la réflexion sur les méthodes
d'intervention par les indications qu'il comporte :
- nombre d'heures travaillées estimé ? 0 ➩ 10
- les ressources en personnels d'encadrement et d'exécution nécessaires ? 0 ➩ 10
- capacité d’encadrement du personnel organique et d’appoint ? 0 ➩ 10
- identification des tâches et du chemin critique ? 0 ➩ 10
- identification des risques particuliers du point de vue SSE ? 0 ➩ 10
3.1.5. Les plannings intègrent-ils l'éventualité d'imprévus ou de travaux supplémentaires ? 0 ➩ 10
3.1.6. Existe-t-il un dispositif de gestion des demandes urgentes (interventions non planifiées) ? 0 ➩ 10
3.1.7. Pour les interventions spécifiques ou des travaux particuliers, l'entreprise réalise-t-elle une
étude préalable afin de :
- prendre en compte les exigences de l'entreprise utilisatrice décrites dans son cahier
des charges et / ou sa spécification ? 0 ➩ 10
- évaluer les risques SSE ? 0 ➩ 10
- définir les tâches et leurs enchaînements ? 0 ➩ 10
- choisir les équipements et méthodes de travail et définir les compétences correspondantes ? 0 ➩ 10
3.2. ORGANISATION DE L'INTERVENTION 270
3.2.1. STRUCTURE

37
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

3.2.1.1. L'entreprise fournit-elle à l'entreprise utilisatrice, pour chaque chantier / intervention le


nécessitant, un plan d'intervention permettant de connaître :
- l'organigramme nominatif, hiérarchique et fonctionnel ? 0 ➩ 10
- le nom des responsables preneurs de permis / leaders de groupe et responsables
de l'encadrement ? 0 ➩ 10
- le nom des remplaçants en cas de repli des postes clés ? 0 ➩ 10
- les coordonnées (téléphone/ fax/ mail) des responsables du chantier ? 0 ➩ 10
- le nom du responsable ou du correspondant SSE sur le site 0 ➩ 10
- la liste à jour du personnel organique et sous-traitant présent sur le chantier ? 0 ➩ 10
3.2.1.2. L'entreprise met-elle à disposition de son personnel les locaux et installations nécessaires
et conformes aux exigences réglementaires et les tient-elle en bon état de propreté ? 0 ➩ 10
3.2.2. GESTION DES MODIFICATIONS
3.2.2.1. Existe-t-il un système pour prendre en compte, valider et communiquer (en interne ou externe)
les modifications dans l'organisation du travail en cours pouvant affecter le domaine SSE ? 0 ➩ 10
3.2.2.2. La continuité des informations en cas de changement de personnel ou de durée
importante du chantier est-elle assurée ? 0 ➩ 20
3.2.3. INFORMATION, DOCUMENTATION
3.2.3.1. L'entreprise a-t-elle connaissance des procédures spécifiques à l'entreprise utilisatrice
relatives aux autorisations de travail, permis de feu, de fouille, de pénétrer… ainsi 0 ➩ 20
qu'aux procédures de sécurité qui lui sont applicables, évacuation en cas d'alarme,
point de ralliement, etc...?
3.2.3.2. Les plans de prévention / autorisations de travail sont-ils disponibles sur le chantier ou l'atelier ? 0 / 20
3.2.3.3 L'entreprise dispose-t-elle des moyens permettant de s'assurer :
- que les exécutants sont informés de la nature des travaux à exécuter, de leurs risques
éventuels et des moyens de prévention correspondants ? 0 / 10
- que les règles de l'entreprise utilisatrice en matière de SSE (règles SSE / cahier des charges,
plan de prévention) applicables au chantier sont bien prises en compte et respectées ? 0 / 10
3.2.3.4. L'entreprise fournit-elle à l'entreprise utilisatrice les fiches de données de sécurité de ses
produits utilisés ? 0 ➩ 10
3.2.3.5. La direction de l'entreprise et l'encadrement de chantier font-ils appliquer et respecter
les règles découlant notamment de la politique anti-alcool et anti-drogue ? 0 / 10
3.2.3.6. Les mesures préventives de sécurité, d'hygiène et de gestion des déchets spécifiques
aux chantiers et ateliers :
- ont-elles été établies et formalisées ? 0 / 20
- leur application est-elle suivie et contrôlée par les responsables de chantier ? 0 ➩ 20
3.2.4. INTENDANCE
3.2.4.1. L'entreprise a-t-elle prévu :
- l'organisation générale du chantier (plan de circulation, horaires de travail, protections collectives…) ? 0 ➩ 10
- l'approvisionnement des matières, matériaux, matériels, équipements nécessaires au chantier
et des délais de livraison compatibles avec les dates de réalisation ? 0 ➩ 10
- la gestion des déchets ? 0 ➩ 10
3.2.4.2. Le renouvellement des équipements de protection individuelle et de sécurité est-il prévu sur le chantier ? 0 ➩ 20
3.3. MATERIEL ET EQUIPEMENTS 200
3.3.1. Le matériel et l'outillage utilisés font-ils l'objet d'un entretien périodique systématique et
documenté ? 0 ➩ 20
3.3.2. Le planning de vérification du matériel nécessitant des visites de sécurité est-il tenu à jour ? 0 ➩ 20
3.3.3. Les fiches de suivi du matériel sont-elles correctement renseignées ? 0 ➩ 20
3.3.4. Le matériel ayant un impact sur la sécurité est-il identifié et en bon état ? 0 ➩ 20
3.3.5. Le matériel nécessitant une habilitation pour son utilisation est-il connu ? 0 ➩ 20
3.3.6. Le matériel est-il utilisé conformément aux prescriptions du constructeur ? 0 / 20
3.3.7. Le matériel défectueux est-il interdit, immédiatement éliminé du chantier et remplacé par
du matériel conforme ? 0 ➩ 20
3.3.8. L'entreprise exige-t-elle pour le matériel externe (location, emprunt) le même dispositif
de vérification que pour son propre matériel et les mêmes règles d'utilisation ? 0 ➩ 20
3.3.9. L'entreprise interdit-elle à son personnel et à ses sous-traitants l'utilisation non prévue
préalablement du matériel ne lui appartenant pas ou non géré par elle ? 0 / 20
3.3.10. Existe-t-il une documentation technique disponible et accessible (notices d'utilisation
et de maintenance, consignes particulières en matière de sécurité, rapport de 0 ➩ 20
vérification périodique, certificat de conformité, ...) ?

