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L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans.
Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de
l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du
narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme
véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance,
l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples
(=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi
que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à
passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une
façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un
véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms
de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La
figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand
il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à
sa femme.Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk
des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté.
Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès
pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez
lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille
du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce
dénouement.
Résumé 3
Sidi Mohammed .un enfant de six ans .fragile solitaire .et passionné par sa
boite à merveilles .il passe son temps entre le Msid et les jupes de sa mère
Il nous raconte sa mauvaise expérience au bain maure .les journées néfastes
au Msid dont le Fquih un homme coléreux et autoritaire
Il évoque également la dispute de sa mère avec Rahma. La disparition de
Zineb et la mort du coiffeur.
Il relate la joie avec laquelle en recevoit l’Achoura : L’achat des vêtement
neufs , des jouets , célébrer la nouvelle année au Msid
Il passe en suite au mauvais souvenir ou son père perdu son capital et a du
partir travailles en dehors de Fès .et les journées mornes qu’il a passé seul
avec sa mère jusqu’au retour du père
Enfin avec bonheur il retrouve sa chère boite à merveille.
Chapitre (1):
Chapitre (2):
Chapitre (3):
Chapitre (4):
- Les deux femmes pleurent à cause de ce que vient de leur révèle My Larbi à sa
femme. (escroquer par son associé).
Chapitre (5):
Chapitre (6):
Chapitre (7) :
Chapitre (8):
Chapitre (9):
Chapitre (10):
Chapitre (11):
Auteur inconnu
L’hiver
Chapitre I:
-Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude.
Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de
six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire,
rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le
regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses
nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une
voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses
clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où
Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une
seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite
un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les
discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain
maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et
d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une
querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine
Rahma.
Chapitre II
Chapitre III:
Le printemps
Chapitre IV:
Chapitre V :
L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours
pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla
Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir
au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort.
On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du
voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
Chapitre VI :
Préparatifs de la fête.
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des
équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant
accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits
pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De
retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur
est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de
Lalla Khadija, plus jeune que lui.
Chapitre VII :
La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes
acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette.
L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce
sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les
lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des
marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu
appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du
barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne
dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et
accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran,
chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui
l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de
la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de
son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
L’été.
Chapitre VIII :
Chapitre IX :
Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour.
D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa
petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi
relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les
jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux
amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
Chapitre X :
Superstitions.
Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes.
L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la
maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs.
Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi
A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions,
argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida.
Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la
maison.
Chapitre XI :
Chapitre XII :
NB/
par MR : Daif Abdelaziz.
Fiche de lecture:
Genre: Roman
Date de parution:1954
L’auteur:
Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville omniprésente dans la
majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la
langue française, se manifeste tout un parcours qu’on trouve aussi présent dans
ses écrits (historiques). Jeune journaliste dans « l’action du peuple », puis
conservateur dans le musée « Addoha » à Fès, en citant des fonctions publics à
partir de 1938 aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du
tourisme à Rabat. Il est mort en 25 février 2004.
Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il
obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un
Marocain).
La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du
petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de
ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française.
La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
Argent : Dans le film qu’il a tourné, l’écrivain marocain s’est révélé un homme
très simple sans autre ambition que de révéler la culture de son pays au monde
entier. Il disait lui-même : ‘Je n’ai jamais fait d’argent. Je ‘Je n’ai jamais fait
d’argent. n’ai même pas de quoi me payer un lopin de terre pour mon
enterrement.’
Film : En mai 1994, la télé marocaine a consacré un film à Ahmed Sefrioui, sur sa
vie. Juste avant de mourir, il avait demandé à le revoir mais sa requête s’est
perdue dans les couloirs de la chaîne.
L'histoire:
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
-Etat initial :
-Elément perturbateur :
Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent
qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
-Péripéties :
-Dénouement :
Le retour du père.
-Situation initiale :
Je :
C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi
Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille
au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui
aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de
fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :
Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de
cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides,
des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou
en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette
de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de
Zineb.
Lalla Zoubida :
la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et
s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme
d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est
pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem :
le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa
famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la
ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il
vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau.
Il a la quarantaine.
La chouaffa :
Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad :
C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept
ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :
Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est
jardinier.
Abdelleh :
Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu
l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid :
Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets
du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe
noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha :
Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne
malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla
Zoubida.
Driss le teigneux :
Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et
faisait les commissions.
L'équilibre initial coïncide dans la Boîte à merveilles avec une prise de conscience
d'une carence, d'un manque (…moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en
sens tout le poids) et se transforme en rupture.
