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Aimez-yon" 103 uns lei; autres, h. famille es!' le pre·
miel' degré ùe cli:lrité chrétiellne, c'est sue b Terre Li,
forme anticipéo dll ciel ul'lg6Iiqlle. Le pèl'o vit d'1ll'> se"
CJ;fants, les cutant;; rCilllünt au pèro lem' amOllI'. L'n~lir)JI
fait de la Ll1nille un l'aral]i", Irt I!-:SUll;üll 811 hit ',;11 cufor.
E. Ttè C.
?llrs ('[IEHS E::'H\\XTS,
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ct (lue voire 1'.)1.',UI1 ::) l'st (l",'U JilIWl',
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avc;l, été iL même cl'avpl'I':cicl' les lJlotif:; (les pre·
mières oblig,ttions (l\li Hm:,; avaicllt dl: impo-
sées; e'():,;t :LÎl13i que '"lB, plll":; jC'lllC.3 hl'r2S,
encore·c1n.ns l'enfance, ne compronncnt point
pourquoi on leur défon(1 de bll~llcr an feu, il un
instruillent tranchant, etc" bl1<ll.; que YOU~, pal'
-~-
le développement de vos promit',res facnltés
rationnelles vous pOl1\'C:t: ~w.iomd'111li apprécier
les motifs qui gnident y()s parc]] 1,.; ] ul'.':Ct Il 'ils
empêchent les jeunes enfants de :-;l~ lin't:!' Ù L1es
excès lIe gourmn-ndise on d'ilHl'lll[ll'l'alICl', ljui
pou vent compromettl'O IcuI' ";'\111l". :'IIai:,,111l'IIIO
,a 1"i1gè ou, vous etes,
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trictions qui sont IIli:'l'S ;1 \'(J,': !'l,:IC]\llll!::; ]l'IIIl
rcls et dont YOll~ 11("0I1C:'\"1': 1'1I:' );1 l'aison
d'être, que1(lne ~(1!y':-; 'lite \'UIIS ~U.rl'% l't di:-;pos0s
pour le bieu.C'est cl [WillC ::-i \'(111:-; !It)ll\-('% t.'lICc)l'e
cam prend 1'0 les 01> ligatlolls (lui \'(i1I~ ~ull j, i m lJ0:-'l'L'S
d'iustl'lwtiou, de il'a\',lil, L1'<mln', d'l'collomiu,
etc., pour votre l)iun·tLlC' matl'I'il'1, ct pour
votre Li011êtl'e '':1,i, itll,:l, Il':; ,,1)li.~'at iOl!:; de
clta;:;teL{~ (le cu],[);'; d (l'csl-lril, k:-. IJOllllCS lec·
turcs, le rèuu]J(;ClIlclIt Il vos pellchants uutul'cls
qui vou:-; üut1'alucut VCl':, la ::-at i,iFa'::tiull immo
dérée de vos c1é':-jj 1':-;.
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. . qlle l'l lPlll'e a etiJ
C' est amSl , .PI'l'\'110
, , 1e Illa l,
Oll
par hl pcrvel':.;ion de la natl1re !tllllminl', scrait:si
grand, qne le libre ;:Lrbit,re de l'!tonJ11l0 pOlll'l'ait.
être détl'uit l'al' 1'illfestation du IllHI rÜpréseJlté
pal' Satan, et, qlle l'ctte heure pr2\'\\C par la toute
science Divine, il a été pourvu pal' sa misél'ir'or.
ae Divine à let mcsUl'O fllli soule pouyait pn":-('r
ver le mondü d'une entière düstt",-lctir)]l, CIl con·
servant la possibilité de la COlljOlllJtiou dt: l'hoUl
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" lllO'"ll' dlJ~ Esprits est 1111 liell Oll "trlt nlOYl'.lI "ntre' le ('il'] ('t l'l'Il
"fer·; il pst (1:<ns l'(~'JlJililJl'l' (,,,tr,, \" (,j,,1 pt l'c,,,fer ; "'''si là I.jne
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pon.t cLrc cel
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" (1\;<.' pa]' l" C3pnt ( 1C S:l.f~·P:).';C
(111i les 11 dil'ig(>('s,
-;." •..
l'fA URICE.
