La CAF a choisi Le quotidien 100 % foot

l’Egypte Vendredi 29 janvier 2010 N° 2384 prix 20 DA FRANCE 1.6 EURO - ISSN 111

CODJIA EXÉCUTE LES VERTS

SAÂDANE FUSTIGE L’ARBITRE ET LA CAF
>«L’arbitre a fait le match» >«L’Egypte a la CAF
dans sa poche» >«Il a ciblé notre meilleur joueur»

Les Algériens
ont tout compris

«3 hamra, coupe
d’Afrique djifa»

Premier carton jaune : le sabotage a commencé à la 30’

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l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM
Stade de Benguella. Influence
nombreuse. Arbitrage vicieux
de Cojja.
ALGÉRIE 0-4 EGYPTE
Buts:
Abd rabu 39',
Zidan 65',
Averts : Abd Shafi 81',
Halliche, Chaouchi Nagui 90'
Exp. :
Halliche, Belhadj, Avert :
Chaouchi Fathallh
Chaouchi El Hadhary
Yahia Gomaa
Bougherra Said
Halliche Fathallah (Nagui )
Belhadj Mohammady
Yebda Fathi
Mansouri Moawad
Ziani (Abde Shafy)
Meghni (Laifaoui 67') Hassan
Matmour (Abdoun 75') Abd Rabo
Ghezzal Metab
(Zemmamouch 88'). Zidan
Film du match
3' coup franc pour l'Algérie. Meghni
tente sa chance à plus de trente mètres
mais sa frappe plongeante manque le
cadre de peu.
11' Bougherra perce plein axe et tente
sa chance à trente mètres. Sa frappe
tendue à ras de terre vient mourir au
pied du poteau gauche d'El-Hadary.
25' Première occasion de la rencontre
pour l'Egypte ! Totalement seul dans
l'axe, Zidan décale parfaitement
Motaeb. L'autre pointe des Pharaons
enroule un ballon précis qui part se
loger dans le petit filet algérien, mais
c'est sans compter sur la manchette
parfaite de Chaouchi.
37' Penalty accordé à l'Egypte pour
une faute de Halliche dans la surface
sur Motaeb. Dans la foulée le défen-
seur écope d'un second jaune. Il est
donc expulsé
39' BUT d'Abd Rabou pour Egypte!
Hosny transforme la sentence en mar-
quant pourtant un temps d'arrêt, juste
avant de placer un plat du pied droit
imparable. En allant tiré le pénalty le
joueur marque un temps d'arrêt, ce
geste aurait dû pousser l'arbitre à le
faire retirer. Ça fait beaucoup d'un
coup...
56' Beau numéro de Karim Ziani sur
son flanc gauche. Après s'être défait
d'Al Muhamadi, l' Algérien centre en
direction de Matmour dans la surface.
La reprise de la tête de l'attaquant
algérien est en revanche trop croisée
pour venir inquiéter El-Hadary
61' superbe coup franc de Yebda. A
25 mètres, légèrement excentré côté
gauche, enroule un ballon ultra précis
qu'El-Hadary détourne de sa lucarne
d'une belle parade. C'était la plus belle
occasion algérienne dans ce match
65' BUT de Zidan pour Égypte! Quel
exploit de l'attaquant des Pharaons ! A
20 mètres, l'ancien buteur de
Dortmund fixe Yahia, le crochète,
avant de décocher un tir superbe du
gauche, qui vient se loger dans la
lucarne de Chaouchi. Ça semble cuit
pour les Algériens...
81' BUT d'Abdel-Shafy pour Egypte!
. Sur une action collective parfaite,
Ghaly trouve Zidan plein axe, à l'en-
trée de la surface. Le second buteur
écarte alors vers le nouvel entrant, qui
place un tir du gauche vicieux qui
trompe la vigilance de Chaouchi.
90 +3' BUT de Nagui pour Egypte!
Les Pharaons enfoncent un peu plus
l'Algérie sur cette dernière contre-
attaque. Lancé par Zidan, le nouvel
entrant enroule un plat du pied à ras
de terre que Zemmamouche ne peut
stopper. Nagui, dit Gedo, devient par
la même occasion le meilleur buteur
de cette CAN 2010 avec ce quatrième
but.
C’EST LA FAUTE À CODJIA
On ne change pas une équipe
qui gagne. C’est évidemment
à cette conclusion que sont
arrivés les deux vis-à-vis du
jour. Saâdane tout comme
Shehata ont fait confiance au
onze qui ont respectivement
battu la Côte d’Ivoire et le
Cameroun.
C’EST donc le 4-4-2 « redécou-
vert» par les Verts qui sera en
opposition à l’immuable 3-5-2
d’Egypte. Le décor est planté. Les
intentions sont là. L’Algérie jouera
la carte de l’attaque. Mais un para-
mètre sur lequel Saâdane semble
ne pas avoir donné des consignes
strictes : l’arbitrage de Codjia. Le
Béninois sera l’homme du…
match. Du moins en première mi-
temps. En effet, alors que les Verts
tentaient d’asseoir leur domination
par un jeu fluide et bien organisé,
sur les contres, les Egyptiens obte-
naient des fautes que seul le
Béninois a vues. Pire il aura la
gâchette facile pour sortir un carton
jaune à la face de Halliche. Un car-
ton qui aura de lourdes conséquen -
ces par la suite. Mais avant disons
que la charge du défenseur de
Madeire sur El Hadary qui lui a
valu l’avertissement n’est rien
devant ce qu’a fait Gomaa sur
Matmour. L’Égyptien a laissé traî-
ner sa main sur le visage de son
vis-à-vis. Codjia ne bronche pas.
Mieux à la 32’, une autre « offran-
de » de Cojja à l’Egypte quand
Fethi tombe volontairement sur
Ghezzal, mais c’est ce dernier qui
est sanctionné et non l’Egyptien.
Une cascade
de cartons rouges
Le jeu se durçit. Arrive la 37’
minute de jeu, sur une contre-
attaque égyptienne, Motaeb
enclenche une course et file droit
sur Chaouchi. Halliche intervient
et tacle…le cuir. L’arbitre siffle
penalty. L’Algérien écope d’un
sévère carton jaune, le second qui
lui vaut le vestiaire. Coup dur pour
les Verts. Abd Rabou, chargé du
penalty, transforme la sentence.
Dans son élan l’Egyptien marque
un temps d’arrêt avec de prendre à
contre-pied Chaouchi. Le penalty
aurait dû être tiré une seconde fois.
Ce n’est pas l’avis de Cojja.
Chaouchi s’énerve et il le fait dire
à l’arbitre. Il écope d’un carton
jaune. Une mi-temps cauchemar-
desque pour les Algériens qui
étaient pourtant animés de bonnes
intentions de jeu. Saâdane va beau -
coup parler dans le vestiaire. Le
calme doit revenir. A dix contre
onze tout est possible surtout si on
s’appelle Algérien. Et c’est ce que
semble dire Karim Ziani en enta-
mant la seconde période quand sur
le flanc gauche il réalise un beau
numéro. Après avoir éliminé Al
Muhamadi, l’international algérien
centre en direction de Matmour
dans la surface. La reprise de la tête
de l’attaquant algérien est en
revanche trop croisée pour venir
inquiéter El-Hadary. On est à
l’heure de jeu quand l’Algérie
obtient coup franc. Yebda le botte.
A 25 mètres, légèrement excentré
côté gauche, enroule un ballon
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010
ultra précis qu’El-Hadary détour-
ne de sa lucarne d’une belle para-
de. C’était la plus belle occasion
algérienne dans ce match. Mais
quatre minutes après cette action,
exploit individuel de Zidan. Il
fixe Belhadj, le crochète et déco -
che un tir du gauche qui va se
loger dans la lucarne de
Chaouchi. Ça semble cuit pour les
Algériens... d’autant que sur l’ac-
tion suivante, les Verts vont
connaître un autre coup dur quand
Belhadj, lui aussi verra le carton
rouge de Codjia. Auteur d’un
tacle sur Al Muhamady, l’arbitre
l’expulsera illico presto.
L’Algérie terminera ce match à 9.
Il reste une bonne vingtaine de
minutes à jouer.
Le rêve qui vire
au cauchemar
est dur à supporter. Saâdane dans
un geste de désespoir fait entrer
Abdoun à la place de Matmour. Il
reste dix minutes à jouer, sur une
action collective égyptienne Ghaly
trouve Zidan plein axe, à l’entrée
de la surface. Le second buteur
écarte alors vers Abdel Shafy, qui
place un tir du gauche vicieux qui
Le cas de Belhadj sera
trompe la vigilance de Chaouchi.
Le reste de la rencontre l’EN tente
traité aujourd’hui
l La commission de discipline de la
de sauver les apparences. Mais pas
CAF siégera aujourd’hui sur le cas de
Chaouchi s’illustre par un vilain
doivent pas pour autant s’abattre, Nadir Belhadj qui a été expulsé pour
geste sur Gedo. Codjia l’expulse. Il ils sont allés au bout de leurs for-
jeu dangereux. On saura la sanction
est le troisième algérien à quitter
ces. De la CAN beaucoup de qui lui sera infligée. Il est inutile de
l’arène. Même si les derniers car- leçons ont été tirées, Saâdane aura
signaler que le latéral gauche risque
tons étaient mérités, il faut relever
largement le temps d’y revenir car gros. S’il écopera d’un seul match, il
que Codjia a tout fait pour étouffer au bout, il ne faut surtout pas l’ou-
le purgera à l’occasion de la petite
l’âme des Guerriers. A sept sur le
blier : il y a un Mondial qui nous finale face au Nigeria, mais si la
terrain il n’y avait plus quoi faire. attend. Ce qui n’est pas le cas des
sentence sera lourde, le sociétaire
L’Egypte a eu sa petite revanche
autres. Les Verts joueront samedi la de Portsmouth devra faire l’impasse
mais faut-il le signaler, elle l’a fait
avec la grande complicité de l’arbi-
petite finale contre le Nigeria. Une sur des rencontres auxquelles notre
consolation et un résultat que les sélection aura à négocier durant le
tre. Hier l’Algérie était incapable nôtres n’ont pas obtenus depuis Mondial. Un coup dur pour l’équipe
de reproduire son jeu habituel. Le belle lurette.
qui aura besoin de toutes ses cartes.
4e but de l’Egypte était évident. A. B.
Qu’à cela ne tienne les Verts ne
MANSOURI : «C’EST UN SCANDALE»
- Vos impressions sur le
match ?
- Je pense que l’arbitre a
fait basculer le match, il n’a
pas été correct tout au long
du match par ses décisions
arbitraires, il a énervé tout
le monde. A 8 joueurs, il
n’y avait plus de football.
On doit tirer les leçons et
songer au Mondial.
- Il reste tout de même un
match de classement ?
- Oui, on doit tout d’a-
bord vite récupérer pour
ensuite préparer le match
de classement face au
Nigeria. On fera le maxi-
mum pour arracher cette
troisième place.
- Comment évaluez-
vous le parcours de l’EN
dans cette CAN ?
Record égalé
- Je crois qu’on a réalisé
un bon parcours, l’essentiel
pour nous est que l’équipe
l Le capitaine de l’Algérie, Yazid Mansouri, est devenu le joueur le plus capé des ait beaucoup progressé et
Fennecs à la CAN avec 11 matches disputés. Le Lorientais égalera ainsi l’ancien c’est déjà de bon augure
joueur de l’AJA Abdelhafid Tasfaout, le champion d’Afrique 1990, Tahar Cherif El pour la suite.
Ouazzani, l’ancien défenseur des Fennecs de 1982 Mahmoud Guendouz et Tedj K. H.
Bensaoula.
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Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM

La CAF a choisi l’Egypte

Si au premier tour, les Egyptiens
n’ont trouvé aucune difficulté pour
imposer leur suprématie en
enchaînant trois victoires en autant
de rencontres, par contre, ils ont
bénéficié de l’aide des arbitres lors
des deux derniers matches
respectivement face au Cameroun
et l’Algérie.
EN ¼ DE FINALE, l’arbitre Jérome
Damon leur a offert un but cadeau, au
moment où les Camerounais dominaient
les poulains de Shehata, alors que le score
était de 2 buts à 1. Ce but a scié les jam-
bes des équipiers d’Eto’o, lequel a tenu à
dénoncer l’arbitrage du Sud-Africain en
affirmant au coup de sifflet final que
l’Egypte a arraché sa qualification grâce à
l’aide du referee. Il n’avait pas eu tort, car
avant que Damon ne valide un but, que
même un éborgné n’aurait pas comptabi-
lisé, vu que le ballon était très loin de la
ligne, les Camerounais, qui avaient
encaissé un deuxième but sur une erreur
défensive, s’étaient créé une multitude
d’occasions dangereuses les unes que les
autres. Hier, le scénario était pire, puisque
Caire à plusieurs reprises en Champions
League africaine et le club cairote n’avait
jamais perdu avec lui. Dès l’annonce de sa
désignation, les Pharaons n’ont pas cessé
de l’encenser en disant de lui qu’il est l’un
des arbitres les plus compétents sur le
continent. Ils voulaient sûrement dire le
plus corrompu, car même si c’était un
arbitre égyptien qui avait officié hier, il
n’aurait pas fait autant de dégâts.
Avec l’expulsion de Chaouchi, il
voulait ridiculiser notre équipe
Non satisfait d’avoir expulsé deux
joueurs, l’arbitre Coffi Codjia a brandi un
carton rouge à Chaouchi afin d’aider les
Egyptiens à nous ridiculiser. Avant l’ex-
pulsion de l’enfant de Bordj Menaiel, le
score était de trois buts à zéro. N’ayant
pas encore digéré leur élimination en
Coupe du monde, les enfants du Nil vou-
laient profiter de l’occasion pour nous
humilier. Cependant, bien que les
Algériens fussent à 9 sur le terrain, ils
n’ont marqué que trois buts. Et c’est l’ar -
bitre béninois qui vient à leur secours en
expulsant Chaouchi. D’ailleurs, ce dernier
nous a déclaré que le referee lui cherchait

Les 4 scandales de l’arbitre

non seulement l’arbitre Coffi Codjia a
offert un penalty à la sélection égyptienne,
mais il a expulsé Halliche, Belhadj et
Chaouchi. Il a joué avec les nerfs de nos
joueurs, alors qu’il a fermé les yeux sur
toutes les agressions dangereuses des
Egyptiens. Cet arbitre était entré sur le ter-
rain avec la ferme intention d’avantager
nos adversaires. Pour la petite histoire, il
avait eu l’occasion d’officier le Ahly du
la petite bête depuis l’entame de la partie.
Il est clair que la CAF a choisi l’Egypte
durant cette CAN et cela peut-être pour la
consoler après son élimination du
Mondial. Son siège est en Egypte et Eto’o
savait de quoi il parlait lorsqu’il avait dit
que c’était grâce à Damon que les
Egyptiens s’étaient qualifiés aux ½ fina-
les. A. H. A.
C’EST un arbitrage scanda -
leux de l’arbitre béninois
Codjia Coffi qui a dirigé la ren -
contre des demi-finales de la
CAN, hier, à Benguela. Ce
n’est pas les Egyptiens qui
Halliche comme Oscar
Ruggerie contre
l’Allemagne en 1990
Les erreurs de cet arbitre
continuent et à la 37’, une
l’Egyptien Djedo a continué à
jouer avec le ballon en provo -
cant Chaouchi, qui était obligé
de lui rendre la pareille par un
coup de pied. L’arbitre Codjia
Coffi n’a pas trouvé mieux que

Saâdane : «L’Egypte
étaient supérieurs aux action qui nous a fait rappeler d’expulser le gardien de l’ESS
Algériens, mais l’homme de ce la finale de la Coupe du monde alors que c’est Djedo qui méri-
match, c’est bien l’arbitre qui en 1990 entre l’Allemagne et tait un carton jaune. En tous les

a la CAF dans la poche»

l Interrogé au micro
d’Orange Sport, le
sélectionneur des Fennecs,
Rabah Saâdane, est revenu
sur le calvaire de sa
sélection avant d’aborder
brièvement les erreurs
d’arbitrage qui auraient
avantagé les Égyptiens.
«Ma principale déception
vient du fait que nous ayons
perdu notre meilleur
défenseur. Surtout pour
deux cartons reçus coup
sur coup, a réagi Rabah
temps, nous avons dominé,
mais nous étions fatigués
et, devant, il n’y avait pas
toujours de répondant ni
d’efficacité devant. Après
l’expulsion de Belhadj,
l’équipe ne pouvait plus
tenir la route. Nous n’avons
pas l’habitude de se
retrouver à neuf ou à huit
comme ça, mais il faut
apprendre, ça fait partie
des enseignements de ce
match. C’est clair que
l’Egypte est une équipe qui
CE QU’IL A DIT LORS
DE LA CONFÉRENCE
DE PRESSE
l «Je pense que l’arbitre a
fait basculer le match en
expulsant injustement
Halliche. On a essayé de
revenir, mais l’arbitre était
décidé à imposer sa loi. A
huit, il n’y avait plus de
match, je pense que tout a
été planifié avant le match
pour qu’on perde. Je tiens à
féliciter mes joueurs pour leur
n’a rien à voir avec l’arbitrage.
Dès le début du match, l’hom-
me en noir a annoncé la couleur
en sifflant des fautes imaginai-
res pour les Egyptiens. Les
décisions de cet arbitre ont
énervé les poulains de Rabah
Saâdane qui sont sortis com-
plètement du match. A la 28’,
coup franc pour les Algériens,
bien tiré par Belhadj, l’arbitre
siffle un coup franc pour le gar -
dien égyptien alors que dans les
grands championnats du
monde, on ne siffle jamais ces
balles disputées en l’air. Le
Béninois est allé plus loin en
donnant un carton jaune à
Halliche.
l’Argentine, quand l’arbitre sif-
fla un penalty imaginaire pour
les Allemands alors qu’il n’y
avait pas faute. C’est le même
tacle qu’a fait le défenseur
Halliche sur Moetab alors
qu’en réalité, il n’y avait pas
penalty. L’arbitre béninois n’a
pas cessé de provoquer les
Algériens.
Il expulse Chaouchi alors
que c’est Djedo qui
méritait un carton
Dans le football, on dit :
quand l’arbitre siffle une faute,
le joueur ne doit pas continuer
à pousser le cuir, mais
cas, cet arbitrage du Béninois
va lui coûtera cher, car la com-
mission de l’arbitrage de la
CAF va certainement le sanc-
tionner après cet arbitrage
scandaleux. D’un autre côté,
les Egyptiens ont, encore une
fois, gagné grâce à l’arbitrage,
comme ce fut le cas lors des
quarts de finale face au
Cameroun. Enfin, cette défaite,
ce n’est qu’une bataille perdue,
puisque l’Algérie va jouer la
plus grande compétition du
monde en juin prochain en
Afrique du Sud et Saâdane doit
enrichir son banc qui, il faut le
dire, n’est pas à la hauteur.
K. H.

CHAOUCHI : «Il cherchait

Saadâne. Il (Rafik Halliche)
a reçu son premier carton
jaune gratuitement avant le
penalty. A partir du moment
où il l’a fait sortir du
influence l’arbitre par son
comportement. L’Egypte a
la CAF (Ndlr :
Confédération africaine de
football) avec elle, la CAF
courage. Je pense qu’on a
tout de même réalisé une
bonne CAN où l’équipe a fait
des progrès énormes sur le

à tout prix à m’expulser»

terrain, ça a complètement
changé la partie. Avec un
élément en moins pour le
début de la deuxième mi-
se trouve au Caire et les
choses sont claires. Tout le
monde travaille pour
l’Egypte», a-t-il dit.
plan collectif. On doit
maintenant mettre le paquet
pour arracher la troisième
place.» K. H.
l «On demande pardon à nos
supporters. On voulait leur offrir la
qualification pour la finale.

ONTÉ
RAOURAOUA EST Mite
Malheureusement, l’arbitre en avait
décidé autrement. Coffi Codjia

