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Numéro présenté par le : Centre Hospitalo-Universitaire Faculté et Service d'Odontologie de Brest Theme 1 ODONTOLOGIE LEGALE Dr. A.ZERILL ~ MCU-PH Theme 2 PATHOLOGIE ET CHIRURGIE BUCCALE Prof. EPREDINE - HUG. PU-PH oer Fabricant Frangais d'instruments et dlmplants dentaires % Meiteurs voeux Editorial 2003 "Les Cahiers de I'Internat ~* en Odontologie ” Pr F.Predine-Hug. PU-PH Brest Nous souhaitons tout d'abord remercier le Centre Hospitalo-Universitaire Odontologique de Brest qui, sous la responsabilité de tinitiateur des "Cahiers de Mnternat en odontologie", Monsieur le Professeur PREDINE-HUG, a assume la réalisation de ce premier numéro. Le défi est lancé et nous espérons que les “Cahiers de Internat en Qdontologie" deviendront l'un des outils indispensables de la panoplie de étudiant de 5éme année, préparant le concours de lnternat ou non. Pr H.Foray MCU-PH Brest Les pages centrales seront consacrées aux produits Anthogyr et permettront de présenter notre activité de fabricant frangais dinstruments et dimplants dentaires. ‘Nous souhaitons créer des liens, tisser la toile d'une réelle collaboration. Alors, ores et déja nous vous invitons 4 nous faire part de vos commentaires : Ecrivez-nous a: Valérie Anthoine Anthogyr Soldat onthos. “Les Cahiers de 'internat en Odontologie” Melle Valérie Anthoine 164, rue des trois lacs 74 700 Sallanches tél. 04.50.58.02.37 Bonne lecture et & bient6t. aa DECOUVREZ IVAUTABS BE SUR LE CONCOURS DE E' avec Mr le PR LODTER v Préxident de conseil scientifique de qui peul répondre & vos questions. AYO NarT re * Programme du concours auhegyr era xm ae Lee ard OE 1 Questions am ODONTOLOGIE LEGALE Dr. AZERILLL. MCU-PH 1-a. Question courte dlurgence (Réponse p.4) 4-b. Question longue Obligations de moyens. obligation de résultats dans la conduite d'une réhabilitation prothétique (Réponse p.6) Références bibliographiques [1] ALMERIAS J. Les principes généraux de la responsabilité médicale. le concours med 1990; 112-14: pp1340-1342, [2] AMATA. Le contrat de soins en chirurgie dentaire. Julien Prélat. Paris V. 1980; pp 3-20, [3] BERY A. Le contrat de soins. Ed Sid, colection Odontologio, Droit, Ethique, Paris; ppl-178, [4] CHABAS F. la responsabilité, médicale et chirurgicale en droit privé,. la revue du prat 1984; vol: 34 no14: pp 666-668, [5] CHABAS F. la mise en oeuvre de la responsabilité, médicale. La revue du prat 1984; vol: 34 nna 20: pp 1019-1020, [6] CHOCQUE JC. A propos de la responsabilité, du tech 1983; vol: 214-215, pp 11-11 [7] Creusot G. Dommage corporel et expertise médical (collection :Les Abrégés), Paris: Masson, 1988 [8] ESPINOZA J.P. A propos de la responsabilité, du chirurgion-dentiste, bull, ordre nat dos Cchirdont 1981 ;vol :, pp 47-47, [9] ESPINOZA J.P. obligation de moyens en matiére de prothése dentaire. bul. ordre nat du cchirdont ; vol: . pp 7-57, [10] ESPINOZA JP. obligation de résultats. bull. ordre nat des chir.dent ; vol: . pp 53-54, [11] Malissier D, Miras A, Feuglet P, Faivre P. La responsabilité médicale, données actuelles. Editions Eskra / Alexandre Lacassagne, 28me édition, Paris: 1999. [12] Memeteau G. Tralté de responsabilité médicale (collection Les études hospitaliéres), Bordeaux: 1997. [13] Zerili A, Baccino E. Secret professionnel du chirurgien dentiste. Encycl Med Chir (Elsevier, Paris), Stomatologie -Odontologie, 23-842-A05, 1995 : 1-4 [14] Zen A, Baceino E. Responsabilté du Serer ot coe a seer | ‘Storatologie -Odontologie,28-843-A10, 1996; 4 Haz PATHOLOGIE ET CHIRURGIE BUCCALE Dr. FPREDINE - HUG. PU-PH jon de laboratoire de prothdse. C.D.F 2-2. Question longue Etude clinique des tumeurs malignes de la cavité buccale (Réponse