Les outils de l’enquêteur sont donc les images d’un album. Portraits et paysages se
succéderont au fur et à mesure qu’il en tournera les pages. L’abondance de
l’imparfait est justifiée par la dominance du descriptif. La nostalgie orne le récit de
couleurs, de parfums et de tendresse, la perception de l’enfant l’entraîne dans le
monde du merveilleux et de la magie.
L’ESPACE
Fonction
Organisation
Représentation
La ruelle (p3) « Il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et
revient s’asseoir sur le pas de la maison »
LE TEMPS
Comme dans les contes de fée, le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère,
l’âge du personnage principal : six ans.
L’enfant - narrateur a une conception du temps motivée par l’attente, celle de son
père chaque soir et celle de grandir. L’écoulement du temps est saisi dans une
logique arithmétique. Matin et soir font une journée, les jours font des mois, les
mois des saisons et les saisons l’année.
Une journée ordinaire est marquée par le réveil, le msid, les jeux, les conversations
des voisines, et le retour du père, tard le soir. Les jours de la semaine retracent plus
des activités habituelles (Lundi, jour de lessive, mardi, journée particulièrement
redoutée au msid.). Un événement exceptionnel comme un retour précipité du père
à la maison ou la visite d’un étranger constituera un repère. Ainsi, l’Achoura, fête
qui va bouleverser le train train quotidien de l’enfant, les différentes visites de
Lalla Aicha, le départ du père vont permettre de construire une suite justifiant un
déroulement chronologique. Les indicateurs de temps renforceront cette
chronologie par le marquage des saisons (L’hiver / 3 chapitres, le printemps / 4
chapitres et l’été / 5chapitres). On peut alors aisément estimer la durée du récit à
trois saisons et avancer que le narrateur enfant approche de ses sept ans à la fin du
roman.
Le nœud de l'histoire:
La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.
Le "happy-end ":
L'ethnographie:
Le regard de l'enfant:
Tant donné qu'il est enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des zones bel et
bien intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons à titre d'illustration "le
bain maure". Effectivement, la scène du bain maure fait de l'enfant un espion qui
guette le monde féminin en franchissant toutes les frontières (description des corps
des femmes: mamelles pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses
grises…
Le pacte autobiographique:
Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le lecteur de lui
communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
« J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les moindres
événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer
ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6
1- Propice de la mémorisation.
2- Autobiographie sincère.
3- Pérennité aspirée.
- Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques
(l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire):
Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir…
Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…).
Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats!
C’est vrai que plusieurs ensembles littéraires coexistent ça fait longtemps et comme ça ils ont
interferé au Magreb aussi, et par moyen de la langue d’écriture soit arabe, berbère,
français ...et travers de leur statut, leur fonctionnement et surtout leur public, les littératures
algérienne, marocaine ou tunisienne montrent la voix de ce people qui ont une remarcable
contribuition au champ littéraire mondial....
Cette littérature d’expression française s’assure dans la mesure où elle considere le Magreb
comme son centre de gravité, elle se developpe travers des écrivains qui demandent une
identité maghrébine plus especifique. Son public été toujours international, pour montrer le
soif de independance qu’ils ont eu surtout au moment de naissance du moviment que était en
combat de libération national. Cette littérature est gravement marquée par le statut
problématique du Français, langue consideré comme d’aliénation dans laquelle on proclame
l’indéfectible amour de la langue maternelle, mais aussi langue du combat identitaire ou
langue du recul critique proposé par le détour de la langue étrangère ou de l’exil.
Ici, quelques noms connus de cette littérature que je trouve comme extraordinaire, puisque
montrent l’amour, la revendication d droits et force brave de ce people qui ont d’inspiration
révolutionnaire en nom de l’amour par leurs traditions et pays.
Entre d’autres donc la liste est très longue...J’ai choisi aussi, de chaque pays un representant
pour parler sur eux et alors sont ils...
Il est né em 1915, à Fès au Maroc, dans une famílle bèrbere arabisée, il a frequenté l’école
coranique et puis le collège Moulay-Idriss. Il a travaillé sur plusieurs métiers, interprète,
office-boy, etc. Et il arrivé à être haut functionaire au Service des Monuments historiques de
Rabat. Ahmed Sefrioui décrit bien les milieux traditionels du Maroc en oublient les
problemes politiques. Il a écrit “J’étais un enfant seul” où il parle des aspects interieurs de sa
réligion islamique, melangeant avec des souvenirs de son enfance en famille. Voici un petit
extrait de son oeuvre....
À six ans j’étais seul, peut-être malhereux, mais je n’avais aucun point de rèpere qui me
permît d’appeler mon existence : solitude ou malheur.
