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« Qui d’entre vous peut maîtriser ses

pulsions comme le faisait le


Prophète ? »

Al-Hâfidh Ibn Hajar al-‘Asqalânî (rahimahullâh)

dimanche 7 mai 2006, par Ibn Abd Al-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

‘Aisha (radhiallâhu ‘anha) rapporte :

Lorsqu’une d’entre nous avait ses menstrues et que le Prophète (sallallahu


‘alayhi wa sallam) voulait l’approcher, il lui demandait de s’envelopper le bas
du corps de son vêtement dès l’apparition des menstrues avant de la
toucher. »

Elle ajouta :

« Qui d’entre vous peut maîtriser ses pulsions comme le faisait le Prophète
(sallallahu ‘alayhi wa sallam) ? » [1]

Al-Hâfidh Ibn Hajar (rahimahullâh) dit : [dans son commentaire] :

Un grand nombre des anciens [as-Salafs] tels que ath-Thawrî, Ahmad et Ishâq,
considèrent que ce qui est interdit lorsque la femme a ses menstrues, c’est
uniquement de jouir de ses parties intimes ; tel est l’avis de Muhammad Ibn Hassan
chez les Hanafites et c’est l’avis jugé prédominant par at-Tahâwî, et c’est celui
adopté par Asbagh chez les Malékites. Et c’est également un des deux avis du
dogme Chafi’ite, et c’est celui adopté par Ibn Moundhir. An-Nawawî dit que c’est
l’avis prédominant sur la preuve [Dalîl] du hadîth rapporté par Anas chez Muslim :
« Faites tout sauf l’accouplement. » Le hadîth de ce chapitre ainsi que les autres
s’y rapprochant expriment une recommandation [al-Istihbâb] sur la base de
l’ensemble des preuves.

Ibn Daqîq al-Aîd dit : « ce hadîth n’implique pas qu’il est interdit de toucher le bas du
corps couvert par le vêtement, car il se contente de mentionner l’action. » Fin de
citation. Il y a aussi ce qui indique la permission dans ce qui est rapporté par Abû
Dâwoud avec une forte chaîne de transmission d’après ‘Ikrima, que selon quelques
épouses du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam), lorsqu’il voulait quelque chose
d’une femme ayant ses menstrues, il lui couvrait d’un vêtement les parties intimes.
At-Tahâwî a prouvé la permission des rapports intimes sous un drap sans toucher
directement les parties intimes [de la femme], et que ceux-ci ne nécessitent ni
compensation ni grandes ablutions. Et ces rapports s’apparentent aux rapports faits
par dessus un drap. Certains parmi les Chafi’ites ont dit que si lors des rapports,
l’homme est sûr de se maîtriser de toute relation directe avec les parties intimes [de
la femme] et qu’il est sûr de cela, ceci est alors permis ; dans le cas contraire, ce
sera non. Et c’est l’avis adopté par an-Nawawî.

Et il n’y a pas de différence entre le commencement des menstrues et ce qui vient


après, selon le sens apparent [du hadîth] : « dès l’apparition des menstrues » Et
cela est confirmé par ce qui a été rapporté par Ibn Mâdjah avec une bonne chaîne de
transmission d’après Oum Salama, que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam)
évitait le sang pendant trois [jours] et ensuite il avait des contact après cela. Il a
rassemblé cela et les traditions [Ahâdîth] qui indiquent l’initiative du rapport [intime] et
la divergence de ces deux situations. [2]

Notes
[1] Rapporté par al-Bukhârî - n°302

[2] Kitâb « Fath ul-Bârî bi-Charh Sahîh al-Bukhârî » de l’Imâm Ibn Hadjar al-’Asqalânî,
vol-1 p. 685

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