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Gynécologie – Obstétrique

B 162

Menace d’accouchement
prématuré
Étiologie, diagnostic, principes du traitement
DR Bruno CARBONNE
Service de gynécologie-obstétrique, hôpital Saint-Antoine, 75012 Paris.

Points Forts à comprendre Causes maternelles


1. Facteurs favorisants
• La prématurité est définie par la survenue
Ils sont nombreux :
d’un accouchement avant 37 semaines
– antécédents d’accouchement prématuré, de rupture
d’aménorrhée.
prématurée des membranes, de fausse couche tardive
• La prématurité est la première cause
(pour certains d’interruption volontaire de grossesse
de mortalité et de morbidité néonatales.
ou de curetage) ;
• Son taux se situe entre 5 et 7 % en France
– primiparité ;
ces dernières années.
– âge maternel compris entre 18 et 35 ans ;
• L’infection est la première cause de prématurité.
– niveau socio-économique défavorisé ;
• La majorité des accouchements prématurés
– conditions de travail pénibles, transports longs.
est sans cause retrouvée.
• Le traitement repose sur l’éradication 2. Infection
de la cause éventuelle, le repos et les tocolytiques
• Infections vaginales ou cervico-vaginales ascen-
(inhibiteurs des contractions utérines).
dantes :
• Les tocolytiques de référence sont
– les infections cervico-vaginales sont responsables
les β-sympathomimétiques mais de nombreuses
d’une réaction inflammatoire qui peut induire des
nouvelles molécules tendent à s’imposer
contractions et des modifications du col utérin. Les
comme des choix possibles (inhibiteurs
germes les plus fréquemment en cause sont : le strepto-
calciques et antagonistes de l’ocytocine).
coque β-hémolytique du groupe B (streptocoque B),
E. coli, les autres bacilles gram-négatifs et la vaginose
bactérienne ;
Définitions – la vaginose bactérienne n’est pas une vaginite ; il
s’agit d’un déséquilibre de la flore vaginale normale
La prématurité se définit par la survenue d’un accouche- avec disparition de la flore de Döderlein (lactoba-
ment avant 37 et après 22 semaines d’aménorrhée (SA). cilles, producteurs d’acide lactique), alcalinisation du
La prématurité représente environ 5 à 7 % de tous les pH vaginal (> 5,5) et prolifération de germes le plus
accouchements en France. souvent anaérobies : Gardnerella vaginalis, Pepto-
La menace d’accouchement prématuré est l’existence de streptococcus, Mobiluncus, Bacteroïdes fragilis,
contractions utérines et de modifications du col utérin Ureaplasma urealyticum…
entre 22 et 37 semaines d’aménorrhée. On estime que • Chorioamniotite (voir causes ovulaires).
seulement 20 % environ des menaces aboutissent • Les autres infections sont l’infection urinaire, basse
effectivement à un accouchement prématuré. (cystite) ou haute (pyélonéphrite), et toute infection sévère.
3. Causes utérines
Étiologie • Béance cervico-isthmique : il s’agit d’une incompétence
du col qui s’ouvre précocement au cours de la grossesse.
Les causes de prématurité sont multiples. Au premier Le diagnostic repose essentiellement sur les antécédents :
rang des causes retrouvées se trouvent les infections fausse(s) couche(s) spontanée(s) tardive(s), ou accou-
mais la plupart des accouchements prématurés (environ chement très prématuré en l’absence d’autre étiologie
2 sur 3) surviennent sans cause évidente. patente. Certains examens (controversés) peuvent étayer
On distingue des facteurs favorisants et des causes le diagnostic : test à la bougie (passage facile d’une bougie
directes de l’accouchement prématuré. de Hegar no 8), hystérographie (élargissement du défilé

