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Explications de Textes

Extrait du travail "Explications de l'Ecriture sainte"


Transcrit mot à mot par la dictée intérieure de Jésus-Christ à Jakob
Lorber entre le 20.12.1843 et le 17.02.1844

Chapitre 01
Une bonne règle à suivre pour mettre à profit la lecture de l'ancienne et de la
nouvelle Parole.
(20.12.1843)

Mes chers enfants! Avec les rappels suivants, (suite des deux volumes du « Soleil
spirituel »), Je veux vous donner une règle importante et utile, sans laquelle, vous ne pourriez
tirer aucune utilité pour vous même de la lecture d'un quelconque livre spirituel, fusse-t-il
excellent. Vous pourriez lire et relire mille fois la Sainte écriture comme cette nouvelle Parole
d'ailleurs, sans cette règle, cela ne vous ferait pas avancer d'un iota.

Avec vos lectures fréquentes, vous avez certes consciencieusement gavé votre
mémoire, mais demandez à votre esprit ce qu'il en a retiré et sa réponse apathique sera la
suivante: « Je suis certes, entouré de toutes sortes de matériaux de construction et une
montagne de poutres et de pierres gisent là, mais de tous ces matériaux de construction on ne
peut se construire, pas même une mauvaise cabane dans laquelle habiter librement. Certes,
vous continuez d'amonceler toutes sortes de matériaux- devant moi se trouve des tas de
pierres précieuses et de bois de cèdre- mais je n'arrive pas à y mettre de l'ordre. Et lorsque j'ai
réussi, ici ou là, à commencer à mettre un tant soit peu d'ordre, vous êtes déjà en train de me
rajouter une quantité colossale de nouveaux matériaux, de sorte que je doive obligatoirement
me fatiguer dans mon activité pour à la fin, être effrayé par l'ampleur de la tâche et avoir la
pensée douloureuse de savoir quand je réussirais à ordonner ces matériaux afin que je puisse
m'en faire une habitation! »

Voyez, voila la réponse, tout à fait fondée, que l'esprit d'un homme quelconque qui
aurait beaucoup lu, trouvera bientôt très clairement en lui-même.

Lorsqu'un homme a lu une paire de milliers de livres au cours de sa vie, quel chaos
règne alors dans sa mémoire! Et, si tout va bien, il pourra à peine, après une telle érudition
riche de contenu, en arriver à la conclusion qu'il se rend compte désormais qu'il ne sait rien.
Mais qu'est-ce donc que cet aveu? Ce n'est autre chose qu'une seule et même plainte
douloureuse de l'esprit qui veut dire par là que, malgré une quantité astronomique de
matériaux de construction, il n'a reçu en bati, pas même le plus mauvais des abris dans lequel
habiter librement.

Ainsi, il y a des hommes qui connaissent par cœur et mot à mot l'ancien comme le
nouveau testament, mais demande leur le sens profond d'un seul de ses versets et il en sauront
autant que ceux qui ne connaissent pas un seul verset par cœur et souvent ne savent même pas
qu'une écriture sainte existe. A quoi leur servent alors ces matériaux magnifiques?
L'esprit n'habite que dans le spirituel, et si il ne peut se construire, dans l'esprit de la vérité,
une mauvaise cabane avec ces matériaux, où doit-il donc habiter, où vont le mener ses calculs
et par où doit il commencer pour ordonner ses matériaux?
Ne serait il pas mieux, de posséder moins de matériaux, et avec ceux-ci, se construire
de suite une habitation respectable pour l'esprit, afin que celui-ci puisse disposer d'un endroit
libre et solide, à partir duquel il pourra établir ses plans pour utiliser les matériaux qui
arriveront par la suite?!

