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Il est à craindre que les votes sur le rapport financier et le budget proposé par le Conseil
d'Administration pour 2008 suscitent quelques délibérations contradictoires, concernant le
déficit et l'augmentation de la cotisation notamment.
L'augmentation de l'année dernière n'a pas compensé pas la baisse des adhésions, baisse dont
on aimerait bien connaître l'ampleur ! Une nouvelle augmentation* est proposée par le
Conseil d'Admini- stration et malgré cela le budget proposé est en déficit. Il y aura lieu
d'examiner les chiffres et juger des propositions de nos dirigeants.
42 € 42 € 44 € 44 € 47 € 50 €
1
--> +6 %
Il n'y a pas eu d'action Presse au printemps comme cela est indiqué : pas un article. Les
papiers auquel il est fait référence sont parus les 9 et 10 septembre. Et ils étaient intitulés
respectivement :
2
Je vous laisse juge de la confiance que l'on peut accorder au responsable de cette
commission, qui laisse croire qu'il a pris ces initiatives. Aucunement : ces articles résultent
d'initiatives personnelles de votre serviteur appréciant peu que sa proposition de
communication externe soit apparue comme un OVNI et en fut critiqué ! Quand on vous dit
que le lancement de la marche nordique a fait face à un climat d'indifférence voire de
méfiance, en voici un exemple.
Cerise sur le gâteau : aucun résultat connu suite au communiqué ! Pas une ligne dans les
medias : il n'y a pas de quoi être fier !
Les animateurs du RIF proposent selon leur inspiration et leur disponibilité des sorties de
randonnée, auxquelles ils invitent les adhérents. La finalité est de partager les plaisirs de la
marche. Se dépenser au grand air est l'occasion de moments de convivialité naturelle, de
bonnes relations, en laissant les soucis à la maison.
L'aminateur met de l'âme, ce qui ne se réduit pas à conduire le groupe. Il fait partager son
enthousiasme pour son loisir préféré. Comme une centaine de personnes animent, le RIF
propose des sorties pour quasiment tous les goûts. C'est la différence qui crée une différence
d'avec les autres groupes de marcheurs réunis en association.
Mais avec cent animateurs, autant ou presque de bénévoles en support, le RIF est devenu une
petite PME. Une PME sans but lucratif, seulement guidée par les objectifs des uns et des
autres. Coordonner tout ça, le rendre cohérent et sûr, n'est pas une mince affaire. Nous avons
donc besoin de gestionnaires dévoués, en qui l'on peut avoir confiance et qui sachent faire
confiance aussi. Certains ont accepté la charge d'Administrateur et ont sollicité pour ça notre
mandat lors d'une élection en assemblée générale. C'est une responsabilité pouvant susciter
l'admiration.
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Nous devons avoir confiance dans nos responsables comme dans l'animateur pour conduire
son groupe. Des règles de fonctionnement précises nous rassurent sur les éventuelles dérives.
Ces règles sont nécessaires pour organiser dans la durée les compétences des nombreux
bénévoles.
Mais l'évolution des pratiques et de la demande de loisirs a conduit à une baisse de nos
adhésions. C'est peut-être aussi le résultat de quelques mauvaises décisions. Les
équilibres économiques du RIF sont rompus. Sans attendre il a été décidé de réduire notre -
confortable - train de vie. D'autres sources d'économie sont activement recherchées pour que
le RIF reste un club populaire accessible à des personnes à revenus modestes.
Pour ma part, j'ai décidé d'agir en vue du développement : nouvelles formes de randonnée,
évènements, vie associative, etc. Une alternative aux économies est de diversifier notre offre
de services, de l'adapter aux nouvelles attentes, qui sont différentes de celles de nos ainés. Je
souhaite aussi faire cesser l'augmentation régulière et implacable de la moyenne d'âge en
facilitant le recrutement et la fidélité de jeunes marcheurs, de marcheurs actifs par opposition
à la majorité de nos adhérents actuels qui sont retraités. Pour ma part, cela fait cinquante ans
que je marche de façon régulière : il y a une demande des jeunes, notamment de jeunes
femmes. A nous de nous adapter ! A nous d'encourager les initiatives, les actions innovantes,
à nous de savoir sortir du train-train des années glorieuses.
Ceci va nécessiter une refonte profonde de nos modes de fonctionnement, de notre culture.
Cela présente des risques qu'il va falloir apprécier ... et prendre ! Le pire des risques est
celui de ne pas en prendre. Le RIF ne sait plus prendre des décisions. Il faut nous mettre en
mouvement, généraliser les appels à projets, redonner du sens au bénévolat qui est plus que
jamais présent dans notre culture, y compris chez les plus jeunes. Redevenons généreux, ne
comptons pas nos efforts et globalement nous en serons payé en retour.
Le RIF est une bien belle maison, on peut y loger beaucoup de monde dans beaucoup de
pièces. Le temps est venu de réaménager des parties de l'édifice et d'abattre quelques vieilles
pierres. J'ai appris aux Excursionnistes Marseillais, qui ont fêté leur 110 ans l'année passée,
que différentes activités peuvent non seulement cohabiter mais aussi s'enrichir
mutuellement.
• Nous avons ouvert la voie avec la Marche Nordique, dont le RIF, avec 280
personnes formées par la Fédération de Nordic Walking, est déjà le plus important
club en région parisienne. Tout le monde s'en félicite.
• Nous avons lancé le groupe GyPSy, qui a réuni une centaine d'adhérents lors de
réunions d'information sur le GPS pour la randonnée, devenues régulières en
attendant d'autres propositions innovantes qu'il annoncera dans le prochain
programme.
• Nous avons relancé RIF International, qui connait un succès dans la durée;
• Etc.
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jeudi 27 mars 2008
Baisse de l'activité bénévole en 2007 : correctif
Luc, il n'y a pas baisse du bénévolat comme les chiffres bruts le laisseraient paraître.
Simplement , il y a un calcul beaucoup plus précis que celui fait à la louche, c'est peu dire,
par le précédent trésorier.
Serge
Effectivement notre billet du 10 mars Baisse moyenne d'une sortie chaque fin de semaine
estimait une baisse de sorties de journée de l'ordre de 7% sur les trois dernières années.
Ce qui semble intuitivement plus proche de la réalité.
L'ancien site internet du RIF est probablement l'un des mieux conçus dans la galaxie des sites
de clubs de randonnée. C'est par son intermédiaire que j'ai pris connaissance de l'association
il y a quelques années suite à une recherche sur Google.
En attendant une refonte annoncée depuis des années, voici une astuce pour toutes les
personnes ne recevant pas le programme papier : s'abonner à un flux de mise à jour. Pour les
sorties de journée, il suffit d'ajouter http://www.ponyfish.com/feeds/30581pOsmCcNs à la
liste de flux de votre lecteur RSS préféré. Vous serez alors automatiquement informé des
nouveautés.
Pour les propositions de sortie en marche nordique, j'ai mis en place un lien pour
l'abonnement en RSS et les sorties prévues sont en permanence actualisées ici.
Oh, oh ! Nobles responsables de la Communication, vous dormez? 1r9 est déjà le troisième
site que je monte pour le RIF après un Blog des Tatanes pour les animateurs en 2006 que
vous avez fait avorter et Randonneurs Nordic Walking en 2007. Il y a aussi le très beau blog
RandoRIF. La visibilité du RI sur internet ne vous intéresse pas on dirait... Pourquoi tant de
mépris ? Qu'avez-vous à cacher ? Votre incapacité à vous servir d'internet pour la promotion
de l'association ?
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Un air neuf au RIF, c'est aussi utiliser les facilités techniques d'aujourd'hui et non
seulement celles disponibles au XIX ème siècle. C'est pour cela qu'il faut voter la résolution 2.