38
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

3.4. ANALYSE DES RISQUES ET MESURES DE PREVENTION 200


(PDP, PPSPS, PROTOCOLE DE SECURITE)
3.4.1. L'entreprise procède-t-elle à une analyse des risques pour les tâches et prestations
qu'elle a à réaliser ? 0 ➩ 40
3.4.2. Cette analyse intègre-t-elle l'ensemble des risques ? 0 ➩ 40
3.4.3. L'entreprise (et ses sous-traitants éventuels) a-t-elle participé à la visite préalable
commune et à l'élaboration de l'analyse des risques conjointe ? 0 ➩ 40
3.4.4. La restitution du contenu de l'analyse des risques est-elle transmise au personnel ? 0 ➩ 40
3.4.5. Les moyens de prévention définis sont-ils connus des intervenants ? 0 ➩ 40
3.5. MAITRISE DES SOUS-TRAITANTS 90
3.5.1. L'entreprise a-t-elle déclaré à l'entreprise utilisatrice la totalité de ses sous-traitants ? 0 / 10
3.5.2. Les entreprises sous-traitantes de l'entreprise sont-elles habilitées suivant le référentiel de
certification système commun ou équivalent, ou ont mis en place un système de gestion SSE ? 0 ➩ 20
3.5.3. La liste des personnes habilitées à des tâches spécifiques est-elle disponible auprès du
responsable sous-traitant sur le site ? 0 / 10
3.5.4. L'entreprise communique-t-elle à ses sous-traitants :
- ses exigences SSE ? 0 ➩ 10
- les exigences SSE du site d'intervention ? 0 ➩ 10
3.5.5. Les performances SSE et la bonne application des règles par les sous-traitants, pour la
part d'intervention qui les concerne, sont-elles formellement vérifiées ? 0 ➩ 10
3.5.6. Existe-t-il un processus d’achat de biens et services par l’entreprise intervenante
comportant une appréciation des performances SSE des sous-traitants ? 0 / 10
3.5.7. Ce processus est-il efficace ? 0 ➩ 10
3.6. DOCUMENTATION GENERALE 100
3.6.1. L'entreprise dispose-t-elle d'un système de maîtrise de ses documents ? 0 ➩ 10
3.6.2. L'ensemble des documents généraux du système de management SSE sont-ils gérés
(datés, signés, archivés) ? 0 ➩ 10
3.6.3. L'ensemble des documents généraux du système de management SSE sont-ils révisés

QUESTIONNAIRE D’AUDIT
de façon à vérifier leur applicabilité ? 0 ➩ 10
3.6.4. Existe-t-il un formulaire disponible pour établir les rapports d'accident / d'incident et
situation dangereuse, ou d'anomalie ? 0 / 10
3.6.5. Existe-t-il le Document Unique ? 0 / 10
3.6.6. Est-il adapté à l'entreprise ? 0 ➩ 10
3.6.7. Est-il à jour ? 0 ➩ 10
3.6.8. Existe-t-il des procédures et instructions de travail ? 0 / 10
3.6.9. Existe-t-il un Manuel SSE ou PASE ? 0 / 10
3.6.10. Est-il adapté à l'entreprise ? 0 ➩ 10

TOTAL CHAPITRE 3 : 42 questions 1000

39
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

4. CONTROLES 1000
4.1. LES AUDITS 890
4.1.1. Existe-t-il des dispositions formalisées mises en place permettant de contrôler l'efficacité
du système de management SSE ? 0 / 40
4.1.2. La direction de l'entreprise effectue-t-elle des audits de son système de management
SSE suivant un plan établi et écrit ? 0 ➩ 40
4.1.3. L’audit système porte-t-il sur l’application des cinq axes du présent référentiel ? 0 / 40
4.1.4. En s’attachant notamment aux points suivants :
- le respect de la politique ? 0 / 20
- la progression dans l’atteinte des objectifs annuels ? 0 / 20
- l’avancement des plans d’actions ? 0 / 20
- le respect des procédures ? 0 / 20
- le suivi des habilitations et du matériel ? 0 / 20
- l’avancement du plan de formation ? 0 / 20
- l’utilisation du retour d’expérience ? 0 / 20
4.1.5. Ces audits de système de management SSE permettent-ils la remontée de dysfonctionnements ? 0 ➩ 30
4.1.6. Ces dysfonctionnements sont-ils intégrés dans un plan d'actions ? 0 ➩ 30
4.1.7. La périodicité de la boucle des audits de système de management SSE est-elle
adaptée à l'entreprise (au minimum un audit complet du système par an) ? 0 ➩ 20
4.1.8. Existe-t-il une procédure décrivant les modalités de réalisation d'audit chantier / atelier ? 0 ➩ 20
4.1.9. Les audits atelier / chantier font-ils l'objet d'un rapport ? 0 ➩ 20
4.1.10. Ces dispositions sont elles appliquées :
- sur tous les chantiers / ateliers ? 0 ➩ 30
- pour tous types d'activités sur le périmètre concerné ? 0 ➩ 30
4.1.11. Ces audits chantier / atelier portent-ils sur :
- la connaissance par le personnel des risques auxquels il est exposé ? 0 / 20
- le respect des procédures / méthodes de travail, respect des consignes issues des
permis de travaux ? 0 / 20
- la mise en place des moyens de protection (collective, individuelle) ? 0 / 20
- les habilitations ? 0 / 20
- l’état du matériel ? 0 / 20
- les produits utilisés ? 0 / 20
- le tri et l'évacuation des déchets ? 0 / 20
- l’utilisation du retour d’expérience ? 0 / 20
- la détection de situation à risques ? 0 / 20
4.1.12. Ces audits chantier / atelier permettent-ils la remontée de dysfonctionnements ? 0 ➩ 30
4.1.13. Ces dysfonctionnements sont-ils intégrés dans un plan d'actions ? 0 ➩ 30
4.1.14. Existe-t-il un processus de détection d'actes et de situations dangereuses ? 0 / 30
4.1.15. Ce processus est-il efficace ? 0 ➩ 30
4.1.16. Existe-t-il suffisamment de personnes formées à ces techniques d'audit par rapport au
volume d'activité ? 0 ➩ 30
4.1.17. Existe-t-il un processus de suivi des remarques, recommandations et actions indiquées
dans les rapports d'audit ? 0 ➩ 30
4.1.18. Ce processus est-il efficace ? 0 ➩ 30
4.1.19. La direction, le coordonnateur SSE et le personnel de l'entreprise ont-ils connaissance :
- des rapports des visites et contrôles ? 0 ➩ 30
- du suivi et de l'évaluation des actions réalisées suite à ces visites ? 0 ➩ 30

