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Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 Année 2007-2008

LM 250 : Suites, séries et intégrales

Corrigé de l’examen du décembre 2007.

Soit α 6= 0 un réel. On considère la série de terme général

(−1)n−1
un = pour tout n ≥ 2.
nα + (−1)n

1. On a u2p = − nα1+1 et u2p+1 = nα1−1 . Si α < 0, on obtient limn→+∞ |un | = 1


donc la série diverge grossièrement.

2. Supposons α > 0. On a, pour tout n ≥ 2,

n−1 nα − (−1)n n−1 nα 1


un = (−1) 2α 2n
= (−1) 2α
+ 2α = vn + wn
n − (−1) n −1 n −1
n α
où vn = (−1)n−1 n2α −1
est le terme général d’une série alternée et wn = n2α1−1
celui d’une série à termes positifs. Quand n → +∞, |vn | tend vers 0 en
xα α−1 3α−1
décroissant. En effet, si h(x) = x2α , on a h0 (x) = −αx(x2α−αx−1)2
< 0 si
P −1
α > 0. Donc la série alternée n≥2 vn est convergente. Quand n → +∞,
wn ∼ n12α . Donc n≥2 wn converge si et seulement si 2α > 1. Par suite la
P

série n≥2 un = n≥2 vn + n≥2 wn converge si et seulement si α > 12 .


P P P
n
Autre démonstration (pour α > 0). Comme limn→+∞ (−1)

= 0, on a

(−1)n−1 (−1)n−1 (−1)n (−1)2n


  
1 1
un = × n = 1− + +o
nα 1 + (−1)
α n
nα nα 2n2α n2α
n−1
soit quand n → +∞, un = (−1) + O n12α · La série de terme général


(−1)n−1 1

nα est une série alternée convergente et la série de terme général O n2α

converge si et seulement si α > 12 . Donc la série un converge si et seulement


P
si α > 12 .
P
On peut remarquer que, pour α > 1, la série n≥0 un converge absolument
puisque |un | ∼ n1α et que n1α est le terme général d’une série de Riemann
convergente si α > 1.

II

1
1. (a) Posons an = n+4 1
, alors limn→+∞ an+1
an
= 1, donc le rayon de convergence
xn
P
de la série entière n≥0 (n+4) est R = 1. Dans D1 =] − 1, +1[ la série
converge absolument.
n
(b) Comme x = − 21 ∈ D1 , la série n≥0 2n(−1)
P
(n+4)
converge absolument.
n
2. (a) On a f0 (x) = 12 1+1 x = 21 n≥0 (−1)n x2n , car 1+1 x est la somme de la
P
2 2
série géométrique de raison − x2 . Cette série converge si et seulement si
|x|
2
< 1, le rayon de convergence est donc R = 2 et la série diverge aux
bornes −2 et +2.
(b) En multipliant le résultat précedent par xp on obtient

xp 1X xn+p
fp (x) = = (−1)n n
2+x 2 n≥0 2

dont le rayon de convergence est encore R = 2, puisque multiplier par


xp 6= 0 ne change pas la nature de la série. De même, la série diverge
aux bornes −2 et +2.

3. On peut intégrer terme à terme entre 0 et 1 puisque [0, 1] ⊂ D̄1 = [−1, +1]
et que la série converge normalement sur D̄1 ⊂ D2 . On a donc
1 1  n+p+1 1
xp 1 X (−1)n 1 X (−1)n (−1)n
Z Z
n+p x 1X
dx = x dx = = ·
0 2+x 2 n≥0 2n 0 2 n≥0 2n n + p + 1 0 2 n≥0 2n (n + p + 1)

4. En faisant p = 3 dans l’égalité précédente, on obtient


Z 1
1 X (−1)n x3
= dx·
2 n≥0 2n (n + 4) 0 2+x

x 3
On décompose en éléments simples la fraction rationnelle 2+x . Il suffit en
3
fait de calculer la partie entière en divisant x par x + 2. On trouve

x3 8
= x2 − 2x + 4 −
2+x x+2
donc
1 1
(−1)n x3
Z  3
X x 2 20 3
=2 dx = 2 − x + 4x − 8 ln(x + 2) = −16 ln ·
n≥0
2n (n + 4) 0 2+x 3 0 3 2

