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Ch 57: Le Seigneur et Ephraïm

1 : Quand les disciples, s'étant déclarés d'accord avec cet exposé de Pierre, Jean prit la
Parole et expliqua à ses frères que Ma sollicitude prenait certes toujours soin que chaque
individualité pût atteindre aussi sûrement que possible le but ultime, et que c'était cela,
principalement, qui déterminait les voies que cette individualité devait suivre pour se
développer jusqu'à l'être humain. Mais comme les hommes avaient tous des natures
diverses, chaque âme était guidée d'une manière différente jusqu'à son plein développement,
raison pour laquelle il n'était pas possible de fixer dans tous ses détails, mais seulement
d'une manière générale, la loi universelle qui définissait les voies à suivre par les âmes en
devenir, car Dieu seul connaissait le but ultime, et nul autre que lui, pas même la créature
concernée, ne pouvait savoir clairement quelle position elle serait capable d'atteindre au
service de Dieu.
2: Aussi, mes frères, avant tout savoir, cherchez à acquérir un véritable amour et une vraie
humilité, afin que rien ne puisse empêcher le seigneur de vous guider ! N'ayez pas d'autre
volonté que Son Amour, et vous accéderez à la plus haute connaissance, c'est-à-dire que
vous élirez domicile dans le coeur de Dieu, où vous pourrez alors connaître toutes choses,
non par vous-mêmes, mais parce que l'amour de Dieu dessillera vos yeux et vous les fera
voir clairement !
3: Comme les disciples débattaient de ces questions, il arriva qu'un grand vacarme se
produisit à l'une des fenêtres de la grande salle. Les disicples coururent voir, et y
trouvèrent,cramponé au rebord, un homme qui avait perdu l'équilibre tandis qu'il espionnait
leurs propos. On le hissa à l'intérieur, puis on lui demanda avec amitié s'il ne s'était fait
aucun mal,
4: Voyant autour de lui ces visages bienveillants, L'homme, ne tarda pas à répondre
aimablement : Chers amis, je vois bien à présent que je me suis trompé sur votre compte, et
c'est pourquoi je vous demande pardon de tout coeur de ce que mes paroles ont pu vous
faire à votre insu ! Mais permettez que je vous en dise davantage sur ce qui m'a amené ici,
et à cause de quoi j'ai faillit périr.
5: Je suis un habitant de la ville d'Ephrem, et depuis que vous êtes arrivés ici, je vous ai
observés, faisant mille suppositions sur ce que vous pouviez manigancer entre ces murs et
sur ce que vous étiez. Certains de mes parents et amis disaient que vous étiez des Esséniens
qui pratiquaient la magie et avaient trouvé ici un fort bon endroit pour préparer une nouvelle
conspiration contre le Romains à Jérusalem. Mais d'autres affirmaient que vous étiez certes
des magiciens capables de bien des choses, comme la reconstruction si extraordinairement
rapide de cette forteresse, mais que vos manières aimables et franches n'étaient pas celles de
conspirateurs.
6: Quand à moi, je me moquais de ceux qui vous prenaient pour des magiciens, car je ne fais
absolument aucun cas de ces choses-là et sais qu'il n'est rien sur terre qui ne soit tout à fait
naturel, mais je me promettais bien de chercher à savoir par moi-même qui vous étiez. C'est
ainsi que je suis souvent venu, la nuit faire le tour de cette demeure, au cas où je trouverais
une occasion de satisfaire ma curiosité. Mais à chaque fois, une crainte singulière me
retenait d'entrer chez vous.
7: Aujourd'hui, pourtant, ce désir est devenu si fort que j'ai voulu découvrir à tout prix votre
secret, et j'ai donc pris des disposition,s pour pouvoir pénétrer dans cette maison. Seule la
grande attention que vous prêtiez aux paroles de vos amis a empêché que je fusse découvert
plus tôt, et j'étais moi-même si ému de vos propos que j'oubliais tout à fait l'intrus que
j'étais, et que mon plus grand désir était de sauter à l'intérieur. Dans cet oubli de moi-même,
je ne prenait plus garde à ma fragile passerelle, et j'ai heurté par mégarde les cordes, qui se
sont mises à descendre. Et j'aurais pu tomber moi aussi en essayant de les retenir, si vous
n'étiez aussitôt accourus vers moi.
8: Je vous en prie, chers amis, pardonnez-moi !
9: Pierre répondit : Qu'aurions-nous à te pardonner, ami? Nous savons fort bien que c'est
moins la curiosité que l'esprit en toi qui t'a mené jusqu'à nous. Viens donc t'asseoir avec
nous, restaure-toi et parlons ensemble comme il convient à des hommes droits et sincères !
Si tu veux savoir quoi que ce soit à notre sujet, nous te répondrons volontiers.
