Sunteți pe pagina 1din 19

Exemples d’équations différentielles à variables séparées

_______________________________________________________

Premier problème
Les deux parties sont dans une large mesure indépendantes

Première partie
Lors de la dissociation thermique de l’iodure d’hydrogène à une température fixée, on montre
que le taux de dissociation y de l’iodure d’hydrogène évolue en fonction du temps t( exprimé
en secondes) selon une loi qui obéit à l’équation différentielle :
dy
(E) = A(1–5y)(1+3y), A étant une constante réelle strictement positive.
dt
① Vérifier que les fonctions constantes y=–1/3, y=1/5 sont des solutions de l’équation
différentielle (E).
② Dans la suite du problème, on cherche la solution non constante de l’équation (E) définie
sur ℝ et vérifiant y(0)=0. Peut on interpréter la constante A ?
On admettra dans les calculs les inégalités : -1/3< y< 1/5.
5 3 dy
a) Montrer que l’équation (E) peut s’écrire sous la forme : ( + ) =A.
8(1 − 5 y ) 8(1 + 3 y ) dt
1+ 3y
b) Déduire de la question précédente la relation : = Ce8At où C est une constante réelle.
1− 5y
Calculer la valeur de C correspondant à y(0)=0.
e 8 At − 1
c) Montrer que la fonction cherchée peut s’écrire : y(t)= .
3 + 5e 8 At

Deuxième partie
ex −1
① Étudier les variations de la fonction f : x↦ sur ]–∞, +∞[ et les limites aux bornes
3 + 5e x
de son ensemble de définition.
② a) Écrire une équation de la tangente en O, origine du repère (O, i , j ) à la courbe
r r

représentative Cf de la fonction f.
b) On admet que le point de coordonnées ln(3/5) et -1/15 est le centre de symétrie de la
courbe, et que cette courbe est située au-dessous de sa tangente en O au voisinage de ce point
r r r
O. Tracer Cf , sa tangente en O et ses asymptotes dans le repère (O, i , j ) avec i de longueur
r
1cm et j de longueur 10cm.
③ Résoudre l’équation : f(x)= 0,1.
En prenant 2.10-6 pour valeur de la constante A dans la première partie peut on en déduire au
bout de combien d’heures le taux de dissociation de l’iodure d’hydrogène atteint la valeur
0,1?
Corrigé du premier problème
Première partie
dy
On peut écrire ici, de manière abrégée, y et ou y’ à la place de y(t) et y’(t) respectivement
dt
pour tout réel t ;
① ∗ On suppose que y(t)=-1/3 pour tout réel t. Alors 1+3y(t)=0 et y’(t)=0 d’où l’égalité
y’(t)=A(1–5y(t))(1+3y(t)) pour tout réel t . C’est la preuve que y est une solution de (E) sur ℝ.
∗ On suppose que y(t)=1/5 pour tout réel t. Alors 1–5y(t)=0 et y’(t)=0 d’où l’égalité
y’(t)=A(1–5y(t))(1+3y(t)) pour tout réel t . C’est la preuve que y est une solution de (E) sur ℝ.

En conclusion les fonctions constantes t↦-1/3 et t↦1/5 sont des solutions particulières de (E).

② y est une fonction définie et dérivable sur ℝ, solution de (E) sur ℝ avec y(0)=0.
On a y’(t)=A(1–5y(t))(1+3y(t)) pour tout réel t donc y’(0)=A(1–5y(0))(1+3y(0)) où y(0)=0
d’où y’(0)=A .
On suppose aussi que -1/3< y< 1/5.De cette manière : 0<1–5y et 0<1+3y soit encore :
0<1-5y(t) et 0< 1+3y(t) pour tout réel t.

1 dy
a) L’équation (E) s’écrit aussi = A et de plus :
(1 − 5 y )(1 + 3 y ) dt
5 3 5(1 + 3 y ) + 3(1 − 5 y ) 8 1
+ = = = d’où :
8(1 − 5 y ) 8(1 + 3 y ) 8(1 − 5 y )(1 + 3 y ) 8(1 − 5 y )(1 + 3 y ) (1 − 5 y )(1 + 3 y )
5 3 dy
( + ) = A.
8(1 − 5 y ) 8(1 + 3 y ) dt

