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ArrJ _ 1 ~! Il ... ah, pourquoi faut-il que même nos plus nobles
L~S soient entachés d.Il-.ITim.i-hérMitaire, lorsque ta rai
lion par la vérité n'a point encore mis un fre-in à nos pas
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sions humaines? Pourquoi faul-il, pour revenir ,'1 la vé
des Sainles Ecrilures, les troIs couleurs sonl le symbole des Irois grands Erin
~~"\ l'écarlale est le s~-mbole du céléSle Olt de l'amour de Dieu qui Con
peut aimer que volontairemenl; l'('galité dans laquelle 011 [le peUL êlre
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que par la vérilé qui vons fait reconnaître que touS les hommes sont égaux
cœur de l'homme,
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le rcprégentanl de la Divinilé sur ia terre, dispoS:llll il sun
gré des destinées blllllaincs, mnis nn Sil!ple morlel sujel,
comme tous l~s autres hummes aux, liJisirnml.lables de la
Providence. Après ccl acle, le plus importilllt qu'ail
ja.mais accompli al~Clllle natioll, qui oserait dire cncore qlle
l
1).; tJy S ~ ~.peau de la Frall~ soit IC~[1~'au. tl~_cathuii('is~
RoJ'nalO ; qUi oseraililirc qlle cellli qUI rl'Jdll~ la 1)oclnne
Romaille renie.pnr ce rait scul,sa na[iollalit( i'ranf.aise ? .•
Tel est, cn résumé, aussi sucl'lndclTlcnl que j'ai pu le
faire, l'ünalyse dn selltimenl ri:isonné glle j'éprou\'C pOlir
ma naliooalité ; je le sens par la salisfar.iion illtéricurl~ de
J),,- .l (mon cœ~r ct ~~ n~a r<lis.ol1, ce l!oil è,lre l'èlémt'n!...:~,:~~I:Jhle
r; de la natlOnallle r, ranCitlse. le Sl'utlnlent de la nalIOlla
lité esl hOllorn1llc cht'Z"'touf" les pellplc~ J~ la lerré ; mais Il
ne doil pas eXI:iure,l'Ii('z le "rai chl;~!;311, ec!ui Je la charilé
ulli"ersellc qui doil unir lous Il~S hommes entr"~ox ; cl'pell
dnnlla doctrino Humuino restreint é'i Ïdernll1l' ni ce seull
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OH'1l1 il ce\lX avcc 11~sfjn('ls seuls vous PotJ\'t'z Ôlre dans 'une
lllèmè 1:iI1lI1\1un:llJl\~ de .Fui on de noyance, COIÙ~Dt
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gère à, notre \'érilab~e .ronscience ? .Jesu~9 ~~~nç~josqu:à
la moëlle de mes os, c est nu nature heredltalre et III re
sullat de ma Yolont~f'mais cela Il.!L...m'empèche nullement
d'être aussi Ang!.aisavcctoute la loyauléd'un-Françaisvrai
clïrélien.-Qut'Ile est la puissance qui peut, sans èlre in
juste, vouloir exiger de moi autre chose 1-Je le déclare
t même :-'Je-Îuisfillr.d'ètreJ~JH~.adololtif.de ]' AngJçl~r_r e t
non de cet! vieiHéVAngleterr qui cherchait la satisfaction
cD du désir insaha e e son ambition égoïste dans la ruine de
ses voisins; non de celle vieille Angleterre ennemie achar
née de ma noble patrie et qui ne trouvait de relàchement à
sa haine séculaire que dans l'abaissement de sa rivale; non
de celle vieille Angleterre dont la ci'Oyance était la prédes
tiDation et qui s'écriait que tous les peuples de la terre de
(J (vaient disparaît~~snrface du Globe punI' faïï-CpTllce
() à la race anglo":saxonne dont le bonheur ne pouvait ex.l"Jèr
\ que s~u.s)a condition de la.ruine de tous les autres; mais
,1
~ de ccttejcune et génére~ Angleterr notre sœur aînée,
qui la première esl entrée dans es voies de la Héforme ct
de la Régéuération sociale; Je ceUe Angleterre qui ne
voil plus dans son ancienne rivale que sa digne émule
1 vers l~~grès 9.!!L@assureLLe---.ho.nhwr de tou~eu
i pies; de cette noble Angleterre qui a inscrit en leUres d'or
sur son drapeau; Li~é de tous les peuples, Protection
1\:: de la liberté de consci~nce ; de celle Angleterre enfin dout
le Gouvernement, dans notre colonie, s'associe an pieux
souvenir du peuple de Maurice en élevant au fonùateur de
Ia colonie un monument de respect, comme le juste triTitit
l payé aux vertus et au nolJle dévouüment d'un des vieux
Généraux de la France, d~rdgnnals le vrai (ondateur
\ de noIre colùnic. Je suis heureux et 1er de eompter mes
frères les p1üs nombreux sur cette noble terre hospitalière
I
de la Grande Bretagne où ont dé recueillis,-par de pie}lses \
I m~ins, les restes mortels du (lign.e~J:Iik\![Jl-Lchoisi par)
le Seig!!fYr ,-~Q!!r révéler au monde les <:élesles ~é.!-ifes· qui
t-a CoY doivent éclairer a raisorf' humaine égarh~, d~'réu·nir dans
\ (0; f-''/) un seul sentiment e c arilé toutes les oaLÏans de la terre:
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<t) Emmanuel Swedenborg, iu\lum(' à Londres.
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Au l'L'ste, ce prétexle est celui qu'on peuL faire valoir
contre toute inr.ovation utile: c'est celui que les juifs
charnels avaient li la bouche lors de l'avènement dn Mcssi~.
Une craiute qui est anssi souvent plus 5llperstilieuse (lne
légitime, n'est pas un motif suffisünt. Un prétexte dont on
se sert contre la Yérité, aussi bien que contre l'erreur, ne
prévaut rée!icment ni contre l'ulle ni contre l'autre. L'ab.
hé Larumenais a fort bien combattu lui-même cet argu
ment, assez ordinaire aux philo30plles du J.. ruier siéele,
qui recommandaient à chacun de vivre dans la Reli
gion Je ses pèltS. « Pn fils, disaient-ils, n'a jamais
«( lort de suivre la religion de son pèf(~! Ainsi, en ma
I( tièl'c de religion. Jit l'au leur de l'Essai SHI' /'mdil(érence,
le leur.
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. . . . . . . ~ . . . . .
-.... La religion est esprit et vie, ils J'ont reniée pour s'atta- .
Il)!
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velle. C'est la plus ancienne du monde ; c'e~~~~_.llui
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ERRATA.
A la page 3-12me. ligne-au lieu de: Autrich.iens.
lisez AUSTRALIENS.
Au lieu de : ses sœurs, lisez SES FRÈRES, SES SOEURS.
A la page 7-27me. ligne-au lieu de: Des Reir~"
étrangères, lisez DE SES REINES ÉTRANGÈRES.
Au lieu de : pour l' assouvir, lisez POUR L'A.SSERVIR.
A la page 9-11me. ligne-au lieu de: ne pouvons,
lisez NOUS NE POUVONS.