p.8) 2b. Question longue (Réponse p.15) 2-c. Question courte Pathologies buccales associées au Sida (Réponse p.19) ; wie Item 1 DrAZERILLT ——— MCU-PH ODONTOLOGIE LEGALE - Sous section 56-03 | Brest Questions diinternat et proposition de rédaction ta ‘LE CERTIFICAT INITIAL EN CONSULTATION ODONTOLOGIQUE POST TRAUMATIQUE D’URGENCE” 4. Introduction Le certificat initial (C.M) est + Un acte professionnel obligatoire, imposé a tout chirurgien dentiste "généraliste” ou non, quel que soit son mode d'exercice, + Un document médico-légal attestant de l'état d'un patient au moment de examen, 2. Le cadre général Le CM est un acte professionnel, il se doit donc de respecter strictement les dispositions: 2.4, Code de la santé publique + De l'article L373 du Code de la Santé Publique en matiére de domaine de compétence du chirurgien dentiste (la sphére oro-faciale), * Des articles, L356 et L359 de ce méme Code en matiére de conditions dexercice (dipléme requis, modalités dinscription au Tableau du Conseil départemental de l'Ordre des chirurgiens dentistes géographiquement ‘compétent), 2.2. Code de déontologie des chirurgiens dentistes + De Farticle 25 et de son alinéa 1 en maliére de rédaction d'écrits. Cet article renforce en substance les dispositions des articles précédemment cités, a savoir que écrit ne peut porter que sur les constatations que le praticien a personnellement menées dans l'exercice de son art. + De larticle 5 et de ses 2 alinéas en matiére de secret professionnel en matiére de divulgation d’éléments propres a cet examen ainsi que la production et la distribution d’écrits en résultant. ie . rem 1 * | DrAZERILLI MCU-PH Fort de cet encadrement légal : Brest * La présence effective de la victime est obligatoire au moment de examen, + Lexamen et la rédaction du certificat doivent étre assurés par le praticien en personne, * Cette séquence ne dispense aucunement de la conduite des soins durgence imposés par I'état de la victime ou de obligation de soulager la douleur, 3. Les étapes de la rédaction + Interrogation directe de la victime, ou de la personne 'accompagnant selon les circonstances, + Précision de lidentité de la victime et/ou de la ou des personnes présentes, * Description des circonstances survenues (utiliser un mode impersonnel " .. qui m'a dit avoir été victime de..." ) + Description précise des Iésions constatées en respectant une chronologie rigoureuse (du général au plus précis, de l'exo buccal a endo buccal), + Description précise des traitements effectues, + Enonciation des réticences personnelles en matiére de pérennité de conservation des dents ou de réussite des traitements initiés dans 'urgence, + Signature personnelle et manuscrite du praticien, + Remise du document en main propre a la victime ou a son représentant légal en cas d'empéchement. 4. En matiére de conclusion + Le CM est 'élément de base de la réparation future des dommages présentés par la victime, + Il est "élément indispensable pour “faire valoir ce que de droit’, il est donc inutile de rappeler la formule dans la conclusion, + C'est un écrit médico-légal, il implique de facto son émetteur. . riley i ay DrAZERILLI McUu-PH Brest antho: | r trem 1 4-b “OBLIGATIONS DE MOYEN, OBLIGATIONS DE RESULTATS DANS LA CONDUITE D'UNE REHABILITATION PROTHETIQUE " 4. Introduction La réhabilitation prothétique est une pratique professionnelle susceptible de générer des tensions importantes entre un praticien et son patient. Ces tensions Voient leurs origines dans lexistence de différents facteurs: + Les attentes puissantes de la part des patients en matiére prothétique, et plus particuliérement dans le domaine de la perfection du rendu esthétique, dans le domaine de la