5 3
b) On a obtenu pour tout réel t, l’égalité : ( + ) y’(t)=A d’où :
8(1 − 5 y (t )) 8(1 + 3 y (t ))
5 3 3 y ' (t ) − 5 y ' (t )
( + ) y’(t)= 8A d’où : − = 8A ; on passe aux primitives
(1 − 5 y (t )) (1 + 3 y (t )) 1 + 3 y (t ) 1 − 5 y (t )
sur ℝ : Avec K constante réelle on a pour tout réel t, ln(1+3y(t))–ln(1–5y(t))=8At+K d’où :
1 + 3 y (t ) 1 + 3 y (t ) 8At+K K 8At
ln = 8At+K d’où : =e = e e où eK est une constante réelle.
1 − 5 y (t ) 1 − 5 y (t )
1 + 3 y ( 0)
On a ainsi : = eK e8A×0 où y(0)=0 et e0==1 d’où 1=eK. Finalement : pour tout réel t,
1 − 5 y ( 0)
1 + 3 y (t ) 8At
=e .
1 − 5 y (t )
c) On obtient alors pour tout réel t, 1+3y(t)=(1–5y(t)) e8At= e8At–5 e8Aty(t) d’où :
e 8At − 1
y(t)(3+5 e8At)= e8At–1, or 0< e8At d’où 0< 3+5 e8At et y(t)= pour tout réel t .
3 + 5e 8 At
Deuxième partie Pour tout réel x, 0<ex et 0<3+5.ex

① a) f est définie, dérivable et continue sur ℝ.


0 −1 e x (1 − 1 / e x ) 1 − 1/ e x
lim ex=0 d’où lim f(x)= = -1/3 ; f(x)= x x
= x
où lim ex=+∞ et
x → −∞ x → −∞ 3 + 5× 0 e (5 + 3 / e ) 5 + 3(1 / e ) x → +∞

1− 0
lim (1/ex)=0, d’où : lim f(x)= =1/5.
x → +∞ x → +∞ 5 + 3× 0
e x (3 + 5e x ) − 5e x (e x − 1) 8e x
b) f’(x)= = d’où le tableau de variation :
(3 + 5e x )² (3 + 5e x )²
x –∞ +∞
f’(x) +
f(x) -1/3 1/5 Forcément les droites d’équation y=-1/3 et y=1/5
sont des asymptotes horizontales à Cf.

② a) On a : f(0)=0 donc O est le point de Cf d’abscisse 0 et f’(0)=8/(5+3)2=1/8 est le


coefficient directeur de la tangente T à Cf en O. Cette droite a pour équation : y=x/8.
b) On commence par placer le point Ω de coordonnées ln(3/5)≈ -0,51 et
-1/15≈ -0,067 qui est centre de symétrie de Cf, puis on place les asymptotes horizontales, la
tangente T à Cf en O ; on place ensuite quelques points de Cf que l’on joint.

③ ∗ Les propositions (...) suivantes sont équivalentes : ( f(x)=0,1), (ex+1=0,1(3+5ex)),


( 0,5.ex=1,3), (ex=2,6), ( x=ln(2,6)). Finalement :
ln(2,6) est la solution de l’équation d’inconnue x : f(x)=0,1.
∗ Application : y(t) =f(8At) alors les propositions (...) suivantes sont équivalentes :
ln(2,6) 10 6 ln(2,6)
(y(t)=0,1), (f(8At)= 0,1), (8At=ln(2,6)), (t= = = 62 500.ln(2,6)).
8A 16
• Si le temps est exprimé en secondes, au bout du temps t0 y prend la valeur 0,1 avec
t0=62 500.ln(2,6).
• Si le temps est exprimé en heures, au bout du temps T0 y prend la valeur 0,1 avec
T0= t0/3600= 625.ln(2,6)/36≈ 16,6 .

Cf

Figure de la question ②b)


Deuxième problème
On considère la réaction irréversible : A + B → C.
Les concentrations initiales des produits A et B sont en mol.l −1 , respectivement 0,3 et 0,6.
A l’instant t, en minutes, les concentrations des produits A et B sont :
[A]= 0,3 − x(t ) et [B]= 0,5 − x(t ) .
La fonction x ,définie et dérivable sur [0 ;+ ∞ [,vérifie les trois propriétés (H) suivantes :
• x ( 0) = 0
• pour 0 ≤ t , 0 ≤ x(t ) < 0,3
dx
• x vérifie l’équation différentielle (E) : = 0,02(0,3 − x)(0,5 − x) où 0,02 est la constante de la
dt
vitesse de réaction en l.mol −1 . min −1 .

I-Cette première partie a pour but de déterminer x en fonction de t.

1°) Trouver les constantes réelles a et b telles que pour x ≠ 0,3 et x≠ 0,5 on ait :
1 a b
= +
(0,3 − x)(0,5 − x) 0,3 − x 0,5 − x

2°) Montrer que la solution l’équation différentielle (E) vérifiant la condition initiale x(0)=0 est telle que :
 3(0,5 − x(t )) 
ln   = 0,004t .
 5(0,3 − x(t ) 

1 − e −0, 004t
3°) Montrer que x(t ) = 0,3 × .
1 − 0,6.e −0,004t

II- Étude de la fonction x et tracé de sa courbe représentative Γ.

0,00048.e −0, 004t


1°) Montrer que pour t dans [0, +∞[ : x' (t ) = .
(1 − 0,6.e −0, 004t ) 2
.
2°) Calculer la limite de x en + ∞ et en déduire l’existence d’une asymptote D à Γ.

