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Signifiant – Signifié
En linguistique il y a le signifiant et le signifié. Le signifiant est à prendre au sens du matériel du
langage. Le piège, le trou dans lequel il ne faut pas tomber, c´est de croire que le signifié, ce sont les
objets, les choses. Le signifié est tout à fait autre chose – c´est la signification qui renvoie toujours à
une autre signification.
Le système du langage n´aboutit jamais à un index directement dirigé sur un plan de réalité, c´est toute
la réalité qui est recouverte par l´ensemble du réseau du langage.
Au niveau du signifiant, dans son caractère matériel, le délire se distingue précisément par cette forme
spéciale de discordance avec le langage commun qui s´appelle un néologisme.
(mot de création récente)
Au niveau de la signification, la signification renvoie toujours à une autre signification…
Ch X – Du signifiant dans le réel et du miracle du hurlement.
Shreber dont l´expérience de Dieu est de l´ordre du discours, en réalité se posait des questions à propos
de ce qui se trouve au joint du symbolique et du réel, autrement dit de ce qui introduit dans le réel l
´opposition symbolique. # entre le langage comme symbolique et son dialogue permanent intérieur.
(discours ressenti par le sujet comme étranger).
P 149 – inconscient psychotique # inconscient névrotique.
La névrose obsessionnelle ce n´est pas simplement des symptômes c´est aussi une structure, la
psychanalyse ne se met jamais sur le plan du discours de la liberté.
Il peut y avoir un signifiant inconscient, comment se situe t-il dans la psychose – exterieur au sujet –
hallucination – délire –
# entre Verwerfung et Verdrängung quant à leur localisation subjective.
DU SIGNIFIANT AU SIGNIFIE
Ch XIV – Le Signifiant comme tel ne signifie rien mais plus il ne signifie rien, plus le signifiant est
indestructible.
Notion de structure freudienne des psychoses. Rapport signifiant/signifié = diachronie et synchronie.
Physique moderne, dans la nature personne ne se sert du signifiant pour signifier, mais elle implique la
conjonction des deux signifiants l’un et le tout.
Qu’est-ce qui est propre au signifiant : qu’au point d’arrivée on prend acte du message.
C’est l’accusé de réception qui est l’essentiel de la communication en tant qu’elle est, non pas
significative, mais signifiante. Le signe, lui est là pour ne signifier rien. C’est là que commence l’ordre
du signifiant en tant qu’il se distingue de l’ordre de la signification.
Le complexe d’oedipe est l’introduction du signifiant.
La question de la mort, celle de la naissance, sont en effet les deux dernières qui n’ont justement pas de
solution dans le signifiant. C’est ce qui donne aux névrosés leur valeur existentielle.
Origine de la psychose : Quelque chose qui ne s’est pas réalisé dans le domaine du signifiant qui a été
WERWORFEN, ce qui a fait l’objet d’une VERWEFUNG qui reparait dans le réel.
Distinction radicale entre conviction passionnelle et conviction délirante par exemple….215
Rien ne ressemble autant à une symptomatologie névrotique qu’une symptomatologie prépsychotique.
A partir de quel moment décidons-nous que le sujet a franchi les limites, qu’il est dans le délire ?
Le délire commence à partir du moment où l’initiative vient d’un Autre avec un A majuscule.
Immixtion des sujets, car sujet et usage du signifiant = usage possible de l’entre-je.
Dans la psychose, il s’agit d’une impasse d’une perplexité concernant le signifiant. Entre-je c’est-à-dire
du petit autre, du double du sujet, qui est à la fois son moi et pas son moi…219
Le phénomène du délire, c’est de la question du signifiant.
Pour étude détaillée, relire le rêve de l’injection faite à Irma.
Verdichtung, Verdr
traitement de la psychose chez Freud, car il n’en a jamais parlé, sauf de façon tout à fait allusive.
Freud a décrypté le livre de Schreber et la langue fondamentale dont nous parle Schreber, comme
Champollion et il dit lisez le livre de Schreber avant de me lire. (Prendre garde de l’analyse purement
symbolique du livre qui ne permet pas de distinguer les névroses et les psychoses).
Schizophrénies – Paranoïa
On aborde volontiers plus facilement les schizophrénies que les paranoïas, alors que Freud même s’il
n’ignorait pas la schizophrénie s’est intéressé essentiellement à la paranoïa. (Cas Schreber – texte
majeur de sa doctrine). Freud a tracé une ligne de partage entre paranoïa d’un côté et de l’autre ce qu’il
appelle paraphrénie et qui correspond au champ des schizophrénies.
Retenir que pour Freud le champ des psychoses se divise en deux.