2
III

1. On rappelle que
R +∞ 1
(a) Si a > 1, l’intégrale de Bertrand a tα (ln t)β
dt converge si et seulement
si α > 1 ou α = 1 et β > 1.
Rb
(b) Si 0 < b < 1, l’intégrale de Bertrand 0 tα (−1ln t)β dt converge si et seule-
ment si α < 1 ou α = 1 et β > 1. Pour démontrer cela à partir du
résultat précédent, il suffit de faire le changement de variable u = 1t .
ln t
Avant de continuer, on remarque que la fonction fx (t) = 1+t x est définie et

continue sur ]0, +∞[, donc localement intégrable sur ]0, +∞[. On a fx (1) = 0
et  
 1 si x = 0  1 si x = 0
x x
lim t = 0 si x > 0 et lim t = +∞ si x > 0
t→0+ t→+∞
+∞ si x < 0 0 si x < 0
 

 2 si x = 0
+ x
Par suite, au voisinage de 0 , 1 + t ∼ 1 si x > 0
 x
t si x < 0

 2 si x = 0
et au voisinage de +∞, 1 + t ∼ x
tx si x > 0
1 si x < 0

R 1 ln t
2. La fonction fx est négative sur ]0, 1]. L’intégrale 0 1+t x dt est généralisée en

0. Si x > 0, on a fx (t) ∼ ln t quand t tend vers 0 et fx (t) = ln2 t si x = 0.


Dans
R b les deux cas l’intégrale est de même nature que l’intégrale de Bertrand
0
ln t dt donc converge. Si x < 0, on a limt→0+ fx (t) = limt→0+ lntxt =
limt→0+ e−x ln t ln t = 0 par croissance comparée de la fonction exponentielle
et de la fonction logarithme népérien. La fonction fx (t) est donc prolonge-
able
R 1 lnen 0 par continuité et l’intégrale converge en 0. En résumé, l’intégrale
t
0 1+tx
dt converge quelque soit x.
R +∞ ln t
3. La fonction fx est positive sur [1, +∞[. L’intégrale 1 1+t x dt est généralisée
x ln t
en +∞. Si x ≤ 0,on a 0 < t ≤ 1 d’où fx (t) ≥ 2 . Comme l’intégrale de
R +∞
Bertrand b ln2 t dt est divergente, on en déduit que l’intégrale est divergente
en +∞ par le critère de comparaison. Si x > 0, on a fx (t) ∼ tx (ln1t)−1 quand
t tend vers +∞. L’intégrale est donc de même nature que l’intégrale de
R +∞
Bertrand a tx (ln1t)−1 dt, donc converge si et seulement si x > 1. En résumé,
R +∞ ln t
l’intégrale 1 1+t x dt converge si et seulement si x > 1.

3
1
4. Le changement de variable t = u
est C 1 sur [1, a] et dt = − u12 du. On a
a 1 1
− ln u ux−2 ln u
Z Z Z
ln t
dt = du = − du·
1 1 + tx 1
a
(1 + u−x )u2 1
a
1 + ux
R 1 x−2 R +∞ ln t
Quand a → +∞, a1 → 0. Donc les intégrales 0 t 1+tlnx t dt et 1 1+t x dt

sont de même nature. D’après la question précédente, elles convergent si et


seulement si x > 1.

5. On vient de montrer que, pour tout x > 1, on a


Z +∞ Z 1 x−2
ln t t ln t
x
dt = − dt·
1 1+t 0 1 + tx
R +∞ ln t
6. On a x = 2 > 1, donc l’intégrale 1 1+t 2 dt converge. Par la formule de

Chasles, on a
Z +∞ Z 1 Z +∞
ln t ln t ln t
2
dt = 2
dt + dt = 0·
0 1+t 0 1+t 1 1 + t2

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