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mercredi 26 mars 2008
Baisse de l'activité bénévole en 2007 : des chiffres accusateurs
Je m'interroge sur les chiffres cités à la fin du bilan de l'année 2007 estimant l'activité des
animateurs et des bénévoles. Calculée en équivalent heures de travail, la production des
bénévoles est estimée comme suit :
Ces chiffres confirment, s'ils sont exacts, l'importance de la baisse d'activité du RIF. Nous
allons en demander la vérification et la publierons le cas échéant. S'ils sont avérés ils donnent
du crédit à ma demande de révocation de dirigeants menant l'association à une fin rapide :
cette équipe ne mérite plus notre confiance.
Quoiqu'il en soit, il existe une autre preuve que les décisions qui sont prises ne sont pas les
bonnes : comment expliquer cette baisse de 28 à 16 du nombre de week-end proposés entre
2007 et 2006, loin d'être compensée par une hausse de 4 collectives (de 26 à 30)* ?
à la salle Marius Mangin comme à l'habitude des années passées. Accueil à partir de 19h00
pour émarger sur les listes, le début des débats commençant à 20h00 précises.
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p.s. : l'AGØ est précédée d'une AG Extraordinaire pour laquelle est fourni un pouvoir de
couleur mandarine auquel peut s'appliquer la même distribution.
Un bénéfice à retirer de l’adoption d’un règlement intérieur concerne les clubs qui “rendent
des services” à des personnes, ce qui est le cas de notre association proposant des activités de
tourisme pédestre : en cas de litige soumis aux tribunaux, les juges considèrent qu’il existe un
contrat tacite entre l’association et celui qui participe à ses activités, qu’il soit adhérent ou
pas. S’applique donc le régime de responsabilité contractuelle. Les obligations de
l’association sont alors renforcées, notamment si elle propose des activités engendrant des
risques.
De telles clauses peuvent être insérées dans le règlement intérieur, qui tiendra alors lieu de
contrat. Le RIF précise ce règlement dans la 'Charte du Randonneur', qui doit donc être
aussi considérée aussi comme un contrat. Pour être tout à fait transparent, le bulletin
d’adhésion à l’association sera accompagné d’un extrait des règles reprenant les différentes
clauses de limitation, dont l’association conservera un exemplaire signé par le participant.
En cas de problème, l’association aura la possibilité de prouver que le participant n’a pas
respecté les termes du “contrat” et de se décharger ainsi de sa responsabilité.
Dans la résolution n° 3 ceci est précisé pour le règlement intérieur ; il pourrait être proposé
d'en étendre le principe à la Charte et de modifier le bordereau d'adhésion. Celui en vigueur
à ce jour (23/03/08) ne précise pas l'obligation de présentation d'un certificat médical de non
contre-indication : ceci devrait être amendé aussi.
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mardi 18 mars 2008
La voie médiane
Le quotidien Le Figaro publie lundi 17 mars une interview du nouveau président de l'UIMM,
la fédération patronale ayant dérapé sur un tapis de billets de banque : Saint-Geours :
«L'UIMM était une maison sans contrôle». Extraits choisis :
Depuis votre arrivée à la tête de l'UIMM, le 20 décembre, qu'est-ce qui vous a le plus
surpris?
L'absence d'organisation et de méthode, le fait qu'il n'y ait pas de contrôle, ni de processus
de décision bien établi dans cette maison.
Le maître mot, c'est la transparence et le contrôle interne. La réforme des statuts dont nous
allons arrêter demain les orientations déterminera comment fonctionnent les diverses
instances. Il est acquis que l'on ne pourra plus être président et délégué général, que les
pouvoirs du conseil vont être renforcés par rapport à ceux du bureau.
Comparé au RIF, on est à l'extrême opposé : les administrateurs contrôlent tout; à l'UIMM, le
directeur travaillait dans l'opacité la plus totale (et les juges sont encore bien en peine de
savoir ce qui s'y passait). Qu'en tirer comme enseignement ?
Si nos dirigeants actuels ont pu commettre des erreurs, ce n'est pas à cause d'un laxisme du
CA, au contraire. C'est pour échapper à son contrôle tâtillon que diverses initiatives ont été
prises : celle de notre président de soutenir la marche nordique par exemple. Je ne connais
pas l'ensemble des faits qui pourraient être reprochés à nos membres du Bureau, mais il n'est
pas sain de toute façon - et même pour une cause légitime - que l'opacité soit devenue la
règle. C'est la porte ouverte à toutes sortes de dérives qu'il convient de prévenir.
Il convient de laisser plus d'initiative au Bureau (et aux salariés de l'association dont les
responsabilités sont réduites à une peau de chagrin) ET en même temps d'améliorer les
fonctions d'évaluation du Conseil. Nous demandons que ceci soit établi dans la prochaine
version du réglement intérieur avant la fin de l'année, puis approuvé démocratiquement par
l'assemblée générale souveraine suivante.
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jeudi 13 mars 2008
Un mois, et après ?
Le premier billet de 1r9 remonte au 12 février, il y a un mois jour pour jour. Le dernier
billet était le 31ème, ce qui établit une moyenne d'un billet quotidien. Comment se présentent
les prochaines semaines ?
Le sujet est limité : il ne s'agit pas de couvrir sur 1r9 les nombreuses questions concernant
l'avenir de l'association. Une bonne partie de mon propos est couvert. Je complèterai avec
mon bilan du projet de la Marche Nordique et préciserai les occasions de censure dont je me
plains.
Le rythme de publication va naturellement baisser, sans doute vers une fréquence d'un billet
hebdomadaire d'ici le 23 avril. Le blog sera fermé quand le bilan de l'assemblée générale
aura été tiré, en espérant qu'un air nouveau sera passé dans la salle Mangin où nous nous
réunirons...
Il en restera de toute façon une nouvelle démonstration que la communication du RIF est
prise de vitesse par les initiatives de terrain. Je n'ai pas particulièrement apprécié que mes
projets de blogs pour le RIF, le premier datant de 2006 (déjà !) à l'attention des animateurs
(Blog des Tatanes) et le second pour les pratiquants de la marche nordique (Randonneurs
Nordic Walking) n'aient pas été soutenus par la Commission Communication. Sabotés plutôt
! Ceci est à revoir.
Il y a des animateurs très actifs qui ne participent pas du tout à la vie collective du RIF. Ils
programment leur sorties, les conduisent bien, mais de façon généralement solitaire, parfois
en binome. C'est le modèle standard de production.
Les problèmes que j'ai rencontrés sont dûs à la nécessité de travailler en équipe pour monter
des projets. Nous ne savons pas comment gérer cette situation : les fameux GRP, réflexe des
administ- rateurs en panne d'inspiration, ne débouchent pas sur grand chose de concret ! A
part quelques exceptions, le passage de la proposition à l'action ne se fait pas ou avec
lourdeur.
Beaucoup partagent cette croyance que tous les projets du RIF doivent être pilotés par un
administrateur. D'abord c'est une charge importante pour eux, ensuite cela est très limitatif. Il
n'y avait pas d'administrateur compétent en marche nordique quand nous avons démarré. Il
n'y avait pas d'administrateur à l'initiative du groupe GyPSy. A chaque fois, la présence
d'administ- rateurs est venue dans un second temps, ils ont rejoint un collectif existant. Les
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ressources, idées et disponibilité des 3350 adhérents sont beaucoup plus riches que celles des
seuls 24 administrateurs : il convient de changer notre organisation pour mettre à profit les
suggestions des simples adhérents. Ce potentiel est quasi illimité...
Les animateurs qui produisent des sorties standard, de façon régulière, qui sont connus et
appréciés ne (se) posent pas trop de problèmes. Les procédures existent, il suffit de se couler
dedans. C'est dès que l'on est en dehors du cadre des procédures que ça bloque. Le RIF
aura avantage à apprendre à gérer le changement : l'accepter et le doser aussi. C'est un travail
collectif ambitieux.
