II- Appareil reproducteur :

L’unité de reproduction chez les plantes angiospermes, est la fleur. C’est un « axe
spécialisé » qui porte les organes reproducteurs : les étamines et/ou les carpelles,
habituellement enveloppés par des organes protecteurs formant le périanthe.

Le developpement d’une fleur se fait à partir d’un bourgeon qui donne d’abord un bouton
florale. L’éclosion de ce dernier et leur épanouissement forme la fleur.

A la base du pédoncule florale ou de la fleur, il y a souvent un organe foliacé , appelé bractée

florale.

1/- l’inflorescence :
La fleur est rarement solitaire ; elle se trouve souvent au voisinage d’une ou plusieurs autres
formant toutes un ensemble appelé inflorescence .

On distingue deux types d’inflorescences :

• Lorsque l’axe principale de l’infloroscence est à croissance continue les inflorescences

générées sont dites indéfinies. On distingue plusieurs inflorescence indéfinie :
– La grappe : presente des fleurs pédonculées, elle souvent une forme
pyramidale.
– Le corymbe : est une grappe dont toute les fleurs sont situées presque dans un
même plan horizontale .
– L’ombelle : grappe dont les fleurs sont également situées dans un même plan
horizontales, mais les pédoncules fleuraux partent tous d’un même point.
– L’épi : présente des fleurs sessiles
– Le capitule : présente un axe d’inflorescence comprimé en un plateau (réceptal
d’inflorescence).

Les types d’inflorescences indéfinies

• Lorsque l’axe principal est à croissance définie on a des cymes qui peuvent ête
multipare, bipare, ou unipare .
 Les inflorescences décrites ci-dessus sont simples, elles peuvent être groupées en
inlorescences dites composées, qui sont alors construites soit par le même type
d’inflorescence simple par exemple grappe de grappe ou par des inflorescences
simples de types différents (grappe de cyme) .

Inflorescence composée (ombelle d’embelle )

2/- Caractères généraux de la fleur :

Les différentes pièces florales qui constituent la fleur sont insérées au sommet plus
ou moins developpées du pédoncule florale, appelé réceptacle florale. Celui-ci peut
être de forme plane ou convexe ou concave ( conceptacle).
La fleur présente un certain nombre de caractères généraux relatifs aux types
d’insertion de ses pièces florales, à sa symétrie et à son axe.
– Type d’insertion des pièces florales : une fleur acyclique montre toute ses
pièces florales insérées en hélice. Dans le cas d’une fleur cyclique le nombre de
pièces florales par verticille est souvent constant.
– Symétrie de la fleur : une fleur est actinomorphe lorsque toutes les pièces
florales qui les constituent sont disposées symétriquement par rapport à son axe
florale (symétrie radiaire). Si la fleur n’admet qu’un seul plan de symétrie elle
est zygomorphe. Autrement elle est asymétrique .
– Sexe de la fleur : les organes sexuels mâles d’une fleur sont les étamines et les
organes femelles sont les carpelles.
Les fleurs sont habituellement hermaphrodites c’est à dire qu’elles contiennent
en même temps les étamines et les carpelles.
Les fleurs unisexuée ne montrent à la fois que les étamines ou les carpelles.
L’individu végétal dont les fleurs sont unisexué est dit monoïque s’il porte en
même temps les fleurs mâles et femelles, il est dïoque.

3/- Constitution de la fleur :

 La fleur la plus complète comporte quatre cycles de pièces florales ou verticilles : le
calice, la corolle, l’androcée et le gynécée, insérés sur l’extrémité élargi du pédoncule floral
(le réceptacle floral). On distingue de l’extérieur vers l’intérieur :
1- le calice formé de pièces généralement verdâtres appelées sépales. Ces sépales peuvent
être : libres, la fleur est alors dite dialysépale ou soudés, la fleur est gamosépale.
2- la corolle formée de pièces en général colorées : les pétales. On parle de fleur gamopétale
si la corolle est formée de pièces soudées et de fleur dialypétale dans le cas contraire. Ces
deux verticilles forment le périanthe. Si ces deux verticilles sont difficiles à différencier, on
parle de tépales, formant le périgone.
3- l’androcée est l’appareil reproducteur mâle de la fleur. Il est formé par des étamines.
Chaque étamine est formée par un filet qui porte l’anthère. A maturité, les anthères s’ouvrent
pour laisser échapper les grains de pollen. Les étamines peuvent être libres ou soudées (au
niveau des filets ou des anthères).
4- Le gynécée est l’appareil femelle de la fleur. Il est formé de carpelles qui sont des
feuilles repliées longitudinalement, et renferment un ou plusieurs ovules. Une fleur peut avoir
un ou plusieurs carpelles qui peuvent être soit séparés, soit soudés, partiellement ou
totalement. Les carpelles soudés totalement forment le pistil. Dans une fleur, les carpelles
isolés ou groupes de carpelles soudés sont différenciés en une partie renflée, l’ovaire, qui se
prolonge par le style et se termine par le stigmate. A l’intérieur de l’ovaire, les ovules restent
fixés au placenta jusqu’à leur maturité.
Anatomie d’une fleur