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TEXTES SUR LOUIS XIV

Texte n°1

Le 14 mai 1643, lorsque meurt Louis XIII à Saint-Germain-en-Laye, Louis XIV a cinq ans. Sa mère
Anne d'Autriche devient régente du royaume. Auprès d’elle, le cardinal de Mazarin, Premier ministre.
C’est contre lui que se dresse, en 1648, le Parlement et le peuple de Paris. La Fronde commence.
Les barricades qui se dressent dans la capitale contraignent le roi, la reine mère et Mazarin à se
réfugier à Saint-Germain. Humiliation et angoisse. La même année, le traité des Pyrénées qui
complète celui de Westphalie, signé le 24 octobre 1648, décide du mariage du roi avec l’infante
d’Espagne, Marie-Thérèse. En 1651, le roi âgé de treize ans, est proclamé majeur. Ceci ne suffit pas
à conjurer la Fronde. Après avoir dû écarter Mazarin, le roi le rappelle et fait arrêter le cardinal de
Retz.

Mazarin ne cesse plus d’avoir le souci d’initier le roi aux affaires de son royaume. Lorsqu’il meurt, le 9
mars 1661, il a parachevé l’éducation de celui dont il a dit : « Il y a en lui l’étoffe de quoi faire quatre
rois et un galant homme. » Dès le lendemain, le roi signifie qu’il est désormais le seul à gouverner.
Quelques temps plus tard, l’arrestation du surintendant Fouquet signifie à tous que le pouvoir
qu’entend exercer le roi ne saurait être qu’absolu. Il nomme des ministres qui sont issus de la
bourgeoisie et qui ne sont plus des Grands, et c’est à lui seul que les ministres que sont Colbert,
Lionne, Le Tellier, plus tard, Louvois ou Pomponne, rendent compte de toutes les affaires et à qui ils
soumettent la décision qu’il convient de prendre.

C’est par la guerre et par les arts que le roi assure sa gloire. La France entame en 1667 la guerre de
Dévolution pour faire respecter les droits de la reine sur les Pays-Bas espagnols. La Triple Alliance
de l’Angleterre, de la Suède et de la Hollande y met fin. En 1672 commence une guerre qui va durer
six ans, la guerre de Hollande, qui s’achève par le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678. Des
villes de l’Artois, de la Flandre et du Hénault deviennent françaises comme la Franche-Comté.

A l’intérieur, en 1663, le roi a créé l’Académie des inscriptions et belles-lettres. En 1666, celle des
sciences. En 1669, celle de musique. En 1661 commencent à Versailles des travaux qui ne sont
encore que l’embellissement intérieur du relais de chasse qui a été celui de son père. C’est en 1682
que Louis XIV s’installe à Versailles. Les plans du château ont été élaborés par l’architecte Le Vau.
Le roi n’a pas hésité, pendant des années, à venir vivre dans la poussière, les plâtras et la boue de
l’immense chantier à la direction duquel préside Mansart.

C’est là, loin du Paris qui a été celui de la Fronde, du Parlement et du peuple, que le roi muselle par
l’étiquette ceux qui ont participé à la Fronde des princes. En 1685, le roi révoque l’Edit de Nantes. Le
savoir-faire industrieux des huguenots est relégué par la volonté du roi par-delà les frontières. Et les
guerres reprennent. C’est l’échec d’une campagne qui veut soutenir le roi Jacques II d’Angleterre.
C’est la guerre de La Ligue d’Augsbourg formée par Guillaume d’Orange qui ne pardonne pas à Louis
XIV d’avoir voulu porter secours à Jacques II. C’est la guerre de Succession d’Espagne qui
commence en 1701 et qui ne s’achève qu’en 1713 par le traité d’Utrecht. Comme il a chassé les
huguenots, le roi combat le quiétisme et le jansénisme. En 1710, il fait raser l’abbaye de Port-Royal.