3°) Dresser le tableau de variation de x.

4°) Tracer soigneusement dans un repère orthogonal la courbe Γ, son asymptote D,et la tangente à
l’origine, pour t∈[0, 1 000]. (1 cm pour 50 unités sur l’axe (0 t) ; 1 cm pour 0,05 unité sur l’axe (O x))

5°) Au bout de combien de temps x prendra-t-elle la valeur 0,27 ?


On donnera d’abord une valeur de t lue graphiquement puis on précisera la valeur exacte par le calcul.
Corrigé du deuxème problème
I-Première partie
1°) Pour x≠0,3 et x≠0,5 : 0,3–x≠0 et 0,5–x≠0 et
a b a (0,5 − x) + b(0,3 − x) 0,5a + 0,3b − x(a + b)
+ = = .
0,3 − x 0,5 − x (0,3 − x)(0,5 − x) (0,3 − x)(0,5 − x)
On remarque que 0,5a + 0,3b − x(a + b) =1 lorsque a+b=0 et 0,5a+0,3b=1.
De plus les systèmes d’égalités suivants sont équivalents :
a+b=0 a+b=0 a+b=0 b=-5 b=-5
0,5a+0,3b=1 a+0,6b=2 0,4b= -2 a+b=0 a=5
5 5 1
Finalement pour x≠0,3 et x≠0,5 : − = .
0,3 − x 0,5 − x (0,3 − x)(0,5 − x)
2°) x est une fonction définie et dérivable sur [0, +∞[ vérifiant (H). La deuxième propriété
indiquée dans (H) donne : Pour 0≤ t, 0< 0,3–x(t)<0,5–x(t).
x vérifie l’équation différentielle (E) alors pour 0≤ t, x’(t)=0,02(0,3–x(t))(0,5–x(t)) d’où :
1
x’(t)=0,02 et d’après l’égalité de la question précédente :
(0,3 − x(t ))(0,5 − x(t ))
5 5 1 1
( − ) x’(t)=0,02 d’où ( − ) x’(t)=0,004 soit :
0,3 − x(t ) 0,5 − x(t ) 0,3 − x(t ) 0,5 − x(t )
x' (t ) x' (t ) − x' (t ) − x' (t )
0,004= − = − .
0,3 − x(t ) 0,5 − x(t ) 0,5 − x(t ) 0,3 − x(t )
On passe aux primitives sur [0, +∞[ et avec K constante réelle on a :
0,5 − x(t )
Pour 0≤ t : 0,004t= ln(0,5–x(t))–ln(0,3–x(t))+K=ln +K.
0,3 − x(t )
0,5 − x(0)
Alors 0,004×0=ln +K où x(0)=0 d’où : 0= ln(0,5/0,3)+K=ln(5/3)+K d’où :
0,3 − x(0)
3 0,5 − x(t )
K= -ln(5/3)=ln( 1/(5/3))=ln(3/5) et ainsi pour 0≤ t, 0,004t= ln +ln où
5 0,3 − x(t )
3 0,5 − x(t ) 3(0,5 − x(t )) 3(0,5 − x(t ))
× = d’où : 0,004t=ln pour 0≤ t .
5 0,3 − x(t ) 5(0,3 − x(t )) 5(0,3 − x(t ))

0,6(0,5 − x(t )) 1 0,3 − x(t )


3°) On a aussi pour 0≤ t, -0,004t= -ln = ln =ln
0,3 − x(t ) 0,6(0,5 − x(t )) 0,6(0,5 − x(t ))
( )
0,3 − x(t )
0,3 − x(t ) 0,3 − x(t )
d’où : e-0,004t= = d’où : (0,3–0,6x(t)) e-0,004t= 0,3–x(t) d’où:
0,6(0,5 − x(t )) 0,3 − 0,6 x(t ))
-0,004t
0,3 e –0,6x(t) e-0,004t=0,3–x(t) d’où: x(t)–0,6x(t) e-0,004t= 0,3–0,3 e-0,004t d’où:
x(t)(1–0,6 e-0,004t)= 0,3(1– e-0,004t).
De plus pour 0≤ t, -0,004t≤ 0 d’où e-0,004t≤ 1 et 0,6 e-0,004t≤ 0,6<1 d’où 0<1–0,6 e-0,004t et ainsi
1 − e −0, 004t
x(t)=0,3 pour 0≤ t.
1 − 0,6e −0, 004t
II-Deuxième partie

