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LA LAICITE,

SA NATURE ET SON DANGER

Par le cheikh : Abi Abd Elmouaiz Mohammed Ferkous

Louange à Allah le Seigneur des mondes et prière et salut sur celui qu’Allah a
envoyé comme une miséricorde pour les mondes ainsi que sur ses siens, ses
compagnons et ses frères jusqu’au jour du Jugement :

Le mot «laïcité», (El-Ailmania) en langue arabe, est un terme qui n’a absolument
aucune relation avec le mot « science» (Ailm) ou ses dérivés. La laïcité signifie,
particulièrement au sens politique, irréligiosité du pouvoir. Dans les œuvres
islamiques, elle est communément considérée comme étant : « La séparation de la
religion de l’Etat », cette définition est insuffisante et ne reflète pas sa réalité qui,
englobe les individus et les conduites qui n’ont pas de Liaison avec l’Etat. De ce fait,
il nous est possible de formuler une autre signification plus conforme à la réalité de
la laïcité qui est : « Etablir la vie sur l’irréligieux », sans tenir compte du fait que la
doctrine et la philosophie de la laïcité a vu le jour sous l’aile protectrice de la
civilisation occidentale et sous l’influence du christianisme (1) et du socialisme.
En effet, la laïcité irréligieuse est une idéologie mondaine qui vise à isoler
l’influence de la religion sur la vie. Elle appelle à établir la vie, dans ses différents
domaines : politique, économique, social, éthique, juridique et autres, sur des
fondements matériels et sur la base de la science mondaine absolue sous le
pouvoir de la raison et de l’expérimentation, en considérant l’intérêt, en application
du principe de l’utilitarisme sur tous les plans de la vie et en s’appuyant sur le
principe Machiavélique de « La fin justifie les moyens » dans le pouvoir, la politique
et l’éthique. Tout cela loin des commandements de la religion et de ses
interdictions qui demeurent enfermées dans la conscience et l’esprit de l’individu et
qui ne dépassent pas sa relation personnelle entre lui et son Seigneur, et il ne lui
est permis de s’exprimer que lorsqu’il s’agit des rituels religieux ou des cérémonies
qui consistent aux mariages, aux fêtes, aux funérailles et autres.

Cependant, se trouvent dans l’erreur ceux qui divisent la laïcité en deux parts, l’une
athée qui renie radicalement l’existence du Créateur et ne reconnaît rien de la
religion, et l’autre croyante, d’une foi théorique, en l’existence du Créateur mais
reniant toute relation entre Allah - l’Exalté - et la vie de l’homme et appelle à isoler
la religion du monde et de la vie en reniant explicitement ou implicitement la
législation d’Allah. Ceux-ci sont dans l’erreur car la réalité de la nature de la laïcité
est athée sous toutes ses formes et aspects, puisque l’athéisme est une déviation
et un écart de la religion d’Allah et de Sa législation et comprend tout penchant ou
tendance contre la religion et comprend en priorité toute incrédulité ou association
d’Allah et toute transgression de ce qu’a interdit Allah et abandon de ce qu’Il a
recommandé (2). De plus, l’origine de l’athéisme comprend l’association à Allah
dans Sa Seigneurie générale et le reniement des Noms d’Allah, de Ses Attributs ou
de Ses Actes.

La doctrine de la laïcité représente un grand danger pour l’Islam et les musulmans,


et la majorité des musulmans ignorent sa réalité car elle porte plusieurs masques
tels que : le patriotisme, le socialisme, le nationalisme et d’autres, tout comme elle
se dissimule derrière des théories destructives telles que : le Freudisme, le
Darwinisme ou l’évolutionnisme et autres. Ses partisans prétendent s’appuyer sur
des preuves scientifiques attestées, alors qu’elles ne sont que des arguments
spécieux et déficients réfutées par la raison et la réalité :
« ceux qui ont pris des protecteurs en dehors d’Allah ressemblent à
l’araignée qui s’est donnée maison.

Or la maison la plus fragile est celle de l’araignée. Si seulement ils savaient »

[Elankabout : 41].

Le danger vient Particulièrement de cette laïcité qui a l’apparence du partisan de la


religion aux fins d’égarer et amalgamer l’ordinaire des musulmans. Elle n’interdit
pas le pèlerinage et la prière dans les mosquées, au contraire, elle contribue à
leurs construction, elle participe aux célébrations et aux fêtes, elle décerne des prix
et attribut des cadeaux aux imams et aux connaisseurs du Coran par cœur, elle ne
manifeste ni combat ni antagonisme contre la religion, mais avec la seule intention
de réduire la religion à la mosquée et l’isoler des domaines de la vie.

Parmi ces aspects et ces domaines de laïcisation et qui sont écartés de la


religion :

- La politique et le pouvoir: l’adaptation de la laïcisation dans ce domaine est


manifeste et n’est point caché pour celui qui voit.

- La laïcisation de l’enseignement et de ses méthodes, un fait qui n’est point


réfuté par celui qui est doté d’une raison.

- L’économie et la structure financière, ce qui est connu par les experts.

- Les lois civiques, sociales et éthiques sont indubitablement laïcisées.

