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Jean-François Clair janvier 2010

LA MENACE TERRORISTE CONTRE LA FRANCE


UN PHENOMENE DEVENU PERMANENT

En dehors du contexte particulier de la guerre d’Algérie, La France doit faire face aux menaces
terroristes depuis le début des années soixante dix. Elles présentent des caractères très diversifiés
comme on peut d’ailleurs l’observer aussi dans d’autres pays.

- Un terrorisme interne ou « domestique », qui peut être d’essence séparatiste, ou purement


politique. Il sera dans l’ensemble moins meurtrier dans notre pays qu’en Grande Bretagne (Pira)
ou en Espagne (Eta). Il reste néanmoins une menace qui subsiste.

- Un terrorisme dit international qui frappera sur notre sol mais aussi contre nos ressortissants
ou intérêts à l’étranger. Ce terrorisme lié presque exclusivement pendant vingt ans aux problèmes
du proche orient et impliquant des organisations souvent bien structurées et soutenues par des
états qui n’hésitaient pas à les instrumentaliser quand ils ne pratiquaient pas eux mêmes le
terrorisme d’état, va changer de nature au début des années quatre vingt dix en se réclamant de
l’islamisme radical et en se globalisant.
Il sera, avant les attentats de Madrid (2004) et de Londres (2005), plus meurtrier pour la
France que pour ses voisins.

I /Le terrorisme interne,

1 ° Le terrorisme séparatiste,
En France il a été lié dans le passé à la Bretagne et à certains territoires et départements
d’outre mer.
Le principal problème aujourd’hui reste le terrorisme corse, même s’il apparaît
aujourd’hui réduit (une cinquantaine d’attentats « matériels » en 2009). Pourtant, des milliers
d’attentats ont été perpétrés depuis le début des années soixante dix. Ils ont été très rarement
mortels, mais l’assassinat du préfet de la corse en 1998 a marqué tous les esprits. Il vise
essentiellement les biens des non corses et les bâtiments et installations de l’état et des sociétés
(banques, etc.). On peut dire qu’il a gravement obéré le développement économique de l’île. Il a
frappé essentiellement dans l’île, mais parfois aussi sur « le continent ».
Le terrorisme basque proprement français est resté de portée très limitée bien que parfois
meurtrier, mais le pays basque français où existe une certaine solidarité avec la cause
indépendantiste en Espagne sert de base arrière à l’ETA qui d’ailleurs utilise d’autres régions
françaises pour cacher des activistes ou du matériel et tenter de se procurer des explosifs et des
armes. La coopération, sécuritaire avec l’Espagne est exemplaire. Des interpellations et saisies de
matériels sont opérées très régulièrement sur notre sol (une trentaine de militants en 2010, dont
deux chefs successifs de l’appareil militaire).
La PIRA irlandaise a également utilisé le territoire français à plusieurs reprises pour
cacher du matériel, destiné principalement à être utilisé pour mener des actions contre des bases
militaires britanniques en Allemagne. Une équipe d’activistes a même été interpellée, basée dans
un gîte pour touristes près de la frontière allemande.

Le séparatisme, sauf basque ou irlandais a rarement pris en France une dimension


internationale. A noter cependant pendant les années quatre vingt, à l’époque ou la Libye voulait
« exporter sa révolution » un programme destiné à attirer sur son sol, pour les entraîner, des
jeunes en provenance de zones qualifiées « de toujours colonisées ». Les départements et
territoires français d’outre mer ont ainsi été ciblés et quelques polynésiens et néo calédoniens ont
subi une formation, tandis qu’aucun guadeloupéen n’a accepté, alors même que l’Ile était le
théâtre d’attentats.