[−(−0,004e −0, 004t )](1 − 0,6e −0, 004t ) − [−0,6(−0,004e −0, 004t )](1 − e −0,004t )
1°) x’(t)= 0,3×
(1 − 0,6e −0, 004t )²
− (1 − 0,6e −0, 004t ) − [−0,6](1 − e −0, 004t )
d’où : x’(t)=0,3(-0,004e-0,004t) où :
(1 − 0,6e −0,004t )²
-(1–0,6e-0,004t)+0,6(1–e-0,004t)= -1+0,6+(0,6–0,6)e-0,004t= -0,4 d’où :
− 0,4 0,00048e −0,004t
x’(t)= -0,0012e-0,004t soit : x’(t)= pour 0≤ t.
(1 − 0,6e −0,004t )² (1 − 0,6e −0,004t )²
2°) lim ex=0 et lim -0,004t= –∞ d’où lim e-0,004t=0 alors : lim (1– e-0,004t)= 1–0=1 et
x → −∞ t → +∞ t → +∞ t → +∞

lim (1–0,6 e-0,004t)= 1–0,6×0=1. D’après l’expression de x(t) on obtient :


t → +∞

lim x(t)=0,3×1/1=0,3. La droite D d’équation x= 0,3 est asymptote à Γ.


t → +∞

3°) e0=1 donne x(0)=0 et x’(0)= 0,00048/(0,4)²= 0,00048/0,16 = 0,048/16= -0,003.


D’où le tableau :
t 0 +∞
x’(t) 0,003 +
x(t) 0 0,3

Forcément O est le point d’abscisse 0 de Γ et la tangente (T) en O à Γ a pour pente 0,003.

5°) On a x(t0)=0,27 avec 0≤ t0 (on lit sur la figure t0≈385). En fait d’après la question I.2°),
1 3(0,5 − x(t )) 0,6(0,5 − x(t ) 0,6(0,5 − 0,27)
pour 0≤ t, t= ln = 250 ln d’où : t0= 250 ln soit
0,004 5(0,3 − x(t )) 0,3 − x(t ) 0,3 − 0,27
0,6
t0= 250 ln [ (0,23)]=250 ln (20×0,23) d’où : t0=250 ln 4,6 ≈ 381,51.
0,03
Représentation graphique de la question II-4

X (T)

0,27

t0
Extrait de sujet d’examen

On étudie la cinétique, à 100°C, de la substitution de l’atome de chlore de l’acide


monochloroacétique par OH – selon la réaction :
Cl–CH2COO – + OH – HO–CH2COO – + Cl –
 à l’instant t = 0, les concentrations des réactifs sont : [ OH –]0= a et [Cl–CH2COO –]0= a/2
où a est un réel donné tel que 0< a
 de même à l’instant t, [ OH –] = a–x(t) et [Cl–CH2COO –] = a/2 – x(t) avec 0≤ x(t)< a/2
x (t )
 à l’instant t, le rendement de la réaction vaut r(t)=
a/2

On admet que la vitesse de la réaction est donnée par la relation :


dx
v= =k·[Cl–CH2COO –]·[ OH –]
dt
où k est une constante liée à la réaction avec t s’exprimant en secondes.

dx
1. Établir l’équation différentielle, notée (E), liant , x, a et k.
dt
2. Trouver les constantes λ et µ, exprimées en fonction de a, telles que :
2 λ µ
pour tout x de l’intervalle [ 0 ; a/2[, = + .
( a − x )( a − 2 x ) a − x a − 2 x
3. Montrer que la solution de l’équation différentielle (E) vérifiant la condition initiale x(0)= 0
 a − x (t )  ak
est telle que : ln   = t où ln est la fonction logarithme népérien.
 a − 2 x (t )  2
2(1 − e At ) ak
4. Montrer que r(t)= où A= et r désigne le rendement de la réaction.
1 − 2e At
2
5. On considère dans cette question que A= 8·10 -4 ; déterminer le temps t ( arrondi à la
seconde) pour lequel le rendement r(t) de la réaction est égal à 0,9.
Corrigé du 3ème problème
On précise que la fonction numérique x intervenant dans les hypothèses  de l’énoncé est définie
et dérivable sur [0, +∞[ et vérifie x(0)=0. elle est telle que 0≤ x(t)< a/2< a, alors :
Pour 0≤ t, 0< a–x(t) et 0< a–2x(t) . Ceci sera utilisé aux calculs des questions 3 et 4.

dx
1. Pour 0≤ t, l’égalité v= =k·[Cl–CH2COO –]·[ OH –] donne avec la 2ème hypothèse  :
dt
dx dx k
(t)=k·(a/2–x(t))·(a–x(t)) d’où l’égalité : (t)= ·(a–2x(t))·(a–x(t)) .
dt dt 2
dx k
x est ainsi sur [0, +∞[, solution de l’équation différentielle (E) : = ·(a–2x)·(a–x)
dt 2

2. Pour 0≤ x< a/2 < a, 0< a–2x et 0< a–x .


λ µ λ (a − 2 x) + µ (a − x) (λ + µ ) a − ( 2 λ + µ ) x
Avec λ et µ réels constants, + = = .
a−x a − 2x ( a − x )( a − 2 x ) ( a − x )( a − 2 x )

On cherche λ et µ tels que : (λ+µ)a–(2λ+µ)x= 2 pour 0≤ x<a/2.


