Sunteți pe pagina 1din 6

L'expert du pervers & la perversion thérapeutique 1

Ulrich KOBBE

Résumé
Les institutions de psychiatrie légale en RFA nécessitent comme «mesures d'internement, de traitement et de sécuri-
té» une réflexion critique des conditions et des implications d'une thérapie. En particulier les délinquants sexuels pré-
sentant des perversions destructives ou des psychopathies soi-disant «non-traitables» posent des questions fonda-
mentales, vu le fait:
que l'expertise stigmatisante et mystificatrice du psychiatre atteste dès le début que la personnalité comme telle soit
malade et en même temps pas guérissable;
que l'institution mobilise - au-delà des résistances psychologiques du sujet - des résistances structurelles à tout
progrès ou succès d'une psychothérapie de ces individus;
que les conditions sont dominées et contaminées par des options d'efficience et de défense sociale, ce qui entraîne
une réduction de complexité et oriente la visée institutionnelle vers des stratégies d'intervention technico-sociale;
que la tentation précipitée de viser exclusivement le symptôme délinquant mène à une confrontation (auto)punitive
du sujet avec ses perversités et actes destructifs, mutilants et torturants.
Tout ceci conduit au paradoxe d'une psychothérapie comme demande et obligation juridique et morale qui serait en
principe possible mais dans le cas concret souvent aussi bien non-désiré qu'infructueuse. L'institution et le thérapeute
sont mis en demeure
de se libérer de ces prophéties contradictoires et des tentations hasardeuses,
de développer les critères de (contre)indication d'une psychothérapie de ces malades délinquants ou délinquants
malades;
de garantir le cadre institutionnel avec des standards psychothérapiques et
de se donner une éthique de fonctionnement institutionnel, de responsabilité thérapeutique et d'engagement pour
ces sujets méconnus, détestés et rejetés.

Les institutions de psychiatrie légale en RFA nécessitent comme «mesures d'internement, de


traitement et de sécurité» une réflexion critique des conditions et des implications d'une thérapie.
Comme l'indique déjà le titre de cette communication, je ne présenterai dans la critique qui suit
ni des résultats d'enquêtes empiriques et statistiques ni des conceptions complètes.
Nous devons partir de ce point de vue qui voit dans la pratique psychothérapique dans des insti-
tutions du contrôle social - que sont les institutions du "Massregelvollzug"2 allemand prévues
pour des personnes à la fois délinquantes et malades mentaux - une lutte entre l'institution et
l'idéologie, plus précisément une lutte entre l'idéologie de sécurité et l'idéologie thérapeutique.
L'idéologie n’a de ce point de vue - en suivant Sartre (1980, 38) - que le rôle de transférer l'insti-
tution sur un autre plan. Ainsi la réalité pratique se différencie de la réalité idéologique car la pra-
tique psychothérapique dans une institution fermée doit être comprise comme profondément
engrenée dans la réalité sociale.
Le déplacement de l'attention aussi bien de la société que du psychothérapeute vers l'état psy-
chique individuel du délinquant malade mental doit être compris comme un déplacement de la
structure du pré-jugement de la société elle-même et il doit être pris en considération tout au
long de la réflexion. La pratique devient ainsi le flanc découvert de l'idéologie (Sartre 1980, 40).
Ainsi nous tentons en partant de textes et de cas cliniques de laisser osciller nos considérations
entre théorie et pratique.

1
Manuscrit non-publié d’une intervention pour les Journées d'Études Européennes ‹Responsabilité, Droits et Protection Dans le
Champ de la Santé Mentale en Europe› CEDEP, Madrid, 07.-09.10.1994
2
"Massregelvollzug" = institutions particulières avec des mesures de soins et de sécurité propres en R.F.A. («mesures d'internement,
de traitement et de sécurité»).
2

