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Si nous ne pouvons que nous réjouir de cette sage décision, nous laissons à la CFDT
l’illusion de croire qu’elle est consécutive à leur « préalable à la poursuite de sa participation au groupe
de suivi » du plan social… Et que de temps perdu et d’énergie gaspillée !
Pour notre part, à Force Ouvrière, nous avons compris depuis longtemps que le dialogue avec
cette direction n’est que temps perdu pour tout le monde. En témoigne l’impossibilité de dialogue et
l’action menée depuis de nombreux mois concernant sa décision d’augmenter la durée du temps de travail
quotidien de 10 minutes payée au prix de la disparition de 5 RTT par agent et du non recrutement de 100
contractuels.
A propos, mais qu’attend donc la CFDT pour résoudre cette question par le dialogue ?
Pour en revenir au premier point, nous pensons pour notre part que notre recours contentieux
auprès tu tribunal administratif de Rennes sur le sujet n’y est pas tout à fait étranger.
En effet, pour mémoire, c’est le 11 février 2008 que nous étions intervenus dans le cadre d’un
recours gracieux auprès du directeur général pour lui demander, au nom du droit, de renoncer à ne pas
prendre en compte les heures supplémentaires effectuées inférieures à ¼ d’heure. Par décision du 6 mars
2008 il imposait malgré tout sa contrainte (telle est la réalité du dialogue social actuel avec la direction !).
Sans coup férir, comme nous avons dû le faire pour le dossier des temps partiels, notre syndicat, seul, se
voyait donc contraint de déposer sur le sujet un recours contentieux au Tribunal Administratif de Rennes
le 28 mars 2008.
A ce jour le jugement du TA de Rennes n’est encore pas rendu mais nous avons la
faiblesse de croire qu’il aura malgré tout pesé dans la décision de la direction de revoir sa copie.
Il faut savoir que, sur le fond, nous avons bon espoir que le droit nous soit reconnu (sinon,
bien entendu, nous n’aurions pas intenté recours) et, si c’était le cas, la régularisation interviendrait à
compter de la date de la décision jugée illégale (rétroactive donc) et non à compter du 1er octobre 2009,
comme l’accorde généreusement la direction grâce au dialogue entretenu avec la CFDT !