On est ramené à la recherche de λ et µ vérifiant un des systèmes d’égalités équivalents :
{(λ+µ)a=2 et 2λ+µ=0}, {λ+µ=2/a et λ+µ+λ=0}, {λ+µ=2/a et 2/a+λ=0}, {λ+µ=2/a et
2/a+λ=0},{ λ+µ=2/a et λ=-2/a}, { -2/a+µ=2/a et λ=-2/a}, { µ= 4/a et λ=-2/a}.

2 − 2/a 4/a −2 4
Finalement = + = + pour 0≤ x< a/2 .
( a − x )( a − 2 x ) a − x a − 2 x a ( a − x ) a ( a − 2 x )

k
3. x étant solution de (E) sur [0, +∞[, on a, pour 0≤ t, l’égalité : x’(t)= ·(a–2x(t))·(a–x(t)) d’où
2
2 − 2/a 4/a
·x’(t)=k soit avec le résultat de la question 2 : ( + ) · x’(t)=k
( a − x (t ))( a − 2 x (t )) a − x (t ) a − 2 x (t )
−1 2 − x' (t ) − 2 . x' (t ) ak
En multipliant par a/2 : ( + ) ·x’(t)=ak/2 d’où − = où 0≤ t .
a − x (t ) a − 2 x (t ) a − x(t ) a − 2 x(t ) 2
On passe aux primitives sur [0, +∞[ : Avec c constante réelle, on a , pour 0≤ t,
ak ak
ln(a–x(t))–ln(a–2x(t)) = t + c. En particulier avec t=0, x(0)=0 et ×0=0, on a l’égalité :
2 2
ak
ln a – ln a = 0 + c soit : 0 = c. Finalement pour 0≤ t, t = ln(a–x(t))–ln(a–2x(t)) soit :
2
 a − x (t )  ak
ln   = t .
 a − 2 x (t )  2

 a − x (t ) 
4. On a obtenu pour la fonction numérique x de l’énoncé : Pour 0≤ t, ln   = At d’où :
 a − 2 x (t ) 
a − x (t )
= eAt d’où a–x(t)=(a–2x(t))eAt d’où a–x(t)=a eAt –2x(t)eAt d’où a(1– eAt)=x(t) ( 1–2 eAt)
a − 2 x (t )
On remarque ici que 0 < k et 0< a alors 0< A et pour 0≤ t, 0≤ At alors 0< 1=e0≤ eAt< 2 eAt ainsi :
1–2 eAt<0 pour 0≤ t .
a (1 − e At ) 2(1 − e At )
On a ainsi pour 0≤ t, x(t)= et r(t)= 2x(t)/a= .
1 − 2e At 1 − 2e At

5. Avec A= 8·10-4, pour 0≤ t, les propositions suivantes sont équivalentes :


2(1 − e At )
{0,9 = r(t)= At
}, {0,9–1,8 eAt=2–2eAt}, {0,2 eAt= 1,1}, {eAt= 5,5}, {At=ln 5,5},
1 − 2e
1 10000
{t= ·ln 5,5= ·ln 5,5=1250·ln 5,5}.
A 8
Soit t0= 1250·ln 5,5 alors r(t)= 0,9 pour t=t0 , de plus t0≈2131 .
Cinquième Problème
Avec les méthodes de travail du chapitre «Exemples d’équations différentielles à variables
séparées », en indiquant clairement les hypothèses rendant possibles les calculs, résoudre
l’exercice suivant ( un extrait de sujet de B.T.S) :

On réalise une réaction chimique autocatalytique superposée à une réaction non


autocatalytique A → B.
A un certain moment de la réaction pris comme instant initial ( t = 0), on a
[A] = a – x₀, [B]= x₀ .
A l’instant t ( t>0 ), [A]= a–x(t), [B]= x(t).
On admet que la vitesse de réaction est donnée par la relation :
dx
(R) : v= = k [A] [B]
dt
k est une constante liée à la réaction.
dx
1°) Etablir l’équation différentielle liant , x, a et k.
dt
2°) Déterminer en fonction de a et k les coefficients α et β vérifiant :
1 α β
= + .
kx(a − x) a − x x
3) Résoudre pour x dans l’intervalle ]0, a[, l’équation différentielle établie à la question 1°).
On exprimera x(t) en fonction de a, x₀ et e-akt.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Corrigé du problème
On considère que : 0< a et k≠0 (On pourra ainsi mettre k aux dénominateurs de fractions).