r les joueurs
cherchait à tout prix à m’expulser. Je ne

dans le bus pour félic

méritais pas l’expulsion, car je n’avais
pas touché l’attaquant égyptien.
el L’arbitre m’avait déjà énervé sur le
t ramener les joueurs à l’hôt
monté dans le bus, qui allai penalty tiré par Abdrabo. Ce dernier
l Le président de la FAF est dit texto : «Vive l’Algérie, je suis
fier de vous.»
leur avait marqué un temps d’arrêt et le
les féliciter. Il leur a joueu rs ont acco mpli
Lobito, pour é que les
match, Raouraoua a affirm penalty devait être tiré une deuxième
Concernant son avis sur le spécialistes de donner leurs avis
sur cet arbitre. fois. C’est pour ça que j’ai été voir
s laissent le soin aux K. H.
mission et qu’il l’arbitre. Il n’y avait pas de match ce
soir, vu que le referee avait tout fait pour
que l’Egypte se qualifie en finale.»
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l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM
OUI CHEF !
A VOS ORDRES
CHEF !
l Par Kader Talamali
UNPENALTY offert gracieusement, suivi
d'une expulsion. Une autre en deuxième mi-
temps, puis une autre. Sont-ce les ordres
de vos employeurs, M. Coffi Codjia ? Oui,
sommes-nous tentés de répondre.
Trois cartons rouges !!! en demi-finale de
CAN, c'est du jamais vu ! Vous oubliez peut-
être d'où vous venez, M. Coffi Codjia ? Vos
confrères du sifflet ont honte de vous, vous
avez foulé aux pieds cette noble profession.
On ne va pas pleurnicher. On a joué et
vous nous avez fait perdre. Votre arbitrage
tatillon a encore fait des siennes. Nous
savions, dès votre désignation, que vous
alliez nous brandir des cartons à la pelle.
Mais de là à offrir un penalty que vous seul
aviez vu... La décence nous interdit de vous
dire ce que nous pensons réellement de
vous. Faudrait-il que nous nous attendions à
ce que la CAF vous remonte les bretelles ?
Que nenni. Puisque vous roulez - à ne pas
en douter - à la solde de cette même
instance. Taillable et corvéable à merci.
Une première mi-temps que vous aviez
dirigée en faveur des Egyptiens. Pour
plaire à vos employeurs. Certes, l'Egypte
est une grande nation de football, comme
nous, mais elle n'avait pas grand besoin de
votre coup de pouce. N'êtes-vous pas celui
que l'équipe de Sfax avait récusé à maintes
reprises ? N'est-ce pas vous qui aviez
éliminé les équipes tunisiennes qui se sont
produites face aux clubs égyptiens ? En
tout cas, M. Coffi Codjia, soyez fier de vous,
dites-vous bien que vous avez bien servi
votre maître Hani Abourida et autres Fahmy
qui trône sur la CAF depuis… 22 ans. Une
durée qui dépasse tout entendement. Ce
n'est pas pour rien que nos frères tunisiens
du CS Sfax ont fait circuler une pétition
dans laquelle ils vous ont exécré au mois
de février 2009. Ils appréhendaient votre
arbitrage partial face au Ahly. N'est-ce pas
vous qui aviez arbitré aussi, en 2006,
Tunisie-Cameroun ? Le résultat, tout le
monde le connaît.
Quoi qu'il en soit, sachez que vous aviez
fait du mal, beaucoup de mal, au football
africain. L'Algérie demeure une grande
équipe, avec ou sans votre consentement.
On sera au Mondial sud-africain. Comme
les Egyptiens, vous allez nous admirer sur
votre PETIT écran et dans vos pantoufles
miteuses. M. Fahmy est content de vous.
Oui chef ! A vos ordres chef ! Un peu de
dignité bon sang !!!
K. T.
Baroud d'honneur
de Coffi Codjia
l Sachant qu'il avait sa carrière derrière lui, le
referee béninois a eu l'insigne honneur
d'arbitrer un match bien plus important que sa
piètre prestation. Il ne souhaitait,
vraisemblablement, pas sortir par la grande
porte en officiant une demi-finale du tonnerre. Et
pour cause. Issu d'une famille pauvre, le
bakchich égyptien lui a fait tourner la tête. Il
n'officiera plus aucune rencontre à l'avenir.
Algérie-Egypte fut son jubilé. K. T.
MALGRÉ LA DÉFAITE, L'ALGÉRIE DÉFILE
l Par Djamel A.
MALGRÉ LA DÉROUTE des Verts en
demi-finale devant l'éternel adversaire égyp-
tien par un score jamais concédé auparavant
par notre sélection, les supporters algériens
sont sortis dans les rues pour exprimer leur
soutien indéfectible à cette équipe qui a donné
tant de joie et d'allégresse. Elle ne doit pas être
jetée en pâture au moindre échec. Il faut, par
conséquent, essayer de trouver ce qui retarde
et empêche cette terre de foot de grandir.
Néanmoins, il est indispensable de reconnaît-
re la supériorité des Pharaons sur tous les
plans, contrairement aux Verts qui, au cours de
ZIANI : «On demande
pardon aux Algériens»
- Quel commentaire faites-
vous après cette élimina-
tion ?
- Il n'y a rien à dire, on est
déçus. On ne s'attendait pas à
une telle élimination, surtout
pas avec un tel résultat. Notre
objectif était d'atteindre la
finale. Ça n'a pas été le cas.
- On ne peut pas parler de
cette défaite sans évoquer
l'arbitre qui y était pour
beaucoup, n'est-ce pas ?
- Oui, il y avait ce scénario
de l'arbitre, on ne pouvait pas
faire face. On ne s'attendait à
de telles décisions, mais bon,
ce qui est fait est fait. On doit
accepter ce qui nous arrive.
- L'Egypte, une équipe
que vous connaissez bien,
ils étaient forts ou non ?
- Oui, l'Egypte voulait
aussi la victoire, ce n'était même ?
une affaire de connaissance. - Pour moi, ce n'est pas une
On les a battus à Khartoum,
ils nous ont battus aujourd' -
référence, vous avez bien vu
comment les choses ont évo-
hui. lué sur le terrain. A sept
- Le score de la rencontre
joueurs, on ne pouvait rien
ne vous a pas affecté plus faire de plus.
que la défaite en elle-
- La déception est appa-
ANTAR YAHIA :
«Un arbitrage pareil,
c'est une honte pour l'Afrique»
cette rencontre, ont été méconnaissables. Mais
beaucoup d'enseignements seront tirés de cette
belle aventure : une grande équipe en gesta-
tion, des joueurs de dimension mondiale et un
public en or entre autres, mais surtout la
réconciliation de tous les Algériens. Cette
équipe a semé l'amour du pays dans le cœur
des plus jeunes. Pour toutes ces raisons, je
vous aime, semble dire, le peuple à ses fai-
seurs de joie, en l'occurrence les Verts.
Dans la joie et dans la peine, les Algériens
sont unis et ne font qu'un. Cette qualité spéci-
fique vient de démontrer encore une fois la
communion, l'osmose, le respect mutuel et la
gratitude.
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010
Les Egyptiens ont
quitté l'hôtel à 18h
l Le bus de la délégation égyptienne
a quitté l'hôtel Luso à 18h sous
escorte, puisqu'il y avait plus de 10
fourgons de police qui les
accompagnaient jusqu'au stade
Ombaka de Benguela pour disputer la
rencontre face à l'Algérie.
Le fils de Shehata
parmi le groupe
des journalistes
égyptiens
l Parmi le groupe des journalistes
égyptiens présents à Benguela, on a
pu reconnaître le fils du sélectionneur
égyptien Hassan Shehata qui travaille
pour le compte d'une radio
égyptienne.
1128 policiers pour
assurer la sécurité
l Selon un responsable de la sécurité
angolaise, 1128 policiers ont été
mobilisés pour assurer la sécurité du
match d'hier entre l'Algérie et
l'Egypte disputé à Benguela.
rente tout de même… Les supporters
- C'est clair, on voulait égyptiens
atteindre la finale. On
demande pardon à tous les
se font très discrets
l Une poignée de supporters
Algériens et aux supporters
égyptiens ont fait le déplacement à
qui se sont déplacés pour Benguela pour soutenir leur équipe.
nous à Benguela.
Ces supporters ont préféré rester très
S. M. A. discrets en évitant au maximum les
supporters algériens.
Abourida
est venu encourager
les joueurs
l Hani Abourida, membre du comité
exécutif de la FIFA, est venu hier
après-midi à l'hôtel Luso de Benguela
pour saluer les joueurs de son pays
avant leur départ au stade. Il a
l "C'est une également visité le lieu de résidence
honte pour le des journalistes égyptiens distant de
quelques mètres seulement de l'hôtel
football africain.
Les Camerounais Luso.
ont dénoncé
l'arbitrage lors La sélection
de leur rencontre
des ¼ de finale égyptienne :
face aux on prend les mêmes
Egyptiens et, ce
soir, c'est nous et on recommence
qui sommes l Le sélectionneur égyptien Hassan
victimes du Shehata a préféré reconduire le
même onze qui avait battu le
mauvais
arbitrage. C'est Cameroun en quarts de finale,
une honte et je puisqu'on retrouve pratiquement la
ne trouve plus plupart des joueurs qui ont été
les mots pour éliminés par l'Algérie en éliminatoires
exprimer mon de la Coupe du monde à Khartoum,
désarroi et ma mis à part le défenseur Fathallah, qui
colère." a remplacé Essaka.
K. H.
Les personnes accostées dans la rue affi-
chent des mines des plus mauvais jours, les Les fans implorent
uns accusent ouvertement nos responsables, les Verts
en premier lieu, où déjà à leur arrivée à Les joueurs de la sélection ont toujours
Benguela, une surprise de taille les attendait, à exigé et souhaité la présence des fans à leurs
savoir le changement du lieu de résidence sans côtés. Le Caire, Khartoum, Rome et Castellet,
que la partie algérienne ne lève le petit doigt. par exemple, le prouvent et de fait ils n'ont
Le jeu de coulisse a commencé, les autres jamais été déçus sur ce plan. Maintenant, les
mettent cette défaite sur le dos du directeur de admirateurs algériens demandent et réclament
jeu qui a influé négativement sur le cours du que ces héros, après un parcours jugé honora-
jeu. Mais le one, two, three viva l'Algérie fuse ble, rentrent sur Alger avant de regagner cha-
de plus belle et accompagnera les supporters cun son club respectif pour continuer la fête
tout au long de la nuit de même que le slogan d'abord et les remercier de vive voix ensuite et
mondiale : a nous l'Afrique du Sud ! leur prouver leur amour et leur attachement.
Dj. A.

l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM
Les soupçons de la FAF
avant le match
T
out le monde a vu ce qu'a
fait l'arbitre béninois dans
cette demi-finale entre
l'Algérie et nos "frères"
égyptiens. Il a donné un coup
de main pour que l'Egypte
passe en finale.
Avant le match, le premier
responsable de la FAF,
HALLICHE : «L'arbitre a reçu
Mohamed Raouraoua, et ses
des consignes pour m'expulser»
Expulsé à la 36e minute pour
cumul de cartons, Rafik
Halliche avoue que l'arbitre
Coffi Codjia a été touché par
les Egyptiens. Il ajoute que le
referee béninois avait reçu des
consignes pour le faire
expulser.
- L'arbitre vous a expulsé à la
36 e minute à la suite d'une pré -
tendue faute sur Motaeb, avant
qu'il ne siffle un penalty pour
les Egyptiens, vous attendiez-
vous à ce qu'il vous expulse de
cette manière ?
- Je n'avais commis aucune
erreur sur l'attaquant égyptien. Je
ne l'avais même pas touché. J'avais
joué le ballon et je n'avais pas taclé
mon vis-à-vis. L'arbitre était très
loin de l'action. Il avait couru
presque 100 mètres avant de me
brandir à la face un deuxième car -
ton jaune, synonyme d'expulsion.
Cet arbitre avait reçu des consignes
Bagarre
générale dans
les vestiaires
l La fin du match entre les
Algériens et les Egyptiens était
houleuse dans le couloir qui
mène aux vestiaires, quand
l'attaquant Zidan a commencé
à provoquer les Algériens et
surtout Ghezzal qui était juste
à côté de lui. La réaction du
joueur de Sienne était
immédiate. Il l'a pris par la
gorge, il lui a même donné un
coup de poing. Cette première
altercation a dégénéré,
puisque Motaeb s'est accroché
avec Bougherra, puis c'était au
tour des autres joueurs de se
bagarrer. Il a fallu
l'intervention de la police, mais
cela n'a pas suffi, puisque
c'est l'armée qui était
intervenue pour calmer les
esprits. C'est à ce moment que
le calme est revenu après
quelques minutes d'une
bagarre qui a failli prendre de
l'ampleur.
collaborateurs avaient des
doutes quant à l'impartialité de
l'arbitre béninois qui est
l'homme de main de l'Egyptien
Hani Abourida. Le joueur Rafik
Halliche a même déclaré que
cette arbitre a été touché par
les Egyptiens. Les responsables
de la FAF sont allés avant le
match à l'hôtel où était
pour m'expulser. Sur le premier
carton, je n'avais pas touché le gar -
dien Al Hadary. Il voulait me faire
sortir et il l'a fait. Il n'y avait pas de
faute sur l'attaquant égyptien et il
n'y avait pas de penalty. L'arbitre
nous a eus et il a offert la qualifica -
tion aux Pharaons.
- Les Camerounais ont souffert
de l'arbitrage face à l'Egypte et
ce soir, c'est vous qui payez le
jeu des coulisses…
- On avait eu vent avant la ren-
contre que les Egyptiens avaient
touché l'arbitre. Ces informations
se sont, malheureusement, confir -
mées ce soir, car Coffi Codjia a non
seulement tout fait pour que la
sélection égyptienne s'impose,
mais il lui a aussi facilité la tâche
en expulsant joueur après joueur et
en leur accordant un penalty
cadeau.
- Votre expulsion et le penalty
sifflé à la 36e minute étaient le
tournant de la rencontre…
- Oui, les carottes étaient cuites
depuis mon expulsion et le penalty
sifflé sur une faute inexistante.
C'était très dur de tenir après, sur-
tout que l'arbitre ne s'était pas arrê -
N'OUBLIEZ PAS !
Il y a le Mondial qui nous attend
l Par Ahmed Ifticen
L'Algérie n'a pas eu de chance
pour atteindre la finale de la
CAN. Et pourtant, elle avait le
mérite et les capacités, mais
dans un match de football, tout
peut arriver, il y a aussi l'arbitre.
Il ne faut surtout pas que les Verts
oublient qu'il y a le Mondial en
perspective. Saâdane l'a souvent
déclaré, cette CAN nous servira pour
la préparation du Mondial. Pour
l'équipe nationale, il y a beaucoup
de leçons à apprendre. La première
leçon est celle du Malawi. Les Verts
avaient sous-estimé leurs
adversaires et ils avaient joué sous
une chaleur suffocante, une
situation qu'ils ne connaissaient pas
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010
hébergé Coffi Codjia. Ils l'ont
mis en garde pour qu'il soit
correct lors de demi-finale,
mais finalement leur démarche
a été vaine car le Béninois a
fait ce qu'il voulait en sabotant
l'Algérie par un arbitrage à
sens unique.
Il faut dira que l'Algérie a été
té là. Pour gagner ce match, il faut
voir où se trouve le siège de la
CAF. L'arbitre m'avait ciblé et il
avait reçu des consignes strictes
pour m'expulser et il l'a fait. C'est
lui qui nous a fait perdre.
- Malgré la lourde défaite, les
supporters sont sortis dans les
grandes villes d'Algérie, car ils
avant. Les gars de Rabah Saâdane
ont su remonter le coup, la raclée de
3 à 0 devant une équipe, qui n'était
pas du tout un foudre de guerre,
avait obligé les coéquipiers de Ziani
à redresser la barre et à se rattraper
face au Mali. Ne pas sous-estimer
l'adversaire et prendre en
considération le climat ont été pris
en considération et ont donné un
nouveau souffle pour l'équipe. Les
Verts sont arrivés à se qualifier au
deuxième tour.
L'autre leçon des Verts était la Côte
d'Ivoire, face à une équipe classée
favorite et supérieure sur le papier,
l'Algérie, en étant plus forte sur tous
les plans, relève le défi. L'impossible
en football n'existe pas. Avec l'art et
la manière, l'Algérie a écrasé les
victime jeudi d'un arbitrage
scandaleux.
Une chose est sûre, le premier
responsable de la FAF ne va pas
laisser cette affaire passer
sous silence et l'arbitre
béninois va payer cher ce qu'il
a fait jeudi à Benguela.
K. H.
savaient que c'était l'arbitre
qui a eu raison de vous…
- C'est vraiment touchant que les
supporters sortent dans les rues
malgré notre élimination. On les
remercie et on leur promet de faire
de notre mieux pour leur procurer
d'autres joies à l'avenir.
A. H. A.
Eléphants. Une leçon qui veut dire :
quand on veut, on peut. L'autre
leçon que l'Algérie doit prendre en
considération est l'arbitrage. Dans
une rencontre de foot, il y a aussi
l'arbitre, surtout en Afrique. Il faut
s'y attendre et se préparer à des
décisions injustes. Notre équipe est
encore jeune. Les joueurs ne
s'attendaient pas à un coup tordu de
l'arbitre, la réaction spontanée leur
a coûté une élimination en ½ finales
de la CAN. Cette leçon doit être prise
en considération pour le Mondial.
La CAN, c'est fini, l'EN jouera un
match de classement contre le
Nigeria, elle sortira peut-être
classée à la 3e place, mais avec
beaucoup de leçons pour le Mondial.
A. I.
5
Les billets ordinaires
entre 4 et 8 dollars
l Les prix des billets d'entrée pour
assister à la rencontre Algérie-Egypte
ont été vendus entre 4 et 8 dollars
pour les gradins. Nous avons aperçu
hier matin à Benguela beaucoup
d'Angolais qui cherchaient à acheter
des tickets pour le match.
Tribune VIP fixée
à 700 dollars
l Par ailleurs, pour les personnes qui
ont préféré suivre la rencontre dans la
tribune VIP, le prix du billet a été fixe à
7 000 kwanzas, c'est-à-dire, 700
dollars. Dans cette tribune, les
spectateurs bénéficient de cadeaux
et ils ont droit au dîner avec un choix
varié de boissons
Les journalistes
égyptiens logés dans
une seule résidence
l Les journalistes égyptiens ont choisi
de loger dans une résidence près de
l'hôtel Luso, quartier général de la
sélection égyptienne à Benguela.
Nous avons remarqué près de cette
résidence un grand nombre de
policiers, pour assurer la sécurité.
Zaher a perdu
plusieurs kilos
l Le président de la Fédération
égyptienne, Samir Zaher, a perdu
beaucoup de kilos depuis qu'il a
appris que l'Egypte va se mesurer à
L'Algérie en demi-finales de la CAN.
L'homme, qui a juré plusieurs fois que
son équipe déclarera forfait dans le
cas où il y aurait confrontation entre
les deux sélections, a prouvé, encore
une fois, qu'il ne tient jamais parole.
K. H.
CHAWKI GHARIB :
«On souhaite à l'Algérie
un bon parcours au
Mondial»
l "On est très contents de cette
victoire face à une bonne équipe
algérienne à qui on souhaite un bon
parcours au Mondial, car elle va
représenter la nation arabe en Afrique
du Sud. Je pense que l'expulsion du
défenseur algérien a déstabilisé
l'Algérie, on a ensuite profité de notre
supériorité numérique pour réaliser ce
score large. Notre objectif était la
Coupe d'Afrique et maintenant, on est
près de notre troisième sacre
consécutif."
«La France aussi
s'est qualifié au Mondial
grâce à l'arbitre»
l "L'arbitrage fait partie d'une
rencontre de football, même sans ça,
on méritait notre victoire. Et si on parle
d'arbitrage, la France s'est qualifiée
en Coupe du monde grâce à une
décision de l'arbitre. On a respecté
l'Algérie et on savait qu'on allait jouer
contre un gros morceau. Je souhaite
bonne chance à l'Algérie en coupe du
Monde."
ZIDAN : «Notre victoire
est méritée»
l "Ce match était très important pour
nous, "To be or not to be" (être ou ne
pas être). On n'avait pas le droit à la
défaite aujourd'hui. On a tout donné
sur le terrain, je ne parle pas
d'arbitrage, parce que sans cela, on
méritait de gagner."
 Compétition édition du vendredi29 janvier 2010

6 l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., ET YOUNES GUESSOUM

ç AVEC L’ARRIVÉE DES SUPPORTERS ALGÉRIENS

ç 2 000 POLICIERS MOBILISÉS POUR LE MATCH
ALERTE ROUGE
à Benguela
Pour tous les matchs du premier tour ainsi que pour la
rencontre des quarts de finale ici à Benguela, le dispositif
sécuritaire déployé pour ces confrontations était ce qui avait
de plus normal, puisqu’il y avait près de mille (1 000)
policiers pour assurer le bon déroulement de ces matchs,
que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes. Néanmoins, et
au vu du caractère spécial du match qui a opposé l’Algérie à
l’Egypte hier, ce dispositif a été plus que renforcé. D’ailleurs,
il ne fallait pas attendre le jour du match pour s’y rendre
compte, puisque la veille déjà, ça s’est ressenti que ce soit
dans le camp algérien ou celui égyptien. D’abord, il y a eu ce
changement de domiciliation à l’arrivée des Verts, qui
devaient séjourner en plein centre de Benguela, mais qui
finalement ont été contraints d’opter pour un hôtel à 20 km
de Benguela.
L’UNE DES RAISONS évoquées où des menaces réelles existaient redi soir, c’était quasiment mission autorités locales ont carrément presse égyptienne.» De son côté,
par la CAF, c’est qu’il serait préfé- après le mitraillage dont ont été impossibles. Des policiers ont doublé le nombre de policiers habi- l’envoyé spéciale de la BBC et se
rable de séparer les deux équipes et victimes les Togolais, nous n’a- constitué un cordon à 15 mètres du tuellement prévus pour ce genre de rendant compte que nous étions des
cela afin d’éviter tout incident, sur- vions pas vu cela. bus, empêchant toute personne de match, passant de 1000 à 2 000. Et journalistes algériens n’a pu s’em-
tout à l’arrivée des supporters, qui s’y approcher. Et le convoi qui a les appréhensions des Angolais ici pêcher pour nous interroger sur le
risquent de se croiser vu que l’hôtel
des Egyptiens se trouve à 200 m à Même à Cabinda, escorté les Verts (près de 100 poli-
ciers) nous avait rappelé celui du
étaient très palpables, puisqu, on
n’arrêtait pas de nous poser des
type des supporters qui allaient
arriver à Benguela. «Nous avons
peine de celui qu’avait choisi nos les Verts n’étaient Caire. Bien évidemment, les questions sur le nombre des fans entendu dire qu’il y aurait plus de

pas aussi protégés

responsables. Ensuite, nous avons
pu nous rendre compte qu’un cor-
don sécuritaire permanent a été mis
devant les hôtels des deux équipes,
empêchant toute personne étrangè-
re aux deux délégations d’y accé-
der sans une autorisation préalable.
A préciser que ce cordon de sécuri-
té n’y était pas devant l’hôtel des
Camerounais, qui, pourtant, renfer-
ment en leur sein de grandes stars,
telles que Samuel Eto’o, qu’on
avait même vu rentrer seul à 3h du
matin à l’hôtel après le quart de
finale disputé face à l’Egypte et
sans la moindre escorte. Mais ce
qui était le plus frappant, c’était de
voir la grande sécurité déployée par
les autorités angolaises pour le der-
nier entraînement des capés de
Rabah Saâdane. Même à Cabinda
Aussi, il faut savoir que, contrai-
rement aux habitudes, les joueurs
n’ont effectué leur entrée sur la
pelouse qu’une fois que la main
courte a été vidée de tous les jour-
nalistes et personnes étrangères.
Seuls des gens de la CAF ont été
autorisés à y rester. Bien évidem-
ment, la séance s’est déroulée à
huis clos, mais ce qui était frappant,
c’était de voir le cordon sécuritaire
qui a entouré le bus de notre équipe
nationale, au moment où les
joueurs quittaient le terrain pour
rejoindre l’hôtel. Habituellement,
nous arrivons toujours à approcher
les joueurs au moment où ils mon-
tent dans le bus, pour avoir leurs
dernières impressions, mais merc-
mêmes mesures sécuritaires ont été
prévues pour la délégation égyp-
tienne et même plus, puisque tous
les journalistes, exception faite
pour les Egyptiens, ont été chassés
à 50 mètres du stade d’entraîne-
ment, ne pouvant même pas voir
les joueurs même de loin.
Les Angolais aussi
appréhendaient
l’arrivée de nos fans
C’est pour dire que les autorités
angolaise, en collaboration avec la
CAF, ont tout mis en œuvre afin
d’éviter le moindre incident. Ainsi,
et ayant appris la veille du match
qu’environ 1 000 supporters algé-
riens allaient venir à Benguela, les
des Verts qui allaient faire le dépla-
cement. «Combien seront les
Algériens qui vont venir ? Est-ce
qu’ils vont rester ici ou est-ce qu’ils
vont partir juste après le match ?»
nous ont-ils interrogés. Même le
responsable média de la CAF nous
semblait inquiet 24heures avant la
rencontre, lorsqu’on l’a croisé au
centre de presse. «J’espère qu’il
n’y aura aucun incident au stade et
même après la rencontre entre les
supporters des deux équipes. On ne
souhaite pas vivre les incident de
Khartoum», on l’interrompt pour lui
faire savoir : «Il n’y a eu aucun inci-
dent entre les supporters à Khartoum.
Avez-vous la moindre image retra-
çant ce genre d’incident ? Il faut
savoir que tout ce qui a été raconté,
c’était de la pure imagination de la
500 personnes qui vont arriver.
C’est quel type de supporters, est-
ce les mêmes qui ont fait le dépla-
cement à Khartoum ou ce sont plu-
tôt des gens assez riches, car on
croit savoir que le prix du billet d’a-
vion n’est quand même pas
donné.»
C’est pour dire que le camp
égyptien n’était pas le seul à crain-
dre nos supporters, puisque la répu-
tation véhiculée par les médias
égyptien de nos supporters, les trai-
tant de «Beltaguia», après le match
d’Oumdourman, a poussé les auto-
rités ici à Benguela à déclencher
l’alerte rouge, en estimant que cette
demi-finale entre Algérien et
Egyptiens était une rencontre à très
hauts risques.
A. H. A.

