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COMPTE-RENDU DES 2èmes RENCONTRES E-ATLAS FAO

(BAMAKO, du 7 au 9 décembre 2009)


Rédigé par Destiny TCHEHOUALI,
Doctorant au LISST-Cieu (Université de Toulouse le Mirail) / Chargé d’études TIC - Agence mondiale de solidarité numérique

Le projet e-Atlas FAO est un collectif de travail scientifique s'appuyant sur un réseau de partenariat multi-
acteurs pour partager des idées fondamentales sur le développement de la société de l'information en
Afrique de l'Ouest Francophone. Les différents acteurs réunis au sein du consortium e-Atlas inscrivent leurs
réflexions dans un processus de recherche-action qui se fonde sur les postulats suivants :
− le primat du social sur la technique (dynamique de diffusion de l'innovation portée par les usages),
− la responsabilité et l'implication des acteurs territoriaux dans le développement des sociétés de
l'information à l'échelle locale,
− la mise en réseau, le partage et la concertation entre les acteurs,
− la diversité des modèles de société de l'information.

Après l'organisation des premières rencontres à Dakar en avril 2006 et la publication d'un plan d'action
régional 2006-2009, les 2èmes rencontres e-Atlas Francophone d'Afrique de l'Ouest se sont tenues du 7
au 9 décembre 2009 à Bamako (Mali) sur le thème « Localiser la société de l'information : Le rôle des
ONG dans l'appropriation sociale des TIC dans les territoires de l'Afrique de l'Ouest. »
Ces rencontres ont réuni une soixantaine de participants dont :
− des représentants de la société civile, notamment des associations, des agences et des ONG œuvrant
pour la promotion des TIC et la lutte contre la fracture numérique (AGETIC, ENDA, SENECLIC,...du côté
africain; Villes Internet et Agence mondiale de solidarité numérique, du côté français);
− des représentants d'institutions publiques, de collectivités locales et des partenaires au développement
appuyant l’expérimentation et la diffusion des TIC pour le développement et la gouvernance locale
(Partenariat pour le développement municipal/PDM, Centre de recherches pour le développement
international/CRDI, Délégation pour l’action extérieure des collectivités territoriales au ministère des
Affaires étrangères et européennes/DAECT,....);
− les universitaires et les chercheurs travaillant sur ces sujets (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités,
Sociétés, Territoires/LISST, Université de Toulouse, Université Cheickh Anta Diop de Dakar, Université
de Bamako,...).
Les travaux du séminaire ont abouti :
− d'une part à des éléments de bilan d'actions sur l'appropriation des TIC en Afrique au regard de la
dynamique de diffusion technologique qu'a connu le continent au cours de cette dernière décennie,
− et d'autre part à la proposition d'un plan d'actions e-Atlas pour les deux prochaines années.
Voici quelques recommandations et lignes directrices validées par les participants :

1. Décliner les politiques nationales TIC africaines en plans numériques locaux

Les trois éclairages nationaux apportés respectivement par Mamadou Iam Diallo (Mali), Isidore Beau Clair
Vieira (Bénin), et Mbissanne Ngom (Sénégal) ont montré que les discours politiques et les visions des
gouvernements africains en matière de diffusion des TIC sont difficilement traductibles à l'échelle des
territoires en raison d'un décalage souvent observé entre d'une part la formulation de ces politiques
nationales TIC et d'autre part les contraintes de développement des sociétés de l'information et le
déploiement des projets TIC au niveau local. Pour Biram Owens Ndiaye (Secrétaire Exécutif du Partenariat
pour le Développement Municipal), « il faudrait dans un premier temps œuvrer pour que les collectivités
territoriales africaines s'appuient sur les TIC dans la mise en œuvre des politiques de décentralisation et de
développement local ». Le bilan des premières expérimentations des collectivités africaines en matière
d'utilisation des TIC reste très mitigé et souligne les défis important à relever quant au renforcement des
capacités TIC des acteurs locaux africains. Roger Marcelin Faye et Khady Ba Sambe (Ecole Supérieure
Polytechnique, Dakar) ont présenté la stratégie d'intégration des services TIC dans le processus de
décentralisation et de gouvernance locale au Sénégal. Leur étude de cas dévoile une stratégie TIC qui
repose principalement sur un certain nombre de services rendus aux citoyens des communautés rurales à
partir du déploiement de technologies de connectivité, du développement d'applications informatiques et
des modules de formation pour l’utilisation de ces applications.

