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A S S E M B L É E N A T I O N A L E

E
X I I I L É G I S L A T U R E

Les rapports
d’information
de l’Assemblée
nationale septembre 2007 / octobre 2008

Liste des rapports


d’information réalisés par
l’Assemblée nationale
au titre de sa mission
d’évaluation, d’information
et de contrôle
Secrétariat général de l’Assemblée nationale
Service de la communication et de l’information multimédia
126, rue de l’Université - 75007 Paris
Introduction

Le Parlement vote la loi et contrôle l’action du Gouvernement.

Mais là ne sont pas ses seules missions. Depuis plusieurs années, les commissions,
les délégations et les offices constitués en son sein conduisent de nombreuses
missions d’information et d’évaluation des politiques publiques. Ils s’attachent
également à contrôler la manière dont les organismes publics assurent
l’application effective des lois.

De ces travaux naissent des rapports d’information. Sans force contraignante,


ils inspirent cependant directement l’action des pouvoirs publics et la réflexion
du législateur.

Ils ont aussi pour objectif d’éclairer les citoyens. C’est pour les faire connaître
au plus grand nombre que ces rapports sont mis en ligne sur le site de
l’Assemblée nationale où ils peuvent être téléchargés.

Cette mission du Parlement, encore insuffisamment connue du très grand


public, occupe une place croissante dans l’exercice du mandat parlementaire.
La toute récente révision constitutionnelle vient d’inscrire solennellement
l’évaluation des politiques publiques parmi les grandes missions du Parlement.
Elle permettra de donner une nouvelle impulsion à la réalisation des missions
d’évaluation et de contrôle et de leur donner toutes les suites publiques qu’il
convient.

D’ores et déjà, l’Assemblée s’est dotée de moyens supplémentaires pour


accompagner la croissance de ses missions d’évaluation et de contrôle. Une
instance a été mise en place sous l’autorité du Bureau pour coordonner son
action dans ce domaine. Les services législatifs ont été réorganisés en “pôles”
fonctionnels dotés chacun d’une unité administrative en charge des études et du
contrôle. Enfin, par un redéploiement, le nombre de fonctionnaires affectés à
ces tâches a été considérablement augmenté.

Ce catalogue, qui regroupe les rapports d’évaluation et de contrôle élaborés


par l’Assemblée nationale depuis le début de l’actuelle législature - plus d’une
centaine parus ou à paraître dans les toutes prochaines semaine - vient témoigner
de l’importance nouvelle de cette mission dans notre vie publique et de la part
croissante qu’elle a vocation à prendre dans l‘information des citoyens.

Bernard Accoyer
Président de l’Assemblée nationale
Sommaire

AGRICULTURE P.5

AUDIOVISUEL P.7

COLLECTIVITÉS LOCALES P.8

CULTURE P.10

DÉFENSE P.11

ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE P.15

ÉDUCATION UNIVERSITÉS RECHERCHE P.24

ENVIRONNEMENT P.27

EUROPE P.32

FINANCES PUBLIQUES P.42

FINANCES SOCIALES P.45

FONCTION PUBLIQUE P.47

INTERNATIONAL P.48

JUSTICE P.53

LOGEMENT P.58

SANTÉ P.61

SOCIÉTÉ P.70

TRANSPORT P.76

TRAVAIL P.77
AGRICULTURE

> LE BILAN DE SANTÉ DE LA > LE BILAN DE SANTÉ DE LA


POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE. POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE.
POUR UNE EXCEPTION AGRICOLE. POUR UN NOUVEL ÉLAN.
Ce rapport « Pour une exception agricole Un groupe de travail sur le bilan de santé de
» est issu du travail du groupe de travail la politique agricole commune a mené un
commun créé en décembre 2007 entre la travail de fond comprenant un volet natio-
Commission chargée des affaires euro- nal – audition de chercheurs, de représen-
péennes et la Commission des affaires tants syndicaux, d’acteurs des politiques
économiques, de l’environnement et du agricoles – et un volet international, afin de
territoire dont les co-rapporteurs étaient pouvoir effectuer des comparaisons. Les
M. Hervé Gaymard et M. Michel Raison. Il conclusions qui ont été tirées de ce travail
fait une analyse critique des propositions ont fourni la matière d’une proposition de
faites par la Commission européenne sur résolution adoptée à l’unanimité par la
le bilan de santé de la PAC et mène une ré- commission. Elles mettent l’accent sur la
flexion sur ce que pourrait être la PAC nécessité de réguler le secteur agricole,
d’après 2013, date de la nouvelle donne pour garantir la sécurité alimentaire euro-
budgétaire, préparant ainsi les débats que péenne, mais aussi pour contribuer à main-
la présidence française a engagé sur ce tenir des équilibres mondiaux de plus en
sujet afin d’éviter un démantèlement de plus instables. Ces positions seront défen-
cette politique commune. dues par une délégation de la commission
204 p. 6.50 € des affaires économiques lors de la réunion
des 3 et 4 novembre des commissions agri-
coles du Parlement européen et des Parle-
Rapport n°956 du 11 juin 2008 ments des États-membres de l’Union
Délégation pour l’Union européenne européenne.
Rapporteur : 168 p. 4 €
M. Hervé Gaymard

Rapport n°1000 du 25 juin 2008


Commission des affaires
économiques
Rapporteur :
M. Michel Raison

5
AGRICULTURE

> LOI DU 5 JANVIER 2006 > L’APPORT DE LA RECHERCHE À


D’ORIENTATION AGRICOLE : L’ÉVALUATION DES RESSOURCES
SON APPLICATION HALIEUTIQUES ET À LA GESTION
DES PÊCHES
L’édiction des textes d’application est glo-
balement satisfaisante. Mais des déplace- Cette étude doit porter sur l’apport de la
ments sur le terrain et des auditions ont recherche à la connaissance des res-
permis de mettre en évidence certaines sources halieutiques et à la gestion des
difficultés rencontrées par les exploitants. pêches en raison du très grand intérêt du
Les mesures visant à favoriser l’installation sujet, de l’absence de travaux parlemen-
des jeunes agriculteurs sont apparues peu taires sur cette question et des attentes
incitatives et la commission a proposé de exprimées par les chercheurs, les profes-
revoir leur mode de calcul. Le soutien à sionnels et les ONG lors des premières au-
l’agriculture biologique a paru insuffisant, ditions. Il doit traiter prioritairement la
tant au niveau de l’organisation de la filière pêche et l’aquaculture marines.
que de l’aide à la conversion ou de la res- Date prévisionnelle d’achèvement
tauration publique. des travaux : novembre 2008
84 p. 3.50 €
OPECST
Rapporteur :
Rapport n° 628 du 23 janvier 2008 M. Pierre-Marcel Cléach,
Commission des affaires sénateur
économiques
Rapporteur :
M. Antoine Herth

6 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


AUDIOVISUEL

> AUDIOVISUEL EXTÉRIEUR > LA COMMUNICATION DE


DE LA FRANCE LA COUR DES COMPTES SUR
LE BILAN DE LA RÉFORME DE
En s’appuyant sur les travaux qu’il a conduits LA REDEVANCE AUDIOVISUELLE
entre 2006 et 2008 et sur quatre rapports
inédits réalisés par la Cour des comptes à En application de l’article 58-2 de la LOLF,
la demande de la commission des Finances la commission des Finances a demandé à
(publiés en annexe), le rapporteur spécial la Cour des comptes de dresser le bilan de
sur les médias entend nourrir le débat sur la réforme de la redevance audiovisuelle
la refondation de l’audiovisuel extérieur en- intervenue en 2005. Réussite technique et
gagée à l’été 2007 et manifester sa volonté organisationnelle, cette réforme qui per-
de réintroduire le Parlement dans la défini- met une économie annuelle de 100 millions
tion et la conduite d’une réforme dont il d’euros ne constitue néanmoins qu’une ré-
était jusque-là largement exclu. ponse partielle au besoin de financement
408 p. 9.50 € des sociétés publiques. Ce rapport contri-
bue à mettre en évidence la nécessité
d’une redéfinition de ce financement.
Rapport n° 1087 du 22 juillet 2008 68 p. 3.50 €
Commission des finances
Rapporteur :
M. Patrice Martin-Lalande Rapport n° 671 du 31 janvier 2008
Commission des finances
Rapporteur :
M. Patrice Martin-Lalande

7
COLLECTIVITÉS LOCALES

> LA CLARIFICATION > RELATIONS FINANCIÈRES


DES COMPÉTENCES DES ENTRE L’ÉTAT ET LES
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

L’organisation territoriale de la France s’est Le système français de financement des col-


alourdie depuis plus de 25 ans. La multipli- lectivités locales est à bout de souffle : la fis-
cation des niveaux d’administration territo- calité locale est obsolète et peu dynamique
riale, combinée avec l’enchevêtrement et les dotations de l’État n’atteignent pas
croissant de leurs compétences, diminue leurs objectifs. Depuis vingt ans, l’État oc-
l’efficacité de la décentralisation et éloigne cupe une place croissante dans les recettes
le citoyen de la démocratie locale. Les ac- locales. En 2007, l’ensemble des contribua-
teurs publics sont mal identifiés, les cofi- bles locaux n’a ainsi apporté que 26 % au
nancements dispersent les responsabilités, total de ces recettes, le reste incombant au
la technicité des décisions s’accroît, les contribuable national. Ce financement par
structures de coordination prolifèrent. La l’État représente depuis 2007 le premier em-
mission d’information sur la clarification ploi de ses deniers en volume. Dans la né-
des compétences des collectivités territo- cessité de redresser les comptes publics,
riales s’efforce de repenser l’architecture l’État ralentit sa part dans le financement
des responsabilités locales pour renouer des collectivités locales, ce qui risque de re-
avec l’objectif d’une décentralisation intelli- mettre en cause les équilibres financiers. La
gible et ordonnée. mission a pour objectif de fournir à la com-
128 p. 5 € mission des Finances une synthèse objective
de la situation ainsi que des séries de propo-
sitions, visant à la fois à un meilleur soutien
Rapport n° 1153 du 8 octobre 2008 et une plus grande efficacité des concours
Commission des lois de l’État et une fiscalité locale modernisée
Rapporteurs : et responsabilisante pour les collectivités.
M. Didier Quentin Examen du rapport : premier trimestre 2009

Commission des finances


Rapporteurs :
M. Jean-Jacques Urvoas M. Jean-Pierre Balligand

M. Marc Laffineur

8 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


COLLECTIVITÉS LOCALES

> LES NOUVELLES MÉTHODES > L’IMPACT ÉCONOMIQUE


DE RECENSEMENT GÉNÉRÉ PAR LE FISAC AU SEIN
DES COMMUNES RURALES
La mission d’information a pour objet
d’établir un bilan de la nouvelle méthode Créée au cours de l’été, la mission
de recensement de la population mise en d’information sur le Fonds d’intervention
place par la loi n° 2002-276 du 27 février pour les services, l’artisanat et le commerce
2002 relative à la démocratie de proximité, – le FISAC – vise à mettre en exergue
caractérisée par un déroulement différen- l’impact économique de ce dispositif, en
cié des opérations de recensement selon la particulier pour les communes rurales. Plu-
taille des communes et par l’annualisation sieurs dispositions adoptées dans le cadre
des résultats. La mission d’information for- de la loi de modernisation de l’économie
mulera des propositions concrètes pour tendent en effet à conforter le Fonds dans
améliorer la méthode mise en œuvre et la sa vocation à contribuer au maintien d’un
fiabilité des résultats qui en sont issus. tissu économique rural. Il convient par
Date prévisionnelle d’achèvement conséquent de rechercher tous les moyens
des travaux :1re quinzaine de novembre 2008 de renforcer son efficacité.
Date prévisionnelle d’achèvement
des travaux : premier semestre 2009
Commission des lois
Rapporteur :
M. Philippe Gosselin Commission des affaires
économiques
Rapporteur :
M. Philippe Armand Martin

9
CULTURE

> LA POLITIQUE DU LIVRE


Lors de l’examen du projet de loi de mo-
dernisation de l’économie à l’Assemblée
nationale, ont été présentés des amende-
ments tendant à modifier la loi du 10 août
1981 sur le prix du livre pour autoriser des
rabais supérieurs à 5 % sur les livres, six
mois après leur mise sur le marché (au
lieu de deux ans), afin de donner une
deuxième vie aux livres les moins vendus.
Cette démarche ayant suscité une forte
émotion parmi les professionnels, la com-
mission a décidé d’organiser une table
ronde, ouverte et sans tabou, avec les ac-
teurs de la chaîne du livre, avant toute me-
sure législative. Le rapport dresse un bilan
de l’application de la loi de 1981, analyse
l’évolution du marché du livre – qui de-
meure fragile – ainsi que les expériences
étrangères et rend compte des débats in-
tervenus à cette occasion.
44 p. 3.50 €

Rapport n°1029 du 7 juillet 2008


Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Christian Kert

10 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


DÉFENSE

> ÉQUIPEMENT NAVAL MILITAIRE : > L’AÉROMOBILITÉ


L’HEURE DES CHOIX, LE TEMPS DE
LA MÉTHODE La détérioration croissante de la disponibi-
lité des aéronefs militaires français a
Dans le cadre de la préparation des choix conduit les rapporteurs à examiner la si-
stratégiques du livre blanc pour la dé- tuation de chaque parc, dans les armées
fense, le rapport analyse le financement mais aussi au sein des forces de sécurité
de trois programmes navals dont les en- civile, et à envisager plusieurs pistes pour
jeux sont dominants : le deuxième porte- limiter la crise. Ils se sont intéressés tant
avions, les frégates européennes multi aux hélicoptères qu’aux avions de transport
missions et les sous-marins Barracuda. Il ou de ravitaillement. Les mutualisations et
fait le point sur les dépenses engagées et coopérations nationales, européennes et
les charges prévisibles et formule des re- internationales pourront améliorer la ca-
commandations pour renforcer la conduite pacité opérationnelle des forces, mais elles
des programmes d’armement et amélio- doivent être complétées par une révision
rer l’information du Parlement lors du vote globale de la politique française d’achat,
du budget et au cours du suivi des lois de d’emploi et de gestion des aéronefs. Une
programmation militaire. réflexion sur la fin de vie des appareils ap-
206 p. 6.50 € paraît également indispensable.
64 p. 3.50 €

Rapport n° 717 du 13 février 2008


Mission d’évaluation et de contrôle Rapport n°666 du 30 janvier 2008
Rapporteurs : Commission de la défense
M. Jean-Michel Fourgous Rapporteurs :
M. Alain Marty

M. Bernard Cazeneuve M. Michel Sordi

M. Jean-Claude Viollet

11
DÉFENSE

> LES ENJEUX GÉOSTRATÉGIQUES > MISE EN ŒUVRE ET


LIÉS À LA PROLIFÉRATION RÉORGANISATION DU MINISTÈRE
DE LA DÉFENSE
Le programme nucléaire iranien est pré-
senté comme la principale menace pesant La mission a pour objectif d’évaluer les cri-
sur la sécurité de l’Occident. Mais aujourd’hui tères qui président à la prise de décision,
la menace est multiforme. Une analyse glo- de contrôler la mise en oeuvre de la ré-
bale des diverses proliférations, nucléaire, forme et de formuler des propositions.
radiologique, chimique, biologique, balis- Pour cela, elle examine les questions liées
tique, mais aussi cybernétique doit être aux implantations territoriales du minis-
menée. Ce bilan permettra d’évaluer les tère, les enjeux de gouvernance avec la ré-
risques que nos sociétés encourent réelle- organisation des états-majors et des
ment et de proposer des moyens pour les ré- directions centrales, mais aussi le cadre
duire efficacement. budgétaire et financier et les mesures so-
Examen du rapport : février 2009 ciales d’accompagnement. Pour ne pas
s’enfermer dans une analyse figée de la si-
tuation à un moment donné, elle s’inscrit
Commission des affaires étrangères dans la durée avec, autant que de besoin,
Rapporteurs : des rapports d’étape.
M. Jacques Myard Examen du rapport d’étape : fin 2008

