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B 398
Protection sociale
Principaux risques sociaux pris en charge par la Sécurité sociale, mécanismes
de financement des dépenses de santé
PR Claudine BLUM-BOISGARD1, DR Gilbert SERRUYS2
1. Santé publique, hôpital Necker, Paris, médecin-conseil national, CANAM, 93521 Saint-Denis Cedex.
2. Médecin-conseil national adjoint, CANAM, 93521 Saint-Denis Cedex.
et les cataclysmes naturels. D’autres ont au contraire décès, et en complément des collectivités locales pour
choisi d’exclure un ou plusieurs risques sociaux du le risque dépendance. Ils se répartissent en 2 groupes
cadre légal de la Sécurité sociale. C’est le cas de la distincts : ceux qui se fondent sur le principe de solidarité
France, pour laquelle le chômage relève certes de la (mutuelles) et ceux qui individualisent le risque encouru
protection sociale, mais non de la sécurité sociale. Il en (assureurs privés et institutions de prévoyance).
va de même de la dépendance, risque tardivement
identifié puisque résultant de l’évolution sociale et Risques sociaux couverts en France
démographique de la seconde moitié du XXe siècle. par la Sécurité sociale
Deux notions sont donc très importantes : sécurité sociale
et protection sociale ne sont pas synonymes et ces On les regroupe habituellement en 3 grands ensembles :
2 domaines ont, d’un pays à l’autre, un contenu différent. la maladie, la vieillesse et la famille. À chacun de ces
C’est ce qui explique la prudence avec laquelle on doit ensembles correspond, depuis les ordonnances de 1967,
accueillir les comparaisons internationales, notamment une caisse nationale coiffant des organismes décentralisés
en termes de dépenses, que ce soit en valeur absolue ou spécifiques : Caisse nationale d’assurance maladie
en valeur relative (fraction du produit intérieur brut des travailleurs salariés (CNAMTS), Caisse nationale
consacrée à celles-ci). d’assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAVTS)
et Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).
2. Sécurité sociale dans son contexte
sociologique 1. Assurance maladie
Dans le champ de la protection sociale interviennent Elle regroupe les 2 formes du risque de maladie définies
d’une part la Sécurité sociale, constituée d’organismes par l’OIT (remboursement des soins et indemnités jour-
auprès desquels l’affiliation est obligatoire et auxquels nalières), la maternité, l’invalidité, le décès et le risque
est confiée une mission de service public et, d’autre part, accident du travail-maladie professionnelle. Dans le
des assurances complémentaires : mutuelles, cadre de ce dernier risque, dont la couverture est parti-
assurances privées et institutions de prévoyance. culièrement avantageuse pour l’assuré, la définition
Interviennent également, dans des créneaux particuliers, d’un accident du travail est large : le critère de soudaineté
l’État et les collectivités locales. d’une manifestation pathologique sur les lieux du travail
• Les organismes d’assurance obligatoire sont structurés ou du trajet est le plus souvent suffisant. Par contre, les
en régimes, dont les 3 principaux sont le régime général maladies professionnelles ne sont indemnisables en tant
(ainsi dénommé en 1945 parce qu’on le destinait à que telles que si elles sont inscrites dans des tableaux
l’origine à couvrir l’ensemble de la population) qui faisant l’objet d’un décret et précisant la symptomatologie
protège les travailleurs salariés, la mutualité sociale exigible, la liste des travaux que le malade doit avoir
agricole, qui couvre les exploitants et salariés agricoles, effectués et le temps minimal pendant lequel il doit
et le régime des professions indépendantes (travailleurs y avoir été employé. Si l’ensemble de ces critères n’est
non salariés des professions non agricoles). pas réuni, la prise en charge s’effectue dans les conditions
Chaque régime a sa propre réglementation, les points de de l’assurance maladie ordinaire.