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Toujours est-il que la mise en œuvre de cette stratégie est freinée par les obstacles liés au faible taux
d'alphabétisation, au manque d'infrastructures technologiques et à la faible connectivité. Pour surmonter
ces obstacles, Ibrahima Sylla (Chargé de cours à l'Université Cheickh Anta Diop de Dakar), propose
d'élaborer des stratégies d'e-gouvernance qui favorisent une approche cohérente et coordonnée entre les
différents acteurs, secteurs et échelles de gouvernance, tout en améliorant l'accès aux infrastructures de
télécommunication, afin d'offrir aux usagers une large gamme de services TIC les rapprochant des
gouvernants. Comme le souligne Cheickh Diop (Université de Toulouse) à travers l'exemple de Guédiawaye,
tout ceci passe également par une forte implication de la société civile dans la construction d'une « société
locale de l’Information ». L'expérience de l'ONG Yam-Purki (représentée par Sylvestre Ouédraogo) dans
l'appropriation et la diffusion des TIC au Burkina-Faso illustre bien le rôle que peut jouer la société civile en
matière de formation et de sensibilisation aux enjeux d'aménagement numérique des territoires .

2. Mutualiser les actions des ONG et consolider les partenariats multi-acteurs autour de la lutte contre
la fracture numérique

Face à la multiplicité et la complexité de fractures numériques, le rôle des ONG et de la société civile doit se
faire plus ressentir au travers du pouvoir d'influence de ces acteurs sur la formulation des politiques
publiques « société de l'information ». Si la société civile a fait une entrée remarquable dans les débats sur
l'édification d'une société de l'information plus inclusive lors des SMSI de Genève et de Tunis (2003, 2005),
il est important de noter qu'au cours de ces cinq dernières années, cette société civile a tout de même
manqué d'efficacité dans ces actions de promotion, de sensibilisation, de diffusion et de formation aux TIC
dans les pays africains où la fracture numérique sévit le plus.
Ainsi la superposition d'actions identiques, non ciblées, et menées dans l'urgence ont abouti à peu de
résultats concrets, lisibles et visibles, ayant des impacts mesurables en termes d'appropriation, voire
d'autonomisation.

Selon Jean Pouly, Directeur de l'Agence mondiale de solidarité numérique (ASN) : « la société civile
porteuse du concept de solidarité numérique, né en 2000 à Bamako, doit aujourd'hui jouer à nouveau un
rôle pilote, d'alerte et d'expérimentation. Car, face aux puissantes logiques technicistes et commerciales,
les ONG sont un pivot de terrain indispensable. Elles sont certes fragiles de façon isolée mais puissantes
dès qu'elles se regroupent et qu'elles mutualisent leurs actions ». En effet, compte tenu du nombre
exponentiel d' « ONG TIC » intervenant dans la promotion des TIC ou utilisant les TIC dans leurs activités
de développement en Afrique, il apparaît nécessaire que ces ONG dépassent les logiques de compétition
pour tendre vers plus de coopération et d'efficacité collaborative dans leurs actions sur le terrain. Il est
également souhaitable que ces ONG travaillent de façon très étroite avec des structures étatiques comme
l'AGETIC au Mali ou SENECLIC au Sénégal. Or dans la réalité des faits, et selon les témoignages de certains
participants aux rencontres e-Atlas, il arrive souvent que les structures comme AGETIC et SENECLIC jouent
un rôle de concurrent ou de challenger aux ONG qui ont quant à elles peu de moyens mais détiennent une
meilleure expertise et une meilleure connaissance des réalités du terrain. Il n'en demeure pas moins que
les cas concrets d'AGETIC et de SENECLIC, démontrent une certaine efficacité de l'action de l'Etat surtout
lorsqu’il y a un minimum d'investissement et d'accompagnement politique, au-delà des discours.
Souhahébou Coulibaly, (directeur de la formation, AGETIC MALI) et Ababacar Diop (Directeur de Sénéclic)
ont bien illustré ce constat en expliquant les apports respectifs d'AGETIC et de SENECLIC sur des projets de
réduction de la fracture numérique au Mali et au Sénégal (intranet administratif, interconnexion et
équipement d'écoles, reconditionnement informatique et e-inclusion,...).