Commission de la défense
Rapporteurs :
M. Bernard Cazeneuve

M. Jean-Michel Boucheron

M. François Cornut-Gentille

12 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


DÉFENSE

> ÉVALUATION DE L’OPÉRATION > LE CONTRÔLE DE L’EXÉCUTION


MILITAIRE EN AFGHANISTAN DES CRÉDITS DE LA DÉFENSE POUR
L’EXERCICE 2008
La mission veut s’attacher à informer nos
concitoyens sur le pourquoi, le comment, La bonne exécution du budget de la défense
la durée de l’engagement des troupes est une condition indispensable du maintien
françaises dans ce pays. de notre outil militaire et de la poursuite
Trois axes de réflexion sont privilégiés : des efforts de modernisation engagés de-
l’examen des moyens de notre armée ; puis 2002. Depuis 2003, la commission de la
l’appréciation de la stratégie et des objec- défense crée chaque année une mission
tifs poursuivis tant par l’OTAN que par les d’information chargée de contrôler la
États-Unis ; la recherche des voies de sor- consommation effective des crédits de la
tie du conflit qui implique d’évaluer la re- défense, conformément au rôle que la LOLF
construction du pays (au plan politique, confère au Parlement. La mission travaille,
social, économique), les possibilités d’une trimestre après trimestre, avec les minis-
réconciliation nationale, et enfin les enjeux tères de la défense et de l’économie et
stratégiques régionaux. veille ainsi au bon emploi des moyens votés
Date prévisionnelle d’achèvement par le Parlement, sur la base d’indicateurs
des travaux : septembre 2009 précis, notamment en ce qui concerne les
grands programmes d’armement.
Date prévisionnelle d’achèvement
Commission de la défense des travaux : 2e trimestre 2009
Rapporteurs :
M. François Lamy
Commission de la défense
Rapporteur :
M. Guy Teissier

M. Pierre Lellouche

13
DÉFENSE

> LA PIRATERIE MARITIME


La mission, décidée au lendemain de la
prise en otage du Ponant au large de la So-
malie, a vocation à faire le point sur
l’actualité résurgente de la piraterie. Depuis
le mois de mai, le rapporteur auditionne ré-
gulièrement les autorités publiques (mili-
taires et civiles) et les acteurs privés
concernés par ce phénomène. Il s’est égale-
ment rendu à Londres pour rencontrer des
représentants de l’organisation maritime
internationale et du Bureau maritime inter-
national. Le rapport présentera la situation
dans les différentes zones à risque, les im-
plications (économiques, commerciales, di-
plomatiques, militaires) de ce phénomène
ainsi que le cadre juridique complexe qui s’y
applique. Il étudiera également les réponses
qu’il est possible d’apporter à ce nouvel ava-
tar d’une pratique millénaire.
Examen du rapport : fin 2008

Commission de la défense
Rapporteur :
M. Christian Ménard

14 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> L’ÉVOLUTION DU SECTEUR DE > L’IMPACT DES MESURES


LA MICRO/NANOÉLECTRONIQUE LÉGISLATIVES PORTANT SUR
LES PRODUITS FINANCIERS
L’Office parlementaire d’évaluation des
choix scientifiques et technologiques avait Après avoir présenté un panorama des di-
réalisé un rapport sur les semi-conduc- vers produits financiers, retracé l’évolution
teurs en 2002. Une actualisation de cette récente de leur réglementation et constaté
étude est apparue indispensable compte l’impact de cette dernière sur les mouve-
tenu des bouleversements intervenus au ni- ments de capitaux, le rapport identifie les
veau scientifique et économique. variables dominantes dans la perception du
Les évolutions scientifiques sont de trois marché et des produits financiers. Il pro-
ordres : la poursuite de la miniaturisation pose une grille d’analyse destinée à donner
et le basculement de la microélectronique au législateur un outil simple pour antici-
dans la nanoélectronique depuis 2003 ; per l’impact des mesures envisagées.
l’explosion du « More than Moore », à sa- 140 p. 5 €
voir l’intégration de plusieurs fonctions sur
une puce ; le rôle des nanosciences pour le
développement de l’électronique du futur. Rapport n°970 du 18 juin 2008
Au niveau économique, l’explosion des coûts Commission des finances
de R&D, de conception et de production liés Rapporteur :
aux avancées technologiques entraîne de M. Yves Censi
profondes mutations dans l’industrie des
semi-conducteurs. L’Europe et la France
disposent d’atouts réels. Néanmoins, elles
sont handicapées par une méconnaissance
des enjeux stratégiques liés à la micro-élec-
tronique et par l’absence de politique volon-
tariste pour maintenir l’emploi industriel
dans ce secteur.
168 p. 5 €

Rapport n° 997 du 25 juin 2008


OPECST
Rapporteur :
M. Claude Saunier, sénateur

15
ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> LES FONDS SOUVERAINS, > TROISIÈME PAQUET DE


RÉVÉLATEURS DE NOS PROPRES LIBÉRALISATION DU MARCHÉ
FAIBLESSES DE L’ÉNERGIE

Le développement des fonds souverains, Réuni pour la première fois en novembre


l’opacité de leur gouvernance et l’incertitude 2007, le groupe de travail sur le troisième
sur leurs finalités suscitent de fortes inter- paquet de libéralisation de l’énergie a
rogations. Pour les pays de l’Union euro- inauguré un mode de fonctionnement très
péenne se pose la question de la mise en novateur, la commission des affaires éco-
place d’un « filet » minimum de sécurité et nomiques travaillant conjointement avec la
de la capacité de drainer les ressources fi- délégation pour l’Union européenne.
nancières nécessaires pour être présents Dans son « troisième paquet énergie », la
sur les projets d’investissements de long Commission européenne propose de fran-
terme à l’échelle planétaire. chir une nouvelle étape dans la libéralisa-
70 p. 3.50 € tion du marché intérieur de l’énergie. Cela
impliquerait une obligation pour les entre-
prises énergétiques intégrées de céder la
Rapport n° 963 du 17 juin 2008 propriété de leurs réseaux de transport et
Délégation pour l’Union européenne de ne conserver que leurs activités de pro-
Rapporteur : duction et de distribution. Le groupe de
M. Daniel Garrigue travail commun juge disproportionné ce
volet de la réforme et apporte son soutien
à la proposition alternative élaborée par
huit États membres, laquelle tend à ren-
forcer l’indépendance des gestionnaires
de réseau de transport et à favoriser les
investissements.
128 p. 5 €

Rapport n°886 du 13 mai 2008


Délégation pour l’Union européenne
Rapporteur :
M. André Schneider

Rapport n° 915 du 29 mai 2008


Commission des affaires
économiques
Rapporteur :
M. Jean-Claude Lenoir

16 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> MESURER POUR COMPRENDRE > LES EMPRUNTS IMMOBILIERS


À TAUX VARIABLE
À la suite de la mise en cause des chiffres of-
ficiels du chômage, et du débat sur la réalité Après le déclenchement de la crise des
de l’inflation et de la baisse du pouvoir subprimes à l’été 2007, la pertinence des
d’achat, les commissions des Finances, des emprunts à taux variable a fait l’objet d’un
Affaires sociales et des Affaires économiques débat. Ce rapport fait la lumière sur l’offre
ont constitué une mission d’information com- de ces prêts, peu nombreux en France, et
mune qui propose des mesures permettant sur leur intérêt pour certains emprun-
de restaurer la confiance dans la statistique teurs. Afin de déterminer le degré de
publique. Les principaux indicateurs exis- risque acceptable, il propose d’aménager
tants sont fiables et solides, mais il est né- les conditions du choix, notamment en ins-
cessaire de les accompagner d’un effort de tituant des prêts à taux maîtrisable et en
pédagogie et de les enrichir d’indicateurs renforçant information et transparence.
complémentaires. En outre, bien que la qua- 140 p. 5 €
lité du travail des statisticiens soit unanime-
ment reconnue, il convient d’inscrire
l’indépendance de la statistique publique Rapport n° 744 du 26 mars 2008
dans notre droit. Commission des finances
160 p. 5 € Rapporteur :
M. Frédéric Lefebvre

Rapport n° 815 du 16 avril 2008


Mission d’information commune :
finances ; affaires sociales ;
affaires économiques
Rapporteur :
M. Hervé Mariton

17
ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> LES ENJEUX STRATÉGIQUES > L’ÉVOLUTION


ET INDUSTRIELS DU SECTEUR DE L’ACTIONNARIAT D’EADS
SPATIAL EN 2005 ET 2006

L’espace ne constitue plus un projet mobili- Soucieuse d’exercer pleinement sa respon-


sateur pour l’opinion publique, alors même sabilité à l’égard du secteur public, la com-
qu’il occupe désormais une place détermi- mission des Finances a auditionné les
nante dans la vie quotidienne, et davantage co-présidents exécutifs successifs d’EADS
encore dans les domaines de la défense et pour faire la clarté sur d’éventuels dysfonc-
de la sécurité. Des évolutions extrêmement tionnements. Ces auditions dont l’enjeu
rapides sont en cours : montée en puissance principal portait sur la gouvernance pu-
considérable de nouveaux acteurs, poursuite blique ont permis à la Commission de for-
des ambitions américaines et tendance gé- muler des recommandations faisant l’objet
nérale à l’arsenalisation de l’espace. Dans d’un consensus en son sein.
ce contexte nouveau, les Européens sem- 152 p. 5 €
blent en panne d’ambition et la France peine
à maintenir son rôle traditionnel de leader
de l’Europe en la matière. Des décisions im- Rapport n° 677 du 4 février 2008
portantes doivent être prises dès à présent Commission des finances
pour préserver les acquis et répondre aux Rapporteur :
besoins nouveaux. Les sommes en jeu sont M. Didier Migaud
sans commune mesure avec les bénéfices
opérationnels et politiques.
56 p. 3.50 €

Rapport n°688 du 5 février 2008


Commission de la défense
Rapporteurs :
M. Serge Grouard

Mme Odile Saugues

18 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> LOI DU 21 JUIN 2004 POUR LA > LOI DU 13 JUILLET 2005


CONFIANCE DANS L’ÉCONOMIE DE PROGRAMME FIXANT LES
NUMÉRIQUE : SON APPLICATION ORIENTATIONS DE LA POLITIQUE
ÉNERGÉTIQUE : SON APPLICATION
Le rapport dresse un premier bilan de la
loi fondatrice du droit de l’Internet. Il for- Si la loi est globalement bien appliquée, un
mule plusieurs propositions visant à en- tiers des textes réglementaires prévus n’a
courager le commerce électronique - tout toujours pas été pris deux ans et demi
en le sécurisant-, à achever la couverture après la promulgation du texte. De même,
numérique du territoire et à enrichir le si plusieurs dispositifs en faveur des éner-
droit de l’ensemble des communications gies renouvelables ont été correctement
électroniques. mis en œuvre par l’administration - no-
108 p. 5 € tamment les zones de développement de
l’éolien-, d’autres doivent achever leur
montée en puissance, tels les certificats
Rapport n° 627 du 23 janvier 2008 blancs. Au reste, l’ensemble de la politique
Commission des affaires énergétique gagnerait à une plus grande
économiques cohérence de ses différents volets fiscaux
Rapporteur : et des efforts restent à fournir tant pour ce
M. Jean Dionis du Séjour qui concerne la certification des équipe-
ments qu’au titre de la formation des pro-
fessionnels.
76 p. 3.50 €

Rapport n° 625 du 23 janvier 2008


Commission des affaires
économiques
Rapporteur :
M. Serge Poignant

19
ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> RELATIONS UNION > ENJEUX DES NOUVELLES


EUROPÉENNE - RUSSIE NORMES COMPTABLES
EN MATIÈRE ÉNERGÉTIQUE
Alors que la crise financière s’aggrave et
Les relations énergétiques sont au cœur que la responsabilité des normes IFRS –
des échanges entre l’Union européenne et en particulier la « juste valeur » – a été
la Russie. Dans un contexte où se conju- mise en cause, une analyse globale des
guent les dimensions politico-économique conséquences de celles-ci, tant pour les
et normative (ratification de la charte euro- entreprises que pour les États et
péenne de l’énergie, adoption du « troi- l’économie en général, s’impose au-
sième paquet énergie » par l’Union, jourd’hui. Elle s’impose d’autant plus que
conditions de l’entrée d’entreprises russes ces normes, en vigueur dans l’Union euro-
sur le marché européen de l’énergie), la di- péenne depuis le 1er janvier 2005 pour les
mension stratégique (l’avenir du projet de plus grandes entreprises, sont élaborées
gazoduc Nabucco, la sécurité énergétique par un organisme international hors de
de l’Union européenne) et la dimension en- tout contrôle démocratique et que notre
vironnementale, ce rapport d’information pays – le seul en Europe – a choisi de faire
vise à définir de façon pragmatique les converger l’ensemble de son droit comp-
vraies priorités pour l’Union, afin d’établir table vers celles-ci, bouleversant ainsi
avec la Russie une relation de coopération l’environnement comptable, fiscal et juri-
loyale et fructueuse dans le domaine cru- dique de millions d’entreprises.
cial de l’énergie. Examen du rapport : premier semestre 2009
Examen du rapport : avril 2009

Commission des affaires Commission des finances


étrangères Rapporteur :
Rapporteurs : M. Gaël Yanno
M. Jean-Jacques Guillet

M. Tony Dreyfus

20 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> FINANCEMENT EN FONDS > L’ÉNERGIE SOLAIRE


PROPRES DES PETITES ET PHOTOVOLTAÏQUE
MOYENNES ENTREPRISES
Le rapport sur l’application de la loi du 13
Les PME françaises continuent de rencontrer juillet 2005 fixant les orientations de la po-
des difficultés de financement, en particulier litique énergétique a mis en évidence le po-
aux premiers stades de la vie de l’entreprise tentiel de développement de l’énergie
et pendant sa phase d’amorçage. La mission photovoltaïque en France. L’investigation
a donc cherché à identifier les sources de ces doit être poursuivie en vue de mesurer les
difficultés, qu’il s’agisse du financement ou avantages et les inconvénients de cette
de l’environnement même dans lequel évo- source d’énergie renouvelable, dans la
luent les PME. Sans vouloir nier les efforts perspective d’une diversification du bouquet
conséquents qui ont d’ores et déjà été ac- énergétique national, laquelle garantirait
complis, la mission avance un certain nom- une plus grande sûreté d’approvisionnement
bre de propositions destinées à améliorer la et un meilleur respect de l’environnement,
croissance et la viabilité de nos PME. conformément aux engagements internatio-
Examen du rapport : dernier trimestre 2008 naux contractés par notre pays.
Examen du rapport : fin du 1er trimestre 2009

Commission des finances Commission des affaires


Rapporteur : économiques
M. Nicolas Forissier Rapporteur :
M. Serge Poignant

21
ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> LOI DU 20 MAI 2005 SUR LA > LOI DU 7 DÉCEMBRE 2006


RÉGULATION DES ACTIVITÉS RELATIVE AU SECTEUR DE
POSTALES : SON APPLICATION L’ÉNERGIE : SON APPLICATION

Dans l’optique des prochains change- Le rapport vise à tirer un premier bilan de
ments de structure que devrait connaître l’application de ce texte, dans un contexte
La Poste, un point de situation s’impose qui demeure marqué par de fortes évolu-
sur la bonne application de la réforme de tions de l’environnement économique. Une
2005. Il a été décidé de porter une atten- réflexion particulière a été menée sur les
tion particulière au maillage postal du ter- effets du développement de la concurrence
ritoire, tant pour s’assurer que chaque sur les tarifs de l’énergie, pour les entre-
citoyen peut avoir accès au service public prises comme pour les ménages.
dans un délai raisonnable que pour mieux Examen du rapport : fin du 1er trimestre 2009
appréhender les diverses formes de cette
présence postale.
Examen du rapport : janvier 2009 Commission des affaires
économiques
Rapporteur :
Commission des affaires M. Jean-Claude Lenoir
économiques
Rapporteur :
M. Jean Proriol

22 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ÉCONOMIE INDUSTRIE ÉNERGIE

> LES BAUX PRÉCAIRES


Si la pratique des baux commerciaux à
courte durée – ou précaires – peut répon-
dre aux besoins particuliers d’un certain
type de commerce en permettant la conclu-
sion de plusieurs contrats de trois mois
consécutifs dans une limite de trois ans,
leur statut juridique doit être revu. Dans les
zones très commerçantes, le montant de
ces baux est souvent très élevé et, par ail-
leurs, il est constaté que nombre de com-
merces concernés périclitent, les locaux
demeurant alors inutilisés pendant de
longues périodes.
Il s’agira pour la mission d’information de
pratiquer les consultations nécessaires et,
le cas échéant, de proposer une modifica-
tion de la législation.
Examen du rapport : fin du 1er trimestre 2009