Quel visage aura donc un champ, même si il est pourvu de la meilleure des terres, dans
lequel on sèmerait simultanément toutes sortes de semences mélangées dans le plus grand des
désordres? Les semences lèveront bien, mais pour quelle utilité pour le semeur? - En vérité, le
produit de ce champ conviendra à peine pour une mauvaise nourriture du bétail. Les plantes
les plus vaillantes étoufferont les plus faibles, la mauvaise herbe se propagera et le blé
n'apparaîtra qu'ici ou là, brulé et rabougri de surcroit.

Il en ressort de ceci que partout ou vous voulez tirer une quelconque utilité pour vous-
même, un certain ordre doit être instauré, sans lequel vous n'amasserez que des épines, des
chardons, des gerbes et des racines, ce qui ne peut jamais vous être d'aucune utilité.

Mais en quoi consiste cet ordre?

Lorsque vous avez un blé épuré, semez le dans un champ pur et bon et vous obtiendrez
une récolte pure et bonne.

Celui qui possède un terrain constructible et les matériaux nécessaires, qu'il n'attende
pas d'avoir amassé un gros tas de matériaux pour commencer seulement à construire sa
maison, car il aura complètement rempli son terrain avec celui-ci. Et lorsque le maître d'œuvre
arrivera et lui demandera: » Mon ami, où veux tu donc que ta maison soit édifiée? » que lui
répondra-t-il? Certainement rien d'autre que: » Eh bien ici mon ami, là où se trouve ce gros tas
de matériaux de construction. »

Et le maître d'œuvre lui dira alors: » Pourquoi as tu laissé les matériaux s'amonceler à
l'endroit où devait être construit la maison avant que nous n'ayons dessiner les plans et que
nous n'ayons creusé les fondations? Veux tu que ta maison soit construite à cet endroit, alors
tu dois mettre de coté tous ces matériaux et me libérer complètement la place. Alors
seulement je viendrai, mesurerai la place, ferai un plan, laisserai creuser les fondations et à la
fin seulement, je testerai les matériaux pour voir si ils conviennent à la construction de ta
maison.»

Voyez, de cette comparaison vous pouvez assez clairement en déduire que la grande
érudition ne peut être que de peu d'utilité à celui qui ne l'utilise pas dans l'ordre véritable.

Mais en quoi consiste cet ordre véritable? - Cet ordre véritable consiste dans le simple
fait d'utiliser à la construction de l'habitation chaque matériaux aussitôt qu'il est livré ou
révélé, et de ne pas toucher à une deuxième livraison avant que la première ait été dument
ordonnée. De cette façon, il avancera rapidement dans sa construction et il restera toujours
suffisamment de place autour de celle-ci pour y ranger en bon ordre les nouveaux matériaux
nécessaires à l'avancement du chantier.

En français et absolument clairement, cet ordre consiste dans le fait de mettre


immédiatement en pratique ce qui est lu et de mettre sa vie en adéquation avec la parole
reçue. Ainsi ce qui est lu lui sera d'une grande utilité mais dans le cas contraire, cela lui sera
fortement dommageable car chacun doit être un pratiquant en acte de la parole et non un
simple auditeur.

A bon entendeur !

Chapitre 02
Une contestation et sa réfutation
(21.12.1843)

Il y aura certes ici quelqu'un pour dire: « Ceci est tout à fait vrai, qu'à travers la mise
en pratique de ce qui est lu, on peut récolter les vrais fruits de la lecture, mais lorsqu'il nous
est donné tant de matériel, on ne peut le mettre de coté à la seule raison de la mise en pratique,
et n'en lire que ce dont l'on est convaincu que l'on sera en mesure d'appliquer?!

Que l'on pense juste à la grande masse de ce qui est donné dans l'ancien et le nouveau
testament, et attenante, la masse exagérément grosse de livres remplis de véritable exégèse
spirituelle! Si l'on voulait ne lire tout ceci que selon la mesure de la pratique, en vérité, en
toute une vie, l'on arriverait au meilleur des cas, à finir une paire de chapitres. »

Mais Je dis: De ce point de vue, le contestataire a certes raison, car si l'on ne lit que ce
dont on est convaincu de pouvoir mettre en pratique, alors une paire de chapitre serait déjà
vraiment de trop! Mais d'un autre point de vue, le matériel donné ne sera jamais de trop et le
lecteur peut immédiatement transformer en réalité factuelle tout ce qui est lu.