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cervico-isthmique) ou hystéroscopie. L’existence d’une Les causes d’hydramnios peuvent être maternelles
béance avérée impose des mesures préventives de repos (diabète gestationnel ou permanent) ou fœtales (malfor-
et peut justifier la réalisation d’un cerclage (faufilage mation, myasthénie, myopathie…), parfois il est idio-
d’un fil non résorbable autour du col permettant de pathique.
diminuer le risque d’ouverture prématurée).
• Malformation utérine : hypoplasie, utérus bicorne, 3. Causes placentaires
utérus cloisonné… Certaines anomalies de placentation peuvent favoriser
• Exposition in utero au Distilbène (DES) : ce traitement un accouchement prématuré : notion de métrorragies au
a été prescrit à des femmes enceintes jusqu’en 1975 premier trimestre de la grossesse, placenta prævia,
environ. Les filles de ces femmes traitées peuvent pré- hématome rétroplacentaire (habituellement, il existe un
senter à des degré divers des malformations utérines contexte particulier de métrorragies et de contracture
(hypoplasie, utérus « en T »), cervicales (hypoplasie utérine, parfois, le tableau peut être atypique, évoquant
cervicale, béance cervicale) ou vaginales (adénose une menace d’accouchement prématuré).
vaginale, adénocarcinome vaginal).
Prématurité induite
Causes ovulaires
Cas particulier où l’accouchement prématuré n’est pas
On entend par ovulaire tout ce qui dépend du fœtus et de spontané mais provoqué par décision médicale devant
ses annexes : placenta, membranes, liquide amniotique. une situation à risque de mort fœtale ou de séquelles
pour l’enfant : souffrance fœtale, retard de croissance
1. Causes fœtales intra-utérin sévère… L’accouchement peut être provoqué
Les causes fœtales pouvant être à l’origine d’un accou- par un déclenchement ou par césarienne selon les cas.
chement prématuré sont : les grossesses multiples
(jumeaux, triplés…), certaines malformations fœtales,
notamment par le biais d’un hydramnios (atrésie de Diagnostic
l’œsophage, atrésie duodénale…).
2. Causes liées aux membranes et au liquide Signes cliniques
amniotique
• Rupture prématurée des membranes : l’ouverture 1. Signes fonctionnels
prématurée (avant l’entrée en travail) de la poche des Les contractions utérines sont souvent typiques, ressenties
eaux, lorsqu’elle survient avant 37 SA, est un facteur de par la patiente comme une douleur abdominale intermit-
risque majeur d’accouchement prématuré, notamment tente, survenant à intervalles réguliers, de fréquence
d’origine infectieuse. La disparition de la barrière variable mais d’autant plus sévères que la fréquence est
membranaire favorise l’infection ascendante à partir de élevée (toutes les 5 à 10 min), coïncidant avec un durcis-
germes vaginaux et la survenue d’une chorioamniotite. sement de la paroi de l’utérus.
Le diagnostic est évoqué devant un écoulement vaginal Elles peuvent prendre une forme atypique : douleurs
de liquide clair. Il peut être confirmé par un simple lombaires basses intermittentes, non latéralisées, simple
examen au spéculum révélant un écoulement de liquide durcissement de la paroi abdominale sans douleur
provenant de l’orifice cervical. Dans certains cas, le ressentie, sensation de pesanteur pelvienne.
diagnostic peut être étayé par un test pH colorimétrique L’interprétation de ces symptômes peut être difficile car
(le pH vaginal normal est acide, il devient alcalin en cas des contractions physiologiques peuvent exister en fin
de rupture des membranes) ou par un test à la diamine- de grossesse normale.
oxydase (DAO).
• Chorioamniotite : la chorioamniotite est une infection 2. Examen physique
ovulaire. Elle survient le plus souvent après une rupture Le palper abdominal peut percevoir des contractions
prématurée des membranes. Elle se traduit par l’existence utérines.
d’au moins 2 des signes suivants : La mesure de la hauteur utérine peut faire suspecter un
– fièvre maternelle supérieure ou égale à 37,8 ˚C ; hydramnios (hauteur excessive par rapport au terme). Le
– tachycardie fœtale supérieure à 160 batt/min ; toucher vaginal est l’examen clé, permettant de percevoir
– contractions utérines ; les modifications du col utérin. Les différents points
– tachycardie maternelle ; suivants sont notés : longueur, position, consistance,
– hyperleucocytose supérieure à 18 000. dilatation et hauteur de la présentation du fœtus. Au
• Hydramnios : l’hydramnios est l’existence d’une cours d’une grossesse normale, le col reste long, posté-
quantité excessive de liquide amniotique. La surdistension rieur, tonique, fermé et la présentation haute. Au cours
utérine qu’il provoque peut entraîner des contractions de la menace d’accouchement prématuré, le col se
utérines et un accouchement prématuré. raccourcit, se ramollit, s’ouvre et devient plus centré.
Le diagnostic peut être évoqué devant une hauteur utérine Parallèlement, la présentation descend et le segment
excessive et doit être confirmé par échographie obstétricale. inférieur de l’utérus devient amplié.