concordance étant plus nombreux que les spécificités
dans les 3 grands régimes et la Sécurité sociale militaire. 2. Assurance vieillesse
Il n’en va pas de même pour les plus petits, souvent Elle apporte à l’assuré retraité un revenu de substitution
beaucoup plus favorables à leurs adhérents : régime des sous la forme d’une pension. Elle est complétée par une
mines, de la SNCF, de la RATP, des clercs de notaire, de assurance veuvage qui permet au conjoint survivant de
la Banque de France, etc. Il en résulte un traitement très percevoir une partie de la pension du défunt (on parle
inégalitaire entre les personnes protégées. Pour un alors de risque survie). Des allocations non liées au
même risque, certaines d’entre elles sont intégralement travail antérieur sont également versées aux personnes
remboursées des frais auxquels elles ont été exposées, âgées sans ressources.
d’autre non, selon le régime duquel elles relèvent. Dans la
suite de l’exposé, on ne traitera que de la réglementation 3. Notion de « risque famille »
du régime général, qui protège 85 % de la population. Elle ne se comprend qu’en gardant à l’esprit les
Quel que soit le régime d’affiliation des assurés, le béné- conséquences de la révolution sociale induite par les lois
fice de la Sécurité sociale était subordonné, jusqu’à la de 1881 rendant la scolarité obligatoire. Alors qu’aupa-
loi du 27 juillet 1999 instituant la couverture maladie ravant un enfant apportait rapidement des bras et un
universelle, sur laquelle on reviendra plus loin, à revenu à sa famille, l’école a ajouté une charge à assumer
l’existence d’une activité professionnelle présente ou à la perte d’un revenu potentiel. Il a pourtant fallu
passée, s’agissant des retraités. Celle-ci n’est plus attendre la loi du 11 mars 1932 pour que les allocations
indispensable aujourd’hui, même si cette disposition familiales soient instituées en France, auxquelles
reste la règle générale. d’autres ont été adjointes au cours des dernières décennies :
• Les organismes d’assurance complémentaire inter- allocations de salaire unique, de naissance, de frais de
viennent, pour leurs assurés, en complément de la garde, de rentrée, de logement, allocation parentale, de
Sécurité sociale pour les risques maladie, vieillesse, parent isolé, allocations aux handicapés.
Modalités de prise en charge • Les prestations en nature sont celles qui sont servies
par la Sécurité sociale pour rembourser les frais qu’un assuré a engagés pour se
soigner ou faire soigner ses ayants droit. Ces frais sont
Elles sont fort complexes. On se limitera donc ici à en
relatifs à des services (honoraires, hébergement en
exposer les grands principes.
établissement, transports…) ou à des biens médicaux
(médicaments, prothèses, optique…). Ils ont été réglés
Prestations de l’assurance maladie directement par l’assuré ou l’ont été par l’assurance
maladie pour son compte : on parle alors de tiers payant.
L’assurance maladie sert des prestations en espèces et La dotation globale versée par l’assurance maladie aux
des prestations en nature. établissements publics de santé peut être considérée
• Les prestations en espèces visent à compenser les comme une forme particulière, non individualisée, de
pertes de salaire liées à une maladie, un accident, une tiers payant : la Sécurité sociale finance ainsi par avance
maternité. Elles ne sont donc servies qu’à l’assuré lui- le traitement dans les hôpitaux d’un certain nombre de
même. Elles prennent d’abord la forme d’indemnités ses bénéficiaires sans les identifier a priori.
journalières en cas d’incapacité temporaire de travail. En France et en règle générale, le remboursement des
Leur montant est plafonné : elles ne dépendent du salaire prestations en nature n’est que partiel. Il laisse à la charge
de l’assuré avant son arrêt de travail que dans une certaine de l’assuré (ou de son assurance complémentaire) une
limite, qui varie chaque année. Elles ne sont versées participation appelée « ticket modérateur », compris à
qu’après un délai de carence de 3 jours et sont subor- l’origine (loi du 30 avril 1930) entre 15 et 20 %, dont
données à une prescription médicale. Ces 2 conditions seuls les pensionnés militaires étaient exonérés. Il était
ne s’appliquent pas en cas de maternité : ainsi, pour une assorti, jusqu’en 1935, d’une limitation journalière des
1re ou 2e grossesse non gémellaire et non compliquée et frais médicaux et pharmaceutiques.
