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Bien des analyses, y compris les analyses cri-

tiques, portant sur les politiques actuelles en


matière universitaire, à propos de la recherche, ou
encore du « problème de la culture », sont menées,
explicitement ou implicitement, au nom de l’argu-
ment suivant, qui présente la forme absolument
typique du faux problème : le savoir, la culture ne sont
pas des marchandises – et il ne faut pas, en conséquen-
ce, les traiter comme telles, leur appliquer les for-
mes d’organisation, de gestion, de circulation qui
sont celles des « simples » biens marchands dans le
cadre d’une économie libérale décomplexée. Le
savoir et la culture sont choses trop précieuses
pour cela – plus précisément elles sont en fait sans
prix, et doivent donc être mises à part du grand
système général de la commensuration, de l’éva-
luation marchande, de la recherche rationnelle de
la maximisation du profit : il faut les préserver.
Ce bon vieil argument repose sur la bonne vieille
distinction kantienne entre ce qui a simplement
un prix, en tant que renvoyant sur le mode pure-
ment marchand au système général des besoins

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Guillaume Sibertin-Blanc et Stéphane Legrand

et inclinations sensibles de l’homme, et qui peut


donc toujours à ce titre être remplacé par quelque
chose d’équivalent, et ce qui au contraire n’a pas
cette valeur relative mais une valeur absolue et
intrinsèque, une dignité, ce qui donc est supérieur
à tout prix, au-delà de toute commensuration, et
possède une valeur stricto sensu incalculable1. En
transférant cette différence pure qu’est la « digni-
té » de la personne humaine aux productions de
l’esprit, nous nous offrons le luxe post-moderne
de ne plus être tout à fait « humanistes », tout en
préservant la reposante opportunité de demeurer
encore pieux.
Tout cela est bel et bon, et il est vrai qu’une
ou deux doses quotidiennes de Sénèque peuvent
à l’occasion apporter quelque supplément d’âme
aux cordons de police déployés autour des saute-
ries du G8 – surtout dans une bonne traduction.
Mais – encore un effort camarades ! ce qu’il s’agit
de critiquer et de combattre, ce n’est pas la libéra-
lisation du système universitaire, c’est le libéra-
lisme lui-même ; ce n’est pas la « marchandisation
de la culture », c’est le mode de production capi-
taliste lui-même ; ce n’est pas la pénétration indue
de la rationalité économique dans le sanctuaire
du Vrai, du Beau et du Bien, c’est la rationalité

1. Voir par exemple Fondements de la métaphysique des mœurs,


Pléiade, t. 2, p. 301 sq, et Doctrine de la vertu, § 11.

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Esquisse d’une contribution à la critique de l’économie des savoirs

économique elle-même. Nous ne devons pas analy-


ser le domaine actuel de la production de savoir
en nous efforçant de le préserver comme l’ultime
point d’honneur d’intellectuels agonisant dans un tis-
su social, relationnel, théorique et affectif de plus
en plus objectivement irrespirable, en nous figeant
dans une posture obsidionale, bien déterminés à
lutter jusqu’à la mort pour la permanence d’une
sorte de réserve naturelle de la pensée qui, si l’on
n’y prend garde, finira par constituer un motif
d’excursion très couru pour les cars de touristes.
Que si l’on souhaite comprendre l’articulation
complexe de la politique de la théorie (politique dans
et pour la théorie) sur les enjeux politiques et éco-
nomiques d’ensemble dans nos sociétés, il faut au
contraire s’aviser du fait que le savoir, la culture,
la théorie, la pensée sont des matérialités de plein
droit, des matérialités qui sont produites dans des
conditions socialement déterminées, qui circulent
(sous des formes et sur des supports très divers)
dans des conditions socialement déterminées, qui
sont consommées (productivement ou improduc-
tivement) dans des conditions socialement déter-
minées. Ce qu’il faut analyser c’est donc le cir-
cuit tout à fait spécifique de l’économie du savoir. Or
Foucault nous donne les premiers éléments pour
entreprendre cette analyse, dans l’entretien que
nous présentons ici : « Pour en finir avec le men-
songe ».