Car l'on pourrait dire à titre d'exemple: Si un paysan est en possession d'une grande
parcelle de terrain constituée de champs fertiles qui lui rapportent des récoltes au centuple,
pourquoi ensemence-t-il la totalité de son champ? Un dixième de celui-ci couvre amplement
les besoins du paysan!

Je demande alors: Si un paysan ensemence la totalité de son champ de bon blé et que
ce champ lui ramène une récolte au centuple, dont un dixième suffit à son entretien, les neuf
dixièmes en surplus lui seront-ils dommageables? Ô certainement pas! Car la moitié de son
surplus, il pourra le distribuer à des nécessiteux qui lui seront extrêmement reconnaissants
pour ceci, et l'autre moitié de son surplus, il pourra la porter au marché et comme ce sont de
bons céréales, il trouva beaucoup d'acheteurs qui lui prendront à un prix avantageux et il
pourra alors, avec l'argent gagné, se commander une meilleure demeure et il deviendra ainsi
un paysan riche et respecté.

Alors voyez, de cet exemple, on peut clairement en déduire que si un homme a en lui-
même un bon champ et les semences en grandes quantité qui l'accompagnent, qu'il ne lésine
pas lors de l'ensemencement de celui-ci! Car, celui qui sème richement, récoltera aussi
richement, mais celui qui sème avec parcimonie, récoltera aussi de manière parcimonieuse.
Et, de quoi a-t-il besoin à cette fin? Une fois que la terre de son champ est bien travaillée,
vous pouvez y semer autant de bon blé que vous voulez, aucun des grains ne sera perdu dans
cette bonne terre mais de chaque grain s'élancera une tige richement pourvue! Il en va de
même pour notre affaire, en ce qui concerne justement la Parole semée à travers la lecture.
Pour travailler sa terre spirituelle, l'Homme n'a besoin d'autre chose que les deux
commandements de l'Amour; et avec ceux-ci, il peut aisément travailler son champ spirituel.
Une fois celui-ci travaillé, chacun peut y semer autant qu'il le veut et peut, ou il peut lire
autant que ce qui lui est donné de bon, autant qu'il a réussi à se procurer en quantité judicieuse
– toute la Sainte Écriture et les explications s'y rapportant, et il n'y a rien qu'il ne puisse
recevoir en lui, qui ne doive lui procurer une riche récolte.

Car, la différence entre une lecture fructueuse et une lecture infructueuse consiste en
ceci:
Si quelqu'un veut par exemple s'éveiller et travailler à travers la seule lecture, cela est
égal en tous points, à quelqu'un qui voudrait répandre ses semences sur un champ qui n'aurait
été ni labouré, ni fertilisé par des engrais. Est-ce-que les oiseaux ne viendront pas
immédiatement se gaver de la majeure partie de ces semences? Et si une partie minime tombe
parmi les mauvaises herbes du champ, ne sera-t-elle pas aussitôt étouffée par celles-ci, de
sorte qu'à la fin, au temps de la récolte, il n'y ait pas un seul épi de blé au sommet d'une tige,
qui ait fait surface?

Si le semeur, ou le lecteur n'entrevoit aucune récolte pour la peine qu'il se donne, ne se


décourager-t-il pas et ne délaissera-t-il pas son champ et le blé planté qui ne lui donna aucune
récolte?

Dit en français, ces hommes-la deviennent alors incroyants et se détournent totalement


de la chose pour, à la fin, la considérer comme une pure tromperie.