pérennité de la piéce, voire la reconnaissance d'une certaine forme de garantie, + La complexité fréquente de la réhabilitation, qui comporte plusieurs volets: - Un volet esthétique qu'il est malaisé et délicat au praticien d'assurer, bien que ceci soit souvent ardemment désiré par le patient, - Un volet fonctionnel, souvent peu ou mal appréhendé par le patient, - La multiplicté des intervenants qui génére un risque d'erreur accru ainsi qu'un temps de réalisation allongé, + Et enfin, un coat souvent élevé, exacerbant les exigences et les attentes du patient. 2. Les bases mt o-légales + Le contrat pe soins: La relation patienUpraticien entre dans ce quill est convenu d'appeler le contrat de soins. Cette relation découle de l'arrét Mercier Arrét MERCIER (Cass. Civ. 20 mai 1936 : ” Il se forme entre le médecin et son client, un véritable contrat moral, comportant pour le praticien lengagement, sinon bien évidemment de guérir, du moins de lui donner des soins, non pas quelconques, mais consciencieux, attentifs et conformes sous certaines réserves exceptionnelles, aux données acquises de la Science ". + Les consequences: - Statuts de co-contractants, engageant les deux parties en des obligations réciproques, - Obligations d'information du professionnel de la santé a son patient, ce dernier ignorant des choses dont il sera question, - Obligation faite au professionnel de la santé de dispenser des soins consciencieux et conformes aux données acquises de la science, - Le contrat de soins, et la réhabilitation prothétique entrent dans ce cadre, ce qui impose donc au praticien une stricte obligation de moyens. ‘i By Dr A.ZBRILLI MCU-PH Brest Item 1 . La constante: l'obligation de moyens + Naissant de cet arrét, la guérison, et par voie de conséquence, la satisfaction du patient doivent étre les seuls buts recherchés, et ne sont pas pour autant imposes, + Dans la mesure ou cette obligation est respectée, la non réussite du traitement ne saurait étre imputable qu'aux aléas de la personne humaine, + En cas de litige, il revient alors au plaignant d'apporter la preuve que les soins prodigués ne ont pas été en conformité aux derniéres données acquises de la science. Les termes du contrat n'ont pas, de ce fait, été respectés. 4, L'exception : l'obligation de résultats + En la matigre, la jurisprudence a longtemps été hésitante. Rompant avec une stricte tradition d'obligation de moyens, elle a tout d'abord introduit une nette obligation de résultats ("...en cas de défaut de l'appareil, la responsabilité du chirurgien dentiste ne pouvait étre exonérée qu’en cas de force majeure ..." [1 @re .Civ 1953}, " ...un praticien avait pour obligation de livrer un dentier donnant satisfaction a la patiente " (Cass. Civ, 15/11/1972)). + Revirement et évolution postérieurs de la philosophie en modulant ces premiers arréts en imposant une obligation de résultats dans la fourniture de la piéce prothétique, mais en conservant une obligation de moyens dans la conception, la mise en bouche et I'équilibration de cette demniére, assimilant ces. différents temps & des actes thérapeutiques soumis aux aléas de la personne humaine ([Cass. Civ 1ére, 15/11/1988], [CA, Dijon, 12/04/1994}, etc.). + Ce mode d'appréciation semble étre stabilisé depuis maintenant plusieurs années. 5. Le cas particulier de la réhabilitation prothétique purement esthétique + Dans le cas de réalisation prothétique a visée uniquement esthétique, et dans la mesure ou toute contrainte lige & une réhabilitation fonctionnelle n’existe pas, les obligations qui péseraient sur le praticien, a l'nstar de celles imposées au chirurgien plastique dans les mémes conditions, seraient proches des obligations de résultats | s'agit la d'une évolution réguliére des contraintes liées a la chirurgie esthétique. Il n’existe pas a "heure actuelle, de telles contraintes dans le domaine de la prothése dentaire. 