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(−1)n−1
un = pour tout n ≥ 2.
nα + (−1)n
II
1
1. (a) Posons an = n+4 1
, alors limn→+∞ an+1
an
= 1, donc le rayon de convergence
xn
P
de la série entière n≥0 (n+4) est R = 1. Dans D1 =] − 1, +1[ la série
converge absolument.
n
(b) Comme x = − 21 ∈ D1 , la série n≥0 2n(−1)
P
(n+4)
converge absolument.
n
2. (a) On a f0 (x) = 12 1+1 x = 21 n≥0 (−1)n x2n , car 1+1 x est la somme de la
P
2 2
série géométrique de raison − x2 . Cette série converge si et seulement si
|x|
2
< 1, le rayon de convergence est donc R = 2 et la série diverge aux
bornes −2 et +2.
(b) En multipliant le résultat précedent par xp on obtient
xp 1X xn+p
fp (x) = = (−1)n n
2+x 2 n≥0 2
3. On peut intégrer terme à terme entre 0 et 1 puisque [0, 1] ⊂ D̄1 = [−1, +1]
et que la série converge normalement sur D̄1 ⊂ D2 . On a donc
1 1 n+p+1 1
xp 1 X (−1)n 1 X (−1)n (−1)n
Z Z
n+p x 1X
dx = x dx = = ·
0 2+x 2 n≥0 2n 0 2 n≥0 2n n + p + 1 0 2 n≥0 2n (n + p + 1)
x 3
On décompose en éléments simples la fraction rationnelle 2+x . Il suffit en
3
fait de calculer la partie entière en divisant x par x + 2. On trouve
x3 8
= x2 − 2x + 4 −
2+x x+2
donc
1 1
(−1)n x3
Z 3
X x 2 20 3
=2 dx = 2 − x + 4x − 8 ln(x + 2) = −16 ln ·
n≥0
2n (n + 4) 0 2+x 3 0 3 2
2
III
1. On rappelle que
R +∞ 1
(a) Si a > 1, l’intégrale de Bertrand a tα (ln t)β
dt converge si et seulement
si α > 1 ou α = 1 et β > 1.
Rb
(b) Si 0 < b < 1, l’intégrale de Bertrand 0 tα (−1ln t)β dt converge si et seule-
ment si α < 1 ou α = 1 et β > 1. Pour démontrer cela à partir du
résultat précédent, il suffit de faire le changement de variable u = 1t .
ln t
Avant de continuer, on remarque que la fonction fx (t) = 1+t x est définie et
continue sur ]0, +∞[, donc localement intégrable sur ]0, +∞[. On a fx (1) = 0
et
1 si x = 0 1 si x = 0
x x
lim t = 0 si x > 0 et lim t = +∞ si x > 0
t→0+ t→+∞
+∞ si x < 0 0 si x < 0
2 si x = 0
+ x
Par suite, au voisinage de 0 , 1 + t ∼ 1 si x > 0
x
t si x < 0
2 si x = 0
et au voisinage de +∞, 1 + t ∼ x
tx si x > 0
1 si x < 0
R 1 ln t
2. La fonction fx est négative sur ]0, 1]. L’intégrale 0 1+t x dt est généralisée en
3
1
4. Le changement de variable t = u
est C 1 sur [1, a] et dt = − u12 du. On a
a 1 1
− ln u ux−2 ln u
Z Z Z
ln t
dt = du = − du·
1 1 + tx 1
a
(1 + u−x )u2 1
a
1 + ux
R 1 x−2 R +∞ ln t
Quand a → +∞, a1 → 0. Donc les intégrales 0 t 1+tlnx t dt et 1 1+t x dt
Chasles, on a
Z +∞ Z 1 Z +∞
ln t ln t ln t
2
dt = 2
dt + dt = 0·
0 1+t 0 1+t 1 1 + t2