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Essais d’iconologie

Panofsky

Qu’est-ce que l’iconographie ? C’et l’histoire de l’art qui se rapporte au sujet (ce que
représente un tableau, objets et événements incarnés en motifs artistiques) et à la
signification (résonances émotives que provoque le sujet) des œuvres d’art.

Quelle distinction entre sujet et forme ?

FORME

La forme est un objet perçu immédiatement, non pas en tant que sensations plurielles
unifiées après coup, mais une forme globale, détachée sur un fond.
 Une mélodie n’est pas une série de notes mais une forme sonore.
Ce sont des configurations de lignes, de couleurs etc.

SIGNIFICATIONS DE L’APPARAITRE, ou IDÉE

L’identification d’un objet (un monsieur) et de la modification d’un détail comme


évènement (soulever son chapeau) est ce qu’on appelle le sujet, ou signification de fait :
je la saisis par l’identification de formes et d’évènements, et par le biais de mon
expérience pratique.
Cette signification de fait va produire en moi un réaction : par la manière dont la
personne accomplit son geste  signification expressive ( la personne qui salue est plus
ou moins amicale) celle-ci relève d’une identification par empathie, ou de l’intuition d’une
forme émotive .

La signification de fait et la signification expressive relèvent de la signification primaire


car elles sont toutes deux issues de l’utilisation de mon expérience pratique.
On la saisit en identifiant de pures formes comme représentations d’objets naturels
(^tres humains, plantes, outils etc.) et leurs relations comme évènements et en
percevant des qualités expressives (le deuil, l’intime etc.)  la signification primaire
est l’univers des motifs artistiques, elle correspond à la description pré-
iconographique.

Néanmoins, lorsque j’interprète le fait de soulever son chapeau comme une salutation
polie, je reconnais en lui une signification secondaire ou conventionnelle, qui relève
de l’entendement, non plus de la perception sensible ainsi un aborigène australien ne
comprendrait pas le fait que soulever son chapeau = saluer poliment).
Mise en relation des motifs artistiques et combinaisons de motifs artistiques
(compositions) avec des thèmes ou des concepts.
Les motifs porteurs d’une signification conventionnelle sont appelés images, et les
combinaisons d’images sont les « histoires et allégories ».
Histoires : lorsque les personnages historiques ou mythiques sont représentés en tant
que tels
Personnifications ou symboles : images qui transmettent l’idée de notion abstraite ( la
luxure, la justice etc.
Allégories : quand ces personnages renvoient en même temps à des idées ou à d’autres
personnages qu’eux ( ex : Hercule et l’hydre de Lerne pour désigner Louis XIV vainqueur
de l’hérésie).
 la signification secondaire constitue le domaine de l’iconographie.

En fait, l’opposition forme / sujet se réfère en réalité surtout à une opposition entre le
sujet primaire/ naturel et le sujet conventionnel : « une analyse iconographique
au sens strict présuppose une identification correcte de motifs » Essais d’iconologie,
Introduction.
SIGNIFICATION DU CONTENU

Par ailleurs, cet évènement peut révéler à un observateur « une personnalité » (même si
ici les facteurs ne sont pas forcément suffisants) : c’est ce qu’on peut appeler la
signification intrinsèque, ou contenu. Elle relève de l’essence alors que la signification
naturelle et la conventionnelle sont du domaine de l’apparaître. Elle est « un principe
d’unification, qui sous-tend et explique à la fois la manifestation visible et son sens
intelligible, et qui détermine jusqu’à la forme en laquelle s’incarne la manifestation
visible » Essais d’iconologie, Introduction.
On la saisit en prenant connaissance des principes de la mentalité d’une nation, période,
etc. Les procédés techniques eux-mêmes sont des symptômes de la même mentalité de
base que traduisent toutes les autres propriétés spécifiques de son style.  c’est
l’analyse des éléments qu’Ernt Cassirer appelle les valeurs « symboliques » où l’œuvre
d’art est envisagée comme symptôme de quelque « autre chose » qui s’exprime en une
infinité d’autres symptômes.

