Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Incendie de château et
d'abbayes en France
Eté 1789.
A l'automne les
incendies et les scènes
de pillage
commencèrent à
décroitre.
C'est toute la société de l'ancien régime basée sur des privilèges et des ordres
distincts qui s'écroule dans cette folle nuit.
Si l’Assemblée se
divise en aristocrates,
défenseurs de
l’Ancien Régime,
assis à droite de la
tribune, et patriotes,
partisans de la
Révolution, regroupés
à gauche, on parle
partout de l’union des
cœurs et des
volontés.
discutée à l'Assemblée
Nationale du 21 au 26
août 1789
Quelques oublis dans cette déclaration qui allait être destinée à être placée en
préambule de la constitution; il n'est pas fait mention de l'esclavage, des droits des
femmes, du suffrage universel, de l'égalité des sexes et du droit au travail. Et de fait on
verra plus tard que si dans la déclaration les hommes naissent libres et égaux et ont
des droits égaux, dans la constitution ils n'auront pas ces droits (pas de suffrage
universel).
S'imaginant que le
retour du roi à Paris va
améliorer le
ravitaillement de la
capitale, ces
parisiennes sont
décidées à ramener
Louis XVI à Paris de gré
ou de force.
La Fayette arriva à 22h30 avec ses gardes nationaux trempés par la pluie et épuisés
par la marche. Le roi repris confiance et rentra dans ses appartements (il était 2h du
matin). Les gardes nationaux assuraient la garde du château. La Fayette retourna
alors à l'Assemblée et obtint de celle-ci qu'elle lève séance en lui assurant qu'il avait la
situation en main.
Le 6 octobre, vers 6h du matin des manifestants après une nuit très largement arrosée
pénétrèrent dans la cour du château. Un affrontement eut lieu avec les gardes du
corps, deux sont tués, leurs têtes mises au bout d'une pique et les assassins se ruent
dans les appartements royaux. Marie Antoinette se précipite chez le roi. La Fayette
intervient un peu tard, les gardes du corps et nationaux fraternisent. La foule dehors
veut voir Louis XVI au balcon, il s'exécute et la foule lui crie alors "A Paris !"
A 13h le roi quitte Versailles pour Paris accompagné de toute la famille royale ("Le
boulanger, la boulangère et le petit mitron"). Son carrosse était précédé par des
gardes nationaux entourés des manifestants, les gardes du corps et les gardes
suisses désarmés, derrière suivait la majeure partie des gardes nationaux et le reste
des manifestants. A l'entrée de Paris, Bailly accueillit le roi sous les applaudissements
de la foule et le carrosse royal arriva finalement aux Tuileries à 22h.
Depuis 11h à l'Assemblée Mounier et les monarchiens sont blêmes d'émotion, leur
souhait d'une constitution avec une monarchie forte s'est éteint ce matin. Mounier
choisira l'émigration.
L'aile révolutionnaire de l'assemblée vote, sur proposition de Barnave, la décision de
suivre le roi à Paris. Cette décision sera très lourde de conséquence pour les années à
venir. Un nouveau pouvoir allait maintenant faire pression sur l'Assemblée : la rue ,
soulevée et guidée par quelques meneurs, sensible aux rumeurs, violente et versatile.
Il faudra maintenant tenir compte de cette puissance d'autant plus que le roi et
l'assemblée seront à sa merci dans Paris.
Michelet résuma cette
première période de la
révolution dans la
formule suivante.
"La révolution du
6 octobre ...
appartient surtout
aux femmes,
comme celle du
14 juillet
appartient aux
hommes. Les
hommes ont pris
la Bastille les
femmes ont pris le
roi"