Ayant animé 16 sorties en 2007, l'arrêt de mon animation bénévole a fait baisser l'offre au
programme (~ 1600 sorties/an) d'environ 1 %. Cela n'est pas grand chose et amène la
modestie... Le club s'en remettra ! Mais il serait bien que le message soit entendu et que cela
serve à quelque chose...
Les animateurs animent parce qu'ils le veulent bien : c'est le principe du bene - volat.
Le RIF restera un club dynamique, convivial et attractif dans la mesure où il saura faire en
sorte que ses animateurs trouvent du plaisir à animer et à partager leur enthousiasme. Pour ma
part, au vu du manque de considération pour le mien d'enthousiasme, j'ai décidé de jeter
l'éponge. Si cela devenait une tendance, ce serait grave.
Il m'avait semblé que le nombre de sorties réduisait. J'ai donc lancé mes limiers en leur
demandant de récapituler l'activité programmée en sorties de journée les samedis et
dimanches ces trois dernières années. Ne sont pas compris dans ces chiffres les sorties
'Surprise' ni les collectives, ni les randonnées de journée en jour férié ou en semaine. Voici le
résultat :
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Ces chiffres confirment mon intuition : ils indiquent une baisse d'en moyenne une sortie
chaque fin de semaine (- 7 %) sur trois ans. Si le nombre d'adhérents randonnant en fin de
semaine baisse, cela n'est pas un problème... Mais si l'on entend relancer les adhésions avec
toutes sortes d'initiatives comme je le préconise, il convient de recruter et former de
nouveaux animateurs et de nouvelles animatrices : ce sont elles et eux qui proposent des
sorties selon leur inspiration et leurs envies et y invitent gracieusement les adhérents.
J'entends dire aussi que la baisse des adhésions aurait commencé avec la suspension de
sorties en après-midi pour cause de participation trop élevée et de contraintes de sécurité. Il
faut comprendre aussi que pour une majorité d'animateurs encadrer 70 à 100 personnes n'est
plus une partie de plaisir.
L'activité du RIF est directement dépendante des animateurs qui programment et il convient
que nos Administrateurs en prennent acte plutôt que de faire taire rester sourds aux propos,
dérangeants certes, de ceux d'entre eux qui osent affirmer qu'il y a des problèmes.
• Dans [1], le système de type féodal permet aux caciques de déployer leur originalité
individuelle ; la culture n’est pas absente – mais elle renoue avec des formes
archaïques.
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• Dans [2], avec l’organisation de compétences spécialisées, c’est le règne de la règle
explicite. On est dans le monde bureaucratique, avec son efficacité dans un cadre
fixe.
• Dans [3], la culture de la liberté est exigeante, même si des personnes à l’esprit un
peu rigide lui trouvent les apparences du laisser-aller.
Le RIF aujourd'hui
Ceci coexiste avec un système bureaucratique [2] très élaboré. Vous connaissez la Charte du
Randonneur : il existe aussi une Charte de l'Animateur. Le processus de formation d'un
animateur est extrêmement précis, cela tient notamment aux contraintes de sécurité que le
Président, civilement voire pénalement responsable, doit imposer. Tout est codifié, ce qui
permet de répartir les tâches d'exécution sur de nombreux bénévoles occasionnels. Cette
bureaucratie permet la routine et la reproduction du passé.
Ce qui manque par contre, et apparemment totalement dans notre organisation, ce sont trois
choses :
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La bureaucratie limite les marges d'initiative et de manoeuvre des responsables : en pratique
les initiatives sont quasiment inenvisageables. L'offre est volumineuse sans être de nature
très variée.
Le RIF ne dispose d'aucune culture des projets [3] : comme ceux-ci menacent les pouvoirs
du CA, ils sont systématiquement éradiqués quand bien même l'avenir de l'association
puisse en dépendre. En guise de palliatif il a été inventé la notion de Groupe de Réflexion et
de Proposition (GRP) et la possibilité de groupes de travail temporaires, sous le contrôle
direct du CA. Résultat : beaucoup de bla-bla et peu d'innovation. Le passage au concret ne se
fait pas (comme ça).
Le RIF demain
• Résolution R1
• Résolution R3
• réfléchir aux sujets clés et donner les directions, sans se mêler des actions au
quotidien ;
• anticiper, prévoir le futur de l'association conformément aux souhaits des adhérents.
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Les résolutions sont accessibles en ligne. Ces deux dispositions combinées conditionnent la
renaissance d'un RIF entreprenant, dynamique, convivial, ouvert sur la société et
financièrement équilibré.
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vendredi 7 mars 2008
Evolution de l’organisation - 3 : Projets
Pour l’organisation du modèle [3], le mot clé est Projet, au sens de "suite d'opérations
permettant d'atteindre un objectif" : un projet est déclenché par un évènement extérieur
(réclamation ou demande d’un adhérent par ex.) et parcourt une boucle qui se ferme lorsque
cet évènement extérieur a reçu la réponse appropriée.
Identifier les projets, les organiser, leur affecter des ressources, tels sont les enjeux de
[3].
Beaucoup de ces projets sont transverses à l’organigramme : une structure de projet, une
décision de dépense, la relation avec un partenaire, etc. demandent que s’enchaînent des
opérations relevant de responsabilités diverses. Alors que toute présentation de [2] commence
par l’organigramme, la présentation de [3] commence par les projets.
La réalisation d’un projet implique une succession de décisions. Il n’est pas possible de faire
prendre chacune par la hiérarchie : elles doivent donc être prises par les acteurs. Le contrôle
hiérarchique joue a posteriori, et répond aux dysfonctionnements en adaptant le processus.
La hiérarchie est courte, le contact entre base et sommet est facile. L'activité est qualifiante :
les personnes se forment en agissant. Les qualités qui leur sont demandées sont
l’adaptabilité (pouvoir activer des projets divers) ; le bon sens (prendre la décision juste face
à un cas particulier) ; l’esprit de responsabilité (assumer les décisions sans angoisse).
Dans [2], la responsabilité était décentralisée, mais seulement au sein de la direction. Dans
[3], elle est décentralisée vers les exécutants eux-mêmes.
Le passage [2] => [3] est difficile. [2] résiste à la mise en place des projets, d’autant plus
qu’elle est mieux organisée. Comment évaluer une prestation ? Si plusieurs entités coopèrent
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à un processus, comment partager la responsabilité ? Il est difficile de mettre en place des
structures de projet. Il est pratiquement impossible de trouver le poste budgétaire qui portera
une dépense nécessaire pour l’organisation.
Il avait fallu casser le système des caciques pour passer de [1] => [2] ; il faut casser le
système des centres de responsabilité et des postes budgétaires pour passer de [2] => [3].
Chacun de ces passages suppose sacrifices et destructions.
Les statistiques de consultation du blog montrent qu'environ 250 adhérents du RIF en ont
déjà pris connaissance.
... Je me me demande avec amusement quel intérêt une base militaire du Nebraska (USA) ou
un tokyoite a priori japonais auraient eu à le consulter. A moins d'un très improbable
déplacement d'un randonneur parisien dans ces contrées éloignées, ce pourrait être la
signature d'une surveillance discrète... Non, non, nous ne sommes pas des te**oristes !
Le site ne concernant que des adhérents du RIF, j'ai pris soin de ne pas autoriser les moteurs
de recherche commerciaux à le référencer : le monde entier n'a pas à connaître le détail de
nos discussions ! C'est la raison pour laquelle je vous invite à faire passer son adresse autour
de vous : 1r9.fr
Le blog Marche Nordique au RIF publiait il y a quelques jours un appel de son Rédacteur
en Chef pour que des adhérents postulent au mandat d’Administrateur.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas candidat et m’en suis expliqué. Ceci dit, si l’assemblée des
adhérents décide que mes propositions de réforme s’imposent au prochain Conseil
d'Administration, on peut espérer que nos prochains dirigeants pratiqueront la délégation tout
en s'évertuant à agir de façon plus démocratique et transparente.