6. En matiére de conclusion + Lobligation de moyens qui pése encore aujourd'hui dans le cadre de la réalisation prothétique @ visée réparatrice conduit a faire le distinguo entre Vomnivalence que procure le dipléme de docteur en chirurgie dentaire et Vomnicompétence acquise aprés un cursus de formation réguliére. L’évolution de lactivité prothétique vers une demande essentiellement esthétique pourra faire évoluer la jurisprudence vers une obligation renforcée en matiére de résultats, antho: rile Pr RPREDINE-HUG PU-PH Brest Item 2 [PATHOLOGIE ET CHIRURGIE BUCCALE 2-a ETUDE CLINIQUE DES TUMEURS MALIGNES DE LA CAVITE BUCCALE La gravité des tumeurs malignes buccales dépend de la compétition *héte/tumeur" dont la plupart des cas ont une issue fatale. Les retentissements fonctionnels et socio-psychologiques sont précoces et importants. Des caractéristiques communes a la plupart des tumeurs de la cavité buccale permettent de dresser une série de tableaux cliniques. 1, CARCINOMES DE LA MUQUEUSE BUCCALE 1.1 LA LESION TUMORALE. En général la Iésion tumorale se développe sur une muqueuse saine (forme uloéreuse, végétante, ulcéro-végétante) elle peut naitre de la muqueuse elle- méme (nodule interstitiel) ou se surajouter a une lésion préexistante. Aspects caractéristiques. 1.1.1.1. Forme ulcéreuse : Bords : + Irréguliers + Indurés + Surélevés + Parfois éversés + Versant externe sain ou congestif + Versant interme cruenté Fond : * Bourgeonnant * Saignotant + Présence de débris nécrotiques Pourtour : + Repose sur une base indurée plus ou moins importante 1 2 Forme fissuraire. + C'est une crevasse dont les caractéristiques sont identiques au cas précédent, seule la forme varie. + Aspect en " feuillet de livre " 1.1.1.3 Forme végétante. + Bourgeons en sailie dépourvus de muqueuse + Saignotements + Infiltration en général modérée 1.1.1.4 Forme uleéro-végétante. + Associe les deux aspects avec toujours Infiltration sous jacente. TOUTES LES FORMES CI-DESSUS EVOQUENT UN " CHOU-FLEUR "! Pr RPREDINE-HUG PU-PH Brest 1.2. Item 2 1.1.2. Aspects non caractéristiques. 1.1.2.1. Nodule interstitie. + Nait de I'épaisseur de la muqueuse avec infiltration + Souvent a partir des glandes muqueuses (voile du palais, levres, pourtour du ‘Stenon) 1.1.2.2. Forme superficielle. + Forme uleérative atypique + Léche la muqueuse (comme un feu d'herbes) 1.1.3. En fait, ce sont des causes favorisantes + Tabac (facteur multiplicatif du risque de 2 a 3) * Alcool (facteur multiplicatif du risque de 4 a 5) * Ces deux risques sont multiplicatifs entre eux. DISSEMINATION LYMPHATIQUE. 1.2.1. Aspects morphologiques. + Ganglion tumoral : v Dur ¥ Mobile v Recouvert de peau saine + Ganglion atypique : ¥ Tumoral ou inflammatoire 2 ¥ I doit disparaitre avec la Iésion inflammatoire d'accompagnement + Certains éléments peuvent géner examen ¥ Infitrat ¥ Hypervascularisation cutanée v Nécrose centrale du ganglion + Rechercher si le ganglion est unique ou multiple + Isolé en apparence le ganglion est révélateur d'une lésion mécon- nue qu'il faut retrouver (base de la langue, repli muqueux, amygdales etc...) * Atteinte homolatérale pour les lésions latérales * Atteinte bilatérale pour les lésions médianes. * Ceci est vrai en général mais les atteintes controlatérales sont possibles + Propagation par relais successifs, mais transmission directe en sautant des relais possible. a 9 Item 2 Pr EPREDI PU-PH Brest antho: ed INE-HUG 2, CONDUITE DE L'EXAMEN 2.1 SigNes REVELATEURS. + Découverte fortuite (importance de I'examen clinique lors de soins bucco- dentaires) + Sensation " désagréable " lors de l'ingestion d'aliments épicés, boissons fortes etc... + Sensation de " corps étranger " + Perception d'une masse tumorale (préciser la date d'apparition pour avoir une idée de la rapidité c'évolution. 