Mobilis accompagne
les supporters
de l’EN
l Entreprise publique citoyenne, Mobilis apporte
de nouveau son soutien au sport national et à
l’Equipe Nationale de football en accompagnant
nos supporters qui effectueront le déplacement
en Angola pour la phase finale de la Coupe
d’Afrique des Nations. Toujours dans le cadre de
l’élan de soutien du peuple algérien à son Equipe
Nationale, Mobilis décide d’offrir la Gratuité du
Roaming (Communication & SMS) pour ses
abonnés postpayé et prépayé qui séjourneront en
Angola entre le 28 et le 31 Janvier 2010, pour
leurs appels vers l’Algérie. Mobilis, qui a déjà été
partenaire de l’opération d’envoi de supporters au
Caire le 14 novembre et à Khartoum le 18
novembre dernier, ne ménage aucun effort pour
apporter soutien et encouragement à la jeunesse
algérienne et au sport national en s’investissant
dans diverses actions de sponsoring.
One, Two, Three, Viva l’Algérie.
Il est tout le temps en contact avec ses coéquipiers et les a appelés mercredi
pour leur souhaiter bon courage
DJEBBOUR NE LÂCHE PAS LES VERTS
l Le grand absent de cette Coupe d’Afrique
des nations est incontestablement Rafik
Djebbour, qui a laissé un grand vide à la pointe
de l’attaque des Verts et même au sein du
groupe, vu que l’attaquant de l’AEK Athènes
mettait de l’ambiance lui aussi. Bien
évidemment, la bonne nouvelle, c’est que
Djebbour est en grande forme en ce moment,
poussant son coach à le titulariser alors qu’il
ne le portait pas vraiment dans son cœur. Et
Djebbour lui a donné raison, puisque à chaque
rencontre son rendement est époustouflant.
Quand il ne marque pas, il donne des passes
décisives. Nous connaissions le joueur au
même titre que Rabah Saâdane d’ailleurs, qui
estime que lorsque Djebbour est en forme,
c’est le meilleur attaquant que l’Algérie
possède, et ce, depuis très longtemps. Tous
les observateurs savaient que l’attaquant de
l’AEK Athènes allait revenir en force.
«Personnellement, je n’ai jamais douté de
mes qualités et je savais qu’avec le travail,
évidemment, souhaité bonne
chance face à l’Egypte et incha
j’allais revenir en force», nous avait-il confié Allah ils iront jusqu’au bout», nous
récemment. Certes, Djebbour est a-t-il fait savoir. D’autres éléments,
à Athènes, mais son cœur est déçus ne pas prendre part à cette
avec les Verts ici en Angola. CAN, n’auraient certainement
Pour preuve, il est toujours en pas cherché à contacter leurs
contact avec ses coéquipiers coéquipiers ici en Angola,
et il les appelle à chaque mais ce n’est pas le cas de
fois qu’il en a l’occasion. Djebbour, connu pourtant
Pas plus tard que la veille pour être un joueur aimant
de cette demi-finale, Rafik les grands challenges,
Djebbour a contacté certains certes déçu de ne pas faire
de ses coéquipiers pour leur partie de cette aventure
souhaiter bonne chance. africaine, mais qui reste
«Je les appelle tout le toujours proche de l’équipe et ne lâche
temps pour leur apporter pas les Verts, leur souhaitant un
mon soutien et je le fais à deuxième titre africain. Un geste qui
chaque fois avec grand honore le grand joueur qu’il est.
plaisir. Je leur ai, bien A. H. A.

l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM
ALGER-BENGUELA
L’histoire
d’une
expédition
40
agents de la Protection civile, parmi eux des
médecins, ont été mobilisés pour chaque
vol. Leur rôle principal c'était d'encadrer les
centaines de supporters qui sont venus tôt, très tôt
même pour assurer leur place dans l'un des Airbus
qui les attendaient prêts à décoller.
L'ENCADREMENT de ces
ruches a été assuré par ces braves
hommes, aidés dans leur mission
par les agents de l'ONAT et les
services de sécurité.
«Mais j'ai fait
Omdourman !!!»
Par peur de revivre ce qui s'est
passé les 15, 16, 17 et 18 novemb-
re passé avant le match du Soudan,
les services de sécurité de la capi-
tale ont mis un dispositif impres-
sionnant à l'intérieur et l'extérieur
de l'aéroport. Il faut dire qu'ils ont
raison, car il y avait hier au moins
1 000 supporters en train d'attend-
re dans le parking. On est descen -
dus de voiture pour voir, et surtout
discuter avec ce monde qui avait
l'air de se disputer. A notre grande
surprise, nous avons découvert des
jeunes, passeport à la main, en
train de supplier les agents de la
DGSN de les laisser passer. «Sans
visa, sans billets et sans carnet de
vaccination, et vous voulez passer
«wine», disait l'officier à l'un
d'eux. En fait un grand nombre de
personnes se sont donné la peine
de se lever à 2h du matin, espérant
pouvoir y aller. «Mais j'ai été au
Soudan. J'ai fait Omdurman,
regardez mon passeport, regar-
dez…» disait l'un d'eux désespéré-
ment.
Opération, un drapeau
pour chacun
Des tracts (chartes) ont été dis-
tribués par les agents de la
Protection civile appelant les sup-
porters algériens à faire preuve de
fair-play en respectant les deux
hymnes nationaux, algérien et
égyptien. La plupart des suppor-
ters n'ont pas aimé la dernière
ligne qui disait «que les Egyptiens
et les Algériens étaient frères, et
que ce match allait être celui de la
réconciliation entre les deux pays
arabes…». D'autre part, certains
ont trouvé que c'était une bonne
initiative et qu'il était temps d'en -
terrer la hache de guerre. Cette dif-
férence d'opinion n'a pas été
remarquée quand il s'agissait du
drapeau national. En fait, les
agents de la Protection civile ont
donné pour chaque supporter un
drapeau de l'Algérie et une bou-
teille d'eau minérale.
Le ministère
de l'Intérieur veille
au grain
Entre les 250 supporters que
transportait l'Airbus, il y avait une
grande délégation du ministère de
l'Intérieur. La mission de ces offi-
ciels était de veiller au bon dérou-
lement de cette opération. Les sup-
porters furent rassurés quand le
comandant de bord leur a annoncé
qu'il y avait avec eux des officiels
du ministère de l'Intérieur. Le chef
de cette délégation a expliqué aux
supporters ce qu'il fallait faire et
surtout ce qu'il ne fallait pas faire.
Avant de leur demander de soute -
nir leur équipe nationale jusqu'au
coup de sifflet final, et sans relâ -
che.
Shehata habite à
la Casbah, et il travaille
pour Air Algérie
La première chose qui a attiré
les supporters des Verts en mon-
tant dans l'Airbus fut le stewart qui
était au fond de l'avion. Comme
vous pouvez bien le voir sur la
photo, une grande ressemblance
existe entre cet Algérien «Wlid El
Casbah» et le sélectionneur égyp-
tien des Pharaons Hassan Shehata.
-Hé Hamza, que fait Shehata
dans notre avion ? Il ne devait pas
préparer ses troupes pour le match
de ce soir ?
- Oui, t'as raison, c'est lui
Suivent les rires des supporters
des Verts qui ont commencé à
chanter la fameuse chanson
«Shehata … Shehata». Le steward
qui était un vrai professionnel a
souri et leur a dit : «Moi Shehata.
Je suis le voisin d'Amar Ezzahi.
Ana Wlid Al Casbah. Je ne suis
pas un Egyptien, et encore moins
ce Shehata.» Dans les coulisses,
les hôtesses de l'air et les autres
stewards étaient morts de rire, et
l'ont taquiné tout au long du voya-
ge qui a duré pour rappel 7 heures.
Le commandant de bord
adore l'équipe nationale
Il y a plusieurs choses qui nous
ont frappé durant ce voyage. Il y a
d'abord le nombre de supporters
algériens dans l'aéroport, puis l'or-
ganisation parfaite de la compa-
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010
w Les fans prennent place dans l'avion,
un long voyage commence.
gnie Air Algérie. Et enfin ce que le
commandant de bord nous avait dit
quand on lui a parlé : «Je fais cela
avec un grand plaisir. Et si on me
demandait de faire des voyages
aller retour sans m'arrêter, j'excep -
terai avec un grand plaisir. C'est
mon devoir en tant qu'Algérien, et
je me vois obligé de le faire.», nous
a-t-il dit avant de continuer :
«Nous avons un peuple magni-
fique, et une équipe de football
extraordinaire. J'y serais aujourd'-
hui au stade, et j'encouragerai les
Verts.» Quand on lui a demandé s'il
suivait un peu le football, il nous a
dit : «Oui, j'aime beaucoup le foot-
ball. Et j'aime encore plus l'équipe
nationale. Quand il s'agit de l'EN,
ce n'est plus le sport, c'est les cou-
leurs, c'est la nation.»
Benguela adopte
les Algériens
Après un voyage fatigant, le
commandant de bord dira : «On est
w Les supporters sont à Benguela :
prêts pour accomplir leur mission.
w Notre envoyé
spécial dans
le cockpit avec
un pilote voué
à la cause
de l'EN.
dans le ciel de Benguela, vous pou-
vez apercevoir le stade à partir des
hublots. Ceux qui sont sur la droite
peuvent le voir. One, two, three
viva l'Algérie» dira-t-il avant que
l'hôtesse ne mette une chanson
pour l'équipe nationale qui a
déchaîné les foules. Pour les sup-
porters algériens, ça y est, ils sont
dans le match. On a atterri dans le
petit aéroport de Catumbela. On dit
petit, parce qu'il fallait attendre
plus d'une demi-heure pour que les
portes de l'avion s'ouvrent, et tout
cela, parce qu'il n'avait pas d'esca-
lier. Une fois descendus de l'avion
on a été émerveillés par l'accueil
que les Angolais nous ont réservé.
Des femmes angolaises, le drapeau
algérien à la main, scandant, One
two There, viva l'Algérie» et des
centaines d'autres qui sont venus
nous prendre tout ce que nous
avions de vert, rouge et blanc.
Contrairement à ce qui a été dit
avant, le COCAN n'a pas dépêché
7
un dispositif sécuritaire impres-
sionnant, juste quelques policiers,
qui sont restés bouche bée devant
ces supporters algériens qui ont
donné de la joie à cette CAN. Une
joie qu'elle a perdu après l'élimina-
tion de l'Angola en ¼ de finale.
«Alors, on reste
ou on part ?»
Avant de descendre de l'avion,
les supporters des Verts se sont
réunis entre eux pour prendre une
décision qui les concerne au plus
grand point. «Si l'Algérie se quali-
fie. On reste ou on part ?» C'est la
question que tout le monde se
posait. La plupart ont décidé de
rester. «De toute façon, ils ne vont
pas nous laisser ici quand même ?»
disait l'un d'eux.
L'autre est même allé jusqu'à
demander à un steward s'il y avait
une possibilité pour qu'ils partent
sans eux. Le steward a bien sûr ras-
suré le garçon en lui disant : «On
ne laissera personne ici. Si vous
restez, on reste.» Une fois dans le
hall de l'aéroport, et après cette
affaire de passeport des supporters
qui ont été réquisitionnés à l'aéro-
port pour s'assurer qu'ils ne vont
pas rester si l'Algérie se qualifiait.
Les supporters ont eu une dernière
discussion entre eux, et le résultat
fut : «On reste, qu'ils gardent nos
passeports.»
Une virée
à la plage pour
décompresser et…
Les supporters algériens ont été
finalement transportés vers une
petite plage sympathique pour
décompresser et bien sûr nager.
Les fans des Verts furent très heu-
reux de nager au mois de janvier.
C'était une bonne idée, du moment
qu'elle a évité au COCAN de voir
les Algériens dans la ville ou croi-
ser les Egyptiens, et puis, laisser
les supporters dans un stade vide,
sous une chaleur comme celle
d'hier était aussi hors de question.
En tous les cas, une chose est
sûre, les supporters algériens ont
fait leur part de travail, ils ont fait
le déplacement en Angola, avec
tous les risques qu'il y avait. Il a
raison Bougherra quand il disait :
«C'est grâce à lui qu'on est au
Mondial. Sans notre peuple. On
n'est rien du tout.»
A. B.

8 l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM
UNE PREMIÈRE RÉUSSIE
p o u r ALJAZEERA SPORT
La célèbre chaîne qatarie
Aljazeera Sport a couvert, à
l’occasion de cette 27 e
édition de la Coupe
d’Afrique des nations, sa
première compétition
africaine depuis sa
création. Elle a déployé de
grands moyens pour réussir
son examen de passage…
de témoin, d’autant que,
jusqu’ici, c’était son ancien
concurrent ART, aujourd’hui
disparu, qui couvrait
l’événement africain.
A U V U de la qualité du produit
présenté par la chaîne au logo
orange jusqu’à ces demi-finales,
on peut dire que la mission des
Qataris est une réussite totale. A
deux jours seulement de la clôtu-
re de cette édition angolaise de la
CAN, Aljazeera aura accompli la
plupart de son boulot.
La chaîne
met le paquet sur
Algérie-Egypte
Mais jusqu’à mercredi soir,
c’est-à-dire avant le choc algéro-
égyptien, le plus important
match de cette compétition, en
plus de la finale, n’était pas enco-
re bouclé, d’autant que la cou -
verture d’un match de cette
envergure constituait le plus
grand défi de cette CAN pour
l’équipe qatarie.
En effet, dès les premières
heures de la journée de mercredi,
un groupe de journalistes et de
techniciens a quitté Doha pour
rejoindre Luanda. Ils avaient
pour mission de rapporter ce qui
se passait à l’autre bout du
monde entre deux pays arabes
liés par la langue et la religion,
mais séparés par un ballon de
cuir gonflé.
Elle double son
effectif
Ayant couvert jusqu’ici la
compétition avec une équipe de
dix personnes, comportant des
journalistes, caméramans et tech-
niciens, Aljazeera s’est vue obli-
gée de renforcer son effectif à
l’occasion de ce choc, en dépê-
chant autant d’employés qu’elle
avait déjà envoyés sur place.
C’est donc mercredi qu’ils ont
Compétition / PUB
atterri à l’aéroport de Luanda, et
vu la rareté des vols en direction
de Benguela, ils ont rallié la
mecque du football arabe lors de
cette CAN par route. C’était, cer -
tes, difficile d’autant qu’il fallait
traverser une jungle, et ce, durant
6 heures de route pour arriver à
destination. Chose qui a eu lieu,
puisque c’est mercredi vers 21h
qu’ils sont enfin arrivés un peu
fatigués, mais déterminés à réus-
sir leur mission. Derradji, le
Tunisien Chouali, l’Egyptien Ali
M’hammed Ali, et d’autres
caméramans et techniciens ont
pris leurs quartiers avec l’équipe
de Compétition à l’hôtel Praia
Morena. Les retrouvailles furent
chaleureuses, et vite, ils ont
voulu avoir des nouvelles des
Verts. Ils choisiront dès lors de
faire un tour à Lobito pour une
visite de courtoisie chez l’EN.
Les Smati, Derradji et Djabali,
pour ne citer que ceux-là, ont
préféré donc prendre la tempéra -
ture au moment où le reste de l’é -
quipe a préféré se reposer. Une
équipe qui a atteint un nombre de
20 personnes, dont 10 journalis-
tes, entre la chaîne sportive et
celle des informations.
00h30, l’équipe
est de retour : «L’EN
se porte bien»
Il était environ minuit et demi
quand nos compatriotes
d’Aljazeera sont revenus à
Benguela en provenance de l’hô-
tel Navegantes, avec eux des
infos rassurantes de l’EN : le
groupe se porte bien et l’ambian-
ce est des plus décontractées.
L’ancien animateur de l’émission
«Stades du monde» nous dira
ceci : «J’étais vraiment surpris
de les voir aussi motivés, aussi
décontractés, ça m’a fait plaisir.
Cela veut dire qu’ils sont désor-
mais aptes, y en a même ceux qui
couraient et s’amusaient dans les
couloirs. C’est de bon augure
pour le match», nous a-t-il dit.
Après la CAN,
le Mondial
En rachetant les droits de son
ancien grand concurrent ART,
Aljazeera a, non seulement,
dégagé de sa piste son rival,
mais elle a aussi hérité de son
trésor. Un trésor composé des
compétitions dont ART détenait
Compétition édition du vendredi29 janvier 2010
Safwan Abou Chanab,
l’exclusivité : la CAN, la
Champions League africaine, la
Coupe de la CAF, mais surtout
un Palestinien
le Mondial qu’elle est déjà en
train de préparer. La chaîne
tout-terrain
Orange nous avait, d’ailleurs,
déjà donné un avant-goût de ce
qu’elle allait nous offrir au mois
de juin prochain, et ce, lors du
l Il fait partie de la pour nous demander sandwichs préparés
tirage au sort de la Coupe du
monde, avec une couverture délégation de des nouvelles de la par ces petits
extraordinaire : des plateaux au journalistes ville des Roses, mais fourgons stationnés
surtout de la rue en face de la Fac
cœur de l’événement et une ani - dépêchés par
mation assurée par le très expé- Aljazeera Sport à Didouche Mourad à centrale, cette
Alger lui qui est ambiance me
rimenté Lakhdar Berriche. En Benguela, il est arrivé
attendant ce premier Mondial avant le reste, car sa tombé sous son manque ‘’ya kho
charme. En présence sellemli alihom’’»,
africain de l’histoire auquel mission à lui est de
prendra part l’Algérie en tant couvrir les activités d’un de ses nous dira-t-il avec un
de la sélection collègues, il nous dira accent typiquement
que seul représentant du monde
égyptienne qui n’a ceci : «Je n’ai algérien. La mission
arabe, Aljazeera Sport aura sa
finale de la CAN à couvrir. Elle pas quitté cette ville jamais vu de ma vie de Safwan était donc
une rue aussi difficile, lui qui est le
devra séduire son grand public de Benguela depuis
le début de cette peuplée que plus Algérien des
et surtout le convaincre, d’au -
tant qu’une équipe appartenant compétition. La Didouche, lorsque je Palestiniens
spécificité de ce me rendais à d’Aljazeera, il a
au monde arabe fera partie de
ce choc. C’est d’ailleurs l’une journaliste l’ambassade de la couvert néanmoins
des raisons qui ont incité les palestinien bossant
avec la sélection
Palestine sise juste à
côté, exactement à la
avec beaucoup de
professionnalisme
responsables de la chaîne cryp -
tée à doubler son effectif ici à égyptienne est qu’il rue Victor Hugo, je ne l’activité et l’actualité
Benguela. Les trois animateurs, parle l’algérois
couramment,
voyais pas trop de
gens, mais dès que je
des Pharaons, avec
très probablement un
qui ont commenté hier la ren -
contre entre l’Egypte et renseignement pris : montais un peu, je petit pincement au
l’Algérie seront reconduits en il a fait ses études en me retrouvais face à cœur, car après tout
finale pour un exercice d’avant- Algérie, plus une marrée humaine, il n’a pas oublié que
Mondial où le niveau sera beau - exactement à c’est une rue c’est grâce au pays
coup plus élevé et l’exigence du l’université de Blida, incroyablement du million et demi de
téléspectateur plus importante. d’ailleurs dès qu’il active, on dirait des martyrs qu’il a atteint
S. M. A. nous a vus il s’est abeilles, j’adore ça et ce niveau-là.
rapproché de nous j’aime autant les S. M. A.
ANEP 791 339 du 29/01/2010

l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM
LES JOURNALISTES ALGÉRIENS
UNANIMES
«Les Egyptiens ont comploté avec la CAF pour
hériter du groupe domicilié à Benguela»
L’EN A HÉRITÉ du groupe A
lors du premier tour de cette
CAN organisée par l’Angola, un
groupe dans lequel se trouvait le
pays organisateur et qui fut domi-
cilié à Luanda, une ville ou plutôt
une capitale très désordonnée et
surtout polluée qui a déplu à l’en -
semble des journalistes algériens
venus couvrir l’événement.
Mieux que ça, ils pensent que le
fait que l’EN se retrouve au cent-
re-ville avec tout le bruit qu’il y
avait et le taux important d’humi-
dité ont plus qu’influé sur le ren -
dement de l’EN lors du premier
tour.
Les Pharaons
au paradis
Au même moment dans un autre
groupe, celui domicilié à Benguela,
les Egyptiens ont été mis dans les
meilleures conditions possibles, il
faut dire que cette ville de Benguela
est de loin la meilleure qu’on a eu
l’occasion de visiter depuis le début
de cette CAN, certes il fait chaud,
mais le soir ça change complètement,
avec un air frais venu tout droit de
l’océan Atlantique, même l’humidité
diminue au fil des heures, la ville est
propre et il n’y a pas de bruit, au point
où l’on se croirait dans une ville algé -
rienne, Biskra par exemple, avec
LE CINEMA EGYPTIEN A ENCORE FRAPPE
WASSILA BATICHE
de l’ENTV a failli être piégée
l Elle était présente au Caire et elle a
vécu les cauchemar en direct, et
aujourd’hui elle n’est pas prête à
l’oublier, Wassila Batiche la journaliste
de la télévision algérienne était l’une
des personnes qui a émis des réserves
sur la tentative de rapprochement entre
les délégations de journalistes
algériens et égyptiens, elle n’a pas
oublié la ‘’hogra’’ dont on a été victime
au Caire et a juré de ne plus croire un
Egyptien durant toute sa vie. Mardi
passé, et dans cet hôtel du Mumbaka,
elle a failli être piégée quand on lui a
présenté un journaliste égyptien
comme étant un turque, elle lui a
demandé comment va Mohannad le
Les drapeaux algériens et égyptiens déployés
côte à côte à l’hôtel Mumbaka
l L’établissement hôtelier
Mumbaka a été choisi par les
journalistes de la radio
algérienne et ceux de la télé pour
être leur lieu d’hébergement à
Benguela. Ils n’étaient,
néanmoins, pas les seuls à y
être, puisque des journalistes
égyptiens y étaient aussi
hébergés, ce qui a donné lieu à
quelques regards malicieux
seule différence, les cocotiers à la
place des palmiers, et du sable blanc
au bord des plages. Il n’a fallu effec -
tuer qu’un petit tour dans les rues de
cette ville pour comprendre une
chose : ce n’est sans doute pas par
hasard que les Egyptiens ont hérité de
cette ville pour déposer leurs baga -
ges, on connaît tous le pouvoir
d’Abourida et d’Oum Eddounia dans
cette CAF qui perd chaque jour un
peu plus de son lustre d’antan, les
décisions ne sont plus égales et le trai-
tement de faveur de plus en plus fré -
quent avec le pays abritant son siège,
des facteurs qui nous poussent à croi-
re que les Pharaons ont encore une
fois usé de leur eternel «joker» pour
choisir ce petit paradis au milieu de la
célèbre héroïne de la série turque,
avant de parler du match face à
l’Egypte, elle ne s’est doutée de rien
jusqu’à ce qu’on lui a fait signe que
cette personne était en réalité un
Egyptien probablement venu piéger les
journalistes algériens pour tenter
d’avoir de quoi nous accuser de
fauteurs de trouble et renverser de ce
fait la vapeur, eux qui ont beaucoup
perdu à l’échelle mondiale après les
images de l’attaque du bus dont a été
victime l’EN, diffusées dans les quatre
coins de la planète. Cette nouvelle
sortie, a mis la journaliste de l’ENTV
dans tous ses états.
S. M. A
échangés entre les deux camps
avant que le contact ne soit
établi entre les deux camps. Ils
ont décidé mardi soir de déployer
les drapeaux des deux pays l’un à
coté de l’autre au niveau de la
piscine de l’hôtel située dans
l’autre côté de la rue, les plus
chauvins des Algériens présents
sur place n’ont pas apprécié ce
geste, eux qui n’ont pas oublié ce
Compétition
jungle pour gagner tranquille -
ment un troisième titre d’affi-
lée, car il ne faut pas oublier
que jusqu’au match d’hier, les
hommes de Shehata n’ont lais-
sé échapper aucun point en
gagnant toutes les parties s’of -
frant le luxe de recevoir leurs
adversaires «chez eux» et donc
plus de chances de réussir les
examens de passage. A ce ryth-
me-là, l’on se demande s’ils ne
vont pas nous faire ce coup
tous les deux ans, le rendez-
vous est donc pris. La prochai-
ne sortie ça sera en 2012 au
Gabon, à moins que les coéquipiers
de Zidan ne connaissent «Le» passa -
ge à vide inévitable attendu lors de la
prochaine période et laisser la voie
libre aux vraies équipes pour une
concurrence loyale, la première en
plus de 10 ans. S. M. A.
HÉBERGEMENT
ET LE TRANSPORT,
SEULS BÉMOLS
DES JOURNALISTES
À BENGUELA
l Si à Luanda ou même à Cabinda la
plupart des journalistes étaient
regroupés dans les mêmes sites
hébergés et bien pris en charge avec
le transport et des services plus ou
moins bons, à Benguela par contre
on s’est retrouvés livrés à nous-
mêmes, pas de lieu d’hébergement,
ni transport, les journalistes ont dû
chercher eux-mêmes un bus pour
aller de l’aéroport à la ville, puis
taper à la porte des hôtels dont la
majorités ne cèdent pas la chambre à
moins de 200 dollars. Pour les
séances d’entrainement des Verts et
le jour du match, les journalistes ont
dû improviser pour rallier le stade, les
bus se sont en effet fait très rares,
nous poussant à débourser des
fortunes pour faire la petite distance
de 10 kilomètres, séparant le centre
ville et le nouveau stade de
Benguela. Néanmoins, les conditions
générales de vie dans cette ville avec
notamment la propreté ont poussé
les gens de la presse à supporter ces
dépenses qui auront atteint des
sommets durant cette CAN vraiment
pas comme les autres.
S. M. A.
qui s’était passé deux mois plus
tôt au Caire. Les Egyptiens ont
tenté tant bien que mal de les
convaincre que cela faisait
désormais du passé, mais en
vain, la messe était déjà dite et
les esprits réchauffés en face, ce
qui a poussé les petits-fils des
Pharaons à quitter les lieux de
peur que le volcan algérien
n’entre en éruption. S. M. A.
édition du vendredi29 janvier 2010
9
Un problème de tickets
a stressé les supporters
algériens
l A notre arrivée, hier au stade de Benguela, on a eu l’agréable surprise
de faire face à une véritable marrée humaine. Ils étaient plusieurs
supporters à se présenter devant les deux accès mis à leur disposition.
Certains, ayant des tickets en main, étaient très à l’aise et chantaient des
refrains à la gloire de l’EN. D’autres fans, par contre, étaient très stressés
et agacés par un problème de tickets. Ils n’avaient, en effet, pas eu le
sésame qui leur permettra d’accéder au stade Ombaka, ce qui les a
vraiment gênés. Les agents du stade leur ont expliqué qu’ils devraient se
mettre à côté pour les comptabiliser et leur permettre de voir le match
explosif face à l’Egypte à partir des tribunes.
On leur a enlevé leurs
passeports à l’aéroport !
l Les supporters des Fennecs étaient très excités à leur arrivée au stade,
ils ne pensaient qu’au match face à l’Egypte, mais aussi à la finale de
dimanche prochain en cas de qualif’. Certains ont émis le vœu de rester
jusqu’au bout, mais ils se sont retrouvés confrontés à un sérieux
problème. Les autorités angolaises leur ont confisqué leurs passeports à
l’aéroport afin de garantir leur retour en Algérie juste après le match
comme convenu. Mais nos compatriotes ne l’entendent pas de cette
oreille, ils comptent rester et défier tout le monde, car pour eux il n’est
pas question de revenir au pays après avoir fait des milliers de kilomètres.
Ils ont exprimé leur désarroi
à la télé algérienne
l Ces supporters ont tenu à passer un message de détresse aux
autorités algériennes. Ils l’ont fait à travers les caméras de la télévision
qui leur a donné cette chance. Ils veulent aller au bout de leur aventure,
mais surtout celle de l’EN. Reste à savoir s’ils vont avoir gain de cause ou
seront-ils obligés de rebrousser chemin et rentrer au bercail malgré eux ?
Ils imposent leur loi et font
entrer les grandes bouteilles
l Les organisateurs au niveau de l’accès au stade ont voulu empêcher
les férus de la sélection algérienne de faire rentrer avec eux les bouteilles
d’eau minérale qui leur ont été offertes par Air Algérie. Ce qui a plus que
déplu à ces derniers qui ont refusé d’obéir aux responsables du stade, qui
ont voulu les obliger à prendre avec eux de petites bouteilles de la marque
portugaise Perla, l’un des sponsors de cette compétition. En fin de
compte, ce sont nos compatriotes qui ont eu le dernier mot. Ils ont tout
fait rentrer avec eux, mis à part les bâtons auxquels étaient accrochés les
drapeaux algériens.
S. M. A.
ILS SONT RENTRÉS SUR LE TERRAIN
À 19H15 POUR LES APPLAUDIR
Les joueurs algériens rendent
hommage à leurs fans
l Alors qu’habituellement lors des
quatre premiers matchs ici en
pour applaudir leurs fans, façon de
leur dire merci d’avoir fait un aussi
Angola que ce soit à Luanda ou à
Cabina, les joueurs font leur
apparition sur le terrain au moment
long déplacement pour les
encourager. De leur côté, les fans
algériens, n’ont cessé de scander les
de l’échauffement, hier les poulains habituels «One, two, three viva
de Saâdane sont rentrés sur le l’Algérie», «El Djeïch châb maâk ya
terrain dès leur arrivée au stade Saâdane oua Chebka ya Ghezzal».
c’est-à-dire à 19h15. Il faut dire que Ainsi, les joueurs sont restés environ
Ziani et consorts ont tenu à saluer cinq minutes à les applaudir avant
les supporters algériens qui ont fait de rejoindre les vestiaires pour
le déplacement ici à Benguela à enfiler leurs tenues d’échauffement.
partir d’Alger pour les soutenir et les C’est dire que nos capés ont tenu à
encourager. En rentrant sur le rendre hommage aux mille
terrain, les joueurs de l’équipe supporters qui ont fait près de neuf
nationale se sont dirigés heures de vol et payé 60 000 DA le
directement vers le kop algérien billet d’avion. A. H. A.
 10
Compétition édition du vendredi29 janvier 2010