A celles et ceux d’entre vous qui se sentent une âme de manager, je dis "pourquoi pas ?" Si
vous doutez, faites acte de candidature* : la réforme pour un RIF « entreprenant,
dynamique, convivial, ouvert sur la société et financièrement équilibré » dépend aussi de
vous. Je me tiens à votre disposition en privé pour en discuter.
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Évolution d'une organisation - 2 : Rationalisation
Avec 120 animateurs et 80 bénévoles, le RIF est une grosse organisation nécessitant une
gestion rationnelle.
En système rationalisé l’organisation [2] est divisée en centres de responsabilité dotés chacun
d’objectifs et d’un tableau de bord permettant d’évaluer l’efficacité des responsables. [2] est
caractérisée par la décentralisation des responsabilités au sein d'une équipe de direction.
L’organigramme qui définit les entités et désigne leurs responsables est la pièce maîtresse
de l’organisation. Il doit être assez stable dans le temps pour que l’on puisse confronter
engagements et résultats.
Les compétences demandées sont des savoir-faire correspondant chacun à des tâches définies.
L’organisation dispense les formations nécessaires ; des qualifications standardisées rendent
les individus interchangeables.
Il se fait souvent, sous la pression d’une concurrence. Il implique l’élimination des caciques,
la mise en place de centres de responsabilités et de procédures de planification. Il comporte
un changement des critères de gestion, donc des points de repère des membres de
l'organisation.
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mardi 4 mars 2008
Évolution d'une organisation - 1 : les caciques
Une organisation peut se décrire selon trois modèles qui se conju- guent dans chaque cas
particulier selon des proportions variables :
L’organisation [1] est dirigée par des "Anciens". Durant sa présence chacun a construit un
réseau de relations et négocié sa zone d’influence. Le président est un arbitre qui veille à
l’équilibre des pouvoirs en donnant raison (et budget) tantôt à l’un, tantôt à l’autre. Il divise
pour régner. L’énergie de [1] se consume en négociations internes.
Les qualités demandées aux collaborateurs sont discipline, dévouement, fidélité, égalité
d’humeur. Leurs compétences, acquises avant l’entrée dans l’organisation, y progressent peu
car elles ne constituent pas un critère d'évolution.
La dynamique de [1] peut coïncider par hasard avec son intérêt à long terme. En général [1]
ne peut survivre que si elle est protégée de la concurrence.
Les résolutions pour l'assemblée générale et le dossier des signatures de soutien ont été
transmis au RIF ce matin. Merci à toutes et tous pour votre accueil et rendez-vous dans un
mois et demi pour un débat qui promet d'être animé : quand on a été animateur, on ne change
pas comme ça !
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dimanche 2 mars 2008
L'armoire electrique et la paralysie des projets
Au RIF le CA décide de tout ... une fois tous les deux ou trois mois. Et sans vraiment nous
tenir informé en plus !
Qui d'autre que l'électricien devant son armoire électrique est capable de décider et
d'agir ? Personne, et surtout pas le patron au Siège.
A défaut que l'électricien ait la capacité d'intervenir de son propre chef, c'est la paralysie : le
courant ne passera pas.
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vendredi 29 février 2008
Billets publiés en février
• Devenir administrateur ?
• Le RIF gagne à écouter les femmes…
• Poster un commentaire
• RIF International et l'ouverture - raisons (3)
• Les trois règles du conformisme
• Toute personne a droit à la liberté d'expression
• La clé du renouveau
• Le GPS n’intéresse pas nos instances - raisons (2)...
• Lettre ouverte aux Administrateurs du RIF
• La mouche du cocher
• Les raisons d'une démission (1)
• Quelques réflexions en vrac
• Foire aux questions
• Le RIF a besoin de vos contributions
• Qui se ressemble s'assemble
• A force de piétiner, on creuse son trou
• Madame la censure Bonjour !
• Démissionner sans abdiquer
• Une censure illégitime
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Non, aucun de ces motifs n'est valable. Pas de faux procès svp ! Je vois deux raisons à mon
refus. La première concerne des aspects personnels (cf. photo), la deuxième une réforme du
système de gestion du RIF.
1. Il y a parmi les administrateurs des personnes avec lesquelles il est trop improductif
de travailler (et je compatis vivement à la pensée des administrateurs actuels qui
peuvent souffrir de cette situation) ; tant que certaines personnes se sentiront
indispensables au RIF pour le mener à la décrépitude, je ne serai pas candidat. C'est
peut-être une des raisons du manque d'engouement actuel pour d'éventuelles
candidatures... Il convient qu'un ménage de printemps soit fait.
2. Surtout je souhaite que les énergies et les bonnes volontés puissent s'exprimer,
que les animateurs et les bénévoles puissent développer les initiatives sans
forcément être aux manettes du contrôle. Cette confusion entre action et contrôle
est préjudiciable : actuellement on mélange tout, le CA ne pilote plus l'association et
les initiatives sont quasiment impossibles dans une bureaucratie étouffante. Le RIF
est au fond d'une impasse.
J'aspire mettre en oeuvre des initiatives sans être administrateur : logiquement je ne veux pas
être membre du CA ! Ma place est sur le terrain, à monter des projets, à animer des équipes,
et non pas à administrer l'association ni à jouer au petit chef, ce pour quoi je n'ai aucune
appétence. C'est avec d'autres sur le terrain que je serai le plus utile, si une majorité d'entre
nous vote en faveur de mes trois résolutions.
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mercredi 27 février 2008
Le RIF gagne à écouter les femmes…
J’ai fait le triste constat que les femmes n’ont pas droit à la parole au RIF. En voici quatre
exemples.
1. Quelle n’a pas été ma surprise de voir que la marche nordique au RIF se développait.
Il y a quelques années lorsque cette discipline faisait son apparition en France, j’avais
transmis un article afin que nous développions cette randonnée nordique au sein de
l’association. Il m’a été répondu que cette randonnée ne pouvait se pratiquer vu que
nos adhérents étant déjà âgés ; cette nouvelle activité ne s’imposait pas alors.
Aujourd’hui elle se pratique...
2. Lors du départ en retraite de l’ancien responsable Daniel BIRON j’avais fait parvenir
ma candidature pour le poste de Responsable. Je n’ai jamais eu de réponse. Par des
bruits de couloir j’ai compris que les jeux étaient faits depuis longtemps sachant que
le candidat qui serait recruté serait un homme et non une femme : je pense qu’il y a là
une discrimination certaine.
3. J’avais suggéré que les animateurs qui dirigeaient une Randobus soient défrayés et ne
paient pas leur place : on pouvait augmenter le prix de la randobus pour cela. Niet
encore, alors que les animateurs qui font des week ends ou des collectives sont
défrayés, également les bénévoles qui viennent à l’Accueil. Quelque chose ne tourne
pas rond.
4. Récemment sachant que les adhérents diminuent, donc les ressources également, j’ai
proposé qu’un sponsor soit recherché pour qu’il permette au RIF de se redresser et là
non plus mon message n’est pas passé.
Je ne suis pas rancunière et ai fait l’amer constat que les femmes n’ont pas droit à la parole au
RIF : tout en souhaitant que le RIF redevienne une association performante, je me contente de
rester simple animatrice et de ne plus proposer quoi que ce soit. Qui peut être entendu ? C’est
la question que je me pose.
On peut faire beaucoup de choses pour le RIF mais il faudrait à l’occasion écouter les
animatrices et examiner ce qui peut être bien pour l’association afin de la redresser.