2.2. LESION CARACTERISTIQUE. 2.2.1. Aspect. Cf supra pagie ats Extension aux régions voisines : - Palper endo-buccal - Palper exobuccal 2.2.3, Lésion initiale. + Rechercher avec soin la Iésion initiale si elle n'est pas évidente Parfois découverte d'une seconde lésion, une kératose, une lésion associée Rechercher dans toute la cavité buccale 2.2.4. Exploration des aires ganglionnaires, + Homolatérale puis controlatérale + Obtenir un relachement musculaire ~ Rechercher de fagon rigoureuse, groupe par groupe + Eviter les piéges = Grande come de l'os hyoide ~ Bulbe carotidien = Tendon de 'omo-hyoidien - Pointe de la styloide 2.2.5. Examen générs Classique : clinique, biologique + Rechercher les facteurs favorisants. AU TERME DE CE BILAN : CLASSIFICATION T.N.M. rr 10 Pr RPREDINE-HUG PU-PH Brest Item 2 2-b TUMEURS MALIGNES DE LA CAVITE BUCCALE FORMES TOPOGRAPHIQUES 1, CARCINOMES DE LA LANGUE 1.1 Carcinomes de la partie mobile. Ce sont les plus fréquents des carcinomes de la langue. + Examen : ¥ Face dorsale en vue directe ¥ Face ventrale en vue directe et avec un miroir ¥ Protraction en avant en latéralité droite puis gauche ¥ apprécier la symétrie des mouvements : la langue est plus mobile du cété pathologique ¥ en tenant la pointe a l'aide d'une compresse, examiner les bords (penser a écarter la commissure) + Palpation ¥ Bidigitale ¥ Sens antéro-postérieur ¥ Sens transversal (la partie médiane de la langue est souvent une barriére anatomique) ¥ Apprécier les infiltrations et nodules éventuels; + Extension lymphatique La pointe de la lange est souvent drainée directement, en sautant le ganglion de Kuttner Uloération ¥ Aspect en général classique ¥ Position moyenne, mais parfois antérieure ou postérieure ¥ Sur la face ventrale il existe trés souvent une extension vers le plancher buccal + Autres aspects ¥ Forme nodulaire : d'un diagnostic difficile, penser & Inclusion d'un corps étranger, & une tumeur d'Abrikosoft ¥ Forme superficielle : rare au niveau de la langue ¥ Forme surajoutée a une lésion pré-existante : en général sur une dyskeratose, rarement sur un lichen. 1.2. Carcinomes de la base de la langue. D'un diagnostic souvent tardif (les signes fonctionnels discrets au début, la lésion inaccessible pour le malade aménent a consulter tardivement) * Signes fonctionnels : v Hémorragie v Dysphagie ¥ Otalgie ¥ Adénopathies multiples + Examen : ¥ Difficile, nécessite un miroir et un trés bon éclairage ¥ Mouvements latéraux perturbés ¥ Lésion souvent spectaculaire iy i it! Item 2 iy le Pr RPREDINE-HUG PU-PH Brest oe + Palpation ¥ Infiltration souvent importante mais difficile & percevoir + Extension Iymphatique ¥ polyadénopathie, Kutiner +++ 2. CARCINOMES DU PLANCHER lls sont trés frequents. Notion d’éthylisme plus encore que de tabagisme. L'asssociation des deux correspond a un "suicide chronique". 2.1. Carcinomes de la partie antérieure. + Examen : ¥ Pelite ésion latérale, souvent sur le sommet de la oréte sublinguale ¥ Parfois médiane Envahit le plancher en surface (forme léchante) mais aussi en profondeur (forme fissuraire). Les deux formes s'associent souvent dans un second temps ¥ La ligne médiane n'est qu'une médiocre barriére anatomique + Palpation = Z Infiltration entre le génio-glosse et le génio-hyoidien ¥ Longe progressivement le canal de Wharton ¥ Envahit la loge sous maxillaire ¥ Extension possible a la mandibule + Signes dentaires associés : 7 Mobilités importantes (évoquent celles de l'ostéite) ¥ Parodontolyses +++ + Extension lymphatique ¥ Comparable & celle des carcinomes de langue mobile pour les Iésions de la partie antérieure et moyenne du plancher ¥ En cas diinfitration de la loge sous maxillaire, le diagnostic. différentiel avec un sous maxilite doit étre évoqué. 