UNE CORRECTE DESCRIPTION PRE-ICONOGRAPHIQUE

Apparente facilité de de reconnaissance des motifs par le biais de notre expérience


pratique.
Néanmoins, notre expérience pratique n’est pas garante de la justesse de l’identification
du sujet primaire.
EX : description pré-iconographique des Rois mages de Van der Weyden où on aperçoit
dans le ciel l’apparition d’un petit enfant. OR il n’y a pas de preuves suffisantes pour
pouvoir réussir à interpréter seulement avec l’identification du sujet primaire.
« Alors que nous nous figurons identifier les motifs en nous fondant sur notre expérience
pratique, nous déchiffrons en réalité « ce que nous voyons » en fonction de la manière
dont les objets et événements furent exprimés par des formes en diverses conditions
historiques. » Donc nous soumettons notre expérience pratique à l’Histoire du style.

UNE CORRECTE ANALYSE ICONOGRAPHIQUE

Elle présuppose une familiarité avec des thèmes ou des concepts tels qu’ils sont transmis
et assimilés.  L’aborigène d’Australie, pour qu’il puisse comprendre la signification de
La Cène, devra se familiariser avec les Evangiles.
De même, cette familiarité des thèmes et des concepts ne garantit pas non plus la
justesse de l’identification par le sujet conventionnel.

EX : tableau intitulé « Salomé portant la tête d’un homme décapité » sur un plateau mais
avec une épée, qui se révèle en fait être une représentation de Judith portant la tête
d’Holopherne.
En effet Salomé apporte bien la tête de Jean Baptiste dans la Bible, mais ne doit pas
porter d’épée puisque ce n’est pas elle qui l’a tué. Or, une autre belle femme est en //
avec une tête décapitée, c’est Judith avec la tête d’Holopherne, mais dans cette histoire,
il n’y a pas de plateau mais la tête est dans un sac.  Deux sources littéraires qui sont
donc à propos pour le tableau. Néanmoins, aucune des deux n’est suffisamment en
adéquation pour qu’on puisse faire une analyse iconographique correcte. Il est donc
nécessaire de se référer à l’histoire des types pour voir comment était le type de Judith
de l’époque, et le type de Salomé, et ceci nous permet d’affirmer qu’il y a bien eu un
type de Judith à l’époque au plateau, ce qui permet d’affirmer que le tableau de
Francesco Maffei est bien une représentation de Judith et non pas de Salomé.

« de même que nous pouvions corriger et contrôler notre expérience pratique par
l’histoire du style, de même nous pouvons corriger et contrôler notre connaissance des
sources culturelles et littéraires par l’histoire des types ( cad l’enquête sur la manière
dont en diverses conditions historiques des thèmes ou concepts ont été exprimés par des
objets et évènements).

UNE CORRECTE INTERPRETATION ICONOLOGIQUE

Pour analyser correctement les valeurs « symboliques » il faut une intuition synthétique :
c’est ce qui permet de comprendre le choix des motifs, le choix d’interprétation et de
productions d’images, histoires et allégories, de l’ordonnance formelle et des procédés
techniques mis en œuvre. Néanmoins cette intuition synthétique n’est elle non plus
garante de la justesse de l’interprétation d’autant que celle-ci est « conditionnée par la
culture et la psychologie de l’interprète ».Ainsi notre intuition synthétique doit être
contrôlée par une enquête sur la manière dont, en diverses conditions historiques, les
tendances générales et essentielles de l’esprit humain furent exprimées par des thèmes
et concepts spécifiques. L’historien de l’art devra mettre en // la signification intrinsèque
de l’œuvre avec la signification intrinsèque d’autres doc culturels historiquement liés à
cette œuvre.  le contenu réunit les disciplines humanistes sur un plan commun.

Les trois parties de signification vues ici ( sujet primaire, secondaire et contenu) se
réfèrent en aux aspects divers d’un phénomène unique : l’œuvre d’art en tant que
totalité.

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