Monette
Crédit photo (projection à l'église St Eustache Nuit Blanche 2007) : Sylvie Pignon.
Un blog est un espace de dialogue différent d'un forum de discussion : l'on s'y adresse à tout
le monde et pas seulement à l'auteur d'un billet ou d'un commentaire précédent. Cela évite la
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personnalisation des avis, parfois à l'emporte-pièce, engrenage fatal vers l'invective et la perte
de signification.
Un blog est un site internet personnel tenu par un ou plusieurs blogueurs qui s'expriment
librement et selon une certaine périodicité, sous la forme de billets ou d'articles, informatifs
ou intimistes, datés, à la manière d'un journal de bord, signés et classés par ordre
antéchronologique, parfois enrichis d'hyperliens, d'images ou de sons, et pouvant faire l'objet
de commentaires laissés par les lecteurs.
(Source : Le grand dictionnaire terminologique)
Les commentaires doivent être courts et contenir de l'information. Une opinion argumentée
est une information. Dire: "Je ne suis pas d'accord avec Duchmoll" n'en est pas une. Pour des
raisons que vous comprendrez, les attaques personnelles feront ici l'objet d'une 'modération'.
Vous l'avez compris : vos commentaires et contributions au débat sont bienvenus ! Cliquez
sur le lien 'Commentaires' ci-dessous svp.
Au fil des ans le RIF a développé des sorties à thème : Baladins baladeurs, sortie Nature,
artistes, etc. Pour ma part j'ai relancé RIF International : des randonnées lors desquelles on
oublie le français.
Une des caractéristiques pour que cela fonctionne est de réunir un nombre de locuteurs de
langue maternelle étrangère égal à celui des natifs de langue française. Ceci n'étant pas
possible avec les seuls nombreux adhérents du RIF intéressés, il nous a fallu (avec Ed
Troupe) inviter des personnes de l'extérieur pour assurer l'équilibre.
Inviter des personnes extérieures, non encartées au RIF : "mais vous n'y pensez pas !" ai-je
eu comme écho un jour à l'Accueil du RIF. J'ai dû alors rappeler la possibilité de recourir à la
formule Rando d'Essai, qui permet une couverture des assurances d'autant plus importante
qu'il peut s'agir de personnes non entrainées à la marche.
L'Accueil avait sans doute été insuffisamment informé de la nécessité - de la nécessité tant
que nous n'aurons pas une proportion suffisante de personnes d'origine étrangère au RIF -
d'inviter des randonneurs extérieurs pour que ces sorties puissent être organisées à la
satisfaction générale.
Cet exemple, bien mineur il est vrai, montre la difficulté du RIF à s'ouvrir vers l'extérieur.
Mais si l'on ne s'ouvre pas sur l'extérieur, si l'on ne promeut pas notre association, le risque
existe qu'elle périclite comme cela est arrivé au Touring : cette éventualité n'est pas à écarter.
L'un des avantages du RIF par rapport aux autres associations de loisir pratiquant la
randonnée est la quantité et la diversité de l'offre. Qui en région parisienne est capable d'offrir
chaque fin de semaine environ 25 sorties de durée et d'allure différentes ? Beaucoup nous
rejoindront parce que nous sommes innovants, accueillants et sympathiques et aussi pour
pouvoir picorer dans une grande mangeoire en fonction du temps, de son humeur, etc...
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Ce sont pour ces raisons - pour mieux promouvoir la palette diversifiée de nos prestations -
que sont proposées les résolutions 1 et 2.
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dimanche 24 février 2008
Les trois règles du conformisme
Dans une organisation où la direction est essentiellement politique, les équipes sont incitées à
s’écarter de la rigueur professionnelle, et à obéir aux trois règles classiques du conformisme :
Illustrons ceci par des exemples. Toute similitude avec le RIF ne serait pas le fait du hasard !
Le mot " compétence " possède une acception administrative qui s’écarte de l’usage courant.
En français courant, la personne compétente est celle qui a le savoir nécessaire pour faire son
travail. En français administratif, la personne compétente pour traiter une question est celle
dont cette question relève selon l’organigramme. Lorsque la compétence administrative entre
en conflit avec la compétence du savoir, c’est à la première que l’on donne raison, car sinon
ce serait l’anarchie.
Le premier devoir d’un responsable est de couvrir les fautes de ses collaborateurs ; il n’y a
jamais de sanctions - sauf envers ceux qui " font des vagues ", " du zèle ", et font ainsi
apparaître des problèmes qu’il vaudrait mieux ignorer.
" Pas vu, pas pris "
Le pouvoir ne procure de plaisir que s’il est arbitraire. Faire appliquer une décision
rationnelle, ce n’est pas vraiment du pouvoir, puisque ceux auxquels elle s’applique peuvent
y adhérer en se fondant sur leur propre raison. Les contraindre à appliquer une décision
absurde, par contre, c’est du plaisir à l’état pur. Il serait naïf d’ignorer le penchant de l’être
humain vers de telles voluptés - qui, comme l’adultère, sont sans conséquences pour celui qui
en jouit tant qu’elles restent indécelables.
Il ne faut jamais se sentir tenu par un engagement. Prendre un engagement ne coûte rien, et
permet de se débarrasser d’une trop forte pression de la demande, l’essentiel étant que la
promesse soit oubliée (ou qu’il soit de mauvais ton de la rappeler) lorsque l’engagement
arrivera à échéance.
L’insouciance se trahit dans les attitudes velléitaires qui associent discours volontariste et
pratique de l'immobilisme. La violence du discours est symptôme de velléité : l’homme
volontaire n’éprouve pas le besoin de se montrer violent.
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D'après Volle
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samedi 23 février 2008
Toute personne a droit à la liberté d'expression
J'entends d'éminents membres du RIF clamer que "Le CA dirige et le Bureau exécute".
Cela semble un dogme intouchable comme l'infaillibilité du Pape. Tel qu'il est interprété, ce
dogme menace la pérennité du RIF à terme : il convient donc de le mettre en question.
Ceux qui persistent à penser que les projets nouveaux peuvent se piloter avec une réunion
tous les deux mois ne doivent pas avoir conduit beaucoup de projets dans leur vie ! Si les
mille et une décisions concernant le lancement de la marche nordique avaient dû attendre
l'approbation d'un Conseil bien loin du projet, l'activité n'aurait jamais vu le jour.
L'activité n'aurait jamais vu le jour, et je suis bien placé pour l'affirmer. Peut-être le mieux
placé : merci de votre compréhension !
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Il n'est pas normal qu'il faille cacher au CA ce qui est entrepris et de le mettre devant le fait
accompli, comme celà était conseillé pour avancer. Ce n'est pas sain !
Dès lors que le Conseil d'Administration revendique toute capacité d'initiative et de gestion
pour tout ce qui n’entre pas dans des procédures pré-existantes, personne ne peut les prendre
en compte, ni ne le fait comme nous le montrerons. Ce blocage est institutionnel : il convient
de réviser ce fonctionnement de nos instances dirigeantes. Le CA ne peut être un organe de
gestion en se réunissant - à 24 - cinq fois l'an ! Notre gouvernement se réunit toutes les
semaines : voilà le rythme qui conviendrait, impossible à tenir.
Les responsables (Bureau et Commissions) choisis par le CA doivent disposer chacun d'une
autonomie d'action sans avoir à être suspendus aux oukases de dirigeants méfiants et moins
au courant du détail des dossiers. Le contrôle doit se faire a posteriori et non a priori, en
confiance. Voilà un mode de gestion pratiqué dans les organisations qui fonctionnent, voilà
ce qui sera rappelé pour la gouverne de nos chers administrateurs le 23 avril prochain via la
résolution n° 3 :
Délégation, confiance et subsidiarité : voilà ce qui manque à la vision de nos instances. Voila
la clé du renouveau que je propose. Non à l'exécution ... des bonnes volontés par un Conseil
d'Administration omnipotent. Les énergies sont là, à condition que l'on ne cherche pas à les
mettre à sa botte !