Je n’étais ni heureux, ni malhereux. J’étais un enfant seul. Cela je le savais. Point farouche de
nature, j’ébauchai de timides amitiés avec les bambins de l’école coranique, mais leur durée
fut brève (...) Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais connaître. (...) Mon père me parlait du
paradis. Mais pour y renaître, il fallait d’abord mourir. Mon père ajoutait que se tuer était un
grand péché qui interdisait l’accès à ce royaume. Alors je n’avais qu’une solution : attendre !
Attendre de devenir un homme, attendre de mourir pour renaître au bord du fleuve Salsabil.
(...) J’ai six ans, l’anné prochaine j’en aura sept et puis huit, neuf et dix. À dix ans on est
presque un homme.
Il est né à Constantine, ville tel où il était familiarisé três tôt avec des traditions populaires du
Magreb e de quelle il été familiarisé avec les traditions populaires du Maghreb et de quelle il
adquerait le sens d’appartenance tribale. Il a fait l’école coranique et puis l’école française
obligé par son père, et là il a commencé a decrouvir les vertus libératrices de l’esprit critique.
A partir de as jeunesse jusqu’à as mort, Kateb Yacine été fiér de leurs pensées et as ideologie,
été toute as vie revolte contre la colonisation, et été aussi eduqué pour être contre
l’étouffement bureaucratique, contre les nouvelles oppressions suscitées pas l’Algérie
nouvelle. Il a écrit des poèmes, romans et aussi du théâtre. Dentre leurs oeuvres, “Dans la
gueule du loup”
une unité de son fameux “Polygone Étoilé” est sans doute la plus importante. Je vous
presente là un extrait de cette célèbre composition où l’auteur décrit sa biographie en
montrent sa relation avec la langue française.
Né à Tunis en 1951, est universitaire. Il n’y a pas beaucoup des infos sur lui, mais le peu que
jai pu trouver est que avec sa poèsie vien marqué l’émergence d’une nouvelle génération
d’écrivains maghrébins, dont la langue française est dédramatisée, plus ludique que
douluoreuse. Il a écrit « Je n’est pas un autre » une allusion que fait titre à une formule
célèbre de Rimbaud, cette perle nous invite à ne pas prendre trop au sérieux ce court poème.
Selon des critiques peu cléments, l’auteur de La Boite à Merveilles, ne pourra pas
s’affranchir de l’héritage exotique et pittoresque de ses maîtres .Il adoptera un style
et une technique d’écriture qui laissent entendre que ses œuvres sont destinées à un
lectorat étranger plutôt que marocain. Certains ont vu dans l’œuvre de Sefrioui, en
plus du caractère "ethnographique", une absence d’engagement contre l’occupant
français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le
lecteur de son roman est plongé dans une sorte d’"autofiction" où la réalité se meut
avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui
permet la focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent
le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque et la présence de mots
arabes traduits en bas de page ou commentés dans le contexte, dont la visée
implique un lecteur étranger à la culture marocaine. » (Gontard, op.cit.) En plus de
ces deux caractéristiques, des critiques vont jusqu’à percevoir chez Sefrioui une
certaine aliénation . Mais des spécialistes de la littérature marocaine d’expression
française, moins virulents, estiment au contraire que l’absence manifeste du colon
dans le récit est une façon biaisée d’ignorer "cet Autre" et "avec beaucoup de
mépris". Ils n’hésiteront pas, dans un effort de réhabilitation de Sefrioui, à dire que
l’intégration, par ce dernier, de "l’oralité" et des "expressions culturelles
populaires" ou de " la vision soufie de l’existence" dans ses romans est une
méthode savante de combattre l’ethnocentrisme et l’égocentrisme de l’européen
colonisateur, qui considérait ces formes d’expression comme du "folklore" ou
comme de la "sous culture. " (Vous trouverez en annexe trois extraits développant
ces points de vue sur les écrits de Sefrioui)
2.2- Biographie de l’auteur, pour quelles traces dans son œuvre ? Écrivain
marocain qu’on a tendance à considérer comme le pionnier de la littérature
marocaine d’expression française. Il est né à Fès, en 1915, de parents berbères. Le
parcours de cet écrivain, est celui de ces petits marocains scolarisés sous le
protectorat : l’école coranique est un passage obligatoire pour tout élève avant que
celui-ci n’accède aux écoles du colon (dites écoles de fils de notables ou
d’indigènes). Dans ce genre d’établissement, il aura comme professeur l’un des
auteurs français progressistes, François Bonjean, qui lui préface son premier livre
et le sollicite plus tard pour écrire la préface d’une réédition marocaine d’un de ses
ouvrages en 1968. Il signe son nom, en 1949, en recevant le grand prix littéraire du
Maroc pour son premier livre " Le Chapelet d’Ambre". Mais auparavant, il aura
fait ses preuves de journaliste dans l’organe « l’action du peuple », avant d’être
nommé conservateur au musée d’« Al Batha », qu’il va fonder à Fès. Il accèdera
par la suite à quelques hauts postes administratifs :
1- Le synopsis de l’oeuvre
Ce synopsis contient les faits et événements majeurs de chacun des douze chapitres
ainsi que leurs circonstances :
I) Le Genre Autobiographique
- Mais très souvent l'auteur commente ses évènements : il utilise alors le passé
composé, le futur.
