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Correction de la question de synthèse n°J

I. Travail préparatoire

1.

• La dépense totale des agriculeurs est en moyenne de 26 396 euros en 2008

• Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise dépensent 5363 euros pour les
produits alimentaires et les boissons non alcoolisées en 2008

• Les artisans commerçants et chefs d’entreprise dépensent 12.3% de leur budget en


logement en 2008

Dépenses en logement x 100

Dépenses totales

2. Plus la CSP est favorisée, plus le montant des dépenses est élevé, quel que soit le type de
consommation. On peut ainsi comparer deux CSP aux extrémités de la hiérérchie : les cadres et les
ouvriers. Les cadres dépensent 16000euros de plus que les ouvriers (44 424 contre 26002). Pour
chaque type de consommation, le montant est plus élevé : pour l’mlimentation (5363 contre 4145),
pour le logement (5444 contre 4428), pour les loisirs l’écart est le plus important : les cadres
dépensent 2 fois plus que les ouvriers

3. La structure des dépenses, c’est-à-dire la part du budget destiné à chaque poste de dépense varie
selon la CSP.

• plus la CSP est favorisée, plus la part du budget destiné à l’alimentation est faible : 12.4%
pour les cadres contre 17,1% pour les agriculteurs

• plus la CSP est favorisée, plus la part du budget destiné au logement est faible : les employés
dépensent 19.3% de leur budget dans le logement, les cadres 12.3%

• plus la CSP est favorisée, plus la part du budget destiné à la culture et aux loisirs est forte :les
cadres dépensent 10.8% de leur budget pour la culture et les loisirs, les ouvriers 7.6%

4. Ces deux constats ne sont absolument pas contradictoires, car dans la question 2 le raisonnement
s’opère en absolu, dans la 3 en relatif. Ainsi, les cadres ont un niveau de dépenses alimentaires
supérieur à celui des ouvriers, mais comme leur revenu est aussi plus grand, le poids des dépenses de
l’alimentation dans le revenu est plus faible pour les cadres que pour les ouvriers.
5. Ce lien entre CSP et structure de la consommation peut s’expliquer par le rôle du revenu mis en
évidence par la loi d’Engel. Cet économiste allemand a au XIX° siècle constaté que plus le revenu
augmentait plus la part du budget destiné à l’alimentation diminuait. Quand le revenu est faible,les
ménages utilisent l’intégralité de leur budget à la satisfaction des besoins primaires qui assurent la
survie (alimentation, logement). Quand le revenu augmente, les ménages augmentent leur
consommation alimentaire, mais celle-ci augmente moins vite que le revenu puisqu’ils sont à
saturation alimentaire et ne font qu’améliorer leur consommation alimentaire. En revanche, le
surplus de budget sert à satisfaire des besoins secondaires jusque là inassouvis : éducation, loisirs,
santé. Ainsi, les dépenses de loisirs et culture vont augmenter plus vite que le budget, entraînant une
augmentation de la part des dépenses de logement dans le budget des ménages.

6. Le revenu a donc une influence sur les dépenses de consommation. Certes en France aujourd’hui la
quasi-totalité de la population arrive à satisfaire ses besoins primaires : « on ne meurt plus de faim en
France », « moins de 1% des ménages n’ont pas d’eau chaude » (document 3A).Cependant , plus le
revenu est faible, plus la possibilité de satisfaire les besoins primaires sont limités : en ce qui
concerne l’alimentation,« 2.9 %des français indiquent ne pas avoir fait de repas complet pendant au
moins une journée au cours des deux dernières semaines » ; le revenu influence aussi la composition
de l’alimentation : « la consommation des ménages défavorisées est plus réactive aux variation de
revenu pour toutes les grandes catégories alimentaires »(doc 3B).Pour le logement, « 20.2% jugent
leur logement bruyant ».