Les animateurs du RIF se réunissent chaque trimestre en général. Ils prennent connaissance
des informations qu’ils pourront ensuite relayer aux adhérents lors des sorties. C’est aussi
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l’occasion d’échanger sur nos pratiques, notre ‘métier’ d’animateur, les aspects
règlementaires touchant à la sécurité etc.
Il y a bientôt trois ans une animatrice - appelons-la Hélène (ce qui est phonétiquement exact)
- a exprimé une demande concernant l’utilisation du GPS pour la randonnée. Nombreux sont
ceux parmi nous qui en reçoivent un en guise de cadeau de retraite professionnelle : Hélène
cherchait un soutien pour se lancer à animer ses sorties avec un guidage GPS. Pas de réponse
de l'assemblée.
A une réunion suivante, Hélène reformule sa demande : toujours pas d'écho. Juste quelques
remarques du genre : le GPS est un gadget, de toute façon il faut la carte et la boussole, etc.
Nos animateurs expérimentés sont au-dessus de çà disent-ils.
Pour ma part je n’ai pas de GPS de randonnée alors et ne sais pas très bien à quoi cela peut
servir et comment. Je constate toutefois que de plus en plus d’adhérents dans mes sorties
disposent d’un appareil, quasiment à chaque sortie. Je me dis qu’il serait quand même bien
d’en savoir autant qu’eux. Je contacte en privé Hélène et lui propose d’apprendre avec elle
l’usage de son GPS resté sagement dans sa boite d’emballage.
Quelques mois plus tard, familiarisés avec l’outil – ce qui n’est pas une mince affaire et
nécessite déjà de savoir maîtriser le PC et un logiciel de cartographie – nous proposons de
lancer un groupe d’utilisateurs de GPS au RIF. Nous l’appelons GyPSy.
Ce groupe se réunit tous les trois mois, comprend maintenant une douzaine d’adhérents
affutés, ce qui nous donne l’occasion d’échanger des trucs et d’utiles informations, même
quand on n’est pas à l’aise avec l’anglais qui est la langue du GPS.
Ceci fait du RIF sans doute l’un pôles d’expertise du GPS de randonnée en Ile de France.
Des réunions d’information très courues sont organisées par le groupe pour les adhérents (cf.
photo, prochaine date : le 22 mars en matinée au RIF).
Il aura fallu des semestres pour que ceci se fasse et à aucun moment la demande de Hélène
n’aura été prise en compte ni soutenue par le Conseil d’Administration ni ses émanations.
Apparemment cela n’entrait pas dans le champ de ses préoccupations. GyPSy existe sans lui
et s'est satisfait du soutien amical du Président.
Ce serait le rôle du CA d'indiquer les directions s'il entend précisément 'diriger' pourtant !
L'incapacité de nos dirigeants à se saisir d'une opportunité de développement mettant en
avant le dynamisme du RIF et en le faisant savoir autour de nous est persistante. Cet exemple
est un indice que le CA n'assure pas sa fonction.
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jeudi 21 février 2008
Lettre ouverte aux Administrateurs du RIF
Tous les deux mois, je reçois le programme du RIF et lis les quelques pages du « Diverticule
» qui est le seul vecteur d’information sur la vie de notre association.
Je ne réclame pas de couleur à tout prix mais m’interroge sur vos objectifs :
Je suis membre de l’association depuis janvier 2006. Depuis cette date, le problème de la
baisse du nombre d’adhérents est évoqué : rumeur sur les sentiers, échanges à l’Assemblée
Générale (AG) d’avril 2006, justification des augmentations de cotisation, etc. Il ne me
semble jamais avoir lu ni entendu une communication officielle et objective sur ce sujet.
Nous serions entre 3000 et 3500 ; la baisse est régulière mais de combien ? Est-ce le nombre
des départs qui a augmenté ou peut-être le nombre des nouveaux adhérents qui a baissé ?
Qui le sait ? Vous, je l’espère : nous, simples adhérents du RIF sûrement pas.
Je suis inquiète. Tout cela est dommageable; le RIF est une merveilleuse idée, sa richesse
provient de ses nombreux animateurs qui offrent bénévolement aux 3000 ( ?) membres du
RIF de nombreuses sorties de grande qualité.
Il est grand temps de communiquer. Je ne voterai pas une augmentation de cotisation si vous
n'indiquez pas dans la convocation à l’AG la situation précise sur ce sujet.
Dans l'attente d'une réponse qui je l'espère éclaircira ces points, je vous adresse mes sincères
salutations.
Hélène COLOMBET
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mercredi 20 février 2008
La mouche du cocher
Dans un pays démocratique, la liberté de s'exprimer existe, même quand elle dérange les
hommes de pouvoir. Gloire à Coluche et plus récemment à Anne Roumanoff et à tous ces
humoristes dont je n'ai malheureusement pas les talents !
p.s. S'il y a parmi vous quelqu'un qui aimerait se moquer gentiment des travers du RIF par
quelques illustrations, ce blog lui sera largement ouvert.
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mardi 19 février 2008
Les raisons d'une démission (1)
L'activité est donc sévèrement impactée par mon départ, qui ne sera pas aisé à combler
compte tenu du temps nécessaire à la formation technique d'un animateur (supérieur à 6
mois). On peut comprendre la déception de l'équipe Marche Nordique, encore accrue par
l'arrêt en forme de pied de nez de la publication du blog dédié à l'activité dont j'étais la
cheville ouvrière et que la communication du RIF a soigneusement ignoré snobé durant toute
l'année 2007.
Comment peut-on expliquer qu'un animateur laisse tomber ses initiatives - et d'autres en
préparation - du jour au lendemain ? Il doit y avoir de sérieuses raisons, que l'on aura tenté de
glisser entre le tapis et la moquette. Nous vous proposerons un exposé des faits permettant
de comprendre la nature des résolutions proposées et la tactique - frontale - de réforme
adoptée :
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• Les raisons (2) : le GPS n'intéresse pas nos instances
• Les raisons (3) : RIF International et l'ouverture
• Les raisons (4) : le passage en force de la Marche Nordique
• Les raisons (5) : censure de ma demande de démission du CA
C'est un vrai feuilleton que je vous propose d'ici la prochaine assemblée générale. Pour le
coup, cela vaut la peine de vous abonner à 1r9 !
LE DIVERTICULE
Photo, noir et blanc, c’est un Art ! Supprimer la couleur, c’est le noir, le néant, une fin de vie.
Plutôt que de tirer vers le bas, pourquoi ne pas vendre notre 1ère ou 4ème de couverture à un
« sponsor » : Vieux Campeur, fabricant de chaussures, de barres énergétiques, de sacs à dos,
que sais-je... Cela peut-être un bon moyen de participer aux frais de ce document tellement
important pour les adhérents.
D’ailleurs ne pourrions-nous pas ouvrir nos pages à des entreprises pour nous présenter dans
un texte rédactionnel : produits, nouveautés et autres, en échange d’une participation
financière à l’élaboration de notre programme.
PRODUITS DÉRIVÉS
Pourquoi ne pas prévoir des produits spécifiques au RIF ? Casquette, maillot, foulard, porte
clefs, boussole, mini-couteau, guêtres (un moyen de faire rentrer des recettes).
Nous n’avons aucun signe de reconnaissance, dommage ! J’ai lu dans un diverticule, que
pour nous reconnaitre dans une gare, il fallait rechercher le groupe le plus important…
Souvent vrai, pas toujours, mais un peu prétentieux, non ?