IKPRlMEll.IE DE L. CHANNELL, RUE 1tULARTIC~
1858~
~n offrant à mes amis ma correspondance àveC l'Evêque de
Port-Louifl, dam, l'espoir d'éveiller leur réflexion sur le point le
plus important de la vie humaine, la Religion, j'ai cru devoir
• faire précéder cette publication d'un extrait des œuvres d'lm des
écr~vains le plus remarquables de ce sièclp, (Ed. Richer), qui aient
écrit sur la doctrine de la NollveI1e J érllsalmn, et qui aient com
menté les Révébtions de cet homme extraordinaire, Emmanuel
Swedenborg, d:mt tant de pers()nn~g parlent, sans avoir cepen
dant la. plus petite notion, Eoit de !;es ouvrages, soit de sa vie
et de sa mission. A ce coup d'œil jeté sur le rapport de la Re
ligion avec l'orgallisution sociale, j':j cru devoir ajouter une ex
pression ch l'aspiration verf. le l\lolldc Immatériel, d'uw' f
~ ~ 1 7'.' '1 T' • •
penetreu QèS vtnt€s Ge a hOUYd (' iJI."péllsatlOn.
, - , , • 1 ,
"
EXTRAIT DES ŒUVRES D'EDOUAUD lUCHER, SUR LA
NOUVELLE JÉRUSALEM,
C/lapitre NeUV1·ème.
DE L'ORGANISATION SOCIALE.
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. ....
" Mon8eigneur aussi a rédigé et fait imluimer sa profession de foi
" (illtltulée Cathéchisme de Port-Louis), qui est celle de d~ux cents Inil
. lions dc- chréf'iens, ct il prend la liberté d'olfrir, avec sès respects, un"
" exemplaire de cc petit ouvrage à ,,1. de Chazal, qui ne paraît. pas le
Il connaître. Il y ajf)lltü lm 1\.I.andemcnt qu'il reeommande respectueu
" sement à l'attention <b M. de Chazal, en le priant de le eroire son très
" humble et dévoué sH\ltenr."
RÉPONSE.
St.. Antoiuc, :J Jllnvier 1858.
Monseigneur,
. «'Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour VOU8 rendre témoignage de
.~ ces choses dans les églises. Je suis le rejeton et la postérité de David,
" l'étoile brillante du matin." (Apoc. XXII 16.)
.j du gElnre humain; ses voies sont i1l1péné~l'ablcs et infinies, mais SOIl but
est unique. Souvent les choses les plus inl1mes en apparence sont cnuse
des plus gran(ls évènemens, La vérité est le J1amhen a qui duit guider
l'humanité vers cette régénération, par Inqu~lle seule, l'homme, sép:né
par sa chute du priilcip~ unique <.le toutes choses, peut reutrer dans son
état d'intégrité, et rcwmir il cctte fin de~'lIièrf' pour laquelle il n été créé.
La vérité peut, pendant un tems, ètre obscurcie; mais, plus radieuse ello
l'ep<lraît ùans le monde pour dissiper ks téllèblCS qui enveloppent l'cs
prit humain; ltnôbres qui B'oppo,sent Ù l'nccomplisscmcnt lle let volonté
divilJe, mais qui disparaissent ù l'éclat de la S<lgcsse diviné révélée; car
Dieu, dans sa misélicorcle infinie, n'abandonne jamais l'œuvre de son
amour. L'hi~;t()ire ùes siècles passés en fait fui; après l'idolâtrie, qui a
suivi l'établissement de la loi de Moïse, la conversion à. la foi chrétienne.
de St. Paul, qui fut nn ùes persécuteurs les plus acharnés des premiers
chrétiens, est une des preuves manifestes des voies impénétrables de
la Diville Providence. Hien donc ne seHI1t moins ét0l1llant que de voir
l'un des hauts dignitaires de l'Eglise Ilomainc, dont l'intolérance exces
llive résulte de sa doctrine erronée, reconnaître, après examen, le signe
visible de Dieu ùans la dernière )'éYélation, qui montre ouvert aux yeux
des nations ce line resté fermé depuis tant d.e siècles pour l'intelligence
....