2° Le terrorisme politique,
La France n’a pas eu à connaître de terrorisme d’extrême droite, mais comme ses voisins
a subi, après les évènements de mai 1968 (troubles estudiantins sur front de grève générale) les
effets d’un terrorisme d’extrême gauche qui sévira jusqu’en 1986 lorsque le dernier carré de
clandestins sera arrêté. Le groupe le plus actif a été « Action Directe » qui assassinera plusieurs
personnalités. Ce phénomène n’aura cependant pas l’ampleur qu’il a connue en Allemagne et en
Italie.
Les services de sécurité doivent cependant rester vigilants car il existe des groupes
protestataires, dont certains qualifiées « d’autonomes » n’hésitent pas à commettre des actions de
sabotage (groupe interpellé en novembre 2008 impliqué dans des actions contre les trains), pour
le moment dirigées uniquement contre des infrastructures, mais qui peuvent un jour changer de
nature dans le sens d’une plus grande violence.

II : Le terrorisme international

La France est certainement l’un des pays qui a été le plus concerné par ce
type de terrorisme, et la menace reste très élevée.
Beaucoup d’attentats ont été commis sur son sol, un grand nombre a
heureusement échoué ou n’a entraîné que des dégâts matériels. Beaucoup ont été empêchés
surtout après l’adoption en septembre 1986 d’une législation spécifique qui permet désormais
d’interpeller les suspects avant la réalisation de leurs actes. Si aucun attentat n’a été commis
depuis décembre 1996 (bombe au métro Port Royal à Paris) c’est parce qu’une quinzaine de
projets à des stades plus ou moins avancés ont été empêchés
Par contre des ressortissants français continuent à être des cibles à
l’étranger, soit à titre principal, soit en tant qu’occidentaux.

Deux périodes peuvent être distinguées :

1° Le terrorisme lié aux problèmes du Proche Orient (fin des années soixante
au début des années quatre vingt dix).

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A- Sur le territoire français

Des prémisses sont découverts sur notre sol avec en 1971 la découverte et la
neutralisation d’un petit groupe d’européens pro palestiniens qui introduisaient des explosifs en
provenance du Proche Orient.
Mais c’est la prise d’otages palestinienne sanglante des jeux olympiques du
Munich en 1972 par « Septembre Noir »qui va constituer le point de départ des activités
terroristes internationales sur notre sol, avec l’attentat à l’explosif commis en représailles
quelques mois après par les services israéliens à Paris contre le représentant de l’OLP de
l’époque.

a- Des règlements de compte entre parties étrangères

Cette action sera suivie pendant les années suivantes par d’autres, les unes entre
palestiniens et agents pro israéliens, les autres entre fractions palestiniennes ou entre pays du
proche orient voisins et souvent ennemis, quand il ne s’agissait pas d’opérations contre des
dissidents.
Le cas le plus significatif est celui d’un petit groupe libanais à base familiale, les
FARL (Fractions Armées Révolutionnaires libanaises) issu du FPLP qui de 1981 jusqu’à son
démantèlement en 1984 s’est attaqué à des diplomates israéliens et américains en France
provoquant la mort de trois d’entre eux et de deux artificiers de la Police en train de désamorcer
une bombe.
Des organisations arméniennes ont utilisé notre sol beaucoup plus que d’autres
pays pour frapper les intérêts et représentants turcs à la fin des années soixante dix et au début
des années quatre vingt. L’ASALA (armée secrète de libération de l’Arménie, soutenue par la
Syrie) a été l’acteur principal de ce terrorisme (66 attentats) qui a fait beaucoup de victimes
collatérales.
Mais déjà en 1973 nous découvrions et démantelions un groupe d’extrême
gauche turque qui avait établi une véritable base en banlieue parisienne et venait de recevoir des
armes et des explosifs du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) de Georges
Habbache.

