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CONSEIL MUNICIPAL DU 10 DÉCEMBRE 2009

INTERVENTIONS DE PHILIPPE ROSAIRE

Affaire n°11 : municipalisation de l'ASMADE

C'est une très bonne chose que de municipaliser l'ASMADE. La situation qui existait antérieurement,
avec une association dans laquelle il n'y avait aucun élu, et donc aucun contrôle sur les fonds alloués
par la ville, était une sorte d'anomalie et il fallait y mettre fin.

Les services publics essentiels, c'est-à-dire ceux qui concourent directement à l'amélioration de la vie
quotidienne des Saint-Mauriens, doivent être assurés directement par la ville, sans intermédiaire.

L'ASMADE fait un bon boulot notamment pour accompagner les personnes qui sont frappées par le
chômage. Je pense qu'elle sera encore plus efficace quand elle sera complètement intégrée au sein des
services municipaux et maillée avec ceux-ci.

En tant que groupe d'opposition, nous attendons pour ce qui est des résultats de cette structure une
information plus grande que celle qui existait jusqu'à présent. Cela ne devrait pas être trop difficile à
réaliser.

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Affaire n°14 : décision modificative budgétaire

Une explication de vote et quelques remarques.

L'explication de vote, tout d'abord :

Notre vote sera de même nature que lors du budget primitif, par souci de cohérence simplement. Ce
sera donc un vote négatif.

Les remarques :

- Une surprise d'abord, devant le grand nombre de postes qui bougent que ce soit en dépenses et en
recettes alors qu'il y a eu une décision modificative, il y a un mois. Une surprise d'autant plus
importante que les variations sont parfois importantes (- 300 K€ pour le poste voies et réseaux, qu'est
ce que cela signifie, - 126 K€ de frais financiers, -55K€ de dépenses relatives au tri, -117K€ de
dégrèvement de taxe professionnelle. Tout cela interpelle à quelques jours de la fin de l'année et mérite
des explications.

- Une question ensuite, Animations Villages a été dissoute et il y a apparemment un boni de


liquidation de 200 K€. Il me semble que lorsque l'on dissout une association de la taille d'animations
villages, avec en arrière plan tout ce que l'on a pu entendre sur la gestion de cette association, on doit
apporter une information très complète au conseil. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Alors d'où viennent
les 200 K€ de boni. Les comptes de l'association établis au moment de la liquidation étaient-ils
réguliers. Pouvez nous les transmettre et nous dire ce qu'il en est au moment où l'on s'apprête à
intégrer tout cela dans nos comptes. L'information du conseil est très imparfaite sur ce point.

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Affaire n° 25 : Convention de financement entre la ville et la SIEM pour réalisation d'un ascenseur

La réalisation de cet ascenseur fait partie du plan d'accessibilité voierie. Le marché d'Adamville est un
ERP de catégorie 1 à rendre accessible en priorité. C'est une obligation légale qui incombe à la ville.
C'est donc à la ville de le financer et pas à la SIEM et surtout pas aux locataires de la SIEM qui vont le
retrouver dans leurs charges alors que l'usage qu'ils en feront sera minime, l'ascenseur étant réservé en
priorité aux personnes à mobilité réduite.

En tant qu'administrateur de la SIEM et donc garant aussi des intérêts de cette société, je crois que
cette dernière a autre chose à financer que cet ascenseur. Que la ville veuille alléger sa charge de
financement, je le comprends mais pas au détriment de la SIEM et des locataires.

Si vous voulez réduire le coût d'installation pour la ville ce que je peux comprendre, il faut chercher
ailleurs. Je crois que l'on pourrait, par exemple, mettre le concessionnaire des marchés, la société
DADOUN à contribution car la réalisation d'un ascenseur va rendre plus attractif le marché
d'Adamville et plus facile la location d'emplacements.

C'est d'autant plus facile que la situation financière de la société DADOU est très saine et la charge
peu importante pour lui. Ce n'est pas le cas pour la SIEM.

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Affaire n° 28 : plan de video protection 2010-2011

Juridiquement la vidéo-protection n’existe pas, seule la vidéosurveillance fait l’objet d’un cadre légal.

Employer le terme "protection" au lieu de "surveillance" n’est pas innocent. Cette méthode laisse à
penser que les caméras installées sur la voie publique ont pour effet de protéger la population.

Il n’en est rien car la vidéosurveillance ne protège pas, elle permet au mieux d’identifier (rarement) les
auteurs de délits, notamment routiers. Par contre elle provoque le déplacement des actes de
délinquance vers des zones non équipées et moins fréquentées.

Il est démontré que la vidéosurveillance a peu d’effet sur le niveau de délinquance et qu’au surplus
elle a un coût certain à comparer avec sa faible efficacité.

Ainsi aux États-Unis de grandes villes telles que Miami et Atlantic City (villes de haut niveau de
criminalité) ont purement et simplement abandonné l’usage systématique des caméras.

En Grande-Bretagne, une étude du ministère de l’intérieur, reprise par l’équivalent de la CNIL, a


prouvé que les dispositifs évalués avaient peu d’effet sur les niveaux de criminalité.

Il s’agit de combattre "l’insécurité ressentie", objectif politique voire politicien de la majorité


municipale. Or il s’agit d’une notion non quantifiable à la différence des infractions constatées.