11: Apprenant que les Miens étaient des disciples du Nazaréen, qu'il connaissait bien,
l'Habitant d'Ephrem demanda de Mes nouvelles et voulait même Me voir sans plus
attendre. Blâmant son impétuosité Pierre lui dit qu'il devait prendre patience, parce
qu'aucun d'entre eux ne savait si leur Maître lui accorderait cela.
12: L'homme d'Ephrem répondit hardiment: Amis, j'ai toujours pensé que lorsqu'il
s'agissait d'aller au coeur d'une question, il fallait toujours remonter à la source du fleuve
sans s'attarder à chercher par où il s'écoulait ! Je désirait depuis longtemps aussi connaître le
Sauveur et l'entendre prononcer Lui-même les paroles qui , jusqu'ici, ne m'étaient parvenues
que par des voies détournées. Si mon coeur soupire si fort après Lui, n'est-il pas
compréhensible que je cherche de toutes les forces à l'approcher le plus tôt possible? !
Ordonnerais-tu à ton enfant de rester loin de toi, s'il voulait te serrer dans ses bras? Or, par
l'Ecriture et à cause de bien des choses qui arrivent à présent, je sais parfaitement à qui j'ai
affaire en Jésus de Nazareth. C'est donc bien en vérité, le sentiment profond que apprendrait
quelque chose à son sujet qui m'a attiré ici, et c'est pourquoi tu dis vrai en affirmant que c'est
l'esprit qui m'a poussé, et non la curiosité.
13: Mais s'il est bien vrai qu'il demeure ici, ce roi de Sion qu'annonçaient David et tous les
Prophètes, Il ne voudra pas qu'un homme simple qui n'a rien d'autre à Lui offrir qu'un coeur
rempli d'un très grand amour, frappe en vain à Sa porte en demandant qu'on le laisse entrer.
Je crois connaître assez l'esprit suprême qui vit à présent dans le corps où il a élu domicile
pour pouvoir dire qu'Il sait exactement ce qui ce passe ici, et qu'il m'attend pour mon
offrande d'amour !
14: Tout étonné, Pierre répondis: Ami, tu parles ici un langage auquel nos oreilles sont
pour le moins peu accoutumées; car jamais encore nous n'avions entendu un homme parler
ainsi du Seigneur sans le connaître ! Comment sais-tu si bien qui Il est véritablement?
15: L'homme d'Ephrem : Chacun ne devrait-il pas le comprendre sur le champ, s'il a des
yeux pour voir et des oreilles pour entendre?! Ces deux sortes d'organes sont encore en
bonne condition, de même que ma raison et, bien sûr, mon coeur, car celui-ci parle un
langage bien plus clair que celle-là, et c'est pourquoi j'ai toujours tenu mes sens en éveil,
apprenant ainsi ce que les preuves les plus tangibles n'avaient pu apprendre à d'autres.
16: A-t-on donc toujours besoin de voir pour croire?? Faudrait-il toujours avoir vu les pays
étrangers pour croire qu'ils existent? Non assurément ! Eh bien ami, c'est ainsi avec moi !
Ce que j'ai entendu m'a suffit pour que je puisse y croire, ayant bie examiné; je sais à
présent qui chercher en votre Maître, et suis pleinement assuré de trouver en Lui ce que je
cherchais e crois fermement y trouver.
17: Quand l'homme d'Ephrem eut achevé ces paroles, J'entrais dans la salle et l'apostrophai
ainsi: Heureux ceux qui croient sans voir ! Soi donc le bienvenu, toi, le dernier de ceux qui
ne seront venu à Moi que par Ma parole, et reste désormais auprès de Moi, afin que ta foi
soit courronée ! Ton Nom est Ephraïm, et tu seras dorénavant pour Moi une colonne sur
laquelle pourra s'appuyer l'édifice de Mon royaume. Et vous autres, prenez exemple sur
celui-là, afin d'apprendre ce que veut dire vivre selon son coeur et n'obéir qu'à ce qu'il veut
et ressent !
18: Alors, tout à fait submergé par ses sentiments, Ephraïm accourut vers Moi, et la scène
qui s'ensuivit fut semblable à toutes celles, souvent décrites, où un enfant reconnaît son père
avec amour et le salue avec la plus grande joie.
19: Quand cette scène fut terminée et que j'eus fortifié Ephraïm, J'expliquait aux disciples
que celui qui venait d'être gagné était le dernier de ceux qui, venus de l'univers entier,
étaient nés sur cette terre pour y témoigner de Mon passage et servir de soutien à Mon
royaume, et qu'avec lui, le nombre était complet de ceux destinés à enseigner à Mon école
de l'esprit, que le Fils de l'homme était venu bâtir et, par Son exemple, marquer de son
sceau.
20: J'exhortais une nouvelle fois les disciples à se tenir fermement à tout ce qu'ils avaient vu
et entendu, et à mettre à profit ce court laps de temps pour bien se fortifier en vue de
l'avenir, afin de pouvoir toujours triompher d'eux-mêmes, et ainsi des autres hommes.

