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Association Maîtrise du Cadre de Vie à Sathonay

Compte rendu de la réunion au Grand Lyon du 30 juin 2009


Entretien avec Mme la Vice-Présidente de l’Urbanisme

Présents
Mme Martine DAVID, Vice-Présidente de l’Urbanisme au Grand Lyon
M. Patrick CLANCY, urbaniste, Grand Lyon
Mme Isabelle FAIVRE, urbaniste, Grand Lyon

J-P. HUCET, E. BONNAMOUR, F. FAILLE, association « Maîtrise du Cadre de Vie à Sathonay ».

Plan d’urbanisme de Sathonay-Camp


Les membres de l’association évoquent le fait que le Plan d’Urbanisme (PLU) de Sathonay est hérité du
passé, et n’a pas fait l’objet de réexamen en profondeur, toute l’attention ayant été portée sur le devenir de
l’ancien camp militaire. Selon l’association, M. le Maire de Sathonay est d’accord avec ce point de vue.

Mme la Vice-Présidente s’insurge contre ces affirmations. Selon elle le Maire de Sathonay ne peut avoir tenu
ces propos que l’association lui attribue. En effet la commune de Sathonay a fait l’objet de nombreuses études
d’urbanisme, dont certaines encore en cours.
Mme Faivre et M Clancy précisent qu’en proportion de sa taille, Sathonay-Camp est sans doute la commune
du Grand Lyon la plus intensément étudiée.

Problèmes liés à la croissance excessive de la population


L’association évoque la contradiction entre l’objectif du PADD (plan d’aménagement et de développement
durable) qui fixe une cible de 7.000 habitants pour Sathonay, et le PLU qui permet d’en atteindre rapidement
plus de 11.000 (somme des logements de la gendarmerie, de la ZAC et des potentialités sur le centre ancien).

M. Clancy déclare que ces arguments témoignent d’un manque de compréhension des mécanismes et enjeux
de développement des communes. Il ne voit aucune contradiction entre le PADD et le PLU, et précise que
vouloir stopper le développement d’une commune, c’est la condamner à étouffer.
L’association précise qu’elle ne souhaite pas bloquer le développement de Sathonay, mais lui donner un
rythme raisonnable. Elle est préoccupée par une perspective de quasi-triplement de la population en peu
d’années. Elle souhaite également un traitement de même qualité que celui de la ZAC pour le centre ancien et
surtout un respect des anciens habitants qui sont amenés à supporter le développement proposé en matière
fiscale.

Problèmes liés à des constructions récentes ou en projet


L’association évoque plusieurs exemples emblématiques de réalisations ou de projets qui du fait de leur
impact désastreux témoignent de l’inadéquation du PLU, tout au moins de sa permissivité.
Sont mentionnés les cas de :
- la demeure de Lucie (hauteur et emprise de l’immeuble incompatibles avec la largeur des rues
Gambetta et Joseph Mouth – maisons des riverains sur Gambetta frappées d’alignement pour
élargir la rue). La construction ne permet plus actuellement le passage des véhicules d’urgence
(pompiers) ni des poubelles sur la rue Joseph Mouth.
- Le permis de construire déposé sur le secteur République / Félix Faure (hyper-densification
dénoncée par tous mais évitée grâce à certains propriétaires)
- Un autre permis de construire R+3 avec deux niveaux de sous-sols au carrefour Félix Faure / rue
Pasteur, malgré l’existence de risques géotechniques
- Un immeuble R+3 en cours de construction sur la rue J. Mouth, dévalorisant toutes les
habitations riveraines
L’association constate également que certaines décisions ont pu être prises en comité restreint de Conseil
Municipal notamment pour l’élargissement de la rue Gambetta en dehors du cadre de la procédure d’enquête
publique lors des modifications de PLU.

Concernant le cas de la rue Gambetta, les urbanistes trouvent logique que les maisons situées en vis-à-vis du
nouvel immeuble aient été frappées d’alignement. En effet cette rue s’inscrit dans l’axe d’un projet de
percement de voie de l’autre côté de la rue de la République.

Concernant le secteur République/ Félix Faure, M. Clancy indique que la mauvaise qualité d’un projet de
construction ne permet pas pour autant de faire de reproches à la qualité du PLU. Mme Faivre précise que ce
quartier a reçu l’inscription de « patrimonial » sur le PLU, et que ce point ainsi que les orientations
d’aménagement devraient suffire à s’opposer à des projets non respectueux de leur environnement urbain.

Perspectives de révision du PLU de Sathonay


L’association se fait l’écho de la volonté de nombreux habitants et élus de Sathonay de procéder rapidement à
une révision du PLU de Sathonay. Les ateliers de réflexion sur le PLU organisés par la mairie ont permis de
définir les orientations que les sathonards souhaitent pour leur ville.
La perspective d’une révision du PLU ne démarrant qu’en 2010 pour s’achever en 2012 inquiète fortement
l’association, car ce délai permet à de nombreux projets de s’inscrire dans le PLU actuel et de rendre
caduques les orientations choisies.
Mme la Vice Présidente précise qu’aucune révision de PLU ne peut commencer avant la révision du Schéma
de Cohérence Territoriale (SCOT) qui doit s’achever fin 2009.

M. Clancy propose d’organiser un atelier pédagogique afin que les sathonards intéressés par le sujet
connaissent mieux les règles et principes de l’urbanisme. L’association est d’accord sur ce point.

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