Mais cela est bien différent, lorsque quelqu'un, à travers son Amour véritable pour
Moi et pour son prochain, a vivifié son Esprit, ou plus encore, l'a rendu libre par Moi et a ainsi
dûment labouré et fertilisé son champs, il ne lit pas l'écriture de ma Grâce et Miséricorde afin
qu'elle lui devienne un champ qu'il pourra ensuite travailler, mais il la lit plutôt, afin de Me
voir et de contempler Ma face de plus en plus clairement, Moi qui ait réveillé son Esprit par
l'Amour qu'il Me porte, et ainsi grandir dans l'Amour pour Moi et par voie de conséquence,
pour son prochain.

Ne trouvera-t-il pas dans ce cas chaque Parole venant de Moi vivante et éternellement
vraie, si cela est déjà vivant en lui-même? Mais si cela n'est pas vivant en lui auparavant, est-
ce-que la plus vivante des Paroles ne sera-t-elle pas, là même, tuée en lui?

Jetez des morceaux d'or dans une mare puante, et le sel sulfureux grossier de la mare
dissoudra les morceaux d'or et les transformera également en boue sale. A contrario, jetez des
morceaux de métal non précieux quelconques dans une véritable fonderie d'or et ils
deviendront tous à la fin, égaux à l'or précieux.

Voyez, c'est justement le cas ici aussi! A travers la lecture de Ma Parole, comme
l'écoute de celle-ci, chacun peut recevoir un gain incommensurable pour lui et ses frères,
lorsqu'il s'est auparavant transformé en fonderie d'or, par l'observation des deux
commandements. Mais s’il est encore une mare, tous les morceaux d'or que l'on pourra y jeter
ne le transformeront pas en fonderie d'or.

Il est dit aussi: «Celui qui a, il lui sera donné afin qu'il ait pleinement, mais celui qui
n'a pas perdra aussi (encore!) ce qu'il a !» (Mt. 13,12)
Sous le terme « avoir », on doit ici comprendre être en possession d'un champ bien
labouré et fertilisé ou être en soi-même un récipient rempli de la véritable fonderie d'or, qui
est ici un Esprit libre et vivant. Mais sous le terme, « ne pas avoir », l'on comprend répandre
un semi sur un champ non-travaillé, duquel le semeur ne pourra s'attendre à aucune récolte, et
il perdra de surcroît les semences qu'il a répandues. Ou cela veut dire aussi avoir en soi-même
une mare pleine du sel sulfureux le plus grossier, qui non seulement ne peut pas être
transformé en fonderie d'or par les morceaux d'or qu'on y jette, mais plus encore, les
morceaux qu'on y jette iront, de surcroît, en pure perte.

Je pense que ceci devrait être assez clair, - ou celui qui, à la lumière de cette lanterne,
n'entrevoit pas encore la Vérité, il sera bien difficile de le libérer un jour de son affection de
l'œil. Mais dans la mesure où l'homme aveugle n'a jamais assez de lumière, alors je veux
aussi, en donnant ce soleil, rassembler à la fin en un point, la lumière de tous les soleils
centraux, afin que l'on puisse d'autant plus clairement distinguer, dans cette lumière des plus
intenses, celui qui est vraiment tout à fait aveugle.

Suivent, de ce fait, encore plus de rappels !

Chapitre 03
De la comparaison du maître de construction sensé et de l'insensé
• {Mt. 7, 24-27: Jl. Etx. 03, 01-15}
{22,12,1843}

Une comparaison entre le maître de construction sensé et l'insensé.

Dans le Nouveau testament, vous pouvez lire une comparaison entre le maître de
construction sensé et l'insensé, dont le contenu est le suivant: l'un construisit sa maison sur un
roc et l'autre construisit la sienne sur du sable mou. Puis, un vent de tempête arriva et une
pluie diluvienne s'abattit. La maison sur le roc résista aux deux mais la maison sur le sable
s'effondra.