étaient ici tout à fait libérés du regard


des foules admiratives, qui croyaient
souvent que Mes disciples devaient être
au moins les égaux de leur maître et
finiraient peut-être même par 1e sur-
passer, comme cela at:rive souvent'
14. Les habitants d'EPhrem ne se
souciaient pour ainsi dire pas de nous'
mais vaquaient paisiblement à leurs af-
faires, nô.ts pt"nunt pour une nouvelle
secte juive comme il en nai::ait a:Sez
souvent de Mon temps. I1s croraient
que nous étions des disciples de Jean
venus ià afin de se préparer en attendant
1a venue prochaine du ror aume de
Dieu. Comme. en outre. i1s savaient et
voyaient eux-mêmes que nous réparions
l'ancienne forteresse. ils nous tenaient
pour des originaux qu'il valalt mieux ne
pas fréquenter si I'on ne voulait pas être
gagné par leur bizarrerie.

15. C'est ainsi que ce lieu était vérita-


blement celui qui convenait le mieux à
l'édification intérieure ; car ceux qui
M'y avaient suivi étaient depuis long-
temps débarrassés de l'amour du monde
extérieur, et il n'était plus nécessaire de
les éprouver. Ceux qui avaient encore
besoin d'apprendre en ce domaine, nous
les avions iaissés derrière nous.
16. Cependant, il arriva encore en ce
lieu divers événements qu'il importe de
raconter. afin que chacun apprenne
comment doit se faire I'instruction, et
combien des événements souvent insi-
,snifiants peuvent produire beaucoup
à'effet pour purifier l'âme et fortifier la
volonté. Ces événements sont rapportés
ici. afin que vous sachiez ce que Jean
entendait exactement par les mots << Il 1'
séjournait avec ses disciples > (Jean 11'
s4).

Chapitre 48
Etat de 1'âme des disciPles

1. Un jour que Mes disciples (c'est-


à-dire les Apôtres) étaient partis en
excursion dans la montagne - Je le
leur avais commandé Moi-même, afin
que, même en Mon absence' leurs sens
s'ouvrent à ce qui les entourait -, ils
furent surpris par une violente averse
alors qu'ils se trouvaient dans une
gorge entre de hautes falaises. L'hiver
àn Palestine se manifeste par de fortes
pluies, certes moins dévastatrices
qu'en Europe. Cependant, les eaux af-
fluent très vite, et, dans les montagnes
brûlées par le soleil de l'été, il ne tarde
pas à se former de gros torrents qui
p"uu"nt devenir dangereux pour les
voyageurs, parce que des masses d'eau
dévalent soudain avec une grande
r iolence et que le sol rocheux ne peut
les absorber, mais seulement les accu-
muler comme dans un réservoir. C'est

"-l

pourquoi il est dangereux de s'aven-


turer dans ces gorges à la saison où se
produisent ces averses soudaines' car
f imprudent surPris Par I'orage ne
pourra pas lui échaPPer.
i. C'est ainsi que les Miens' surpris
par un orage au milieu d'une longue
gotg", furent bientôt environnés de flots
grondants qui leur interdisaient tant
d'avancer que de reculer.
3. C'eût été Ià une bonne occasion de
montrer la force de leur foi, et, de fait'
celle-ci tint bon tant que i'eau se
contenta de battre le pied des rochers
sur lesquels les disciples s'étaient
réfugiés. Mais, quand l'eau monta sur
les rochers et commença à les submer-
ger, leur foi commença à sombrer el1e
àussi, et ils éprouvèrent de plus en plu>
vivement la crainte d'une mort misé-
rable. Leurs âmes appelaient certes

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