En particulier les cas de délinquants sexuels souffrant soit de perversions destructives soit de
psychopathies considérée «non-traitables» posent des questions fondamentales
car l'expertise stigmatisante et mystificatrice du psychiatre atteste dès le début que la person-
nalité comme telle soit malade et en même temps pas guérissable;
car l'institution mobilise - au-delà des résistances psychologiques du sujet - des résistances
structurelles à tout progrès ou succès d'une psychothérapie de ces individus ;
car les conditions sont dominées et contaminées par des options d'efficience et de défense
sociale, ce qui entraîne une réduction de complexité et oriente la visée institutionnelle vers des
stratégies d'intervention technico-sociale (Kobbé 1994a);
car la tentation précipitée de viser exclusivement le symptôme délinquant mène à une confron-
tation (auto-)punitive du sujet avec ses perversités et actes destructifs, mutilants et torturants
ce qui fige le sujet dans un mécanisme de défense de type «domination-soumission» qui est
constitutif même de ses défenses pathologiques.
Commençons mes réflexions au niveau de l'évaluation des possibilités et des limites de l'inter-
vention psychothérapique au niveau de l'expertise pénale: Dans une expertise longue et détail-
lée l'expert décrit un malade souffrant de graves troubles de la personnalité accompagnées de
perversions extrêmes et de crimes ayant des symboliques sexuelles et il pose l'indication d'une
prise en charge psychothérapique. En même temps il propose d'incarcérer ce malade au début
pour la durée de 10 ans en prison car seulement au bout de cette durée de temps il y aurait de
l'espoir que dans les institutions de contrôle social une pratique psychothérapique digne de ce
nom se serait établie et développée. Vous pouvez facilement vous imaginer quelles énormes dif-
ficultés présideraient à l'établissement d'une relation thérapeutique au bout d'une incarcération
de 10 ans au cours de laquelle les mécanismes de refoulement et de forclusion auront joué leur
rôle pour rendre difficile voir impossible l'accès à une compréhension des actes commis.
Dans un autre cas un expert renommé atteste seulement un retard de la maturation psycho-
sexuelle à un malade souffrant d'une pathologie narcissique patente avec quelques décompen-
sations paranoïdes. Dans ses conclusions il décrit à l'institution du contrôle social uniquement le
rôle d'un facteur de fixer le malade dans ses mécanismes de défense et de les rendre chronique
de par là et il propose une thérapie ambulatoire. La répétition quasi inévitable de l'acte criminel
entraînait dans la logique juridique l'internement. Face aux explications à la fois contradictoires
et mystifiantes décrivant
d'une part un état non-dangereux et d'autre part une nécessité d'internement sécuritaire,
d'une part un simple retard de maturation et d'autre part une indication thérapeutique,
le malade lui-même était entraîné dans une dynamique paranoïde réactive qui avait comme
conséquence une remise en scène répétitive sous forme d'acting-outs répétés et une impossibi-
lité d'accès aux propositions de prise en charge psychothérapique (Kobbé 1994b).
Si la position de départ de la pré-sentence de l'expert présente déjà chez des délinquants
sexuels ayant une dynamique à la fois paranoïde et destructive un champ si complexe et difficile,
l'institution aggrave de son côté cette situation. Le rêve du psychiatre - en Allemagne au moins -
se formule dans la question «Où puis-je laisser mes malades à la fois difficiles et non-aimés?».
La question posée est: «Où laisser les malades difficiles, dérangeants et agressifs?» Et: «Dans
quelles institutions peuvent-ils être exclus?» . Cette ritournelle structurale correspond au displa-
cement dialectique sujet-objet. Il se retrouve dans la pratique institutionnelle du contrôle social
au niveau de la relation de dépendance intersubjective, dans la dynamique de laquelle des irrita-
tions se créent du côté des thérapeutes.
Le thérapeute d'inspiration analytique aurait de par sa position potentiellement neutre plutôt ten-
danciellement le rôle de «l'avocat du sujet» et ainsi une position «contre» la société. Mais cette
«prise de partie» est rarement observée dans le milieu institutionnel. La faille - jamais complète
bouchée - entre le principe de plaisir et sa dynamique anarchique et le principe de réalité réglé
selon les lois sociaux prend son acuité dans le champ de la psychiatrie légale car elle est com-
3