Celui qui observe cette comparaison, même de loin, doit reconnaître au premier
regard et sur le champ, deux soleils centraux.

Qui donc est égal au maître de construction sensé? Certainement celui qui s'est
complètement raffermi à travers l'obéissance aux deux commandements connus! Et lorsque
viennent les tempêtes et les pluies violentes, non seulement celles-ci ne peuvent en rien
troubler le maître de construction, mais au contraire elles renforcent même sa maison car les
vents assècheront correctement les murs de la maison et les rendront même demandeurs
d'humidification. Lorsque vient alors la pluie, elle est absorbée par les murs secs de la maison,
et elle dissout aux jointures les particules qui deviennent collantes et qui, à force de répétition
de cette scène, consolide de plus en plus fermement la maçonnerie de l'édifice.

Vous trouvez des exemples illustrant naturellement cette vérité en chaque ancienne
ruine de citadelle, pour lesquelles souvent, si elles doivent être démolies en dépit des siècles
écoulés, un jeune minéral sera plus facile à casser que ces vielles murailles. La raison en est la
pluie, qui par sa force dissolvante, transforme une certaine partie de la pierre en des masses
calcaires et collantes qui par cela unifie avec le temps la maçonnerie toute entière.

Et voyez, il en est de même avec un Homme éveillé par les lois de l'Amour. Il est un
bâtiment sur le roc. Les vents qui viennent se cogner au bâtiment et qui assèchent et assoiffent
ses murs, ce sont les nobles aspirations à reconnaître l'auteur de toute chose, et dans cette
reconnaissance, de pouvoir grandir dans l'Amour pour Lui. L'averse qui en découle représente
les œuvres qu'il est donné à l'assoiffé de lire. C'est certes avec avidité qu'il les aspire et il sera
de tout temps conscient que par leurs influences, les failles encore vides et dissociées en lui,
seront de plus en plus comblées et les transformeront en forteresse, et plus les averses
tomberont sur ce bâtiment, et plus aussi, le bâtiment sera consolidé après chaque averse.

Comme il en est tout autrement de l'action des vents et des averses sur un bâtiment,
dont les fondations ont étés construites sur le sable mou. Lorsque les vents viennent et se
cognent au bâtiment instable et le font vaciller, et lorsque vient ensuite l'inondation,
provoquée par l'averse, il en est alors fini du bâtiment. Car les vents ébranlent les murs,
souvent déjà fissurés, le mauvais sol étant la cause des fentes et des fissures, et vient ensuite
l'inondation qui démolit facilement le bâtiment et le lave dans un quelconque proche courant
de perdition.

Je pense que cela aussi devrait quand même être clair comme un soleil central ! Car un
homme qui n'a pas la moindre idée d'une préparation spirituelle, doit bien manifestement
s'effondrer lorsque, intentionnellement, il laisse arriver sur lui, les vents et les averses
spirituelles, afin que celles-ci fassent de lui un bâtiment solide ou fassent de lui un Homme
spirituel, solide et sage !

Donnez à un homme, complètement du monde ou au moins à moitié du monde, une


Bible dans la main et dites lui: « Mon ami, lis la attentivement et tu y trouveras ce qui te
concerne, un trésor caché, que tu réclames sans cesse, constitué d'or, d'argent et de pierres
précieuses, qui sont la vie accomplie de ton âme ! », et cet ami ira de suite se procurer une
bible et la lira avec grande attention.

Mais plus il lira cette œuvre avec attention et curiosité, plus il tombera sur des
contradictions en apparence et il dira bien vite à son ami: «Mon ami, j'ai bien lu entièrement
six ou sept fois le livre que tu m'as conseillé, mais plus je le relis et plus j'y mets de l'attention
et plus je tombe aussi sur des contradictions et des idioties ! Qu'est-ce que cet amas de
balivernes, ces mystérieuses prophéties, qui semblent avoir autant de cohérence entre elles
que le mont Chimborasso en Amérique et l'Himalaya en Asie?»