~.
humaine; reconnllître que l'Eglise du Seigneur n'est pas dans tel ou ~el
culte particulier, mais dans ce sanctuaire du ca:~n' }J~mainl _qU!_ eS,t la
conscience intime de l'homme, et que la Religioll est l'œuvre de la vie
humaine;' reconnaître e~I1n que la charité c'est la vie, et"qu~ Iafoi è'est.
l'intelligence éclairée, J,e Christianisme, chancelant par manque de COll~,.
viction ou de foi réelle, c!'crclIe partout la preuve de la divinité de sô~.(
origine; on étudie toutes le~l re1:rgions du globe; les missions c;;réticnnes~
pénètrent nn fond des contrées les plus l()iataines, réunissant ces preu~·
"es, pal' la concorda nec de tau tes les croyances ~ux "mêmes princip~s da;
la révélation, car il n'r:>t plus possible d'en douter, la loi divine fut rêvé •.
lée pour l'univers entier; partout on en retom"e les traces ,r '" : -
" "
Loin de moi la pensée de vouloir entrer dans une lutte stérile d'opi
nion religieuse; vous m'avez envoyé avec conviction votre :Manùement
et votre Catéchistne, je suis tenu, dar.s la sincérité de mon cœur, de vous
• En e-fFet, dans toutes les reli~jons du monde, o·n ret.rou'I'e la reconnaissante d'un
Dieu j la croyance à llne vie spiritllo':1e, la croyance dn principe de la chûte de l'hom
me ou de la pE1rte de Iii conditi011 primitive de l'hnntanité; on retrouve la croyance ll.
la prümesee d'un Me~sie ou d'un·, èl"lJ nouvelle de rébabilitation, enfin un retour ~
l'Agil d'or, état primitif de l'humanité d'ans ~on intégrité.
Ces croyances, résuHnnt de la ré'l'"'élat:on de }' Ancienno Paroll', donnée au moude
av~nt la loi de MoÏiie, maid devenues confuses dans la plllpart des religions, ne sont
clau'es et. précislls quo dans la N ouveile P<lrole, 011 loi chrétienne, et définitivement
par la révélation du sens spirituel des Saintes Ecritures.
Reli~ieusement,c'est la révélation du pl'incipe 4e l'ordre divin de création j sorti
du p\incipe Il,nique rIe tou.tes ,choses.. tout,doit y ren.trel:, pour être daps l'ordre; l'or
dre c est le bIen et le vraI, c est DIeu meme j la negatlon de l'ordre est le mal et le
faux,
Philosophiquement, c'est le principe du prorrr~s social. (Voir les œuvres d'Ed, Ri.
cherIUT la Nouvelle Jénualem,)
fh:tre coimaître ma pensée in time. J'éprouve, cepend:ant, à le faire une
certaine.répllgnaIlce, car je ne puis ouhlicr quc j'ai reçu dE'l'Eglise Ro..
maine le baptênw, c'est-tl-dire, l'initiation à. la i:lociété chrétienne et l'en
.seignenwnt des premières notions de moralité de la vic chrétienne; l'ex
pression du blâme est tOlljours péniblè, mais puisqu'il le (,lut, je vous
confesse donc que l'enseignement que contient votre Catéchisme est e~l'
contradict.ion flagrante avec presque tous les dogmes fondamentaux du
vrai Christianisme; non seulement dans son interprétation ùu sens )Ht-·
turel de la P<trole, cc qui était inévitable, par permission divine, comme
conséquence de l'cxerciét) du libre arbître de l'humanité; maiseet en-'
seignement est en contradietion en beaucoup d'enùroits avec le texte
même des Ecritnrc~, dn.ns les parties les plus évidentes de la h,ttre ! !
Pour n'en citel~ que denx exemples, ....otre Catéchisme enseigne: "Une
. ..
