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Introduction

1. Contenu

2. Corpus de Textes

3. Planches

Synthèse

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Introduction :
« L’œuvre est animée de la foi philosophique dans la raison et le progrès »
Somme de connaissances théoriques et techniques de l’époque, instrument de propagande du
mouvement philosophique, l’Encyclopédie représente la « bible de l’esprit humaniste et bourgeois
du XVIII ème siècle. »
Elle propose un bonheur pratique fondé sur le travail, la tolérance, la liberté.

I / Contenu

L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert a été écrite en vingt-sept ans, de 1746 à 1772.


Elle comporte vingt-huit volumes dont dix-sept de textes et onze exclusivement de planches.

L’Encyclopédie traite de tous les thèmes existant ou presque comme la philosophie ou la


politique, la religion, la nature, l’économie et bien d’autres encore …

Liste des principaux thèmes :

-philosophie -nature
-politique -mathématiques
-droit -métaphysique
-théologie -chimie
-économie -biologie (médecine/anatomie)

De plus, elle ne contient pas moins de soixante mille articles, chacun rangé par ordre
alphabétique.

En outre, l’Encyclopédie est une œuvre engagée.


En effet, le point de vue implicite de Diderot apparaît dans chacun de ses articles, traduisant
sa vision humaniste des choses (voir l’article : le Philosophe), et son refus de se soumettre aux
autorités (voir l’article : Autorité Politique).

II / Corpus de textes

L’Encyclopédie regroupe donc plus de 60 000 articles, traitant de tous les thèmes connus.

Les articles choisis présentés ici, seront en liaison directe avec les thèmes du raisonnement, des
sciences, de la philosophie. Il y aura également un article de Diderot, traduisant ses pensées envers
l’Autorité.

1) Extraits d’articles en rapport avec la raison

RAISON, s. f. (Logique) on peut se former diverses notions du mot raison.


1°. On peut entendre simplement et sans restriction cette faculté naturelle dont Dieu a
pourvû les hommes, pour connoître la vérité, quelque lumière qu’elle suive, et à quelque ordre de
matière qu’elle s’applique.
2° On peut entendre par raison cette même faculté considérée, non absolument, mais
uniquement en tant qu’elle se conduit dans ses recherches par certaines notions, que nous apportons
en naissant, et qui sont communes à tous les hommes du monde.

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D’autres n’admettent point ces notions, entendent par la lumière naturelle, l’évidence des
objets qui frappent l’esprit, et qui lui enlèvent son consentement.
3° On entend quelquefois par la raison, cette lumière naturelle même, par laquelle la faculté
que nous désignons par ce même nom, se conduit. C’est ainsi qu’on entend ordinairement,
lorsqu’on parle d’une preuve, ou d’une objection prise de la raison, qu’on veut distinguer par là des
preuves et des objections prises de l’autorité divine ou humaine. Au contraire, on entend cette
faculté que nous appelons raison, lorsqu’on dit que cette raison se trompe, ou qu’elle est sujette à se
tromper, qu’elle est aveugle, qu’elle est dépravée ; car il est visible que cela devient fort bien à la
faculté, et nullement à la lumière naturelle.
4°Par raison on peut aussi entendre l’enchaînement des vérités auxquelles l’esprit humain
peut atteindre naturellement, sans être aidé des lumières de la foi. Les vérités de la raison sont de
deux sortes ; les unes sont ce qu’on appelle les vérités éternelles, qui sont absolument nécessaires ;
en sorte que l’opposé implique contradiction ; et telles sont les vérités dont la nécessité est logique,
métaphysique ou géométrique, qu’on ne sauroit renverser sans être mené à des absurdités. Il y en a
d’autres qu’on peut appeler positives, parce qu’elles sont les lois qu’il a plû à Dieu de donner à la
nature, ou parce qu’elles en dépendent.

Commentaire : On trouve divers sens du mot raison : c’est la faculté naturelle dont Dieu a pourvu
les hommes, la faculté considérée quand elle se conduit par ses recherches dans certaines notions,
que nous apportons en naissant et qui est commune à tous les hommes du monde. De plus, on
entend quelquefois par la raison cette lumière naturelle par laquelle cette faculté que nous désignons
par ce même nom, se conduit. Les vérités de la raison sont de deux sortes ; les unes sont ce que l’on
appelle les vérités éternelles, en sorte que l’opposé implique contradiction ; les autres sont appelées
les vérités positives, qui sont les lois de Dieu.

2) Extraits d’articles en rapport avec la philosophie

PHILOSOPHE

La raison est l’égard du philosophe ce que la grâce est égard du chrétien… Les autres
hommes marchent dans les ténèbres ; au lieu que le philosophe, dans ses passions mêmes, n’agit
qu’après la réflexion ; il marche la nuit, mais il est précédé d’un flambeau. Le philosophe forme ses
principes sur une infinité d’observations particulières. Il ne confond point la vérité avec le
vraisemblable ; il prend pour vrai ce qui est vrai, pour faux ce qui est faux, pour douteux ce qui est
douteux, et pour vraisemblable ce qui est vraisemblable. L’esprit philosophique est donc un esprit
d’observation et de justesse.

