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Atelier "Consommer"
Compte rendu de la réunion du 16 octobre 2009
Les échanges entre les participants ont permis de valider les enjeux et d'approfondir
les pistes d'action identifiées pour chaque enjeu concerné par l'atelier.
De façon plus générale, le groupe a souhaité que la PRSE comporte des préconisations
en direction des politiques pour une meilleure prise en compte du critère santé
environnementale dans les décisions.
1
liste détaillée en annexe
2
liste détaillée dans le document de synthèse transmis aux participants
A – Les constats
L'enjeu est donc ici la réduction des émissions de type particulaire issues du secteur
des transports, et notamment du trafic automobile qui contribue largement aux
émissions de particules diesel.
Aucune des contributions reçues ne comportait de proposition d'actions sur cet enjeu.
Toutefois les échanges entre les participants ont permis d'en identifier un certain
nombre de propositions.
A – Les constats
L’amélioration de la qualité des eaux douces et littorales est un enjeu sanitaire que les
ateliers ont tenu à souligner :
- D’une part, pour sécuriser l’eau potable et notamment limiter les risques
émergents possibles dans l’eau de consommation (ex : des résidus
médicamenteux). En effet, les eaux brutes sont de qualité médiocre et ce
n’est qu’au prix d’abandons de ressources polluées, de traitements complexes
et onéreux et d’une grande vigilance dans l’exploitation de ces traitements,
que l’eau de consommation est de bonne qualité en Bretagne pour l’ensemble
des paramètres contrôlés dans le cadre du contrôle sanitaire (pesticides et
nitrates y compris).
- D’autre part, pour éliminer ou réduire les risques liés aux autres usages de
l’eau : contamination des plages, baignades et sites de loisirs nautiques,
émanations toxiques des algues vertes, toxines des cyanobactéries en eau
douce et des algues microscopiques en eau de mer, contamination chimique
et microbienne des poissons, des coquillages et des crustacés, etc…
Les propositions :
- Favoriser la diffusion des connaissances sur les eaux souterraines auprès des
différents acteurs en charge de l’environnement (région, collectivités, Etat,
bureaux d’études, SAGE, animateurs BV, associations…)
- Renforcer les contrôles (forages sauvages) et la restriction des usages
industriels et agricoles de l'eau par forage
- Prioriser la restauration de la qualité des eaux de surface sur le recours aux
eaux souterraines, en particulier des nappes profondes
- Veiller au maintien de réserves profondes pour les générations futures
- Entreprendre, avec le concours des mairies, une mise à jour du recensement
des forages effectués par le BRGM
- Par le biais des avis de l'Etat émis dans le cadre des enquêtes publiques,
inciter à privilégier l'usage des eaux souterraines pour la consommation
humaine
A – Les constats
A – Les constats
Tous les matériaux, les produits, les objets qui sont produits et diffusés que ce soit
dans les activités professionnelles ou dans les activités domestiques deviennent des
déchets au bout d’un cycle de vie extrêmement variable mais qui a une tendance très
forte à être de plus en plus court. Ces déchets sont de nature très variée allant des
matières organiques biodégradables aux substances dangereuses les plus diverses,
dont certaines sont rémanentes voire persistantes. Ces substances dangereuses
peuvent se retrouver dispersées par inadvertance ou insouciance, soit dans la nature,
soit dans les eaux pluviales ou dans les eaux d’égouts, soit dans les ordures ménagères.
Elles peuvent ainsi contaminer l’eau, l’air, les sols et la chaîne alimentaire.
Les quatre ateliers sont à maintes reprises revenus sur le problème des déchets
dangereux diffus, que ce soit dans les activités tertiaires, dans les métiers du bâtiment,
la déconstruction, les activités de soin et les déchets domestiques. La part triée et
recyclée apparaît très faible et les déchets dangereux diffus des ménages et assimilés
qui vont dans le tout-venant augmentent en quantité, voire en toxicité. La complexité
de la composition de ces déchets va croissante, notamment ceux des équipements
électriques et électroniques, mais aussi celle des matériaux de construction ou du
mobilier.
L’enjeu est la réduction de la dispersion de substances dangereuses dans
l’environnement.
Les échanges entre les participants sur les propositions d'actions ont porté sur
l'enrichissement de pistes dégagées dans l'atelier de mai et sur la contribution de la
DRIRE sur la question de l'incinération. Le PREDD, à ce stade ne propose aucune action
• AMELIORER L’ORGANISATION DES SYSTEMES DE COLLECTE DES DECHETS DANGEREUX DIFFUS DES
MENAGES ET ASSIMILES.
Inciter au développement des points de collecte mobile (type « Kangourou ») et
intervenir auprès du Ministère de l'écologie pour que la taxe d'écoparticipation soit
utilisée à cet effet.
A – Les constats
Mais nous savons aussi que beaucoup de substances n’ont pas été suffisamment
étudiées au delà de leur toxicité immédiate. Les dangers à long terme (cancers,
perturbations endocriniennes, altérations du système nerveux) et les effets cocktails
restent un chantier presque infini pour la recherche, tant le nombre de substances et
les possibilités de combinaisons entre elles sont importantes.
Il a été rappelé que la réduction de l'utilisation des pesticides faisait l'objet d'une
animation régionale dans le cadre du CPER et que la charte d'entretien des espaces
communaux était en cours de révision en lien avec le Conseil régional. Par ailleurs une
directive cadre en préparation établira une liste des substances interdites. Compte
tenu de ces informations les propositions d'actions concernant les produits phyto-
sanitaires ont été centrées sur les particuliers et les prescripteurs
Il a d'autre part été rappelé que les produits chimiques liés au bricolage et au jardinage
seraient approfondis dans le cadre de l'atelier "Bouger de détendre".
A – Les constats
Les poussières ou d’une manière générale les aérosols sont pour certains bien
identifiés comme problème majeur pour la santé (particules diesel, poussières
d’amiante, de silice, de ciment, de bois, de céréales, fumées de feu de bois, fumée de
cigarette, pollens…)
Cette question des poussières est revenue à maintes reprises dans les quatre ateliers
soit parce que le risque est bien connu (exemples cités ci-dessus), soit parce qu’il est
suspecté (laine de verre par exemple), soit parce que des poussières en elles-mêmes
inoffensives peuvent servir de support à des substances dangereuses (certains
descendants du radon, hydrocarbures aromatiques polycycliques-HAP, métaux,
pesticides, acariens et autres microorganismes…), soit parce que parfois la nature
exacte de la poussière est inconnue. C’est le cas des travaux de bricolage où des
poussières dangereuses peuvent être inhalées, par exemple par ponçage d’une
peinture qui peut contenir du plomb, par sciage d’une cloison qui peut contenir de
l’amiante, etc…
L’enjeu est donc de promouvoir une attitude de défiance à l’égard de toute forme de
poussière.
Les échanges pour l'indentification de propositions d'actions en lien avec cet enjeu ont
eu pour point de départ la contribution sur l’asthme et les allergies de Capt'air ainsi
que deux propositions issues des ateliers de mai.