LEMOUCHIA :
w «Tous mes contacts sont tombés
à l’eau, je reste à l’ESS»
w «Battre la Côte d’Ivoire, c’était
exceptionnel»

«J'ai félicité w «Lundi, j’ai eu au bout du fil Yazid

(Mansouri), Slimane (Raho) et
Zaoui»

Saâdane»
l Entretien réalisé par Amina Z.
Depuis qu’il a quitté l’EN, il a
rejoint Lyon. Il n’a pas donné signe
de vie. On l’a contacté pour avoir
de ses nouvelles qui,
apparemment, sont bonnes.
D’ailleurs, c’est ce qu’on lui
souhaite à lui et à toute sa famille.
Même avec ses soucis familiaux, il
suit de près l’EN.
- Alors Khaled, comment ça
va ?
- Hamdoullah, je suis toujours
à Lyon, au chevet d’un membre
de ma famille, qui est malade.
Comme vous le savez, j’ai dû
quitter l’EN pour affaire person-
nelle.
- Justement, est-ce que vous
êtes en train de suivre le par-
cours des Verts ?
- Et comment ! J’étais très
heureux de voir le groupe battre
la Côte d’Ivoire. C’était excep-
tionnel. Ça a permis de répondre
à toutes les critiques qui ont tou-
ché l’EN. Cette victoire a mis
tout le monde d’accord. Ça a fait
taire les critiques.
- Ne regrettez-vous pas le fait
de quitter l’EN?
- Non. Je ne regrette pas. Car
j’ai quitté l’EN pour affaire per -
sonnelle, je ne pouvais faire
autrement. Ce sont là des choses
importantes aussi et tout le
monde comprend ce que j’ai fait.
C’était vital de rentrer chez moi.
- Est-ce que vous êtes en
contact avec vos coéquipiers ?
- Bien sûr que oui. D’ailleurs,
lundi, j’ai eu au bout du fil Yazid
(Mansouri), Slimane (Raho) et
Zaoui. Je n’ai jamais lâché l’EN.
C’est ma famille et elle restera à
jamais dans mon cœur. Comme
je ne peux tourner le dos à l’EN,
je ne peux pas aussi ne pas
répondre à l’appel de ma famille.
- … Saâdane et Raouraoua ?
- J’ai discuté avec le coach et
le président Raouraoua avant le
match contre la Côte d’Ivoire et
après. J’ai félicité tout le monde.
C’était l’occasion de montrer une
belle image du foot algérien et
c’est ce qu’a fait le groupe.
- Vous aviez dit que vous vous
rendrez en Angola, apparem -
ment, c’est tombé à l’eau
- Je ne peux pas malheureuse-
ment. Car j’attends les résultats
des analyses pour ce membre de
ma famille. Il a eu un premier
diagnostic qui a été, hamdoullah,
positif. Mais il reste encore le
w «Si les résultats sont bons, je
rejoindrai le plus tôt possible Sétif»
dernier qui sera fait cette
semaine. Si tout va pour le
mieux, je reprendrai ma vie foot-
ballistique.
- Ça sera avec quel club ?
- Il faut savoir que je ne me
suis pas entraîné depuis deux
semaines. Ce qui veut dire que
j’accuse un retard. Ce souci fami-
lial a fait tomber à l’eau tous mes
contacts. Donc, je retournerai à
Sétif. En fait, ce sont les aléas de
la vie. Je ne regrette rien.
Néanmoins, je suis vraiment déçu
par les paroles blessantes de cer -
tains, qui ont voulu m’éjecter de
l’EN.
- Quand est-ce que vous
rejoindrez l’ESS, surtout que
le championnat a repris ses
droits en Algérie ?
- C’est Dieu qui décide.
Comme je l’ai dit, je suis en train
d’attendre les résultats médicaux
et si tout va bien, je reprendrai le
boulot. En tous les cas, tout
dépendra des analyses. Incha
Allah, il n’y aura rien de grave.
- On vous sent très remonté ?
- Absolument. Car les rumeurs
ont fusé de partout. On a parlé de
ma sœur, puis de ma mère et on a
même parlé d’altercation entre
Saâdane et moi, alors que le site
de la FAF a été amplement clair
sur ce fait. Le coach a aussi affir-
mé cela, mais rien à faire… On
veut me saboter. Je ne veux pas
parler de mes problèmes fami-
liaux, ça reste du domaine du
privé, mais ce qui me fait très
mal, c’est le fait qu’on ait touché
à ma famille en Algérie.
Heureusement que mes camara-
des ont gagné contre les Ivoiriens.
Incha Allah, ça va continuer dans
le même sens pour qu’on laisse
enfin l’EN tranquille. Néanmoins,
quand je vois ces messages de
soutien que j’ai reçus depuis que
j’ai quitté l’EN, ça me console
vraiment.
- Et quel sera votre message
pour vos amis qui sont en
Angola ?
- Je leur demande de rester
dans la continuité. J’ai discuté
avec Yazid avant que l’équipe ne
prenne le vol pour Benguela. Je
sais que le groupe va bien et qu’il
était déterminé à se donner corps
et âme pour rendre heureux le
peuple.
A. Z.

BOURAS :
dépit du fait qu’ils ont joué à 100 à
l’heure…
- Ils ont démontré contre la Côte d’Ivoire
leur supériorité mentale et physique. Il a
suffi qu’ils s’adaptent un peu à toutes les

«Saâdane ne s’est pas

conditions pour qu’ils donnent le meilleur
d’eux-mêmes. Mais ce n’est pas seulement
cela. En préparation physique, plus les spor-

trompé au Castellet»
l Entretien réalisé par Noureddine Boumali
Amar Bouras est l’homme qui a formé la
championne Hassiba Boulmerka, entre
autres. Ses connaissances en matière de
préparation sont reconnues. Au moment où
certains critiquent le choix du Castellet,
l’ancien président de la Fédération
d’athlétisme apporte sa contribution. Son
propos met la lumière sur la question et
élimine tous les doutes émis ça et là…
- Certains ont remis en cause la prépa-
ration du sélectionneur effectuée au
Castellet. Vous, en tant que spécialiste,
vous pourrez sans nul doute nous édi-
fier sur le pourquoi de la France pour
préparer la CAN ?
- Ceux qui connaissent la méthodologie de
la préparation et la physiologie savent parfai -
tement que préparer un athlète dans un pays
chaud ne l’aidera pas pour avoir de meilleu -
res performances lors d’un tournoi joué dans
les mêmes conditions. Au contraire, cela
peut épuiser le sportif. Si les gens qui ont
remis en cause la préparation de Castellet se
sont référés à la prestation de l’équipe natio-
nale à la rencontre face au Malawi, cela n’est
pas dû à la préparation, mais plutôt à l’appro -
che faite de la CAN. Les joueurs étaient sur
un nuage et ils n’avaient pas abordé cette
rencontre avec un esprit psychologique
nécessaire. Ils ont été surpris par leurs adver-
saires qui n’étaient pas du tout plus forts
qu’eux.
- Après la rencontre face au Malawi, l’é -
quipe a montré qu’elle est au top sur le
plan physique…
- Nous avons vu comment nos joueurs ont
réagi lors de la deuxième rencontre face au
Mali du point de vue physique. Il a suffi d’un
match pour qu’ils se réadaptent, et ils étaient
plus frais que les Maliens, lesquels ont pré -
paré la CAN à Doha. Sur le papier, les équi-
piers de Kanouté sont plus forts que nous et
ils sont considérés en compagnie de la Côte
d’Ivoire comme les favoris de la coupe
d’Afrique. Or, l’EN les a dominés de bout en
bout.
- Comment avez-vous trouvé l’équipe
face à l’Angola ?
- L’équipe était très bien préparée sur le
plan physique et tactique. Nous avons l’im-
pression que si nos joueurs voulaient accélé -
rer, ils auraient pu le faire. Vu leur fraîcheur
physique, ils ne se sont pas épuisés.
- Face à la Côte d’Ivoire, nos joueurs
ont tenu facilement 120 minutes en
tifs ont une surface corporelle élevée, plus
l’endurance générée et surtout l’endurance
de force diminue. C’est pour cela que les
Algériens ont joué les 120 minutes plus faci-
lement que les Ivoiriens qui ont eu des surfa-
ces corporelles supérieures à nos joueurs. Je
dois soulever un point concernant le terrain,
il a certes gêné les deux équipes, mais celle
de la Côte d’Ivoire plus que la nôtre. Si le
match durait seulement 45 minutes, quand
un sportif a une surface grande, il peut s’a-
dapter par sa force. Mais comme le match a
duré 120 minutes, il a usé les Ivoiriens.
- Après tous les efforts fournis lors du
match précédent, les poulains de
Saâdane auront-ils le temps nécessaire
pour récupérer ?
- Par leur préparation, nos joueurs auront
le temps de récupérer comme les Egyptiens.
L’avantage pour nous, c’est l’âge de l’équi-
pe. Un corps jeune récupère vite et si le
match n’est pas tué durant les 45 premières
minutes, les Verts peuvent s’en sortir très
bien.
N. B.

Compétition / PUB ANEP 791 339 du 29/01/2010


BEZZAZ forfait,
AMRI CHADLI «L
pourrait le remplacer
Bezzaz :
«Lundi,
je passe
sur le
billard»
Il n’a pas de chance et à chaque fois
qu’il a l’occasion d’exploser, un
imprévu vient perturber la donne.
Saâdane lui a fait confiance face au
Mali. Il s’est distingué et a mis tous
ses moyens pour confirmer à son
coach qu’il ne sait pas trompé en le
titularisant. Malheureusement, un
tacle de Sissoko met à terre Yacine,
qui se relève comme un gladiateur,
pour poursuivre la partie. Mais à la fin
du match, le Fennec découvre qu’il
venait de contracter une blessure
sérieuse. Il met fin à son séjour en
Angola et rentre en France pour faire
des analyses approfondies, qui
révéleront qu’il souffre des ligaments
croisés et devra, donc, passer sur le
billard ce lundi. Il risque de perdre sa
place en l’EN. Il le sait, mais ne
désespère pas. Car il est un guerrier
qui a vécu plein de difficultés
auparavant. Mais avec l’aide de Dieu
et les prières de tous les Algériens,
Bezzaz pourrait participer à la Coupe
du monde.
- Lors de notre dernier entre-
tien, vous attendiez les résultats
définitifs concernant votre état
de santé. Qu’en est-il vraiment
de votre blessure ?
- C’est avec regret que je vous
annonce que je souffre des liga-
ments croisés et une opération est
nécessaire le plus tôt possible. Incha
Allah, après cette intervention, je
récupérerai vite.
- Quand est-ce que l’interven -
tion chirurgicale est-elle prévue
? couleurs de son pays, sans plus. En
- Lundi, je passerai sur le billard.
Incha Allah, tout rentrera dans l’ord-
re. D’ici là, je vais suivre le par-
cours des Verts, tout en espérant et
priant que mes camarades feront
sensation.
- Les ligaments croisés, donc, six
mois pour revenir à la compéti-
tion. Ce qui veut dire qu’on ne
verra pas Yacine au Mondial…
- Incha Allah, j’y serai. Il faut
savoir que tout dépend de la person-
ne. Certains se rétablissent en trois
mois ou quatre. Il y a ceux qui pas-
sent cinq mois. Mais je ne vais pas
baisser les bras. Le Mondial sera ma
motivation pour me remettre sur
pied le plus tôt possible. Incha
Allah, Dieu m’aidera pour passer
cet examen sans problème. Car je
souhaite fortement être en Afrique
du Sud avec mes copains.
- Comment vivez-vous cette
mauvaise nouvelle ?
- Je sui malheureux, bien sûr.
Aussi déçu, car quand j’ai retrouvé
ma place de titulaire, le destin a
voulu que je me blesse. Une blessu-
re qui ne vient pas au bon moment.
Car je voulais tellement participer
avec mes camarades à leur réussite
en cette CAN. Mais un sportif de
haut niveau sait que ces blessures
font partie de la vie d’un footbal-
leur. Je n’ai pas le droit de m’api-
toyer sur mon sort, je dois positiver
pour retrouver toutes mes capacités
le rapidement possible.
- Cette blessure a été l’œuvre de
Sissoko, gardez-vous une rancu -
ne pour ce joueur ?
- Non, pas du tout. Car je connais
Sissoko, ce n’est pas un méchant
garçon. Il a essayé de défendre les
plus, il faut savoir que c’est une
question de mektoub. On ne sait pas
ce qu’il nous réserve. Je n’ai pas de
rancune pour Sissoko.
- Dans le cas où le temps ne
vous donnerait pas raison et que
vous serez contraint de rater la
Coupe du monde…
- C’est une option. Car je peux
participer comme je ne peux pas.
Dans ma tête, je ne pense pas à cela.
Je vais faire l’opération, puis passer
les jours de convalescence avant de
faire ce qu’il faut pour me remettre
sur pied. Je vais défier tout pour être
prêt pour l’Afrique du Sud.
A. Z.
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010
l Par Amina Zerrouki
Réserviste de Saâdane,
Amri Chadli a de fortes
chances de faire partie du
groupe qui fera le Mondial
sud-africain. Explication.
e malheur des uns fait
le bonheur des
autres», dit-on et
apparemment, c’est ce «destin»
qui attend Amri Chadli, à la suite
de la blessure de Yacine Bezzaz.
Le joueur du Racing de
Strasbourg, n’est pas très sûr de
revenir à la compétition de sitôt.
Autrement dit, il ratera à une
forte chance le Mondial.
L’enfant de Grarem, entretient
un petit espoir d’y être à cette
grande manifestation
planétaire. «Je lutterai de toutes
mes forces pour pouvoir
revenir», nous disait-il, avant
qu’il ne passe sur le billard ce
lundi. D’Allemagne, le sociétaire
de Mayence espère de son côté,
une convocation de Saâdane.
Avec un pincement au cœur tout
de même. Amri Chadli n’aurait
jamais souhaité qu’un joueur
déclare forfait pour cause de
blessure à une compétition
d’envergure qu’est la Coupe du
Amri Chadli : «Je suis prêt»
- Bezzaz souffre des liga-
ments croisés et les chances
de le voir au Mondial sont
minces. Ce qui veut dire
qu’on verra Amri à sa
place…
- D’abord, je souhaite que
Dieu le guérisse. Je suis vrai-
ment désolé pour lui. J’espère
qu’il récupérera toutes ses
capacités le plus vite.
Maintenant, je ne peux dire
que je serai avec le groupe, car
on ne m’a rien signifié.
- Savez-vous que quand
Bezzaz est rentré en
France, on a essayé de vous
faire venir, mais ça n’a pas
marché, car la CAN avait
débuté ?
- Non, je ne le sais pas. Ça
me fait plaisir d’entendre cela.
Cela dit, si le destin fait que je
revienne à la maison des
Verts, je serai vraiment le plus
heureux et je ferai tout pour
donner le plus attendu. En
tous les cas, je suis prêt.
- Les Algériens auront
donc l’occasion de voir à
l’œuvre Amri le 3 mars pro-
chain contre la Serbie dans
un match amical pour pré -
parer la CM…
- Pour le moment, je suis
dans la liste des réservistes,
mais si on me fait appel, j’aurai
l’occasion de marquer mon
retour. Ce qui est certain, je
n’aurai pas de soucis pour m’a -
dapter, car je connais tout le
monde.
- Le 3 mars, une occasion
pour Amri de montrer aux
Algériens son talent…
- Je pense que tout le monde
me connaît. On a beaucoup
parlé de moi. Pour ce qui est de
prouver, je pense que chacun
des Verts se doit de prouver à
chaque occasion ce qu’il a vrai-
Monde. «C’est dur, franchement
très dur» regrette-t-il pour son
ami, lui qui a également connu
une éviction de l’EN pour cause
de blessure. «J’ai connu moi
aussi ce passage et je sais que
c’est très, très dur de supporter
cela. Je sais que Yacine a un
mental d’enfer, qui peut lui faire
passer l’épreuve sans trop de
heurt.». Qu’à cela ne tienne,
c’est cette force mentale qui a
permis à Chadli Amri de
reprendre la compétition. Et
quelle reprise ! D’emblée, il
signera son retour par un
superbe but pour son équipe de
Mayence. Il enchaînera par la
suite les matches de haute
facture. Un come-back qui n’a
pas laissé Saâdane insensible.
Devant la cascade des blessures
au sein de l’EN, le sélectionneur
national a coché le nom de
Chadli sur son calepin. Son
retour est imminent. Entre-
temps, les blessés reprennent
service. Saâdane ferme la
parenthèse Amri, mais sans
avertir le joueur qu’il est sur la
liste des réservistes. A n’importe
quel moment, il pourra faire sa
réapparition chez les Verts. Un
signe encourageant qui a fait
beaucoup de bien à Chadli. Mais
le présent de Chadli, c’est son
ment dans le ventre. Je ne suis
pas un nouvel élément, mais si
on me fait appel, je ferai tout
pour être à la hauteur des atten -
tes. Il faut savoir que je suis en
train de travailler ardemment
actuellement afin de récupérer
ma place en EN. Si tout va
bien, je cueillerai les fruits de
mon travail.
- Est-ce que vous êtes en
train de suivre la CAN ?
- Et comment ! Ce qui est
bien ici en Allemagne, c’est
qu’on n’a pas besoin d’aller sur
Internet ou de pirater pour suiv-
re les matches. On suit la CAN
sur Eurosport. Pratiquement,
j’ai vu tous les matches depuis
le coup d’envoi de cette Coupe
d’Afrique des nations.
- Quel serait le match qui
vous a attiré au 1er tour ?
11
club. S’il réédite les bons
matches qu’il est en train de
faire, à coup sûr, son retour sera
officialisé dès le mois de mars, à
l’occasion du match amical
Algérie-Serbie. Ce week-end,
Amri et son club vont se frotter
au Bayern Munich avec dans ses
rangs Ribéry qui revient de
blessure. Tiens tiens. «Avec le
retour de Ribéry, ça sera un
match difficile, mais on essayera
comme à chaque fois de faire
une bonne prestation.» Chadli
se concentre sur son boulot. Il
sait qu’il doit redoubler d’efforts
pour attirer les regards sur lui.
Ce joueur a tout pour être parmi
les Verts. Il se trouve en fin de
contrat, mais il ne se prend pas
la tête, car comme il le dit : «Je
prône la stabilité.»
Mayence
veut le garder
En fait, les dirigeants de
Mayence voudraient le garder. Il
a d’autres contacts, mais dira :
«Je laisse mon agent faire le
travail. Je me concentre sur le
championnat.» A 25 ans, Amri
qui se montre très lucide est un
joueur qui sait vraiment ce qu’il
veut dans la vie.
A. Z.
- C’était le match Angola-
Mali. J’ai vraiment admiré la
partie. Surtout que le Mali a
su comment revenir au score.
C’est le match qui m’a attiré.
- Comment avez-vous
vécu le premier rendez-
vous des Verts ?
- J’étais déçu comme tout
le monde. Cela dit, je pense
que cette débâcle était due au
fait que nos joueurs ont zappé
le Malawi de leur tête et se
sont concentrés sur le Mali et
l’Angola, heureusement qu’il
n’y a pas eu de grosses consé-
quences. Le groupe a su recti-
fier le tir et revenir de la plus
belle des manières.
- Pour les quarts de finale,
quel match vous avez
aimé ?
- Sans hésitation, Algérie-
Côte D’Ivoire. C’était un très
beau match. On s’est vrai-
ment régalés. Espérons que le
groupe propose ce genre de
prestation à chaque fois.
- Est-ce que vous avez
douté quand Keita avait
marqué le second but ?
- C’était à la 89’, je crois que
ça a fait douter plein de monde.
Ça a fait mal, car on avait raté
beaucoup d’occasions avant.
On croyait que c’était fini, mais
Bougherra marque et là, c’est
l’extase. Je savais qu’on allait
gagner, car on avait plus envie
qu’eux de passer ce tour. Dieu
merci, on a réussi le pari et on
espère que ça continuera sur ce
même rythme.
- Donc, vous êtes en plein
dedans avec les Verts…
- Chaque Algérien suit de
près l’actualité des Verts. Idem
pour moi, j’espère que ça ne
sera que du meilleur à chaque
fois.
A. Z.
12 13
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010 Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010
l DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX EN ANGOLA : ASMA H. A., KAMEL HASSANI, SMAÏL M. A., AMIROUCHE B. ET YOUNES GUESSOUM

DES MOMENTS D’
entre supporters et joueurs ÉMOTION
LES SUPPORTERS
à la fin du match ALGÉRIENS
l A la fin du match, les camardes de Ziani se sont dirigés vers les
supporters pour les remercier d’avoir fait le déplacement en
Angola pour les soutenir. Les joueurs et les supporters étaient
inconsolables, surtout que l’arbitre béninois était la cause de la
EN FORCE
Comme prévu, les supporters algériens ont
été très nombreux au stade Ombaka,
défaite. Malgré la déception, les joueurs sont allés consoler les
supporters qui étaient en larmes. C’était une belle image de puisqu’on comptait plus de 1200 personnes
qui sont rentrées par les portes 19, 20 et
solidarité entre les fans des Verts et ces derniers ont demandé 21du stade de Benguela. Une fouille
pardon aux supporters. «Désolé pour nos fans qui se sont minutieuse a été faite sur les supporters
déplacés en masse. Ça nous a vraiment touchés quand ils nous algériens, mais avec un grand sourire des
ont applaudis à la fin du match et quand j’ai vu nos fans qui n’ont agents angolais, impressionnés par la
pas cessé de nous applaudir. Je ne vous cache pas que j’ai versé
des larmes à ce moment», nous dira Halliche. Une chose est sûre, ferveur de nos supporters qui ont été, comme
d’habitude, très bruyants.
les fans des Verts vont accueillir les camardes de Ziani comme K. H.
des héros à Alger ce dimanche après avoir joué le match de
classement contre le Nigeria.