Commission des affaires


économiques
Rapporteur :
M. Daniel Fasquelle

23
ÉDUCATION UNIVERSITÉS RECHERCHE

> UN NOUVEAU CONTRAT > LOI DU 10 AOÛT 2007


POUR LES UNIVERSITÉS : RELATIVE AUX LIBERTÉS
GARANTIR LE SERVICE ET RESPONSABILITÉS DES
PUBLICET RECONNAÎTRE UNIVERSITÉS : SON APPLICATION
LA PERFORMANCE
Outre le bilan comptable de l’action régle-
La MEC, qui avait déjà consacré deux rap- mentaire du Gouvernement qui fait ressor-
ports à la modernisation de la politique uni- tir l’absence de neuf décrets d’application,
versitaire, présente quinze propositions pour ce rapport tire les enseignements des pre-
la mise en place d’un nouveau dispositif de miers résultats des élections des nouveaux
répartition des moyens entre les établisse- conseils d’administration des universités
ments d’enseignement supérieur : transpa- en indiquant qu’à ce stade, 50 établisse-
rence des critères, équité, raisonnement à ments se sont portés candidats pour béné-
coût complet, meilleure prise en compte de ficier des compétences et responsabilités
la performance en sont les principales lignes budgétaires élargies prévues par la loi. Il
de force. La MEC estime également que formule plusieurs propositions sur la ges-
l’autonomie accrue des universités passe tion statutaire des personnels d’université et
par une mutation de la tutelle, vers un État la réforme du ministère de l’enseignement
stratège et promoteur d’une culture supérieur et de la recherche, destinées à ex-
d’évaluation. ploiter tout le potentiel du cadre d’autonomie
124 p. 5 € mis en place par le législateur. Ce rapport a
été examiné par la commission, en présence
du ministre responsable à l’occasion d’une
Rapport n° 996 du 25 juin 2008 réunion ouverte à la presse.
Mission d’évaluation 84 p. 3.50 €
et de contrôle
Rapporteurs : Rapport n° 774 du 2 avril 2008
M. Alain Claeys Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Benoist Apparu

M. Laurent Hénart

24 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ÉDUCATION UNIVERSITÉS RECHERCHE

> APPLICATION DE L’ARTICLE 19 > ÉVALUATION DE LA


DE LA LOI DE PROGRAMME POUR STRATÉGIE NATIONALE
LA RECHERCHE : VALORISATION DE RECHERCHE EN MATIÈRE
DE LA RECHERCHE D’ÉNERGIE

L’article 19 de la loi de programme n° 2006- La loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de


450 du 18 avril 2006 pour la recherche défi- programme fixant les orientations de la
nit les conditions dans lesquelles les politique énergétique confie à l’Office par-
établissements publics à caractère scienti- lementaire d’évaluation des choix scienti-
fique et technologique ainsi que les pôles de fiques et technologiques le soin d’évaluer
recherche et d’enseignement supérieur et la stratégie nationale de la recherche
les réseaux thématiques de recherche énergétique. Publiée en mai 2007, cette
avancée peuvent confier par convention, à stratégie précise les thèmes prioritaires
des entités de droit privé, certaines activi- de la recherche dans le domaine énergé-
tés, telles les activités de valorisation. tique et organise l’articulation entre les re-
Il prévoit que l’OPECST devra établir un cherches publique et privée.
rapport d’évaluation relatif aux initiatives Date prévisionnelle d’achèvement
conduites dans ce cadre. des travaux : décembre 2008
Date prévisionnelle d’achèvement
des travaux : décembre 2008
OPECST
Rapporteurs :
OPECST M. Christian Bataille, député
Rapporteur :
Rapporteur en cours de
désignation

M. Claude Birraux, député

25
ÉDUCATION UNIVERSITÉS RECHERCHE

> L’ÉVALUATION DES PRINCIPES


APPLICABLES EN EUROPE À
L’EXPÉRIMENTATION ANIMALE
AINSI QUE DES MÉTHODES
ALTERNATIVES À CETTE
DERNIÈRE

Les règles relatives à l’expérimentation


animale sont définies actuellement par la
directive 86/609 du Conseil du 24 novem-
bre 1986, qui devrait faire l’objet d’une pro-
chaine révision.
Le travail de l’Office, saisi par le Bureau de
l’Assemblée nationale, consistera à identifier
les principes applicables à l’expérimentation
animale, en tenant compte du nouveau
contexte marqué par les attentes de la so-
ciété en faveur du bien-être animal, à exami-
ner la situation de l’animal de laboratoire en
Europe, les méthodes d’expérimentation ani-
male et celles susceptibles de s’y substituer
ou de les améliorer, et à déterminer les do-
maines dans lesquels le recours à l’expéri-
mentation animale constitue une nécessité.
Date prévisionnelle d’achèvement
des travaux : décembre 2008

OPECST
Rapporteurs :
M. Michel Lejeune, député

M. Jean-Louis Touraine, député

26 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ENVIRONNEMENT

> L’AMÉLIORATION DE LA > LE RHÔNE ET LES REJETS DE PCB


SÉCURITÉ DES BARRAGES ET
OUVRAGES HYDRAULIQUES À la suite de la mise en évidence de la pol-
lution du Rhône par les PCB, la commission
Christian Kert, déjà rapporteur pour l’OPESCT des affaires économiques a confié à plu-
d’études sur la prévention des risques na- sieurs de ses membres le soin de faire le
turels, la mise en sécurité des tunnels rou- point sur la portée de la crise et l’ampleur
tiers et ferroviaires, et l’enfouissement des de ses répercussions sanitaires, sociales,
lignes électriques à très haute tension, s’est économiques et écologiques. Le rapport
penché sur l’épineuse question de la sécu- d’information publié par la mission formule
rité des barrages. trente-quatre propositions, destinées à ap-
Il conclut que, si les grands barrages hydro- porter des solutions concrètes aux divers
électriques posent moins de problèmes qu’il problèmes rencontrés et à aider les struc-
n’y paraissait, l’infinie variété de petits bar- tures administratives à mieux se coordon-
rages présente, elle, de véritables risques. A ner pour gérer ce type d’épisode.
cela s’ajoutent les risques liés aux digues, 140 p. 5 €
dont la politique d’entretien, encore très hé-
térogène, suscite bien des interrogations.
Le rapporteur insiste sur le nécessaire en- Rapport n° 998 du 25 juin 2008
tretien des pièces mécaniques, risque prin- Commission des affaires
cipal couru par un barrage après sa première économiques
mise en eau, et sur la nécessité de poursui- Rapporteur :
vre les études sur les maladies du béton. M. Philippe Meunier
Il relève aussi l’identification délicate de cer-
tains propriétaires de digues et évoque les
difficultés, notamment financières, que ren-
contrent les petites communes pour mettre
aux normes certains ouvrages
206 p. 6.50 €

Rapport n° 1047 du 9 juillet 2008


OPECST
Rapporteur :
M. Christian Kert, député

27
ENVIRONNEMENT

> LE CHLORDÉCONE > LOI DU 30 DÉCEMBRE 2006


SUR L’EAU ET LES MILIEUX
Le comité de suite sur le chlordécone a AQUATIQUES : SON APPLICATION
conduit un travail qui faisait suite à
« l’affaire du chlordécone », qui a affecté les Les travaux menés par la mission ont
Antilles françaises. Cette affaire concernait d’abord porté sur l’édiction des textes
l’utilisation immodérée de pesticides. Un d’application. Celle-ci s’est avérée globale-
premier rapport avait été rendu par la com- ment satisfaisante, bien que des mesures
mission des affaires économiques en 2005, de mise en œuvre se soient éloignées de
qui formulait une série de préconisations. l’esprit de la loi. La mission a ensuite été
Le comité de suite s’est attaché à faire un élargie à l’étude de l’impact de la loi et a mis
état des lieux de leur mise en œuvre. en évidence un certain nombre de lacunes.
34 p. 3.50 € En ce qui concerne la teneur en pesticide de
l’eau, elle a constaté que les moyens em-
ployés n’étaient pas à la hauteur des exi-
Rapport n° 734 du 7 mars 2008 gences environnementales et recommandé
Commission des affaires d’accroître la redevance pour pollutions dif-
économiques fuses et de favoriser l’agriculture biologique
Rapporteur : dans les périmètres de captage. En ce qui
M. Jacques Le Guen concerne le prix de l’eau, dont l’évolution est
source d’inquiétude pour les citoyens, elle a
demandé la mise en place d’une mission
d’information et la commande d’une étude
réalisée par un prestataire indépendant.
68 p. 3.50 €

Rapport n° 626 du 23 janvier 2008


Commission des affaires
économiques
Rapporteur :
M. André Flajolet

28 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ENVIRONNEMENT

> LES APPORTS DE LA SCIENCE > L’ÉVALUATION ET LA


ET DE LA TECHNOLOGIE AU PRÉVENTION DU RISQUE DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE : TSUNAMI SUR LES CÔTES
« LA BIODIVERSITÉ : L’AUTRE FRANÇAISES EN MÉTROPOLE ET
CHOC ? L’AUTRE CHANCE ? » OUTRE-MER

Face à la détérioration de la biodiversité Alors que les tsunamis enregistrés dans


des espèces et face à l’aggravation des l’océan Indien ne représentent que 4 % de
menaces qui pèsent sur les écosystèmes l’ensemble des tsunamis, la catastrophe
de la planète, les sénateurs Pierre Laffitte de Sumatra le 26 décembre 2004 a rappelé
et Claude Saunier se sont efforcés de dé- qu’aucune côte n’était durablement à l’abri
terminer les voies et les moyens d’une de cet aléa et que, si la fréquence des tsu-
meilleure connaissance de cette biodiver- namis est faible, ces événements peuvent
sité, les possibilités d’une amélioration de avoir des conséquences dramatiques.
sa protection et les conditions de sa valo- En 2005, la France s’est engagée, dans le
risation afin qu’elle devienne une des as- cadre de la commission océanographique
sises de l’évolution de notre mode de intergouvernementale, à contribuer à la
développement vers la durabilité. mise en place des systèmes d’alerte aux
Cette étude, qui vient en complément de tsunamis. Néanmoins, son dynamisme ini-
celle déjà adoptée sur le changement cli- tial s’est essoufflé, la conduisant ainsi à
matique et la crise énergétique, vise à poser mal respecter ses engagements interna-
les bases de ce que pourrait être le modèle tionaux. Le tout récent intérêt de la France
de développement économique du prochain pour héberger un centre d’alerte aux tsu-
demi-siècle. namis en Méditerranée pourrait préfigurer
196 p. 5 € la définition d’une vision stratégique en
matière de gestion du risque de tsunami,
à la hauteur des enjeux à la fois de sécu-
Rapport n° 501 du 12 décembre 2007 rité, mais également économiques et
Tome II géostratégiques qui se cachent derrière la
OPECST mise en place d’un dispositif d’alerte.
Rapporteurs : 172 p. 5 €
M. Pierre Laffitte, sénateur
M. Claude Saunier, sénateur
Rapport n° 488 du 7 décembre 2007
OPECST
Rapporteur :
M. Roland Courteau, sénateur

29
ENVIRONNEMENT

> LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : > UTILISATION DU CHLORDÉCONE,


GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT DU PARAQUAT ET D’AUTRES
PESTICIDES DANS L’AGRICULTURE
Depuis le début de la treizième législature, MARTINIQUAISE, GUADELOUPÉENNE
la Délégation à l’aménagement du territoire ET GUYANAISE
a procédé à près d’une vingtaine d’auditions
sur les enjeux du développement durable L’Office parlementaire d’évaluation des choix
afin d’assurer un suivi en temps réel du scientifiques et technologiques a été saisi, en
Grenelle de l’environnement et de ses pro- octobre 2007, de deux demandes d’études
positions. La Délégation a entendu le minis- portant sur l’utilisation des pesticides dans
tre d’État, les présidents des six groupes de certains départements ultramarins.
travail du Grenelle de l’environnement, puis D’une part, la commission des Affaires écono-
les représentants des différents acteurs miques, de l’environnement et du territoire de
concernés, notamment dans le secteur des l’Assemblée nationale lui a demandé de se
transports. prononcer sur « l’effet des pesticides aux An-
190 p. 5 € tilles sur la santé humaine ».
D’autre part, la commission des Affaires éco-
nomiques du Sénat lui a demandé d’étudier
Rapport n° 294 du 17 octobre 2007 « l’utilisation du chlordécone, du paraquat et
Délégation à l’aménagement des autres pesticides dans l’agriculture mar-
du territoire tiniquaise, guadeloupéenne, et guyanaise ».
Rapporteur : L’étude portera ainsi sur les impacts de
M. Christian Jacob l’utilisation du chlordécone et des pesticides
aux Antilles ; elle dressera un bilan des
connaissances et des actions conduites et
dessinera les perspectives d’évaluation dans
ce domaine.
Date prévisionnelle d’achèvement
des travaux : mai 2009

OPECST
Rapporteurs :
M. Jean-Yves Le Déaut, député
Mme Catherine Procaccia, sénatrice

30 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


ENVIRONNEMENT

> LA QUESTION DE > LE « PAQUET ÉNERGIE-CLIMAT »


L’ENVIRONNEMENT, OUTIL
DE LA DIPLOMATIE FRANÇAISE MM. Bernard Deflesselles et Jérôme Lam-
bert ont été désignés, par la commission
La diplomatie française traite depuis plu- chargée des affaires européennes, rappor-
sieurs années des dossiers qui portent sur teurs d’information sur le « paquet énergie-
l’environnement : changement climatique, climat » et sur les suites de la conférence de
biodiversité, accès aux ressources énergé- Bali sur le changement climatique. Le « pa-
tiques, maîtrise des différentes sources de quet énergie-climat » vise à mettre en œuvre
pollution… Ces dossiers, dont les enjeux sont la règle des 3 x 20 énoncés par les chefs
considérables tant pour l’environnement que d’État et de gouvernement de l’Union euro-
pour certaines industries, sont traités soit à péenne pour l’échéance 2020 : – 20 % de
l’échelle de l’Union européenne (le « paquet consommation d’énergie, – 20 % d’émission
climat » est une priorité de la présidence de gaz à effet de serre et 20 % d’énergie re-
française), soit lors de négociations de nouvelable dans la consommation globale.
conventions multilatérales (Kyoto, Johan- L’adoption de ces propositions donnerait un
nesburg…). Le rapport vise principalement à rôle de leader à l’Europe dans les négocia-
analyser le dispositif politique et administra- tions internationales sur le changement cli-
tif de la France lors de ces négociations. matique, qui doivent aboutir, en décembre
Examen du rapport : décembre 2008 2009, à un accord post-Kyoto lors de la
conférence de Copenhague. Ces textes
constituent également un cadre commu-
Commission des affaires nautaire avec lequel les mesures de mise
étrangères en œuvre du Grenelle de l’environnement
Rapporteur : devront s’articuler. Les dispositions du
M. Jean-Jacques Guillet « paquet énergie-climat » soulèvent enfin
plusieurs questions essentielles touchant
à la compétitivité des entreprises euro-
péennes ou bien encore à l’avenir des bio-
carburants.
Examen du rapport : novembre 2008

Commission chargée
des affaires européennes
Rapporteurs :
M. Bernard Deflesselles

M. Jérôme Lambert

31
EUROPE

> LA RÉPUBLIQUE DE CHYPRE : > BUDGET DE L’UNION


UNE NÉGOCIATION RELANCÉE EUROPÉENNE POUR 2009 :
DANS L’ESPOIR D’UNE UN EXERCICE DIFFICILE POUR
RÉUNIFICATION LA PRÉSIDENCE FRANÇAISE

Aux termes de ses travaux, la délégation a Le rapport s’attache à présenter l’avant-


décidé d’intervenir auprès de l’Exécutif projet de budget de l’Union européenne
pour que la France verse une contribution pour l’année 2009, qui pourrait bien être
à la commission des personnes disparues, l’année de profonds changements affec-
et pour que la présidence française invite tant la procédure d’adoption du budget
l’Union européenne, d’une part, à aider les communautaire et le contenu de celui-ci,
ONG chypriotes grecques et chypriotes dans l’éventualité de l’entrée en vigueur du
turques à organiser des programmes traité de Lisbonne. Or c’est à la France
d’apprentissage de la langue de l’autre qu’incombe la responsabilité du bon dé-
communauté dans leurs zones respectives, roulement de la procédure d’adoption de
d’autre part, à augmenter son aide finan- ce budget, dans le cadre de son semestre
cière à la communauté chypriote turque. de présidence de l’Union.
48 p. 3.50 € 64 p. 3.50 €

Rapport n° 1048 du 9 juillet 2008 Rapport n° 1030 du 8 juillet 2008


Délégation pour l’Union européenne Délégation pour l’Union européenne
Rapporteurs : Rapporteur :
Mme Marietta Karamanli M. Marc Laffineur