De même les frères musulmans syriens avaient constitué une cache d’armes en
et d’explosifs en région parisienne pour frapper les intérêts de leur pays sur notre sol. Elle a été
découverte en 1986 avant qu’ils puissent passer à l’action

De même certains états du Proche et Moyen Orient ont assassiné ou fait


assassiner des opposants chez nous ou tenter de le faire .C’est principalement le cas de l’Iran
dont l’ action la plus spectaculaire a été le meurtre en 1992 après une première tentative
infructueuse qui avait fait des victimes collatérales, d’ un ancien premier ministre du dernier
shah, Chapour Bakhtiar, mais aussi la Libye qui a notamment essayé d’assassiner au début des
années quatre vingt le principal leader de l’opposition armée de passage en France
La Syrie de son côté après avoir échoué en utilisant le groupe Carlos (les deux
terroristes ont été arrêtés avant à cause de leur comportement suspect) a eu recours à ses propres
services pour mettre une bombe en 1982 contre le bureau parisien d’un journal pro irakien (Al
Watan el Arabi) tuant une passante sans compter les blessés. D’autres exemples montrent

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« l’intérêt opérationnel » de Damas à l’époque pour certains opposants soutenus souvent par le
« frère ennemi », l’Irak.

Les ambassades, iranienne, irakienne, syrienne, libyenne disposaient


chacune d’un stock d’armes, d’explosifs, et de grenades pour leur propre usage ou à disposition
des organisations qui leur étaient liées. Plusieurs exemples concrets l’ont démontré.

b - La population française comme cible, les attentats « aveugles »

A côté de ces cibles « tiers », le terrorisme va rapidement frapper la


population par des attentats aveugles. Le point culminant sera atteint dans les années quatre-
vingt.

- Le groupe Carlos commettra en 1974 un attentat à la grenade dans un


établissement recevant du public ( Drug Store Saint Germain) qui fera 2 morts et de nombreux
blessés, puis tirera une roquette sur un avion en stationnement à l’aéroport d’Orly en 1975
heureusement sans faire de victimes.
Soutenu à l’époque par la Syrie qui l’utilisait, il placera des bombes dans
deux trains (le Capitole/ Paris Toulouse et le TGV/ Paris Marseille) et une gare (Marseille Saint
Charles) en 1982 et 1983 faisant des morts et des blessés, pour faire pression sur les autorités
françaises en vue de récupérer deux de ses complices arrêtés alors qu’ils allaient mettre une
bombe contre le bureau d’un journal, comme évoqué plus haut. Rappelons que Carlos lui-même,
inconnu à l’époque, avait tué deux policiers français en 1975.
- Des organisations palestiniennes mettront une bombe devant une synagogue
en 1980 (rue Copernic) et mitrailleront un restaurant juif (brasserie Goldenberg, rue des rosiers)
en 1982. Une bombe explosera à l’entrée d’un magasin en 1985 faisant un mort et de nombreux
blessés, sans compter d’autres attaques qui par chance n’ont pas fait de victimes

- Mais c’est surtout le Hezbollah Libanais qui pour le compte de l’Iran


commettra des attentats à la bombe contre plusieurs lieux publics, dont des grands magasins et
des moyens de transport , de fin 1985 à septembre 1986 faisant de nombreuses victimes.
Heureusement la moitié seront des échecs .L’interpellation des responsables début 1987
empêchera la réalisation d’une seconde vague d’attentats. Le but recherché était de forcer la
France à cesser son soutien actif à Bagdad dans sa guerre contre Téhéran.

B/ A l’étranger la France a été frappée, surtout au Liban et en Afrique.

- Au Liban, l’attaque la plus sanglante a été commise par le Hezbollah


avec la mort par attentat suicide de 58 soldats français en 1983. C’est encore cette organisation
qui a enlevé plusieurs ressortissants au cours de la même période et en assassiné d’autres de 1986
à début 1988 pour le compte de l’Iran. , le tout pour les mêmes raisons que les attentats commis
en France. Parallèlement deux détournements d’avions d’Air France étaient réalisés en Europe
- En Afrique, c’est 1’ attentat à la bombe commis en 1988 à Djibouti par
une organisation palestinienne dans un bar fréquenté par des français. C’est en 1984 l’explosion
au sol d’un avion de la compagnie française UTA sur l’aéroport de Njamena heureusement sans
faire de victimes, mais surtout en septembre 1989 l’explosion en vol d’un autre avion de la même