Même à Les Angolais ont choisi l'Algérie

l Hier, et à l'approche du match, on a remarqué en allant au stade des
Benguela, l'Algérien ne centaines de supporters angolais drapeaux algérien à la main en train de
défiler, y en a même qui ont préféré le faire en moto et d'autres carrément
badine pas avec la prière au stade. Il faut dire que rien qu'à voir ces centaines d'Algériens arriver
dans son pays, le citoyen angolais a senti ce rapprochement entre lui et son
l Hier au coucher du soleil, on a assisté devant le stade frère algérien dont le pays, rappelons-le, a contribué à l'indépendance de
à une scène qui en dit long sur les principes de l'Angola.
l'Algérien. Les supporters ont fait la prière du S. M. A.
maghreb. Un fan, qu'on a attendu jusqu'à ce qu'il
termine la prière, nous a avoué qu'il a
longtemps prié pour une nouvelle
victoire des Verts.
S. M. A.

Une famille complète a fait

Des Tunisiens, encore et toujours
l Encore une fois, la rencontre d'hier face aux Egyptiens était
l'occasion pour l'Algérie et la Tunisie de prouver toute l'amitié qui
le déplacement à partir d'Alger
les lie. En témoignent ces supporters tunisiens qui ont tenu à être l Parmi les fans ayant effectué défié la fatigue du long voyage regards étaient tournés vers
présents au stade et venir de très loin pour encourager leurs le déplacement à Benguela et les imprévus pour venir eux à l'entrée du stade. Même
voisins algériens. Ils ont pris beaucoup de photos au stade et ont pour encourager les Verts, on a soutenir les Verts. Ils sont, à les photographes des grandes
été interviewés par les télévisions tunisiennes présentes en force rencontré une famille peu près, huit éléments de la agences du monde n'ont pas
avec les Verts depuis le début de cette compétition. algéroise, au complet, qui a même famille, et tous les raté ça. S. M. A.
S. M. A.
 14
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

Le grand
Stade du 11-Novembre, Luanda,
temps frais, affluence moyenne,

Le Ghana
pelouse en bon état, arbitrage de

retour
M. Bennett.

NIGERIA 0

s’offre
GHANA 1
POUR la première fois
depuis 1982, le Ghana
retrouvera la finale de la
But : Gyan 23’ Coupe d’Afrique des
Nations, après sa victoire
Avert : Yusuf 36’ Avert : Draman 44’ sur le Nigéria (1-0) ce

une finale
Annan 57’ jeudi en demi-finales.
Inkoom 85’ Quatre fois vainqueur de
Kingston 90’ l’épreuve, le Ghana aura
Enyeama Kingston l’occasion de devenir le
M.Yusuf Inkoom deuxième pays le plus titré
(Odiah 80’) Vorsah dans l’histoire de la CAN
derrière l’Egypte en cas de
Shittu Addy
succès final ce dimanche. Les
Nwaneri Sarpei Black Stars ne sont plus qu’à
Echiejile, A (I. Ayew 54’) une marche de l’exploit après
Yussuf A. Ayew avoir pris le meilleur sur le
(Obinna 67’) Annan Nigéria ce jeudi à Luanda. Le
Keita Agyemang seul et unique but de Gyan,
Obi Mikel (Draman 35’) déjà auteur d’une performance
Martins Agyemang-Badu similaire lors du quart de finale
Obasi Okbuke Asamoah face à l’Angola, a permis aux
Odemwengé Gyan ( Amoah 85’) Ghanéens de passer l’écueil
des demi-finales, et ce malgré
(Yakobu 71’) Ent : Rajevac
l’absence de plusieurs stars
Ent. : locales comme Appiah ou
Shuaibu Amodu
Essien. Le Ghana n’aura eu
Pour cette première demi-finale, les avec une magnifique tentative de Gyan qui nent encore et toujours, et à la 61’, Obi Mikel, à besoin que d’un coup de tête
de l’attaquant rennais sur un
Ghanéens sont la surprise du parcours. manque de peu le second but avec un tir qui frôle l’ouverture, lance en profondeur Martins qui
corner de son coéquipier
la transversale d’Enyeama. Dans la foulée, les tente la balle piquée devant Kingson. Le portier
Face aux Nigérians, ils ne montreront Super Eagles réagissent. A la 27’, Odemwingie ghanéen prend le meilleur sur l’ancien joueur de Asamoah (1-0, 21 e) pour faire
aucun signe de fébrilité malgré leur adresse une frappe de loin qui revient dans les Newcastle. Les Ghanéens subissent, et Obasi à la la différence. Dans un match
haché par les fautes, les
jeunesse. pieds du buteur de Wolfsburg. Martins frappe du 73’ pique un ballon sur la gauche du terrain et occasions ont été rares avant
droit à mi-hauteur sur la gauche du gardien, mais sert dans l’intervalle Echiejile. Le Rennais cent-
que le Nigéria ne se mette à
LES CAMARADES d’Essien se montrent dès le Kingston bien placé sauve son équipe. Par la suite, re devant le but et Yakubu rate l’immanquable à réellement attaquer en seconde
départ conquérants et ne manquent pas d’audace, la rencontre sera complètement décousue avec de cinq mètres du but. Le Nigeria ne lâche pas prise. période. Malgré les efforts de
mais sans véritablement mettre en danger l’arrière- multiples petites fautes et des joueurs qui doivent Cinq minutes plus tard, à la 78’, Martins débou- Martins, les Super Eagles ne
garde nigériane. Les 20 premières minutes de la souvent sortir du terrain pour se faire soigner. Cela le sur la gauche du terrain et tire, mais du bout du parvenaient pas à trouver la
partie n’apporteront rien, mais les Ghanéens se a beaucoup influé sur le jeu. Après 45 minutes de pied, Kingson détourne en corner. Les Black faille, et restaient aux portes de
montrent plus entreprenants. A la 23’, coup dur jeu peu passionnantes, l’arbitre siffle la mi-temps. Stars tiennent bon. Le temps passe et leurs la finale. Les Ghanéens vont
pour les Super Eagles qui encaissent un but sur la La seconde période a repris comme la première adversaires ne parviennent pas à remonter le pouvoir désormais attendre
première incursion des Ghanéens dans leur surfa- avec une domination des Nigérians. Ces derniers petit but d’avance. Les quatre minutes de temps sereinement la deuxième demi-
ce de réparation, suite à un corner que Gyan rep- seront les premiers à se mettre en évidence. A la additionnel n’apporteront rien de nouveau. finale entre l’Algérie et
rend victorieusement et permet à son équipe de 52’, Martins adresse un bon ballon sur la droite de Ainsi, le Ghana est le premier finaliste de cette l’Egypte pour savoir quel sera
mener au score. Deux minutes plus tard, à la 25’, la surface pour Obasi, mais l’attaquant ne trouve CAN 2010, en éliminant le Nigeria, qui pourra leur adversaire, ce dimanche,
ça va encore chauffer devant les bois nigérians, que le petit filet de Kingson. Les Nigérians domi- se consoler d’une place sur le podium. toujours à Luanda.

ON A SAUVÉ LE SOLDAT GYAN

On jouait la 21’ de ce Ghana-Nigeria comptant pour les demi-
finales de la CAN 2010 quand surgit et marque le premier but
du Ghana. Sur un corner tiré par Kwadwo Asamoah depuis la
gauche du terrain, Gyan, l’attaquant rennais, décroise une
tête gagnante. Enyama est bluffé sur sa ligne de but.
Première occasion et premier but pour les Black Stars. Une
belle revanche sur le sort.
L’ATTAQUANTAsamoah Gyan, Mondial, la vie ne m’a pas trop
coupé dans son élan pendant souri, j’ai été beaucoup blessé,
presque deux saisons après un regrette-t-il. Quand je jouais, je
Mondial-2006 lumineux, a retro- savais que ça pouvait revenir n’im-
uvé la forme au bon moment en porte quand. Maintenant c’est fini,
offrant, déjà, au Ghana une nouvel- je n’y pense plus. Je préfère penser
le demi-finale de CAN, grâce à son positif.»
but en quarts contre l’hôte angolais Pourtant, le pire se produit
(1-0). En Allemagne, le jeune même chez lui à Accra pendant la
Black Star avait impressionné : CAN-2008 au cours de laquelle le
premier match du Ghana en Coupe Ghana s’est classé à la 3e place.
du monde et premier but après seu- Star au pied d’argile, il ne peut
lement 68 secondes de jeu ! combler les attentes de ses suppor-
Le «gamin» de 17 ans avait déjà teurs et, dégoûté, il envisage même
fait le coup en 2003 pour sa pre- de quitter les Black Stars avec son «Numéro fétiche» en championnat de France lors des
six premiers mois avant de filer en
Déjà buteur contre la Côte d’Ivoire
au 1e r tour, l’attaquant, ménagé en
mière sélection contre la Somalie... frère Baffour après que sa famille Rennes en tout cas a fait le pari
ait reçu des menaces.«J’étais arrivé d’investir 8,5 M euros sur lui en Angola en janvier. fin de match contre les Palancas
En cet été 2006, Gyan a la vie
devant lui. Prêté depuis deux ans à blessé, je savais qu’il y avait des 2008, et commence tout juste à «Ça montre que je suis enfin en negras mais rétabli depuis, en est
Modène, il va découvrir la Serie A risques et j’ai fait beaucoup de toucher les dividendes... après une forme. Contre l’Angola, j’ai fait désormais à 19 buts en 35 matches
avec Udinese.Pourtant, deux ans sacrifices pour l’équipe», raconte première saison presque blanche. mon meilleur match, et quand l’op- internationaux.
plus tard, il quitte l’Italie pour la aujourd’hui l’ex-attaquant de Marqué à la culotte cet été par un portunité s’est présentée, j’ai mar- En l’absence en Angola des nom-
France sur une note d’inachevé. En Liberty d’Accra. «Et ça, dehors, médecin du club lors de ses vacan- qué. Maintenant, le prochain sera breuses stars de l’équipe, décimée
31 matches, il a bien inscrit dix personne ne le savait. Je me ces au Ghana, le buteur de 24 ans a peut-être mon plus mauvais par les blessures (Essien, Appiah,
buts, mais il a surtout passé son connais, je sais ce que je peux faire réalisé sa première préparation d’a- match», fait-il semblant de croire. Muntari), c’est sur lui que reposent
temps à l’infirmerie, victime de quand je suis en forme.» On com- vant-saison depuis longtemps, et Contre le Nigeria, il réalisera un les espoirs du pays. Il a fait ce qu’il
blessures à répétition. «Après le mence à voir... dans la foulée, il a inscrit huit buts autre match de haute facture. fallait faire.
 14
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

Le grand
Stade du 11-Novembre, Luanda,
temps frais, affluence moyenne,

Le Ghana
pelouse en bon état, arbitrage de

retour
M. Bennett.

NIGERIA 0

s’offre
GHANA 1
POUR la première fois
depuis 1982, le Ghana
retrouvera la finale de la
But : Gyan 23’ Coupe d’Afrique des
Nations, après sa victoire
Avert : Yusuf 36’ Avert : Draman 44’ sur le Nigéria (1-0) ce

une finale
Annan 57’ jeudi en demi-finales.
Inkoom 85’ Quatre fois vainqueur de
Kingston 90’ l’épreuve, le Ghana aura
Enyeama Kingston l’occasion de devenir le
M.Yusuf Inkoom deuxième pays le plus titré
(Odiah 80’) Vorsah dans l’histoire de la CAN
derrière l’Egypte en cas de
Shittu Addy
succès final ce dimanche. Les
Nwaneri Sarpei Black Stars ne sont plus qu’à
Echiejile, A (I. Ayew 54’) une marche de l’exploit après
Yussuf A. Ayew avoir pris le meilleur sur le
(Obinna 67’) Annan Nigéria ce jeudi à Luanda. Le
Keita Agyemang seul et unique but de Gyan,
Obi Mikel (Draman 35’) déjà auteur d’une performance
Martins Agyemang-Badu similaire lors du quart de finale
Obasi Okbuke Asamoah face à l’Angola, a permis aux
Odemwengé Gyan ( Amoah 85’) Ghanéens de passer l’écueil
des demi-finales, et ce malgré
(Yakobu 71’) Ent : Rajevac
l’absence de plusieurs stars
Ent. : locales comme Appiah ou
Shuaibu Amodu
Essien. Le Ghana n’aura eu
Pour cette première demi-finale, les avec une magnifique tentative de Gyan qui nent encore et toujours, et à la 61’, Obi Mikel, à besoin que d’un coup de tête
de l’attaquant rennais sur un
Ghanéens sont la surprise du parcours. manque de peu le second but avec un tir qui frôle l’ouverture, lance en profondeur Martins qui
corner de son coéquipier
la transversale d’Enyeama. Dans la foulée, les tente la balle piquée devant Kingson. Le portier
Face aux Nigérians, ils ne montreront Super Eagles réagissent. A la 27’, Odemwingie ghanéen prend le meilleur sur l’ancien joueur de Asamoah (1-0, 21 e) pour faire
aucun signe de fébrilité malgré leur adresse une frappe de loin qui revient dans les Newcastle. Les Ghanéens subissent, et Obasi à la la différence. Dans un match
haché par les fautes, les
jeunesse. pieds du buteur de Wolfsburg. Martins frappe du 73’ pique un ballon sur la gauche du terrain et occasions ont été rares avant
droit à mi-hauteur sur la gauche du gardien, mais sert dans l’intervalle Echiejile. Le Rennais cent-
que le Nigéria ne se mette à
LES CAMARADES d’Essien se montrent dès le Kingston bien placé sauve son équipe. Par la suite, re devant le but et Yakubu rate l’immanquable à réellement attaquer en seconde
départ conquérants et ne manquent pas d’audace, la rencontre sera complètement décousue avec de cinq mètres du but. Le Nigeria ne lâche pas prise. période. Malgré les efforts de
mais sans véritablement mettre en danger l’arrière- multiples petites fautes et des joueurs qui doivent Cinq minutes plus tard, à la 78’, Martins débou- Martins, les Super Eagles ne
garde nigériane. Les 20 premières minutes de la souvent sortir du terrain pour se faire soigner. Cela le sur la gauche du terrain et tire, mais du bout du parvenaient pas à trouver la
partie n’apporteront rien, mais les Ghanéens se a beaucoup influé sur le jeu. Après 45 minutes de pied, Kingson détourne en corner. Les Black faille, et restaient aux portes de
montrent plus entreprenants. A la 23’, coup dur jeu peu passionnantes, l’arbitre siffle la mi-temps. Stars tiennent bon. Le temps passe et leurs la finale. Les Ghanéens vont
pour les Super Eagles qui encaissent un but sur la La seconde période a repris comme la première adversaires ne parviennent pas à remonter le pouvoir désormais attendre
première incursion des Ghanéens dans leur surfa- avec une domination des Nigérians. Ces derniers petit but d’avance. Les quatre minutes de temps sereinement la deuxième demi-
ce de réparation, suite à un corner que Gyan rep- seront les premiers à se mettre en évidence. A la additionnel n’apporteront rien de nouveau. finale entre l’Algérie et
rend victorieusement et permet à son équipe de 52’, Martins adresse un bon ballon sur la droite de Ainsi, le Ghana est le premier finaliste de cette l’Egypte pour savoir quel sera
mener au score. Deux minutes plus tard, à la 25’, la surface pour Obasi, mais l’attaquant ne trouve CAN 2010, en éliminant le Nigeria, qui pourra leur adversaire, ce dimanche,
ça va encore chauffer devant les bois nigérians, que le petit filet de Kingson. Les Nigérians domi- se consoler d’une place sur le podium. toujours à Luanda.

ON A SAUVÉ LE SOLDAT GYAN

On jouait la 21’ de ce Ghana-Nigeria comptant pour les demi-
finales de la CAN 2010 quand surgit et marque le premier but
du Ghana. Sur un corner tiré par Kwadwo Asamoah depuis la
gauche du terrain, Gyan, l’attaquant rennais, décroise une
tête gagnante. Enyama est bluffé sur sa ligne de but.
Première occasion et premier but pour les Black Stars. Une
belle revanche sur le sort.
L’ATTAQUANTAsamoah Gyan, Mondial, la vie ne m’a pas trop
coupé dans son élan pendant souri, j’ai été beaucoup blessé,
presque deux saisons après un regrette-t-il. Quand je jouais, je
Mondial-2006 lumineux, a retro- savais que ça pouvait revenir n’im-
uvé la forme au bon moment en porte quand. Maintenant c’est fini,
offrant, déjà, au Ghana une nouvel- je n’y pense plus. Je préfère penser
le demi-finale de CAN, grâce à son positif.»
but en quarts contre l’hôte angolais Pourtant, le pire se produit
(1-0). En Allemagne, le jeune même chez lui à Accra pendant la
Black Star avait impressionné : CAN-2008 au cours de laquelle le
premier match du Ghana en Coupe Ghana s’est classé à la 3e place.
du monde et premier but après seu- Star au pied d’argile, il ne peut
lement 68 secondes de jeu ! combler les attentes de ses suppor-
Le «gamin» de 17 ans avait déjà teurs et, dégoûté, il envisage même
fait le coup en 2003 pour sa pre- de quitter les Black Stars avec son «Numéro fétiche» en championnat de France lors des
six premiers mois avant de filer en
Déjà buteur contre la Côte d’Ivoire
au 1e r tour, l’attaquant, ménagé en
mière sélection contre la Somalie... frère Baffour après que sa famille Rennes en tout cas a fait le pari
ait reçu des menaces.«J’étais arrivé d’investir 8,5 M euros sur lui en Angola en janvier. fin de match contre les Palancas
En cet été 2006, Gyan a la vie
devant lui. Prêté depuis deux ans à blessé, je savais qu’il y avait des 2008, et commence tout juste à «Ça montre que je suis enfin en negras mais rétabli depuis, en est
Modène, il va découvrir la Serie A risques et j’ai fait beaucoup de toucher les dividendes... après une forme. Contre l’Angola, j’ai fait désormais à 19 buts en 35 matches
avec Udinese.Pourtant, deux ans sacrifices pour l’équipe», raconte première saison presque blanche. mon meilleur match, et quand l’op- internationaux.
plus tard, il quitte l’Italie pour la aujourd’hui l’ex-attaquant de Marqué à la culotte cet été par un portunité s’est présentée, j’ai mar- En l’absence en Angola des nom-
France sur une note d’inachevé. En Liberty d’Accra. «Et ça, dehors, médecin du club lors de ses vacan- qué. Maintenant, le prochain sera breuses stars de l’équipe, décimée
31 matches, il a bien inscrit dix personne ne le savait. Je me ces au Ghana, le buteur de 24 ans a peut-être mon plus mauvais par les blessures (Essien, Appiah,
buts, mais il a surtout passé son connais, je sais ce que je peux faire réalisé sa première préparation d’a- match», fait-il semblant de croire. Muntari), c’est sur lui que reposent
temps à l’infirmerie, victime de quand je suis en forme.» On com- vant-saison depuis longtemps, et Contre le Nigeria, il réalisera un les espoirs du pays. Il a fait ce qu’il
blessures à répétition. «Après le mence à voir... dans la foulée, il a inscrit huit buts autre match de haute facture. fallait faire.
 15
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

Jeu, joueurs et arbitre u

DU STADE

q Le jeu
QUI l’eut crû ? Le Ghana, avec sa
jeune équipe inexpérimentée et en
pleine phase de reconstruction
après le départ de beaucoup de
cadres, disputera dimanche la fina-
le de cette CAN Orange 2010.
Face à l’Angola en quarts de fina-
le, les Ghanéens, battus d’entrée
par la Côte d’Ivoire (3-1) dans le
tournoi, avaient assuré l’essentiel
sur un but de Gyan. Jeudi soir face
au Nigeria, les Black Stars ont
remis ça, poussant même le mimé-
tisme jusqu’à s’imposer de nou-
veau 1-0 sur un but de Gyan en
première mi-temps. Avant de
débloquer la situation sur cette tête
imparable de l’attaquant rennais,
parfaitement servi sur un cor-
ner d’Asamoah, le Ghana
avait pourtant été copieuse-
ment dominé par des
Nigérians uniquement dange-
reux par Martins jeudi soir.
Odemwingie et Obi Mikel, sur les-
quels Shaibu Amodu comptait
beaucoup, sont eux passés à côté
de leur match. Même constat pour
Yakubu, entré en fin de match
mais qui a trouvé le temps de man-
quer une belle occasion d’égaliser.
q Les Ghanéens
Vigilant dans son but, KING-
SON a été décisif à deux reprises.
Les deux fois face à Martins.
Passé au travers face à l’Angola,
ADDY ne s’est pas montré beau-
coup plus rassurant. Mais il a été
d é t e r m i-
nant plusieurs fois.
VORSAH a une
nouvelle fois fait
preuve de beaucoup
de solidité dans sa sur-
face. INKOOM a lui
fait la différence sur ses
quelques accélérations
de la partie. Au milieu,
BADU, bien que
contraint de beau-
coup défendre, s’est
lui aussi racheté par
rapport au match
précédent. De retour
dans l’équipe, ANNAN,
souvent disponible, a
apporté toute son expé-
rience. ASAMOAH a été
moins en vue que face
aux Angolais mais c’est
toutefois lui qui obtient le corner
qui amène le but. Et c’est égale -
ment lui qui frappe superbement
ce corner au premier poteau. Peu
servi, André AYEW a tout de
même eu le temps de démontrer sa
palette technique. DRAMANI,
entré en cours de jeu, a lui aussi
montré qu’il n’était pas mauvais
dans ce domaine. Même diminué,
GYAN, buteur sur sa seule occa-
sion, a encore une fois été le héros
du Ghana.
q Les Nigérians
Rarement mis à contribution,
ENYEAMA encaisse un but de la
tête de Gyan sans avoir le temps
de réagir. Meilleur joueur de son
équipe jeudi même s’il a commis
une belle bourde en deuxième mi-
temps, YUSUF a beaucoup tenté
sur son côté droit. Dans l’axe,
NWANERI a baissé de ton après
un bon début de match. Il est
notamment beaucoup trop passif
face à Gyan sur le but. Il perd
ensuite facilement le ballon devant
le Rennais. SHITTU a montré plus
de rigueur. Une nouvelle fois pré -
féré à Taiwo, ECHIEJILE a été
très actif. En fin de match, il offre
le ballon de l’égalisation à YAKU-
BU, mais ce dernier manque la
belle opportunité. Au milieu,
AYILA et KAITA s’en sont mieux
sortis que face à la Zambie. Mais
ce n’était pas encore ça, à l’image
des frappes du joueur de Monaco.
Excepté une passe intelligente
pour MARTINS en fin de partie,
OBI MIKEL a une fois de plus été
bien loin de son niveau de
Chelsea. ODEMWINGIE, catas-
trophique dans le dernier geste, est
lui passé totalement à côté de son
match. MARTINS a lui eu de
nombreuses occasions de marquer.
q L’arbitre
du match :
M. Benett (AFS)
Lucide l’arbitre sud-africain qui
refuse d’accorder à juste titre un
penalty pour le Nigeria alors que
tous les supporters des Super
Eagles réclamaient une main
d’Inkoom dans sa surface. Mais le
défenseur ghanéen avait bien
repoussé la frappe d’Obasi des
abdominaux et non de la main.
Expulsé durant la
prolongation pour
deuxième avertissement reçu
un
lundi dernier contre la
Zambie, Onyekachi Apam, le
défenseur niçois, était
suspendu pour cette première
demi-finale. En charnière
centrale, Apam était remplacé
par Nwaneri. Autres
changements opérés par le
sélectionneur nigérian : les
titularisations de Martins et
Ayila, préférés à Yakubu et
Etuhu.
u Titularisé au premier match
contre l’Egypte, Taye Taiwo a
perdu depuis la confiance de
son sélectionneur. Remplaçant
lors de tous les matchs qui ont
suivi cette défaite face aux
Egyptiens d’entrée (3-1),
l’arrière gauche, nigérian de
l’Olympique de Marseille
était de nouveau sur le banc
jeudi soir. Echéjilé, le
Rennais, avait lui une
nouvelle fois les faveurs de
son entraîneur.
u En quarts de finale contre
l’Angola, Gyan avait été
contraint de quitter le terrain
en deuxième mi-temps après
avoir marqué en début de
match le seul but de cette
rencontre. Apparemment
victime d’un claquage,
l’attaquant du Stade Rennais
avait tout de même été aligné
dès le coup d’envoi par
Milovan Rajevac.