M. Bernard Deflesselles

M. Gérard Voisin

32 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


EUROPE

> VERS UN PACTE EUROPÉEN > FONDS EUROPÉENS ET


SUR L’IMMIGRATION ET L’ASILE ? RÉGIONS FRANÇAISES 2007-2013

Le rapport dresse un état des lieux de la po- Dans le cadre de la politique régionale eu-
litique européenne en matière d’immigration ropéenne (2007-2013), la France bénéficie
et d’asile et de la mise en œuvre du pacte eu- de 14,3 milliards d’euros de fonds structu-
ropéen pour l’immigration et l’asile. À rels. Destinés à maintenir la cohésion des
l’occasion de la rencontre parlementaire re- territoires tout en améliorant la compétiti-
lative à « l’Europe : migrations et intégration vité de notre économie, ces fonds de-
» qui s’est tenue les 10 et 11 septembre à vraient être plus largement gérés par les
Bruxelles, le rapporteur, M. Thierry Mariani, régions et faire l’objet d’un effort de com-
a également été rapporteur du groupe de munication pour donner à nos concitoyens
travail « Quelle politique européenne à l’image d’une Europe de proximité.
l’égard de l’immigration clandestine ? ». 84 p. 3.50 €
64 p. 3.50 €
Rapport n° 716 du 13 février 2008
Commission des finances
Rapport n° 921 du 3 juin 2008 Rapporteur :
Délégation pour l’Union européenne M. Jean-Louis Dumont
Rapporteur :
M. Thierry Mariani

33
EUROPE

> LE TRAITÉ DE LISBONNE : > LES MODIFICATIONS


UN TRAITÉ INDISPENSABLE APPORTÉES PAR LE TRAITÉ
ET URGENT DE LISBONNE AU TRAITÉ SUR
L’UNION EUROPÉENNE ET
Le rapport fait le point sur le processus qui a AU TRAITÉ INSTITUANT LA
conduit à l’adoption d’un traité « simplifié » COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE
après l’abandon de la démarche constitu-
tionnelle. Afin de faciliter la lecture du traité sur l’Union
Il montre de quelle manière le traité de Lis- européenne et du traité instituant la Commu-
bonne clarifie l’architecture institutionnelle nauté européenne, tous deux modifiés par le
de l’Europe, afin de faciliter la prise de dé- traité de Lisbonne, ce document de travail
cisions et de permettre le développement permet une meilleure compréhension des
de nouvelles politiques. changements introduits par le traité de
Enfin, le rapport contient des développe- Lisbonne.
ments importants sur le renforcement du 288 p. 6.50 €
rôle des parlements nationaux, leur inté-
gration dans le processus décisionnel de
l’Union devant contribuer à répondre au Rapport n° 439 du 28 novembre 2007
déficit démocratique de l’Europe. Commission des affaires
Le tome II présente un tableau comparatif étrangères
sur les dispositions des traités actuels et Rapporteur :
celles prévues par le traité de Lisbonne. M. Axel Poniatowski
Tome 1 124 p. 5 € Tome 2 372 p. 8 €

Rapport n° 562 du 8 janvier 2008


Délégation pour l’Union européenne
Rapporteur :
M. Pierre Lequiller

34 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


EUROPE

> NÉGOCIATIONS D’ADHÉSION > PRÉSENCE ET INFLUENCE


DE LA TURQUIE À L’UNION EUROPÉENNE DANS LES
EUROPÉENNE ORGANISATIONS
INTERNATIONALES
Novateur en matière de contrôle parlemen-
taire de la politique extérieure française, le Lorsque l’on s’interroge sur la place de
groupe de suivi, créé en 2006 et reconduit l’Union européenne en tant que telle dans
pour la législature, a pour objet de suivre le les organisations internationales (l’ONU et
processus de négociation en cours avec la toutes ses composantes, les institutions de
Turquie, en lien étroit avec le Gouvernement. Bretton Woods [FMI et Banque mondiale],
Commun à la commission des affaires étran- l’OMC, l’OTAN…), on évoque généralement
gères et à la commission chargée des af- « la présence sans la puissance ». C’est
faires européennes, il a vocation à informer tout d’abord un constat plus nuancé que
l’Assemblée sur les progrès dans l’examen dresse ce rapport nourri d’auditions à haut
des 35 chapitres de la négociation avec niveau. Mme Nicole Ameline propose, à la
l’Union européenne et corrélativement sur lumière de la gestion des crises actuelles
l’évolution de la Turquie. par la présidence française de l’Union, une
Examen du rapport d’étape : décembre 2008 véritable stratégie européenne à bâtir au
sein des organisations internationales.
Examen du rapport : novembre 2008
Commission des affaires étrangères
et Commission chargée des affaires
européennes Commission des affaires étrangères
Rapporteurs : Rapporteur :
Mme Marie-Louise Fort Mme Nicole Ameline

M. Bernard Deflesselles

35
EUROPE

> POURQUOI FAUT-IL > L’UTILISATION DES DONNÉES


RÉFORMER LE BUDGET DES DOSSIERS PASSAGERS
DE L’EUROPE ? (PASSENGER NAME RECORD :
PNR) À DES FINS RÉPRESSIVES.
La mission d’information s’intéresse au
projet de budget européen pour 2009 qui La proposition d’utilisation des données des
s’inscrit dans le cadre de la programma- dossiers passagers en vue de lutter contre
tion budgétaire 2007-2013, mais va bien le terrorisme et la criminalité organisée fait
au-delà en s’associant au débat actuel sur suite à plusieurs accords par lesquels
la réforme du budget de l’Union Euro- l’Union européenne a accepté de transmet-
péenne lancé par les institutions euro- tre des données PNR à des pays tiers. Il
péennes. La mission mettra surtout conviendra notamment de s’assurer que le
l’accent sur la réforme du financement du dispositif qu’il est proposé de mettre en
budget. Elle examinera donc le système œuvre au profit de l’Union respectera les
des ressources propres ainsi que les mé- droits fondamentaux.
canismes de correction en faveur du Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
Royaume-Uni et d’autres pays et posera la décembre 2008.
question d’une nouvelle source de finan-
cement propre de l’Union.
Examen du rapport : décembre 2008 Commission chargée
des affaires européennes
Rapporteur :
Commission des affaires étrangères M. Guy Geoffroy
Rapporteur :
M. Roland Blum

36 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


EUROPE

> L’EUROPE FACE À LA CRISE > LES ACCORDS DE


FINANCIÈRE PARTENARIAT ÉCONOMIQUE
(APE) AVEC LES PAYS D’AFRIQUE,
L’objet de ce rapport sera d’examiner DES CARAÏBES ET DU PACIFIQUE
quelle est la stratégie et quels sont les ou-
tils dont dispose ou dont pourrait se doter Afin de se mettre en accord avec les règles
l’Union européenne en réponse à la crise de l’Organisation mondiale du commerce,
financière actuelle. l’Union européenne doit mettre fin au régime
Ce rapport analysera la réponse euro- préférentiel d’échanges établi avec les pays
péenne à cette crise sans précédent, de la zone ACP. En 2002, mandat a été donné
en complément des plans arrêtés par les à la Commission de conclure des APE. Les
différents États membres. Il dressera négociations, conduites par la Commission
un premier bilan des effets possibles de européenne du commerce extérieur, sont
cette réponse élaborée sous Présidence marquées par un important retard et la réti-
française. cence de nombreux pays, dont le Sénégal,
Examen du rapport : fin novembre 2008 qui craignent les conséquences d’une libé-
ralisation des échanges sur des économies
fragiles. Les co-rapporteurs souhaitent ana-
Commission chargée lyser les objectifs poursuivis par l’Union eu-
des affaires européennes ropéenne dans la conclusion de tels accords,
Rapporteur : les raisons des échecs des négociations et
M. Daniel Garrigue approfondir une réflexion sur les méca-
nismes qui devraient être mis en place dans
les échanges commerciaux avec ces pays,
en insistant particulièrement sur leur déve-
loppement.Par ailleurs, devant le retard des
négociations, un régime transitoire portant
uniquement sur les biens (APE incomplets)
est entré en vigueur au 1er janvier 2008 : la
Commission suit la négociation sur
l’adhésion des différents pays à chacun de
ces accords provisoires.
Date prévisionnelle d’achèvement
des travaux: courant 2009

Commission chargée
des affaires européennes
Rapporteurs :
M. Jean-Claude Fruteau

M. Hervé Gaymard

37
EUROPE

> TAUX RÉDUITS DE TVA > « PAQUET DÉFENSE » :


MARCHÉS PUBLICS DE DÉFENSE
La Commission a proposé, en juillet der- ET DE SÉCURITÉ ET TRANSFERTS
nier, pour les États membres qui le souhai- INTRACOMMUNAUTAIRES DE
tent, de pérenniser l’application d’un taux PRODUITS DE DÉFENSE
réduit de TVA aux services à haute intensité
de main d’œuvre (services à la personne et L’Europe de la défense est l’une des priorités
rénovation des bâtiments notamment) et de la Présidence française de l’Union euro-
d’appliquer également, à partir de 2011, la péenne. Dans la perspective d’un renforce-
TVA à taux réduit aux prestations de ser- ment de la base industrielle et technologique
vices à caractère local, notamment la res- de défense (BITD), la Commission euro-
tauration, ce qui répond à une demande péenne a proposé aux États membres
ancienne de la France. d’adopter deux directives dans un domaine
Le rapport s’attachera notamment à rap- où il n’existe pour l’instant aucune règle
peler les enjeux d’une négociation difficile communautaire du « 1er pilier », celui de la
dont le résultat n’est pas acquis, dans un défense, tant par la création de procédures
domaine où toute décision communautaire harmonisées spécifiques aux marchés pu-
intervient à l’unanimité. blics de sécurité et de défense que par
Date d’achèvement des travaux : octobre 2008. l’harmonisation des modalités d’autorisation
des transferts des produits de défense entre
États membres. Ce dossier relève-t-il bien
Commission chargée des affaires du « premier pilier » et une intervention
européennes communautaire est-elle fondée et oppor-
Rapporteur : tune ? Dans l’affirmative, quel sera l’impact
M. Daniel Garrigue des propositions de la Commission sur le
secteur et quels aménagements faudra-t-il
apporter ? Voilà les principales questions aux-
quelles le rapport se propose de répondre.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
novembre 2008.

Commission chargée des affaires


européennes
Rapporteur :
M. Bernard Deflesselles

38 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


EUROPE

> SERVICES SOCIAUX > AVENIR DES RELATIONS


D’INTÉRÊT GÉNÉRAL ENTRE L’UNION EUROPÉENNE ET
LES PAYS ET TERRITOIRES
Compte tenu des incertitudes qu’elle a en- D’OUTRE-MER
gendrées, la question des services sociaux
d’intérêt général fait l’objet d’une grande La Commission européenne a lancé, par le
attention de la part des acteurs du secteur. dépôt d’un Livre vert, une réflexion sur
Le rapport vise à évaluer la teneur juri- l’avenir de l’Association des pays et terri-
dique des règles communautaires (direc- toires d’outre-mer, dont les modalités de
tives « services », paquet « Altmark » ou fonctionnement reposent actuellement sur
« Monti-Kroes »), leur impact sur le fonc- la décision d’association de 2001, dans le
tionnement et le financement de ces ser- cadre d’un partenariat trilatéral entre la
vices et à définir les modalités d’une Commission, le PTOM concerné et l’État
démarche européenne commune. membre dont il dépend. Cette association
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : comprend notamment un régime com-
décembre 2008. mercial préférentiel et des concours du
Fonds européen de développement. La
France est particulièrement concernée,
Commission chargée des affaires avec les territoires du Pacifique et, plus
européennes généralement, les collectivités d’outre-
Rapporteurs : mer autres que les DOM. Le Royaume-Uni,
M. Christophe Caresche les Pays-Bas et le Danemark le sont aussi.
Ce rapport visera à définir les premiers
contours du futur cadre d’une association
sans cesse renouvelée depuis la création
du Marché commun.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
M. Pierre Forgues décembre 2008 - janvier 2009.

Commission chargée des affaires


européennes
Rapporteur :
M. Hervé Gaymard
M. Robert Lecou

39
EUROPE

> SOINS TRANSFRONTALIERS > BILAN ET PERSPECTIVES


DE LA POLITIQUE COMMUNE
Intervenant dans un domaine, la santé, où DE LA PÊCHE
la compétence ressortit clairement aux
États membres et où le principe de subsi- La politique commune de la pêche est cer-
diarité s’applique d’une manière large, la tainement à un tournant compte tenu des
Commission a proposé une directive repo- contraintes qui se sont accumulées depuis
sant sur trois piliers : la clarification des quelques années : hausse très importante
règles de remboursement par la sécurité des coûts des carburants, diminution des
sociale des soins reçus à l’étranger, en re- ressources, politique des quotas, et concur-
prenant dans des dispositions écrites les rence des pays à bas coût de main d’œuvre.
éléments de la jurisprudence de la Cour de Au-delà de son bilan, il s’agit aussi de dé-
Justice en la matière ; la coopération entre terminer ses futures orientations dans les
les États membres ; la définition de prin- années à venir. Pour assurer la survie non
cipes communs pour le fonctionnement seulement d’une profession mais aussi de
des services de santé. territoires côtiers entiers, il serait très utile
Le rapport vise à s’assurer que les compé- de pouvoir définir une politique commune
tences des États membres seront bien de la pêche qui permettrait aux pêcheurs
respectées en ce qui concerne les soins d’effectuer une prévision raisonnable de
lourds, sur lesquels les enjeux financiers leur activité sur plusieurs années.
sont pour eux importants. Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : juin 2009
Examen du rapport : octobre 2008.

Commission chargée
Commission chargée des affaires européennes
des affaires européennes Rapporteur :
Rapporteur : M. Daniel Fasquelle
M. Daniel Fasquelle

40 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


EUROPE

>LES PERSPECTIVES
D’UNE PÊCHE DURABLE
EN MÉDITERRANÉE

La mer Méditerranée connaît une situation


difficile dont la diminution des prises de thon
rouge a été le révélateur. Mer fermée, elle
connaît une dégradation très sensible de ses
ressources, due aux méthodes modernes de
pêche, qui s’ajoute à une détérioration im-
portante de l’environnement de nature à
bouleverser profondément et rapidement
les conditions de vie des populations cô-
tières qui vivent de la pêche. Trouver les
moyens de faire coexister de façon durable
les différentes formes d’exploitation des
ressources de cette mer dans le respect de
l’environnement est donc une nécessité.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : juin 2009

Commission chargée
des affaires européennes
Rapporteur :
M. Robert Lecou

41
FINANCES PUBLIQUES

> LES ACTEURS DE LA LOLF : > RAPPORT PRÉALABLE


AUTONOMIE, RESPONSABILITÉ AU DÉBAT D’ORIENTATION
ET CONTRÔLE DES SERVICES DES FINANCES PUBLIQUES
DÉCONCENTRÉS ET DES
OPÉRATEURS DE L’ÉTAT Depuis la loi organique du 2 août 2005 rela-
tive aux lois de financement de la sécurité
Dans son cinquième rapport, la Mission sociale, les finances sociales entrent dans
d’information relative à la mise en œuvre de le champ du rapport sur les orientations
la LOLF s’est intéressée à deux acteurs ma- des finances publiques que le gouverne-
jeurs de la nouvelle gestion publique : les ment doit déposer au début de l’été en vue
services déconcentrés et les opérateurs de de l’examen et du vote des projets de lois
l’État. Malgré les progrès qu’elle a consta- de finances et de financement de la sécu-
tés « sur le terrain », elle considère que la rité sociale à l’automne. Le rapport du gou-
responsabilisation des gestionnaires locaux vernement devant donner lieu à un débat en
est encore loin d’être en rendez-vous et que séance publique, la commission a souhaité
les opérateurs de l’État doivent s’insérer contribuer à éclairer l’Assemblée nationale
pleinement dans la démarche de perfor- sur les aspects touchant plus particulière-
mance instaurée par la LOLF. ment au financement de la protection so-
128 p. 5 € ciale. Le rapport appelle en particulier à
une remise en ordre de ce financement, en
Rapport n°1058 du 16 juillet 2008 distinguant ce qui relève respectivement du
Commission des finances contributif et de la solidarité et à une révi-
Rapporteurs : sion générale des exonérations de cotisa-
M. Michel Bouvard tions sociales.
20 p. 3.50 €