40
Annexe 9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

4.2. ANALYSE DES CAUSES D'ACCIDENT, INCIDENT, SITUATION DANGEREUSE 110


4.2.1. Les accidents avec arrêt font-ils systématiquement l'objet d'une enquête / recueil des
faits et d'une évaluation de la gravité ? 0 ➩ 20
4.2.2. Les accidents sans arrêt font-ils systématiquement l'objet d'une enquête / recueil des
faits et d'une évaluation de la gravité ? 0 ➩ 10
4.2.3. Les incidents font-ils systématiquement l'objet d'une enquête / recueil des faits et
d'une évaluation de la gravité ? 0 ➩ 10
4.2.4. Les situations dangereuses font-elles systématiquement l'objet d'une enquête / recueil
des faits et d'une évaluation de la gravité ? 0 ➩ 10
4.2.5. L'entreprise a-t-elle défini un seuil de gravité au-delà duquel elle entreprend une analyse ? 0 / 10
4.2.6. Existe-t-il une méthode formelle, mise en œuvre, d'analyse des causes profondes des
accidents et incidents :
- pour le personnel organique ? 0 / 10
- pour le personnel d'appoint ? 0 / 10
- pour les sous-traitants ? 0 / 10
4.2.7. La méthode est-elle maitrisée ? 0 ➩ 20

TOTAL CHAPITRE 4 : 26 questions 1000

5. AMELIORATION CONTINUE - 1000


5.1. Les axes d'amélioration identifiés par les outils de prévention (causerie, audits, …)
font-elles l'objet d'un plan d'actions ? 0 ➩ 100
5.2. Le plan d'actions contient-il les points suivants :
- libellé ? 0 / 20
- origine (causerie, audit, …) ? 0 / 20
- responsable nommé ? 0 / 20
- échéance ? 0 / 20
- suivi ou état d'avancement ? 0 / 20
- mesure de l'efficacité ? 0 / 20

QUESTIONNAIRE D’AUDIT
5.3. Le plan d'actions fait-il l'objet d'un suivi régulier et formel par l'encadrement ? 0 ➩ 30
5.4. La direction de l'entreprise réalise-t-elle des revues de direction périodiques ? 0 ➩ 10
5.5. Cette fréquence est-elle adaptée à l'entreprise ? 0 / 10
5.6. Cette revue de direction utilise-t-elle tous les éléments d'entrée disponibles et nécessaires :
- l’historique des indicateurs Sécurité ? 0 / 30
- l’historique des indicateurs Santé ? 0 / 30
- l’historique des indicateurs Environnement ? 0 / 30
- les écarts constatés lors des vérifications de l’application de la réglementation ? 0 / 30
- les résultats d’audits (externes, internes) et autres contrôles planifiés d’efficacité du
système de gestion SSE ? 0 / 30
- les plans d’actions d’améliorations ? 0 / 30
- les retours d’information et/ou d’expérience (causerie, accidentologie, …) ? 0 / 30
- l’état d’avancement du plan annuel SSE en cours d’exécution ? 0 / 30
- l’atteinte des objectifs ? 0 / 30
- les modifications contractuelles et ou réglementaires applicables à l’entreprise ? 0 / 30
- les modifications envisagées de son activité ? 0 / 30

41
Annexe
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

9
QUESTIONNAIRE D’AUDIT

5.7. Les indicateurs du suivi de l'efficacité du système de management SSE permettent-ils


d'avoir un suivi de l'ensemble de la démarche ? 0 ➩ 50
5.8. La direction de l'entreprise se prononce-t-elle sur la pertinence du système de
management SSE en place ? 0 / 50
5.9. La direction de l'entreprise se prononce-t-elle sur l'efficacité du système de management
SSE en place ? 0 / 50
5.10. Le plan annuel permet-il une amélioration continue du système SSE ? 0 ➩ 100
5.11. Les conclusions de la revue de direction sont-elles consignées dans des rapports ? 0 ➩ 50
5.12. Les conclusions de la revue de direction sont-elles transmises aux intéressés au sein
de l'entreprise ? 0 ➩ 50
5.13. Au vu du bilan la direction, définit-elle des objectifs d'amélioration en cohérence
avec celui-ci ? 0 ➩ 50

TOTAL CHAPITRE 5 : 13 questions 1000

TOTAL GENERAL QUESTIONNAIRE AUDIT SYSTEME COMMUN : 153 questions 5000

42
Annexe 10

Rappor t d’Audit
système commun
■ LE RAPPORT :

Le contenu du rapport doit être rédigé selon la forme standard décrite ci-après (page suivante).

■ LES FICHES D’ÉCARTS :

● Les fiches d’écarts sont émises lors de la réunion de clôture par l’auditeur. L’auditeur précise la nature des
écarts et regroupe les constats par famille.
➩ L’entreprise peut mentionner ses commentaires ou acceptation.
● La fiche d’écarts doit être co-signée (Auditeur / Audité), un exemplaire est remis à l'entreprise, le deuxième
sera remis à l'administrateur.
● L’entreprise complétera les fiches d’écarts par les actions/suivi et adressera à l’administrateur le document
joint aux indicateurs de suivi semestriel.
Important : En ce qui concerne les fiches d’écarts, il n’est pas nécessaire d’effectuer une fiche d’écart par
anomalie constatée. Certaines fiches d’écarts doivent être regroupées pour identifier l’axe de progrès.

■ RESTITUTION :

But : La restitution doit apporter une valeur ajoutée au rapport d'audit (avec du concret).
● Evoquer les évènements importants de la vie de l’entreprise/présenter l’évolution depuis le dernier audit ;

en particulier la prise en compte des remarques de l’audit précédent et l’évolution du synoptique.


● Commenter la tendance des indicateurs

● Faire une présentation sur la base de cinq diapositives reprenant :

➩ Synthèse de présentation de la société


➩ Synthèse de l’audit système
➩ Synthèse de l’audit terrain
➩ Synthèse et tendance des indicateurs et commentaires
➩ Ecarts et conclusions
● Durée de la restitution : la restitution est de l’ordre de 10 à 15 minutes, plus 5 minutes d’échanges avec

les membres du comité de pilotage.


RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

■ ENVOI DU RAPPORT :

Le rapport doit être à l’entête du cabinet, un exemplaire signé doit être transmis à l’administrateur par l'auditeur.
Les fiches d’écarts sont émises lors de la réunion de clôture.
L’auditeur indique l'écart (l’auditeur doit regrouper les écarts par famille).
L’entreprise note ses commentaires.
Il y a une co-signature de la fiche dont un exemplaire restera dans l'entreprise, et le deuxième sera remis à
l'administrateur.
L’entreprise adressera les fiches d’écarts complétées par les actions et leur suivi à l’administrateur en même
temps que les indicateurs de suivi semestriel.

43
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

Rapport d’Audit (initial/renouvellement)


de certification Système Commun

Référentiel :

Société :

S O M M A I R E

● Présentation
● Commentaires de l’auditeur
● Indicateurs
● Synthèse de l’audit (grille de synthèse de la cotation)
● Synoptique de l’audit
● Fiches de constat (Nbre)
● Cotation détaillée en annexe

44
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

P R E S E N TAT I O N
de l’entreprise :

Auditeur :

Société auditée :

N° SIREN/SIRET :

Code NAF :

Aperçu organisation de l’entreprise :

Champ d’application :

● Activités : Préciser les activités de l’entreprise. Le périmètre doit englober l’ensemble des activités
de l’entité certifiée.

● Périmètre :
Siège / Agence

● Sites visités :

RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

Historique MASE/UIC :

45
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

Chiffre d’affaires :

N-3 N-2 N-1 Année en cours

Chiffre d’affaires acheté à l’extérieur :

N-3 N-2 N-1 Année en cours

Liste des principaux sous-traitants :

Nombre de salariés CD I – CDD :

% Maximum d’intérimaires :

Système Qualité : Système environnement :

Personnes rencontrées :

46
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

C O M M E N TA I R E S
de l’auditeur :

Appréciation générale et Analyse. Evolution constatée (Ecarts de l’audit précédent) :

Perception de la culture et du comportement SSE durant l’audit terrain

++ + =/+ - - -
Commentaires :

Points positifs :
Les points positifs sont les forces identifiées lors de l’audit par rapport au système et par rapport à ce
que l’on a l’habitude de voir dans les entreprises de même taille ou de même activité.

Points négatifs :
Écarts majeurs :
Un écart majeur est un écart par rapport au référentiel pouvant mettre en péril le système en place,
son organisation, son application, son efficacité.
Écarts mineurs :
Un écart mineur est une déviation qui n’empêche pas le système de fonctionner, mais qui pourrait
freiner son efficacité.

Pistes de progrès :
Les pistes d’amélioration sont des suggestions pouvant être faites pour aider l’entreprise à améliorer son
système.
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

Ces pistes d’amélioration sont mentionnés dans le rapport d’audit mais ne génèrent pas de fiche d’écart.
Les écarts majeurs et mineurs doivent faire l’objet d’une fiche d’écart avec commentaires de l’audité.
Il n’est pas nécessaire d’effectuer une fiche d’écart par anomalie constatée.
Certaines fiches d’écarts doivent être regroupées pour identifier l’axe de progrès.

Conclusions de l’auditeur :

47
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

INDICATEURS Année
n-3 n-2 n-1 1er 2ème Objectifs
semestre semestre
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Personnel d’appoint (interimaires)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Effectif global (Cdi + Cdd + Cdc + Interim)
Effectif
Nombre d’heures travaillées
Nombre d’accidents avec arrêt - AAA (hors acc. de trajet)
Nombre d’accidents de trajet
Nombre d’accidents sans arrêt - ASA
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/ heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/ heures travaillées
Nombre de journées perdues
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Nombre de passages infirmerie
Entreprises intervenantes sous-traitantes sur chantier
Taux de fréquence TF1 = AAA X 1 000 000/heures travaillées
Taux de fréquence TF2 = AAA + ASA X 1 000 000/heures travaillées
Taux de gravité = nombre journées perdues X 1 000 /heures travaillées
Autres indicateurs
Nombre de situations dangereuses identifiées
Nombre de causeries sécurité organisées
Nombre d’audits chantier (visites sécurité)
Nombre d'audits système

TF de la profession :
Les informations ont-elles été recoupées avec le compte employeur ?

48
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

Grille de Synthèse d’Audit


CHAPITRE % NOTE ACTION CORRECTIVE
/ REMARQUE

1. Engagement de la direction
de l’entreprise

1.1. Responsabilité de la Direction /280


1.2 Politique SSE
1.3. Indicateurs, diffusion des résultats /80
1.4 Planification SSE /110
1.5 Organisation et moyens /300
1.6.Animation et communication /230

Total Chapitre 1 : /1000

2. Compétence et qualification
professionnelle

2.1. Formation et Qualification /400


2.2. Nouveaux embauchés /80
2.3. Personnel d’appoint /190
2.4. Compétence et habilitation /130
2.5. Appropriation du système /200
Total Chapitre 2 : /1000

3. Préparation et organisation

3.1. Préparation /140


3.2. Organisation /270
3.3. Matériel et équipements /200
3.4. Analyse des risques et mesures de prévention /200
3.5. Maîtrise des sous-traitants /90
3.6. Documentation générale /100
Total Chapitre 3 : /1000
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

4. Contrôle
4.1. Les audits /890
4.2. Analyse des causes des accidents/
incidents/situation dangereuse /110

Total Chapitre 4 : /1000

5. Amélioration continue /1000

TOTAL /5000

Audit Initial : TOTAL GENERAL DU SYSTEME DE MANAGEMENT SHE : /5000


Audit Renouvellement : Chapitre 5 Valeur doublée.

49
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

Synoptique de l’Audit

1 - Engagement de la
direction de l’entreprise

5 - Amélioration 2 - Compétence et
continue qualification professionnelle

4 - Contrôles 3 - Préparation et organisation


du travail

50
Annexe 10
R A P P O RT D ’ A U D I T S Y S T E M E C O M M U N

Fiche d’écar t
Ecart majeur : ❑ Cabinet d’audit :
Ecart mineur : ❑
Ecart N° Auditeur :

Date de l’audit Chapitre du référentiel :


Société auditée Concerne l’application :
Agence : Chantier : Concerne la documentation :

ECART CONSTATE :
A
U
D
I
T
E
U
R
Visa Auditeur :

COMMENTAIRE SOCIÉTÉ AUDITÉE :

A
U Visa responsable société auditée :
D
I
ACTION CORRECTIVE PROPOSÉE :
T
E

Responsable de l’action : Date de mise en place : RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

Action corrective réalisée

Le responsable de l’action : Visa :


Date :

Vérification de l’efficacité de l’action corrective lors de l’audit suivant :

Ecart levé : Ecart non levé

Auditeur Visa :
Date :

51
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

11

Conseils pour les suivis semestriels

DEFINITION DIFFUSION

Les associations MASE demandent à recevoir tous


Tout système ne peut être efficace que s'il est assujetti les six mois copie des suivis effectués. L'absence de
à un suivi permanent. La direction de l'entreprise suivi semestriel ou leur mauvaise qualité est révélateur
doit mettre en œuvre un contrôle effectif et régulier du manque d'implication de la direction à la
des résultats. Les contrôles effectués permettent le démarche SSE de l'entreprise. Ces évidences
jalonnement, la mise en œuvre et la vérification de seront prises en compte lors de l'audit de renouvel-
l'efficacité des actions décidées. L'obtention et lement système commun. En cas d'absence de suivi
l'analyse des résultats prévus doivent aider quant à sur deux semestres consécutifs, le comité de pilotage
la définition des nouveaux objectifs à atteindre. MASE envisagera la suspension de la certification.