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Guillaume Sibertin-Blanc et Stéphane Legrand

Dans cet entretien de 1984, Foucault y livre un


diagnostic de la situation actuelle dans le champ
complexe de la production, de la circulation et de
la consommation de savoirs. Nous ne pourrons
examiner dans quelle mesure ce diagnostic a enco-
re une pertinence aujourd’hui sans nous livrer à
une appréciation précise de l’analyse foucaldien-
ne elle-même. Il est vrai que le propos de Foucault
est ici lapidaire, suggestif plutôt qu’argumentatif.
Puisqu’il porte tout d’abord sur la question du
« débat intellectuel », puis, de là, sur le rapport
de l’activité intellectuelle au champ social et poli-
tique où elle prend place, on sera tenté peut-être
de quitter rapidement ce modeste entretien pour
revenir aux textes plus fameux sur la « fonction
de l’intellectuel », sur l’opposition, claire paraît-
il, et qui pourtant l’est si peu, entre « intellec-
tuel universel » et « intellectuel spécifique »2,
etc.  Pourtant, ce court propos a un mérite irrem-
plaçable : porter ces questions au niveau de leurs

2. Cf. M. Foucault et G. Deleuze, « Les intellectuels et


le pouvoir » (1972), in Dits et écrits, Paris, Gallimard, 4 vol.,
1994, t. II, p. 306-315 ; M Foucault, « La fonction politique
de l’intellectuel » (1976), in Dits et écrits, op. cit., t. III, p. 109-
114 ; « L’intellectuel et les pouvoirs » (1981), in Dits et écrits,
op. cit., t. IV, p. 747-752. On pourra confronter également
cet article avec « A propos des faiseurs d’histoire » (1983), in
Dits et écrits, op. cit., t. IV, p. 412-415 ; et « Polémique, politi-
que et problématisations » (1984), in Dits et écrits, op. cit., t. IV,
p. 591-598.

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Esquisse d’une contribution à la critique de l’économie des savoirs

conditions matérielles de formulation – soit, comme le dit


Foucault : « débattre sur les conditions du débat »3.
Il faudra donc envisager la fonction des intellec-
tuels sur la base des conditions matérielles de l’ac-
tivité intellectuelle définie, non d’un point de vue
final (le « débat » lui-même comme but, dans une
perspective habermassienne par exemple), non
plus que d’un point de vue fonctionnel (la fonc-
tion que l’on enjoint à l’intellectuel de remplir),
mais d’un point de vue matériel, comme une
pratique spécifique, à savoir une pratique de produc-
tion de savoirs. Nous entendons par là un procès de
production de connaissances en tant que tel assi-
gnable à l’intersection de structures et de supports
institutionnels qui organisent eux-mêmes des

3. On notera au passage que cette formulation n’est pas


loin de reprendre ce qu’on pourrait considérer comme la
définition platonicienne même de la philosophie, du geste
philosophique dans la dialectique : ne pas simplement oppo-
ser des arguments dans une joute discursive à propos de tel
Objet mais, toujours en même temps, toujours dans le même
mouvement qu’on s’approche (ou tente de s’approcher) de
l’Objet, essayer de se mettre d’accord dans le dialogue sur la
forme que doit prendre le dialogue, sur les critères de vé-
rité, les normes méthodologiques, les conditions d’un accord
possible : débattre sur les conditions du débat. Simplement
(mais ça n’est pas simple), nous dirons que Foucault, dans ce
texte, esquisse la forme que pourrait prendre la réinscription
de cette thèse platonicienne dans le registre d’une analyse de type
matérialiste. Ce qui ne peut évidemment que la transformer
en profondeur.

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Guillaume Sibertin-Blanc et Stéphane Legrand

ensembles de pratiques distinctes et cependant


simultanément nécessaires à la production de
savoir – nommément : des structures d’enseigne-
ment et de formation à la recherche (production
des producteurs de savoir) et des unités éditoria-
les de publication (diffusion ou circulation des
savoirs produits). Les unes forment les conditions
de la production proprement dite, ou production de
production (production des moyens de production et
des producteurs eux-mêmes) ; les autres forment
les conditions de diffusion, ou production de circula-
tion. Ces deux systèmes de conditions matérielles
de la production de savoirs doivent être interrogés
non seulement chacun pour lui-même mais aussi
et surtout dans leur rapport ; et c’est précisément
ce que fait Foucault dans cet entretien. Sur cette
base, doit en outre être posée la question de la
nature et des modes d’appropriation, c’est-à-dire
d’usage, des savoirs produits, en tant que cette
appropriation constitue un moment de la produc-
tion de savoir elle-même, c’est-à-dire une produc-
tion de consommation, en relation avec les deux autres
moments du procès et avec leurs rapports varia-
bles ; et c’est également ce que fait Foucault dans
cet entretien. On débattra tant que l’on voudra
sur la « fonction de l’intellectuel », sur le rôle du
« débat intellectuel », etc. ; rien ne convaincra
tant que l’on n’aura pas rapporté ces questions, si
importantes, si urgentes soient-elles, au problème