Rapport n° 1046 du 9 juillet 2008


M. Jean-Pierre Brard Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Yves Bur

M. Thierry Carcenac

M. Charles de Courson

42 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


FINANCES PUBLIQUES

> L’APPLICATION > LES MISSIONS IDENTITAIRES


DE LA LOI FISCALE DU MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE
L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT
Renouant avec une présentation annuelle DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT
de l’application des dispositions fiscales DU TERRITOIRE (MEEDDAT) ET
contenues dans les lois qu’il a rapportées, SA RÉORGANISATION
le Rapporteur général présente également
un premier bilan des principales mesures Sans équivalent en Europe de par son péri-
fiscales votées au début de la législature : mètre et ses objectifs, le ministère de
exonération des heures supplémentaires, l’Écologie, de l’énergie, du développement
renforcement du bouclier fiscal, réduction durable et de l’aménagement du territoire
des droits de mutation, éco-pastille. (MEEDDAT) doit faire émerger une culture
208 p. 6.50 € commune à ses différentes composantes et
restructurer son organisation. Dans cette
perspective, la gestion des ressources hu-
Rapport n° 1012 du 3 juillet 2008 maines revêt une importance critique. La
Commission des finances MEC formule des propositions pour que le
Rapporteur : MEEDDAT, en adaptant ses effectifs,
M. Gilles Carrez conforte ses missions identitaires : réalisa-
tion des grandes infrastructures de trans-
port, services aux usagers et aux collectivités
territoriales, contrôle et prévention des
risques technologiques, développement des
compétences scientifiques et techniques.
120 p. 5 €

Rapport n° 991 du 24 juin 2008


Mission d’évaluation et de contrôle
Rapporteurs :
M. Jean Launay

M. Michel Piron

43
FINANCES PUBLIQUES

> LES NICHES FISCALES > LES SUITES DONNÉES AUX


PRÉCONISATIONS DE LA MISSION
Le développement spectaculaire et le coût D’ÉVALUATION DE CONTRÔLE
croissant des dépenses fiscales pose un SUR L’IMMOBILIER DE L’ÉTAT
enjeu budgétaire crucial. L’évaluation de
leur efficacité manque trop souvent de fia- Trois ans après un premier rapport de
bilité et reste très insatisfaisante. Par ail- Georges Tron, la MEC a dressé le bilan des
leurs, certains avantages fiscaux propres à suites apportées aux préconisations qu’elle
l’impôt sur le revenu remettent en cause sa avait faites sur l’immobilier de l’État. Elle a
progressivité. La mission d’information pro- constaté que la réforme entreprise par le
pose des mesures de bonne gouvernance Gouvernement, qui s’était déclaré en ac-
de la dépense fiscale et un double plafon- cord avec les conclusions de la MEC, est en
nement individuel et global des avantages grande partie inachevée en raison notam-
fiscaux dans un souci d’efficacité fiscale. ment de la forte résistance des ministères :
282 p. 6.50 € le régime juridique de l’affectation reste
à mettre pleinement en œuvre, le service
France Domaine ne joue pas encore le rôle
Rapport n° 946 du 5 juin 2008 qui devrait être le sien et l’immobilier des
Commission des finances opérateurs de l’État n’est pas convenable-
Rapporteurs : ment couvert. Elle formule des proposi-
M. Didier Migaud tions pour que le Gouvernement mène à
son terme cette importante réforme.
270 p. 6.50 €
M. Gilles Carrez

Rapport n° 923 du 4 juin 2008


Mission d’évaluation et de contrôle
Rapporteurs :
M. Jean-Pierre Brard M. Yves Deniaud

M. Jérôme Cahuzac
M. Jean-Louis Dumont

M. Charles de Courson

M. Gaël Yanno

44 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


FINANCES SOCIALES

> LES EXONÉRATIONS > LOI DU 19 DÉCEMBRE 2007 DE


DE COTISATIONS SOCIALES FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ
SOCIALE POUR 2008 : SON
Les exonérations de cotisations et contribu- APPLICATION
tions sociales font l’objet de 72 dispositifs
pour un coût d’environ 50 milliards d’euros, Les rapporteurs du projet de loi ont établi le
largement compensé par le budget de constat que sur les 39 articles de la loi de fi-
l’État. Aussi foisonnantes que considéra- nancement promulguée qui nécessitaient
bles, ces exonérations justifiaient que les des textes d’application de nature régle-
commissions des affaires sociales et des fi- mentaire ou conventionnelle, seuls 5 ont fait
nances joignent leurs efforts d’analyse au l’objet d’une application complète, dont ceux
travers d’une mission d’information com- relatifs aux franchises médicales et au tra-
mune (MIC). À partir d’un vaste état des vail dissimulé, et 3 d’une application par-
lieux soulignant l’évaluation lacunaire de tielle. Ils ont ainsi fait apparaître que près de
l’impact des mesures en vigueur, le rapport six mois après l’entrée en vigueur de la loi,
propose une révision générale des exoné- 80 % des textes d’application nécessaires
rations, un réexamen complet des disposi- n’ont pas encore été publiés – même si la
tifs ciblés et l’instauration, au profit des publication de certains d’entre eux paraît
régimes obligatoires de base, d’une contri- imminente – alors qu’ils se rattachent à des
bution de solidarité sur l’ensemble des dispositions aussi importantes et attendues
“niches fiscales”. Il suggère enfin des lignes que les dépassements d’honoraires, le dos-
directrices pour la gouvernance des futures sier médical personnel ou la modulation du
mesures d’exonération. montant de l’allocation de rentrée scolaire.
322 p. 8 € Ce rapport a été examiné par la commis-
sion en présence des ministres responsa-
bles, à l’occasion d’une réunion ouverte à
Rapport n°1001 du 25 juin 2008 la presse.
Mission d’information commune : 100 P. 3.50 €
affaires culturelles ; finances
Président : M. Gérard Bapt Rapport n°965 du 17 juin 2008
Commission des affaires culturelles
Rapporteurs : M. Yves Bur

Rapporteur : M. Yves Bur M. Jean-Pierre Door

M. Denis Jacquat

M. Hervé Féron

45
FINANCES SOCIALES

> RENDEZ-VOUS DE 2008


SUR LES RETRAITES

La loi du 21 août 2003 sur les retraites a


programmé des rendez-vous quadriennaux
pour évaluer, et au besoin ajuster, les pa-
ramètres de certaines réformes votées en
2003. Afin de fournir aux députés les élé-
ments d’information et de réflexion néces-
saires pour aborder les mesures proposées
dans le projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 2009, la commission
a demandé à M. Denis Jacquat de présenter
un rapport ayant pour objet de dresser un
bilan de l’ensemble des réformes votées
depuis 1993 et d’étudier plus particulière-
ment les thèmes centraux du rendez-vous
2008 : l’évolution de la durée d’assurance
exigée pour obtenir le taux plein, la situa-
tion des titulaires de petites pensions, la
gestion des âges de départ à la retraite et
le maintien des seniors dans l’emploi.
340 p. 8 €

Rapport n° 1152 du 8 octobre 2008


Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Denis Jacquat

46 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


FONCTION PUBLIQUE

> LOI DU 26 JUILLET 2005


PORTANT DIVERSES MESURES
DE TRANSPOSITION DU DROIT
COMMUNAUTAIRE À LA
FONCTION PUBLIQUE :
SON APPLICATION

La loi du 26 juillet 2005 portant diverses


mesures de transposition du droit commu-
nautaire à la fonction publique a permis de
renforcer les droits des agents publics, en
les faisant bénéficier de garanties simi-
laires à celles prévues pour les salariés du
secteur privé. Elle ne constitue que la pre-
mière étape d’une réflexion sur la place
des agents contractuels dans la fonction
publique, qui appelle des adaptations lé-
gislatives futures pour mettre fin au carac-
tère trop souvent précaire de ces emplois.
52 p. 3.50 €

Rapport n° 1089 du 22 juillet 2008


Commission des lois
Rapporteurs :
M. Bertrand Pancher

M. Bernard Derosier

47
INTERNATIONAL

> MODERNISATION DE L’OUTIL > CONDITIONS DE LIBÉRATION


DIPLOMATIQUE DES INFIRMIÈRES BULGARES

Le rapporteur spécial de la commission La concomitance de cette libération avec


des Finances chargé de l’Action extérieure l’annonce de sept accords bilatéraux entre
de l’État a procédé à de nombreuses audi- la France et la Libye et la signature de
tions et à des contrôles et missions sur le deux contrats d’armement a suscité des
terrain (de Paris à Novossibirsk, de la interrogations. Y avait-il une face cachée à
Courneuve à Kaboul) pour contribuer, par cette libération ? Les travaux de cette
ses propositions, à la réforme en cours de commission d’enquête ouverts à la presse
l’outil diplomatique. Elles portent sur des ont montré que cette affaire dépassait le
sujets touchant les personnels, leur car- seul cadre humanitaire, les infirmières et
rière et la communication sur leur action, le médecin étant devenus, malgré eux, les
mais aussi sur la rationalisation des ré- objets d’enjeux politiques.
seaux diplomatique, consulaire, culturel et 544 p. 11 €
d’enseignement.
80 p. 3.50 €
Rapport n° 622 du 22 janvier 2008
Commission d’enquête
Rapport n° 1067 du 22 juillet 2008 Président :
Commission des finances M. Pierre Moscovici
Rapporteur :
M. Jean-François Mancel

Rapporteur :
M. Axel Poniatowski

48 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


INTERNATIONAL

> CONSTRUIRE L’UNION > LA SITUATION AU KOSOVO


MÉDITERRANÉENNE :
LES PROPOSITIONS DE La mission s’est déroulée pendant la der-
L’ASSEMBLÉE NATIONALE nière phase de négociation entre Serbes et
Albanais du Kosovo sur le statut de cette
Cette mission d’information a souhaité contri- province. Même si, en l’absence d’accord au
buer au débat sur l’idée d’Union méditerra- Conseil de sécurité, l’Union européenne était
néenne, lancée en février 2007 par le divisée sur l’avenir de la province, les rap-
Président de la République. Dès le mois de porteurs ont appelé la Communauté inter-
décembre 2007, elle a formulé des réponses nationale à se montrer ferme afin d’obtenir
concrètes aux cinq questions clefs relatives d’un Kosovo, dont il n’était plus possible
au périmètre de l’Union méditerranéenne, à d’empêcher l’indépendance, un certain
son architecture institutionnelle, à son articu- nombre de garanties, parmi lesquelles la
lation avec l’Union européenne, aux projets mise en place d’un cadre respectueux des
communs à mettre en œuvre prioritairement minorités, la conclusion d’un traité de paix et
et à leur financement. d’amitié entre la Serbie et le Kosovo, et le dé-
192 p. 5 € marrage économique du Kosovo.
84 p. 3.50 €

Rapport n° 449 du 5 décembre 2007


Commission des affaires étrangères Rapport n° 448 du 5 décembre 2007
Rapporteur : Commission des affaires étrangères
M. Renaud Muselier Rapporteur :
M. Jean-Michel Ferrand

M. Jean-Claude Guibal

M. Jean-Pierre Dufau

49
INTERNATIONAL

> L’AVENIR DE LA POLITIQUE > POLITIQUE


ÉTRANGÈRE ET DE SÉCURITÉ DE LA FRANCE EN AFRIQUE
COMMUNE ET SON
FINANCEMENT Alors que les relations franco-africaines de-
meurent passionnées, d’importantes muta-
Face à la montée des tensions internatio- tions sont intervenues sur le continent
nales et du radicalisme, chacun s’accorde à africain dont notre pays a tardé à prendre la
reconnaître la nécessité de renforcer la place mesure. Face à ces évolutions et au risque
de l’Europe dans le monde pour contribuer à que représenterait pour la France un dés-
la stabilité internationale. Créée en 1992, la amour durable avec l’Afrique, la commis-
PESC, aux objectifs très ambitieux, ne dis- sion des affaires étrangères a souhaité
pose que de 0,1 % des crédits européens. La apporter sa contribution sur la nécessaire
création d’un haut représentant de l’Union réforme de notre politique en Afrique.
pour les affaires étrangères et de sécurité Examen du rapport : octobre 2008
nécessitera de définir un nouvel équilibre
entre les logiques intergouvernementale et
supranationale. Commission des affaires étrangères
44 p. 3.50 € Rapporteur :
M. Jean-Louis Christ

Rapport n°291 du 16 octobre 2007


Commission des affaires étrangères
Rapporteur :
M. Roland Blum

50 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


INTERNATIONAL

> L’IRAN ET L’ÉQUILIBRE > DÉLIMITATION DES


GÉOPOLITIQUE AU FRONTIÈRES MARITIMES
MOYEN ORIENT AVEC LE CANADA

Si le dossier nucléaire iranien occupe na- L’examen de l’accord franco-canadien sur


turellement une place importante dans le les hydrocarbures a convaincu la commis-
champ d’étude de la mission, ce dernier est sion des Affaires étrangères d’approfondir
plus large, les ambitions iraniennes ne l’étude des relations entre la France et le
s’exprimant pas, loin s’en faut, exclusive- Canada en matière maritime. Alors que les
ment dans le domaine du nucléaire. La espaces maritimes et les ressources qu’ils
mission s’intéresse aussi à l’influence que recèlent ont donné lieu à une longue
l’Iran a sur les pays de la région à travers confrontation entre les deux pays, ils
d’autres vecteurs. Sans tomber dans la ca- constituent aujourd’hui un enjeu tant pour
ricature, elle s’efforce de saisir dans quelle l’avenir économique de Saint-Pierre-et-
mesure l’Iran contribue à l’équilibre régio- Miquelon que pour le développement de la
nal ou attise les tensions, s’il est possible coopération avec le Canada.
de négocier des accords avec lui ou s’il Examen du rapport : novembre 2008
cherche uniquement à gagner du temps.
Examen du rapport : novembre 2008
Commission des affaires étrangères
Rapporteurs :
Commission des affaires étrangères M. Louis Guédon
Rapporteurs :
M. Jean-Louis Bianco

Mme Annick Girardin

M. Jean-Marc Roubaud

51
INTERNATIONAL

> LA SITUATION EN
AFGHANISTAN ET L’ÉQUILIBRE
GÉOPOLITIQUE RÉGIONAL

La solution du conflit en Afghanistan n’est


que partiellement militaire. La stabilisation
de ce pays ne peut être assurée sans que
soit menée à bien une stratégie globale, qui
associe les États de la coalition présente
sur le terrain et les principaux pays voisins.
La sécurisation de l’Afghanistan ne se
conçoit pas sans procéder à l’analyse de ses
relations avec le Pakistan, l’Inde ou l’Iran.
Examen du rapport : avril 2009

Commission des affaires étrangères


Rapporteurs :
M. Jean Glavany

M. Henri Plagnol

52 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


JUSTICE

> LE FICHIER INTITULÉ > L’EXÉCUTION DES DÉCISIONS


EXPLOITATION DOCUMENTAIRE DE JUSTICE PÉNALE CONCERNANT
ET VALORISATION DE LES PERSONNES MINEURES
L’INFORMATION GÉNÉRALE
(EDVIGE) Comment mieux lutter contre la délinquance
des mineurs ? Rejetant toute tentative
Soucieuse des exigences de la protection d’inflation normative en la matière, la mis-
tant de l’ordre public que des libertés indi- sion d’information sur l’exécution des déci-
viduelles, la commission des lois a décidé sions de justice pénale, après avoir constaté
de se saisir du dossier EDVIGE. Elle a ainsi le grippage de la chaîne pénale « mineurs »,
a procédé à une série d’auditions de a formulé 25 propositions marquées sous le
l’ensemble des personnes et organisations sceau du pragmatisme et de l’efficacité, et
concernées, qui lui a permis d’émettre, à partageant les mêmes objectifs : obtenir une
l’unanimité, neuf recommandations sur réponse judiciaire rapide tout en améliorant
l’architecture et les modalités de contrôle la qualité de la prise en charge des mineurs,
d’un tel fichier. favoriser la concertation, et encourager les
136 p. 5 € innovations.
124 p. 5 €

Rapport n°1226 du 24 septembre 2008


Commission des lois Rapport n° 911 du 28 mai 2008
Rapporteur : Commission des lois
M. Jean-Luc Warsmann Rapporteur :
Mme Michèle Tabarot