Mais la question de l'articulation entre les logiques « global »/«top down » et « local »/« bottom up » sont
selon Philippe Vidal (Maître de conférence à l'Université du Havre), à la base de la « crise de légitimité »
que connaît le concept de solidarité numérique. Il propose un modèle incrémental (expérimentation et
avancées par essais-erreurs) qui favoriserait une rétroaction permanente entre les logiques sociales, les
politiques publiques, les logiques privées « marchandes », tout en encourageant l'élaboration de
référentiels locaux susceptibles de développer des sociétés de l'information de proximité. Or une telle
société de l'information n'est envisageable que si elle repose sur des logiques d'innovation ascendante (par
le bas) qui replacent les ONG et la société civile africaine au cœur de la production de contenus, du partage
des savoirs.

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3. Maîtriser les outils pour accroître la production et la valorisation de contenus numériques locaux

Rappelant les défis politiques liés au développement de « l'internet citoyen » et la perspective


d’ « internetisation » des collectivités africaines (Projet Villes Internet Afrique), Florence Durand-Tornare
(Déléguée de Ville Internet France) a particulièrement insisté, lors de ses différentes interventions, sur la
nécessité d'entrevoir l'outil Internet comme un espace public interactif de démocratie participative, que les
acteurs de développement local devraient maîtriser et utiliser pour proposer des services innovants aux
citoyens, dans une logique non-marchande.
« Il ne s’agit pas seulement de dire que l’Internet est un outil de développement formidable. Ça peut l’être
s’il est utilisé par des gens qui ont une vision formidable du développement. Finalement Internet ça
s’apprend, ça se régule, ça s’organise. Il y a des règles, des chartes d’usage à mettre en place d’où
l’importance du secteur public pour accompagner cette vision d’un Internet maîtrisé par le secteur public
avec des contenus validés, officiels, qui ont un sens, qui sont utilisés par les gens. Dans les villes françaises
on a des sites vitrines qui présentent les belles choses de la ville, c’est bien mais ça ne rend pas un service
immédiat à la population. Alors que ces outils peuvent permettre de rendre des services immédiats. Donc la
question est d’arriver à trouver des personnes qui vont faire le lien pour soulever les préoccupations réelles
de la population via cet outil. »

Dans le même ordre d'idées, la notion d'Internet territorial a été revisitée par Emmanuel Eveno (Université
de Toulouse). Il décrypte les différentes figures d'internautes territoriaux à partir des relations de connexité
et de contiguïté délimitant les nouvelles frontières virtuelles des territoires physiques.

Un panel consacré aux différentes formes d’appropriation localisées des Tic a permis de montrer quelques
manifestations de la «dépendance psychologique des jeunes scolaires et étudiants bamakois aux TIC»
(communication de Bouréma Kansaye, Ecole Normale Supérieure de Bamako).

En outre, Michel Watin (Université de la Réunion) nous a emmenés sur le terrain réunionnais de la relation
« Tic et diasporas » pour montrer comment l’émigration, après avoir été longtemps perçue comme une
contrainte, est de plus en plus valorisée sur l’île de la Réunion en raison de la « généralisation » des TIC et
de son impact sur les relations (« liaison quasi quotidienne ») entre ceux qui sont partis et ceux qui sont
restés. Le site « Réunionnaisdumonde.com » » et le groupe Facebook « I 974 » (974 renvoyant au
département de La Réunion) témoignent de cette dynamique d’appropriation sociale des TIC à travers le
réseautage social entre migrants d’une part et entre îliens et migrants d’autre part.

Avec cette nouvelle géographie des réseaux, la question qui se pose est de savoir comment les acteurs
territoriaux abordent la coproduction et l'organisation du savoir collectif pour animer leur territoire en
mixant les échanges virtuels et réels.