En ce qui nous concerne, nous sommes pour une lutte résolue contre la délinquance mais cette lutte
passe par une politique de prévention adaptée à la réalité du terrain. Pour lutter contre la délinquance,
rien ne remplace une police formée, une police de proximité.

Cela remplace tous les systèmes de surveillance à distance, onéreux, inefficace dans beaucoup de cas
et très souvent dangereux pour nos libertés. Aujourd'hui encore, le traitement des données recueillies
est mal contrôlé et le risque d'un usage abusif des données filmées et enregistrées est réel.

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Affaire n° 37 : Conseil municipal des enfants

Un Conseil Municipal de Jeunes constitue un véritable lieu d’apprentissage de l’engagement


individuel et collectif ainsi que de la démocratie. Il possède au moins trois grands avantages :

- il apporte aux jeunes une connaissance de la vie locale et des institutions grâce à une réflexion
et une collaboration avec les services municipaux, associations et experts ;
- il favorise le rapprochement entre les générations et le dialogue entre les citoyens et leurs
représentants élus ;
- enfin, il permet, de par les propositions des jeunes émises au sein du Conseil, une amélioration
de la politique pour la jeunesse.

D’un point de vue juridique, aucune loi ne vient réglementer la création d’un CMJ. La seule loi à
laquelle il est possible de se référer en la matière est la loi de 1992 qui prévoit que "les conseils
municipaux peuvent créer des comités consultatifs sur tout problème d’intérêt communal, et
comprenant des personnes qui peuvent ne pas appartenir au conseil municipal ".

Compte tenu de cela, je trouve qu'il est dommage de limiter l'expérience aux seuls élèves de CM1 et
de CM2. Lorsque l'on regarde ce qui se passe ailleurs, on trouve aussi des expériences qui mixent
élèves de primaire et collégiens. Cela permet à ces deux classes d'age de se rencontrer, d'échanger et
de proposer des actions dont la continuité est plus grande. Alors pourquoi ne pas le faire à Saint-
Maur ?

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Affaire n°39 : marché de réservation de 40 berceaux à Saint-Maur Créteil

Plusieurs choses méritent d'être dites :

- la pénurie de places qui nécessite un effort exceptionnel pour aider les parents et justifie
d'explorer toutes les voies possibles pour augmenter l'offre rapidement ;

- la situation financière de la ville qui demande que l'on soit très vigilant sur l'utilisation des
deniers publics. La solution que vous proposez est-elle moins chère que la gestion directe. Peut-
être mais en tout cas ce n'est pas à la lecture de la délibération que l'on peut s'en rendre compte.

J'observe :

- que la concurrence n'a pas joué puisqu'une seule offre a été reçue et que de ce fait l'argument d'un
prix plus bas obtenu grâce à une mise en compétition des opérateurs est assez difficile à entendre ;

- qu'il n'y a aucune comparaison avec le coût du même service exercé en gestion directe.

Du coup, je suis très interrogatif. Pourquoi le recours à cette solution plutôt qu'à une autre ? Qu'est ce
qui vous permet de dire que le recours à une location de berceaux est la plus adaptée et la moins chère
des solutions.

Il y dans la délibération que vous proposez un présupposé fort, le présupposé que la gestion effectuée
par un partenaire privé est plus efficace que celle mise en œuvre par un partenaire public.

Ce présupposé mériterait d'être démontré. C'est loin d'être le cas. Nous ne serions pas responsables si
nous votions votre projet alors qu'il repose uniquement sur des arguments d'autorité.

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Affaire n°43 : Choix du mode de réhabilitation de la piscine Brossolette (bail emphythéothique)

Vous nous demandez de choisir entre plusieurs modalités de financement. Car c'est bien de cela qu'il
s'agit avant tout. Et les modalités proposées ont toutes trois en commun deux choses :

- la volonté de reporter sur un tiers le poids du financement d'un équipement, là c'est une piscine ;

- la volonté de s’affranchir des contraintes des marchés publics classiques vus comme trop
contraignants. Il y a eu des précédents fameux qui se sont soldés par des échecs retentissants. Ce sont
les fameux marchés d’entreprise de travaux publics (METP) mis en place par la Région Ile-de-France.
Ils ont débouché sur une entreprise de corruption massive ; ils ont été prohibés par le code des marchés
publics du 7 mars 2001.

Quelle que soit l'infrastructure concernée, prisons, hôpitaux, de palais de justice… les idées qui
inspirent ces montages juridiques sont toujours les mêmes :

- échapper à la loi sur la maîtrise d’ouvrage publique,

- s’affranchir le plus possible du statut des agents publics considéré comme incroyablement lourd et
inefficace.

Le gouvernement actuel voit dans ces montages juridiques une solution pour résoudre une équation
financière de plus en plus complexe et cherche à faciliter par tous les moyens l'utilisation de ces outils.

Moi je trouve que ce n'est pas rendre hommage au secteur public et à ses agents que de faire cela. Le
secteur privé n'est pas toujours moins cher. On le voit avec les scandales qui ont fleuri dans la gestion
de l'eau ou des installations confiées au privé n'ont pas été entretenues et sont revenues dans un état
déplorable avec en plus un prix de l'eau souvent supérieur.

Le coût financier des opérations traitées risque d'être plus élevé que par un financement classique. En
effet, traditionnellement, les collectivités maîtrisent parfaitement le coût de leurs investissements grâce
à la procédure des marchés publics et se financent par emprunts à des taux particulièrement
performants. Ce n'est pas le cas des autres acteurs.

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