INTERNET
As-tu remarqué que si tu cherches sur la toile un club pour faire de la randonnée, tu ne
tombes pas de suite sur le RIF, ne faudrait-il pas rafraichir notre site pour le rentre plus
accessible au gens qui ne nous connaissent pas ? C’est en cherchant sur la toile que j’ai connu
le RIF (mais j’ai cherché).
Ne peut-on pas mettre en ligne, la vente ou l’échange de toutes nos cartes IGN qui ne nous
servent plus. La vente de matériel que l’on souhaite se séparer. Un échange d’informations
sur des randonnées en province, gîtes, sentiers, refuges, cascades, chapelles, berger sympa.
Un blog peut faire l’affaire peut-être.
ASSURANCES
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Je reste encore vexé et déçu de l’attitude du CA au sujet du changement de compagnie
d’assurances. Nous informer du changement de compagnie pour des raisons économiques
OK, pas de problème. Mais nous dire que ce sont les mêmes garanties, mensonges. C’est
prendre les adhérents pour de vulgaires consommateurs, tromper honteusement les membres
de l’association, ca mérite la démission, l’exclusion.
Comme beaucoup, je randonne entre amis ou souvent seul, je me savais couvert par mon
assurance, ce qui n’est plus le cas, il me faut donc prendre une assurance complémentaire
ailleurs.
Pourquoi ne pas avoir proposé aux adhérents, deux formules avec des prix différents:
Le RIF y trouvait ce qu’il recherchait, plaire à tous et limiter ses dépenses. (J’en ai parlé avec
une responsable des assurances de la Fédé, elle n’était pas si surprise de l’attitude du RIF !!)
Puis-je te donner un exemple ? Lors d’une sortie avec le RIF, l’animateur fut obligé de nous
abandonner (17 personnes) pour retourner sur ses pas rechercher une Adhérente qui, trop
fatiguée, est restée en pleine nature. Il m’a confié le groupe et sa carte pour que je ramène
tout le monde à la gare ; tout c’est bien déroulé pas de problème. Mais imagines qu’une
personne en ma compagnie tombe dans un trou et décède des suites de sa chute. Notre
animateur du RIF est à une dizaine de kilomètres, nous ne sommes plus sous sa
responsabilité, nous ne sommes plus couvert par l’assureur. La compagnie ne prendra pas en
charge le sinistre, merci le RIF.
Je note quelques questions intéressantes et les ai consignées, avec une réponse dans une Foire
aux Questions (FAQ) : c'est un moyen commode d'avoir quelques réponses simples.
Merci à tous ceux qui me font part de leur réaction par courriel. Cette liste sera
progressivement enrichie avec le temps et je vous invite à y revenir.
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dimanche 17 février 2008
Le RIF a besoin de vos contributions
Soutenir notre démarche ne signifie pas que l'on est d'accord avec les termes des
propositions de réforme, seulement que l'on trouve pertinent que l'on en débatte.
La collecte des signatures de soutien à nos propositions de résolution pour l'AG va bon train.
Elle est l'occasion d'expliciter le sens à donner à la démarche, qui est celle d'une nécessaire
réforme de nos instances pour un RIF plus entreprenant, dynamique et convivial. Merci aux
animateurs qui acceptent de m'accueillir.
Je constate au premier abord une certaine frilosité des adhérents rencontrés lors des sorties à
manifester un soutien et à signer la liste que je leur tends. C'est bien normal dans une
association qui semble craindre le débat démocratique : notre CA, dans son obsession du
secret en oublie même d'en communiquer la liste de ses membres (c'est notamment le cas de
notre actuel conseil d'administration dont je vous mets au défi de me fournir un exemple
public de sa constitution, hormis bien sûr celle déposée en Préfecture).
Participer au débat
Le site 1r9 est un attentat non pas à la pudeur mais à l'oligarchie. Chacun peut s'y exprimer
sans crainte dès lors qu'il s'applique l'obligation de respect et de courtoisie inscrite dans nos
statuts.
Plusieurs d'entre vous m'écrivent en a parte, comme si s'exprimer en public sur internet les
menaçait de sanctions, comme si les censeurs avaient fini par imposer leur loi. Je me battrai
pour que le débat puisse avoir lieu, en public et non dans des conclaves de privilégiés
s'imposant le secret et l'anonymat des avis. Le RIF nous appartient à tous et le pire dans les
discussions en cours serait de se taire.
Signatures de soutien
Les signatures de soutien par la procédure électronique sont une alternative minimale.
Seriez-vous frileux à vous engager ou manquez-vous d'information encore pour savoir de
quoi il s'agit ? N'attendez-pas ! Vous pouvez manifester votre intérêt de façon anonyme si
vous le souhaitez : je m'engage à respecter votre souhait. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Merci.
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samedi 16 février 2008
Qui se ressemble s'assemble
Le rapport d'audit du cabinet Mouvens mentionne une remarque qui porte à réfléchir : le RIF
vieillit.
L'âge moyen des adhérents augmente au rythme de 1 an tous les trois ans. Ceci peut montrer
plusieurs choses qu'il mériterait d'analyser en détail :
Une de mes amies que j'ai fait venir au RIF et maman d'une adolescente m'avait indiqué sa
surprise devant l'âge canonique de la personne en charge de l'Accueil. Quand on est actif, on
sent vite que le RIF sent un peu la naphtaline...
L'âge moyen des animateurs est élevé : 55 ans environ. Puisque "Qui se ressemble
s'assemble" nous risquons de nous retrouver bientôt dans un club de 3ème âge. Je n'ai rien
contre les clubs de 3ème et de 4ème âge, mais ce n'est pas mon attente d'un club de marche.
• En acceptant des animateurs jeunes qui feront venir des jeunes, même si cette petite
troupe peut à l'occasion manifester quelque turbulence.
• En favorisant la marche telle qu'elle peut se pratiquer de façon moderne (ce qui est
le cas de la marche nordique).
Cela se fera si 'les vieux' acceptent de faire la place aux jeunes dans nos instances dirigeantes
et cessent de monopoliser tous les pouvoirs.
Je rejoins l'éditorial de notre président dans le dernier Diverticule : chiche ! De l'air neuf svp,
comme le sous-titre de ce blog.
[Edit 18/02/08] Ce billet pouvant choquer à une première lecture rapide, vous êtes invité à
suivre le fil des commentaires ... et à vous y exprimer !!
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vendredi 15 février 2008
A force de piétiner, on creuse son trou
"Je préfère avancer dans le chaos que piétiner dans l'ordre", affirme Christian Streiff,
PDG de Peugeot-Citroën dans Le Monde du 13 février dernier.
Pendant ce temps là, un animateur qui agit sur le terrain, développe des activités nouvelles
réussies et appréciées se fait censurer comme un malpropre : sa contribution écrite pour que
les animateurs soient mieux entendus n'est pas transmise au GRP ad hoc ! Les actes concrets
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vont à l'exact inverse des discours et des recommandations. Ne sont pris en compte que les
avis allant dans le sens de ceux qui devraient les entendre. Ceci est proche de la manipulation.
N'ont pas été entendues la proposition de pratiquer la marche nordique il y a quelques années
déjà (AH), ni celle d'encourager l'usage du GPS de randonnée (NL), etc. Le CA ne
manifestant apparemment pas une capacité d'écoute suffisante pour que ces opportunités de
développement soit mises en oeuvre, j'ai proposé qu'un vice-président soit chargé de les
prendre en compte et d'en rendre compte au CA ainsi qu'aux adhérents réunis annuellement
en assemblée générale (résolution n° 1).
Les statuts de l'association prévoient que ses membres fassent preuve de respect et de
courtoisie (art. 3). Si l'on fait preuve de ces qualités et si l'on n'affirme rien qui ne soit basé
sur des faits établis il devrait être possible d'exprimer sa pensée et ses propositions. C'est le
but de cet espace de débat démocratique.