« Que ces deux montagnes soient sur une seule et même terre, cela est clair; de même,
ces prophéties se retrouvent dans un seul et même livre, cela aussi est clair. Mais, comment
tous ces endroits prophétiques trouvent leur cohérence riche de sens, ou quelle cohérence à
travers le centre de la terre, le mont Chimborasso trouve-t-il avec les montagnes de
l'Himalaya, cela sera difficilement explicable à un chercheur de la nature de cette terre tant
qu'il craint encore le feu et qu'il trouve dans les grandes eaux de la mer un outil d'apaisement
à sa soif mesurée.

« Je peux te dire, mon frère et ami, que la première fois que j'ai lu ce livre, alors il m'a
vraiment semblé qu'il s'y trouvait un quelconque sens sage et caché, mais plus je le lus avec
attention et sens critique, et plus je ne pouvais que me convaincre que ce livre n'était qu'une
salle du trésor richement pourvue des idioties les plus crasses ! Car, outre quelques proverbes
applicables et sensés, ce n'est qu’idiotie sur idiotie, et les seuls paroles sages, qui ne sont pas
non plus à proprement parlé, de l'or pur, conviennent justement à la bêtise de l'homme qui, de
part sa forme encore mystique, lui procurera encore satisfaction pendant bien un siècle. »

De ce raisonnement, vous pouvez suffisamment en déduire l'effet qu'ont produit les


vents et les averses de la bible sur un tel bâtiment du monde construit sur le sable. Lorsque un
tel homme construit sur le sable est à ce point détruit, que le reconstruise qui veut, car Moi et
Mes Anges, nous trouvons ce travail des plus difficiles et il sera plus facile de ramener, des
rues et ruelles, dix milles hommes au grand banquet de La Vie, que un seul de ces hommes
qui entreprirent la lecture de la bible comme on va au marché à bestiaux.

Comme il en est ainsi de la lecture de la bible, il en est exactement pareil de la lecture


de toute exégèse spirituelle intérieure. Car, chacun ici dira : « Si cela en est le sens, pourquoi
cela n'a t-il pas été directement écrit ainsi? »

Et même si vous lui montrez très clairement la raison de ces formes paraboliques,
celui-ci ne fera que vous rire au visage et vous rétorquera: « Il est facile de prophétiser après
les faits ! Car toute idiotie se laisse retourner comme une pâte et l'on peut la formater à sa
guise, car le chaos est l'origine de toute chose, et de lui, se forme toute chose avec le temps !
Mais pourquoi ne pas donner une prophétie comme elle se déroule réellement dans les faits?
La raison en est que l'on ne peut le savoir à l'avance, ce pourquoi on donne alors une idiotie
mystique, de laquelle pourra se former tout fait qui arrivera dans le futur ! »

Ceci est aussi le jugement dernier qui ne pourra plus être levé par aucun éclairage
d'aucun pouvoir d'un soleil central. Je pense que cela aussi est clair mais, cependant,
rassemblons encore quelques soleils centraux.

Suit donc un autre soleil central!

Chapitre 4.

"Je suis la Voie la Vérité et la Vie; nul ne vient au Père, que par Moi. "
(Jean 14:6)

27 décembre 1843.

