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SDLG cours 1 le 13-10-09

Denis Costaouec

Cette discipline peut traiter de la phonologie, de la syntaxe, du lexique, de l’énonciation et


bien d’autres, nous nous concentrerons sur la SYNTAXE.

Questions primordiales pour le cours :


Qu’est ce qu’une langue ?
Qu’est ce que la syntaxe ?

Dans les ouvrages de linguistique générale, on parle de l’étude DES langues, mais rarement
de définition pour le mot « langue ».
Comme c’est une science, on essaye de délimiter le périmètre et les objets sur lesquels on va
travailler
 langue = une certaine classe de comportements humains
 les humains utilisent/produisent et comprennent des sons (ce qui les différencie avec
les animaux)

Dans les comportements humains, une classe = activité langagière, hommes qui parlent sous
une infini diversité.
Comment les humains font pour comprendre une suite de sons qui produisent un sens.
Déf de Martinet = UNE langue (et non LA langue) est :
1) un outil, un instrument de communication (attention, elle n’est pas que ça) les
langues réussissent partiellement à communiquer. Manières d’observer une langue.
2) caractère oral (= mode spontané le plus répandu) se manifeste d’abords par le son
et ensuite par l’écrit. Sur les environs 6000 langues existantes, seules entre 200 et
300 sont écrites. C’est un caractère qui montre la souplesse de la langue mais aussi
ses contraintes : on peur travailler en parlant, utiliser ses mains, elle se fait
indépendamment de la lumière etc… mais elle est linéaire, les sons doivent se
succéder, l’organisation d’une langue vient de ça.
3) doublement articulée (souplesse, lien) : le message linguistique est organisé sur
deux plans :
a) unité significative, signes linguistiques qui n’existent que quand il y a
un lien entre la forme et le sens.
b) Unités distinctives : signifiant peut être découpé, donc unité qui
sépare mais ne veulent rien dire : phonème = plus petite unité sonore
de la langue.
Attention, les humains ne sont pas les seuls à émettre des sons sous forme de message, les
animaux aussi, mais leurs messages sont restreints, codés, limités, ne viennent pas du
caractère oral.
Langage humain = possibilité infini de production de messages grâce aux (30) phonèmes.
 économie fantastique !
ex, hawaïen : 3 voyelles, 5 consonnes
cette définition n’intègre pas la langue des signes qui aura une autre déf car pas oral mais
gestuelle-> autre réalité humaine ;
 les langues sont des instruments merveilleux et incomplets.
REALITE
Expérience
Multidimen-
tionnelle

Dans cette réalité, on ne choisi que quelques éléments pour la partager, analyse, -> succession
d’unités, linéarité, unidimensionnel, outils pauvres comparer à la réalité.

La linguistique moderne hérite des grandes traditions philosophiques, sociologiques (etc…)


qui ont des réflexions sur les langues, le pourquoi de la présence des humains,
 ces propositions sur organisation, fonctionnement des langues ont été repris par les
grammairiens.
Ex : grammaires grecques inventées pour comprendre textes de Homer.
Même au XIX° études comparatives des langues, leur parenté etc…-> avant on s’appuyait
toujours appuyé sur l’écrit pour étudier les langues.
Le vrai basculement dans l’ère moderne est la réintroduction, dans ces études, du matériel
sonore.

Un peu d’histoire :
Deux grands mouvements :
1) Ecole de Prague, invente la phonologie, Jakobson, Troubetskoy, Kavceski, ils sont
dans la tradition, (attention, la phonétique existait déjà) mais renouveau, création
linguistique moderne.
2) Au Etats-Unis, Boas, Bloomfield, études des langues indigènes (amérindiens) qui
étaient surtout parlées et non écrites + conception du monde différente donnant sons
différents. Comment noter ces sons ? comment faire un système ? comment filtrer la
grande diversité des sons pour en garder l’essentiel, des outils de communication ?
(avant on copiait la grammaire et la structure de la langue connue aux langues
découvertes mais on s’est vite aperçu que ça ne marchait pas.)
 notion de pertinence communicative.
Classement des langues en fonction de leur utilité à la communication. Martinet est de cette
époque où il n’y avait pas encore de phonologues français et que cette discipline était mal vue.

Petite histoire de Mr Martinet :


Dans les années 28 il entre en contact avec l’université de Prague, fait une thèse sur le Danois.
Puis il rencontre Jespersen et Hejlmslev qui suivent les études de Saussure (tradition
structuraliste).
Martinet traduit les travaux (fonctionnalistes ?) de Saussure puis devient linguiste.
On lui doit :
- C’est lui qui donne une vraie valeur au concept de pertinence. (qui vient de
« relevnz » de V. Gabeleng)
= Choix d’un point de vu pour décrire quelque chose.
- Concept de la double articulation
- Attention particulière aux langues comme faits culturels, et pas que naturels
- Terme de « fonction » = organisation de la structure
En gros, merci Martinet !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Petit rappel sur Saussure, parcequ’on en reveut encore et encore :


Il distingue la langue de la parole et pour lui on peut étudier une langue pour elle-même, avant
on étudiait une langue au service de quelque chose : poésie, philo, pouvoir….

Quelles sont les contraintes de la production linéaire pour décrire une réalité
multidimensionnelle ?

Le sens des sons


Locuteur 1 locuteur 2
A Phonation audition A’

1) Eléments choisis de l’expérience


2) lexique d’une langue x : contraint car pour chaque langue, il y a habitudes (lexicales
etc..)
Ex : il a traversé la rivière à la nage
He swan across the river
Pour exprimer mouvement : mode de déplacement + destination
On voit bien que le lexique est différent dans ces deux langues.
= phase d’ANALYSE
3) établir la relation entre les unités significatives pour constituer un message, on utilise
donc la syntaxe pour réunir, organise.
= phase de SYNTHESE
 message oral, linéaire, que le locuteur 2 déchiffre pour reconstruire les éléments
d’expérience, donc il y a toujours un peu de différence entre les éléments
d’expériences de départ, et ceux perçus.

La syntaxe s’occupe de la manière dont des éléments d’expérience sont retranscris/


reconstitués.
Modèle pour toutes les langues : ANALYSE -> SYNTHESE -> MESSAGE
Attention, lexique différent, relation différente etc… en fonction des langues.

Les traditions grammairiennes sont des traditions qui ont développées des outils pratiques
mais limités pour les langues qu’ils étudiaient.
 quel est le niveau de généralité de ces outils ?

La linguistique générale essaye de trouver des outils pour décrire toutes les langues, pour
l’instant :
1) toutes les langues ont des unités significatives minimales : SA/SE ou monèmes chez
Martinet ou morphèmes aux Etats-Unis.
2) Ces unités s’organisent en énoncés USM (unités significatives minimales)+ relations
syntaxiques – détermination de ceci est le complément de cela
-- coordination, ceci = cela
3) tout énoncé est construit autour d’un moyen syntaxique -> structure, organisation
hiérarchique.
Hypothèse : ces 3 outils sont dans toutes les langues, mais ne disent pas tout ! il faut donc
trouver des outils de linguistique générale qui permettent de rendre compte la réalité que l’on
étudie.

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