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:L’APPROCHE TERRITORIALE
UNE NOUVELLE MANIERE DE PENSER LE
DEVELOPPEMENT
SOMAIRE
1- LA NOTION DE «TERRITOIRE »
Le territoire n’est pas:
une surface physique avec des frontières administratives ou politiques ( commune, ville,
province, région, nation)
une zone géographique déterminée par la composition du milieu (montagne, vallée, domaine
forestier, parc naturel…)
une zone de peuplement (Zemmour, Abda…)
un espace « pertinent »pour la mise en œuvre de l’action publique c-a-d une bonne échelle
pour aborder les problèmes: bassins d’emploi (développement économique), bassin hydraulique
(agriculture), Zone industrielle…
Le territoire n’est pas un espace passif,
ou
un simple réceptacle de projets décidées ailleurs
C’est une construction collective qui est à la fois le produit et la condition pour la production de
ressources
2- LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
Au delà des ressources disponibles, développer un territoire,
C’est mieux valoriser, et mieux maîtriser les différents systèmes de relations qui existent sur
ce territoire.
C’est en définitive l’art de faire coopérer ensemble des entités administratives, politiques et
autres, de différentes échelles.
et de la volonté des habitants d'un territoire de valoriser les richesses locales (au sens
large) en faveur du développement économique, social et culturel
La participation active de tous, permet d’identifier et de réaliser les actions qui correspondent à la
mise en valeur des atouts du territoire.
Cette démarche est celle du PROJET DE TERITOIRE.
Elle est unique, adaptée au territoire et donc impossible à transférer tel quel ailleurs.
Elle nécessite une vision globale, avec des préoccupations à la fois économiques, sociales et
culturelles
3- QU’EST-CE QUE LE DEVELOPPEMENT ?
La conception du développement qui anime la démarche de l’INDH nous fournit la grille de lecture de la
réalité locale.
Nous visons un développement structuré autour d’acteurs valorisant les potentialités locales tout en
s’insérant vis-à-vis de l’extérieur.
Différentes notions:
– Développement local
– Développement régional
– Développement territorial
– Développement social
– Développement durable
– Développement solidaire
– Développement humain
– Développement endogène
… pour agir sur une même réalité
Il faut s’interroger sur la nature même du concept de développement. «La nature d'une chose,
selon Aristote, c'est sa fin; ce qu'est chaque chose une fois sa croissance achevée»
C’est un processus et non pas un état.
le concept de développement est sans cesse en construction, en transformation, ou en
élargissement à mesure qu'émergent des innovations dans les pratiques qu'il sous-tend.
Comprendre sa nature, revient, à questionner ses dimensions économiques, socioculturelles
et politiques.
Le processus de développement est global et la démarche à caractère horizontal et
intersectoriel.
Le processus de développement se déroule dans un territoire.
La dynamique endogène s’affirme en réaction aux contraintes extérieures, issues de
l’environnement global.
C'est un système qui combine, entre autres, des concepts tels que: «croissance économique»,
«satisfaction des besoins fondamentaux» et «gouvernance »
Le développement doit donc être considéré comme un processus de mobilisation des acteurs et de
valorisation des ressources locales visibles ou cachées.
4- LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
Une question de fond:
Quels sont les outils et méthodes pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de développement
local/territorial ?
Auparavant, les projets de développement locaux étaient décidés au niveau central (planification et
gestion centralisées), et déclinés au niveau local (par les services déconcentrés) sur des espaces
s'appuyant sur les délimitations administratives.
LE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
Diagnostic participatif
Diagnostic rapide
Diagnostic # monographie
Le diagnostic ne constitue pas un objectif en soit. Il s’insère dans une approche globale, l’approche
territoriale, qui se décompose en trois étapes principales:
– Première étape:
l’appréhension du contexte global dans lequel s’inscrit la stratégie de l’institution concernée et plus
globalement des orientations politiques, économiques, sociales et culturelles de l’Etat.