MISE EN ŒUVRE

Ces suivis permanents doivent être effectués et


planifiés régulièrement pour être considérés comme
une preuve de l'activité SSE de l'entreprise et un
outil de progrès.

Ces suivis réguliers constituent le reflet de l'engagement


continu de l'entreprise dans la démarche du système
commun. Ils doivent au minimum comporter :
● Un tableau récapitulatif donnant les résultats
face aux objectifs définis (annexe 6)
● L'analyse des accidents survenus au cours du
dernier semestre et les mesures décidées
● Le suivi des engagements permanents
● Les évènements marquants intervenus (fusion,
rachats, accident mortel,…)

Ces suivis semestriels constituent donc un document


de synthèse simple donnant l'évidence de
l'engagement continu de l'entreprise dans la
démarche système commun.

52
Annexe 12

Conseils pour l’établissement d’un partenariat


entreprise utilisatrice/entreprise de travaux temporaires

DEFINITION

Afin d’améliorer la définition des droits et devoirs de chacun, ces conseils ont été élaborés par un groupe de
travail (EU/ETT).
Nota : les EU et les EI sont considérées comme EU vis-à-vis des ETT.

MODALITES DE MISE EN ŒUVRE

1. A la première collaboration, et à minima une fois par an, l’Entreprise de Travail Temporaire (ETT) et
l’Entreprise Utilisatrice (EU) valident l’organisation pour répondre à l’ensemble des points réglementaires1
de la présente Charte et s’accordent sur les points souhaitables2 à mettre en œuvre.
2. L’ETT s’engage à présenter et expliquer la présente Charte au collaborateur intérimaire pour chaque
Entreprise Utilisatrice.
3. Durant sa mission le collaborateur intérimaire a la possibilité d’alerter son ETT et le représentant de l’EU
si l’un des partenaires ne respecte pas un ou plusieurs points réglementaires de la présente Charte.
4. Annuellement, l’ETT et l’EU dressent un bilan de l’application de la charte et conviennent de nouveaux
objectifs pour l’année suivante.

LORS DU RECOURS A UN COLLABORATEUR


INTERIMAIRE, L'ENTREPRISE UTILISATRICE3
S'ENGAGE SUR LES POINTS SUIVANTS :

INFORMATION SUR LE POSTE DE TRAVAIL RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

• à communiquer à l’Entreprise de Travail Temporaire (ETT) les éléments du contrat de travail


(ex : les risques liés au poste de travail et les moyens de prévention associés) et à échanger
tous les documents relatifs à l’intégration des collaborateurs intérimaires conformément au R ✓
référentiel de certification système commun - voir document type demande personnel du référentiel,
• à informer obligatoirement l'ETT lorsque le poste figure sur la liste des postes à risques
particuliers de l’Entreprise Utilisatrice (cf. Code du Travail).

DÉFINITION DES MISSIONS


• à communiquer à l'ETT :
- les caractéristiques particulières des tâches à accomplir aux postes de travail, l’outillage, les R ✓
matériels utilisés, les produits manipulés, l’environnement du poste (ex : bruit, chaleur …),
- la qualification exigée ainsi que les formations et/ou habilitations nécessaires (risques
électriques, mécaniques, chimiques, incendie, CACES, FIMO, FCOS,...),

1 - Repérés “R” dans le corps du texte


2 - Repérés “S” dans le corps du texte
3 - Entreprise pour laquelle le personnel intérimaire est mis à disposition 53
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

12

- en cas de changement de poste de travail ou des termes du contrat, de toute situation nouvelle
de risques (ex. découverte de la présence d’amiante sur l’équipement ou dans l’environnement
de travail, …), avertir par écrit préalablement l'agence de l'ETT afin d’établir un nouveau contrat.

ACCUEIL ET FORMATIONS
• à assurer l’accueil dès l’arrivée sur le site (cf. Code du Travail).
• Cet accueil sécurité comportera :
- la présentation et (ou) la visite du site, du plan de circulation et d’évacuation, du poste de travail, R ✓
- la présentation (si existant) du plan de prévention, du PPSPS ou PHS,
- les règles à respecter en hygiène, sécurité et santé,
- la procédure d’urgence à appliquer et la conduite à tenir en cas d’alerte ou lors de la
survenance d’un accident ou d’un incident,
- la visite du poste avec le salarié intérimaire,
- l’évaluation des connaissances SHE, S
• à assurer la formation au poste de travail (identification des risques liés au poste et à son
environnement, mesures préventives à respecter) et au port des E.P.I.,
• à assurer la formation renforcée à la sécurité pour tout salarié intérimaire délégué à un poste
figurant sur la liste des postes à risques particuliers (cf. Code du Travail). R ✓
• à délivrer au salarié intérimaire les autorisations et habilitations nécessaires après vérification que
celui-ci possède les compétences et l’expérience professionnelle recherchées.

PROTECTIONS INDIVIDUELLES
• à préciser, la nature des équipements de protection individuelle que le salarié intérimaire doit porter :
- ceux fournis par l'ETT (limités au casque et chaussures, suivant accord interprofessionnel du R ✓
24 mars 1990),
- ceux fournis par l’Entreprise Utilisatrice.
NOTA : En aucun cas, les E.P.I ne peuvent être à la charge du salarié intérimaire (cf. Code du Travail).
• à veiller au respect des moyens de protections collectives, au port des protections individuelles
et au respect des consignes de sécurité en vigueur dans l’Entreprise Utilisatrice.
R ✓

EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS IONISANTS


• à interdire le travail en Zone Orange et Rouge aux salariés intérimaires,
• à transmettre en préalable à l’ETT la dosimétrie prévisionnelle prévue pour la mission,
• à leur appliquer la règle du "prorata-temporis" (cf. Code du Travail)
• à s’organiser avec l’ETT :
- pour que le salarié intérimaire dispose dans tous les cas nécessaires des dosimètres réglementaires R ✓
passifs (zones surveillées et contrôlées) et actif (zones contrôlées),
- pour que le salarié intérimaire ait suivi avec succès la formation réglementaire aux risques
relatifs aux rayonnements ionisants,
• à appliquer au salarié intérimaire les mêmes procédures qu’aux salariés permanents en ce qui
concerne les évaluations dosimétriques préalables et le suivi dosimétrique,
• à communiquer la fiche d’exposition à l’ETT.