Chapitre 3 L´Autre et la Psychose
La paranoïa en général : la pulsion inconsciente du sujet ne serait qu´une tendance homosexuelle….
de la crise.
Inconscient
Délires
Chapitre 2 La signification du délire
Un délire d´interprétation n´est pas du tout le même qu´un délire de revendication.
On doit distinguer également entre psychoses paranoïaques et les psychoses passionnelles (voir
Clérembaut).
C´est toujours la même force structurante qui est à l´œuvre dans le délire.
Description du dément précoce.
Commencez par ne pas croire que vous comprenez.
La difficulté d´aborder le problème de la paranoïa précisément à ce qu´elle se situe justement sur le
plan de la compréhension.
Le phénomène élémentaire, irréductible, est ici au niveau de l´interprétation.
Il symbolise ce qui se passe en termes de signification.
Que dit en fin de compte le sujet, surtout à une certaine période de son délire ? C´est qu´il y a de la
signification. Laquelle, il ne le sait pas… puisqu´il s´agit de la compréhension, nous comprenons. Eh
bien, justement, non.
Le propre des psychopathologies est de tromper la compréhension. C´est toujours le moment où ils ont
compris, où ils se sont précipités pour combler le cas avec une compréhension, qu´ils ont raté l
´interprétation qu´il convenait de faire ou ne pas faire.
« Le sujet à voulu dire ca ». Qu´est-ce que vous en savez ? Ce qui est certain c´est qu´il ne l´a pas dit.
Une question aurait pu être posée….
…plus ou moins compréhensible, n´est pas ce qui est important.Autour de quoi tourne le phénomène d
´interprétation – il s´articule au rapport du moi et de l´autre, pour autant que la théorie analytique,
définit le moi comme toujours relatif.
Dans la psychose passionnelle c´est plus près du je.
C´est précisément pour avoir toujours radicalement méconnu dans la phénoménologie de l´expérience
pathologique, la dimension dialectique que la clinique s´est fourvoyée.
La chose qu´on oublie, c´est que le propre du comportement humain, c´est la mouvance dialectique des
actions, des désirs, et des valeurs, qui les fait non seulement changer à tout instant, mais d´une facon
continue, mais même passer à des valeurs strictement opposées en fonction d´un détour du dialogue.
C´est dans la combinaison des phénomènes que réside le secret.
Qui parle ? doit dominer toute la question de la paranoïa.
…caractère central dans la paranoïa de l´hallucination verbale. …lorsque le sujet se parle, il s´entend
lui-même.
Dans le cas Schreberg, le Dr Flechsig occupe une place centrale dans la construction du délire.
…le sens double des mots primitifs…
Nous trouvons aussi dans le texte même du délire une vérité qui n´est pas là cachée comme c´est le cas
dans les névroses, mais bel et bien explicitée, et presque théorisée. Le délire la fournit dès qu´on le
prend pour ce qu´il est, un double parfaitement lisible, de ce qu´aborde l´investigation théorique. C´est
là que gît le caractère exemplaire du champ des psychoses.
p41… vous croyez avoir affaire à quelqu´un qui communique avec vous parce qu´il vous parle le même
langage…
ce serait le système même du délirant qui nous donnerait les éléments de sa propre compréhension.
Cas d´une délirante et du temps qu´il a fallut, plus d´une heure, pour détecter. P 42
Néologisme dans l´intuition et la formule.
L´intuition délirante….à l´opposé, il y a la forme que prend la signification quand elle ne renvoie plus à
rien.. la ritournelle.
Permet de reconnaître la signature du délire, car ces malades parlent le même langage que nous.
L´intuition et la formule arrêtent la signification, ce qui permet de distinguer le délire, p44
C´est le registre de la parole qui crée toute la richesse de la phénoménologie de la psychose.
Parler c´est avant tout parler à d´autres. Le sujet recoit son message de l´autre sous une forme inversée.
La parole pleine, essentielle, la parole engagée, est fondée sur cette structure.
Le signe auquel se reconnait la relation de sujet à sujet, et qui la distingue du rapport de sujet à objet c
´est la feinte… p 47
Voila structure sous ses deux faces, les paroles fondatrices et les paroles menteuses.
La notion de communication, c´est faire parler l´autre comme tel.
Dans la feinte l´Autre est là en tant qu´Autre absolu. Absolu, c´est-à-dire qu´il est reconnu, mais qu´il n
´est pas connu.
La parole ne parle pas seulement à l´autre, elle parle de l´autre en tant qu´objet, C´est de cela qu´il s
´agit quand un sujet vous parle de lui.
