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1er chapitre : Qu'est-ce que l'Europe aujourd'hui ?

27 pays, plus de 500 millions d'habitants, grande opportunité. Le fait que l'Europe s'agrandissent et
s'élargisse depuis 2004 pose de nombreux défis : réforme du processus de décision (passage de 6 à
27 pays, modification des prises de décisions), défi démographique (vieillissement de la population,
projet social important), l'augmentation des disparités au sein de l'Europe (différences de richesses,
etc etc...). La construction de l'Union européenne est un processus non-linéaire.

1. Les principes fondateurs de l'Union européenne

L'Europe a plus de 50 ans mais l'idée d'une Europe unie remonte au XVIIème siècle. Après les 2
guerres mondiales, la première raison de la construction de l'Europe est de garantir la paix entre les
pays. C'est aussi la peur du communisme qui a motivé la création de l'Union ainsi que créer un
modèle différent du projet américain. Une intégration libérale mais pas comme aux E-U. C'est un
projet original qui ne suit ni les Etats-Unis, ni l'URSS, la plaçant entre 2 blocs.
L'intégration entre pays se fait par 2 biais :
– la coopération (dans certains domaines avec des Etats totalement autonomes)
– l'intégration (plus poussée, avec une autorité supranationale créée et une délégation de
l'autorité nationale à celle-ci)

Aujourd'hui, on a fait le choix de l'intégration. Le passage à l'euro et la création de la Banque


centrale européenne, les banques centrales nationales n'ont plus d'autorité. En 1957, il y avait une
volonté d'aboutir à une intégration avec le Benelux, la France, l'Italie et l'Allemagne dans la CEE.
Mais aussi la AELE avec le R-U, Danemark, Norvège, Suède, Autriche, Portugal et la Suisse.
Il y a une volonté d'intégration mais des réticences existent.

En 1947, le plan Marshall pour la reconstruction de l'Europe (13 milliards).


En 1948, OECE devient l'OCDE en 1960

Les premiers pas de l'Europe, par le biais de R. Schuman et J. Monnet, ont été inspirés par une
principe de réconciliation entre les pays, de solidarité et de paix. On est d'abord passé par la création
de la CECA (Communauté économique du charbon et de l'acier) entre les 6 pour le marché du
charbon et de l'acier en 1951.
En 1957, le traité de Rome (article 2).

Dès l'origine, une double finalité est définie, prospérité et justice sociale par la croissance et la
convergence économique.
C'est une Europe libérale qui croit dans les vertus du marché, donc il faut supprimer les barrières à
la concurrence pure et parfaite. Car le marché est un mécanisme qui permet l'allocation efficace des
ressources. L'Etat ne doit intervenir que lorsqu'il y a échec du marché pour réguler et corriger. Le
libre-échange améliore l'efficacité de l'allocation des ressources.
Il y a une place dans l'Europe sociale, présente depuis le Traité de Rome, mais le principe a changé
dans le temps. En 1985 et surtout en 1992, il y a des changements car avant on pensait que les
conditions sociales s'amélioreraient par la croissance. En 1985 on a remarqué que ça ne marchait
pas et on a tenté de réduire les écarts entre les pays par des recours. En 1992, dans le traité de
Maastricht, c'est un champ politique en soi pour améliorer la protection sociale, de fond structurelle
européen. Mais le projet social de l'Europe est flou.

Le traité de Rome définit le contenu du marché commun : créer un grand marché où entre les pays
on élimine les droits de douane, ceux-ci vont être seulement à l'entrée de l'Union dans le cadre d'une
politique économique commune. On va supprimer les entraves à la circulation des personnes, des
marchandises, des capitaux et des services. La libre circulation se fait par le biais de l'harmonisation
des politiques.
Le traité de Rome prévoit aussi une politique commune dans l'agriculture et les transports.
Il y a aussi la mise en place d'institutions de régulation du marché avec un Conseil des Ministres
(initiative législative), la Commission (droit à l'initiative et exécution des politiques et des traités) et
le Parlement (élu au suffrage universel détenant le pouvoir législatif).
La création du Fond Social Européen qui est un fond structurel pour améliorer les possibilité
d'emplois des travailleurs et pour le relèvement des niveau de vie.
La Banque européenne d'investissement est aussi créée par le Traité de Rome pour favoriser
l'expansion économique.

Les 3 étapes de la construction du marché :


– Le traité de Rome (25 mars 1957) créant le marché commun (CEE) et CEEA (énergie
atomique) : élimination des droits de douanes et tarifs communs
– L'Acte unique (février 1986) : pour mettre en place le marché intérieur pour un
approfondissement du marché : amélioration du marché
– Le Traité de Maastricht (février 1992) qui crée l'Union européenne avec un marché unique
et une monnaie unique : cohésion économique et monétaire.

C'est donc le fonctionnement du marché qui a guidé la construction européenne ainsi que
l'articulation entre marché et politiques publiques pour le fonctionnement du marché.