"Sera-t-il difficile de citer ici un autre soleil central [ce qui signifie une idée profonde,
brillante et puissante comme une étoile géante, le rédacteur] ? Oh non, pas le moins du
monde! Nous pouvons prendre n'importe quel texte du livre du Nouveau Testament et un
nouveau soleil central est devant vous avec la même lumière originelle et avec la même
puissance et le même effet. Par exemple : "Je suis la Voie la Vérité et la Vie; nul ne vient au
Père - que par moi."
Regardez, là nous avons immédiatement un tel soleil central ! Celui qui peut voir sa
lumière en lui se rendra sûrement compte dans une telle lumière que la lecture seule tant que
rien n'est réalisé est insuffisante pour obtenir la vie éternelle.
Le Père est l'Amour éternel en Moi, et comme Moi, dans toute Ma nature divine, Il est
parfait en Lui depuis l'éternité. Parce que Moi et le Père sommes Un, ou Moi et Mon Amour
éternel sommes Un, ou comme l'Amour réside éternellement dans sa Sagesse, la Sagesse
réside aussi dans l'Amour, dont il procède, éternellement.
Le Père, ou l'Amour, est la base de toute vie. Qui ne retourne pas à cette fontaine
vivante de toute vie reste mort et ne peut pas obtenir la vie d'une autre façon où que ce soit.
Mais où est la porte qui mène au Père ? Et qui est cette porte ? Est-ce que ce sont les
nombreux livres et articles que l’on peut lire, ou est-ce Moi ?
Oui, dans le meilleur des cas on sera probablement d'accord immédiatement ici pour
dire : "Oui, vraiment, si on vérifie exactement les enseignements du Christ, alors on doit
nécessairement être d'accord avec l'idée que l'accomplissement d'une vie éternelle pour l'esprit
et l'âme doit seulement être recherché dans l'observance de ces enseignements. Et à cet égard
il est complètement exact que le Christ a dit de Lui que Lui seul est la Voie, la Vérité et la Vie
en même temps!"
Et Moi, pourtant, Je vous dis la vérité : Il y en a des milliers de milliers, qui professent
cela, en raison de leur bonne compréhension; mais néanmoins Je dis : Ils sont morts et n'ont
trouvé ni la Voie, ni la Vérité, ni encore la porte et la Vie.
On dira ici : "Cette déclaration parait brutale et impitoyable! Comment cela peut-il être
réconcilié avec l'amour le plus haut de Dieu ? Qu'est-ce que l'homme peut faire de plus
qu'atteindre la compréhension parfaite de la grande vérité et de la divinité du grand
Enseignant par la diligence de son étude ? Quelle chose plus haute l'homme peut-il faire, que
de s'efforcer de reconnaître clairement de cette façon, la vraie, la plus haute, et la plus sainte
grandeur de la parole divine et par sa diligence la reconnaître vraiment ?"
Je dis cependant : c'est d'une part probablement vrai qu'il est certainement meilleur de
faire cela que de renoncer à tout et se livrer ensuite à l'arrogance du monde; mais dans les
Ecritures saintes il est dit aussi : "Dans ce temps-là beaucoup Me diront : "Seigneur,
Seigneur!"Et d'autre part il est aussi dit que Je leur répondrai : "Eloignez-vous de moi; parce
que je ne vous connais pas !"
A la base de ce verset dans le Nouveau Testament, qui vous est sûrement familier,
avec les mots, "Seigneur, Seigneur!" il est montré que Christ est reconnu comme la Voie, la
Vérité et la Vie. Mais de quelle utilité est cette reconnaissance si personne ne désire prendre la
Voie et ne veut pas activement saisir la Vérité, ni atteindre la Vie avec cela ?
Je ne suis certainement pas un acteur qui doit se contenter seulement du bruit vide des
applaudissements, mais Ma cause est entièrement le sérieux éternel et J'exige donc aussi une
activité sérieuse et pas seulement des applaudissements vides !
Quel visage un jeune homme riche cherchant une jeune mariée ferait-il si diverses
femmes potentielles applaudissaient ou le glorifiaient et le louaient, et si, voulant choisir