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Enregistrement cardiotocographique mettant en évidence des contractions utérines


toutes les 4 à 5 min. Le rythme cardiaque fœtal s’inscrit dans la partie supérieure du tracé ;
il est ici normal. Les contractions sont enregistrées dans la partie inférieure du tracé (défile-
ment : 1 cm/min).

3. Examens complémentaires Tocolytiques


• Examens à visée diagnostique : la tocographie per- Les tocolytiques, traitement visant à arrêter ou diminuer
met de visualiser la fréquence des contractions utérines les contractions utérines, n’ont qu’une action sympto-
à l’aide d’un capteur mécanique placé sur l’abdomen de matique. Les tocolytiques de référence jusqu’à aujour-
la patiente (figure). d’hui sont les β-sympathomimétiques (salbutamol).
L’échographie du col peut permettre de pallier la subjec- Cependant, ces molécules présentent des effets secon-
tivité de l’examen clinique en mesurant directement la daires parfois sévères et peuvent être responsables
longueur du canal cervical. Un col de longueur normale d’accidents cardiovasculaires graves. Leur utilisation
(à titre indicatif > 30 mm) est associé à un risque très doit donc être précédée d’un bilan préthérapeutique
faible d’accouchement prématuré. complet. D’autres molécules, d’utilisation plus simple,
• Examens à visée étiologique : bilan infectieux (prélè- ayant moins d’effets secondaires et semblant aussi effi-
vement vaginal et ECBU systématiques). caces sont en cours de développement : les inhibiteurs
• Examens à visée préthérapeutique : lorsqu’un traite- calciques et les anti-ocytocine.
ment par β-mimétiques est envisagé.
1. β-mimétiques
• Contre indications :
Traitement – absolues : cardiopathie maternelle (valvulopathie,
troubles du rythme, cardiomyopathie ; hypocalcémie ;
hyperkaliémie) ; contre-indication à la tocolyse : chorio-
Repos amniotite, hématome rétroplacentaire… ; hyper-
En cas de menace d’accouchement prématuré sévère thyroïdie ;
(terme précoce, col très modifié), le repos est débuté en – relatives : diabète (gestationnel ou non) mal équilibré ;
hospitalisation métrorragies sévères d’origine indéterminée ; hyper-
En cas de menace modérée, le repos peut être institué à tension artérielle, prééclampsie sévère.
domicile, parfois avec des mesures d’accompagnement • Effets secondaires : tachycardie, tremblement, anxiété,
par une sage-femme à domicile, voire une hospitalisa- dyspnée/polypnée.
tion à domicile. • Complications, accidents : hypokaliémie, hypergly-
cémie, troubles du rythme cardiaque, œdème aigu du
Traitement de la cause (+++) poumon, décès maternel.
• Bilan préthérapeutique : interrogatoire (+++), aus-
Il est indispensable lorsqu’une cause a été mise en cultation cardiaque (+++), électrocardiogramme, iono-
évidence. gramme sanguin, glycémie pour certains.
Le bilan d’une menace d’accouchement prématuré • Mode d’administration, posologie : le traitement est
comporte donc dans tous les cas, indépendamment de la débuté par voie IV (salbutamol [Salbumol] : 5 ampoules
clinique un prélèvement vaginal avec recherche de dans 500 mL de sérum physiologique ou de B21 (éviter
germes pathogènes et de vaginose bactérienne et un le sérum glucosé qui favorise une hyperglycémie).
examen cytobactériologique des urines. Débuter par une perfusion contrôlée (pompe péristal-
tique ou autre contrôleur de débit) à 25 mL/h pendant

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MENACE D’ACCOUCHEMENT PRÉMATURÉ