53
JUSTICE

> L’EXÉCUTION DES DÉCISIONS > L’EXÉCUTION DES DÉCISIONS


DE JUSTICE PÉNALE CONCERNANT DE JUSTICE PÉNALE
LES PERSONNES MAJEURES
Après avoir rendu deux rapports visant à
Juger, et après ? Le premier rapport de la améliorer les conditions d’exécution des
mission d’information sur l’exécution des peines concernant les majeurs (rapport
décisions de justice pénale a dressé le d’information n°505) et les mineurs (rap-
constat d’une justice des majeurs qui, mal- port d’information n°911), la mission
gré des progrès récents, demeure trop lente d’information sur l’exécution des décisions
et inefficace. Constatant ainsi notamment de justice pénale a choisi de se consacrer
que la moitié des amendes n’était pas recou- pleinement à la question du suivi sanitaire,
vrée et qu’une peine d’emprisonnement sur psychologique et psychiatrique des per-
cinq et une peine d’intérêt général sur dix sonnes placées sous main de justice, et no-
n’étaient pas exécutées trois ans après leur tamment d’évaluer le fonctionnement du
prononcé, la mission a formulé 49 proposi- suivi socio-judiciaire. À l’issue de ses tra-
tions pour en finir avec les points de rupture vaux, la mission formulera des recomman-
qui caractérisent la chaîne pénale « ma- dations visant à l’amélioration du dispositif
jeurs » et qui aboutissent à une exécution actuel.
partielle ou à une inexécution des décisions. Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
144 p. 5 € 2e trimestre 2009

Rapport n° 505 du 13 décembre Commission des lois


2007 Commission des lois Rapporteurs :
Rapporteur : M. Jean-Luc Warsmann
M. Etienne Blanc

M. Étienne Blanc

Mme Michèle Tabarot

54 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


JUSTICE

> LA CARTE JUDICIAIRE > LOI DU 4 AVRIL 2006


RENFORÇANT LA PRÉVENTION
La pertinence d’une réforme de la carte ju- ET LA RÉPRESSION DES
diciaire semble unanimement admise tant VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE
l’organisation territoriale de la justice subit OU COMMISES CONTRE LES
aujourd’hui encore l’héritage des choix de MINEURS : SON APPLICATION
l’Ancien Régime. Néanmoins, la méthode
suivie par la Chancellerie tout au long de Avec le vote de la loi du 4 avril 2006 renfor-
l’année 2007 apparaît largement perfecti- çant la prévention et la répression des vio-
ble et devra être complétée pour plus de co- lences au sein du couple ou commises contre
hérence. Les auxiliaires de justice comme les mineurs, le législateur a pris la mesure
les personnels du ministère devront faire de la présence récurrente dans notre so-
l’objet de mesures d’accompagnement fi- ciété de violences commises au sein des
nancier tandis que de nouvelles formes de couples et de la spécificité de ces violences,
proximité restent à inventer pour un meil- liée à la relation de dépendance matérielle
leur service au justiciable. mais aussi psychologique qui peut s’établir
160 p. 5 € dans le couple, ainsi que, le cas échéant, à
la présence des enfants.
La loi, d’application directe, a été unanime-
Rapport n° 660 du 29 janvier 2008 ment saluée sur le terrain, tant pour ses
Délégation à l’aménagement avancées juridiques majeures que pour sa
du territoire portée symbolique forte. Pourtant, des dis-
Rapporteur : parités flagrantes demeurent entre les poli-
M. Max Roustan tiques pénales menées par les différents
parquets sur le territoire de la République.
48 p. 3.50 €

Rapport n° 491 du 11 décembre 2007


Commission des lois
Rapporteurs :
M. Guy Geoffroy

M. Serge Blisko

55
JUSTICE

> LES CENTRES DE RÉTENTION > LES FICHIERS DE POLICE


ET LES ZONES D’ATTENTE
À la suite de l’émotion suscitée par la publi-
La mission d’information a pour objectif cation du décret créant le fichier « EDVIGE »,
d’évaluer les conditions de vie dans les cen- la commission des Lois a organisé de nom-
tres de rétention et les zones d’attente breuses auditions et a émis un avis. Afin de
(qualité de l’hébergement, activités propo- compléter et d’élargir ce travail, elle a éga-
sées, suivi médical et social…) et de faire le lement décidé la création d’une mission
point sur l’exercice effectif de leurs droits d’information sur l’ensemble des fichiers de
par les étrangers maintenus dans ces lieux. police. Cette mission fera le point sur
Dans ce cadre, la mission d’information or- l’organisation et le contrôle de ces fichiers
ganise des auditions des principaux acteurs afin de s’assurer de la proportionnalité
concernés par le sujet et des déplacements des atteintes à la vie privée qu’ils engen-
dans les centres de rétention et les zones drent par rapport à l’objectif de protection
d’attente. de l’ordre public.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
décembre 2008 printemps 2009

Commission des lois Commission des lois


Rapporteur : Rapporteurs :
M. Thierry Mariani M. Jacques-Alain Bénisti

Mme Delphine Batho

56 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


JUSTICE

> LOI DU 10 AOÛT 2007 SUR > L’APPLICATION DES MESURES


LA LUTTE CONTRE LA RÉCIDIVE : PRÉCONISÉES PAR
SON APPLICATION LA COMMISSION D’ENQUÊTE
« OUTREAU »
La loi du 10 août 2007 sur la récidive com-
porte trois grandes séries de dispositions : La commission a désigné le 24 septembre
elle a instauré des peines minimales 2008 MM. Philippe Houillon et André Vallini
d’emprisonnement, applicables aux réci- co-rapporteurs sur la mise en œuvre des re-
divistes – majeurs comme mineurs – de commandations de la commission d’enquête
crimes ou de délits punis de plus de trois ans Outreau qui avait, dans son rapport remis le
d’emprisonnement, élargi le champ des ex- 6 juin 2006, formulé 80 propositions, dont
ceptions à l’atténuation de la responsabilité une bonne partie de nature législative, pour
pénale prévue par l’ordonnance de 1945 re- que ne se reproduisent pas les dysfonction-
lative à l’enfance délinquante pour les mi- nements et défaillances intervenus tout au
neurs de plus de seize ans et généralisé long de cette affaire. Première application a
l’injonction de soins pour prévenir la récidive. ainsi été faite de l’article 143, alinéa 4, du Rè-
Les rapporteurs ont programmé une série glement de l’Assemblée nationale qui donne
d’auditions et de déplacements en vue de aux députés un droit de suite pour évaluer la
l’élaboration de leur rapport. mise en œuvre des préconisations des com-
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : missions d’enquêtes.
1er trimestre 2009 Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
2e trimestre 2009

Commission des lois


Rapporteurs : Commission des lois
M. Guy Geoffroy Rapporteurs :
M. Philippe Houillon

M. Christophe Caresche
M. André Vallini

57
LOGEMENT

> LES DISPOSITIFS > LOI DU 13 JUIN 2006 RELATIVE


D’INVESTISSEMENT LOCATIF : AU DROIT DE PRÉEMPTION
PASSER DU PRÊT-À-PORTER AU ET À LA PROTECTION DES
SUR MESURE LOCATAIRES EN CAS DE VENTE
D’UN IMMEUBLE :
La mission d’information commune des SON APPLICATION
commissions des Finances et des Affaires
économiques a constaté que la mise en La loi du 13 juin 2006 relative au droit de
place des dispositifs d’investissement lo- préemption et à la protection des locataires
catif « Robien » et « Borloo » a permis de en cas de vente d’un immeuble, qui trouve
développer le parc locatif privé. Si ces son origine dans une proposition de loi dé-
constructions nouvelles ont contribué à la posée en février 2005 par Madame Martine
modération des loyers dans quelques ag- Aurillac, a offert de nouvelles protections
glomérations, elles ont excédé les besoins aux locataires tant lors des ventes en bloc
dans certaines villes moyennes et des lo- que lors des ventes par lots d’immeubles à
gements sont aujourd’hui vacants. Il est usage d’habitation.
nécessaire de mettre en place un outil L’entrée en vigueur de la loi a eu un effet
statistique national sur le parc privé, immédiat et réel sur le marché des ventes
d’inscrire ces dispositifs dans une straté- en bloc et des ventes par lots d’immeubles
gie territoriale par un système d’agrément à usage d’habitation. Toutefois, la com-
et de réaffirmer leur contrepartie sociale. plexité et les questions soulevées par le
64 p. 3.50 € dispositif du droit de préemption en cas de
vente en bloc d’un immeuble de plus de dix
logements invitent à apporter des préci-
Rapport n° 1088 du 22 juillet 2008 sions tant législatives que réglementaires.
Mission d’information commune : 44 p. 3.50 €
finances, affaires économiques
Rapporteurs :
M. François Scellier Rapport n° 490 du 7 décembre 2007
Commission des lois
Rapporteurs :
M. Jean Tiberi

M. Jean-Yves Le Bouillonnec

M. Christophe Caresche

58 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


LOGEMENT

> ACCUEIL, HÉBERGEMENT > ACCESSION SOCIALE À LA


ET LOGEMENT TEMPORAIRE PROPRIÉTÉ DANS LE PARC HLM

La question de l’hébergement temporaire L’objectif très concret de cette mission


se pose chaque hiver sans que des solutions d’information est d’analyser les freins à
durables ne se dégagent. La reconnais- l’acquisition de logements sociaux par leurs
sance d’un droit au logement opposable l’a occupants, l’idée de finaliser le parcours ré-
rendu encore plus saillante. La mission sidentiel de nombre de locataires par ce
d’information a pour objectif de dresser un type d’opération ayant été défendue par
panorama des formules de logement tem- plusieurs gouvernements successifs. Mal-
poraires qui existent aujourd’hui, depuis gré plusieurs évolutions du cadre législatif
l’hébergement d’urgence, plus précaire, et réglementaire dans la période récente,
jusqu’au logement d’insertion, plus stable. les résultats de ce dispositif demeurent in-
Elle permettra de mieux comprendre la ma- suffisants et le rapport s’attachera à propo-
nière particulièrement complexe dont ser des pistes pour le relancer.
s’articulent les canaux de financement et les Examen du rapport : novembre 2008
actions menées par les différents interve-
nants du secteur.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : Commission des affaires
janvier 2009 économiques
Rapporteur :
M. Olivier Carré
Commission
des affaires économiques
Rapporteur :
M. Gérard Hamel

59
LOGEMENT

> LOI DU 13 JUILLET 2006


PORTANT ENGAGEMENT
NATIONAL SUR LE LOGEMENT :
SON APPLICATION

La loi de 2006 portant engagement national


sur le logement était le volet législatif du
« pacte national sur le logement ». Celui-ci
comprenait une large gamme de mesures,
législatives, réglementaires et budgétaires
– par exemple des cessions de terrains pu-
blics à des opérateurs HLM. La mission a
d’abord pour objectif de contrôler l’édiction
des textes d’application de la loi. Elle a en-
suite pour tâche de faire le point sur la mise
en œuvre des autres volets du pacte. Elle
s’attachera enfin à déterminer si les ac-
teurs locaux ont été en mesure de se saisir
des nombreux dispositifs institués par un
texte particulièrement riche puisqu’il com-
prenait 112 articles.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
novembre 2008

Commission des affaires


économiques
Rapporteur :
M. Gérard Hamel

60 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SANTÉ

> OFFRE DE SOINS SUR > PRÉVENTION DE L’OBÉSITÉ


L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE
La mission a procédé à une quarantaine
Cette mission a pris la suite des états géné- d’auditions et de tables rondes mobilisant
raux de l’organisation des soins (EGOS) et 145 personnalités et 75 organismes. Par-
son travail s’est également placé dans la tant du constat que la France est touchée
perspective du futur projet de loi sur de plein fouet par l’épidémie mondiale
l’organisation des soins. Après 50 auditions d’obésité, facteur de risque majeur de ma-
et trois déplacements sur le terrain, son rap- ladies graves et mortelles et de mise en
port présente 30 propositions visant à struc- danger de notre système de protection so-
turer l’offre de soins de premier recours, ciale, la mission propose de faire de la lutte
c’est-à-dire organiser de façon coordonnée contre l’obésité une grande cause nationale
différentes professions qui dispensent des et présente 80 propositions visant à amélio-
soins courants – ambulatoires comme hospi- rer le dépistage de la surcharge pondérale
taliers, curatifs comme préventifs. Il propose et la prise en charge des personnes obèses,
notamment, de confier aux professionnels de à moduler la fiscalité des aliments pour
santé de premier recours des « mandats de améliorer leur qualité nutritionnelle, à fa-
santé publique » ouvrant droit à des rémuné- voriser l’accès aux fruits et légumes, à ga-
rations forfaitaires ; de renforcer les outils de rantir une information nutritionnelle de
pilotage du niveau et de la répartition des qualité et à promouvoir l’activité physique
professionnels de santé, sans s’interdire et l’éducation à la santé à l’école. Les pré-
d’encadrer leur liberté d’installation ; de conisations de la mission pourront donner
créer des « pôles de santé » dans chaque lieu à des amendements au cours de la dis-
bassin de vie, c’est-à-dire d’organiser en ré- cussion du projet de loi de financement de
seau des maisons de santé pluridiscipli- la sécurité sociale pour 2009.
naires, des hôpitaux de proximité et des 248 p. 5 €
cabinets satellites, autour d’un projet de
santé porté par les professionnels.
210 p. 5 € Rapport n°1131 du 30 septembre 2008
Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
Rapport n°1132 du 30 septembre 2008 Mme Valérie Boyer
Commission des affaires culturelles
Rapporteurs :
M. Christian Paul

M. Marc Bernier

61
SANTÉ

> LES APPORTS DE LA SCIENCE > PRESCRIPTION,


ET DE LA TECHNOLOGIE À LA CONSOMMATION ET FISCALITÉ
COMPENSATION DU HANDICAP DES MÉDICAMENTS

5 000 000 de personnes devraient porter La France est le premier pays consomma-
des prothèses auditives, 1,8 million utili- teur de médicaments en Europe ; la quantité
sent un fauteuil roulant... Le vieillissement de médicaments vendus en officine par habi-
de la population conduira, en 2040, à une tant y est de 50 % supérieure à la moyenne
augmentation de 50 % du nombre de per- des principaux européens (Allemagne,
sonnes âgées dépendantes. Ces chiffres Royaume-Uni, Italie, Espagne) et les coûts
permettent de saisir l’enjeu représenté par de traitement y sont supérieurs de 30 % à
les aides techniques au handicap. ceux de la moyenne des pays de l’OCDE.
Aussi le rapport de Mme Bérengère Poletti Après quatre mois et demi d’auditions pu-
dresse-t-il d’abord un inventaire des pers- bliques – 75 personnes entendues –, les
pectives offertes par les progrès scienti- 92 propositions du rapport visent à gérer de
fiques pour améliorer l’efficacité des aides manière plus active la liste des médicaments
techniques destinées à compenser les remboursables, à réduire la surconsomma-
conséquences du handicap. Puis, il expose tion de médicaments en faisant évoluer les
les obstacles qui entravent la diffusion de comportements des prescripteurs et des
ces aides et les moyens d’améliorer une si- consommateurs, à réduire la surconsom-
tuation qui n’est pas satisfaisante. mation de médicaments en faisant évoluer
Il souligne enfin la nécessité de renforcer les comportements des prescripteurs et des
le volet scientifique et technologique des consommateurs, et à simplifier et à rendre
politiques publiques mises en œuvre en fa- plus structurante la fiscalité du médicament.
veur des personnes handicapées et de fa- Comme le prévoit l’article LO. 111-9-3 du
voriser un plus large accès à l’innovation. code de la sécurité sociale, les préconisa-
246 p. 6.50 € tions de la MECSS ont été notifiées au gou-
vernement et aux organismes de sécurité
sociale concernés, qui sont tenus d’y répon-
Rapport n° 1010 du 2 juillet 2008 dre dans les deux mois.
OPECST 508 p. 11 €
Rapporteur :
Mme Bérengère Poletti, députée
Rapport n° 848 du 30 avril 2008
Mission d’évaluation et de contrôle
des lois de financement de la
sécurité sociale
Rapporteur :
Mme Catherine Lemorton

62 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SANTÉ

> LES AGENCES > LOI N° 2006-1668 DU


RÉGIONALES DE SANTÉ 21 DÉCEMBRE 2006 PORTANT
CRÉATION D’UN ORDRE NATIONAL
Cette mission a été créée en prévision du DES INFIRMIERS :
prochain projet de loi sur l’organisation des SON APPLICATION
soins. Elle a procédé à près de 30 auditions
à Paris et à 2 déplacements en province, qui Ce rapport fait le point sur l’ensemble des
lui ont permis de rencontrer 175 acteurs de textes réglementaires d’application, pris ou
notre système de santé. Son rapport mon- restant à paraître, en dressant un bilan glo-
tre que la gouvernance du système de soins balement satisfaisant de la mise en œuvre de
est « à bout de souffle » tant elle est cloi- cette loi. Il présente également les modalités
sonnée. Les ARS pourront lui redonner de d’organisation des élections aux conseils de
la lisibilité et rendre les politiques de santé l’ordre, qui permettront de donner véritable-
efficaces et plus efficientes, si l’on parvient ment corps à cette réforme, issue d’une ini-
à améliorer l’articulation de l’État et de tiative parlementaire et attendue de longue
l’assurance maladie en matière de gestion date par les professionnels.
du risque maladie. Sur ce point, le rapport Ce rapport a été examiné par la commission,
formule des propositions alternatives aux en présence du ministre responsable, à
projets initiaux de la ministre de la santé, l’occasion d’une réunion ouverte à la presse.
qui semblent avoir été prises en compte 40 p. 3.50 €
dans l’élaboration du projet de loi « hôpital,
patients, santé, territoires ».
172 p. 5 € Rapport n° 670 du 30 janvier 2008
Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
Rapport n° 697 du 6 février 2008 Mme Claude Greff
Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Yves Bur