C’est le roi lui-même qui tire la leçon de ce qu’a été son règne, lorsque le 26 août 1715 (six jours
avant sa mort), il confie à son arrière-petit-fils qui va régner sous le nom de Louis XV : « Mon enfant,
vous allez être un grand roi. Ne m’imitez pas dans le goût que j’ai eu pour les bâtiments ni dans celui
que j’ai eu pour la guerre. Tachez de soulager vos peuples, ce que suis malheureux pour n’avoir pu
faire. »

Texte n°2

Louis XIV le Grand (1638-1715), roi de France (1643-1715), dit le «Roi - Soleil», dont le long règne se
caractérisa par un grand renforcement de l'absolutisme et une politique belliqueuse, mais fut
également marqué par un remarquable épanouissement de la culture française.
La jeunesse du roi Louis

Fils du roi Louis XIII et de la reine Anne d'Autriche, né à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638,
Louis reçut pour deuxième prénom Dieudonné, tant sa naissance était inespérée, vingt-trois ans
après le mariage de ses parents. Il n'avait que cinq ans lors de son avènement et la régence du
royaume fut assurée par sa mère. Celle-ci s'affranchit alors du Conseil que Louis XIII avait institué
pour contrôler ses décisions et gouverna avec l'aide de Mazarin. La minorité du roi fut troublée par la
Fronde des parlementaires et des princes (1648-1653), qui dégénéra en guerre civile et obligea, en
janvier 1649, la famille royale et la cour à quitter Paris pour Saint-Germain-en-Laye. Louis XIV reçut
une éducation plus pratique qu'intellectuelle dispensée par Anne d'Autriche, qui lui inculqua le respect
de la religion, et par Mazarin, qui eut une influence considérable en l'initiant très tôt aux questions
militaires, diplomatiques et politiques. Le ministre fit entrer le jeune roi au Conseil dès 1650 et ce
dernier y suivit tous les jours les délibérations. L'anarchie engendrée par la Fronde prit fin avec la
restauration de l'autorité royale, que le jeune roi sut manifester avec une fermeté surprenante en
faisant arrêter le cardinal de Retz, en 1652. Majeur depuis 1651, Louis XIV continua cependant de
laisser gouverner Mazarin, qui renforça le prestige extérieur de la France, et signa le traité franco-
espagnol des Pyrénées (1659), selon lequel Louis XIV épousa l'infante Marie-Thérèse, l'année
suivante.

Les premières années de règne

À la mort de Mazarin, en 1661, Louis XIV choisit d'exercer seul le pouvoir, entouré d'un petit nombre
de ministres. Louis XIV, qui avait été profondément marqué par la Fronde, en tira une volonté
farouche d'orienter l'exercice du pouvoir vers une monarchie absolue. Pour cela, il sut faire preuve
d'importantes qualités d'homme d'État et d'une puissance de travail considérable!; il s'entoura d'un
petit nombre de collaborateurs efficaces : quelques ministres, parmi lesquels Colbert, et une trentaine
de conseillers d'État, recrutés souvent parmi les rangs de la bourgeoisie. Ces mesures conférèrent au
gouvernement une stabilité remarquable. Colbert, responsable des Finances, développa une politique
mercantiliste visant à renforcer le pouvoir économique de l'État. Il ne fut pas étranger à la chute du
surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, qui avait organisé, en août 1661, une fête si
somptueuse en l'honneur du roi à Vaux-le-Vicomte, que celui-ci ordonna, trois semaines plus tard,
son arrestation pour détournements de fonds. Le pouvoir des corps intermédiaires et des parlements
fut limité et l'autorité royale renforcée dans les provinces par le biais des intendants, véritables agents
de l'œuvre centralisatrice. Louis XIV, qui avait été à la fois offusqué et ébloui par les splendeurs de
Vaux-le-Vicomte, fit construire, à partir de 1661, le château de Versailles, dont il fut, en un sens, le
véritable architecte : tous les éléments, depuis la décoration des pièces jusqu'à l'agencement de
l'immense jardin, ne sont que des symboles de la puissance du roi et doivent être lus comme un
véritable manifeste de l'absolutisme royal. À partir de 1682, la société de cour s'y organisa, réglée
suivant une étiquette stricte autour de la personne du souverain, ordonnateur de fêtes fastueuses.