prise comme la menace du discours thérapeutique propre (Kobbé 1992b, 44). Les discours juri-
dique, psychiatrique et psychothérapique sont connectés et définis par «le principe d'une norme
où le symptôme se trouve réduit à un signe» qui indiquerait la différence existant entre le sujet
normal et le délinquant, un signe et «une différence à réduire ou à contenir dans une catégorie»
(Lefort 1976, 237).
De ces modalités d'attentes et de réactions à la fois contradictoires et démesurées résultent des
relations figées de haut en bas, de maître-esclave. Cette calipette dans l'enchaînement entre
«auteur» et «victime» (Goffman 1973, 43) entraîne du côté des thérapeutes des confusions
ayant pour corollaire des irritations émotionnelles et intellectuelles (Lazarus 1983, 21). La colère
naissante du thérapeute, résultat de cette situation de double-bind, est niée de façon soit autori-
taire soit honteuse. Les malades de leur côté ne peuvent réagir face à cette angoisse perçue
que de façon défensive ce qui poursuit la dynamique du processus circulaire décrit. En ce sens
le psychothérapeute a une mission impossible à remplir, car au-delà des idéologies thérapeuti-
ques explicites existe l'attente implicite de forcer le malade à se soumettre aux règles.
Ces conditions représentent des tentations thérapeutiques aptes à séduire le thérapeute vers
une position soit d'impatience soit d'ambitions thérapeutiques ou rééducatives irréfléchies qui
tend à dominer le sujet qu'est le malade. Pour varier le titre de cette communication: «L'expert
dupe erre vers la perversion thérapeutique». Justement à l'intérieur d'un cadre fermé qui re-
garde le malade sous l'angle de ses capacités de changements (Fengler et Fengler 1980, 324)
la tentation agressive du thérapeute en tant qu'élément participant d'un système manipulatoire
doit être grande. Ce système induit que la force et la violence soient inclus dans la psychothéra-
pie et il mobilise les représentations phantasmatiques équivalentes des thérapeutes dans le
choix du champs de travail.
Justement les malades les plus gravement troublés induisent ce genre de résistances et de
défenses institutionnelles et individuelles. Cela entraîne du côté de l'institution et même du côté
des thérapeutes engagés l'image d'un malade «méchant» , «intraitable», «dangereux» et «non-
prévisible». Ce phantasme sert dès lors comme base à la justification de l'agressivité chronique
propre à l'institution (Kobbé 1992a; b). La dialectique entre la projection agressive et le phan-
tasme de la menace risque d'être perçue par l'institution comme acuité permanente de l'explo-
sion possible. Cette menace met en route un mécanisme permanent d'agression-contreagres-
sion qui doit être compris comme une balance permanente de relation maître-esclave (Hoppe
1986).
Même si le rôle destructeur de cette dynamique ne se concrétise pas, les malades et les
thérapeutes sont obligés de se mettre en contradiction face à une institution qui est elle-même
figée dans les stéréotypes du «normal», du comportement inoffensif et non-dangereux. Elle se
comprend dès lors comme le «bien» octroyé au malade qui tend de reproduire à l'aide de
systèmes de contrôle psychothérapique ou psychopédagogique la «production sans faille» de
son système. Le résultat en sont des descriptions de malades qui au mieux paraissent être
«irraisonnables» ou «non-motivés» au pire «intraitables» ou «réfractaires» à tout essai
thérapeutique.
Face à cette situation la question de l'éthique du traitement institutionnel est posée (Kobbé
1992c). Est-ce qu'elle comprend la perturbation du cadre institutionnel par le malade comme
fonction et part de son propre système? Est-ce qu'elle est prête à développer une forme dialec-
tique de l'interaction malade-thérapeute? L'institution devrait dès lors renoncer au discours insti-
tutionnel impératif qui est justement construit en analogie aux mécanismes de défense à la fois
des malades délinquants qui y sont internés et des thérapeutes. Car le discours légale s'octroie
au sujet comme impératif et reproduit ou accentue une dynamique destructive. Le cadre institu-
tionnel doit en ce sens permettre les remises en scène inévitables des symptômes, c'est-à-dire
les interactions agressives et les remises en scène perverses. C'est-à-dire l'institution doit per-
mettre son propre «éclatement» et fonctionner comme «institution éclatée» (Lefort, Mannoni et
al. 1976). Justement les répétitions ouvrent des chances pour le nouveau. Néanmoins le malade
4