SURVEILLANCES MÉDICALES RENFORCÉES


• à assurer et prendre en charge, avant le début de la mission, la surveillance médicale renforcée par
son médecin du travail en cas de travaux le nécessitant, R ✓
• à élaborer et transmettre des fiches d’exposition au médecin du travail de l’Entreprise Utilisatrice,
• à garantir aux salariés intérimaires un suivi médical renforcé identique celui de ses salariés permanents.

54
Annexe 12

EN CAS D’ACCIDENTS OU DE SOINS INFIRMIERS


• à informer l'ETT :
- de tout accident du travail impliquant un salarié intérimaire. L’Entreprise Utilisatrice doit établir
"une information préalable" (CERFA n°56209a) au plus tard 24 heures après avoir eu connaissance
de l’accident, adressée par lettre recommandée avec accusé réception, en 3 exemplaires à : R ✓
. l’Inspection du Travail,
. la Caisse Régionale d’Assurance Maladie,
. l’Entreprise de Travail Temporaire.
- de tout soin infirmier prodigué à un salarié intérimaire,
- de la proposition d’un poste adapté sous réserve de l’adéquation de l’inaptitude et des
compétences avec le poste proposé,
• à inviter un permanent de l’ETT à participer à l’analyse de l’accident. S

ACTIONS COMMUNES
• à inviter le responsable ETT à participer à des visites de terrain ou à des causeries SSE conjointes, S
• à favoriser l’accès du responsable ETT sur les sites d’intervention pour visiter les postes de travail
occupés par les salariés intérimaires.

LORS DE LA MISE A DISPOSITION D'UN SALARIE


INTERIMAIRE, L'ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE
S'ENGAGE SUR LES POINTS SUIVANTS :

INFORMATION - SENSIBILISATION - FORMATION À LA SÉCURITÉ


• à sensibiliser tout nouveau salarié intérimaire aux risques, au droit d’alerte et de retrait ainsi qu’à
l’obligation du respect des protections collectives, des EPI et des consignes sur site, R ✓
• à présenter de façon précise l’ensemble des informations, des risques liés au poste de travail
ainsi que des mesures de prévention figurant sur le contrat de mission,
• à formaliser une attestation de sensibilisation à la sécurité,
• à sensibiliser les intérimaires afin qu’ils remontent les informations concernant tout changement
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

de poste de travail vers son ETT, S


• à mettre en œuvre des actions sécurité périodiques.

VISITES MÉDICALES D’EMBAUCHE OU DE REPRISE


• à faire passer, dans les délais, par la médecine du travail compétente, les visites médicales d’embauche,
annuelles, de reprise après arrêt de travail, R ✓
• à vérifier systématiquement l’aptitude médicale au métier mentionné sur le contrat de travail,
• à veiller que la réalisation des visites médicales renforcées est effectuée (poste à risque).

55
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

12

EN CAS D’ACCIDENT
• à rédiger la déclaration d’accident de travail dans les délais prévus suivant “l’information
préalable d’accident du travail” cerfa n°S6200f,
• à remettre la “feuille d’accident” cerfa n° S6201b au salarié, R ✓
• à ouvrir un dossier d’indemnisation,
• à ouvrir un dossier auprès de l’organisme de prévoyance de l’ETT et du FASTT4 pour tout
accident,
• à assurer un suivi personnalisé des intérimaires victimes d’accident du travail ainsi que de leur
famille par l’intermédiaire du service social,
• à assurer le contact administratif avec le client pour la gestion de l’accident,
S
• à participer à l’analyse d’accident initiée par l’Entreprise Utilisatrice,
• à donner son avis sur les propositions de poste adapté (compétence pour le poste).

CORRESPONDANT SÉCURITÉ
• à nommer un Correspondant Sécurité,
• à suivre les indicateurs définis en collaboration avec l’Entreprise Utilisatrice, S
• à détacher dans les plus brefs délais, sur demande de l’Entreprise Utilisatrice, le Correspondant
Sécurité pour toute situation dangereuse ou accident.

COMMUNICATION
• à alerter l’Entreprise Utilisatrice de toute situation anormale ou de tout écart réglementaire et,
dans l’hypothèse où il serait constaté une situation de danger grave pour le salarié, de prendre
toute décision permettant de préserver la santé et la sécurité du salarié, S
• à fournir sur demande de l’Entreprise Utilisatrice, copie de l’aptitude médicale, justificatifs des
compétences métiers, copies des habilitations et diplômes et de la charte sécurité collaborateur
intérimaire.

EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS IONISANTS


• à s’organiser avec l’Entreprise Utilisatrice :
- pour vérifier le respect de la règle du “prorata-temporis” et l’interdiction de travail en Zone
Orange et Rouge,
- pour que le salarié intérimaire dispose dans tous les cas nécessaires des dosimètres
réglementaires passifs (zones surveillées et contrôlées) et actif (zones contrôlées), R ✓
- pour que le salarié intérimaire ait suivi avec succès la formation réglementaire aux risques
relatifs aux rayonnements ionisants,
- pour assurer le suivi dosimétrique du salarié intérimaire et en particulier en ce qui concerne la
surveillance du respect des limites dosimétriques réglementaires.

4 - FAST = Fond d’Assurance Sociale du Travail Temporaire

56
Annexe 12

D O C U M E N T T Y P E D E C H A RT E S S E
E N T R E L’ E T T E T L’ I N T E R I M A I R E
Je, soussigné M / Mme / Mlle ..................................................................

Employé(e) par l’Entreprise de Travail Temporaire ..........................................

Pour l’Entreprise Utilisatrice : Société ..........................................................