La Stratégie de Lisbonne (mars 2000) : « L'économie de la connaissance la plus compétitive et la


plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une
amélioration quantitative et qualitative de l'emploi, d'une plus grande cohésion sociale et d'un
respect de l'environnement ».

Donc 3 piliers : croissance économique – amélioration de la compétitivité – cohésion sociale et


protection de l'environnement.

Cohésion sociale :

– promouvoir la participation aux processus décisionnels et aux projets sociaux communs,


– rétablir des liens entre société civile, marché et État afin de renforcer le sentiment
d'appartenance à la société,
– enrayer les facteurs de division et risque d'exclusion pesant sur la société.

Le traité de Lisbonne :

– Une Europe plus démocratique et transparente :


renforcement du rôle du parlement, participation accrue des parlements nationaux, droit
d’initiative populaire;
– Une Europe plus efficace :
réforme des institutions et des processus de décision (majorité qualifiée : 55% des Etats
favorables soit 15 Etats membres et 65% de la population de l'UE)
– Une Europe des droits et des valeurs :
Charte des droits fondamentaux : dignité, liberté, égalité, solidarité, citoyenneté, justice
– L’Europe : un acteur sur la scène mondiale :
politique extérieure, politique de sécurité et de défense
Conclusion :
Plus de 50 ans de construction avec une régulation par le marché dominant mais une intervention
publique qui augmente.
Etc...

2. Les chiffres-clé

Les principaux indicateurs pour l'Europe des 27 (+Turquie)

Ressources de l'UE :
– recettes propres traditionnelles : droit de douane et prélèvements agricoles (taxes sur les
importations)
– ressources TVA : taux uniforme pour tous appliqué à l'assiette harmonisée selon la règle de
l'UE (1,4% en 1986)
– Ressource RNB depuis 1988 : contribution de chaque Etat membre calculée sur sa part dans
le RNB communautaire (0,73% du RNB national)

Ces recettes sont plafonnées à 1,24% du RNB de l'UE (2010 : 1,04%)

Ecart PIB/hab entre le Luxembourg et la Bulgarie : 1 à 20

L'Europe est la première puissance économique mondiale, agricole, industrielle et de services.


Premier exportateur mondial (16,5%) et 2ème importateur mondial (18,2%), 1ère en 2008.
Le PIB européen représente 30% du PIB mondial (23% pour les Etats-Unis). Mais cette part
diminue. La Triade représente 62% du PIB mondial.
L'Europe est leader en pharmacie, construction spatiale, agroalimentaire, construction aéronautique.

3 – La gouvernance de l'UE

1) Les protagonistes
Ils sont 4 :
Le Conseil européen (réunion des Chefs d'Etat et de gouvernement) qui donne à l'UE les grandes
orientations et des impulsions politiques. Il y a un président aujourd'hui avec le Traité de Lisbonne,
pour 2 ans et demi, renouvelable une fois (Erman Van Rompuy)
En dessous de celui-ci, 3 organes se partagent le pouvoir :
– le Conseil de l'Union européenne (des ministres) qui est l'organe législatif composé des
ministres compétents, il siège par formation selon la matière concernée : affaire générale et
des relations extérieurs (ministres des affaires étrangères), EcoFin (ministres de l'Economie
et des Finances qui se réunissent une fois par mois)...
Le système de vote est assez compliqué, à l'unanimité pour les décisions fondamentales
(modification du traité, budget, élargissement...). Tous les pays doivent être d'accord. Il y a
une majorité qualifiée qui est utilisée pour 80% des décisions. Jusqu'en 2014, les pays
avaient un poids selon la taille des pays. Cela n'est pas clair et crée des coalitions, donnant
un poids aux grands pays.
Le Traité de Lisbonne prévoie un autre mode de fonctionnement à la double majorité : 55%
des États et 65% de la population
– La Commission européenne : elle est gardienne des traités, sinon elle saisit la Cour de
justice. Elle a un rôle important dans le droit d'initiative, elle est force de proposition, la
commission doit faire les propositions de lois. C'est elle qui fait appliquer les décisions. Il y
a un commissaire par pays et avec le Traité de Lisbonne, ce nombre va diminuer. Les
commissaires ne sont pas élus, ils sont nommés, choisis au sein du parti majoritaire pour
leurs « compétences générales ».
– Le Parlement européen est la seule institution élue au suffrage universel. Elle contrôle les
institutions. Le principe de codécision permet de faciliter la prise de décisions avec le
Conseil. Les élections ont lieu tous les 5 ans, il y a 736 députés mais le traité de Lisbonne en
prévoie 750, il y a une répartition des siège par pays (la France 74, l'Allemagne 96). Il y a
395 millions d'électeurs, le plus grand électorat après l'Inde. Les petits pays sont
surreprésenté (1 pour 76 000 pour le Luxembourg, 1 pour 860 000 pour l'Allemagne).

Directives et règlements :
– les directives sont formulées à l'initiative de la Commision, votée au Parlement ou au
Conseil. Et elles doivent être ratifiée par chaque Etat membre et transcrites dans le droit
national.
– Les règlements s'appliquent automatiquement.

Les institutions de contrôle

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