a besoin d'un cadre relativement immobile qui doit permettre comme ordre symbolique d'actuali-
ser l'imaginaire du malade. Si le malade fait «éclater» ce cadre son monde chimérique est per-
ceptible dans sa tentative d'octroyer son cadre à l'institution (Mannoni 1973, 77-78).
Il s'agit donc d'un processus d'adaptation entre individu et institution qui doit être dialectique et
comporter des mécanismes de différenciation et d'influence afin de permettre l'éclosion d'un
processus intersubjectif auquel nous devons attacher que peu d'attentes préalables. Nous
avons atteint dans beaucoup de cas déjà énormément si nous arrivons à une mouvance entre
les positions d'objet et de sujet, si la relation pour exemple entre le psychotique et l'institution ne
soit plus marquée du sceau statique du tout-ou-rien dans l'élimination phantasmatique ou réelle
de l'autre (Feuling 1991, 159).
De ces points de vue là nous devons prendre un recul critique face à la discussion concernant
les indications des psychothérapies et des thérapies probatoires. La méthode psychanalytique
de la thérapie probatoire - telle qu'elle est la règle en Allemagne - fournie sans doute des infor-
mations diagnostiques importantes sur les phantasmes inconscients, les passions, sur les an-
goisses et les désirs du malade, sur la sexualité et l'agression, sur le moi-idéal et les particulari-
tés biographiques, mais elle a aussi - comme l'indique son nom - sûrement des effets thérapeu-
tiques. Lié à ce concept de thérapie probatoire est implicitement une conception sur la capacité
voire l'incapacité thérapeutique et cela entraîne rapidement la question suivante: «Est-ce que
cette thérapie vaut ou ne vaut pas la peine?» (Kutter 1994, 87). Quand cette question est posée
on ne discute la conséquence qui en découle: «Mais qu'est-ce que devient de ce malade après
avoir reçu le sceau du réfractaire à la thérapie?». De telles descriptions risquent justement que
les stéréotypies entre le sujet et l'institution s’entremêlent à tel point qu'elles deviennent indéchif-
frables.
A ce point nous devons exiger de l'institution totalitaire que représente l'institution de psychiatrie
légale qu'elle abandonne son exigence d'omnipuissance pour pouvoir se reconnaître comme
«incomplète», ayant des «lacunes» sans pour autant se vivre comme déficient dans un sens de
culpabilité (Feuling 1988, 42). En analogie le psychothérapeute doit avoir la capacité de rester
auprès d'un malade «résistant à la thérapie» sans tomber dans un sentiment de mis en échec.
Cette «capacité négative» (Laing 1980, 52) est important et fondamental pour le travail dans le
champ de la psychiatrie légale. Il s'agit de reconnaître derrière les mécanismes de défense pri-
mitive de ces malades diffamés comme «opposants» ou «non-traitables» leur vrai désir. Seule-
ment cette position à la fois inoffensive et patiente permet d'offrir les garanties légales du traite-
ment au malade en évitant la requête thérapeutique de l'institution qui doit avoir du côté du ma-
lade un effet terrifiant (Kobbé 1992a; Duncker 1988). C'est pourquoi l'hôpital «lorsqu'il veut soi-
gner, analyser les facteurs étiologiques, non seulement du symptôme présenté mais aussi de la
trajectoire qui a poussé les malades ou les détenus jusqu'à lui, il découvre alors qu'il est lui-
même un important facteur iatrogène» (Lazarus 1983, 22).
Face aux effets imaginaires de l'institution, qui tient lieu de la loi et qui entraîne un effet de cen-
sure des marques de l'inconscient (Brunner 1984) par ses mesures diagnostiques, administrati-
ves et de techniques sociales, un discours excentrique pourrait naître par la position subversive
du psychothérapeute. En prenant cette position le thérapeute pourrait entrer à travers la forclu-
sion de l'institution et de son pouvoir de la connaissance maîtresse dans un véritable discours
intersubjectif (Kobbé 1992b; d). C'est-à-dire il s'agit d'une «position particulière» qui laisse com-
prendre le thérapeute «comme un certain référent, c'est-à-dire comme la possibilité de faire un
troisième terme» (Lefort et al. 1976, 49). Et ceci est la condition pour inaugurer un processus qui
vise le rétablissement de la vérité du sujet en tant que son savoir inconscient.
Il est donc évident que le pivot de toute idée guérison du législateur ainsi que de toute promesse
de thérapie par l'institution est sa pratique: Elle est le flanc découvert de l'idéologie. Si nous re-
prenons ici le terme d'idéologie - soit dans le sens d'une idéologie thérapeutique soit dans celui
d'une sécurité sécuritaire - il devient évident qu'il s'agit alors de discours stratégiques. Juste-
5