63
SANTÉ

> LE DOSSIER > RISQUES ET DANGERS


MÉDICAL PERSONNEL POUR LA SANTÉ HUMAINE
DE SUBSTANCES CHIMIQUES
Créé par la loi du 13 août 2004 sur D’USAGE COURANT : ÉTHERS
l’assurance maladie pour améliorer la qua- DE GLYCOL ET POLLUANTS
lité des soins et la gestion du système de DE L’AIR INTÉRIEUR
santé par le partage de l’information médi-
cale au moyen d’un outil moderne associant Quels sont les effets sur la santé des émis-
patient et médecins, le DMP devait être mis sions de polluants d’usage courant présents
à la disposition de chaque assuré social le dans la vie quotidienne ?
1er juillet 2007. La mission, au cours de 35 Les substances et les produits dangereux
auditions et 3 tables rondes, s’est attachée à doivent être identifiés pour déterminer si
analyser les raisons du retard pris par le l’exposition des individus constitue un risque
projet et les critiques et résistances dont il a pour leur santé et celle de leurs enfants.
fait l’objet. Replaçant le projet dans le cadre Cela concerne aussi bien les habitats que les
du mouvement général d’informatisation transports, les lieux de travail que les lieux
des données de santé, elle a mis en évi- de loisir dont l’air intérieur recèle quelques
dence les réticences qu’il suscite encore, surprises. Des objets aussi courants que les
mais aussi les possibilités qu’il offre aux pa- matériaux de construction, le mobilier ou
tients comme aux professionnels de santé l’automobile, des produits aussi familiers que
grâce à la mise en commun des données. Le les produits ménagers ou les cosmétiques
rapport présente 15 propositions de relance peuvent générer des émissions nocives.
du DMP tendant à valoriser ses acquis, à L’ensemble du dispositif en charge de la
renforcer son pilotage et à en garantir une santé et de l’environnement est-il à même
utilisation confiante par les patients et par de détecter tous les dangers, d’évaluer les
les professionnels de santé. risques lorsqu’il est encore temps, de
184 p. 5 € mettre en œuvre à bon escient le principe
de précaution, de mener une politique de
recherche, de veille et d’expertise efficace,
Rapport n° 659 du 29 janvier 2008 d’éduquer et d’informer chacun ?
Commission des affaires culturelles 512 p. 11 €
Rapporteur :
M. Jean-Pierre Door
Rapport n° 629 du 23 janvier 2008
OPECST
Rapporteur :
Mme Marie-Christine Blandin,
sénatrice

64 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SANTÉ

> LA RADIOTHÉRAPIE : > LA POLITIQUE VACCINALE


EFFICACITÉ DU TRAITEMENT ET DE LA FRANCE
MAÎTRISE DES RISQUES
La menace d’une pandémie de grippe
La radiothérapie est devenue un mode de aviaire et l’épidémie de Chikungunya ont
traitement incontournable, et toujours plus remis brutalement les vaccins au cœur des
efficace, du cancer. Cependant, les acci- politiques de santé. Une longue tradition, de
dents récents ont pu provoquer inquiétude Pasteur à Mérieux, a fait de notre pays le
et méfiance. L’audition publique à laquelle leader mondial de la production de vaccins.
l’Office a procédé visait d’une part, à dres- Pourtant, depuis peu, à l’occasion notam-
ser un état des lieux de la radiothérapie : sa ment des débats relatifs à la vaccination
place dans le traitement du cancer, ses contre l’hépatite B, les Français manifes-
nouvelles technologies, et, d’autre part, à tent un désintérêt croissant pour ce mode
présenter les procédures de radioprotec- de prévention, soutenus parfois par les mé-
tion mises en place par les professionnels decins eux-mêmes. Ce double constat a
pour garantir la sécurité des patients et une conduit l’OPEPS à engager une réflexion
meilleure qualité des soins. sur cette question. Sur la base de l’étude
76 p. 3.50 € établie par des experts extérieurs, le rap-
port de l’OPEPS fait le point sur la situation
des Français face à la vaccination, envisage
Rapport n° 576 du 10 janvier 2008 les moyens de renforcer son efficacité et
OPECST explore les pistes susceptibles de mainte-
Rapporteur : nir l’attractivité du territoire en matière de
M. Claude Birraux, député recherche, de développement et de fabri-
cation des vaccins.
316 p. 8 €

Rapport n° 237 du 27 septembre 2007


Office d’évaluation des politiques de
santé
Rapporteur :
M. Paul Blanc, sénateur

65
SANTÉ

> LA PRISE EN CHARGE > LES AFFECTIONS


PRÉCOCE DES ACCIDENTS DE LONGUE DURÉE
VASCULAIRES CÉRÉBRAUX
La MECSS a entendu sur ce sujet une qua-
Chaque année 130 000 personnes sont hos- rantaine de personnes depuis le 30 avril
pitalisées pour un AVC en France ; les AVC 2008. Elle s’interroge sur la soutenabilité du
sont aussi devenus la deuxième cause de régime des ALD qui absorbe une part crois-
décès par maladie vasculaire et la première sante des dépenses d’assurance maladie
cause de handicap invalidant dans notre (60 % en 2007 et selon les prévisions 70 %
pays. Deux progrès majeurs – les unités de en 2015), sur les différentes voies possibles
soins neuro-vasculaires et la thrombolyse d’évolution du régime et en particulier sur
médicamenteuse –, ont apporté des moyens la possibilité de lui substituer un dispositif
de lutte décisifs dans le traitement des AVC, plus équitable de type « bouclier sanitaire »
mais les victimes ne peuvent en tirer un bé- permettant de plafonner le « reste à
néfice que dans le cadre d’une organisation charge », le cas échéant de manière modu-
des soins permettant une prise en charge lée en prenant en compte les revenus des
précoce. C’est pourquoi, l’OPEPS a engagé assurés.
une étude destinée à évaluer la qualité de la Examen du rapport : novembre 2008
prise en charge des AVC en France. A partir
d’un état des lieux effectué par une équipe
d’experts recrutés par appel d’offres, le rap- Mission d’évaluation et de contrôle
port présente les perspectives d’évolution à des lois de financement de la
court terme de l’offre de soins et identifie les sécurité sociale
obstacles actuels à une prise en charge pré- Rapporteur :
coce des AVC. Sur cette base, le rapport Jean-Pierre Door
avance 12 propositions pour faciliter l’accès
aux soins des victimes d’AVC.
320 p. 8 €

Rapport n°236 du 27 septembre 2007


Office d’évaluation des politiques de
santé
Rapporteur :
M. Jean Bardet, député

66 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SANTÉ

> LES EFFETS DES PESTICIDES > LES EFFETS SUR LA SANTÉ ET
SUR LA SANTÉ HUMAINE L’ENVIRONNEMENT DES CHAMPS
MAGNÉTIQUES PRODUITS PAR
Le rapport demandé par la Commission des LES LIGNES À HAUTE ET TRÈS
affaires économiques, de l’environnement et HAUTE TENSION
du territoire de l’Assemblée nationale, aura
pour vocation de réaliser une « balance bé- La Commission des affaires économiques du
néfices-risques » de l’usage des pesticides, Sénat, le 27 mai 2008, a saisi l’Office d’une
en établissant le relevé le plus exhaustif pos- étude sur les effets sur la santé et l’environ-
sible des connaissances scientifiques dans nement des champs électromagnétiques
ce domaine et en confrontant la réalité de produits par les lignes à haute et très haute
l’acquis scientifique avec les préoccupations tension.
très diverses du monde socio-économique. Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : fin 2009
L’usage croissant des pesticides depuis qua-
rante ans a permis une augmentation des
ressources alimentaires en améliorant les OPECST
rendements agricoles. Mais, à ces bénéfices Rapporteur :
notoires sont de plus en plus opposés les M. Daniel Raoul, sénateur
risques des pesticides qui inquiètent tou-
jours plus l’opinion publique.
Les rapporteurs entendent distinguer les
risques démontrés et les risques supposés.
Les risques démontrés sont liés à la conta-
mination par les résidus de pesticides de
l’eau, des sols, de l’air et de la faune.
En ce qui concerne les risques supposés, la
plus grande incertitude prévaut chez les ex-
perts. Si les risques liés à une exposition
aiguë aux pesticides sont avérés, ceux liés à
une exposition chronique à faible dose sont
très controversés.
Le rapport aura également pour but de re-
censer et d’évaluer avec objectivité toutes les
pistes permettant de réduire l’utilisation des
pesticides.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : mai 2009

OPECST
Rapporteurs :
M. Claude Gatignol, député
M. Jean-Claude Etienne, sénateur

67
SANTÉ

> LA PERMANENCE DES SOINS > LE DÉPISTAGE ET LE


TRAITEMENT DU CANCER
Il existe en matière d’offre de soins une DE LA PROSTATE
inégalité territoriale patente, laquelle
gagne encore en acuité la nuit et les fins de Le cancer de la prostate est une pathologie
semaine. La réforme de 2003 qui a trans- fréquente (40 000 nouveaux cas par an) et
formé l’obligation individuelle de chaque une cause de mortalité spécifique, bien qu’il
médecin en obligation collective assurée soit d’évolution lente et touche des hommes
par des volontariats individuels soulève de plutôt âgés. Le dépistage volontaire ne fait
nombreuses questions sur le terrain. Le actuellement l’objet d’aucune politique spé-
coût du dispositif, la coopération des diffé- cifique, mais les sociétés savantes appellent
rents acteurs du monde sanitaire, la garan- à une recherche plus systématique, arguant
tie d’un accès aux soins sont susceptibles du fait que les symptômes cliniques ne se
de recevoir des améliorations dans le res- manifestent qu’à un stade avancé de la ma-
pect de la liberté de chacun. ladie, lorsque les traitements ont perdu leur
Examen du rapport fin octobre 2008 effet curatif. Le cahier des charges de l’étude
confiée par l’OPEPS à des experts extérieurs
prévoit un état des lieux des pratiques exis-
Délégation à l’aménagement du tantes, un bilan de la prise en charge théra-
territoire peutique et une évaluation des coûts de prise
Rapporteur : en charge. L’étude doit permettre d’aboutir à
M. Philippe Boënnec des propositions concernant l’amélioration
du dispositif actuel de diagnostic et de traite-
ment du cancer de la prostate.
Examen du rapport : début 2009

Office parlementaire d’évaluation


des politiques de santé
Rapporteur :
M. Bernard Debré, député

68 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SANTÉ

> LA PRISE EN CHARGE


PSYCHIATRIQUE

Comparée à d’autres pays européens, la


France affiche des indicateurs de santé
mentale plutôt défavorable, se situant au
1er rang, notamment pour la fréquence des
troubles dépressifs et anxieux. On relève
également une prescription et une consom-
mation particulièrement élevées de psycho-
tropes tant pour les anxiolytiques que les
antidépresseurs. D’après les études épidé-
miologiques un grand nombre de personnes
(entre 15% et 20% de la population) souffrent
de troubles nécessitant une aide psycholo-
gique ou psychiatrique de longue durée dans
un cadre protégé. Le secteur de la santé
mentale doit donc s’adapter à cette évolution
de la demande de soins. Le secteur de la
santé mentale se trouve confronté à une
augmentation quantitative de la demande en
soins ambulatoires, alors que par ailleurs le
nombre de psychiatres devrait baisser de
36 % entre 2002 et 2025 et l’accès aux struc-
tures de soins, organisée par secteurs, reste
inégal. Le cahier des charges de l’étude en-
gagée par l’OPEPS prévoit d’étudier la prise
en charge psychiatrique en France au travers
de quatre thèmes : les caractéristiques de la
population traitée et son évolution, le rôle
des soignants et des familles, l’adaptation
des lieux de prise en charge aux besoins des
patients et le financement du système psy-
chiatrique français.
Examen du rapport : début 2009

Office parlementaire d’évaluation


des politiques de santé
Rapporteur :
M. Alain Milon, sénateur

69
SOCIÉTÉ

> GOUVERNANCE ET FINANCEMENT > LE MONOPOLE DES JEUX


DES STRUCTURES ASSOCIATIVES AU REGARD DES RÈGLES
COMMUNAUTAIRES
La mission a recherché les moyens de répon-
dre aux nouveaux défis auxquels le secteur as- Les rapporteurs considèrent que le jeu
sociatif est confronté (renouvellement des n'est pas une activité économique ordinaire
bénévoles, tensions financières, exigence de et qu'il faut tenir compte du développement
transparence, perspective de la transposition du marché des paris sportifs sur Internet.
de la directive « services », rapports entre as- Dans ce cadre, ils plaident en faveur d'une
sociations et pouvoirs publics). Après l’audition politique des jeux maîtrisée, fondée sur
de plus d’une centaine de personnes, la mis- l'encadrement strict de l'ouverture des sys-
sion a dégagé une vingtaine de propositions tèmes nationaux et sur la mise en œuvre
concrètes, pragmatiques et consensuelles, vi- d'une réelle politique de prévention du jeu
sant à mieux reconnaître la spécificité de l’action pathologique.
associative, sécuriser son environnement juri- 140 p. 5 €
dique et financier, soutenir l’engagement des
bénévoles, et définir avec précision ce qu’asso-
ciations et pouvoirs publics pensent se devoir Rapport n° 693 du 6 février 2008
mutuellement. Les propositions visent égale- Délégation pour l’Union européenne
ment à assurer qu’un fonctionnement démo- Rapporteurs :
cratique et une gestion transparente des fonds M. Jacques Myard
publics maintiennent la confiance que les Fran-
çais et les pouvoirs publics ont jusqu’à présent
accordée aux associations.
196 p. 5 €

M. Emile Blessig
Rapport n° 1134 du 1er octobre
2008
Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Pierre Morange

70 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SOCIÉTÉ

> LOI DU 23 JANVIER 2006 > LE LOBBYING


RELATIVE À LA LUTTE CONTRE
LE TERRORISME ET PORTANT La mission a été constituée en vue de réflé-
DISPOSITIONS DIVERSES chir aux propositions qui pourraient être
RELATIVES À LA SÉCURITÉ ET faites pour mieux encadrer les activités de
AUX CONTRÔLES FRONTALIERS : lobbying. A l’issue de ses travaux, la paru-
SON APPLICATION tion du « Livre bleu du lobbying » marque
une étape dans l’édification d’un droit dédié,
La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte susceptible de répondre aux exigences par-
contre le terrorisme et portant dispositions ticulières de ce domaine d’activité.
diverses relatives à la sécurité et aux 124 p. 5 €
contrôles frontaliers ne révolutionne pas le
droit français de l’antiterrorisme, mais elle
en complète certaines lacunes, notamment Rapport n° 613 du 16 janvier 2008
en matière de police administrative. Commission des affaires
Les conditions de mise en œuvre de ses prin- économiques
cipales dispositions sont évaluées : dévelop- Rapporteur :
pement de la vidéosurveillance, contrôle des M. Jean-Paul Charié
communications des membres de réseaux
terroristes par certains services de police
spécialisés, mise en œuvre de traitements
automatisés des données relatives aux dé-
placements des voyageurs du transport aé-
rien, adaptation du dispositif judiciaire de
lutte contre le terrorisme...
76 p. 3.50 €