1°) On considère que la relation (R) est valable sur l’intervalle semi-fermé [0,+∞[, de cette
manière x est une fonction numérique définie et dérivable sur [0, +∞[ vérifiant (R) avec
x₀ = x(0).
dx
(R) s’écrit sur [0, +∞[ : = k (a–x) x. Autrement dit : Pour 0≤ t, x’(t)= k (a–x(t)) x(t).
dt

α β αx + β ( a − x ) x(α − β ) + βa
2°) Avec x≠a et x≠0 : + = = ; pour que cette fraction
a−x x x(a − x) x( a − x )
1/ k
soit égale à , on est ramené à la recherche de α et β vérifiant un des systèmes
x(a − x)
équivalents d’égalités suivants : { α–β=0 et βa=1/k }, {α=β et β=1/ak}, {α=1/ak et β=1/ak}.
1 1 1 1
Finalement = ( + ) pour x≠0 et x≠a .
kx(a − x) ak a − x x

3°) Par hypothèse x est une fonction numérique définie et dérivable sur [0, +∞[, vérifiant la
relation (R) sur [0, +∞[ telle que 0< x(t)< a pour tout réel t de [0, +∞[ ; de plus x₀ = x(0).
On a pour tout réel t de [0, +∞[, 0<x(t) et 0< a–x(t) .
Ces propriétés rendent valides les calculs suivants.
1
a) La relation (R) donne pour 0≤t, x’(t)= k (a–x(t)) x(t) soit : x’(t)=1, on
kx(t )(a − x(t ))
applique l’égalité de la question 2°) à x(t) qui est distinct de 0 et a :
1 1 1 x' (t ) x' (t )
( + ) x’(t)=1 d’où : + = ka soit :
ak a − x(t ) x(t ) a − x(t ) x(t )
x' (t ) − x' (t ) − x' (t ) x' (t )
− = ka soit : –ka= − avec 0<x(t) et 0< a–x(t).
x(t ) a − x(t ) a − x(t ) x(t )
b) On passe aux primitives sur [0, +∞[ : Avec C constante réelle, on a : Pour 0≤ t,
a − x(t ) a − x0
-kat + C = ln (a–x(t)) – ln x(t) = ln .Ensuite t= 0 et x(0)= x₀ donne C=ln .
x(t ) x0
a − x0 a − x(t )
On obtient ainsi pour 0≤ t, (–kat)+ ln = ln .
x0 x(t )
c) En passant aux exponentielles des 2 membres de l’égalité précédente :
a − x0 a − x(t ) a − x0 -kat a x(t ) a − x0 -kat a
e-kat ×exp(ln )= soit e = − d’où e = − 1 soit :
x0 x(t ) x0 x(t ) x(t ) x0 x(t )
a − x0 -kat a a − x0 -kat
1+ e = où x0 , a–x0 , e-kat et finalement 1+ e sont des réels strictement
x0 x(t ) x0
a
positifs et alors : x(t)= pour 0≤ t.
a − x0 − kat
1+ e
x0

ax0
En multipliant numérateur et dénominateur par x₀, on a aussi : x(t)= pour
x0 + (a − x0 )e − kat
0≤ t .
Extrait du sujet de 2009
_________________

On étudie la réaction de dimérisation du buta-1,3-diène en phase gazeuse, symbolisée par :


2B (gaz) →
C (gaz)

On étudie la cinétique de cette réaction.


 À l’instant t = 0, la concentration du buta-1,3-diène est notée a.
[B]int = a où a est strictement positif.
 De même à l’instant t, la concentration du buta-1,3-diène est notée x(t).
[B] = x(t) où x est une fonction telle que : 0< x(t) ≤ a.

On admet que la vitesse v de la réaction obéit à la loi cinétique :


(1) v= k [B] 2
où k est une constante strictement positive liée à la réaction, et on rappelle que la vitesse de la réaction
est définie par :

2  = − = −
 où
est la fonction dérivée de la fonction
.

Le temps t s’exprime en minutes.

Étude théorique


1 Justiier que la fonction
vériie l équation différentielle, notée E, − = $ en utilisant

#
les relations 1 et 2.
2) Démontrer que la solution de l’équation différentielle (E) vérifiant la condition initiale x(0) = a est
telle que :
%

 = .
%$ + 1
3) Exprimer le temps de demi-réaction, noté t0,5, au bout duquel la moitié du buta-1,3-diène initial a été
consommée, en fonction de k et a.
4) Exprimer le temps de demi-réaction, noté t0,75, au bout duquel les trois-quarts du buta-1,3-diène
initial a été consommée, en fonction de k et a.
),*+
5 Vériier que = 3.
),+
6) Après quel instant, exprimée en fonction de k et a, restera-t’il moins de 10% du buta-1,3-diène
initial ?

_________________________
Résolution
1) D’après les hypothèses, on admet que x est définie et dérivable sur [0 ; +∞[ avec 0< x(t) ≤ a ,
d’après (2) : –x’(t) = v(t) et d’après (1) : v(t) = k( x(t))2 .
#

D où ∶ −
 = $ /
0 ; comme 0 <
, on obtient bien − # = $ pour 0 ≤  .
/
0
L’équation différentielle (E) est bien vérifiée sur ]0, +∞[.


)
2) On a pour 0 ≤ , − # = $ ; en passant aux primitives sur [0 ; +∞[, on obtient avec <
/
)0
1
constante strictement positive ∶ Pour 0 ≤ , = $ + < .

