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Chacun de nous est soumis en moyenne à 1000 messages commerciaux par semaine. Le
nombre de spots télévisés a été multiplié par 20 entre 1977 et 2004. Cette saturation de
l’espace publicitaire classique induit une forme d’immunité croissante du public à l’égard de
la pub, responsable notamment de l’effet « zapping » lors de la projection de spots télévisés.
Cette désaffection favorise le hors-média et ses messages commerciaux cachés.
Depuis quelques années les soirées en discothèques, les road shows et les manifestations
musicales discrètement initiées par les plus grandes marques se multiplient. Le but ? Etablir
une « relation de proximité » avec le consommateur (jeune, le plus souvent).
Tous les secteurs commerciaux possèdent depuis longtemps des bases de données très
complétes permettant des campagnes marketing et hors médias d’une grande précision. Pour
l’instant le recoupement de ces bases entre elles (efficacité accrue) n’est pas autorisé.
Les modes, les habitudes de consommation et même les cultures sont clairement façonnées
dans un but mercantile. Les fêtes, ciments des sociétés, deviennent des opérations
commerciales et les plus récentes ont même été créées spécialement dans ce but : Bière de
Printemps, fête des grands-mères, des secrétaires…
• Salons et foires ont pour but de développer et fidéliser la clientèle, présenter les
produits et services, connaitre les concurrents et renforcer l’image de l’entreprise.
• Les rédactionnels complaisants sont des commentaires généreux d’un journaliste sur
un nouveau produit dans une rubrique « nouveauté », avec une publicité de ce même
produit à peine quelques pages plus loin. Ces formes de communication sont souvent
présentées comme un moyen bénéfique de mieux décrire les caractéristiques d’un
produit, par rapport à une publicité classique (limitée en texte)
Évolution actuelle : De plus en plus, les rubriques de nouveautés dans les magazines
deviennent de véritables publi-rubriques payées directement par l’annonceur.
EX : Dans le magazine Femme actuelle, on voit un article sur les bienfaits de la salade.
Quelques pages plus loin, on trouve une publicité pour la marque Florette.
Ex : L’Institut Pasteur à édité une brochure à grande diffusion sur l’hygiène domestique. Le
thème en est l’éradication totale de tous les micro-organismes nocifs pour la santé. En
dernière page, se trouve une publicité pour les lessives / détergents antibactériens de la
marque Ariel, appartenant à la multinationale Procter & Gamble, signataire d’un partenariat
avec le célèbre institut en 1999.
Il y a quelque temps, la marque Fructis Style, des laboratoires Garnier, avait organisé une
tournée d’été où 6 coiffeurs ont sillonné 29 villes dans un bus publicitaires, pour recevoir des
jeunes et les coiffer gratuitement devant le public. Le but : Créer une marque emblématique
auprès des 15-25 ans et leur donner envie de se coiffer. 600 000 échantillons ont été
distribués.
• Incarner les marques dans les lieux publics : La marque doit dorénavant transmettre
et matérialiser ses valeurs. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Le vrai but est double :
Faire oublier la corvée des courses et inciter le consommateur à dépenser « sans
douleur » et sans qu’il n’y paraisse. Ces techniques sont en fait une version
sophistiquée du principe d’achat d’impulsion : Les supermarchés deviennent des lieux
de plaisir, de recherche de nouvelles expériences.
EX : Citadium est un mégastore d’article de sport ouvert en novembre 2000 à Paris. Tout est
conçu ici pour mettre en scène les marques et faire rêver le consommateur (80 écrans vidéos
etc…) Pour ses fondateurs, la distribution passe aujourd’hui par l‘image et le markéting, pas
par le prix.
Ils représentent sans doute le chef d’œuvre "furtif" le plus abouti : L’entreprise crée son
propre magazine. La seule différence réside dans leur crédibilité : Peut-on donner des conseils
désintéressés sur un produit et le vendre discrètement ? Cette question est d’autant plus
préoccupante que leur nature commerciale n’est pas toujours clairement affichée et que
certains sont même vendus en kiosque comme les « vrais magazines »
En ce qui concerne le mécénat, au-delà d’une opération de service public ( déductible pour
une large part des impôts) le but reste bien de développer un outil de communication
stratégique valorisant l’image citoyenne de l’entreprise à plus ou moins long terme.
Une enquête de l’Union des annonceurs (UDA) révèle que ces derniers considèrent le
sponsoring et le mécénat comme des investissements à part entière, dont on doit pouvoir
mesurer le retour.
Cette technique est beaucoup utilisée dans les campagnes promotionnelles de film. Internet est
un formidable moyen d’expression du buzz (blogs…)
• Le marketing tribal : Cela s’adresse aux jeunes adolescents : Il parle leur langage et
vise leur tribu. Il ne vise pas seulement à mieux comprendre les jeunes d’aujourd’hui,
mais aussi à contourner leur indifférence croissante pour la publicité. Le but est de
créer un esprit communautaire, centré autour de valeurs de marque…
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