La prise en compte de l’environnement international, national et régional est primordiale avant
d’entreprendre tout programme territorial de développement.
seconde étape:
réaliser le diagnostic afin de connaître et comprendre les dynamiques du territoire. Il s’agit d’une
opération simple, non exhaustive et progressive qui vise :
à décrire la situation présente et d’en comprendre les raisons objectives ;
et à repérer, en partenariat avec les acteurs locaux et la population, les
principaux axes stratégiques de développement
– Troisième étape :
Il s’agit de:
1. identifier les projets voulus par ces acteurs
2. les replacer dans le cadre de la vision stratégique globale,
3. leur donner une cohérence d’ensemble dans le cadre d’un
Programme de Développement Territorial.
Ce programme, ayant été approuvé par l’ensemble des acteurs, deviendra le document de référence
pour toute action de développement, et une sorte de pacte entre les parties prenantes
LA REALISATION DU DIAGNOSTIC
STRATEGIQUE TERRITORIAL
1- Pourquoi un diagnostic ?
La démarche territoriale est simple
Il s’agit d’établir :
une grille de lecture du territoire,
et un questionnement stratégique
1-1 La grille de lecture du territoire
consiste à
recueillir les informations relatives au territoire
traiter, analyser et synthétiser les informations
construire un raisonnement et des outils donnant un sens à ces informations
Il faut une forte volonté politique qui amène tous les acteurs à prendre part aux décisions qui auront une
incidence sur le devenir du territoire.
objectif: réduction des inégalités régionales et sociales et développement endogène
Elle implique
d’abord la participation des populations, à travers les élus, pour l’identification et la
réalisation des actions à mener ;
ensuite l’implication des autorités locales
Quelques exemples du Maroc
A- Les élus locaux disposent de larges prérogatives en matière de développement économique et social
L'assemblée provinciale
a une compétence portant notamment sur:
- Le programme de développement régional et de mise en valeur;
- La création et la fixation du mode de gestion des services publics préfectoraux et provinciaux;
- La constitution ou la participation à des sociétés de développement ou d'aménagement
Le Conseil Communal
« décide des mesures à prendre pour assurer le développement économique, social et culturel
de la commune. »
« examine et vote le plan de développement économique et social de la commune, … »
« initie toute action propre à favoriser et à promouvoir le développement de l'économie
locale et de l'emploi »
Il prend notamment « …toutes mesures de nature à contribuer à la valorisation de son
potentiel économique notamment agricole, industriel, artisanal, touristique ou de services ;
Elles sont créées à l’initiative des pouvoirs publics et viennent d’une prise de conscience de la nécessité
d’agir localement:
Agences de Développement du nord, du sud , de l’oriental, Agence de Développement Social.
Ces institutions doivent :
réunir, animer et coordonner l’action de tous les autres acteurs
veiller à la bonne réalisation des actions
assurer le suivi des projets
et dans certains cas mobiliser le financement
pour remplir ces fonctions ces institutions doivent en permanence :
avoir une vision globale du territoire
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être dotées de la capacité de projeter ce territoire dans le temps, incluant ici une vision à long,
court et moyen termes
court terme : quelles actions mettre en œuvre pour construire cette image ?
moyen terme : comment évaluer le chemin parcouru dans la construction de l’image et quelles sont les
corrections à apporter ?
Les services déconcentrées (institutions techniques)
Ce sont toutes les unités de production (exploitations agricoles, entreprises industrielles, ateliers d’artisanat,
commerces, services, PMI, PME ou micro-entreprises) présentes sur le territoire, quelles que soit leur taille
ou leur activité.
Le diagnostic doit permettre à ces acteurs d’identifier et d’exprimer leurs besoins et leurs attentes afin de les
intégrer dans un programme de développement local qui tient compte des différents intérêts.
Par exemple, la dynamisation d’un site a vocation touristique devrait mobiliser hôteliers,
restaurateurs, artisans, producteurs agricoles, agences de voyages et de tourisme, guides,
transporteurs …etc.
la transversalité que nous recherchons ne peut exister que s’il y a une mobilisation de tous
ces acteurs, lesquels doivent être conscients de leurs intérêts communs.