En effet, la laïcité fait des valeurs spirituelles des valeurs négatives. De cette façon,
elle ouvre le champ libre pour la propagation de l’athéisme, de l’occidentalisation,
de la liberté absolue et de l’anarchie éthique.
Elle appelle à la libération de la femme conformément au style occidental qui ne
condamne pas les relations illicites entre les deux sexes, ce qui a ouvert le champ
libre aux pratiques ignobles qui ont, par conséquent, aboutit à la destruction du vrai
sens de la famille et le déchirement de son unité. Avec ce genre de pratique, les
générations sont formées d’une éducation irréligieuse, et dans une société ou il
n’existe ni un empêchement ou une barrière religieuse ni la voix d’une conscience
vivante qui sont substituées par l’agitation des passions mondaines telles que
l’intérêt, la convoitise, la lutte pour la vie et d’autres espérances matérielles, sans
considération des valeurs spirituelles.

C’est cette laïcité qui s’est répandue dans le monde musulman et arabe, par l’effet
et l’influence du colonialisme et des campagnes de christianisation et
d’évangélisation. Aussi, en raison de l’imprévoyance de nos compatriotes bercés
d’illusions qui ont brandit son slogan, et ont exécuté les plans de ceux qui les ont
tracés et soutenus et qui ont embrouillé les gens ordinaires avec des arguments
spécieux et des prétentions d’extrême égarement qui ont fondé leur prédication qui
consiste à :

- La mise en cause du Saint Coran et jeter des doutes sur la prophétie.

- Prétendre que la révélation est sclérosée et incapable de s’adapter à la


civilisation, et que l’Europe n’a progressé qu’après l’abondant de la religion.

- Prétendre que l’Islam néglige la poursuite de l’évolution de la vie et appelle


au refoulement et a persécuté la libre pensée.

- Prétendre que la religion islamique a parachevé ses fins et ne reste d’elle


qu’un ensemble de rites et de pratiques cultuelles spirituelles.
- Prétendre que la langue arabe manque ou tarde à s’adapter avec la science
et le progrès ; et qu’elle est incapable de poursuivre le processus de la civilisation et
du développement. Toutefois, même si l’arabe est la langue officielle dans les pays
musulmans, elle est tout de même marginalisée dans la majorité des institutions
administratives, universitaires et dans les domaines médicaux, particulièrement
dans les pays maghrébins où la langue française l’a substitué et est devenue
réellement sur le terrain la langue parlée et de communication. Cependant, la
langue arabe s’est graduellement régressée et y perd du terrain suivant des plans
ayants déjà étaient étudiés après avoir su que l’arabe est la langue du Coran et la
clé des sciences juridiques.

- Prétendre que la révélation est pratiquement appliquée sur le plan de la


politique, du pouvoir et en d’autres domaines parce qu’ils prétendent que la
jurisprudence islamique puise ses prescriptions du droit Romain.

- Prétendre que la révélation est rigide dans ses châtiments tels que : la loi du
talion, l’amputation, la lapidation et la flagellation… et opter pour des châtiments
plus appropriés en empruntant, par imitation, des lois et des méthodes irréligieuses
de l’occident et qui sont considérées plus clémentes et plus indulgentes.

Ceci est l’ensemble des prétentions sur lesquelles s’appuient les laïques qui
oeuvrent à suspendre la révélation d’Allah – l’Exalté - par les différents moyens tels
que : des personnalités, des revues, la presse et d’autres dispositifs. Aussi, ils
veulent complètement séparer la religion authentique de la vie sociale et la réduire
dans les limites et les domaines les plus étroits en fonction des tendances et des
pratiques de l’occident qui visent à la cassation des commandements de l’Islam, à
se désengager de ses obligations et ses valeurs. Aussi, ils visent à altérer l’identité
des musulmans, couper leur relation et perdre leur fidélité avec la religion et
l’appartenance à leur communauté à travers l’alliance à l’occident haineux.
A vrai dire, l’Islam est religion et Etat qui rejette, d’une façon catégorique, cette
dualité qui consiste à mettre une forte barrière entre le monde matériel et spirituel,
elle est considérée de l’apostasie. Egalement, l’Islam n’accepte pas, de par sa
nature saine et pure, de son dogme et sa morale correcte, la propagation des maux
de la société occidentale tels que : l’athéisme, la liberté absolue, l’anarchie éthique
et d’autres vices et impuretés idéologiques et morales qui ramènent la destruction
du dogme de l’unicité et le brisement de l’existence de la famille et de la société.

En effet, l’Islam commande aux musulmans d’être entièrement pour Allah dans
tous les domaines de la vie : ses actes, ses paroles et ses comportements. Sa vie,
tout comme sa mort appartiennent à Allah - l’Exalté -:

« Dis (En vérité ma Sallat, mes actes de devotion, ma vie et ma mort


appartiennent à Allah seigneur de l’Univers.

A lui nul associé ! Et voila ce qui m’a été ordonné et je suis le


vvvvvvvvvvvvvpremier à m’y soumettre) » [El Anaam : 162-163].

Notre dernière invocation : Louange a Allah le Seigneur des mondes et que la


prière et la bénédiction d’Allah soient sur Mohammed, ses siens, ses compagnons
et ses frères jusqu’au jour du jugement.

REFERENCES :

1- L’une des proclamations chrétienne : Donner à César le pouvoir de l’Etat et à


Dieu le pouvoir de l’église. En cela, il s’est émergé le principe de « la séparation de
la religion de l’état », un principe attribué au Messie Aissa (pbAsl) dans ses
propos : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »
[Evangile de Luc 20 :25]. C’est en ce sens que le christianisme s’accorde avec la
laïcité. Du Hadith d’Ibn Omar (Qu’Allah soit satisfait d’eux).

2- « La Clarté De L’Indication » d’ Elchanqiti : 5/58-59.


Alger, le 18 Radjab 1427 / 12 août 2006

http://www.ferkous.com/rep/Traduction_francaise.php

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