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Rappelant le rôle clé de l’organisation onusienne, dont le siège est à Paris, dans la préservation de
l’environnement (notamment par le biais de la Commission océanographique intergouvernementale),
NTS jure : « Mon Unesco à moi, c’est de transmettre à nos enfants une planète propre, pas un
cimetière. »
Autre priorité affichée : la transmission des connaissances. Le candidat béninois veut « une
organisation qui aide les enfants à devenir un jour des producteurs de savoir ». Or près de 1 milliard
d’êtres humains ne sont jamais allés à l’école. D’où la nécessité absolue de se « focaliser sur les
questions d’éducation ».
Ancien sous-directeur général du département Afrique de l’organisation, NTS, qui se présente comme
« ancien ministre des Affaires étrangères de l’Unesco », n’oublie pas ses racines, ce « continent-
passerelle » où il est né. Selon une règle tacite, la direction de l’Unesco devrait échoir, en octobre, à
un candidat africain ou arabe. Même s’il ne bénéficie pas du soutien officiel de l’Union africaine, qui a
pris position pour Farouk Hosni, le ministre égyptien de la Culture, NTS jure que sa candidature,
annoncée au mois de mai, juste avant l’expiration du délai légal, n’est « pas retirable ». « Mon pays,
le Bénin, est décidé à aller jusqu’au bout pour me soutenir, croit-il savoir. Chaque voix comptera, et
nul ne peut prédire aujourd’hui le verdict des urnes, en septembre. » Il enchaîne par quelques vers de
son cru :
« Les rébellions des miens
Ont construit en moi
La demeure où les Grands Initiés
Se rencontrent pour bâtir
La cité de la paix et de la tolérance. »
Nouréini Tidjani-Serpos n’omet pas de saluer l’action africaine de l’ancien président français Jacques
Chirac, dont la fondation s’est, dit-il, « précieusement » engagée dans la sauvegarde des langues
rares. L’un des nombreux défis que l’Unesco devra relever.