2.2. Carcinomes de la partie postérieure. Plus rares que ceux de la partie antérieure, ils ont la méme notion de terrain alcoolo-tabagique, sont d'un pronostic trés sombre. + Examen : rechercher une fréquente extension anatomique : ¥ Maxillaire inférieur ¥ Repli palato-glosse ¥ Commissure inter-maxillaire ¥ Sillon glosso-amygdalien ¥ Bords de langue ¥ Région sous maxillaire ¥ Région sus ou sous mylohyoidienne + Extension lymphatique : ¥ Comparable & celle des carcinomes de la base de langue 3. CARCINOMES DES LEVRES 3.1. Carcinomes de la lavre inférieure. Le plus fréquent, il se rencontre chez les gens vivant au grand air, exposés aux rayons ultraviolets : moniteurs de ski, marins pécheurs, ouvriers des travaux publics etc... 12 Pr FPREDINE-HUG PU-PH Brest Item 2 + Examen : v Versant cutané : = Saillie verruqueuse ~ Crobite brundtre - Liquide sanieux exsudant de la croate v Versant muqueux : ~ Uleération sur le vermilion ~ Souvent en position latérale (role de la cigarette 2) + Palpation : ¥ Induration superficielle mais facile & percevoir en pingant la lévre entre deux doigts v Extension anatomique plus rapide vers le versant muqueux que cutané (mais extension dans son ensemble assez lente) v En phase terminale, envahissement du rempart vestibulaire puis de os sous-jacent. 3.2. Carcinomes de la lévre supérieure Rares mais d'un pronostic trés reserve. 3.3. Carcinomes de la commissure labiale Jusqu'a un centimétre de l'angle. Rares mais de tr8s mauvais pronostic. Extension possible vers la joue (pronostic trés sombre) 4, CARCINOMES DE LA JOUE ET DES VESTIBULES 4.1 Carcinomes de Ia joue. Souvent de découverte précoce car facilement accessibles. + Examen : v Ulcération surélevée en plateau ¥ Aspect de bourgeon ou plus souvent de " chou-fleur " ¥ En regard de linterligne dentaire, d'ou des traumatismes occlu- saux, hémorragies douloureuses + Palpation : v Extension : ~ En surface de la commissure labiale vers la commissure inter-maxillaire - En profondeur entre le buccinateur et la peau (extériorisation possible en phase finale) - Verlicalement vers le vestibule inférieur, rarement vers le supérieur ou les deux + Extension lymphatique : v Adénopathies précoces 4.2. Carcinomes des vestibules. Rares, ils siégent essentiellement au vestibule inférieur. Leur trajet est longitudinal au début, vers larriére de la joue. Puis en profondeur vers la mandibule. . a i) iiss Item 2 Pr RPREDINE-HUG PU-PH Trismus serré en cas d'atteinte postérieure. Brest Attention & ne pas confondre un trismus de coulée néoplasique avec un accident de dent de sagesse du fait de la difficulté de I'examen. 5. CARCINOMES DU VOILE DU PALAIS Rares, d'une découverte souvent tardive (peu de signes fonctionnels malgré le role physiologique important), + Extension fréquente vers : ¥ Région amygdalienne ¥ Commissure inter maxillaire ¥ Voite palatine ¥ Région tuberositaire ¥ Région ptérygoidienne ¥ Fosses nasales, cavum 6. CARCINOMES DES AMYGDALES Assez rares, le point de départ est souvent le pilier de la commissure inter- maxillaire. Extension lymphatique redoutable par sa rapidité et son importance du fait de la richesse anatomique. 