Il n’y a rien qui coûte moins à acquérir aujourd’hui que le nom de philosophe ; une vie
obscure et retirée, quelque dehors de sagesse, avec un peu de lecture, suffisent pour attirer ce nom à
des personnes qui s’en honorent sans le mériter.
D’autre, en qui la liberté de penser tient lieu de raisonnement, se regardent comme les seuls
véritables philosophes, parce qu’ils ont osés renverser les bornes posées sur la religion, et qu’ils ont
brisé les entraves où la foi mettait leur raison. Fiers de s’être défaits des préjugés de l’éducation, en
matière de religion, ils regardent avec mépris les autres comme des âmes faibles, des génies
serviles, des esprits pusillanimes qui se laissent effrayer par les conséquences où conduit
l’irréligion, et qui n’osant sortir un instant du cercle des vérités établies, ni marcher dans des routes
nouvelles, s’endorment sous le joug de la superstition. […]
Notre philosophe ne se croit pas en exil dans ce monde ; il ne croit point être en pays ennemi ; il
veut jouir en sage économe des biens que la nature lui offre ; il veut trouver du plaisir avec les
autres : et pour en trouver, il en faut faire ; ainsi il cherche à convenir à ceux avec qui le hasard ou
son choix le font vivre ; et il trouve en même temps ce qui lui convient : c’est un honnête homme
qui veut plaire et se rendre utile. (Article Philosophe, Dumarsais)

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Commentaire : Le célèbre article philosophe complète la définition de l’esprit qui anime
l’Encyclopédie et précise le double aspect social et intellectuel de l’humanisme de Diderot.
Le philosophe doit mettre son savoir au service des autres, c’est un homme social et sociable d’où
l’idée du flambeau de la raison que tient le philosophe avançant dans les ténèbres.

3) Extraits d’articles en rapport avec les sciences

SCIENCES, s. f. (Logiq et Métaphysique) sciences, en terme de philosophie, signifie la


connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée ou sur des principes évidents par eux-
mêmes, ou sur des démonstrations.

Le mot science pris dans le sens qu’on vient de dire est opposé à doute ; et l’opinion tient le milieu
entre les deux.

La science se partage en quatre branches, qui sont l’intelligence, la sagesse, la prudence et l’art.

L’intelligence consiste dans la perception intuitive du rapport de convenance ou de disconvenance


qui se trouve entre deux idées ; telle est la science de Dieu, telle est la connaissance que nous avons
des premiers principes.

La sagesse s’élève toujours aux vues générales, et ne considère dans les êtres que les rapports qu’ils
ont les uns avec les autres, pour en tirer des conclusions universelles. Les êtres spirituels sont aussi
de son ressort.

La prudence s’applique à former les mœurs à l’honnêteté, conformément à des règles éternelles et
immuables. On l’appelle dans les écoles, habitus verâ cum ratione activus.

L’art donne des règles sûres et immanquables pour bien raisonner. On le définit dans les écoles,
habitus verâ cum ratione effectivus.

Sciences (page 14 :788)

Sciences (Connaissances humaines) je dirais peu de choses des sciences, non pas qu’elles ne
fassent la partie la plus importante de l’Encyclopédie, mais parce qu’on a exposé profondément leur
origine, leur nature, leurs progrès, leur enchaînement dans la belle préface de cet ouvrage.

Il est certain que les sciences sont l’ouvrage des plus grands génies. C’est par elles que
l’immensité de la nature nous est dévoilée ; ce sont elles qui nous ont appris les devoirs de
l’humanité, et qui ont arraché notre âme des ténèbres pour leur faire voir, comme dit Montaigne,
toutes choses hautes et basses, premières, dernières et moyennes ; ce sont elles enfin qui nous font
passer un âge malheureux sans déplaisir et sans ennui. « Illustre Memmius, celui-là fut un dieu qui
trouva l’art de vivre auquel on donne le nom de sagesse. »

Telle est aujourd’hui la variété et l’étendue des sciences, qu’il est nécessaire pour en profiter
agréablement, d’être en même temps hommes de lettres. D’ailleurs les principes des sciences
seraient rebutants, si les belles lettres ne leur prêtaient des charmes. Les vérités deviennent plus
sensibles par la netteté du style, par les images riantes, et par les tours ingénieux sous lesquels on
les présente à l’esprit. (D’Alembert)

Commentaire : La science est la connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée sur des
principes évidents et démontrés. La science se partage en quatre branches : l’intelligence, la
sagesse, la prudence et l’art. Pour les philosophes des Lumières, la science est considérée comme
une des valeurs indispensables au bon développement de l’Esprit Philosophique.