M’engage à respecter les points suivants :

■ à respecter les règles et consignes de sécurité de l’Entreprise Utilisatrice,


■ à respecter le règlement intérieur de l’Entreprise Utilisatrice,
■ à respecter les horaires de travail conformément à la législation,
■ à respecter les règles de propreté radiologique sur les chantiers en zone contrôlée à enregistrer
la dose prise à chaque sortie de zone contrôlée et à informer mon responsable en cas de valeur
anormale,
■ à signaler immédiatement à mon responsable direct toute situation dangereuse,
■ à exercer mon droit d’alerte et de retrait en cas de danger grave et imminent,
■ à prévenir mon responsable direct et l’ETT sans délai de tout accident du travail,
■ à informer l’ETT de tout changement de poste et de toute modification des termes du contrat
(ex : changement d’horaire, changement de lieu de travail, …),
■ à respecter et/ou utiliser les équipements de protection collective,
■ à porter systématiquement les équipements de protection individuelle prévus dans le cadre de
ma mission,
■ à employer exclusivement le matériel et les produits, outillage et machines pour l’usage auquel
ils sont destinés et notifiés dans le contrat,
■ à éviter de m’exposer au danger et de mettre d’autres personnes en situation dangereuse,
■ à observer strictement les interdictions de fumer et de consommer des boissons alcoolisées ainsi
que de la drogue,
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

■ à prévenir immédiatement l’ETT de mes absences et à les justifier,


■ à alerter l’ETT ou l’Entreprise Utilisatrice si l’une des deux parties ne respecte pas les
engagements de la présente charte.

Le Salarié L'Entreprise de Travail


Intérimaire Temporaire

Cachet

M..........................................................

Signature Signature

Date..................................................... Date.....................................................
57
Annexe
RAPPORT D’AUDIT/SUIVI SEM/ETT

12

Document type de demande


de personnel d’appoint à une ETT
Sté Travail Temporaire : Date de la demande : Non du Demandeur :
Nom et prénom de l’intérimaire :
Qualification demandée : Compétences demandées : Niveau :
Coefficient :

Début de mission : Fin de mission :

Lieu de la mission Emplacement du poste de travail

Horaires de travail de la mission :


Nom de la personne donnant directement les ordres
de à et de à
Lieu et heure de rendez-vous :

Cause de la mission : Justification :


❒ Remplacement d’un salarié
❒ Accroissement temporaire d’activité
❒ Autres (formations,…)
Description du travail à accomplir

Machines, matériels, outils et produits utilisés :

Conditions particulières de travail prévues (travaux en hauteur, bruit …)

Risques liés au poste occupé : Mesures de prévention :

Ce poste est-il un poste à risques particuliers ? (cf. Code du Travail) ❒ Oui ❒ Non
Si oui il nécessite une formation renforcée à la sécurité
Référence du programme :
Nom du formateur :
Durée de la formation :
Ce poste nécessite t-il une habilitation particulière ? ❒ Oui ❒ Non
Si oui, précisez la quelle :
Ce poste est il soumis à une surveillance médicale spéciale ? ❒ Oui ❒ Non
Si oui, précisez laquelle :
Nom et adresse du Médecin : date et heure du RDV :

Quels sont les EPI nécessaires pour le poste ? :


Les EPI sont fournis par l’Entreprise utilisatrice sauf les chaussures de sécurité
ENTREPRISE UTILISATRICE ETT SALARIE INTERIMAIRE

58
Lexique

■ ACCIDENT ■ BOUCLE DE PROGRES


Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du fait PERMANENT
du travail qui a entrainé un dommage (aux personnes, Processus d’amélioration continue des résultats SSE
et/ou aux biens, et/ou à l'environnement, …) basé sur les principes “P.D.C.A.” (Planifier, exécuter,
contrôler, améliorer).
■ ACCUEIL SSE
Séance préalable à l’exécution d’une tâche afin de ■ DOCUMENT UNIQUE
sensibiliser les intervenants aux risques SSE de Le décret du 5 novembre 2001 oblige les
l’entreprise intervenante et/ou utilisatrice. employeurs à transcrire et mettre à jour dans un
document unique les résultats de l'évaluation des
risques professionnels identifiés dans chaque unité
■ ACTE DANGEREUX
de travail de l'entreprise ou de l'établissement.
Acte conscient ou inconscient lié au comportement
humain, promoteur de risque pour celui qui le
commet ou pour son environnement. ■ CERTIFICATION SYSTEME
COMMUN
■ ACTION CORRECTIVE Reconnaissance, par une des associations MASE,
du système de management SSE.
Action entreprise pour éliminer les causes d'un écart
existant afin d'en empêcher le renouvellement.
■ CHAMPS D’APPLICATION
■ ACTION PREVENTIVE Ensemble des activités de l’entreprise couvert par la
certification.
Action entreprise pour éliminer les causes d'un écart
potentiel pour empêcher qu'il ne se produise.
■ COMITE D’HYGIENE, DE SECURITE
■ AMELIORATION CONTINUE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL
L'amélioration continue est la démarche qui fixe les
étapes pour l'optimisation des pratiques et qui En application des articles L. 231-1 et L. 236-1 du
s'appuie sur tous les facteurs d'innovation pour aller code du travail, un comité d’hygiène, de sécurité et
vers une organisation plus efficace. des conditions de travail doit être constitué dans un
établissement, qui répond aux conditions d’assujet-
tissement légales.
■ AUDIT
Examen méthodique et indépendant réalisé sur la
base d’un référentiel. Il permet d’établir des
constats immédiats entre ce qui se fait et ce qui est
demandé au référentiel.

■ AUTORISATION de TRAVAIL
Document nominatif daté et revêtu de la signature
des personnes habilitées autorisant l’exécution d’un
travail sur un lieu précis (= permis de travail).
LEXIQUE

59
LEXIQUE

LEXIQUE

■ COMITE DE DIRECTION ■ ENREGISTREMENT


Groupe de personnes chargé d’établir le plan SSE. Document faisant état de résultat obtenu ou
Ce groupe suit lors de réunions l’évolution des apportant la preuve de la réalisation d’une activité.
indicateurs, l’avancement des actions choisies,…

■ ENTREPRISE INTERVENANTE (EI)


■ COMPETENCE Entreprise prestataire de services (fournisseur),
Mise en œuvre d’un savoir faire validé, dans une entreprise considérée comme extérieure à
situation professionnelle complexe, en vue d’un l’entreprise utilisatrice.
résultat ou d’une exigence attendue.