Texte n°3

LE NÔTRE André
(1613-1700)
Jardinier, architecte

Après la mort de son père en 1637, André Le Nôtre devient comme lui jardinier du roi en 1645.
Quatre ans plus tard, il redistribue et redessine les jardins des Tuileries. Les moyens que met à sa
disposition Fouquet lui permettent, à Vaux le Vicomte, face au château élevé par l’architecte Louis Le
Vau, de mettre en place un jardin où dialoguent la rigueur et la surprise, où se déroulent les
extraordinaires fêtes que donne le surintendant des Finances le, 17 août 1661, pour le roi Louis XIV.
C’est le jardin par la distribution des perspectives, de bassins en groupes de sculptures, qui confère à
l’ensemble une illusion d’immensité et de grandeur. Dès l’année suivante, Louis XIV lui confie
l’ordonnancement des jardins qui seront ceux de son château à Versailles, qui n’est encore selon le
mot du duc de Saint-Simon que « le plus triste et le plus dénué des lieux, dépourvu de perspective,
d’eau, et de bois ». S’il élabore plus tard d’autres jardins que l’on dit de même « à la française », à
Marly, à Meudon, à Saint-Cloud, à Sceaux, à Choisy ou encore à Maintenon, Versailles demeure son
chef-d’œuvre. Sans doute le roi en est-il conscient puisque, âgé de soixante-deux ans, assis sur ce
que l’on nomme sa « roulette », le roi accompagne une dernière fois son jardinier se promener dans
son œuvre. Celui-ci, âgé de quatre-vingt-huit ans, se voit en cette circonstance, accorder le rare
privilège d’une chaise à porteur. Qui d’autre que lui peut prétendre avoir suscité l’œuvre d’un roi ?
Louis XIV en effet lui-même écrit à propos des jardins de Le Nôtre : « Une manière de montrer les
jardins… »

Texte n°4

Le Château de Versailles

Palais royal au sud-ouest de Paris, associé à Louis XIV, et probablement le plus célèbre d'Europe.
Sous l'impulsion de Louis-Philippe, il est devenu, en 1837, un musée national dédié à «toutes les
gloires de la France». Du petit château initial des Gondi, Louis XIII fit un petit pavillon de chasse,
agrandi de 1631 à 1634 par Philibert Le Roy.
À partir de 1661, Louis XIV, devenu roi en 1643, fit adapter et agrandir ce château, par l'architecte
Louis Le Vau. L'intérieur fut enrichi, des appartements royaux furent construits, au nord pour le roi, au
sud pour la reine. Deux ailes furent ajoutées : au nord, les offices, au sud, les écuries. Dans les
jardins, remaniés par André Le Nôtre, furent construites une ménagerie et la célèbre grotte de
Théthys.
En 1669, débuta la construction de «l'enveloppe», sur des plans de Le Vau. Le château de Louis XIII
fut conservé, mais totalement fondu dans de nouveaux bâtiments. À partir de 1678, l'architecte Jules
Hardouin-Mansart prit la tête du chantier, sur lequel travaillaient en permanence plus de trente mille
ouvriers. On construisit successivement : la galerie des Glaces, décorée par Charles Le Brun
(1681-1684), les ailes du Midi et du Nord, l'aile des Ministres, les Grandes et les Petites Écuries, le
Grand Commun et la nouvelle Orangerie. Cette extension considérable du château correspondit à la
décision de Louis XIV de transférer à Versailles le siège de la Cour (1682). À ces bâtiments
s'ajoutèrent le Grand Canal (1680), puis le Trianon de Marbre (1687-1688) qui vint remplacer le
Trianon de Porcelaine, et la chapelle (1699-1710), construits par Jules Hardouin-Mansart et Robert
de Cotte (la décoration de la chapelle ne fut achevée qu'après la mort du roi en 1715). Le règne de
Louis XV vit, entre autres, l'édification du Petit Trianon (1760-1764) et de l'Opéra (1768-1770), par
Jacques-Ange Gabriel. La révolution conduisit à un arrêt des travaux et à la dispersion du mobilier du
château. Le plan symétrique de la cour royale ne fut finalement achevé qu'en 1820 sous le règne de
Louis XVIII.
C'est dans la galerie des Glaces que fut proclamé l'Empire allemand, en 1871, après la défaite de la
France dans le conflit franco-prussien. Aux XIXe et XXe siècles, le château connut d'importantes
restaurations qui en ont fait l'un des monuments les plus visités.

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