sous réserve que la mère ait subi les examens prévus par À partir du moment où les déficits de l’assurance maladie
la réglementation, elles sont versées de la 6e semaine se sont creusés, ce dispositif initial a évolué dans
avant l’accouchement à la 10e semaine après celui-ci, 3 directions :
indépendamment de tout avis médical. – une augmentation progressive du ticket modérateur ;
En règle générale, en cas d’incapacité permanente – un élargissement de ses conditions d’exonération ;
réduisant la capacité de travail et de gain de l’assuré, la – un blocage des tarifs de responsabilité des caisses
rente d’invalidité est servie après les indemnités journa- pour certaines prestations, c’est-à-dire du tarif sur
lières, au bout de 3 ans de longue maladie ou dès le lequel elles calculent le montant du remboursement à
moment où aucune amélioration de la blessure ou de la
verser à l’assuré.
maladie par un traitement actif ne peut plus être attendue.
Le tableau I précise le ticket modérateur (TM) que doit
Elle est révisable, susceptible d’être suspendue ou aug-
réglementairement appliquer l’assurance maladie obli-
mentée en fonction de l’état du malade. Son montant
gatoire au tarif de responsabilité des caisses (fixé par
dépend de la catégorie d’invalidité reconnue par le
médecin conseil de la caisse d’assurance maladie : la 1re arrêté) en fonction des prestations délivrées. Il indique
concerne les invalides pouvant encore exercer une certaine aussi l’ordre de grandeur du pourcentage de chaque type
activité professionnelle, la 2e ceux qui n’en sont plus de prestations qui est effectivement soumis au ticket
capables, la 3e ceux qui ont besoin de l’aide d’une tierce modérateur après application de la réglementation en
personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie. matière d’exonération.
Le décès de l’assuré peut donner lieu au versement d’un L’exonération du ticket modérateur résulte soit de la
capital à la famille proche. Cette prestation est toutefois maladie en cause, soit de la nature ou du coût des actes
soumise à des conditions de ressources. pratiqués ou traitements prescrits, soit de la situation du
Pour le risque accident du travail-maladie professionnelle, bénéficiaire.
les indemnités journalières dépendent du salaire de base Dans le 1er cas, il s’agit soit de l’une des affections com-
de l’intéressé, et il n’y a pas de délai de carence. Si la portant un traitement prolongé et une thérapeutique par-
caisse d’assurance maladie admet la consolidation de la ticulièrement coûteuse, dont la liste (tableau II) est
blessure ou de la maladie, c’est-à-dire l’existence de publiée par décret, dite liste des 30 maladies (en fait, il y
séquelles, une rente est versée après détermination de en a beaucoup plus, réparties en 30 alinéas) ; soit d’une
l’incapacité permanente partielle (IPP) résiduelle, selon affection hors liste mais dont le traitement est prolongé
un barème fixé par décret. La rente est une réparation et la thérapeutique coûteuse, dite 31e maladie ; soit d’af-
personnelle, elle n’est pas subordonnée à une réduction fections multiples entraînant un état invalidant ; soit
de la capacité à exercer le métier de la victime. Elle est d’actes diagnostiques et de traitements justifiés par une
majorée si l’aide d’une tierce personne est nécessaire. stérilité ; soit d’un accident du travail ou d’une maladie
Par contre, lorsque l’IPP est modeste, elle est remplacée professionnelle.