ment ces discours-là bloquent l'accès à la parole du sujet et finissent comme décrit ci-dessus
dans la faille où le malade et son thérapeute remplacent la parole du sujet par le verbiage du
faisant semblant. La perversion du discours qui en est la conséquence est la fausse version du
discours du père - la père-version - qui peut alors que très difficilement être décryptée comme
arrière-fond de la jargonophasie psychologique. C'est pourquoi il nous paraît important de faire
cette remarque car le discours stratégique de l'institution empêche la thérapie au même titre que
le trouble du malade induit au verbiage du «comme-si».
Tout ceci conduit au paradoxe d'une psychothérapie: D'une part demande et obligation juridique
et morale elle serait en principe possible, mais d'autre part dans le cas concret elle est souvent
aussi bien non-désiré qu'infructueuse. L'institution et le thérapeute sont mis en demeure
de se libérer de ces prophéties contradictoires et des tentations hasardeuses;
de développer les critères de (contre)indication d'une psychothérapie de ces malades délin-
quants ou délinquants malades;
de garantir le cadre institutionnel avec des standards psychothérapiques et
de se donner une éthique de fonctionnement institutionnel, de responsabilité thérapeutique et
d'engagement pour ces sujets méconnus, détestés et rejetés.

Bibliographie

Basaglia, F.; Basaglia-Ongaro, F. 1980: Befriedungsverbrechen I. Die Techniker des praktischen Wissens. En: Basa-
glia et al. (Ed.) Befriedungsverbrechen. Über die Dienstbarkeit der Intellektuellen. EVA, Frankfurt a.M. (1980) p.
11-54
Brunner, K.-M. 1984: Recht auf Abweichung. Maud Mannonis Konzept einer "gesprengten Institution". In: Psychologie
& Gesellschaftskritik 8 (1984) 4, p. 8-23
Duncker, H. 1988: Die totale Institution zwischen Therapie und Terror. En: Fragmente 26 (1988) p. 70-81
Fengler, Chr.; Fengler, Th. 1984: Alltag in der Anstalt. Wenn Sozialpsychiatrie praktisch wird. Eine ethnomethodologi-
sche Untersuchung. Psychiatrie-Verlag, Rehburg-Loccum 1984
Feuling, M. 1988: Zur Psychoanalyse (in) der Institution. Ein Modell psychoanalytischer Supervisionsarbeit und einige
Gedanken über das Prinzip der "gesprengten Institution". In: Fragmente 26 (1988) p. 19-47
Feuling, M. 1991: Be-Mangeln. Der Mangel als wirksames Moment in der institutionellen Betreuung/Behandlung psy-
chotischer Menschen. In: Fragmente 37 (1991) p. 141-169
Goffman, E. 1961: Asyle. Über die soziale Situation psychiatrischer Patienten. Suhrkamp, Frankfurt a.M. 1973
Habermas, J. 1988: Theorie des kommunikativen Handelns. Erster Band. Suhrkamp, Frankfurt a.M. 1988
Hoppe, K.D. 1986: Die Herrscher-Sklaven-Wippe: eine besondere Form der Aggression. In: Pohlmeier, H. et al. (Ed.)