1R9 est un blog ouvert à tous. J'y publierai vos billets concernant le RIF, ses activités, sa
nécessaire évolution, son fonctionnement qui me seront adressés.
Vos commentaires sont modérés a priori et ne peuvent être anonymes. Dès lors qu'ils
n'attaquent personne ad personam et qu'ils sont conformes à nos statuts, ils seront publiés
aussi. Sans censure...
A vos plumes !
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mercredi 13 février 2008
Démissionner sans abdiquer
La marche nordique est quasi unanimement considérée comme une réussite. Son lancement
est l'oeuvre d'une équipe d'animateurs motivés et de l'amicale complicité de notre président
Serge Maindron. Cent soixante quinze personnes ont été initiées à la Marche Nordique en
partenariat avec le FFNW et ce chiffre croit régulièrement d'environ une vingtaine par mois,
dont une proportion de nouveaux adhérents venus au RIF spécialement pour cette nouvelle
façon de marcher.
Tout semble aller dans le meilleur des mondes... Annick et Michel Cozic, membres de la
Commission Animateurs et élus administrateurs en avril 2007 ont accepté la responsabilité de
l'activité sous l'égide de la Commission Animateurs. Les éloges fusent : la marche nordique
pourrait être l'activité permettant de renouer avec cette période pas si ancienne où le RIF
équilibrait ses dépenses avec les adhésions.
• L'obstacle de la tradition,
• l'obstacle des habitudes,
• l'obstacle du conservatisme génétique d'un Conseil d'Administration exigeant de tout
régenter surtout.
Ces obstacles furent pour une bonne part contournés et la marche nordique semble
maintenant ancrée dans les prestations normalement offertes par le club. On peut penser que
la greffe sera réussie.
Bien que membre particulièrement actif dans l'équipe, j'ai décidé le 16 décembre dernier de
rendre mon tablier. Tablier d'animateur de randonnées, tablier d'animateur de sorties de
marche nordique et aussi d'éditeur du site internet Randonneurs Nordic Walking qui aura
fonctionné durant un an.
Il m'est apparu que le fonctionnement du RIF était trop conservateur pour permettre le
développement de prestations et l'ouverture de l'association vers l'extérieur. Je compare le
RIF à l'Albanie du stalinien Enver Hoxja, fermée sur elle-même, vivant en quasi autarcie à
l'écart des échanges, défendant farouchement une indépendance fragile avec des paramètres
économiques de fonctionnement imposant de sévères restrictions.
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Le RIF, premier club de marche d'Ile de France, mérite mieux qu'un retranchement frileux sur
des positions intenables à long terme. Il doit être possible de retrouver l'enthousiasme de nos
fondateurs il y a quelques décennies et de redonner de la couleur à notre programme.
Pourquoi le RIF est-il mal gouverné ? Parce que les dirigeants - administrateurs, bureau,
responsables de commissions permanentes - ne sont pas compétents ? C'est forcément un peu
vrai : ce sont comme vous et moi des bénévoles et la gestion n'est pas forcément dans leur
domaine d'expertise. Certains ne sont pas à leur place et ceci pourra faire l'objet de quelques
remarques.
J'ai pensé toutefois que changer les têtes n'aurait pas d'utilité si le système dans lequel elles
agissent reste inchangé. Pour que les initiatives comme la Marche nordique puissent se
multiplier, je propose surtout de réformer le réglement intérieur.
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mardi 12 février 2008
Une censure illégitime
Ce site est né en réaction à la censure d'un commentaire d'un billet intitulé "La Der de Luc"
sur le site Marche Nordique au RIF au motif que :
"La place publique n'est pas le lieu pour un débat interne au RIF."
A défaut de place publique ou de sous-bois, qui ne sont pas précisément les meilleurs
endroits pour débattre des nécessaires évolutions du RIF, nous proposons un espace
d'échange en vue de l'Assemblée Générale du RIF du 23 avril prochain.
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Ici Luc,
Ai-je de solides raisons d'avoir démissionné ? Ceux qui me connaissent doivent s'en douter !
Il ne s'agit pas d'un caprice mais de la conclusion logique d'une analyse des problèmes
rencontrés lors du lancement de la marche nordique au RIF en 2007. Ces problèmes sont
chroniques et liés au code génétique du club.
Ce n’est pas de gaité de cœur que j’ai pris ma décision. D’aucuns pourraient accepter de
reconnaître que j’ai été l’un des animateurs les plus actifs en 2007 : le lancement de la
marche nordique, réussi avec 175 personnes formées à ce jour, le lancement d’un groupe
d’utilisateurs du GPS ayant attiré 80 adhérents pour des informations, la relance des sorties
en anglais et en allemand, sans compter des sorties classiques à diverses allures de jour ou de
nuit...
Ceci est le produit d’un réel investissement dans le club. Rien que pour la marche nordique je
recense plus de mille (1000) messages dans ma messagerie électronique en 2007. J’ai publié
80% de la centaine de billets sur Randonneurs Nordic Walking (RNW) : etc. C'est un
crève-coeur que de laisser tomber tout ça !
Je juge que le soutien apporté par le RIF, notamment dans la communication externe, a été
inefficace. L’existence de RNW n’a pas été officialisée dans le programme, qui est toujours
considéré comme la communication de référence (et le web un gadget optionnel). Il a fallu
cinq mois pour accoucher d’un communiqué de presse rédigé en juillet dernier avec pour
maigre résultat la participation de 9 personnes à la réunion d’information du 12 janvier. Neuf
personnes externes au RIF : la communication externe a été transmutée en communication
interne, ce qui ne nous permettra pas de susciter un volant d’adhésions dont le RIF a besoin
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pour équilibrer des comptes en déficit. Une telle attitude - que j’assimile à du sabotage si ce
n'est de l'incompétence - n’est pas acceptable de la part de des dirigeants concernés.
Depuis quatre mois on a refusé de prendre au sérieux mes demandes : cela sera fait
officiellement - avec étalage de linge sale je le regrette - lors de la prochaine l’Assemblée
Générale. On aurait mieux fait de ne pas me censurer de façon répétée durant des mois.
J’ai donc décidé de clarifier les choses, de briser les blocages institutionnels d’une structure
bureaucratique à reflèxes lents, d’un collectif d’administrateurs qui outrepassent leurs droits
sans assumer de responsabilité, d’une machine à broyer les initiatives les mieux organisées et
gérées comme on pourrait en reconnaître la qualité au lancement de l'activité.
Permettez-moi de compter sur votre participation pour défendre VOS intérêts, quand bien
même ils ne se superposeraient plus avec ceux d’administrateurs à qui une équipe déterminée
a su IMPOSER la marche nordique.
J’estime légitime, au vu de mes actions passées, de critiquer une organisation, des statuts et
un fonctionnement loin de l’optimum. Consideriez-vous avantageux pour le RIF que la
marche nordique n’ait pas vu le jour ? Considérez-vous comme avantageux pour le RIF que
l’un de ses initiateurs et principal moteur soit radié du RIF pour avoir pris des initiatives
unanimement reconnues aujourd’hui ? Car on m’en a bien fait sentir la menace : ceux qui
bousculent le petit train-train de l'association peuvent en être exclus. Il en résulte une absence
dramatique de projets de développement.
Le Conseil d’Administration a pour tâche de déléguer la gestion du RIF à des dirigeants - qui
doivent savoir déléguer à leur tour - et non à être le pilote opérationnel des initiatives qui
doivent (et auraient dû) être prises pour remettre le RIF à flot en terme d’adhésions comme le
permet la marche nordique.
Ce sont les adhérents qui décident et le conseil élu a la charge de les représenter :
exprimons-nous.
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