7, CARCINOMES DES GENCIVES ET DE LA MUQUEUSE PALATINE 7.1. Carcinomes de la gencive Assez rares, souvent de découverte tardive par négligence du malade, parfois du thérapeute. + Examen : ¥ Ulcération végétante, en relief (bourgeon ou " chou-fleur ") ¥ Pourtour rouge violacé v Enserrant un groupe de dents v En général vestibulaire ¥ Parfois en regard d'une zone édentée ¥ Adistinguer de fagon formelle d'une lésion traumatique + Palpation : v Assez difficile, les tissus sous jactants sont durs v Extension : - Sillons gingivo-tabiaux - Plancher - Muqueuse palatine ~ Région rétro-molaire - Commissure inter-maxillaire 7.2. Carcinomes du palais Rares, ils peuvent évoluer en surface, mais aussi en profondeur. Dans ce cas, ils perforent la vodte créant une communication sinusienne, nasale ou naso- sinusienne. L'extension postérieure peut envahir la glande parotide. viel . Pr EPREDINE-HUG PU-PH Brest Item 2 PATHOLOGIES BUCCALES ASSOCIEES AU SIDA + Candidoses + Infections virales + Infections bactériennes + Manifestations tumorales 4. CANDIDOSES + Muguet * Glossite losangique médiane + Perléche (éventuellement verruqueuse) + Traitement : Fluconazole (Triflucan) 2. INFECTIONS VIRALES + Herpes : simple récurrent / gingivite herpétique + Zona (fréquent, toujours unilatéral) varicelle (rare) + Douleurs avant éruption (virus neurotrope) sinus / orbite + Leucoplasie chevelue S.I.D.A. (également chez immuno-déprimé thérapeutique ou congénital) en général bord latéral de la langue * Manifestations du papilloma-virus + Verrues buccales + Papillomes. + Condylomes accuminés 3, INFECTIONS BACTERIENNES * Gingivite ulcéro-nécrotique (thombopénique) * Gingivorragies + Uleére nécrotique * Aphte géant nécrotique * Parotidites (quelques fois suppurantes) + Xérostomies 4, MANIFESTATIONS TUMORALES, + Kaposi (description initiale en 1872) ( virus HHV8) + Taches ecchymotiques (pré Kaposi) + Lymphome malin non Hodgkinien + Carcinome épidermoide 15 rie Créer en 1978, la Faculté d’Odomologie de Brest est venue Xe) renforcer fe péle samé de Université de Bretagne occidentale. Les facultés d’Odontotogie et de Médecine sont dans un méme batiment, proche de Uhpital Morvan en centre ville. Cet ensemble [fadorise les échanges institutionnels (cours communs aux deux disciplines, cours effectués par les enseignants d'une faculté dans Uautre, laboratoires accueillant des étudiants de Beme cyele de Vane ou Vautre facutté) mais aussi les échanges informels entre les ditférents personnels des deur facultés. Les moyens matériels, pour certains sont regroupés, mais (a 3 S Faculté dodontologie dispose en propre d'une salle de cours | S équipée de tous les moyens pédagogiques audio-visuels modernes, d'une salle d'informatique libre dacees au étudiants et de locaur mis & la disposition des étudiants. Les salles de travaux pratiques, en cours de réfection, comportent vingt pestes de travail. Le personnel enseignant comporte : 2 PU-PH, § MCU-PH, 10 AHL. Contacts + Professeur PREDINE - HUG Rédacteuren chef Service odontologie de Brest Rue Auguste le Faux 29605 BREST Service d'Odontologie eae ad Le service d'Odentologie (at parte intégrante du CHU Morvan. + Anthogyr ; , 164, ue des Trois Lacs. M fonctinne en polyeinique J 25 poses de travail . (ooe poly phaeee We soniponte 27 porte 74700 SALLANCHES W recoie des malades adressés par des correspondants ou eu Tél, 04506802 37 consultation spontante et des malades hospitalisés dans les Fax: 04 50 93 78 60 différents services du CHU. www.anthogyr.com De ce fait, les internes travailent en étroite collaboration avec leurs email: sales @anthogyr.com collégues des autres spécialités médicales prenant en charge des malades portenrs de lourdes pathologies. NE On ecm muien anthogyr tiche (repas quotidiens, loisrs en commun, etc. La formation continue est assurée régulitrement par des cours réunissant les internes en Odentologie de Rennes, Nantes et Brest.

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