1 h. Le débit n’est augmenté qu’en cas de persistance des intraventriculaires). L’administration maternelle de cor-
contractions et doit être limité au débit minimal efficace. ticoïdes passant la barrière placentaire (bétaméthasone,
Ne jamais dépasser une fréquence cardiaque maternelle de dexaméthasone) en cas de menace d’accouchement
120 batt/min, même en cas d’inefficacité de la tocolyse. prématuré permet de réduire l’incidence de ces 2 com-
Après 48 h de traitement, si les contractions utérines plications ainsi que la mortalité néonatale, principale-
sont jugulées, le relais est généralement pris par une ment en cas d’accouchement avant 34 SA.
forme orale (Salbumol, 4 à 6 comprimés/j). Les contre-indications des corticoïdes sont rares : chorio-
L’arrêt du traitement est impératif en cas d’effets secondaires amniotite clinique, ulcère gastro-duodénal évolutif.
sévères. Dans tous les cas, la tocolyse n’est pas prescrite La rupture prématurée des membranes n’est pas une
ou poursuivie au-delà de 37 semaines d’aménorrhée. contre-indication. De même, le diabète n’est pas une
contre-indication absolue.
2. Inhibiteurs calciques Le traitement s’administre par voie IM par cures de 48 h,
Les inhibiteurs des canaux calciques ont une action éventuellement répétées une semaine plus tard.
myorelaxante sur les fibres musculaires lisses vascu-
laires et utérines. Leur utilisation comme tocolytique 2. Transfert en maternité de niveau adapté
fait appel à la nifédipine par voie orale (Adalate 20 LP 1 Les maternités sont classées selon la possibilité de prise
comprimé 3 fois par jour ou Chronadalate 1 comprimé 2 en charge pédiatrique depuis le niveau 1 (pas de néo-
fois par jour) ou à la nicardipine par voie orale (Loxen natologie) jusqu’au niveau 3 (présence d’une unité de
50 LP 1 comprimé 2 à 3 fois par jour) ou intraveineuse. réanimation néonatale).
Les effets secondaires sont modérés et nécessitent L’accueil d’un grand prématuré doit se faire, lorsque
exceptionnellement une interruption du traitement : flush, cela est matériellement possible, dans une maternité de
céphalées, veinite au point de perfusion (nicardipine), niveau 3 afin de réduire les risques de complications
œdèmes, rarement hypotension. L’efficacité semble au néonatales. Un « transfert in utero » doit être organisé
moins comparable à celle des β-mimétiques. depuis une maternité de niveau 1 ou 2 vers un niveau 3 en
cas de menace d’accouchement prématuré avant 32 SA.
3. Anti-ocytocine
Analogues de structure de l’ocytocine entrant en compé- Prévention
tition au niveau de ses récepteurs, les anti-ocytocine ont
obtenu très récemment l’autorisation de mise sur le Certaines patientes sont à haut risque d’accouchement
marché. Leur efficacité semble comparable à celle des prématuré dès le début de la grossesse :
β-mimétiques mais leur tolérance est supérieure (moins – antécédent d’accouchement prématuré ;
d’interruptions du traitement en rapport avec les effets – antécédent de rupture prématurée des membranes ;
secondaires). – antécédent de fausse couche tardive ;
– malformation utérine ;
4. Autres tocolytiques – exposition in utero au Distilbène connue… (v. Facteurs
La progestérone naturelle a longtemps été utilisée alors de risque).
que son efficacité n’a pas été démontrée formellement. Certaines mesures préventives peuvent être prises selon
Son emploi peut favoriser la survenue d’une cholestase les cas :
gravidique et elle n’est pratiquement plus employée. – modification des conditions de travail si possible ;
Les antispasmodiques de type phloroglucinol (Spasfon) – arrêt de travail précoce ;
sont largement prescrits mais leur efficacité n’est nulle- – cerclage du col utérin en cas de béance.
ment établie.
Les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines (anti-
inflammatoires non stéroïdiens) sont des tocolytiques Conduite à tenir
efficaces mais peuvent provoquer des effets secondaires
fœtaux potentiellement sévères : fermeture prématurée Devant une patiente ayant des contractions utérines et
du canal artériel, hypertension artérielle pulmonaire, des modifications cervicales, la conduite à tenir est la
insuffisance rénale, oligoamnios. Ils ne sont utilisés que suivante :
de manière ponctuelle (généralement pas plus de 48 h),
en cas d’échec ou de contre-indication d’un autre traitement. Évaluation pronostique
Les critères de gravité d’une menace d’accouchement
Mesures visant à améliorer le pronostic prématuré sont : terme précoce ; modifications impor-
néonatal en cas d’accouchement prématuré tantes du col (col effacé, dilatation > 2 cm, poche des
eaux bombante) ; rupture prématurée des membranes et, à
1. Corticoïdes (maturation pulmonaire fœtale) un moindre degré : segment inférieur dilaté et présenta-
En cas d’accouchement prématuré, les principales com- tion plongeante ; contractions utérines fréquentes et dou-
plications néonatales sont respiratoires (maladie des loureuses ; ces manifestations sont d’autant plus graves
membranes hyalines) et neurologiques (hémorragies qu’il existe des antécédents d’accouchement prématuré.