L'atelier « web 2.0 au services des ONG» (animé par Laye Kanté d'ENDA et Destiny Tchéhouali de l'ASN) a
apporté quelques éléments de réponses à cette question. En effet, les témoignages de Roukiattou
Ouédraogo (Chargée de communication Burkina-NTIC) et de Guy Tété Bénissan (Coordinateur du Réseau
des Plateformes d’ONG de l’Afrique de l’Ouest et du Centre – REPAOC) ont prouvé que de nouvelles formes
de solidarité se construisent aussi sur le réseau Internet, grâce aux nombreuses applications collaboratives
du web participatif. L’exemple de l’organisation des réseaux de télécentres est d’ailleurs assez édifiant (cf.
communications de Jean Paul Nkurunziza, Président du réseau des Télécentres burundais et Fousseyni
Sanogo, facilitateur communautaire sur le réseau « télécentre.org »).
Par ailleurs, Boukary Konaté (Global Voices Africa) a présenté la success story du projet « Toujours pas
sages » qui se fonde sur une philosophie d’apprentissage participatif et collectif d’utilisation des outils du
web à partir de cybercafés maliens.

Grâce aux nombreux outils du web 2.0, les ONG peuvent ainsi envisager une visibilité optimale de leurs
actions, une meilleure concertation/communication avec leurs partenaires étrangers, et une mutualisation
efficace de leurs ressources informationnelles. Avec le principe du « User generated content », les ONG
africaines peuvent « facilement » produire des contenus à forte valeur ajoutée à partir des processus
d'intelligence collective qui émergent sur les médias et les réseaux sociaux.

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Joëlle Palmieri, a attiré l’attention sur la prise en compte du rôle important des organisations de femmes
ouest-africaines qui sont quasi exclues de la révolution numérique (fracture numérique du genre) et qui
devraient pouvoir saisir les opportunités du web 2.0 pour revendiquer leur pleine participation aux débats
et à la construction d’une société de l’information plus « inclusive » en Afrique. Pour finir, les participants
de cet atelier ont proposé que soit créée une association ou une ONG africaine qui aurait pour mission de
promouvoir et de former les citoyens africains aux outils et services collaboratifs du web 2.0 en Afrique.

4. Approfondir les pistes de recherche sur la problématique TIC, sociétés et territoires en Afrique

Des chercheurs d'horizons différents (représentants d'universités africaines et françaises), intervenant sur
des domaines de recherches différents ont pu travailler ensemble durant les trois jours de ces rencontres e-
Atlas pour faire un état des lieux de la recherche sur les TIC en Afrique de l'Ouest. Ils ont ensuite défini les
trois orientations thématiques suivantes :

− Appropriation sociale des Tic : Sylvestre Ouédraogo (Université de Ouagadougou), Bourema Kansaye
(Ecole Normale Supérieure de Bamako), Pape Sakho (Université Cheikh Anta Diop de Dakar - UCAD) et
Michel Wattin (Université de la Réunion);

− Modèles et indicateurs de développement autour des TIC : Khady Bâ Samb et Roger Marcelin Faye
(UCAD), Isidore Beau Clair Vieira (CEFRED-Bénin) ;

− Dynamique de l'action publique locale et e-gouvernance : Cheikh Diop, Destiny Tchéhouali (Université
de Toulouse le Mirail), Ibrahima Sylla (UCAD), Mbissane Ngom (Université Gaston Berger de Saint-
Louis), Roukiattou Ouédraogo (Burkina-NTIC).

Ces orientations thématiques se déclineront en axes de travail avec des objectifs précis de résultats à
définir en vue de la préparation des prochaines rencontres e-Atlas à Cotonou en 2011. Un groupe de travail
assurera la coordination des travaux d'ici 2011.