Ces acteurs économiques ont besoin des autres acteurs politiques, institutionnels, sociaux
etc…
LES ACTEURS SOCIAUX ET CULTURELS
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elles interviennent surtout dans l’éducation informelle, la santé, l’aide aux catégories
défavorisées… et en second lieu pour le renforcement des infrastructures de base (électrification,
adduction en eau potable, construction de routes.. )
très peu agissent dans les domaines de l’emploi, du soutien à la création d’entreprises, ou des
AGR. (rôle du micro crédit)
Or, ces associations peuvent être des partenaires privilégiés en matière de développement et
une force de proposition, d’impulsion et d’action..
alors qu’elles devraient avoir pour fonctions essentielles le conseil et la prestation de services
en promouvant ou exécutant des projets et/ou en encadrant les populations, leurs capacités réelles
sont souvent surestimées,. C’est pour cela qu’il faut les promouvoir et renforcer leurs capacités.
Il faut donc:
les amener à passer d’une logique d’action individuelle à une logique d’action collective au
service du développement
jouer sur les réseaux d’acteurs constitués sur la base d’une démarche
spontanée d’identification des intérêts communs: Cas des touiza dans certaines régions du Maroc
(réalisation de pistes, de systèmes d’irrigation…).
jouer sur les spécificités locales et les us et coutumes des populations parfois fortement
solidaires dans certaines parties du pays.
Quelques problèmes constatés sur le terrain
La question n’est plus simplement d’initier des projets locaux, mais de faire en sorte de créer des synergies
entre les acteurs du territoire et d’accélérer les dynamiques locales observées.
Car le programme de développement local (territorial) ne peut aboutir sans la volonté exprimée des
populations et de leurs représentants, et nécessite une véritable mise en concordance des potentiels du
territoire et de ses compétences humaines, tout en étant inséré dans les orientations générales du pays en
terme d’aménagement du territoire et de stratégie économique
2-2 sensibilisation des acteurs et préparation des questionnaires
Des réunions de sensibilisation doivent être tenues pour expliquer la démarche aux différents
acteurs.
cette sensibilisation est essentielle pour la réussite du diagnostic et par conséquent du
programme de développement
Les rencontres peuvent prendre plusieurs formes :
rencontres informelles ou formelles, individuelles ou de groupe, directes ou indirectes (c'est-
à-dire en faisant appel a d’autres animateurs : universitaire, bénéficiaire d’un projet réussi…)
il s’agit d’expliquer la démarche de la manière la plus simple et la plus adaptée à
l’interlocuteur. ( directeur de l’agriculture, association, artisans, paysans…).
Les questionnaires (ou guide d’interview) doivent être adaptés à chaque public.
c’est un processus long qui demande beaucoup de pédagogie et de force de conviction. Il se
déroule avant, pendant, et après le diagnostic
3- Qui fait quoi ? programmation de la réalisation du diagnostic, rôle du chargé de mission, des
animateurs à mobiliser, formation des équipes etc…
la réalisation d’un diagnostic n’est pas une opération lourde sur le plan financier.
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L’analyse du territoire commence par l’identification de l’information existante et des données statistiques
disponibles.
S’agissant de l’information documentaire, on commence par exploiter les études et rapports produits par
différents départements (services déconcentrés, études académiques, rapports d’ONG etc…) dans
différentes disciplines (économie, histoire, géographie, anthropologie, environnement, etc).
Attention :
Il faut effectuer des recoupements pour vérifier l’information.
Il faut ensuite choisir et recueillir des données à différents niveaux ( communal, provincial, régional et
national), afin de pouvoir placer le territoire dans son contexte par rapport à ces différents niveaux.