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compagnie qui a fait plus de 170 morts, dont 54 français. Toutes ces actions sont imputables à la
Libye comme auteur ou commanditaire.
- Citons aussi comme action remarquable le détournement en 1976 d’un
avion d’air France sur Entebbe, qui se terminera par une intervention des forces spéciales
israéliennes

2 / Le terrorisme islamiste (depuis le début des années quatre vint dix )

La France a été l’un des premiers pays à en souffrir, d’abord à l’étranger puis sur son
sol où le dernier attentat a été commis fin 1996, tandis que depuis, plus de quinze équipes et
« acteurs » individuels ont été neutralisés judiciairement .
Par ailleurs plusieurs dizaines de jeunes s’étant entraînés en Afghanistan, ou à proximité
de la Tchétchénie, ou ayant combattu en Bosnie ont été identifiés et interpellés, tandis que notre
action a permis d’empêcher plusieurs dizaine d’individus d’aller combattre en Irak après
l’offensive américaine de 2003, une minorité ayant quand même réussi à s’y rendre, dont la
plupart sont morts ou ont été fait prisonniers sur zone ou en Syrie
Plus récemment on a pu penser que la Somalie allait attirer des volontaires. Cependant
le phénomène reste actuellement très marginal sur ce plan (pas plus de 3 cas de français ont été
dénombrés qui sont à présent résolus).
Quant à la zone Pakistano Afghane, avec l’aggravation de la situation sécuritaire elle
attire de nouveau des volontaires qui séjournent dans les zones tribales pakistanaises hors
contrôle réel d’Islamabad (quelques cas d’individus venus de France ont été signalés).

La menace a été et reste cependant essentiellement liée à l’Algérie mais pas seulement.
Puisque notre pays est accusé par El Qaida et ses émules de faire partie des ennemis de l’Islam,
ses ressortissants peuvent être visés partout.

A / l’étranger :
Après la rupture début 1991 du processus électoral en Algérie et la montée en
puissance d’un terrorisme particulièrement sanglant et aveugle dans ce pays, il est devenu clair
que les français devenaient des cibles privilégiés du GIA, principale organisation se réclamant du
Djihad international et dont certains dirigeants étaient d’anciens « afghans »
43 ressortissants ont été assassinés pendant toute la période d’activité de cette
organisation (1993 à la fin des années quatre vingt dix), tandis qu’elle détournait un avion d’air
France en décembre 1994, (épisode qui aurait pu se terminer de manière dramatique si les 4
terroristes qui avaient déjà tué 3 passagers n’avaient pas été neutralisés par le GICN (Groupe
d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) avant de frapper en France en 1995 (voir ci après).
La menace contre notre pays est de nouveau d’actualité depuis que le GSPC une
organisation dissidente du GIA constituée à la fin des années quatre vingt dix et qui à ses débuts
limitait ses actions aux forces algériennes s’est rallie en 2007 à El Qaida en prenant le nom
d’AQMI (Al Qaida aux pays du Maghreb Islamique) et a décidé de s’attaquer aux étrangers,
prioritairement les Français.
Ce groupe, dont la chefferie est basée dans l’Est Algérien dans une zone très
difficile d’accès n’a toujours été neutralisé.