Par ailleurs, Emmanuel Eveno, responsable du Master e-Administration et solidarité numérique, a présenté
cette formation de 3ème cycle, ayant vocation à former des cadres africains du développement sur les Tic.
Il lance un appel à la mise en place d'un partenariat pour la recherche et la formation sur les TIC en Afrique.
Des structures comme le CRDI (Centre de Recherche pour le Développement International), l’AUF (Agence
Universitaire de la Francophonie) ou OSIWA (Open Society Initiative in West Africa) ont été identifiées
comme potentiels contributeurs pour soutenir cette idée favorable aux échanges inter-universitaires et à la
coopération scientifique nord-sud et sud-sud en matière de recherche sur les TIC.

5. Préparer les 3èmes rencontres e-Atlas « Cotonou 2011 » sur le rôle des collectivités locales dans le
développement de la société de l'information

Au cours de ces 2èmes rencontres e-Atlas de Bamako, un atelier a été consacré à la thématique de la
coopération décentralisée. Animé par l’Agence mondiale de solidarité numérique et la Délégation pour
l'Action Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT), cet atelier visait à faire le bilan de la prise de
conscience collective des pouvoirs locaux sur les enjeux de réduction de la fracture numérique, 6 ans après
le SMSI (Genève) et le Sommet mondial des Villes (Lyon).
Il s’agissait concrètement d’analyser les résultats (facteurs de réussite et d’échecs) et les impacts des
projets de solidarité numérique soutenus par le Ministère français des Affaires étrangères et européennes
(MAEE) dans le cadre de la coopération décentralisée nord-sud.
On notait la présence d’une dizaine de collectivités territoriales (françaises et africaines) représentées par
les responsables techniques des projets de solidarité numérique au sein de ces collectivités. A travers des
retours d’expérience, six projets ont été présentés :

- la création d’une cellule régionale du numérique (CERENUM) à Saint-louis (Bouna Warr, représentant
de Saint-Louis / Philippe Vidal, représentant la ville du Havre) ;

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- l’élaboration d’un système d’information géographique (SIG) à Guédiawaye (Mamadou Dieng,
représentant de Guédiawaye / Françoise Desbordes, Jean-Jacques Guibbert et Bruno Blaise,
représentants de Castres-Mazamet) ;

- informatisation des communautés de communes du plateau du Bénin (Charlemagne Elégbédé,


représentant la Mairie de Sakété / Patrice Brenot représentant l’Agglomération du Grand Chalon) ;

- étude et mise en place d’un pack de « logiciel libre métier » à l’administration communale de FIGUIG
(Pascal Jarrige, représentant le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et Pascal Feydel représentant
l’ADULLACT) ;

- Sénéclic ou l’équipement numérique des écoles et la création d’un centre de reconditionnement de


matériel informatique (Ababacar Diop, Directeur de Sénéclic, Conseiller technique chargé de la
coopération décentralisée et de la solidarité numérique au Sénégal).

Le bilan de ces projets montre la complexité liée à la gestion et l’autonomisation des projets TIC des
collectivités territoriales africaines. Les échanges ont abouti à la redéfinition des modalités pour de
véritables partenariats de coopération décentralisée. A la fin des travaux, Martine Zejgman (DAECT) et Jean
Pouly (ASN) ont présenté le nouvel appel à projet solidarité numérique « 2010-2012 » dans le cadre du
partenariat entre le MAEE et les collectivités territoriales pour lutter contre la fracture numérique.
Les conclusions de cet atelier et la synthèse générale des travaux de ces rencontres de Bamako ont permis
de dresser un plan d’actions du Programme e-Atlas pour les années 2010-2012. Ce plan d’actions jette les
bases de préparation et fixe des objectifs à atteindre en vue de la tenue des 3èmes Rencontres e-Atlas qui
se tiendront à Cotonou en 2011. Le rôle des collectivités territoriales y sera réaffirmé puisque cette
troisième édition sera consacrée à « l'appropriation et à l'usage des TIC par les collectivités locales pour la
gouvernance et le développement territorial ».

Constitué de quinze associations nationales de pouvoirs locaux sur les dix-huit que compte sa zone de
compétence (l’Afrique de l’Ouest et du centre), le Programme de développement municipal (PDM) dont le
siège est à Cotonou, jouera certainement un rôle majeur dans la mobilisation et la participation des
collectivités locales autour des 3èmes rencontres. Vivement Cotonou 2011 !

SOUVENIRS DE BAMAKO

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