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la topographie…
La recherche d’information et l’analyse des tendances devrait aboutir à terme à la création
d’un observatoire du territoire = un réseau d’échanges entre les acteurs
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Indicateurs démographiques :
Reporter les résultats sur une carte. Comparer entre les différents niveaux ( communal, provincial, régional
et national)
Les indicateurs sociaux
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La santé :
nombre d’hôpitaux, de centres de soins etc…
nombre de médecins pour 1000 habitants
nombre d’infirmiers pour 1000 habitants
nombre de lits d’hôpital pour 1000 habitants.
Indicateurs économiques:
L’Artisanat
Évolution du nombre d’unités
évolution de l’emploi
nature de l’activité
destination des produits (marché local, régional… international)
Le Commerce
nombre d’unités par nature d’activité (alimentation, friperie…) et par type (gros, demi gros,
détail)
provenance des approvisionnements (local, régional, national)
destination des ventes (local, régional, national)
existence de groupements.
Agriculture et élevage
Des questionnaires spécifiques doivent être préparés pour chaque type d’acteur.
Enfin, il ne faut pas oublier la prise en compte des facteurs externes qui agissent sur les dynamiques du
territoire et la mise en prospective de tous ces éléments.
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Objectif : situer le territoire dans l’espace, connaître les principaux aspects de sa géographie
physique, ses frontières administratives et les grandes voies et réseaux de communication qui le
traverse.
Dégager les aspects relatifs au climat, à la faune et à la flore, ainsi que les principaux
problèmes environnementaux (déforestation, érosion, pollution de l’eau et de l’air, …).
La combinaison de ces éléments permet de mieux cibler les projets (agricoles, d’artisanat, ou
industriels) et d’en étudier les impacts.
EXEMPLE
Elle aura pour objectif d’analyser l’évolution des conditions de vie de la population et, par
voie de conséquence, d’évaluer l’impact des politiques publiques.
De bonnes conditions de vie influent sur les possibilités de développement de l’activité
économique
La santé
Elle a pour objectif d’analyser l’évolution de l’activité économique du territoire dans ses
diverses composantes. Cette évolution, comparée aux résultats des études précédentes, devra faire
émerger les problèmes qui se posent à la population pour améliorer ses conditions d’accès à la
consommation.
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En l’absence de données locales on peut recourir à des données générales et s’appuyer sur
des enquêtes de terrain qui permettront de les compléter et de lui donner tout son sens.
L’agriculture :
Il faut localiser sur une carte les différentes cultures et activités, et essayer d’analyser les évolutions des
principales productions agricoles.
Types de données: nombre d’exploitants par sexe et milieu de résidence, nombre d’exploitations, SAU,
nombre de parcelles irriguées et non irriguées
Statut juridique et mode de faire valoir (direct, location, bail en nature)
Mécanisation, utilisation des engrais, semences, produits phytosanitaires
Nb de tracteurs, moissonneuses, motopompes
Occupation des sols (céréales, maraîchages, fourrages etc..)
Effectifs du cheptel (bovins, ovins…)
Main d’œuvre permanente salariée, familiale
Activités non agricoles (nb d’exploitants dans la pêche, industrie, artisanat…
Niveau d’instruction des exploitants
L’industrie
L’artisanat
Le tourisme, etc
L’étude institutionnelle.
Elle aura pour objectif d’analyser la capacité du territoire à organiser et à développer la mise
en valeur de ses ressources. C’est de cette analyse de l’aspect institutionnel que dépendra la capacité
d’application du programme de développement à venir
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Il faut également s’informer sur les projets en cours ou programmés, et leur état
d’avancement.
Nous disposerons en définitive des principaux éléments pour élaborer plusieurs axes de développement (ou
scénarios) qu’il faudra présenter aux différents acteurs du territoire afin qu’ils choisissent ensemble celui qui
leur convient le mieux et qu’ils définissent et s’approprient les projets correspondants.
Les forces et faiblesses du territoire
On établit un tableau récapitulatif faisant ressortir les points forts et les points faibles du
territoire
les éléments dont on dispose (points forts) vont nous aider à apporter des solutions aux
faiblesses du territoire. C’est à la fois sur la base de ces points forts et de la hiérarchisation des points
faibles (priorités) qu’il faudra s’appuyer pour imaginer des hypothèses de développement à
proposer..
