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Il a été précisé que compte tenu des propositions formulées, les actions relatives à la
qualité sanitaire du sable des plages qui a fait l'objet d'une contribution de Fabien
Brissot du CESR, ainsi que la thématique du bruit et des UV seraient examinées dans
l'atelier de synthèse, dans le cadre de l'enjeu 17 : "Construire une culture santé
environnement avec les bretons". L'ammoniac sera quant à lui examiné dans le cadre
de l'enjeu 14 : "soutenir la recherche régionale en santé environnement".
1
liste détaillée en annexe
2
liste détaillée dans le document de synthèse transmis aux participants
A – Les constats
Les ateliers ont considéré que l’aération et la ventilation des locaux étaient un enjeu
majeur, car c’est un déterminant clé de la qualité de l’air intérieur, qui, à lui seul,
permet de réduire l’exposition à bon nombre de polluants. Il a été souligné la nécessité
d’accompagner la mise en place de la réglementation thermique, pour que les
solutions visant à réaliser des économies d’énergie intègrent la ventilation et l’aération
des locaux.
Les ateliers de mai avaient permis d'identifier une proposition d'action en lien avec cet
enjeu et une contribution reçue du CROS comportait une proposition concernant les
piscines. Le débat a porté principalement sur les piscines et salles de sports où il
importe de tenir compte du fait que la pratique sportive induit un risque supérieur par
rapport à une situation d'hyperventilation.
La question de la qualité de l'air dans les espaces souterrains du métro rennais n'a pas
fait l'objet de propositions d'action. En effet, une campagne de mesure en 2005 avait
conclu à un léger confinement avec un taux de particules supérieur à l'air extérieur,
mais avec des niveaux nettement inférieurs à ceux du métro parisien. Il a été décidé
que ce constat serait à faire figurer dans l'état des lieux de l'ORS.
• PRIORISER LES LIEUX SENSIBLES (LIEUX DE LOISIRS POUR LES ENFANTS, PISCINES, SALLES DE
SPORT)
- Cibler les lieux accueillant des enfants comme prioritaires
- Promouvoir la construction de piscines HQE en veillant au fait que les lambris
de bois peuvent être émetteurs de polluants.
- Développer les connaissances pour préciser le risque et évaluer les endroits
qui posent problème afin d'intervenir sur les systèmes de ventilation (et de
chloration pour les piscines)
- Etablir des liens avec la direction régionale de la jeunesse et des sports
A – Les constats
L'enjeu est donc ici la réduction des émissions de type particulaire issues du secteur
des transports, et notamment du trafic automobile qui contribue largement aux
émissions de particules diesel.
A – Les constats
4 contributions comportant des propositions en lien avec cet enjeu ont servi de point
de départ à la discussion :
• Urbanisme et santé (Conseil régional-Drass)
• Sites et sols pollués (Drire-BRGM)
• Déplacements (Ademe)
• SE et pratiques agro-industrielles (Lylian Le Goff)
A – Les constats
L’amélioration de la qualité des eaux douces et littorales est un enjeu sanitaire que les
ateliers ont tenu à souligner :
- D’une part, pour sécuriser l’eau potable et notamment limiter les risques émergents
possibles dans l’eau de consommation (ex : des résidus médicamenteux). En effet,
les eaux brutes sont de qualité médiocre et ce n’est qu’au prix d’abandons de
ressources polluées, de traitements complexes et onéreux et d’une grande vigilance
dans l’exploitation de ces traitements, que l’eau de consommation est de bonne
qualité en Bretagne pour l’ensemble des paramètres contrôlés dans le cadre du
contrôle sanitaire (pesticides et nitrates y compris).
- D’autre part, pour éliminer ou réduire les risques liés aux autres usages de l’eau :
contamination des plages, baignades et sites de loisirs nautiques, émanations
toxiques des algues vertes, toxines des cyanobactéries en eau douce et des algues
microscopiques en eau de mer, contamination chimique et microbienne des
poissons, des coquillages et des crustacés, etc…
Une contribution en lien avec cet enjeu sur les cyanobactéries (Université de Rennes
1) a servi de point de départ aux échanges qui ont permis de valider en enrichir les
propositions.