SAADANE -SHEHATA :
vus par un Sénégalais avant le match
Il n’y a pas de grande équipe sans
grand entraîneur. L’Egypte et l’Algérie
ne font pas exception à cette règle.
Les deux sélections peuvent faire
confiance à des techniciens dont
l’expérience au plus haut niveau est
admirable.
DANS la bataille de Benguela, le meneur
d’hommes côté algérien se nomme Rabah
Saâdane. «Nous sommes plus forts qu’eux et
ils sont les premiers à le savoir. Ne faites pas
de ce match un match spécial, jouez comme
vous avez l’habitude de le faire, mais surtout
restez concentrés durant les 90 minutes du
match. A 63 ans, je risque de ne pas suppor-
ter une désillusion. Je suis à la fin de ma car-
rière et je souhaite quitter le football d’une
façon honorable. Faites que je ne sorte pas
par la petite porte et gagnez-moi ce match,
car vous en avez les moyens.» Tels étaient les
propos du sélectionneur algérien à ses pou-
lains, à la veille du fameux match de novem-
bre dernier à Khartoum entre son équipe et
l’Egypte comptant pour la qualification au
Mondial 2010. Ces propos, Saâdane va cer-
tainement les réitérer à son équipe avant le
match de ce soir comptant pour les demi-
finales de la CAN 2010. Le sélectionneur
Rabah Saâdane, dit «Le Cheik» (ancien,
sage, maître), en est à son troisième passage
à la tête des ‘Fennecs’. Le premier s’est ache-
vé par une participation au Mondial en 1986
et le deuxième par un parcours réussi à la
CAN 2004. Il est en poste depuis octobre
2007. Il avait été réquisitionné à l’époque par
les autorités de son pays pour les éliminatoi-
res du Mondial 2010. C’était la cinquième
fois qu’il revenait au secours de la sélection.
Il était déjà du staff technique lors de la
Coupe du monde 1982 en Espagne et de l’ex -
ploit historique contre la RFA (2-1). Quatre
années plus tard, il sera seul aux commandes
pour une deuxième participation en Coupe
du monde au Mexique en 1986. Il reviendra
en 1999, puis appelé en catastrophe en 2003,
il atteint les quarts de finale à la Can 2004 en
battant l’Egypte (2-1).
Vieux serviteur du football algérien,
Rabah Saâdane est l’éternel recours quand
plus rien ne va. A son palmarès figure égale -
ment un titre de champion arabe des clubs
qu’il a remporté avec l’ES Sétif en 2007.
Ancien défenseur international réputé, avec
une carrière dans les clubs algériens de
Batna, Constantine, Blida et un passage à
Rennes en France, il est aussi un fin diploma-
te, dont les relations avec les joueurs ressem-
blent à celles d’un père avec ses fils.
Son homologue égyptien, Hassan Shehata,
peut se vanter d’avoir rendu à l’Egypte ses
lettres de noblesse. Devenu entraîneur de l’é-
quipe nationale en 2004, il a gagné avec les
«Pharaons» deux titres de champion
d’Afrique consécutifs, avec une victoire lors
de la CAN 2006 à domicile (aux tirs au but
face à la Côte d’Ivoire) et une autre à la C AN
2008 face au Cameroun (1-0). Pour en arri-
ver là, il a su imposer ses idées, en écartant
notamment quelques stars comme Hossam
Mido.
Hassan Shehata est une idole en Egypte,
après avoir honoré pour sa carrière de joueur
en clubs (Zamalek en Egypte, Kazma et
Arabi au Koweït). En tant que joueur, il a
disputé trois phases finales de CAN avec
l’Egypte en 1974, 1976 et 1980 (41 mat-
ches). Il reste le seul Egyptien avec Ahmed
Hassan (2006) à avoir gagné le titre de
meilleur joueur de l’épreuve en 1974. Dans
son pays, Shehata est respecté par tous et per-
sonne n’a osé le critiquer après la défaite
subie en Algérie en éliminatoires du Mondial
2010. Entre Saadâne et Shehata, qui quittera
le premier l’Angola ? Donald NDEBEKA
 16 édition du vendredi 29 janvier 2010

La photo du
NIGERIA :
JOUR
enfin un
accord sur L’Afrique vue de Paris
les primes
w Le paiement par une
commission spéciale de
TOUT CE
la prime allouée aux
Super Eagles pour leur
présence en demi-finale
QUI BRILLE
N'EST
de la CAN-2010 a mis
fin à une querelle entre
la fédération nigériane

PAS OR
(NFF) et la task force
de la présidence (PTF),
a indiqué hier une
source à la NFF. Après
avoir reçu de la PTF la
prime correspondant à
la qualification pour le
Mondial-2010, la NFF
peut désormais verser
A lgérie, Ghana, Egypte,
Nigeria. Tel est, tel sera
le tableau final de cette
27e édition de la Coupe d'Afrique
des nations. Trois mondialistes et
le bonus correspondant le détenteur du record de
à la qualification en victoires dans la compétition
demi-finale du tournoi continentale, avec ses six
continental. "La PTF a trophées. Autrement dit, l'Afrique
payé, a déclaré une l Un jeune supporter algérien dans les bras de Shehata, la réconciliation a eu lieu
du Nord contre l'Afrique de
source à la NFF. Elle a dans l'avion, et c'est une œuvre 100% algérienne, puisque le Shehata sur la photo l'Ouest. Des équipes quasiment
aussi réglé ce qu'elle n'est que le sosie de l'autre. Le nôtre, il travaille à Air Algérie. dépourvues de stars, mais dotées
devait pour la
de bons collectifs, et managées
qualification pour le
Mondial". Pour la CAN, Soirée spéciale Algérie-Egypte Benzerti prolonge par des coachs nationaux, à
la prime versée aux n Le contrat du sélectionneur de la l'exception du Ghana, dirigée par
joueurs provient pour le 28 janvier sur Orange Sport Tunisie, Faouzi Benzerti, a été le Serbe Milovan Rajevac.
moitié de la PTF et pour n A l'occasion de la 2e demi-finale de la CAN opposant l'Algérie à l'Egypte, la prolongé de deux ans malgré Dépourvues de stars ? Oui,
l'autre moitié de la NFF, chaîne Orange Sport a proposé une soirée spéciale en clair avec la diffusion l'élimination en phase de poules quasiment. Les Africains de
qui avait un problème du match et de magazines qui ont décrypté les enjeux et le résultat de la lors de la CAN, a annoncé la l'Ouest d'abord. Les stars du
de liquidités tant rencontre. La Coupe d'Afrique des nations touche à sa fin ! La chaîne du câble Fédération tunisienne de football, Nigeria, dans cette campagne
qu'elle n'avait pas reçu et du satellite Orange Sport, diffuseur officiel de la CAN 2010 qui se déroule hier. Il avait remplacé le Portugais
Humberto Coelho en novembre, ce africaine, ne s'appellent ni
la dotation en Angola, a assuré une grande soirée en clair consacrée au football africain
dernier n'ayant pas réussi à Yekeni ni Keshi, mais Obi Mikel
correspondant aux le jeudi 28 janvier de 20h à 00h30. L'antenne d'Orange sport a arboré les
parcours des Super couleurs de la CAN 2010 avec des invités et des témoignages exceptionnels qualifier le pays pour la Coupe du (Chelsea) et Taiwo (Marseille) ;
Eagles en qui ont agrémenté l'avant et l'après-match. monde. Au cas où le premier contrat celles du Ghana s'appellent
qualifications. Chaque à objectifs donne satisfaction, effectivement Essien (Chelsea),
joueur doit recevoir l'actuel coach de l'EST sera Apiah ou Mensah, mais elles sont
30 000 dollars (21 335 Une panne de l'avion retarde le départ reconduit jusqu'en 2014, soit toutes absentes du groupe de
jusqu'au terme du Mondial 2014
euros) pour avoir passé
des Eléphants mais pas les stars Milovan Rajevac. Leurs
le 1er tour de la CAN et
12 500 dollars (8 889 KESHI
n Prévu pour mardi, le départ des Eléphants sur Abidjan a été
au Brésil. Benzarti a signé
une lettre
suppléants ont pour noms
Asamoah Gyan (Rennes), auteur
euros) de plus pour la
qualification en demi-
retardé de 24 heures. C'est finalement que mercredi que les limogé d'engagement avec
Eléphants ont pu quitter Cabinda. Ce report a été provoqué n Le sélectionneur du Mali, Stephen la FTF où il
du but victorieux contre l'Angola
en quart de finale, et André Ayew
finale. Si les par une panne technique de l'avion venu chercher les Keshi, a été démis de ses fonctions «pour s'engage à se (Arles-Avignon, club de Ligue 2 en
coéquipiers de Martins Eléphants. Ce petit désagrément a contraint les joueurs à insuffisance de résultats», a indiqué jeudi libérer de ses
France). Ces deux modestes
la Fédération malienne de football. La liensactuel,
atteignent la finale, ils entrer dans leurs clubs respectifs aussitôt à Abidjan. avec son
équipes, comparées à leurs
décision a été prise mercredi et fait suite à club
recevront également 15 Didier Drogba, Kalou, Kolo ont sollicité un avion de leur et
club, ce qui a permis aux joueurs évoluant en Angleterre de se mettre voisines ouest-africaines du

35
000 dollars l'élimination de la sélection dès le
(10 668 euros) de rejoindre, selon nos sources, directement leur club premier tour de la CAN. En poste depuis totalement à la Cameroun ou de la Côte d'Ivoire,
supplémentaires. sans passer par Abidjan. avril 2008, le Nigérian n'avait pas disposition de la ne paient pas de mine, mais leur
réussi à qualifier le Mali pour la sélection à partir message est clair, vieux comme le
Coupe du monde en du 1 er
juillet 2010. football : tout ce qui brille n'est
Afrique du Sud. pas or.
Une stat Que dire de plus sur les
Africains du Nord qui ne soit de
trop ! L'Algérie n'a plus de stars
e 1e r novembre 2007, Saâdane Nb de Joueurs encore Joueurs depuis Madjer, autant dire depuis

L signe son contrat avec la FAF et matches

prend les commandes de l'équi-
pe nationale. 20 jours plus tard, il
négocie, avec succès, sa première sor-
20
19
en sélection
Mansouri, Ziani
Belhadj, Bougherra
écartés une éternité. Saïb a longtemps
été un repère, un arbre cache-
misère, mais sans plus. Nos
vaillants guerriers d'aujourd'hui
tie en France, contre la formation mal- 18 Gaouaoui sont pour la plupart moins en vue
ienne (3 à 2 en amical). Depuis, le 16 Antar Yahia que l'ancien Auxerrois ; ce sont
coach monte en puissance et les Verts 15 Saïfi plutôt les pierres précieuses d'un
ont gagné un statut de mondialiste.
Mais avant d'en arriver là, l'EN a 14 Matmour, Ghezzal édifice en construction, des
disputé 23 rencontres (17 en officiel et pièces d'un puzzle encore en
13 R. Halliche,
six en amical), au cours desquelles 35 Lemouchia, Bezzaz projet. Quant aux Egyptiens, leurs
éléments ont été utilisés. Saâdane s'est deux clubs historiques, le Ahly et
12 Raho Djebbour, Ghilès
reposé sur les pros évoluant à l'étran - le Zamalek (dont est issu Hassan
ger, à l'instar du capitaine Mansouri et 10 Zaoui Shehata), continuent à être leur
du stratège Ziani, sélectionnés à 20 9 Bouazza Djediat meilleur atout. Leur réservoir
reprises. Il a aussi fait confiance à
7 Meghni inépuisable de talents, leur
ceux qui évoluent dans le championnat
national. L'intégration de Laïfaoui et 6 Yebda, Chaouchi, Zarabi,Abdeslam pépinière, leur vivier, leur source
Ziaya en est la meilleure preuve. de fierté, leur patrimoine
5 Hemani
Ainsi, sur l'ensemble des 35 éléments national. Ils possèdent bel et bien
utilisés, 16 joueurs évoluant locale- 4 Laïfaoui, Meniri des stars, mais ce sont des stars
ment ont été convoqués au moins une 2 Abdoun,Ziaya B. Hemdani, Seguer, locales. Des poissons qui
fois, sept d'entre eux le sont toujours, HadjAïssa s'aventurent rarement en dehors
ajouter à cela les deux éléments du Caire, sous peine de cesser
(Zemmamouche et Babouche) qui 1 Ousserir Maïza, Meftah, Achiou
d'exister.
n'ont disputé aucun match N. B. : les joueurs Babouche et Zemmamouche Lies Bendaoud
A. T. n'ont encore disputé aucune rencontre.

LA PRESSE IVOIRIENNE RÈGLE SES COMPTES AVEC LES ELÉPHANTS
Les femmes,
le show
et la luxure
La CAN 2010 a permis aux Ivoiriens
dans leur ensemble de comprendre
que la génération dorée incarnée par
Didier, Yaya Touré et autres ne peut
pas remporter un trophée
d’envergure. Voici les révélations d’un
journaliste du site internet
Abidjan.net
Révélations troublantes
Les Eléphants footballeurs ne font plus la
fierté du peuple ivoirien. Depuis le dimanche
24 janvier 2010, les sportifs éburnéens por-
tent encore le deuil. La déculottée subie face
aux Fennecs d’Algérie alimente encore les
conversations. Pouvait-il en être autrement ?
Pour ceux qui suivent cette pseudo-généra -
tion dorée, rien d’étonnant. Didier Drogba,
Yaya Touré, Kolo Touré, Bamba Souleyman
et consorts se voient au sommet de leur art.
Ils se considèrent comme de véritables stars
pour qui le drapeau orange, blanc, vert n’a
pas grande valeur. Mouiller le maillot lors
des compétitions internationales auxquelles
participent leur pays n’est pas une exigence
morale, encore moins un devoir civique. Ils
jouent donc à leur guise malgré l’espoir
placé en eux. En clair, c’est la Côte d’Ivoire
qui devait être reconnaissante vis-à-vis d’eux
dans la mesure où ils ont accepté pour la plu-
part de venir porter la tunique tricolore. C’est
cela qui peut expliquer leur propension à
jouer comme de véritables cadres sur l’aire
de jeu. Mieux, ce qui compte à leurs yeux,
c’est le show, les belles femmes et la luxure.
Même en regroupement, ils ne s’en privent
pas, rangeant aux placards les principes d’é-
thique, et de règles fixées par la FIF. Que
n’a-t-on pas entendu après la débâcle à la
CAN 2008 au Ghana ? Des femmes avaient
été convoyées à Takoradi-Sekondi pour tenir
en haleine ‘’nos chers pros’’. Des voix
avaient dénoncé ces actes inadmissibles.
Mais rien n’y fit. Idriss Diallo, le collabora -
teur de Jacques Anouma, cité dans cette
affaire n’a pas été entendu tout comme
Cyrille Domoraud et Tizié Jean-Jacques
taxés à tort ou à raison de ‘’convoyeurs des
gos’’. La vie a continué et les habitudes ont
poursuivi leur élan. Pour cette CAN 2010,
même son de cloche à Cabinda en Angola.
KADER
KEITA,
la grosse
satisfaction
des
Eléphants
Compétition
Ils ont fêté l’anniversaire
de Bamba
«Ils ont la tête à la fête», dixit Robert
Nouzaret, l’ancien sélectionneur français des
Eléphants de Côte d’Ivoire. Il ne croyait pas
si bien dire, ce technicien qui a fait découvrir
Didier Drogba, Emerse Faé et bien d’autres
joueurs ivoiriens qui étaient sur le point de
s’engager avec la France. Les Eléphants de
Didier Drogba aiment les shows infernaux
en boîte de nuit. Tous sans exception. Et qui
dit show, dit bien sûr les femmes. A chacun
de leur regroupement à Abidjan, c’est une
horde de jeunes filles qui défile dans leur
hôtel. On les appelle «chasseurs
d’Eléphants». Que dire de leurs nombreuses
virées en boîtes de nuit à bord de leurs gros-
ses cylindrées ? Epoustouflant et magique !
L’on se croirait dans les rues new-yorkaises
aux Etats-Unis. L’amusement à outrance,
c’est l’apanage des pros ivoiriens qui, il faut
l’écrire, ne mènent pas cette vie en Europe.
C’est une fois en sélection qu’ils se la cou-
lent douce sans sourciller des responsables
de la FIF. Excepté Anouma, personne ne
peut leur tenir tête. Que peut dire Idriss
Diallo devant Didier Drogba, Yaya Touré et
autres millionnaires de l’équipe nationale ?
Allez savoir. Et puis, ne sont-ils pas des pro-
fessionnels et des joueurs expérimentés ? Ils
peuvent donc sabler le champagne à la veille
d’un match d’envergure. C’est pourquoi à
Cabinda, ils ont fêté avec brio l’anniversaire
de Bamba Souleyman. Un show-anniversaire
qui a rassemblée de nombreuses jeunes
filles, pendant que les adversaires se concen-
traient en vue d’affronter les étapes suivan-
tes. Vahid Halilhodzic et les responsables
fédéraux n’ont pas eu la poigne nécessaire
pour les décourager dans cette initiative. Et
depuis ce jour-là, Didier Drogba et ses cama-
rades exigeaient des quartiers libres pour dis-
ent-ils se ressourcer et vaincre l’oisiveté.
Bamba Souleyman, qui s’est soudain trouvé
des allures de star, a poussé des ailes et est
rentré dans la starmania. Cené Siaka, Kalou
Salomon et Bamba Souleyman ont plutôt
impressionné par leurs nouvelles coiffures
lors du quart de finale devant l’Algérie. On
ne le dira jamais assez, la gestion des joueurs
ivoiriens est l’une des causes de la dernière
débâcle à la CAN. A l’heure actuelle du
l A Galatasaray depuis cet été,
Abdoul Kader Keita rayonne et a
retrouvé la joie de jouer en Turquie.
La Côte d’Ivoire a été écartée de la
course au trophée continental par
l’Algérie en quarts de finale de la
CAN 2010 de football. Malgré ce
mauvais résultat, des joueurs ont
donné satisfaction. Kader Keita en
fait incontestablement partie.
L’international ivoirien au pied
magique en a fait voir de toutes les
couleurs à ses adversaires. Ses drib-
bles ont déstabilisé les défenses du Ghana
et de l’Algérie. Son entrée sur l’aire de
jeu au plus fort de la domination des
Black Stars a calmé les ardeurs ghanéen -
édition du vendredi 29 janvier 2010
bilan, l’humiliation prend le dessus sur la
désolation.
Un patriotisme
chancelant !
Qui pourrait ne pas se réjouir d’une victoi-
re des Eléphants ? D’aucuns diront, certes,
que le peuple est ingrat. Mais qu’on se le
dise honnêtement. On sait quand les pachy-
dermes ont véritablement mouillé le maillot.
En 2006 par exemple, une foule immense a
réservé un accueil chaleureux aux Eléphants
à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny lors de
leur retour au bercail après la finale perdue
de la CAN au Caire. Parce que ce jour-là, les
Eléphants de Didier Drogba avaient tout
donné mais les dieux du foot n’étaient pas au
rendez-vous. Il y a même eu mort d’homme
le 29 mars au Félicia à cause des Eléphants.
Mais cela n’a pas joué sur la mobilisation
des supporters ivoiriens. Ils ont cru aux
Eléphants avant que ces derniers démontrent
qu’ils ne méritent pas les faveurs du peuple.
La CAN 2010 en a été l’illustration parfaite.
Des professionnels qui jouent comme des
amateurs sans motivation ? Il faut le faire !
Comparaison n’est pas raison, mais il faut
reconnaître que le Cameroun de Samuel
Eto’o fils ne capitule pas même quand
nes. De plus, il a délivré un centre impec -
cable, après une bataille épique avec deux
joueurs ghanéens, qui a permis à Didier
Drogba d’assommer les Black Stars avec
le troisième et dernier but ivoirien.
17
l’adversaire lui tient tête. Les Lions
Indomptables savent se battre jusqu’au bout.
C’est cela qui manque cruellement aux
Eléphants. Didier Drogba excellent à
Chelsea et qui a marqué les esprits à
Marseille par son sens du but est devenu le
sélectionneur-sic en équipe nationale. En
vertu de quoi ses arguments doivent décider
du sort d’un joueur ? Le patriotisme a pris un
sérieux coup en équipe de Côte d’Ivoire.
Quels joueurs dorénavant pour le Mondial
2010 ?
Halilhodzic
sur le grill
l D’après le quotidien local Le Patriote, le
président de la fédé, Jacques Anouma, ne
prend même pas de gants pour mettre Vahid sur
le grill : «Je vais tenter de comprendre pourquoi
nous avons vu deux visages des Eléphants. Une
équipe très solidaire contre le Ghana et une autre
totalement sans fraicheur physique, sans
solidarité contre l’Algérie […] S’il faut que je
change les techniciens, je prendrai une
décision. Ma philosophie, c’est qu’un
entraîneur, c’est d’abord les
résultats. Quand tu n’as pas de
résultats, on avise…»
L’autre action qui restera longtemps gra-
vée dans la mémoire collective est le but
inscrit contre les Algériens en quarts de
finale. Alors qu’on s’acheminait vers les
prolongations, des 25 mètres, il a logé
d’une frappe magistrale le ballon dans le
coin droit des perches de Chaouchi.
Assurément, l’un des plus beaux buts de
cette CAN 2010. Malheureusement, tous
les efforts de l’ex- sociétaire de l’Africa
sport sont restés vains par la faute de
certains joueurs qui sont passés à côté de
leur sujet. Gervinho, Kalunho, Chico,
Tioté, Faé, Copa Barry et Maestro à un
degré moindre ont tiré leur épingle du jeu.
Didier Drogba, Touré Yaya et les autres
ont besoin de se remettre en cause.
 18
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