par le versement d’un capital. En cas de décès imputable Dans le 2e cas, il s’agit : d’actes relativement lourds,
à l’accident, le conjoint survivant, les enfants et donc onéreux, puisque cotés, dans la nomenclature
ascendants antérieurement à la charge de l’assuré générale des actes professionnels, en K, KC, KE, KCC
bénéficient d’une rente qui peut atteindre 85 % du ou Z avec un coefficient supérieur à 50 (les honoraires
salaire de base de la victime. conventionnels, base du remboursement, sont déterminés
TABLEAU I
Ticket modérateur dans la limite des tarifs opposables (régime général)
Prestations soumises
Nature des prestations Ticket modérateur (%)
au ticket modérateur (%)
TABLEAU II
Liste des affections mentionnées par l’article D. 322-1 du code de la Sécurité sociale
par la valeur de la lettre clé multipliée par le coefficient culièrement (la mère et le nouveau-né par exemple),
affecté à chaque acte) ; des produits d’origine humaine l’accroissement de la participation de l’assuré aux
(sang, lit…) ; des hospitalisations de plus de 30 jours. dépenses qu’il engageait. Cette compensation a été
Dans le 3e cas, il s’agit des femmes enceintes de 5 mois totalement inopérante dans le cas du blocage des tarifs
ou plus ; des nouveau-nés hospitalisés avant le 30e jour ; « de responsabilité » des caisses, sur lequel est calculé le
des handicapés ; des invalides, des blessés de guerre, des montant du remboursement, à des niveaux parfois
personnes présentant, après accident du travail ou mala- extrêmement bas (optique, prothèses dentaires, audio-
die professionnelle, une incapacité permanente partielle prothèses), organisant ainsi un transfert de charge
supérieure ou égale à 66 %. presque total de l’assurance maladie vers les assurances
D’une manière générale, les élargissements successifs complémentaires ou, à défaut, vers les ménages. Le
des conditions d’exonération du ticket modérateur dispositif ainsi réalisé était particulièrement inique, les
contrebalançaient dans une certaine mesure, pour certains plus démunis n’ayant pas les moyens de souscrire ces
malades graves ou pour des personnes à protéger parti- dernières. La loi du 27 juillet 1999 en tire les consé-
quences. Elle institue une couverture maladie dite uni- périmètre des risques maladie, maternité, invalidité,
verselle (CMU) parce que ouverte aux non-cotisants, décès et vieillesse accepté par ces organismes en fonc-
donc à des gens sans ressources notables et qui ne tion de la réglementation ou d’une contractualisation
travaillent pas, à qui elle donne gratuitement accès, (contrats de groupe ou individuels des mutuelles ou
non seulement à l’assurance maladie obligatoire de la compagnies d’assurances).
Sécurité sociale, mais aussi à une assurance complé- Il en diffère :
mentaire. Ce n’est que depuis le 1er janvier 2000 que – parce qu’il prend aussi en compte tout ce qui reste à la
l’ensemble des résidents sur le territoire français, sans charge des ménages après cette intervention des orga-
aucune exception, bénéficie d’une couverture du risque nismes de protection sociale dans le cadre ainsi défini ;
maladie. – parce qu’il ne concerne ni les allocations familiales,
À ceci près, on reste depuis 1930 dans le système de ni le RMI, ni l’assurance chômage ;
limitation quantitative attendue du ticket modérateur, de – parce qu’il intègre aussi les biens ou services médi-
la consommation des soins pris en charge par la caux non pris en charge par la protection sociale. Il
collectivité. La Sécurité sociale finance actuellement s’agit par exemple de la chirurgie esthétique, de la
90 % des dépenses d’hospitalisation, les 2 tiers des soins thalassothérapie, mais aussi des médicaments
ambulatoires, un peu moins de 60 % des biens médicaux, conseillés par le pharmacien, des médicaments grand
et ces restrictions n’ont pas empêché les déficits de public relevant de l’automédication, de la para-
l’assurance maladie. L’explosion de la consommation pharmacie, des diverses techniques de relaxation, etc.