finalement l'une d'entre elles, elle partait en courant : en final une telle hardiesse serait une
insulte dans son cœur ?
Dites-moi, le jeune marié prendra-t-il une de ces femmes idiotes pour femme ?
Vraiment, il ira la voir en la considérant comme une femme facile et lui dira : "Je m'aperçois
que vous êtes une femme facile; mais je vous dis : Renoncez à votre manière de vivre présente
et je vous prendrai pour femme!"
Et la femme facile renoncera, certainement par son vrai amour nouvellement éveillé et
deviendra la très aimée femme du jeune marié. Elle sera comme une Madeleine, autrefois la
plus basse parmi toutes les femmes d'Israël; mais quand le Jeune marié juste l'a appelée, alors
elle est devenue la première parmi toutes les femmes, et elle a célébré avec le Jeune marié
Lui-même la grande résurrection à la vie éternelle !
Vraiment, cela n'est pas une simple lecture ; car quand elle eut reconnu Le juste, elle a
immédiatement renoncé à ses affaires temporelles et a été saisie par un amour fort, implacable
pour Lui, qu'elle avait reconnu comme Le juste et elle a sacrifié tout qu'elle avait dans ce
monde pour son Amour.
Voyez, pour une telle jeune mariée Je représentais la vraie vie où sont pratiquées la
Voie, la Vérité et la Vie!
Il y en eut beaucoup d'autres en ce temps qui Me reconnurent aussi comme tel, mais ils
n'ont pas voulu agir en conséquence. Donc la maxime s'applique aussi à eux : "ainsi les
premiers seront derniers et les derniers seront premiers !"
Cependant, dans tout le sérieux, est-ce que la Voie, la Vérité et la Vie sont en effet si
difficile ? Il est écrit que non : "Mon joug est doux et Mon fardeau facile!" ? - Oui, vraiment,
il en est bien ainsi ! La Voie, la Vérité et la Vie, le joug doux et le fardeau facile sont
confirmés dans les deux commandements d'Amour.
Est-il donc si difficile d'aimer Celui qui est Lui-même l'Amour éternel et est-il difficile
d'aimer son propre frère ? O vraiment! Rien n'est plus facile que cela - expulsez juste le
monde, ce vieil ennemi de l'âme de votre poitrine et vous éprouverez combien bon et facile il
est d'aimer l'Amour éternel et d'aimer son frère!
Mais il est difficile d'aimer l'Amour éternel et ses frères si le cœur est préoccupé par le
monde, par tout que ce qui est temporel, l'argent, la spéculation et plein de mathématiques
diaboliques qui permettent de calculer avec exactitude à combien de penny se monterait le
profit annuel avec des taux d'intérêt usuraires.
Vraiment, là où le cœur est plein de cette habileté, et même s'il appelle "Seigneur,
Seigneur" Je n'aiderai pas beaucoup et la Voie, la Vérité et la Vie deviendra si étroite et si
épineuse qu'il ne sera probablement jamais capable de suivre ce chemin.
A quoi sert de lire des milliers de lectures et des milliers de livres si véridiques soient-
ils ? Réveilleront-ils à la Vie quelqu'un qui, de plus en plus et de jour en jour remplit son cœur
avec toute cette vanité du monde ?
Dites-moi, l'un d'entre vous serait-il capable de concevoir des enfants avec une
colonne ornementée ? Ou un grain artistiquement peint germera-t-il quand vous le mettez
dans le sol ? Certainement ni l'un ni l'autre! La vie peut seulement produire un autre être
possédant la vie; ainsi la Parole vivante peut seulement porter des fruits dans un cœur vivant.
Pour celui qui est spirituellement mort, même la Parole vivante n'est rien qu'une graine
peinte et il peut semer en lui d'innombrables graines de cette sorte, jamais il ne portera de
fruits; parce qu'il n'anime pas la Parole, aussi la Parole ne deviendra pas aussi vivante en lui.
Cependant qui l'entend seulement un peu et y obéit, est un homme d'action de la
Parole et il cherche vraiment le Royaume de Dieu et tout le reste lui sera donné. Je pense que
c'est clair; mais la prochaine fois ce sera des soleils encore plus centraux !

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