LES ANCIENS INTERNATIONAUX
BOUZID : «On
gagnera la CAN»
Le défenseur du club écossais des Hearts of Midlothian, Smaïl Bouzid, suit de près les matches de ses ex-
coéquipiers de l’EN. Il était très content après la qualif’ pour les demi-finales contre les Ivoiriens. Il
souhaite la victoire des Verts face au Egyptiens. Il attend toujours un regard du sélectionneur national,
après la belle saison qu’il est en train de faire avec son club.
- Comment avez-vous suivi les
matches de l’EN lors de cette
CAN ?
- Je ne vous cache pas que j’ai suivi
tous les matches sur les nerfs. Dieu
merci, les horaires des matches me
convenaient. Je n’ai raté aucun match
lors de cette Coupe d’Afrique.
- Si on commençait par la défaite
face au Malawi, qui était une sur -
prise pour tous les amoureux du
ballon rond…
- Je dirai que c’est un accident de
parcours. C’était un problème d’adap-
tation pour nos joueurs qui n’ont pu
s’adapter rapidement au climat de ce
pays. Ne dit-on pas qu’à quelque
chose malheur est bon, puisque depuis
ce match, on n’a enregistré que des
bons résultats.
- Pour le match du Mali ?
- C’était un match très serré.
L’équipe a joué avec le cœur et Dieu
merci, nous avons réussi à battre les
Maliens, ce qui nous a permis de reve-
nir dans la compétition.
- L’Angola ?
- Je pense que les deux équipes
n’ont pas voulu prendre de risque, le
nul les qualifiait, mais je pense, qu’on
avait la possibilité de gagner ce match
s’il y avait enjeu.
- Pour le match des quarts de finale,
on a vu une grande équipe
d’Algérie…
- Ah oui ! C’était un match tendu. Il y
avait beaucoup de revirements de situa-
tion. C’était aussi un match extraordinaire
pour ceux qui aiment le football.
Personnellement, j’ai regardé ce match
avec cœur et âme. Je me sentais sur un
nuage après le coup de sifflet final de l’ar-
bitre.
- Quel était votre sentiment quand
Keita a marqué le deuxième but,
alors qu’on dominait les débats ?
DES VERTS
- C’était la déception totale. Je ne
croyais pas mes yeux. On dirait qu’on
m’avait donné une gifle.
- Et quand Bougherra a remis les
pendules à l’heure ?
- On est passés de la déception totale à
la joie totale. Les joueurs ont fait preuve
d’une grande mentalité. Je sais qu’un
joueur, qui est sur le terrain, continue à se
donner à fond tant que l’arbitre n’a pas sif-
flé la fin du match.
- Le but de Bouazza était celui de la
délivrance…
- Après l’égalisation, j’étais sûr qu’on
allait se qualifier pour les demi-finales. On
était supérieurs aux Ivoiriens sur tous
les plans. Je ne vous cache pas qu’on
aurait pu gagner par un score lourd,
mais le plus important, c’était la qua-
lif’.
- Après cette qualification, le des -
tin a voulu qu’on tombe encore
une fois sur l’Egypte. Ça sera
aussi un grand match…
- Apparemment, l’Algérie et
l’Egypte ne se lâchent plus. Je sais
que ça sera un bon match, puisque
les deux équipes pratiquent un beau
football. Incha Allah, on ira en finale
et, pourquoi pas, gagner le trophée,
parce qu’on le mérite vraiment.
- Parlons un peu de vous, vous
avez marqué il y a quelques
jours un superbe but face au
Celtic…
- Avec les Hearts of Midlothian,
j’ai joué tous les matches, sauf un
pour cause de suspension. Je ne vous
cache pas que j’ai beaucoup progres-
sé. On est derrière les Rangers et le
Celtic. Pour mon but, c’était le
deuxième du championnat et tou-
jours de la tête.
- Vous avez fait partie de cette
EN. Attendez-vous une convoca-
tion de Saâdane ?
- Je suis dans mon coin, je travaille
durement pour retrouver l’EN. Je ne vous
cache pas que je m’attendais à une convo-
cation de Saâdane pour cette CAN, sur-
tout après les bons matches que je réalise
depuis le début de saison. En tous les cas,
je continue à travailler et je sais qu’avec
Saâdane, j’aurai ma chance pour donner
un plus à l’équipe incha Allah.
- A 4 heures du match, quelle est
votre pronostic contre l’Egypte ?
- Je souhaite du fond du cœur que notre
équipe se qualifie pour la finale. Je suivrais
le match avec quelques amis à moi et incha
Allah, on gagnera le trophée. M. Z.
BOUNAAS :
«Ça me rappelle
l’équipe de 90»
lEntretien réalisé
par Mohamed Tebbal
L’ex-international et
champion d’Afrique en
90 estime que les
camarades de Ziani ont
les moyens de décrocher
des titres.
- Avant tout, quelle est
votre analyse sur le par-
cours des Verts en cette
coupe d’Afrique ?
- Je pense que cette équipe
va faire très mal dans les
années à venir, et ce n’est pas
seulement mon avis, mais de
pratiquement tous les techni-
ciens du football, c’est une
équipe qui a beaucoup pro-
gressé tactiquement et qui a
une grosse force mentale.
Auparavant, l’Algérie n’a
jamais pu passer le cap du
premier tour après avoir
perdu son premier match de
poule mais cette équipe l’a
fait, le groupe a bien réagi et
n’a cessé de monter en puis-
sance. Les Verts ont prouvé
face à la Côte d’Ivoire qu’ils
sont vraiment costauds et cela
me rappelle étrangement l’é-
tat d’esprit de l’équipe de 90.
- C’est-à-dire ?
- C’était un groupe consti-
tué de compétiteurs nés, des
professionnels au sens propre
du terme, puisque le staff a
demandé qu’ils fassent de
leur mieux pour jouer le
maximum de matches dans
cette coupe d’Afrique afin de
préparer le Mondial, ils ont
tout fait pour atteindre cet
objectif, c’est comme en 90,
on s’est fixé comme objectif
de remporter la Coupe et on
l’a fait, car on avait aussi un
groupe déterminé et un esprit
de conquérants. Je suis
convaincu que cette équipe
ira loin et pendant des années.
Comme on dit, l’histoire est
un éternel recommencement.
En 80, on a rencontré
l’Egypte et on est passés en
finale. En 90, on a écarté de la
route la Côte d’Ivoire diffici-
lement, on est passés en fina-
le.
- A votre avis, quels sont
les points forts de l’équipe
?
- Ses joueurs ont une gran-
de force mentale et aussi une
force technique. Au vu de la
qualité de jeu, je pense qu’a-
vec les Egyptiens, c’est la
meilleure équipe du tournoi.
Parmi les huit équipes qui se
sont qualifiées aux quarts,
trois étaient dans notre groupe
lors des éliminatoires,
(Algérie, Egypte Zambie), ce
qui prouve qu’on est vraiment
l’une des meilleures équipes
d’Afrique et notre qualifica-
tion au Mondial n’est vrai-
ment pas usurpée. M. T.

BAGHLOUL : «Chaouchi est un gardien de valeur»

lEntretien réalisé par R. Feteissa
Dans l’entretien qu’il nous a accordé
par téléphone, l’ancien gardien de but
de l’équipe nationale, Mohamed-
Lamine Baghloul, qui a participé à deux
CAN et deux phases éliminatoires de la
Coupe du monde, celles de 1982 et
1986, il a dernière lui une riche
carrière, il a joué pendant de longues
années avec l’Entente de Collo, finaliste
de la Coupe d’Algérie en 1986 face à la
JSK, et avec une participation en Coupe
d’Afrique des clubs, et en homme
attentif et averti, estime que les Verts
ont tous les atouts pour encore briller.
- Vous étiez l’un des meilleurs gardiens en pe fort. Il a réussi à faire qualifier les Verts pour
Algérie avec Collo, mais vous n’aviez pas
eu la même réussite en équipe nationale,
peut-on en connaître les raisons ?
- Exactement, j’étais l’un des meilleurs gar-
diens en Algérie. Franchement, à cette époque,
chaque entraîneur faisait confiance à un autre
gardien pour des raisons qui restent inconnues,
quoiqu’à notre époque, il y avait de bons gar-
diens. Mais, j’ai toujours accepté le choix des
entraîneurs Makhloufi, Soukhane, Zouba,
Khabatou et Saâdane.
- Vous connaissez déjà Saâdane, y a-t-il
une différence entre le cheikh Rabah
actuel et celui de 1982-86?
- Actuellement, Cheikh Saâdane sait où il met
les pieds. Maintenant, il est le seul commandant
à bord, il a toutes les cartes entre les mains. Il a
beaucoup gagné en expérience, c’est quelqu’un
de compétent. Il a su comment former un grou-
le Mondial sud-africain. Seulement, il faut le
laisser faire son boulot.
- Avec du recul, comment avez-vous jugé le
parcours des Verts durant la phase des éli-
minatoires combinées Coupe du monde et
Coupe d’Afrique des nations ?
- Franchement, au départ, je ne donnais pas
cher de cette équipe, et au cours des rencontres,
j’ai commencé à y croire jusqu’à la fin. Je peux
dire que les Verts ont atteint leur objectif durant
cette phase. Cela n’a pas été facile vu la concur-
rence qui a prévalu dans le groupe de notre
équipe nationale. Tout le monde voulait passer.
Un pari que le staff technique a atteint. Ajoutez
à cela le professionnalisme de cette équipe qui a
été un atout majeur dans la réussite. Le mérite
revient au président Hadj Raouraoua, au Cheikh
Saâdane, aux joueurs et bien sûr aux supporters.
- Que pensez-vous de la prestation des Verts?
- Je tiens à faciliter de tout cœur Saâdane et
ses joueurs. Nos joueurs ont mouillé leur
maillot pour les couleurs du pays. Ils ont donné
tout ce qu’ils avaient dans le ventre. Ainsi, notre
26e place au classement mondial et la 5e place
africaine montrent la nette progression de notre
football.
- Comment jugez-vous les performances
du gardien Chaouchi ?
- Si je prends en considération les prestations
de Faouzi, je peux dire que c’est un gardien de
valeur sûr, plein d’avenir, audacieux et qui pos-
sède beaucoup de qualités. L’avenir est devant
lui.
- Pour conclure ?
- Je suis très heureux de notre qualification
pour le Mondial sud-africain. L’équipe nationa-
le nous a procuré beaucoup de joie. De tout
cœur, je souhaite à notre équipe nationale un
très bon parcours en Afrique du Sud.
R. F.

LES ANCIENS INTERNATIONAUX
MERAKCHI :
«L’Algérie fera mal au Mondial»
lEntretien réalisé par Mohamed M.
Fier du parcours réalisé par les
Fennecs, l’ex-avant-centre de l’équipe
nationale, Abdelhamid Merakchi,
revient sur la prestation des poulains de
Saâdane en Angola. Il estime que cette
génération a donné un nouvel élan et
une nouvelle stature à l’équipe
d’Algérie.
- Vous avez certainement suivi avec intérêt
cette CAN 2010…
- Oui, bien sûr. J’ai suivi tous les matches
disputés durant cette compétition. Franchement,
ils y avaient de belles affiches, mais sur le plan
prestation et engagement, c’était modeste. Je
pense que le football africain a beaucoup pro-
gressé ces dernières années, notamment, par l’é-
«La victoire sur la Côte d’Ivoire
est aussi la mienne !»
u «Yebda est la révélation de cette CAN» u «Cette
EN force le respect et l’admiration de tout le monde»
lEntretien réalisé par M. Stitou
L’ancien libero de l’EN était aux anges
après la victoire dimanche sur la Côte
d’Ivoire, un adversaire qui ne lui
réussissait pas lorsqu’il portait le
maillot national.
- Omar, pour beaucoup de gens l’EN a
enfin montré son meilleur visage dans
la CAN dimanche en triomphant, avec
l’art et la manière, de la Côte d’Ivoire
? Mondial. Honnêtement, je pressentais des
- Absolument, c’est un match référence
pour le football national, cette équipe est en
train de faire vibrer tous les Algériens, moi en
premier. Le fait qu’elle soit revenue à deux
reprises au score, démontre qu’elle a de gros-
ses facultés mentales. En plus, on a noté des
progrès palpables dans le jeu qu’elle dévelop-
pe, pourvu que ça dure.
- Cette victoire sur les Eléphants de la
Côte d’Ivoire a également une saveur
assez particulière pour vous, n’est-ce pas
? monde…
- A chaque fois qu’on évoque les confron-
tations entre les deux pays, on pense à cette
erreur que j’ai commise à Tlemcen quand
Bensalah m’a chipé le ballon pour aller
ensuite marquer le but. On dirait que j’ai
commis un crime. Ce lundi, Geremi, le
Camerounais, a offert sur un plateau une
balle de but à un attaquant égyptien, mais
personne ne lui en a voulu. Il faut dire qu’à
trois reprises, j’ai croisé la Côte d’Ivoire,
mais les trois matches s’étaient soldés par des
défaites. L’une à Ziguinchor (CAN 1992),
après à Tlemcen et enfin à Abidjan où on a
été volés par l’arbitre. D’ailleurs, en person-
ne honnête, Philippe Troussier a reconnu que
c’est l’arbitre qui a fait perdre l’Algérie. Cela
Compétition
DES VERTS
mergence de talentueux joueurs évoluant à l’é-
tranger.
- Comment jugez-vous le parcours des
Verts ?
- Je suis très fier de leur parcours. Nous avons
des joueurs de haut niveau. Notre EN a fourni
l’une de ses plus belles CAN. Nous avons une
équipe capable de faire la différence à tout
moment. C’est un bon signe pour le Mondial
sud-africain.
- L’Algérie a raté deux phases finales de la
CAN en 2006 et 2008 alors qu’elle a réussi
en 2010 à se qualifier à la CAN et à la
Coupe du monde. Peut-on dire que c’est le
retour du football algérien ?
- Oui. Et c’est une bonne chose de voir
l’Algérie revenir sur la scène internationale. On
attendait avec impatience ce retour au premier
plan du football algérien. La 26e place au classe-
ment FIFA en est la parfaite illustration avec une
progression de 38 places en l’espace d’un an.
BELATOUI :
lui a valu son poste. En un mot, le succès des
coéquipiers de Nadir Belhadj m’a beaucoup
plus fait plaisir. D’ailleurs, j’en profite pour
remercier ces derniers pour ce moment d’ex-
trême joie qu’ils nous ont offert, moi en pre-
mier pour m’avoir permis de prendre une
revanche sur la Côte d’Ivoire près de 18 ans
après.
- Y croyiez-vous en cette équipe après ses
débuts ratés contre le Malawi ?
- Cette défaite, elle a eu, à mon avis, le
mérite de réveiller tous les joueurs qui étaient
sur un nuage après la qualification au
débuts difficiles, car pendant neuf mois, les
joueurs étaient sur la sellette (éliminatoires
pour la CAN et CM 2010, ndlr). Par consé-
quent, ils n’ont pas eu le temps d’évacuer
cette pression, seul le sélectionneur national
Rabah Saâdane savait comment il fallait pré-
parer cette compétition, en faisant monter son
groupe progressivement en puissance et face
aux Ivoiriens, c’était le top.
- Ce bon parcours dans la CAN nous
rend optimistes pour la Coupe du
- C’est clair, en réussissant à se qualifier
aux demi-finales de la Coupe d’Afrique,
notre EN, qui n’a pas atteint un tel stade
depuis 1990, force plus que jamais le respect
et l’admiration de tout le monde. Une recon -
naissance qui galvanisera nos joueurs, qui
restent malgré tout assez modestes, c’est
l’autre qualité du groupe, faut-il le souligner.
des 120 minutes, contrairement à la plupart
- Avez-vous un faible pour un joueur de
des joueurs présents sur le terrain de Cabinda,
cette équipe ?
il paraissait le plus frais physiquement. Avoir
- Je ne parlerai pas de Ziani, Matmour ou
un élément tel que Yebda dans son équipe,
Antar, qui sont tous d’excellents footballeurs,
c’est plus qu’un atout pour tout entraîneur.
mais s’il y en a un qui m’impressionne, c’est
J’imagine que Saâdane est plus que content
bien Hassan Yebda. Pour moi, c’est la révéla-
de disposer d’un tel élément aussi talentueux
tion de cette CAN, il est sur tous les bons
dans son équipe.
coups. Dimanche, alors qu’on jouait la fin
19
édition du vendredi29 janvier 2010
- Les observateurs sportifs constatent que
la force de l’équipe nationale réside dans
l’esprit de solidarité qui existe dans le
groupe, qu’avez-vous à dire ?
- Effectivement, la force principale de notre
équipe réside dans la solidarité existant entre les
joueurs. C’est un facteur très important pour une
équipe. En tant qu’ex-international, je vois que
le climat qui règne au sein de notre sélection est
favorable pour réaliser des miracles. Ils sont
comme dans une famille, c’est de bon augure.
- L’Algérie a-t-elle les moyens de bousculer
la hiérarchie en Coupe du monde ?
- Au vu de sa prestation lors de cette CAN
2010, l’EN monte en puissance. Elle a les
moyens de surprendre n’importe quelle forma-
tion. Les Verts ont démontré tout leur talent sur
le terrain. Ils sont très forts sur le plan mental et
ils doivent rester sur cette lancée. Ils peuvent
défendre leurs chances en Coupe du monde.
M. M.
BELGHERBI :
«Saâdane
n’a pas
besoin
de conseils»
l Entretien réalisé par Ahmed Maâmar
L’ex-joueur de l’équipe nationale qui
formait la tour de contrôle avec son
camarade Megharia a bien voulu
nous donner son avis sur la
participation de l’EN dans cette
Coupe d’Afrique.
- Un commentaire sur le parcours de
l’Algérie en Angola ?
- Tout d’abord, je dis un grand merci à
tous les joueurs qui sont en train de faire
un gros travail de roudjoula. Je les félicite
aussi pour l’enthousiasme qu’ils nous ont
donné. Ils sont en passe de réussir ce que
des millions d’Algériens attendent d’eux:
ramener le trophée. Surtout après l’épous-
touflant succès sur la Côte d’Ivoire. Une
victoire acquise avec l’art et la manière.
Ils ont prouvé qu’ils ont l’étoffe de favoris
et de mondialistes.
- En tant qu’ancien international,
avez-vous un conseil à donner aux
joueurs et à Rabah Saâdane ?
- Je connais Saâdane en tant que coach.
C’est lui qui m’a appelé en EN. J’ai parti-
cipé à la Coupe d’Afrique en 1988 et c’est
grâce à lui que l’Algérie s’est classée 3e
derrière le Cameroun et le Nigeria.
Saâdane n’a pas besoin de conseils, il
connaît son travail mieux que quiconque.
Il sait ce qu’il fait.
- Que pensez-vous du banc des rem-
plaçants ?
- le banc des remplaçants est très fourni et
ceux qui remplaceront les titulaires sont
capables de relever le défi. Les Algériens
sont capables de réagir contre l’adversité.
Déjà que même les «blessés» sont prêts à
rentrer en cas de difficultés. Avec le coura-
M. S. ge et le «nif». A. M.
 20 DÉTENTE Jeux proposés par Saïd BENSIHECINE
Compétition édition du vendredi29 janvier 2010

Une blague qui provoque la panique

CITATION

Un grand
peuple sans nA Barcelone, un élève d’un lycée
âme est une technique est entré dans l’école
vaste foule ! déguisé en Rambo et muni d’armes
en plastique. Pensant faire une
Alphonse blague, il n’a fait que paniquer
de Lamartine l’ensemble de son établissement.
L’élève, Ivan, est âgé de 22 ans, et
est arrivé dans son lycée déguisé en
militaire, comme le personnage de
Rambo dans le film du même nom. blague, de mauvais goût intervient
Il disposait également d’un pistolet quelques semaines après que
et d’un fusil en plastique. Mais alors plusieurs tueries ont eu lieu dans
qu’il était simplement déguisé, sa différents pays. Le jeune plaisantin a
blague a été mal interprétée et la d’ailleurs reconnu : «C’était très
police a été appelée. Les agents des dangereux en raison de tout ce qui
forces de l’ordre sont alors s’est passé dans d’autres pays». Ivan
intervenus, avec gilet pare-balle, a été exclu de son établissement
pour l’arrêter et l’interroger. Cette pour deux semaines.

N° 966 LES FLÉCHÉS

Remplissez cette grille, puis reportez les 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
lettres dans les cases numérotées correspondantes.
Vous découvrirez les nom et prénom du personnage.

bienveillance greffa coule en mettaient ferment

Ethiopie à l’écart
instruments

DU
DU JOUR
JOUR
de musique ajourne dressée porte les titres troublé

7
Un jeune marié se confie à un copain : instrument de
- Ma femme est une vraie fée ! musicien
- La mienne aussi, elle me mène à la baguette ! fis mon choix
appelé à
siéger
5 met mal

SUDOKU N° bouc à l’aise

émissaire
466 note casse-tête

cavalier, en 3 chinois instrument

de labour
cérémonies
religieuses
9 6 3 musique
individus
dangereux

8 4 5 7 6
concept
5 3 7 2 9
foncer
9 filtre
organique 2
2 8 4 1
8 7 3 pilastre
cornier
8 1 5 intercaler salit
fin de messe
possessif
3 9 6 4 6
ria
3 soutient
la tête
brisa de
fatigue
accueillera
avec faveur

4 3 cogne contre roue à gorge

poisson
partisan de
l’arianisme

REGLE DU JEU
SOLUTION
ville de
France
1
Une grille est composée DU NUMERO PRECEDENT queue de coule en
de plusieurs carrés. argile souris France
Chaque carré contient 2 3 9 6 4 5 1 8 7
égouttoirs lettres de cour
tous les chiffres de 1 à 1 7 4 8 2 9 3 5 6 niaiserie
9. Chaque ligne comme
chaque colonne contient
8 6 5 7 1 3 4 9 2 génisse 4
6 1 2 3 9 8 5 7 4 mythologique
aussi tous les chiffres de cherche à
8
1 à 9. Certains chiffres 5 9 8 4 7 2 6 1 3 plaire à
fin de verbe
vous sont donnés, à 3 4 7 1 5 6 8 2 9 lac de
Lombardie
vous de trouver les 4 2 3 5 8 7 9 6 1
autres. Pour cela,
procédez par déduction
7 5 1 9 6 4 2 3 8 posture de
yoga 10
et élimination. 9 8 6 2 3 1 7 4 5
E G A P A
DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

F N L R U E T A N O T E D M N LES MELÉS N° 966 A B R E U V O I R S

L E N T E M E N T
N R O I R E V E R B E R E A E Biffez les mots de la liste ci-dessous. Les lettres D O T E E E T R
B O E I A D R A S S U H S T N restantes vous serviront à composer les nom et U R S S R E V E
prénom du sportif caché. N I O U T A I
E R I L T B E C A R T I I D O S U R I N A M N
AEROPORT HUSSARD
R L I T A I E N U L L L E E I AUTOCAR INFIME E S S E O S T
A S E G R U E
E O O G A T S A U L A L M C T BAIL IRONIE I N E L E G A N T
BRIGAND LOBE T R C R I E Z
N S E D A T E N E T T O I H A
CHIFFONNER LUNE G E P A I E M E
N E I I N N S R A R N B F A R
SOLUTIONS

CONFESSION NASILLER G A L E B A S
N E O E F F O R T
O P R R N O D F E R O E N R E DECHARGE NUMERATION
S U E R O U I E
DETONATEUR OPERA
F T E O I I G P A R T P I G M O T T O B U T E S
ECART PAIN
F E S N A D I C A R E P O E U ENTITE REVERBERE LES FLÉCHÉS
I M I I P G O E N T I T E R N FATALITE SAUVEGARDE 1 2 3 4 5
LES MELÉS
FRELATE SEPTEMBRE S A M I R
H B R E N T E I N O M R A H T RIVALDO
GONDOLE STATION 6 7 8 9 10
C R G E U S A U V E G A R D E
GRISERIE TRANSITION Z A O U I
O E R A N O I S S E F N O C B HARMONIE TREPIGNER
 21
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

L’EN les fascine

MAATALLAH, ent. MCO
«L'EN a intégré le groupe
de l'élite mondiale»
l Par L. M. Azzi sein de notre football. Du temps de
Haddadj, on a préparé le chemin à
BELHADJAR, Pdt WAM Après une brillante et héroïque cette équipe avec les moyens

«Nos joueurs qualification à la Coupe du monde, la

sélection algérienne, qui fait
déployés par la fédération», indique-
ra-t-il avant d’enchaîner : «C’est AMRANI, ENT. USMAn

sont armés de
sensation en Angola, na laisse pas
indifférente une population
pourquoi, je dis que ce parcours et ces
résultats enregistrés jusque-là ne sont «Ils sont tous
à féliciter»
algérienne toute acquise à sa cause.
l'amour du pays»
pas surprenants.»