)
1 1 1
En particulier avec  = 0, on a ∶ = = $ × 0 + < = <. < = donne pour 0 ≤  ∶
%
0) %
1 1 %$ + 1
= $ + = .

) % %
Ici % et $ sont 2 réels strictement positifs alors pour 0 ≤ , 0 ≤ %$ et 0 < 1 ≤ %$ + 1 .
%
On déduit en passant aux inverses ) que ∶
) = pour 0 ≤  .
%$ + 1
1
3) La moitié du buta-1,3-diène initial a été consommé lorsque
) = %.
2
Avec 0 ≤ , on a les équivalences suivantes ∶
%

) = 0,5% ⇔ = 0,5% ⇔ % = 0,5% %$ + 1) = 0,5%# $ + 0,5% d où


%$ + 1
1

) = 0,5% ⇔ 0,5% = 0,5 %# $ ⇔ 1 = $%  ⇔ =.
$%
1
De cette manière ),+ = .
$%
3 1
4) Les du buta-1,3-diène initial ont été consommé lorsque
) = %.
4 4
Avec 0 ≤ , on a les équivalences suivantes ∶
%

) = 0,25% ⇔ = 0,25% ⇔ % = 0,25% %$ + 1) = 0,25%# $ + 0,25% d où


%$ + 1
3

) = 0,5% ⇔ 0,75% = 0,25 %# $ ⇔ 3 = $%  ⇔ =.
$%
3
De cette manière ),*+ = .
$%
),*+
4) On vient d'obtenir ),*+ = 3 ),+ d'où ∶ =3.
),+

5) 1ère méthode
Avec 0 ≤ , on a les équivalences suivantes  où 0 < %$ + 1 et 0 < % et 0 < $) ∶
%

) ≤ 0,1 % ⇔ ≤ 0,1% ⇔ % ≤ 0,1% %$ + 1) = 0,1%# $ + 0,1% d où


%$ + 1
0,9

) ≤ 0,1% ⇔ % − 0,1% ≤ 0,1 %# $ ⇔ 0,9% ≤ 0,1. $%#  ⇔ 0,9 ≤ 0,1 $% ⇔ ≤ .
0,1$%
9
D'où ∶
) ≤ 0,1% ⇔ ≤ .
$%

9
Soit ),J = ∶
) ≤ 0,1% pour ),J ≤  .
$%

2ème méthode
 Avec 0 ≤ , on a les équivalences suivantes  où 0 < %$ + 1 et 0 < % et 0 < $) ∶
%

) = 0,1 % ⇔ = 0,1% ⇔ % = 0,1% %$ + 1) = 0,1%# $ + 0,1% d où


%$ + 1
0,9

) = 0,1% ⇔ % − 0,1% = 0,1 %# $ ⇔ 0,9% = 0,1. $%#  ⇔ 0,9 = 0,1 $% ⇔ = .
0,1$%
9
Soit ),J = ∶
/),J 0 = 0,1%.
$%
#

vériiant E) sur [0 ; +∞[ , pour 0 ≤ ,
) = −$/
)0 où $ et
) sont strictement
positifs, donc pour 0 ≤ ,
) < 0 ; la fonction
est ainsi strictement décroissante sur
[0 ; +∞[∶
Pour ),J ≤ ,
) ≤
/),J 0 d'où
) ≤ 0,1% .
Sujet

Étude mathématique de la cinétique chimique d’une réaction d’estérification.


On considère la réaction : acide + alcool ↔ ester + eau, dans laquelle on mélange initialement une

1 1
mole d’acide et une mole d’alcool. On admet qu’à l’équilibre on obtient :
de mole d acide et de mole d alcool
3 3
2 2
de mole d ester et de mole d eau.
3 3

2
Le nombre de moles d’ester à l’instant t (exprimé en jours) est caractérisé par un nombre réel s de
l’intervalle [0 ; [ . On suppose que  est une fonction du temps, dérivable sur [0 ; +∞[, qui véri#ie
3
(
sur l intervalle [0 ; +∞[, l équation différentielle $E& ∶

= +$2 − &$2 − 3& où + est un
()
réel constant strictement positif $ + est la constante de la réaction&.
s vérifie aussi la condition initiale s(0) = 0.

2
Partie A
1& Calculer les deux réels 0 et 1 tels que, pour tout  de [0 ; [ on ait ∶
3
1 0 1
= + .
$2 − &$2 − 3& 2− 2 − 3
1 (
2& Prouver que l équation différentielle $E& concernant  s écrit aussi =+.
$2 − &$2 − 3& ()
2−
3& Prouver que l on peut écrire pour 0 ≤ ) , 4) = ln 5 6 où 4 est un réel que l on
2 − 3
calculera en fonction de +.
2$9 :; − 1&
4& Véri#ier si l on a pour tout ) de [0 ; +∞[, $)& = .
39 :; − 1
5) Sachant que pour t = 190 le nombre s de moles est égal à 0,5 , calculer le nombre réel a.