Rapport n° 683 du 5 février 2008


Commission des lois
Rapporteurs :
M. Éric Diard

M. Julien Dray

71
SOCIÉTÉ

> LA FILIÈRE CANINE > LOI DU 24 JUILLET 2006 SUR


L’IMMIGRATION ET L’INTÉGRATION :
Plusieurs accidents, parfois mortels, met- SON APPLICATION
tant en cause des chiens sont survenus ré-
cemment. La loi du 20 juin 2008 en a tiré les La loi du 24 juillet 2006 relative à
conséquences en ce qui concerne le contrôle l’immigration et à l’intégration, qui compte
et le suivi des chiens dangereux. Plus géné- quelque 120 articles, a créé de nouveaux dis-
ralement, la filière a besoin d’être organisée : positifs favorisant l’immigration de travail, a
le manque d’informations fiables est criant, encadré davantage l’immigration familiale et
les statistiques et les compétences sont dis- a modifié les procédures contentieuses
persées, les enjeux professionnels et finan- d’éloignement des étrangers en situation ir-
ciers sont très importants. La mission a régulière. Deux ans après sa promulgation,
étudié les modalités d’organisation de la fi- le rapporteur et la co-rapporteure procèdent
lière qui apparaissent envisageables. à diverses auditions et déplacements, notam-
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : ment au Sénégal et en Guyane, afin d’évaluer
janvier 2009 la mise en œuvre effective de cette loi.
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
début 2009
Commission des affaires
économiques
Rapporteur : Commission des lois
Mme Catherine Vautrin Rapporteurs :
M. Thierry Mariani

Mme George Pau-Langevin

72 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SOCIÉTÉ

> LOI DU 22 AVRIL 2005 > QUESTIONS MÉMORIELLES


RELATIVE AUX DROITS DES
MALADES ET À LA FIN DE VIE : Cette mission, créée le 25 mars 2008 à
SON ÉVALUATION l’initiative du président de l’Assemblée na-
tionale, s’est donné pour objectif de réflé-
Cette mission d’information a pour but chir à la façon de promouvoir le devoir de
d’évaluer l’application de la loi du 22 avril mémoire. Elle se penche notamment sur la
2005 relative aux droits des malades et à polémique suscitée par les lois dites « mé-
la fin de vie. L’appréciation du juste soin, morielles », sur l’attachement des Français
le développement des soins palliatifs et à un récit national qui les réunit – mais les
l’approche des situations extrêmes sont divise aussi – , ainsi que sur l’enseignement
les principaux thèmes abordés. Après de l’histoire et la politique de commémora-
avoir procédé à de nombreuses auditions, tions. Elle a d’abord procédé à une série
la mission tirera le bilan des suggestions d’auditions de personnalités, puis a organisé
qui lui auront été présentées et formulera son travail autour de tables rondes réunis-
des propositions concrètes. sant des experts autour de six thématiques :
Examen du rapport : décembre 2008 recherche historique, lien entre les initia-
tives mémorielles et les médias, rôle de
l’école dans la transmission, problème de la
Commission des affaires culturelles « concurrence des mémoires », processus
Rapporteur : commémoratif et rôle du Parlement. Elle
M. Jean Leonetti vise à établir un consensus sur des proposi-
tions concrètes tendant à rassembler les
Français autour de repères mémoriels forts,
sans oublier la dimension européenne.
Examen du rapport : mi-novembre 2008

Mission d’information commune de


la Conférence des présidents
Rapporteur :
M. Bernard Accoyer

73
SOCIÉTÉ

> RÉVISION > LOI DU 6 AOÛT 2004 RELATIVE


DES LOIS BIOÉTHIQUES À LA BIOÉTHIQUE : L’ÉVALUATION
DE SON APPLICATION
Créée par la Conférence des présidents,
cette mission d’information préparera la ré- L’article 40 de la loi du 6 août 2004 relative
vision des lois bioéthiques qui interviendra à la bioéthique prévoit que, dans un délai
au premier trimestre 2010. Elle organisera maximum de cinq ans après son entrée en
des cycles d’auditions sur les thèmes de vigueur, le Parlement procèdera à un nou-
l’éthique et de la biomédecine, du diagnos- vel examen d’ensemble et que, dans un
tic prénatal et de l’assistance médicale à la délai de quatre ans, son application fera
procréation, des droits de la personne et l’objet d’une évaluation par l’Office parle-
des caractéristiques génétiques, du don et mentaire d’évaluation des choix scienti-
de l’utilisation des éléments du corps hu- fiques et technologiques.
main, de la protection juridique des inven- Dans le cadre de cette évaluation, les rappor-
tions biotechnologiques, de la recherche teurs ont organisé trois auditions publiques
sur l’embryon et les cellules souches, et contradictoires, la première consacrée aux
sur certaines problématiques émergentes défis scientifiques et juridiques que le légis-
telles que les neurosciences et les nano- lateur devra relever lors de la révision de la
technologies. Elle proposera les modifica- loi de 2004, la seconde portant sur des ques-
tions législatives nécessaires. tions, non abordées par cette loi, liées aux
Date prévisionnelle d’achèvement des travaux : progrès de l’exploration du cerveau et des
2e trimestre 2009 neurosciences et la troisième destinée à
identifier les enjeux éthiques de la procréa-
tion médicalement assistée au regard des
Mission d’information commune de droits des futurs parents et de l’intérêt de
la Conférence des présidents l’enfant.
Président : Date prévisionnelle d’achèvement des travaux :
M. Alain Claeys fin octobre 2008

OPECST
Rapporteurs :
M. Alain Claeys, député
Rapporteur :
M. Jean Leonetti

M. Jean-Sébastien Vialatte,
député

74 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


SOCIÉTÉ

> LOI DU 5 JUILLET 2006


RELATIVE À LA PRÉVENTION
DES VIOLENCES LORS DES
MANIFESTATIONS SPORTIVES :
SON APPLICATION

La loi du 5 juillet 2006 relative à la préven-


tion des violences lors des manifestations
sportives a complété les moyens de lutte
contre le hooliganisme avec l’instauration
d’une procédure de dissolution des groupes
de supporters violents ou racistes, l’amé-
lioration du dispositif des interdictions de
stade.
Son entrée en vigueur a eu un effet dissuasif
notable sur le comportement des suppor-
ters, en particulier dans le cadre du football.
Cependant, ces bons résultats ne doivent pas
conduire à un relâchement de la vigilance de
l’État face à un phénomène difficile à endi-
guer et qui peut entraîner de graves dérives
au moindre incident.
44 p. 3.50 €

Rapport n° 396 du 7 novembre 2007


Commission des lois
Rapporteurs :
M. Claude Goasguen

M. Christophe Caresche

75
TRANSPORT

> LES PÉAGES FERROVIAIRES > POLITIQUE TARIFAIRE DE


LA SNCF : LE CONSOMMATEUR
L’établissement public Réseau ferré de A LE DROIT DE COMPRENDRE
France (RFF) créé en 1997, propriétaire et
gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, La SNCF met en œuvre depuis 1996 les
rencontre des difficultés. Les péages ne techniques du yield management (gestion
couvrant que très partiellement les coûts optimisée des tarifs) pour la tarification des
d’utilisation du réseau, leur augmentation billets TGV. Appliquées dans de nombreux
est indispensable pour éviter sa dégrada- secteurs – transport aérien, hôtellerie, loi-
tion, se rapprocher de la vérité des coûts et sirs, spectacles, etc. – pour optimiser les
sélectionner des investissements réelle- taux de remplissage et les recettes, ces
ment rentables. Cette hausse des tarifs ne techniques sont utilisées par la SNCF dans
doit ni casser la dynamique de la grande vi- le cadre d’une politique de volume visant à
tesse ni freiner le développement souhai- maximiser le trafic et à développer une
table du fret. grande vitesse populaire. La diversification
52 p. 3.50 € tarifaire qui en résulte contribue sans aucun
doute à répondre à la croissance de la de-
mande et à accroître la rentabilité des ser-
Rapport n° 875 du 7 mai 2008 vices TGV pour l’entreprise. Mais la mission
Commission des finances de service public de la SNCF, l’objectif glo-
Rapporteur : bal de report modal, et plus simplement les
M. Hervé Mariton droits des consommateurs, sans remettre
en cause les fondements de la tarification
actuelle, nécessitent de progresser encore
dans la transparence de l’offre de tarifs.
80 p. 3.50 €

Rapport n° 1161 du 15 octobre 2008


Commission des finances
Rapporteur :
M. Hervé Mariton

76 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


TRAVAIL EMPLOI

> DROIT INDIVIDUEL > LES FEMMES


À LA FORMATION ET LEUR RETRAITE

En application de l’article 58-2° de la LOLF, Au moment de l’ouverture du deuxième


la commission des Finances a demandé à rendez-vous sur les retraites, en mai 2008,
la Cour des comptes de réaliser une en- la Délégation a examiné les problèmes spé-
quête sur le droit individuel à la formation cifiques se posant aux femmes : niveaux de
(DIF). Le travail de grande qualité réalisé pension inférieurs à ceux des hommes,
par la Cour souligne que le développement grande disparité des retraites versées, fai-
du DIF a été très rapide depuis 2005 mais blesse des droits directs, importance des
qu’il ne constitue pas un remède aux iné- avantages familiaux et conjugaux. Ses re-
galités devant la formation professionnelle commandations visent à corriger les effets
qu’il aurait l’ambition de corriger. Sa les plus pénalisants pour les femmes des
charge financière potentielle est considé- spécificités de leurs carrières profession-
rable : près de 13 milliards d’euros pour les nelles ainsi que des modalités de calcul des
salariés du secteur privé et 5 milliards pensions, avec une attention particulière
d’euros pour la fonction publique. portée aux conséquences du temps partiel.
92 p. 3.50 € 112 p. 5 €

Rapport n° 1129 du 29 septembre 2008 Rapport n°1028 du 4 juillet 2008


Commission des finances Délégation aux droits des femmes
Rapporteur : Rapporteur :
M. Didier Migaud Mme Claude Greff

77
TRAVAIL EMPLOI

> L’INTÉGRATION DANS > LES MAISONS DE L’EMPLOI


UN BARÈME DES TAUX
DE COTISATIONS PATRONALES Deux ans après l’institution par la loi des mai-
ET DES EXONÉRATIONS SUR sons de l’emploi, la question se posait de sa-
LES BAS SALAIRES ET SUR voir quelle serait leur place au sein de la
LES HEURES SUPPLÉMENTAIRES nouvelle architecture du service public de
l’emploi (SPE). La mission a d’abord centré
À la demande de la commission, la Cour des ses travaux sur les moyens de les inscrire
comptes a réalisé une étude relative à dans le nouveau dispositif. À l’initiative des
l’intégration des exonérations sur les bas membres de la mission, la loi impose au nou-
salaires et sur les heures supplémentaires vel opérateur d’agir en collaboration avec les
dans le barème des cotisations sociales pa- maisons de l’emploi et assure leur représen-
tronales. Cette « barémisation » a pour prin- tation au sein du Conseil national de l’emploi.
cipal objectif d’offrir aux employeurs une La mission s’est ensuite attachée à évaluer
plus grande lisibilité, tant par l’affichage des l’impact des maisons de l’emploi sur le SPE.
taux réels de cotisations que par la garantie Les investigations menées sur un échantillon
d’une plus grande stabilité des dispositifs représentatif de maisons de l’emploi ont per-
d’allégements de charges sociales. Dans sa mis d’effectuer – pour la première fois – une
communication, la Cour des comptes es- évaluation de ces structures : en dépit de leur
time que la mise en place d’un barème inté- constitution récente et de certaines fragilités,
grant les allégements de charges ne nombre de maisons de l’emploi répondent
pourrait être réalisée que conjointement à aux objectifs que leur assigne la loi. Le rap-
de profondes réformes de la protection so- port préconise la pérennisation du réseau
ciale. Afin d’enrichir le débat public sur ce existant, sous réserve de trois aménage-
sujet, en apparence technique mais ayant ments: une meilleure coordination territo-
des incidences très concrètes pour les en- riale, une participation financière de l’État
treprises, il a paru utile d’assurer la publica- plus équilibrée et une organisation plus
tion de cette étude ainsi que des débats structurée du réseau.
qu’elle a suscités au sein de la commission. 88 p. 3.50 €
80 p. 3.50 €

Rapport n° 952 du 11 juin 2008


Rapport n° 1002 du 25 juin 2008 Commission des affaires culturelles
Commission des affaires culturelles Rapporteur :
Rapporteur : Mme Marie-Christine Dalloz
M. Pierre Méhaignerie

78 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


TRAVAIL EMPLOI

> LA PÉNIBILITÉ AU TRAVAIL > L’ÉVALUATION DES


POLITIQUES DE L’EMPLOI
Face à l’incapacité des partenaires sociaux à
parvenir à un accord sur la définition et la L’État consacre chaque année plus de 50
prise en compte de la pénibilité au travail milliards d’euros aux politiques de l’emploi
comme le demande la loi du 21 août 2003 dont l’efficacité est insuffisamment éva-
portant réforme des retraites, la commis- luée. Ce rapport formule plusieurs propo-
sion a constitué cette mission pour dresser sitions pour placer l’évaluation au cœur de
un état des lieux et formuler des proposi- ces politiques : études d’impact préalables,
tions. Outre les partenaires sociaux, la mis- évaluation ex-post des dispositifs existants,
sion a auditionné de nombreux spécialistes renforcement du suivi des évaluations réa-
de la question et organisé 9 tables rondes lisées et diffusion de leurs résultats, etc.
sur la pénibilité dans 9 secteurs d’activité. 68 p. 3.50 €
Le rapport propose une définition de la pé-
nibilité au travail, 8 mesures de prévention
de la pénibilité et 2 mesures de compensa- Rapport n° 745 du 26 mars 2008
tion. Tranchant avec les débats entretenus Commission des finances
depuis 2004, la mission considère que la pé- Rapporteurs :
nibilité ne peut être traitée par des mesures M. Gaëtan Gorce
supplémentaires de retraite anticipée in-
compatibles avec l’objectif d’accroissement
de l’emploi des seniors ; elle propose aux
partenaires sociaux de définir les métiers et
les activités où, après constat d’une altéra-
tion irréversible de la santé du travailleur du M. Frédéric Lefebvre
fait de la pénibilité, celui-ci bénéficierait
d’une réduction de son temps de travail avec
maintien intégral des clauses salariales de
son contrat de travail.
2 tomes 504 p. 11 €

Rapport n° 910 du 27 mai 2008


Commission des affaires culturelles
Rapporteur :
M. Jean-Frédéric Poisson

79
TRAVAIL EMPLOI

> FORMATION
PROFESSIONNELLE
TOUT AU LONG DE LA VIE

Créée le 13 mai 2008, la mission a pour prin-


cipal objectif de préparer le débat parle-
mentaire relatif au futur projet de loi sur la
formation professionnelle. Grâce aux 21 au-
ditions déjà menées et aux travaux d’une
prochaine table ronde réunissant des chefs
d’entreprises, la mission souhaite parvenir à
une évaluation des formations dispensées,
identifier les moyens de les rendre plus ef-
ficaces et moins inégalitaires, étudier les
rapprochements possibles entre la forma-
tion initiale et la formation continue et dé-
montrer que, dans les années à venir, les
formations longues de qualification ou de
reconversion seront plus utiles que les for-
mations courtes d’adaptation au poste qui
sont actuellement le mode essentiel de dis-
pensation des formations professionnelles.
Examen du rapport fin 2008

Commission des affaires culturelles


Rapporteur :
Mme Françoise Guégot

80 LES RAPPORTS D’INFORMATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE


Abréviations et changement
de dénomination
L’intitulé de certaines commissions, délégations ou offices a été simplifié ou abrégé :
> commission des affaires culturelles pour Commission des affaires culturelles,
familiales et sociales ;
> commission des affaires économiques pour Commission des affaires économiques,
de l'environnement et du territoire ;
> commission de la défense pour Commission de la défense nationale
et des forces armées ;
> commission des finances pour Commission des finances,
de l'économie générale et du plan ;
> commission des lois pour Commission des lois constitutionnelles,
de la législation et de l'administration générale de la République ;
> délégation aux droits des femmes pour Délégation aux droits des femmes
et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes ;
> délégation à l’aménagement du territoire pour Délégation à l'aménagement
et au développement durable du territoire ;
> MEC pour Mission d’évaluation et de contrôle ;
> MECSS pour Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement
de la sécurité sociale ;
> OPECST pour Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques
et technologiques.

A la suite de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, la Commission


chargée des affaires européennes succède à la Délégation pour l’union européenne.

Les informations contenues dans ce catalogue sont arrêtées à la date du 15 octobre 2008

Consultation et commande en ligne des documents parlementaires


Les rapports publiés peuvent être consultés sur le site internet
de l’Assemblée nationale, sous leur numéro, à la rubrique, documents
parlementaires, dépôt officiel de documents
http://www.assemblee-nationale.fr/13/documents/index-depots.asp
Ils peuvent être commandés en ligne.

Abonnement
Ce site propose un abonnement à liste de diffusion
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Ces documents sont mis en vente à la Boutique de l’Assemblée


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Ouverture du lundi au vendredi de 10 h à 19 h et le samedi de 10 h à 18 h.
Secrétariat général de l’Assemblée nationale
Service de la communication et de l’information multimédia
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