P 49 du discours du psychotique : la partie saine de la personnalité tient à ce qu´elle parle à l´autre, qu
´elle est capable de se moquer de lui. C´est à ce titre qu´elle existe comme sujet. Elle parle là de ce qui
est notre objet commun –l´autre avec un petit a. C´est toujours bien elle qui parle, mais il y a là une
autre structure, qui d´ailleurs ne se livre pas absolument. Elle témoigne.
La communication désintéressé n´est à la limite qu´un témoignage raté, soit quelque chose sur quoi tout
le monde est d´accord.
Toute connaissance humaine prend sa source dans la dialectique de la jalousie qui est une manifestation
primordiale de la communication… transitivisme fondamental, l´enfant bat et dit l´autre m´a battu, non
pas qu´il mente – il est l´autre littéralement.# avec le monde animal.
L´objet d´intérêt humain, c´est l´objet du désir de l´autre.
Le moi humain c´est l´autre. Il est à l´origine collection incohérence de désirs – c´est là le vrai sens de l
´expression corps morcelé p 50
…distinction de l´imaginaire et du réel…
C´est dans une rivalité fondamentale, dans une lutte à mort première et essentielle que se produit la
constitution du monde humain.
Le maître a pris à l´esclave sa jouissance p 51….
Cette distinction de l´Autre avec un grand A, c´est-à-dire de l´Autre en tant qu´il n´est pas connu, et de
l´autre avec un petit a, c´est-à-dire, de l´autre qui est moi, c´est dans cet écart que toute la dialectique
du délire doit être située.
La question est : 1° est-ce que le sujet parle ; une vraie parole, on ne le sait pas au départ.
2° de quoi parle-t-il ? : il vous parle de quelque chose qui lui a parlé.
C´est le fondement de la structure paranoïaque.
# entre l´aliénation comme forme générale de l´imaginaire et l´aliénation dans la psychose
Il y a l´Autre avec un grand A, sans cela il n´y aurait pas de problème de la psychose…
Freud, 3 types de délires : 1) Nier – ce n´est pas moi qui l´aime, c´est elle…
2)Nier – ce n´est pas lui que j´aime, c´est elle
3) Je ne l´aime pas, je le hais---- il me hait
En conclusion, distinguer le sujet, celui qui parle, et l´autre avec lequel il est pris dans la relation
imaginaire, centre de gravité de son moi individuel, et dans lequel il n´y a pas de parole. C la psychose.
Chapitre IV – Je viens de chez le charcutier
La projection dans la psychose, c’est le mécanisme qui fait revenir du dehors ce qui a été pris dans la
verwerfung, soit ce qui a été mis hors de la symbolisation générale structurant le sujet.
Je viens de chez le charcutier…. L’important n’est pas de comprendre…, ce à quoi il faut s’intéresser
c’est au point de savoir pourquoi elle voulait justement que l’autre comprenne cela.
Si je comprends, je passe, c’est collaborer à sa résistance. Vous comprenez vous avez tort.
Voir explications p 62/63
Il n’y a que deux façons de parler de ce S : soit de s’adresser vraiment à l’Autre Grand A et d’en
recevoir le message qui vous concerne sous une forme inversée ;
Soit d’indiquer sa direction sous la forme de l’allusion.
Si cette femme est proprement une paranoïaque, c’est que le cycle pour elle comporte une exclusion du
grand Autre. Voir explication…
Le phénomène de la jalousie est # quand il se présente chez un sujet normal ou délirant.
Le délirant lui se dispense de toute référence réelle.
Le délirant, à mesure qu´il monte l´échelle des délires, est de plus en plus sûr des choses posées comme
de plus en plus irréelles.
C´est ce qui distingue la paranoïa de la démence précoce.
La poésie est création d´un sujet assumant un nouvel ordre de relation symbolique au monde.
Le délire est une défense du sujet, les névroses sont expliquées de la même facon.
L’axe du délire, il y a deux plans à distinguer : le petit autre (ou l’autre imaginaire) et l’Autre absolu.
La méconnaissance de la distinction de ces deux autres dans l’analyse, où elle est partout présente, est à
l’origine de tous les faux problèmes, et particulièrement de celui qui apparaît maintenant que l’on a mis
l’accent sur le primat de la relation d’objet.
Pour le psychotique une relation amoureuse est possible qui l’abolit comme sujet, en tant qu’elle admet
une hétérogénéité radicale de l’Autre. Mais cet amour est aussi un amour mort.
Le psychotique aime son délire comme lui-même. P 288
Ch XX – L’appel, l’allusion.
Langage des symptômes p 282…
Toute appréhension humaine de la réalité est soumise à cette condition primordiale : le sujet est à la
recherche de l´objet
de son désir.
Retrouver un objet au départ halluciné, mais il ne le retrouve jamais, puisqu´il doit retrouver quelque
chose qui au départ est prêté.