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4) Extraits d’article sur l’Autorité Politique

« Aucun homme n’a reçu le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et
chaque individu de la même espèce a le droit d’en jouir aussitôt qu’il jouit de la raison. Si la
nature a établi quelque autorité, c’est la puissance paternelle : mais la puissance paternelle a ses
bornes ; et dans l’état naturel elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de conduire.
Toute autre autorité vient d’une autre origine que la nature. Qu’on examine bien, et on la
fera toujours remonter à l’une de ces deux sources : ou la force et la violence de celui qui s’en
est emparé ; ou le consentement de ceux qui s’y sont soumis par un contrat fait ou supposé entre
eux, et celui à qui ils ont déféré l’autorité.

La puissance qui s’acquiert par la violence, n’est qu’une usurpation, et ne dure qu’autant que
la force de celui qui commande l’emporte sur celle de ceux qui obéissent ; en sorte que si ces
derniers deviennent à leur tour les plus forts, et qu’ils secouent le joug, ils le font avec autant de
droit et de justice que l’autre qui le leur avait imposé. La même loi qui a fait l’autorité, la défait
alors : c’est la loi du plus fort.

Fléchir le genou devant un homme ou devant une image n’est qu’une cérémonie extérieure,
dont le vrai Dieu qui demande le cœur et l’esprit ne se soucie guère et qu’il abandonne à
l’institution des hommes pour en faire, comme il leur conviendra, des marques d’un culte civil
et politique, ou d’un culte de religion. Ainsi ce ne sont point ces cérémonies en elles-mêmes,
mais l’esprit de leur établissement qui en rend la pratique innocente ou criminelle. (Article
Autorité politique, Diderot)

Commentaire : Chaque individu jouit de la liberté. L’autorité donc le gouvernement ne peut avoir
que deux origines : ou la force qui inspire la crainte ou le consentement. L’individu délègue sa
liberté en quelque sorte et il obéit naturellement quand il reconnaît l’autorité.
C’est en politique comme en religion, on peut faire preuve d’obéissance sans perdre sa liberté.

III/Les Planches

L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers comporte 11
volumes de planches soit près de 2800 planches.

Toutes sont créées à partir d’un même modèle :


• En haut à droite, se trouve le numéro du volume et de la planche
• En bas au milieu, se trouve le titre
• En bas à gauche, le nom du dessinateur, de l’auteur sont écrits
• En bas à droite, se trouve le nom du graveur

Toutes sont accompagnées de commentaire et de légende permettant d’expliquer la nature de la


planche selon les doctrines de l’auteur.

Voici quelques exemples en liaison avec notre objet d’étude :

Ces planches traitent du thème de l’anatomie, de la médecine.

Dans l’ordre ces 3 planches illustrent :

1. Les artères de la partie antérieure & interne de la poitrine, d'après Haller.


2. L’oreille, tout le système auditif
3. Le squelette humain vu de côté, d’après Vésale

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Synthèse :

L’Encyclopédie est profondément ancrée dans le mouvement culturel européen


des Lumières.

« Le philosophe dans ses passions mêmes, n’agit qu’après la réflexion, il marche la


nuit, mais il est précédé d’un flambeau »

L’Encyclopédie traduit implicitement ou explicitement le point de vue et les


valeurs morales des philosophes.
Ils se sont engagés dans le combat des Lumières, luttant pour la vérité et la liberté,
animés par leur foi en l’Homme et guidés par la raison.

L’Encyclopédie s’inscrit donc dans notre réflexion commune :

« Raison et expérimentations dans les lettres et les sciences »

La Synthèse en italien :

L’Enciclopedia è profondamente collegata col movimento culturale


dell’Illuminismo.

“Il filosofo nelle sue stesse passioni agisce solo dopo la riflessione, ma il camminare
nella notte é preceduto da una fiaccola”.

L’enciclopedia traduce implicitamente o esplicitamente il punto di vista e i


varoli morali dei filosofi. Essi sono impegnati nella lotta degli illuministi
combattendo per la verità e per la libertà, animati dalla fede nell’uomo e guidati dalla
ragione. In definitiva l’Enciclopedia si inserisce nella nostra comune riflessione:

“la Ragione e la sperimentazione nelle lettere e nelle scienze”.

Sources :

 http://fr.wikipédia.org/
 Trésor des Lettres XVIIIème
 Lagarde et Michard XVIIIème
 http://artfl.uchicago.edu/images/encyclopedie/V18/plate_18_4_22.jpeg >>>planche 1
 http://artfl.uchicago.edu/images/encyclopedie/V18/plate_18_4_19.jpeg >>>planche 2
 http://artfl.uchicago.edu/images/encyclopedie/V18/plate_18_4_3.jpeg >>>planche 3

Réalisé par :

 Maxime Aurian
 Pauline Lochon
 Andrea Giuffrida

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