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Esquisse d’une contribution à la critique de l’économie des savoirs

qui les sous-tend et qui en conditionne la position


même : le problème des conditions matérielles de
l’activité intellectuelle comme processus lui-même
matériel, c’est-à-dire comme pratique de produc-
tion de savoirs. Et c’est à nouveau le problème
qu’aborde Foucault dans cet entretien.
Mais qu’appelons-nous « production de pro-
duction », « production de circulation », « pro-
duction de consommation » ? Les problèmes
relatifs au savoir dans notre société, aux moda-
lités de son acquisition, de ses investissements
économiques (applications « industrielles » au
sens large) et politiques (couplages de l’expertise
savante au processus de décision gouvernemental
et administratif), et les problèmes afférents con-
cernant les orientations des politiques universitai-
res, d’enseignement et de recherche, sont souvent
mal posés. Par exemple, la professionnalisation
de l’enseignement supérieur est un cas typique
de faux problème. Entend-on par là qu’il faille
soumettre les enseignements aux besoins d’en-
treprise ? Mais les entreprises elles-mêmes sont
le plus souvent incapables de prévoir, ne serait-ce
qu’à moyen terme, leurs propres « besoins ». Ré-
clame-t-on par là la réduction des effectifs (donc
des budgets) des formations faiblement profes-
sionnalisantes (en sciences humaines, en sciences
sociales, en littératures française ou étrangères, en
études esthétiques, théâtrales ou cinématographi-

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Guillaume Sibertin-Blanc et Stéphane Legrand

ques, etc.) ? Mais l’on se fait alors une concep-


tion bien étrange de la « valeur » de ces savoirs,
et du savoir en général, en l’engonçant dans une
alternative aussi répandue que triviale : soit le
savoir serait une « valeur d’échange », c’est-à-
dire une marchandise comme toute autre, mon-
nayable sur un marché paramétrable par les varia-
bles d’offre, de demande, de coûts d’investissement
et d’opportunité, de rentabilité, soit le savoir serait
une « valeur en soi », « valeur vraie » ou « fin en
soi », irréductible à une marchandise, un art pour
l’art de la libido sciendi… Nous croyons ces deux
représentations aussi idéalistes l’une que l’autre,
idéaliste aussi leur alternative même. Il est vrai
que la première peut se réclamer d’un principe de
réalité, qu’on le baptise Économie ou autrement ;
mais justement nous ne disons pas autre chose :
ériger la réalité en « principe », poser ce qui est
comme ce qui « doit » être (au cas où « la réali-
té » ne se suffirait pas à elle-même, lui octroyer ce
surpouvoir fictif sans lequel elle ne supporterait
pas la critique), et intérioriser ce « devoir » dans
la réalité même, voici le summum de l’idéalisme,
ou plutôt sa pulsation intime, la normativité im-
plicite de sa tautologie cardiaque. Car il est bien
vrai que beaucoup de savoirs deviennent, en des
secteurs toujours plus nombreux de notre société,
des marchandises porteuses de valeur d’échange.
Mais justement, s’ils le deviennent, c’est qu’ils

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Esquisse d’une contribution à la critique de l’économie des savoirs

n’en proviennent pas : un échange, en ce sens,


n’a jamais produit un savoir, et ne nous apprend
rien sur la manière dont on le fait, l’élabore et le
fabrique. C’est dire à l’inverse que l’on ne peut
rien attendre de plus d’une pure valeur du savoir
comme vertu, comme dévotion religieuse et fin en
soi. Il paraît que l’activité intellectuelle relève, au
sens analytique du terme, d’un mécanisme de su-
blimation dérivant les pulsions sexuelles vers des
buts non sexuels et des objets valorisés sociale-
ment. Peut-être. Mais bien des discours nous con-
duisent à voir la sublimation dominer d’abord les
représentations que l’on se fait du savoir, et la ma-
nière subséquente dont on prétend en défendre
les titres et l’exception : encore une fois, une pure
valeur, « le Savoir » à protéger comme l’un des
derniers bastions de résistance aux assauts d’une
économie libérale triomphante.
Nous voulons dire tout autre chose, et sortir
de cette alternative. Précisément parce que le sa-
voir n’est pas une vacuole au sein d’un système
socio-économique et idéologique hégémonique,
les manières dont on se rapporte au savoir, dont
on le pense, dont on l’élabore et le transforme,
dont on l’utilise, ne peuvent être analysées, et
peut-être transformées, sans une prise en comp-
te critique de l’économie libérale dans son ensem-
ble. Mais cela impose en retour de considérer les
savoirs eux-mêmes dans leur économie propre,