Faire œuvre d’art : Quel que soit son désir de sincérité et de vérité, l’écrivain
qui rédige son autobiographie a préoccupation esthétique. Il choisit l’ordre de
la narration, développe plus ou moins certains épisodes, adopte un ton et un
style d’écriture particuliers. L’autobiographie d’écrivain n’est pas un «
document » qui aurait une valeur de vérité historique, mais un mouvement
qui se signale par ses qualités esthétiques.
Les mémoires : ces textes ne sont pas centrés sur la vie intime de l’auteur,
mais sur les évènements historiques dont il a été le témoin (Saint Simon dans «
Mémoires » ; 1694-1752).
Merci :-)
La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des
objets hétéroclites, en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de
porcelaine, des boules de verres, des anneaux de cuivres, un minuscule cadenas
sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des
boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre taillé en
diamant offert par Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris
offerte par sa mère, (p96).
Pour les autres, ce sont des vieilleries, le « bijou fabuleux et barbare »aux yeux de
l’enfant est pour la mère « un bout de verre qui peut causer une blessure » (p39)
L’enfant découvre le plaisir des sens très tôt grâce à ses objets. L’objet est regardé,
contemplé et caressé. Il a une âme et une vertu de talisman. Il est source de
jouissance, « Il met les sens en extase » p13, et avait un goût qu’il ne pouvait
goûter de la langue et le pouvoir d’enivrer, p13. L’impuissance à en jouir
pleinement est un moment difficile pour lui. « Je sentais toute mon impuissance à
en jouir pleinement. Je pleurais… ». Ce moment est penible quand le sommeil
empêche la contemplation, « mes yeux, hélas ! n’avaient plus la force de regarder »
; sinon encore plus cruel quand les objets perdent leur pouvoir magique et
deviennent des objets ordinaires, « cette constatation fut cruelle. J’éclatais en
sanglots.».
L’enfant, friand de contes découvre aussi que ses objets racontent des histoires. «
un bijou fabuleux provenant à n’en pas douter de quelque palaissouterrain où
demeurent les puissances de l’Invisible. »(p39). Chaque objet parle son langage
(p13), c’est un ami (p13 ; 249), peut être un message, un talisman où une pierre
maudite.
Les objets qui fascinent l’enfant et l’enchantent ont une autre fonction. Ils lui
permettent de conjurer tristesse et solitude. « La nuit, la maison tomba dans le
silence, je me sentis triste. Je sortis ma, Boite,..(p54).
L’enfant fait appel dans ses moments de détresse à ses objets « prêts à me porter
secours » (p12). Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul, moins triste. C’est dans
de pareilles circonstances que l’enfant la retire de dessous son lit : « Je me sentis
triste et seul. Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer. Moi aussi, j’avais
des amis. Ils sauraient partager ma joie. Je tirai de dessous le lit ma Boite à
Merveilles je l’ouvris religieusement.»(p249).
Par MR: Daif Abdelaziz.
v Chapitre 8:
- Le combat entre le père du narrateur avec le
dellal rusé. (Le jour où il
emmène Zoubida pour lui acheter des
bracelets).
- Le remariage de My Larbi.
v Chapitre 9:
- Ruiné, après avoir perdu son capital,
Abdesslam laisse sa famille pour aller
travailler aux tau bourgs de Fès: afin de
rétablir son atelier.
- La visite de Lalla Aicha:
Changement de celle-ci.
Décision d'aller consulter le voyant Sidi El
Arofi.
v Chapitre 10:
- La visite de Sidi El Arofi: La voyant aveugle
a pu remédier aux
commentaires féminins.
- Le père, absent, parvient à ravir sa petite
famille délaissée par l'envoi d'une somme
d'argent.
v Chapitre 11:
- Le martyre dont souffre My Larbi auprès de
sa nouvelle épouse.
- Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité.
v Chapitre 12:
- L'abstinence du petit Sidi Mohamed aller au
Msid.
- Le retour: - du père (joie de la fille).
- de My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla
Aicha).
- La réouverture de la boite merveilleuse par
le petit enfant, qui s'insinue
de nouveau dans son petit monde.
Par MR Serhani Mounir
A suivre :
-Activités de langue (Tête de page)
-Livre d'or (Tête de page)
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