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Gynécologie – Obstétrique

Recherche de la cause Cas particuliers

Il s’agit principalement de la recherche d’une cause 1. Rupture prématurée des membranes


infectieuse : Il s’agit d’une forme grave qui expose à la survenue
– recherche de signes fonctionnels urinaires ; d’une chorioamniotite et à un risque élevé d’accouche-
– recherche de signes fonctionnels d’infection vaginale ; ment prématuré.
– température maternelle ; La prise en charge initiale d’une rupture prématurée des
– prélèvement vaginal ; membranes comporte pour la plupart des équipes une
– examen cytobactériologique des urines ; antibiothérapie systématique active sur le streptocoque B
– numération formule sanguine (NFS) ; débutée immédiatement après les prélèvements bactério-
– recherche de signes de chorioamniotite (tachycardie logiques. Par exemple : amoxicilline 1 g 3 fois par jour.
fœtale, tachycardie maternelle…). Les autres mesures (corticothérapie, transfert en niveau 3,
tocolyse…) sont nécessaires car il s’agit d’une forme
Bilan préthérapeutique grave de menace d’accouchement prématuré.

Il est réalisé systématiquement avant toute prescription 2. Chorioamniotite


de tocolytiques de type β-mimétiques : Cette situation aboutit dans la plupart des cas à un
– recherche de contre-indications ; accouchement prématuré spontané rapide. Il existe un
– auscultation cardiaque ; risque majeur d’infection néonatale grave. C’est une
– électrocardiogramme (ECG) ; contre-indication à la tocolyse.
– prélèvement sanguin pour numération formule sanguine, On doit réaliser immédiatement des prélèvements bactério-
ionogramme, glycémie. logiques et débuter un traitement antibiotique actif sur le
streptocoque B type amoxicilline, éventuellement asso-
ciée à un aminoside.
Mesures thérapeutiques Si l’accouchement ne se produit pas spontanément, il est
le plus souvent déclenché artificiellement. ■
1. Hospitalisation
Elle est nécessaire lorsqu’il existe des signes de gravité
et permet la mise au repos de la patiente.
En cas de menace d’accouchement prématuré avant POUR EN SAVOIR PLUS
32 SA dans structure de niveau 1 ou 2, demander un Obstétrique (Papiernik E, Cabrol D, Pons J.C.). Paris : Médecine
transfert in utero vers une structure de niveau 3. Sciences Flammarion, 1995.
2. Tocolyse
Éliminer une contre-indication à la tocolyse : chorioam-
niotite, souffrance fœtale, hématome rétropéritonéal
(HRP)… Points Forts à retenir
Vérifier la normalité du bilan préthérapeutique, débuter
le traitement tocolytique et l’adapter selon la réponse • Importance de la prévention;
3. Corticothérapie • Importance de la recherche d’une cause et de
son traitement.
En cas de terme inférieur à 34 SA et en l’absence de
signe de chorioamniotite ou d’autre contre-indication • Nécessité d’un bilan préthérapeutique en cas
aux corticoïdes : débuter le traitement immédiatement de tocolyse par les β-mimétiques.
avec, par exemple, Célestène Chronodose (bétamétha- • Ne pas oublier les mesures d’accompagnement,
sone) 12 mg IM par jour 2 jours de suite, renouvelable corticoïdes et transfert « in utero ».
1 semaine plus tard.

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