de biens et services médicaux qui a suivi l’élévation du Ces prestations relèvent plus d’un désir de bien-être
niveau de vie de la population dans les années 1960 et ou du traitement du « mal-être » que de la théra-
l’accroissement de l’offre de soins résultant de l’évolu- peutique d’affections nosologiquement bien définies.
tion de la démographie médicale après 1968 ont montré Cette fraction des dépenses de santé ne s’inscrit plus
les limites du ticket modérateur. Son absence en Alsace dans ce cadre de l’économie de la santé où la demande
et dans le département de la Moselle n’a aucune consé- du consommateur est parfaitement subrogée au
quence sur le volume de la consommation de soins. prescripteur. Elle relève pratiquement de l’économie
L’idée d’une limitation, non plus quantitative, mais de marché, répondant aux lois d’équilibre entre l’offre
qualitative de l’effort de solidarité commence à s’imposer : et la demande.
des « paniers de soins » répondant à des critères de Dépenses de santé, dépenses de protection sociale et
nécessité, d’efficacité et d’efficience, exclusivement et dépenses de sécurité sociale ne sont donc pas comparables
peut-être intégralement pris en charge par l’assurance entre elles. Leurs évolutions annuelles, retracées dans
maladie obligatoire, sont envisagés. Ils existent déjà leurs comptes nationaux respectifs, sont divergentes
dans certains pays européens. puisque conditionnées par des modifications législatives
• Les prestations de l’assurance vieillesse sont exclu- et réglementaires qui, par le biais de déremboursements,
sivement des prestations en espèces constituant la retraite ont reporté sur les dépenses de santé ce qui faisait aupa-
de base des salariés du secteur privé, dont le montant ravant partie des dépenses de sécurité sociale. Elles sont
dépend du salaire des années antérieures (12 actuelle- par contre toutes sous-tendues par leur contexte socio-
ment), versées au taux plein dès lors que l’intéressé a économique : le rapport sur les Comptes de la nation de
cotisé pendant un certain nombre d’années (152 trimestres l’INSEE établit que, depuis 1990, la consommation de
actuellement). Il est prévu que les deux paramètres cités biens et services médicaux augmente plus vite que la
augmenteront chaque année d’une unité, jusqu’aux consommation des ménages et le produit intérieur brut.
niveaux 15 et 160.
• Protection de la famille : les diverses allocations ver- Mécanismes
sées par les caisses d’allocations familiales (CAF) ont
été énumérées plus haut. Il s’agit donc uniquement de Les comptes nationaux de la santé établissent que les
prestations en espèces. Toutefois, l’allocation spéciale dépenses courantes de soins et de biens médicaux
versée aux familles élevant un enfant handicapé peut étaient assumées en 1998 pour 75,5 % par la Sécurité
être remplacée par une prestation en nature : la prise en sociale, pour 16,3 % par les ménages (y compris par le
charge intégrale par l’assurance maladie, l’État ou les biais des assurances privées et des institutions de
collectivités locales des frais de séjour en internat dans prévoyance), pour 7,1 % par les mutuelles et pour 1,1 %
un établissement d’éducation spéciale. par l’État et les collectivités locales. Entre 1990 et 1998,
Les CAF gèrent en outre, pour le compte de l’État, la part des mutuelles a augmenté de 1 % au profit,
l’attribution du revenu minimum d’insertion. également partagé, de la Sécurité sociale et des
ménages. Ce mouvement est la conséquence du déficit
Champ des dépenses de santé permanent observé dans les comptes de la Sécurité
sociale, la conduisant à réduire sa participation dans le
Il diffère de celui de la protection sociale qu’il recoupe remboursement de certaines prestations, notamment
cependant. dans le domaine de la pharmacie.
Il le recoupe parce qu’il comprend les prestations De fait, la question des mécanismes de financement se
servies par les organismes de protection sociale dans le pose essentiellement pour la Sécurité sociale.