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Guillaume Sibertin-Blanc et Stéphane Legrand

c’est-à-dire comme des réalités matérielles pro-


duites comme savoirs, mises en circulation, con-
sommées aussi à leur manière, et donc soumises
sous tous ces aspects à des conditions matérielles
spécifiques, conditions elles-mêmes déterminées
par les conditions générales de production et de
reproduction de notre organisation sociale et éco-
nomique. Autrement dit, l’analyse critique de la
situation actuelle de nos rapports au savoir doit
prendre place dans une critique de l’économie
politique, et elle doit y prendre place, non sous la
forme d’une rêverie sur les valeurs immortelles de
la connaissance pure ou de la « Culture », mais
sous la forme d’une critique de l’économie restreinte des
savoirs.
Que voulons-nous dire lorsque nous parlons
ainsi d’une « économie restreinte des savoirs » ?
« Économie », tout d’abord. Cela veut dire qu’il
faut se donner les moyens d’analyser des procès
de savoir, ce qui signifie tout autre chose que des
« progrès », successions historiques et linéaires de
formes présentant une cohérence interne détermi-
née par un principe ou « noyau » central, issues
d’une origine connaissable et téléologiquement
orientées vers un but ultime. Par procès, en effet,
entendons spécifiquement des développements de
forces prises dans des tensions agonistiques, affectés
de coefficients de vitesse et de lenteur, donc d’ac-
célérations, de stagnations et de crises, possédant

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Esquisse d’une contribution à la critique de l’économie des savoirs

des moments organiquement liés mais spécifique-


ment distincts, non orientés téléologiquement,
et dont l’analyse, enfin, requiert la qualification
de ces moments selon les déterminations générales du
concept d’économie :

a) Moment de la production, c’est-à-dire de la


production des sujets producteurs (forces produc-
tives théoriques) et des moyens de production :
d’une part la matière première théorique, ce qui pose
le problème, par exemple, des conditions statu-
taires et matérielles d’accès aux sources, aux
livres, aux débats, aux informations nécessaires,
etc. ; et d’autre part les instruments théoriques, ce qui
pose le problème de l’accès aux méthodologies et
de leur maniement.
b) Moment de la circulation, c’est-à-dire de la
production concrète des modes de circulation et
de diffusion des savoirs et des producteurs de sa-
voir, donc aussi bien des critériologies explicites
ou tacites qui déterminent les conditions de cette
circulation : qui peut être publié ? et dans quelles
conditions ? et par qui ? et sous quelles conditions
sera-t-on lu ? et de quelle manière sera-t-on lu ?
mais aussi bien : qui peut aller écouter le Pro-
fesseur X à Yale ou Francfort ? ou encore aller y
parler ?
c) Moment de la consommation, c’est-à-dire de

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la production des moyens de consommation et


des consommateurs de savoir, ainsi que de leurs
modes de consommation, par exemple de leurs
habitus de lecture spécifiques et socialement condi-
tionnés, qui déterminent notamment le caractère
productif (la consommation transforme celui qui
l’effectue, il s’en sert, il la prolonge dans ses pro-
pres productions, immanentes ou non, il main-
tient le savoir comme valeur d’usage dans le mo-
ment même où il l’incorpore) ou inversement im-
productif (on a passé un bon moment et accru sa
« culture générale ») de la consommation même.
Étudiants, corps professoraux, médias (qui sont
consommateurs en même temps que diffuseurs),
associations civiles et professionnelles (enquêtes
et commissions syndicales), administrations pu-
bliques et organes politiques (qui consomment
évidemment des savoirs dans des instances très
diverses – groupes de rapporteurs, commissions,
enquêtes parlementaires), « grand public », etc.
– il est clair que les consommateurs sont sociale-
ment produits comme tels.
Mais nous avons précisé « économie restreinte
des savoirs ». Restreinte, donc. Eh bien ! c’est
qu’il va de soi que cette économie du savoir ne
constitue qu’un secteur de ce que l’on peut nom-
mer l’économie sociale générale, que l’on peut
définir comme étant, pour une formation sociale
donnée, le tout complexe, hautement différencié, et surdé-

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Esquisse d’une contribution à la critique de l’économie des savoirs

terminé, des différents procès identifiables de production-


circulation-consommation. Les quelques exemples
que nous avons esquissés ci-dessus montrent bien,
si l’évidence n’y suffisait pas, combien l’économie
des savoirs est intriquée dans cette économie gé-
nérale, et combien cette dernière se réfléchit en
elle dans ses diverses déterminations. Et c’est bien
cette articulation qu’il s’agit de penser, articula-
tion qui ne se réduit pas aux modes d’allocation
des ressources aux institutions socialement et sym-
boliquement identifiées comme « lieux de savoir »
(Universités, Centres de recherches, etc.), mais les
comprend seulement comme l’un de ses rouages.
L’Économie Générale (dorénavant : EG), qui est
donc une « économie d’économies »4, s’articule
sur l’Économie Restreinte des Savoirs (doréna-
vant : ERS), principalement, nous tâcherons de
le montrer, par le biais des formes d’assujettis-
sement, des fonctions-sujets suscitées à leur entre-
croisement.

4. C’est-à-dire en même temps une anéconomie, puisqu’elle


intègre des procès économiques spécifiquement distincts
qu’elle ne peut ramener à une mesure commune, à une for-
me équivalent générale. Mais ce n’est pas le lieu de dévelop-
per ce point pourtant absolument capital.

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