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Disposant toujours d’unités très mobiles basées non seulement dans cette zone mais aussi dans le
Nord du Mali, il a l’ambition de couvrir l’ensemble du Maghreb (Libye et Mauritanie comprises)
dont il a entraîné quelques jeunes, voire le nord du Sahel, zone très mal contrôlées par les pays
concernés (Mali et Niger) où il dispose de complicités avec les groupes et tribus locaux).
Des actions terroristes ont été au cours des derniers mois perpétrées, tentées ou
projetées , en Mauritanie où 3 français ont été tués, en Tunisie, en Libye et bien entendu en
Algérie ou un ressortissant a été tué en 2008 et deux autres blessés fin 2007.
Plus récemment une attaque, heureusement sans victime, de notre ambassade en Mauritanie a été
perpétrée en 2009 et un ressortissant a été enlevé en novembre dernier au Mali. L’AQMI vient de
demander le versement d’une rançon faute de quoi il sera exécuter à l’instar d’un otage
britannique il a quelques mois.
Les ressortissants français sont également spécialement visés dans d’autres zones
où la mouvance Al Qaida et ses alliés sont actifs.
C’est le cas là où nos troupes sont engagées comme en Afghanistan. Outre les militaires, les civils
présents membres d’ONG ou autres sont visés. C’est ainsi que 2 journalistes viennent d’être
enlevés à l’est de Kaboul.
C’est le cas en Somalie, ou une française membre d’une ONG a été enlevée en 2009 et libérée
plusieurs mois plus tard. Rappelons également le cas de deux membres de la DGSE envoyés en
mission auprès des autorités locales et enlevés peu après leur arrivée l’été dernier.

Des Français ont été comme d’autres occidentaux, victimes depuis le 11


septembre 2001, d’attentats commis dans un certain nombre de pays en grande majorité
musulmans (Arabie, Maroc, Tunisie, Indonésie, Egypte, Inde..), tandis que notre pays était
spécialement visé à Karachi en 2002 (12 ressortissants morts dans une équipe d’ingénieurs et
techniciens travaillant avec la marine locale à la construction de sous-marins).

B / En France,

Dès le début des actions terroristes en Algérie nous craignions des


répercussions en France. Les actions judiciaires et de renseignement menées ainsi que des
mesures administratives ciblées (refus de visas, expulsions) ont permis de limiter la menace et
d’empêcher des actions.
Des groupes de jeunes originaires du Maghreb se sont constitués cependant à
cette époque su notre sol, dont certains se sont engagés dans la violence (des individus d’origine
marocaine recrutés dans des banlieues et dont une partie s’était entraînée en Afghanistan se sont
rendus dans leur pays d’origine pour commettre des attentats. Ils y ont été arrêtés en 1994 après
que quelques uns d’entre eux aient tué 2 touristes espagnols à Marrakech, tandis que leurs
complices restés en France ont été interpellés)
D’autres ont été neutralisés avant qu’ils ne passent à l’action tel en 1995 et
1994 un groupe du FIT (Front Islamique Tunisien).

De même, plusieurs dizaines de jeunes algériens ou d’origine algérienne qui se


sont impliqués en 1994 et 1995 dans l’acquisition et l’envoi de matériels aux maquis terroristes
ont été arrêtés

Cependant le GIA algérien réussissait, après un premier essai infructueux début


1995, a envoyer en France quelques mois plus tard deux cadres qui s’appuyant sur quelques

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jeunes qui n’avaient pas attirés spécifiquement notre attention, commettaient un certain nombre
d’attentats meurtriers à la bombe dans des lieux publics au cours de l’été et de l’automne, avant
d’être arrêtés le 1 novembre alors qu’ils préparaient de nouvelles actions dont un attentat contre
un marché de la région lilloise.

Nous considérons que la menace des terroristes algériens est plus que jamais
d’actualité après les récentes déclarations du leader de l’AQMI, qui menace de porter le
terrorisme en France

Le travail systématique de terrain au plan de renseignement (suivi des milieux à


risque, découverte et surveillance systématique des sites Internet « dédiés », coopération
internationale) est donc plus nécessaire que jamais pour détecter les individus dangereux et les
poursuivre en justice.
Cette méthode a permis d’empêcher la commission d’attentats depuis décembre
1996 date du dernier imputable au terrorisme international en France, par le démantèlement d’au
moins une quinzaine de structures de taille variable.

Le cas récent, de l’arrestation en octobre 2009 en région lyonnaise d’un


technicien d’origine algérienne travaillant au CERN (Centre d’Etudes et de Recherche et
Nucléaire) de Genève, qui avait attiré l’attention en établissant un contact par Internet avec
l’AQMI, en est la dernière illustration

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