L’influence du revenu sera en France plus important sur la satisfaction des besoins secondaires, qui
sont assurés dans un second temps. Ainsi « 32.3% des ménages ne peuvent se payer une semaine de
vacances une fois par an, 32.6% n’ont pas les moyens de remplacer les meubles » (document 3A)

7. Deux grands facteurs peuvent être mis en évidence :

• le diplôme : plus le diplôme est élevé, plus la part des corps gras dans l’alimentation diminue. En
effet, les plus diplômés ont de meilleures connaissances scientifiques concernant les bienfaits de la
diversification alimentaires et les conséquences néfastes sur la santé d’un excès de corps gras que les
moins diplômés

• l’âge : plus l’âge est faible, plus la part des corps gras dans l’alimentation diminue ; c’est ici une
question de génération : les préoccupations diététiques n’étaient pas prioritaires il y 50 ans.

Ce ne sont donc pas des variables économiques, mais des variables culturelles liés à la socialisation. Le type
de consommation dépend des habitudes et de la manière dont on a été élevé.

II. Question de synthèse


Au Danemark, un projet de loi prévoit de modifier les épreuves de l'examen terminal correspondant au
baccalauréat français : les candidats auraient à leur disposition un ordinateur et une connexion Internet. Les
épreuves seraient donc radicalement transformées, les connaissances ne seraient pas exigées, mais la
recherche d'informations sur les mots serait notée. Il semblerait aujourd’hui difficile d’opérer les mêmes
transformations en France ; en effet, le taux d’équipement en micro-informatique est fortement dépendant de
la catégorie socio-professionnelle.
De manière plus générale, on note en France la persistance d’inégalités de consommation selon la PCS, tant
dans le montant que dans la structure des dépenses. Ces inégalités s’expliquent certes par des fcateurs
économiques comme le revenu ; mais ce n’est pas une explication suffisnate : des facteurs culturels jouent.

I. Des inégalités de consommation selon la PCS….

Selon la profession et catégorie socio-professionnelle du ménage, le niveau de dépense et la structure de


dépenses varient

A. des inégalités dans le niveau de dépenses

La place dans la hiérarchie professionnelle se traduit par niveau de dépenses spécifiques

1. Plus la CSP est favorisé, plus la dépense totale est forte

Plus la CSP est favorisée, plus le montant des dépenses est élevé, quel que soit le type de consommation. On
peut ainsi comparer deux CSP aux extrémités de la hiérérchie : les cadres et les ouvriers. Les cadres
dépensent 16000euros de plus que les ouvriers (44 424 contre 26002).

2. Quelle que soit le type de dépenses

Pour chaque type de consommation, le montant est plus élevé : pour l’alimentation (5363 contre 4145), pour
le logement (5444 contre 4428), pour les loisirs l’écart est le plus important : les cadres dépensent 2 fois plus
que les ouvriers

B. des inégalités dans la structure des dépenses

A cette inégalité en termes de montant de dépenses de consommation s’ajoute une inégalité en termes de
coefficient budgétaire, c’est-à-dire la part du budget destiné à un poste de dépense

1. Un montant élevé ne signifie pas automatiquement une part élevée dans le budget

En effet, la comparaison entre les dépenses pour chaque poste de consommation et la part du buget destiné à
un poste pour les CSP se révèle différente. Ainsi, les cadres ont un niveau de dépenses alimentaires
supérieur à celui des ouvriers, mais comme leur revenu est aussi plus grand, le poids des dépenses de
l’alimentation dans le revenu est plus faible pour les cadres que pour les ouvriers.

2. Une structure des dépenses reliée à la CSP

La structure des dépenses varie donc selon la CSP. On peut alors faire 3 constats.Plus la CSP est favorisée,
plus la part du budget destiné à l’alimentation est faible : 12.4% pour les cadres contre 17,1% pour les
agriculteurs. Plus la CSP est favorisée, plus la part du budget destiné au logement est faible : les employés
dépensent 19.3% de leur budget dans le logement, les cadres 12.3%. Plus la CSP est favorisée, plus la part
du budget destiné à la culture et aux loisirs est forte :les cadres dépensent 10.8% de leur budget pour la
culture et les loisirs, les ouvriers 7.6%

II. Qui s’expliquent par


On ne peut donc pas encore parler d’uniformisation de la consommation, puisque des inégalités persistent.
Des raisons économiques comme le revenu sont une explication nécessaire, mais non suffisante pour
expliquer ces inégalités ; les facteurs culturels ont un rôle à jouer.