■ ENTREPRISE UTILISATRICE (EU)


■ CRITERE Maître d’ouvrage / donneur d’ordre (client).
Principe / limite auquel on se réfère pour émettre
un jugement.
■ EVALUATION
Estimation de l’efficacité et de la conformité du
■ DEMARCHE système réel mis en place.
Ensemble des actions programmées pour atteindre
les objectifs planifiés.
■ HABILITATION DU PERSONNEL
Document délivré par l’employeur, en reconnais-
■ DOCUMENTS D’INTERVENTION sance de la capacité d’un travailleur à accomplir
Ensemble des documents nécessaires pour mener en sécurité, sur un ouvrage donné et pendant une
une action (gammes, procédures, consignes, plans, période limitée, des activités présentant des risques
schémas). professionnels pour lui-même et son environnement.
L’habilitation n’est pas liée à la classification
professionnelle.
■ ECART MAJEUR
Pour délivrer une habilitation, le signataire du titre
Un écart majeur est un écart par rapport au
d’habilitation fonde son appréciation sur les
référentiel pouvant mettre en péril le système en
éléments suivants :
place, son organisation, son application, son
efficacité. ● Les connaissances et capacités acquises en
formation
● L’expérience professionnelle et la pratique du
■ ECART MINEUR métier
Un écart mineur est une déviation qui n’empêche pas ● L’évaluation des compétences (pour certaines
le système de fonctionner, mais qui pourrait freiner son habilitations)
efficacité.
● L’aptitude médicale

■ EFFICACITE DU SYSTEME DE
MANAGEMENT SSE ■ INCIDENT / PRESQU’ACCIDENT
Le système de management SSE est considéré comme Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du
efficace si les risques sont maitrisés, les résultats fait du travail qui aurait pu entraîner un dommage
SSE s’améliorent durablement, la culture SSE se (aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à
développe au sein de l’entreprise. l'environnement, …)

60
LEXIQUE

■ INDICATEURS SSE ■ MASE


D’une manière générale les indicateurs SSE doivent Historiquement “Manuel d’Assurance Sécurité des
être adaptés à l’entreprise. Ils sont mesurés Entreprises” ; nom des associations qui ont pour
périodiquement. objet de promouvoir et d’améliorer la sécurité,
Ils peuvent par exemple être pris parmi ceux l’hygiène et la protection de l’environnement dans
ci-dessous : les entreprises adhérentes par la mise en œuvre du
référentiel déposé. En 2003 le mot “assurance”a
● Indicateurs Sécurité : ils sont établis à partir des été remplacé par “amélioration”.
déclarations faites à la CRAM en divisant le
nombre d’accidents déclaré ou le nombre de
jours d’arrêts de travail divisé par le nombre de
■ NON-CONFORMITE
millions d’heures de travail pendant la même
période. Voir écart majeur.

- Taux de Fréquence 1 (TF1) :


nombre d’accidents avec arrêt divisé par ■ OBJECTIF
le nombre d’heures de travail et multiplié
par un million. But planifié à suivre jusqu’à l’obtention du résultat
prévu. Lorsqu’un objectif est chiffré, on parle de cible.
- Taux de Fréquence 2 (TF2) :
nombre d’accidents avec et sans arrêt
divisé par le nombre d’heures de travail et
■ PERIMETRE DE CERTIFICATION
multiplié par un million.
Ensemble des sites -siège et (ou) agence(s) - concernés
- Taux de gravité (TG) : par la certification.
nombre de jours d’arrêt de travail divisé
par le nombre d’heures de travail et
multiplié par mille.
■ PERMIS DE TRAVAIL
● Indicateurs Santé : le taux d’absentéisme pour Voir autorisation de travail.
maladie est souvent représentatif de l’état de
santé du personnel. Il s’agit du nombre d’heures
d’absence divisé par le nombre d’heures
■ PERTINENCE DU SYSTEME
payées.
DE MANAGEMENT SSE
● Indicateurs Environnement : un indicateur
fréquemment utilisé est la quantité et le coût de Le système de management mis en place par
destruction des déchets. l’entreprise est considéré comme pertinent s’il est
cohérent, adapté, adéquat avec les besoins de
l’entreprise.
■ INSTRUCTION
Note interne qui participe à la définition de
l’amélioration de la situation SSE et à son contrôle.
■ PLAN D’ACTIONS
Outil permettant le suivi des actions. Il est constitué
■ MANUEL SSE de l’entreprise au minimum des rubriques suivantes : libellé, origine,
Ensemble documentaire listant les dispositions mises en responsable nommé, échéance, suivi ou état
place pour respecter les exigences du présent référentiel. d’avancement, mesure d’efficacité.
LEXIQUE

61
LEXIQUE

LEXIQUE

■ PLAN D’AMELIORATION DE LA ■ REVUE DOCUMENTAIRE


SECURITE DE l’ENTREPRISE (PASE) Analyse détaillée de l’ensemble des documents
Ensemble documentaire listant les dispositions mises définissant le système de management SSE mis en
en place par l’entreprise intervenante pour respecter place.
les exigences du référentiel de certification : voir
aussi manuel SSE.
■ SITUATION DANGEREUSE
Toute situation dans laquelle une personne est
■ PLAN DE PREVENTION (PDP) exposée à un ou plusieurs risques pour la santé
Document élaboré conformément au décret ou la sécurité au travail pouvant entraîner un
92-158 du 20 février 1992 dommage immédiat ou différé.

■ PLAN PARTICULIER DE SECURITE ■ SUIVI


ET PROTECTION DE LA SANTE Vérification continue de la conformité aux
(PPSPS) exigences et de l’efficacité du système de
management SSE.
Document élaboré conformément au décret
94-1159 du 26 décembre 1994
■ SYSTEME DE MANAGEMENT SSE
■ PLANIFICATION Ensemble de la structure organisationnelle, des
responsabilités, des procédures et des ressources
Identification des actions à mener pour atteindre un
qui permet la gestion des risques associés aux
objectif puis leur programmation dans le temps.
activités de l’organisme relatifs à la sécurité, la
La mesure de l’écart entre les résultats attendus et les
santé et l’environnement.
résultats obtenus permet d’établir une nouvelle
planification.
■ UIC
Union des Industries Chimiques
■ POLITIQUE SSE
Déclaration formalisée par la direction de l’entre-
prise listant les engagements fondamentaux de
l’entreprise en matière de sécurité, d’hygiène (santé
au travail) et de protection de l’environnement.

■ PREVENTION
Ensemble des mesures prises pour anticiper / éviter
les risques potentiels.

■ PROCEDURE
Document fixant, pour une activité donnée, les
moyens à utiliser, les dispositions à mettre en place
et les vérifications à effectuer pour obtenir le
résultat attendu.

62
STUDIO LGC - 02 35 80 95 06 - Photos : Imagelibrary

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