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INTRODUCTION
A. Définitions générales
2) Une Infection Hospitalière est une infection acquise à l'hôpital par un patient qui
a été admis pour une autre raison que cette infection. Elle est contractée à l'hôpital et
apparaît, soit en cours d'hospitalisation, soit lorsque le malade a quitté l'hôpital.
ex : - hépatite B
- infection tardive profonde - après prothèse (hanche, sein, ...)
3) Notions :
- Infection croisée = infection du malade par les germes d'un autre malade
Condition de contamination
Avant l'ère des antibiotiques la plupart des infections hospitalières étaient dues à des
germes d'origine extérieure (salmonellose provenant d'aliments infectés, gangrène
bactérienne, etc.), ou à des germes n'existant pas dans la flore normale des patients
(diphtérie, tuberculose ou toute autre maladie infectieuse dans le sens classique).
A l'heure actuelle, les infections hospitalières sont le plus souvent dues à des germes
qui sont normalement les hôtes de nos flores personnelles.
a. Externe
b. Interne
- le plus souvent des bactéries, ou leurs formes altérées, dont l'apparition est favorisée
par la thérapeutique antibiotique. Les bactéries munies de plasmides de résistance
transférables (surtout Gr-) sont les plus redoutables.
Les germes anaérobies tellurique, les Clostridium, agents de gangrènes, ont été,
jusqu'à la découverte des antibiotiques, les agents pathologiques les plus fréquents.
Actuellement, ils constituent rarement des sources d'infection intrahospitalière, la
stérilisation du matériel en ayant raison.
Dans le monde bactérien, on peut distinguer deux grands groupes opposés à partir de
la coloration de GRAM. Celle-ci permet de distinguer, selon leurs affinités
tinctoriales, des bactéries GRAM + et des bactéries GRAM - . Ces différences de
coloration sont dues à des structures différentes de la paroi bactérienne.
La paroi des Gr + (bleu) est plus simple, plus pénétrable, mais plus épaisse; elle rend
ces germes plus résistants à la dessiccation, d'où leur implication plus fréquente dans
les contaminations aéroportées.
La paroi des Gr - (rose) est plus mince mais plus complexe et riche en lipides. Elle est
moins facilement pénétrable par divers agents (antibiotiques, détergents). Elle est plus
fragile et résiste mal à la dessiccation, d'où la meilleure survie de ces germes en
milieu humide.
Les staphylocoques dorés habitant les hôpitaux ont été subdivisés en différents types
selon leur sensibilité aux bactériophages (lysotypes) ou leurs caractères antigéniques
(sérotypes), ce qui permet dans l'hôpital des études épidémiologiques. Actuellement
on recourt à des marqueurs par la biologie moléculaire : enzymes de restriction de
l'ADN, etc ...
E. Evolution historique
- ADN extrachromosomique
- porte des gènes de résistance
- transmission par "pili" chez les Gr-
- Mais depuis lors, les Gr + reprennent plus d'importance parce que l'antibiothérapie
performante a surtout été dirigée vers les Gr -.
Les conditions de contaminations
1. Antibiothérapie :
- sélection de germes : dans une population, il y a toujours des résistants qui sont
sélectionnés
N.B. : L'usage d'antibiotiques chez les malades à domicile peut augmenter le nombre
de souches résistantes importées ensuite à l'hôpital.
* Action non sélective : Ex : Antibiotique --> bronchopneumonie --> aussi action dans
le tube digestif et détruit le colibacille
Si coli détruit --> pyocyanique prolifère dans le tube digestif par suppression d'un
effet compétitif, probablement nutritionnel --> drap --> main --> lavabo --> siphon.
On parle de :
Hypersensibilité inhérente :
* âges extrêmes :
• nouveaux-nés
• vieillard
• prématurés
Hypersensibilité acquise :
Chacun de ces acteurs est potentiellement transmetteur de germes, par les mains p.ex.
Les IVN ne représentent que 5 % de la totalité, mais cepourcentage est nettement plus
élevé en pédiatrie.
Une infection virale est considérée comme nosocomiale,même si le virus n'est pas
acquis à l'hôpital. Le virus"latent" peut se manifester suite à l'immuno-dépression
acquiseà l'hôpital. Il en va ainsi par exemple du cytomégalovirus.
- les virus dit "enveloppés" : p.ex. VIH, VHC, VRS assezfragiles, de désinfection
facile ainsi pex l'alcool à 70 º C utilisé pour la désinfection des mains est bien actif sur
le VIH, VHB, VHC, virus de l'herpès...
- les virus dit "nu" (non enveloppés): p.ex. rotavirus, calicivirus,VHA très résistants à
la désinfection pourlesquels on recommande une solution chlorée - (ex 1.000 ppm de
chloreactif) pour la désinfection de l'environnement.