A. Les variables économiques sont une explication nécessaire….

La première explication est le revenu moyen de la CSP. Celui-ci influence alors le niveau et la structure des
dépenses.

1. Le revenu influence le niveau des dépenses de consommation

Le revenu a une influence sur les dépenses de consommation. Certes en France aujourd’hui la quasi-totalité
de la population arrive à satisfaire ses besoins primaires : « on ne meurt plus de faim en France », « moins
de 1% des ménages n’ont pas d’eau chaude » (document 3A).Cependant , plus le revenu est faible, plus la
possibilité de satisfaire les besoins primaires sont limités : en ce qui concerne l’alimentation,« 2.9 %des
français indiquent ne pas avoir fait de repas complet pendant au moins une journée au cours des deux
dernières semaines » ; le revenu influence aussi la composition de l’alimentation : « la consommation des
ménages défavorisées est plus réactive aux variation de revenu pour toutes les grandes catégories
alimentaires »(doc 3B).Pour le logement, « 20.2% jugent leur logement bruyant ».

2. Et sa structure

Le lien entre CSP et structure de la consommation peut s’expliquer par le rôle du revenu mis en évidence par
la loi d’Engel. Cet économiste allemand a au XIX° siècle constaté que plus le revenu augmentait plus la part
du budget destiné à l’alimentation diminuait. Quand le revenu est faible,les ménages utilisent l’intégralité
de leur budget à la satisfaction des besoins primaires qui assurent la survie (alimentation, logement). Quand
le revenu augmente, les ménages augmentent leur consommation alimentaire, mais celle-ci augmente moins
vite que le revenu puisqu’ils sont à saturation alimentaire et ne font qu’améliorer leur consommation
alimentaire. En revanche, le surplus de budget sert à satisfaire des besoins secondaires jusque là inassouvis :
éducation, loisirs, santé. Ainsi, les dépenses de loisirs et culture vont augmenter plus vite que le budget,
entraînant une augmentation de la part des dépenses de logement dans le budget des ménages.

B. …Mais non suffisantes

1. Le revenu n’est pas le seul déterminant

Le revenu est donc un élèment indispensable pour analyser les inégalités de consommation. Mais ce n’est
pas le seul facteur. En effet, à revenu est identique, la consommation de corps gras est plus grande pour les
non diplômés que pour les diplômés (doc3B)

2. Des facteurs culturels jouent

Des variables culturelles liés à la socialisation influencent donc la consommation.Celle-ci dépend des
habitudes et de la manière dont on a été élevé. Deux grands facteurs peuvent alors être mis en évidence.
Le premier est le diplôme : plus le diplôme est élevé, plus la part des corps gras dans l’alimentation diminue.
En effet, les plus diplômés ont de meilleures connaissances scientifiques concernant les bienfaits de la
diversification alimentaires et les conséquences néfastes sur la santé d’un excès de corps gras que les moins
diplômés
Le second est l’âge : plus l’âge est faible, plus la part des corps gras dans l’alimentation diminue ; c’est ici
une question de génération : les préoccupations diététiques n’étaient pas prioritaires il y 50 ans.
Même si la période des 30 Glorieuses s’est caractérisée par une augmentation de la consommation des
ménages et une tendance à l’uniformisation, des inégalités perdurent : plus un ménage appartient à une CSP
favorisée, plus le niveau et la diversité de consommation sera grand. Ces inégalités s’expoliquent par des
facteurs économiques (le revenu) et des facteurs culturels (la socialisation).
Les inégalités en France ne portent pas seulement sur le revenu ou la consommation, mais sur des élèments
comme la réussite scolaire et professionnelle selon l’origine sociale. Même si la France développe une école
gratuite et obligatoires , des inégalités liées à l'origine sociale persistent: plus un enfant est issu d'une origine
sociale favorisée plus sa réussite scolaire sera bonne. Pour réduire ces inégalités, Valérie Pécresse, ministre
de l'enseignement supérieur à proposer d'obliger les grandes écoles à recruter 30 % de leurs étudiants
boursiers

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