Points forts + Points faibles -
Situation mais,
- Présence de concentrations - peu de communications
de population (douars) entre ces douars
- Localisation stratégique - enclavement de la zone
pour un développement mais,
économique, notamment - zone mal desservie (réseau
touristique routier, transport aérien)
- nécessité de la mise en
Population place d’une politique de
- Croissance régulière développement touristique
- 1/3 de la population a mais,
moins de 20 ans - une croissance naturelle
toujours forte
- une importante part de la
population locale émigre vers
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sur la base de l’étude pour la formulation du diagnostic, comment identifier des axes de
développement répondant à la problématique du territoire?
Les propositions ou axes de développement devront être entérinés par l’ensemble des acteurs
locaux.
ces acteurs doivent exprimer librement leurs choix et/ou leurs volontés au sein d’un groupe
qui les réunit tous.
On peut proposer trois axes de développement : une hypothèse basse, une hypothèse haute, et
une hypothèse moyenne
les acteurs préfèrent continuer à suivre les schémas qu’ils connaissent bien et qui ont engendré la situation
actuelle.
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cette hypothèse consistera en un renforcement des services sociaux à la population sans entreprendre
d’action sur les structures, notamment de production. Ici, on ne touche donc pas aux dysfonctionnements de
la société locale.
L’hypothèse haute propose un renforcement de l’existant et une nouvelle dynamique avec
une participation forte des acteurs et une diversification des activités.
Ces groupes doivent faire évoluer les structures en place vers une transformation progressive de la société
locale. Elle implique une forte coordination/animation des acteurs du territoire.
L’hypothèse moyenne sera un compromis entre les deux premières. Elle peut permettre l’apparition de
nouvelles activités mais sera plus lente. On mettra en place des programmes ayant un impact sur les
structures existantes mais en ne considèrera qu’une partie des problèmes à aborder, laissant l’autre pour plus
tard. Ici aussi, la coordination/animation des acteurs sera importante.
Comment se met en œuvre le processus de programmation participative et comment se construit une
stratégie de développement territorial?
L’animateur du territoire construit ces choix grâce à l’écoute des besoins et désirs des acteurs
du territoire exprimés lors des enquêtes et à la vision globale qu’il a du territoire à partir des études
de diagnostic. Il en ressort les grands axes de développement.
Ces axes sont présentés aux acteurs locaux comme une synthèse du travail réalisé . Les
acteurs choisissent l’axe qui leur convient le mieux et se l’approprient en précisant les actions qui
leur correspondent.
Lorsqu’un axe a été retenu par une assemblée d’acteurs, il faut lui donner un contenu concret. Ceci passe par
la constitution de commissions de travail pluridisciplinaire, intégrées par les acteurs qui ont choisi l’axe de
développement à mettre en place, qui vont réfléchir sur de grands chapitres et identifier les projets
correspondants.
Exemple: une commission de travail sur le secteur touristique sera composée d’élus, du ministère du
tourisme, des acteurs dans le transport, le commerce, l’artisanat, d’hôteliers et restaurateurs ; d’agences de
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Enfin, il faut réunir toutes les commissions pour coordonner les différents projets.
Ce travail, long et lourd, ne peut être réalisé que par les acteurs du territoire qui en seront les
bénéficiaires directs et indirects (dans la mesure où toutes les activités sont reliées entre elles). Il
représente l’expression de leur volonté réelle de changement ou d’évolution d’une situation à leur
profit.
cette démarche nécessite une structure d’animation/coordination, qui aura pour fonction de
l’organiser dans le temps et l’espace, puis de la formaliser dans un document de synthèse : le plan de
développement Territorial.
Cette structure est très peu coûteuse (un bureau, un technicien, un secrétariat), mais par
contre, requiert un professionnel de bonne qualité
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