En préalable, les participants ont souhaité que l'intitulé de l'enjeu soit complété de la
façon suivante : " Améliorer la qualité des eaux brutes et réduire les risques".
A – Les constats
Tous les matériaux, les produits, les objets qui sont produits et diffusés que ce soit
dans les activités professionnelles ou dans les activités domestiques deviennent des
déchets au bout d’un cycle de vie extrêmement variable mais qui a une tendance très
forte à être de plus en plus court. Ces déchets sont de nature très variée allant des
matières organiques biodégradables aux substances dangereuses les plus diverses,
dont certaines sont rémanentes voire persistantes. Ces substances dangereuses
peuvent se retrouver dispersées par inadvertance ou insouciance, soit dans la nature,
soit dans les eaux pluviales ou dans les eaux d’égouts, soit dans les ordures ménagères.
Elles peuvent ainsi contaminer l’eau, l’air, les sols et la chaîne alimentaire.
Les quatre ateliers sont à maintes reprises revenus sur le problème des déchets
dangereux diffus, que ce soit dans les activités tertiaires, dans les métiers du bâtiment,
la déconstruction, les activités de soin et les déchets domestiques. La part triée et
recyclée apparaît très faible et les déchets dangereux diffus des ménages et assimilés
qui vont dans le tout-venant augmentent en quantité, voire en toxicité. La complexité
de la composition de ces déchets va croissante, notamment ceux des équipements
électriques et électroniques, mais aussi celle des matériaux de construction ou du
mobilier.
A – Les constats
Mais nous savons aussi que beaucoup de substances n’ont pas été suffisamment
étudiées au delà de leur toxicité immédiate. Les dangers à long terme (cancers,
perturbations endocriniennes, altérations du système nerveux) et les effets cocktails
restent un chantier presque infini pour la recherche, tant le nombre de substances et
les possibilités de combinaisons entre elles sont importantes.
A – Les constats
Les poussières ou d’une manière générale les aérosols sont pour certains bien
identifiés comme problème majeur pour la santé (particules diesel, poussières
d’amiante, de silice, de ciment, de bois, de céréales, fumées de feu de bois, fumée de
cigarette, pollens…)
Cette question des poussières est revenue à maintes reprises dans les quatre ateliers
soit parce que le risque est bien connu (exemples cités ci-dessus), soit parce qu’il est
suspecté (laine de verre par exemple), soit parce que des poussières en elles-mêmes
inoffensives peuvent servir de support à des substances dangereuses (certains
descendants du radon, hydrocarbures aromatiques polycycliques-HAP, métaux,
pesticides, acariens et autres microorganismes…), soit parce que parfois la nature
exacte de la poussière est inconnue. C’est le cas des travaux de bricolage où des
poussières dangereuses peuvent être inhalées, par exemple par ponçage d’une
peinture qui peut contenir du plomb, par sciage d’une cloison qui peut contenir de
l’amiante etc…
L’enjeu est donc de promouvoir une attitude de défiance à l’égard de toute forme de
poussière.
Les ateliers de mai avaient permis d'identifier 2 propositions d'actions en lien avec cet
enjeu et une contribution reçue de Capt'air sur l'asthme et les allergies comportait une
proposition sur le promotion des CMEI.
Les échanges entre les participants ont permis de valider et enrichir les propositions et
notamment d'introduire le pollen comme type de poussière devant faire l'objet de
propositions d'action spécifiques. Le groupe a estimé qu'étant sonné la très grande
variété des poussières/particules, il serait nécessaire de prioriser les actions par type
de particules. Les sources de particules identifiées comme prioritaires ont été les
moteurs diesel, le bricolage, le chauffage.
• INCITER A LA PROTECTION
- Concevoir des messages simples et impliquent du type : "Vous protégez votre
canapé, votre TV, mais vous-même est-ce que vous vous protégez ?"
- Sensibiliser à la nécessité de se protéger des poussières lors d’activités à
risque tant en milieu domestique que professionnel et de protéger son
entourage, notamment les enfants et les publics vulnérables