Forensische Psychiatrie heute. Ulrich Venzlaff zum 65. Geburtstag. Springer, Berlin/Heidelberg/New York (1986) p.
232-238
Kobbé, U. 1992a: Psychotherapie im Massregelvollzug: Diskursive Bemühungen zwischen Einschluss, Zwang, (W ie-
der)Anpassung, Emanzipation und Selbstbestimmung. In: Hermer, M. (Ed.) Wege zu einer klinischen Psychothe-
rapie. Landschaftsverband Westfalen-Lippe, Münster (1991) p. 148-172
Kobbé, U. 1992b: Vom Umgang mit "schwierigen" Patienten oder Wie frau eine Institution "sprengt". In: Van den
Bergh, W.M. (Ed.) Im Zentrum: Massregelvollzug. Entwicklungen in der Forensischen Psychiatrie. Festschrift für
Vera Schumann. Westf. Zentrum für Forensische Psychiatrie, Lippstadt (1992) p. 41-73
Kobbé, U. 1992c: ...lege artis? Zur Meta-ethik von Psychotherapie im Massregelvollzug. In: Schumann, V.; Dimmek, B.
(Ed.) Die Würde des Menschen ist unantastbar. Ethische Fragen in der Forensischen Psychiatrie. Westf. Zentrum
für Forensische Psychiatrie, Lippstadt (1992) p. 141-173
Kobbé, U. 1992d: "psy you later..." Der strukturell gestörte Patient und sein Therapeut als strukturelle Störer der insti-
tution. Communication pendant le 7ième Colloque Forénésique d'Automne. Université de Munich, 24.-25.10.1992
Kobbé, U. 1994a: Inversion des Sozialen? Zur extrapolierten Agonie des Fortschritts im Massregelvollzug. Communi-
cation pendant le XIV. Congrès Mondial des Psychiatrie Sociale. Hambourg, 05.-10.06.1994
Kobbé, U. 1994b: "Es gibt kein wahres Selbst im falschen." Das Introjekt gutachterlicher (Trug-)Bilder als psychothe-
rapeutisches Artefakt. Communication pour le 9ième Colloque Forénésique d'Automne. Université de Munich, 21.-
22.10.1994
Kutter, P. 1994: Probetherapie aus psychoanalytischer Sicht. In: Recht & Psychiatrie 12 (1994) 2, p. 84-89
Laing, R.D. 1980: Diskussion mit Franco Basaglia. In: Basaglia, F.; Basaglia-Ongaro, F. (1980) op. cit., p. 48-54
Lazarus, A. 1983: Prison et psychiatrie. In: CCI Centre de Création Industrielle (Ed.) Folie et environnement. Paris
(1983) p. 21-22
Lefort, R. 1976: Questions politiques. En: Mannoni, M. (1976) op. cit., p. 235-260
Lefort, R.; Mannoni, M. et al. 1976: L'institution éclatée. In: Mannoni, M. (1976) op. cit., p. 48-57
Mannoni, M. 1973: Der Psychiater, sein Patient und die Psychoanalyse. W alter, Olten 1973
6

Mannoni, M. 1976: Un lieu pour vivre. Les enfants de Bonneuil, leurs parents et l'équipe des «soignants». Seuil, Paris
1976
Sartre, J.-P. 1980: Diskussion mit Franco Basaglia. En: Basaglia, F.; Basaglia-Ongaro, F. (1980) op. cit., p. 34-41

Adresse de l'auteur

Dr. Ulrich KOBBÉ


iwifo-Institut Lippstadt
BP 30 01 25
D-59543 LIPPSTADT
ulrich.kobbe@iwifo-institut.de
ulrich@kobbe,de

S-ar putea să vă placă și