Des citoyens de différentes généra -

l Par Mustapha H.
POUR LE PRÉSIDENT du
WA Mostaganem, Larbi
Belhadjar, nos joueurs sont
jeunes et peuvent offrir la joie
au peuple algérien pour une
longue période. «Le niveau de
l’équipe nationale est en nette
progression,et ce, depuis le
début des éliminatoires
jumelées de la CM et de la CAN,
on voit que notre équipe est
devenue un désir pour les
professionnel de porter son
maillot, et c’est un acquis en
soi. Les meilleurs joueurs sont
maintenant à la disposition des
Verts, aussi nos joueurs sont
devenus la cible des grands
clubs européens et tout ça,
tions ne parlent que de cette équipe
qui les fait vibrer à chacune de ses
productions, notamment après celle
qui lui a permis de réaliser un éclatant
3 à 1 aux dépens de la sélection égyp-
tienne, un certain soir du 7 juin 2009
à Tchaker, et tenante du titre africain.
Pour Abdelkader Maâtallah, le coach
du MCO, cette formation a un grand
avenir devant elle. «Elle a montré un
visage rayonnant, un visage rendant
fier plus d’un Algérien. C’est la fierté
de l’Algérie toute entière. Ceci dit, je
peux affirmer que l’équipe nationale a
acquis une notoriété digne des gran-
des nations du football», dira l’ancien
membre du BF. Selon lui, le travail
entrepris au niveau de la FAF a porté
ses fruits. «On a l’impression que les
choses ont repris leur cours normal au
ASSAS, ent. ESM
«Leurs facultés
mentales
impressionnent»
A la question de savoir si la sélec -
tion de Rabah Saâdane est capable de
réaliser un parcours honorable en
Afrique du Sud, ce technicien ajoute -
ra cette réflexion qui en dit long sur le
degré de la marge de progression
enregistrée par les Guerriers du
désert. «Nos joueurs ont montré
qu’ils sont de grands joueurs profes-
sionnels, ils ont un niveau mondial.
Leurs facultés mentales, qui impres-
sionnent tant, font d’eux les dignes
ambassadeurs de notre football.
Grâce à cette qualité et à bien d’au-
tres, l’équipe algérienne a acquis ce
statut de mondialiste. Après une
période de doute née de cette défaite
qu’on a essuyée face au Malawi et au
vu de ce qu’elle a montré face au Mali
et l’Angola au premier tour et surtout
contre la Côte d’Ivoire, je peux dire,
sans risque de me tromper, que notre
formation fait désormais partie du
gotha mondial. Pour être plus précis,
je dirai que l’EN a intégré le groupe
de équipes de l’élite mondiale»,
conclura ce technicien qui connaît
bien les rouages du football algérien.
L. M. A.
l Par Bachir Redjel
ABORDÉ SUR le parcours réalisé
jusque-là par l’équipe nationale
en Coupe d’Afrique des nations, le
coach des Tuniques rouges livre
son opinion. «Je pense
personnellement qu’il est
honorable. Comme observateur
sportif, je réalise que le début a
été difficile, car perdre 3 à 0 face
au Malawi n’a fait que susciter les
inquiétudes des responsables et
du staff technique. Sincèrement,
le premier match nous a tous
déçus et a installé un peu de
doute. A partir des 2e et 3e
matchs, l’équipe s’est
accommodée au climat et le
travail réalisé durant le stage de
préparation a eu son effet positif

BOULILEF HABIB, p OMA

c’est bénéfique pour l’EN. Nos
joueurs sont jeunes et peuvent
«On a une place de leader
donner pour une longue durée,
armés qu’ils sont de l’amour du
pays et c’est l’essentiel.
D’ailleurs, on est devenus le
centre d’intérêt de la presse
mondiale, qui ne cesse de faire
les éloges des Guerriers du
désert, le mérite dans tout ça
revient, en premier lieu, à
l’entraîneur Cheikh Rabah
Saâdane et à son staff, sans
oublier le président de la FAF,
M. Hadj Mohamed Raouraoua,
et ses collaborateurs qui font
un travail de professionnel.
L’organisation joue un très
grand rôle dans le parcours de
l’équipe, les joueurs, quand ils
trouvent tous les moyens à leur
disposition, peuvent donner le
meilleur d’eux- mêmes. Ce
qu’on peut dire, c’est que notre
équipe nationale est entrée
dans une dimension mondiale.»
M. H.
continental»
l Pour l’entraîneur de l’ES
Mostaganem, l’EN a fait des
miracles : «Nous sommes très
contents de ce qu’est en train
de nous faire vivre notre équi-
pe nationale. En un laps de
temps court, on a pris une
place de leader continental,
c’est fabuleux. Un grand tra -
vail se fait et ça se voit, le
niveau de l’équipe progresse
de match en match, il y a la
stabilité qui joue un très grand
rôle et, surtout, l’administra-
tion qui est dirigée de main de
maître par Raouraoua, qui a
réussi à mettre en place une
équipe digne et qui fera sans
doute très mal à l’avenir. Nos
joueurs ont tout l’avenir
dt
sur le rendement des joueurs. Je
pense aussi que les choix
«On a un mental
tactiques de Saâdane face au
e épreuve»s de la
Mali et face à la Côte d’Ivoire sont
tontut
à Ava le match face aux Eléphant
judicieux. Il y a un équilibre entre
les 3 compartiments et un travail
l t de l’OMA était en bloc qui donne ses fruits.
Côte d’Ivoire, le présiden
en cette CAN. Durant le dernier match face à la
inquiet sur le sort de l’EN technique, le Côte d’Ivoire, on a senti une
«Effectivement, vu la fiche
de notre adver - équipe bien physiquement et un
palmarès et le classement les Algériens, bon coaching du cheikh qui a bien
saire, j’étais, comme tous
la suite du par- utilisé Matmour dans un rôle de
d’ailleurs, très inquiet pour qu’on a avancé véritable attaquant. L’équipe a
cours des Fennecs. Surtout urs titulai -
beau coup de joue progressé dans le travail collectif
la blessure de e un pressen - et la récupération du ballon. C’est
res. Mais j’avais quand mêm ivoirien,
cet écue il aussi une des clés de la réussite
timent qu’on passera idérable, à savoir du groupe. Egaliser face à la Côte
car on avait un atout cons
mental à toute d’Ivoire à la 91’ relève d’un bon
la rage de vaincre et un que c’est la for- état d’esprit et donne plus de
épreuve. N’oublions pas
donnée à l’a- confiance», a déclaré Amrani
mation de Drogba and Co, CAN. Mais Abdelkader. Et Amrani de
vance championne de cette
l’Algérie était terminer en souriant : «Saâdane,
devant eux et je suis sûr qu’en malheureusement pour eux, les joueurs et Raouraoua siont
sur leur passage.»
Coupe du monde on fera mal. C. D. tous à féliciter.»
J’en suis certain.» B. R.
M. H.

KHALDI, pdt MC Saïda

lPar K. Djelloul
«L'EN dominera l'Afrique dans
les dix années à venir»
Le président du MCS affirme que la bande à
Saâdane procure de la joie aux citoyens.

«A L’INSTAR des Algériens, je suis natu-
rellement fier de ce que fait notre équipe.
Elle a rendu la joie au peuple algérien», nous
a déclaré Khaldi avant d’ajouter : «Malgré
une entame difficile, notre équipe a su réagir
au moment voulu, améliorant de ce fait son
rendement tout en montrant qu’elle a de la
qualité comme elle l’a si bien fait face à la
Côte d’Ivoire, dans une rencontre qui va res-
ter à jamais gravée dans la mémoire de tous
les Algériens.» Le boss saïdi a indiqué que le
jeu de l’EN fait plaisir à voir : «Sa façon de
jouer qui s’améliore de match en match
impressionne. C’est une équipe qui a acquis
un niveau mondial et sa participation à la
prochaine Coupe du monde, qu’elle mérite
amplement, va lui permettre d’acquérir une
nouvelle dimension.»
«Saâdane reste un modèle»
Le premier responsable du MCS est reve-
nu sur les critiques dont ont fait l’objet
Saâdane et son onze, notamment, après le
revers essuyé face au Malawi. A ce sujet, il a
affirmé : «La réaction positive des joueurs,
doublée d’une belle manière de jouer, a été
une gifle à tous ceux qui ont critiqué cette
équipe et qui ont douté de ses capacités et,
surtout, de Rabah Saâdane qui reste un
modèle tellement il a fait un grand travail. Ce
sélectionneur a marqué de son empreinte une
page de l’histoire de notre football, il faut
l’aider et l’encourager et surtout le laisser
travailler. Son expérience et son profession-
nalisme ont été très bénéfiques à l’équipe «La sélection algérienne est bien partie pour
algérienne et nul doute que ça va beaucoup dominer le football africain dans les dix
aider le football national qui pourra sortir de années à venir.»
l’ombre.» Khaldi a conclu par ses mots : K. D.
22
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

MARCHÉ DE L'AUTOMOBILE EN ALGÉRIE

HAUSSE DES PRIX
e prix des voitures neuves continue 69,29% du volume global. En 2008, plus

L à augmenter en Algérie. En compa-

rant les prix constatés de dix modè-
les commercialisés dans notre pays, nous
remarquons que cinq d’entre eux ont connu
une hausse des tarifs entre janvier 2009 et
janvier 2010, alors qu’un seul a vu son prix
évoluer à la baisse. Le prix moyen (pondé-
ré par la part de chaque modèle dans les
ventes totales du panel) s’est établi en ce
mois de janvier à 876 229 dinars contre
820 056 douze mois plus tôt, soit une infla-
tion de 6,8%. Ce chiffre est à relativiser
puisque l’inflation nationale (indice ONS)
s’est établie à 5,7% en 2009. Certes, c’est
inférieur aux 14,2% constatés l’an dernier,
mais cela représente tout de même une
hausse de plus de 50 000 dinars en moyen -
ne par véhicule. Sur les 226 567 véhicules
légers écoulés en 2009 (tourisme et utilitai-
res légers), plus de 157 000 se situent à des
prix au dessus de 1 million de dinars, soit
Marque Modèle Prix janvier 2009 Prix janvier 2010 Inflation
de 55% de véhicules vendus étaient à
moins de 850 000 DA.
Les chiffres rendus publics par la
Douane montrent que cette inflation est
déjà présente à l’importation. Ainsi, les
concessionnaires ont introduit (tout types
confondus) en 2009 quelque 327 506 véhi-
cules pour une valeur de 256,5 milliards de
dinars contre 327 506 véhicules pour une
valeur de 245,8 milliards de dinars en
2008. Le nombre de véhicules importés a
baissé de 24,7% alors que la facture globa-
le, elle, n’a reculé que de 3,9%. Le prix
moyen à l’importation en 2009 était de 997
079 dinars contre 783 194 dinars en 2008.
Cette hausse de plus de 110 000 dinars
(27,3%) s’explique par la variation des taux
de change ainsi que par l’augmentation du
nombre de véhicules utilitaires importés,
dont le prix est supérieur à celui des véhi-
cules de tourisme.

Le diesel au prix de l'essence

Chevrolet Aveo 829 000 850 000 2,5%
Hyundai Atos 712 000 712 000 0,0%
Peugeot 206/206+ 1 019 000 1 079 000 5,9%

chez Nissan et Chevrolet Renault Clio Classic/Symbol 889 000 938 000 5,5%
Renault Clio Campus 965 000 1 012 000 4,9%
Hyundai Accent 853 000 853 000 0,0%
Kia Picanto 780 000 780 000 0,0%
l Le début de l’année 2010 a été marqué, une nouvelle fois, par une grande Toyota Yaris 1 010 000 995 000 -1,5%
offensive des différentes marques. Promotions et autres cadeaux sont proposés Suzuki M800 470 000 470 000 0,0%
avec des remises allant jusqu’à 300 000 DA pour l’XTrail. Mais la plus attrac - Volkswagen Golf 1 598 000 1 779 000 11,3%
tive reste cette offre que font Nissan et Chevrolet sur leurs berlines Tiida et
Optra et qui consiste à offrir le diesel au prix de l’essence. En effet, la Tiida Prix moyen pondéré 820 056 876 229 6,8%

Peugeot
diesel (1.5 Dci/105 ch) qui
coûte 1 700 000 DA se
met au niveau de l’essence
1.8/120 ch, soit 1 470

dévoile sa 408
000 DA, alors que la
Chevrolet Optra Estime
(2.0 DCTI/120 ch) qui
affiche 1 360 000 DA au
catalogue s’aligne sur la
version essence (1.6/10 l Peugeot a dévoilé le 25 janvier du Milieu. Le constructeur français
ch), c’est-à-dire 1 160 à Pékin sa 408. Cette nouvelle berli - a, d’ailleurs, enregistré un certain
000 DA. Aux deux véhi- ne n’est pas la remplaçante de la 407, succès avec une croissance des ventes
cules, il faudra ajouter, mais plutôt celle de la 307 tricorps de 44% en 2009 par rapport à 2008.
bien entendu, les 80 000 qui n’est pas commercialisée en Cette nouvelle berline pourrait être
DA de taxe sur les véhicu- Algérie, commercia-
les neufs. mais qui a lisée dans
enregistré notre pays
de bonnes contraire -
ventes dans ment à la
l’Empire 307 sedan.
du Milieu. En effet,
Le segment cette der -
des com - nière a dès
pactes le départ été
représente réservée
presque la aux seuls
moitiié des marchés
ventes de voitures neuves en Chine et chinois et sud-américain. Avec la
les versions tricorps (sedan) en cons- nouvelle mouture, conçue spéciale -
tituent l’essentiel avec les Toyota ment pour les «marchés émergents»,
Corolla, Volkswagen Jetta... Peugeot Peugeot pourrait bien faire un bon
qui est partenaire de Dong Feng score chez nous, où elle viendrait se
compte bien prendre quelques parts frotter à la Renault Fluence annoncée
de marché sur le segment pour s’im- pour le mois de février.
planter sérieusement dans l’Empire

Quel nom pour la future 407 ?

l Depuis que Peugeot a annoncé que le numéro 408 ne
sera pas porté par la remplaçante de la 407, les
supputations vont bon train pour trouver le bon numéro.
Ce n’est pas comme au Loto, on n’y gagne rien, mais on
peut toujours essayer de le trouver ce bon numéro. De
plus, la future familiale de la marque au Lion doit être
présentée au Salon de Genève en mars prochain. Alors
vite, faites vos comptes. Si la remplaçante de la 407 doit
porter un autre numéro, alors deux pistes sont possibles.
Elle pourra toujours porter le 409, c’est une possibilité.
Avec le zéro au milieu, c’est le seul nombre libre de la
série. Tous les autres ont déjà servi d’appellation à des
modèles dans l’histoire de Peugeot. Il est également
possible que la marque au Lion sorte de la série 4. En
effet, Peugeot, pour ses familiales, a régulièrement
basculé entre le 4 et le 5. Rappelez-vous des fameuses
504 et 505 qui ont cédé par la suite la place aux 405, 406
et 407. La remplaçante de la 407 pourrait donc s’appeler
507. Il faut tout de même souligner qu’il n’y a jamais eu de
506. Alors vous avez une idée ?

QUOTIDIEN SPORTIF ÉDITÉ PAR LA S.A.R.L «TOP SPORT»

Chef de rubrique : Direction-Rédaction Impression
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Djamel GUESSOUM Tél. : (021) 74 76 94 Diffusion
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Hamouche BENSLIMANE, Kamel HASSANI, Fouzia TITOUAH CPA agence Didouche Adressez votre courrier
Asma HALIMI TAÏBI n° 101-400-24762-3 à Compétition BP 331 - RP Alger
Halim DJENDER
 23
Compétition édition du vendredi 29 janvier 2010

L’EN les fascine

ZEKRI, ent. de l’ESS
«J’ai conseillé Yebda
au coach de Milan»
l Entretien réalisé par Kacem A. justement leur ambition.
- La présence de Chaouchi est-elle ZIANI MEHENI, ENT. DE
Noureddine Zekri, ancien membre du une assurance de plus ?
DJABALLAHTOUATI, L'ÉQUIPE U20 DU FC PARIS
staff technique du Milan AC et actuel - Oui, tout à fait, il a ses erreurs
EX-ARBITRE INTERNATIONAL entraîneur de l’Entente de Sétif, nous comme tous les gardiens, elles «Le parcours de l'EN
«On a prouvé livre ses impressions sur l’EN. devraient être rectifiées, il est jeune et
il a besoin d’être orienté. Il aura un rôle a changé le quotidien
notre supériorité
important à l’avenir.
des émigrés»
- Comment évaluez-vous le rende-
ment de l’équipe nationale ? - Pensez-vous qu’à l’avenir, on

sur le continent»
l Par Mustapha H.
«JE ME DOIS de féliciter
tous les Algériens pour les
victoires successives des
Verts et la place qu’ils vien -
nent de prendre à l’échelle
continentale. Sans doute, 35
millions d’Algériens ne s’at-
tendaient pas à un tel exploit,
c’est un grand honneur pour
nous et pour le football
national.» Pour ce qui est du
parcours de notre équipe
nationale, son niveau est en
nette progression, il faut
juste faire une petite compa-
raison entre le premier match
face au Malawi et celui de la
Côte d’Ivoire, en passant par
- Le rendement de l’équipe nationa-
le n’est pas stable, à chaque rencontre,
elle montre un visage différent.
- À votre avis, quelles en sont les
raisons ?
- La première raison est que l’équipe
nationale n’a pas une profondeur de
jeu claire. La seconde, c’est le facteur
psychologique qui a un rôle important,
et je pense que la performance remar -
quable face à la Côte d’Ivoire était due
au fait que les joueurs étaient libérés
psychologiquement.
- Vous attendiez-vous à cette
remarquable performance de l’é-
quipe nationale contre la Côte
d’Ivoire ?
- Je ne m’y attendais pas, parce que
notre équipe nationale joue la défense,
et durant cette rencontre, les joueurs
sont sortis du camp tactique et ils ont
été bien utilisés par Saâdane.
- Pouvez-vous nous éclairer sur ce
point ?
pourra dominer la scène africai-
ne ?
- Si nous voulons dominer la scène
africaine pendant les 10 prochaines l Par Rachid B.
années, nous devons réformer le systè -
me footballistique en Algérie, il faut NOS TECHNICIENS compa-
faire du joueur local le réservoir de l’é - triotes évoluant en France sui-
quipe nationale, nos joueurs doivent vent avec impatience les presta-
tions des Verts et vivent leur
- Matmour, Ziani, Belhadj et d’aut- pouvoir s’expatrier en Europe. Nous
res ont joué comme ils jouent dans devrons leur donner la confiance quotidien en pensant en perma -
nence, avec cœur, aux exploits
leurs équipes respectives. nécessaire, parce qu’il n’est pas raison-
- Quels sont les éléments qui ont nable d’appeler des joueurs sans pou- des coéquipiers de Chaouchi.
Parmi ces techniciens en foot-
attiré votre attention ? voir compter sur eux. Ce fut une énor-
- Franchement, Yebda était le me erreur, nous voulons un banc fort et ball, Meheni Ziani, diplômé 3e
degré de Clairefontaine UEFA
meilleur sur le terrain lors des quatre non pas un banc de fans.
rencontres et son rendement était sta - - En votre qualité de technicien, et entraîneur de l’équipe U20
du FC Paris qui évolue en
ble. Personnellement, j’ai conseillé à quel conseil donneriez-vous à
mon ami, le coach de Milan, de recru- Saâdane et aux joueurs de l’équipe Nationale (3e palier). Nous l’a -
vons joint par téléphone pour
ter ce joueur. nationale ?
nous livrer ses impressions sur
- A votre avis, quelle est la force de - Conserver les belles choses qu’on
les exploits de notre EN. «Tous
l’équipe nationale ? a vues et les développer, il y a un grou-
les Algériens, ici en France,
- Elle réside dans la force de ses élé - pe et il faut préserver cette structure et
ments. Ces derniers ne jouent pas dans préserver l’esprit gagnant des joueurs. vivent une période conviviale,
sensationnelle et pleine d’émo-
de grands clubs en Europe et c’est là K. A.
tion. Le parcours de l’EN a

BADOU ZAKI, ent. du WA Casablanca

le Mali. Ceci confirme les changé notre quotidien, il a
dires des joueurs et du staff semé de la joie et de la fierté au
qui expliquaient que les

«L’EN d’Algérie fera la joie du Maghreb»

conditions climatiques
étaient à l’origine du début
difficile des Verts. Ce par -
cours vient enrichir l’histoire
des guerriers de 1982. On a
prouvé notre suprématie et
notre supériorité sans notre
continent, ce qui prouve
qu’un grand travail se fait
même dans le domaine de
l’encadrement où il y a des
hommes tels que Raouraoua
qui, avec sa forte personnali-
té, a su donner une autre
dimension à notre équipe
dans le domaine de la ges-
tion professionnelle.»
M. H.
l Par Amine Djaâfar un coup de chance, mais plutôt le
fruit d’un travail serein planifié par
JOINT PAR TÉLÉPHONE pour l’entraîneur Saâdane qui a su remett-
avoir ses impressions sur la presta - re l’équipe sur la bonne voie.»
tion des Verts durant cette CAN, Concernant les rivaux de l’Algérie
l’ancien gardien de but des Lions de au Mondial, notre interlocuteur dira :
l’Atlas et actuel entraîneur du WA «Je pense que si équipe a battu un
mondialiste lors de cette CAN, à
Casablanca, Badou Zaki, nous a
déclaré qu’il a été surpris par la belle savoir la Côte d’Ivoire, elle peut
prestation de l’équipe algérienne, rivaliser avec n’importe quel adver-
surtout face à la Côte d’Ivoire, tout saire. Saâdane a su donner de l’allu-
en ajoutant que les Guerriers du re à l’EN algérienne, qui peut créer
désert méritaient amplement leur prestation de l’équipe algérienne qui d’autres surprises à l’avenir. Cette
qualification au Mondial : «J’ai été confirme d’un match à un autre que équipe fera la joie du Maghreb.»
agréablement surpris par la belle sa qualification au Mondial n’est pas A. D.
sein des émigrés qui ne ratent
aucune information sur les
Verts. Personnellement, j’ai
adoré le match contre la Côte
d’Ivoire où le volet psycholo-
gique a été une réussite pour
Saâdane. Les joueurs eux, ont
bien géré leur fraîcheur phy-
sique. Quand on voit Matmour,
Abdoun, Bouazza et Ghezzal
dans les 18 m, il n’y a que les
Brésiliens qui peuvent le faire.
Ils ont joué avec le cœur, l’art
et la manière, je dis que c’est le
match de la volonté et du plai-
sir. Je l’ai vu trois fois.»
R. B.

SIMONDI, ex-ent. ESS u «Laïfaoui est un grand défenseur»

u «J’espère que Lemouchia retrouvera la sélection»
«Ziaya est
incontournable»
- Tout d’abord, est-ce que vous sui-
vez les rencontres de la CAN ?
- Je fais mon possible pour ne rater
aucune rencontre, surtout celles de la
sélection algérienne qui est la plus pro -
che de mon cœur.
- Comment jugez-vous le niveau des
rencontres jusqu’à présent ?
- Je pense que le football africain s’a -
méliore, surtout que la plupart des
joueurs qui participent à cette CAN évo-
luent dans les grandes équipes en
Europe, le départ a été un peu moyen,
mais il s’est vite amélioré.
- Revenons à la sélection algérienne,
que pensez-vous de sa prestation
- La sélection algérienne a montré un
visage de mondialiste.
- Les observateurs constatent que la
ligne d’attaque de l’Algérie est en
panne, qu’en pensez-vous ?
- Oui, lors de la phase des poules,
Ghezzal était un peu isolé en pointe, face
à la Côte d’Ivoire, Saâdane lui a associé
Matmour et la machine a bien fonction-
né, il y a eu 3 buts.
- Et concernant Ziaya ?
- À mon avis, Ziaya est incontourna-
ble, c’est un joueur qui a démontré qu’on
peut compter sur lui pour apporter un
plus, il ne faut pas oublier qu’il est le
meilleur buteur de la coupe de la CAF de
tous les temps.
- Comment jugez-vous le rendement
de Laïfaoui ?
- Je suis très heureux de voir Kader
évoluer, c’est un bon défenseur, il a mon-
tré un très bon visage.
- Un mot sur l’altercation qui s’est
produite entre Saâdane et
Lemouchia ?
- Khaled est un garçon qui a participé
à toutes les rencontres des éliminatoires,
il a joué un grand rôle dans la qualifica -
tion de la sélection algérienne, et soudai-
nement, on lui préfère quelqu’un d’autre.
Peut-être qu’il a réagi trop violemment,
mais quand on connaît Khaled, on sait
qu’il a une forte personnalité, il ne se
laisse pas marcher sur les pieds, j’espère
qu’il reviendra en sélection.
- Quels sont les joueurs qui ont attiré
votre attention ?
- Je trouve que Ziani apporte beaucoup
à la sélection algérienne par ses qualités
technique, il y a aussi Belhadj et
Bougherra. K. A.
édition du vendredi 29 janvier 2010