~
Trinité de trois personnes distinctes ùe toute éternité, ne f[lisant pourtant
qu'un seul Dien (ce qui cepenùant fait trois Dieux), tandis qu'il n'est
fait mention nulle part dans les Ecritures de trois personne"!, mais d'uné
seule personne qui est Notre Seigneur Jésns-Christ" en qui habite corpo
rellement toute la plénitude de la Divinité!" (Pn.ul aux Col. II 9.) En
outre que: "llfan'e est toujours demeurée 'Cierge avant et (/jJ1'ès son enfan
tement et toute sa vie," tandis que St. :\Iathieu déelarc fOrllll'llement, chap.
l, ~5, que Joseph ne la connut pas jusqu'à ce qu'elle eût el~f(lntésonpré
mùr né," ct que les évangéli<;!es font en ùivers endroits mention des.
frères et sœurs de Jésus; entr'autrcs (Mathieu XIII 55·56, XII 46,
Jean VII 3 li. 7, :\I<trc III 31 à 35, etc.)
VOliS voyez, ajoutez-vous, dans les soufFrances du clIff <le l'Eglise Ro
',
,....
plaît d'excommunier, sant! qu'il en ..J.mlte pour CIIX aucun dommage
rituel; chacun sent qu'] n'est donné à aucun pouvoir humain de romprè
ou de rétablir à son gré, le lien spirituel qui doit exister entre la créature
et son créateur, conditions d'existence éternelle dont la Divinité seule est
l'arbitre souverain.
Enfin l'on peut àira avec justice, que la substitution sacrilège de"
l'autorité humaine à la puissance divine, disparaît devant la vérité di
vine; que la doctrine romaine s'éteint cl. mesure que s'éclaire l'esprit hu·'
main; que parmi ce nomol'e cousiùérable d'initiés à l'Eglise Romaine".
bien peu sont fervents croyants, car une adhé~;Ïon sincère par"c{)Jlviction'
profollde, ne s'acquiert que par la satisfaction entière de l'intelligence'
et du cœur: La raison humaine, guidée pal' la divine providence ne
peut plus faire consister, dans de vaines cérémonies extérieures, le vrai
culte de Dien; mais d'luS les œuvres d'nne vie guidée pàr une foi inté-'
l'ieure et puissante. Ce Bont les œuvres qni funt l'homme han ou
mauv'ais';' de son libre arbitre seul dépenù sa deSlinél' éternelle, sui
yant qu'il s'est rapproché ou qu'il s'est. éloigné du Srigneur, source
unique de tout bien ct de toute vel'ité. Le pouvoir humain, qui prétend
s'interposer entre lé'. créature et son créateur, est une fiction monstrueuse
que la raison hnmaino ne peut plus accepter.
De ,'otre Grandeur,
Depuis que j'ai entrevu ta sagesse, ô mon Seigneur et mOn Dieu, de
puis que j'ai compris cette bonté infinie, qui t'a fait descendre jusqu'à
nous, pour nous enseigner b route qui conduis vers toi, depuis que j'ai
compris cette abnégation inimitable, q\li t'a fait te revêtir de notn enve
loppe humaine pour nl)us apprendre, que c'est par la régénération seule;
que nous pouvons nous élever vers toi, je sens en moi un sentiment in
définissable de bonheur, de penser que moi misérable atome, je puis
aussi par ma propre volonté, espérer devenir ton image ct ta ressem
blance; ma pitié et mon dédain, pour tous ces êtres abjects qui comme
mo~, dans leur ignoranèe, sacrifiaient une existence qui t'appartenait,
aux vaines jouissances de soi-même, ma piti~ et mon dédain se changent
pour eux en un respect l'iacré pour cette œuvre de ton amour; je ne vois
plus en eux des êtres passagers, avec lesquels je dois être toujours en
guerre ouverte et constante, pour de misérables intérêts temporels, mais
des formes qui peuvent réfléter les ra)'ons de ta sagesse et de ton amour,
"
'r •
je ne \'lllS pIns en eux que tlcs frères issus d'un même père et que je pni:\
retrouver dans ton sein, après cette épreuve terrible de la vic matériellu.
Qu'il t'a fallu de mansuétude et de miséricorde, ô mon Dieu, pour par-
donner à tant d'erreurs et de turpitudes, conbien est infinie ta Providence
qui a pu faire tourner, an profit de l'humanité, ces faut.es et ces cl'ime~
même de cette humanité rebelle, pour atteindre le but de ton amour! !
ô Seigneur, enseigne moi à pardonner, ear je le seus, la, tolérance et le,
pardon sont le premier pas vers cetfe sagesse pal' laquel1~! seule je puitt
espérer t'imiter.
.'.0.'.