2$9 :; − 1&
Partie B

4 désignant un réel strictement positif, on écrit pour 0 ≤ ), =$)& = .


39 :; − 1

1& a& Prouver que = est bien dé#inie sur [0 ; +∞[.


b) Prouver que Γ, la représentation graphique de f, admet une asymptote que l’on précisera.

2) Étudier directement les variations de f sur [0 ; +∞[.

3) En prenant a= 5,78 ∙ 10-3, construire Γ la représetation graphique de = dans un repère


orthogonal avec les unités graphiques suivantes ∶
• 5 cm pour la distance des graduations 0 et 100 sur l’axe des abscisses
• 15 cm pour la distance des graduations 0 et 1 sur l’axe des ordonnées.

1
4& Déterminer graphiquement le nombre ℎ pour lequel =$ℎ& = .
3
Corrigé

2 2
1& Pour  dans [0 ;
[ ,  < < 2 donne 0 < 2 − 3 et 0 < 2 −  et avec 0 et 1 réels ∶
3 3
0 1 0$2 − 3& 1$2 − & 2$0 + 1& − $30 + 1&
+ = + = .
2− 2 − 3 $2 − &$2 − 3& $2 − &$2 − 3& $2 − &$2 − 3&

0 1 1
+ = lorsque 0 et 1 véri#ient les systèmes équivalents d égalités:
2− 2 − 3 $2 − &$2 − 3&
1
1= −30 0=−
2$0 + 1& = 1I 4I
H J 1 = 2K0 + $−30&L = −40I M
30 + 1 = 0 3
1=
4

2 1 1 −1 3
Finalement pour  dans [0 ; [, = 5 + 6.
3 $2 − &$2 − 3& 4 2 −  2 − 3

2
2) Pour la suite du problème, s est une fonction dérivable sur [0 ; +∞[, vérifiant (E), telle que pour 0≤ t,
$)& ∈ [0 ; [ et comme à la question 1&, 0 < 2 − 3$)& et 0 < 2 − $)& .
3
Comme $E& signi#ie que pour 0 ≤ ),  ()) = +K2 − ())L(2 − 3()) soit :
1
 ()) = + pour 0 ≤ ).
K2 − ())L(2 − 3())
1 (
Avec les hypothèses concernant s, (E) s'écrit donc aussi =+.
(2 − )(2 − 3) ()
2
3) On applique toujours la question 1) ∶ ()) étant dans [0 ; [, une égalité de la question
3
précédente donne pour 0 ≤ ),
1 −1 3 −1 3
5 + 6  ()) = + soit : 4+ = 5 + 6  ()) d'où ∶
4 2 − ()) 2 − 3()) 2 − ()) 2 − 3())
− ()) −3())
4+ = − .
2 − ()) 2 − 3())
On passe alors aux primitives sur [0 ; +∞[ : Il existe un réel constant C tel que pour 0≤ t,
2 − ())
4+ ) + T = lnK2 − ())L − lnK2 − 3())L = ln ; en particulier pour ) = 0, (0) = 0 et
2 − 3())
2−0 2
on obtient ∶ T = 4+ × 0 + T = ln = ln = ln 1 = 0 .
2−3×0 2
2 − ())
Finalement pour 0 ≤ ), 4+ ) = ln (ainsi 4 = 4+).
2 − 3())
2 − ())
4) On passe aux exponentielles. Pour 0 ≤ ), 9 VW; = d'où K2 − 3())L9 VW ; = 2 − ())
2 − 3())
d où 2 − ()) = 2 9 VW ; − 3 ())9 VW ; d où 3 ()) 9 VW ; − ()) = 29 VW ; − 2 d'où
()) K 3 9 VW ; − 1L = 2K 9 VW ; − 1L .
On remarque que pour 0 ≤ ), 0 ≤ 4+) d'où 1 ≤ 9 VW; alors 1 < 3 ≤ 3 9 VW; et ainsi 0 < 3 9 VW; − 1
2K 9 VW ; − 1L
On obtient alors ()) = pour 0 ≤ ) .
3 9 VW ; − 1
2 − 0,5 1,5
5) (190) = 0, 5 donne d'après la question 3) ∶ 4+ × 190 = ln = ln d'où
2 − 3 × 0,5 0,5
1
4 = 4+ = ln 3 ≈ 5,78 ∙ 10]^ .
190

Partie B
1) a) On remarque que pour 0 ≤ ), 0 ≤ 4) d'où 1 ≤ 9 :; alors 1 < 3 ≤ 3 9 :; et ainsi
0 < 3 9 :; − 1 d'où ∶ 0 ≠ 3 9 :; − 1 .
b) On sait que lim 9 ` = +∞ et lim 4) = +∞ d où lim 94) = +∞.
`→bc ;→bc ;→bc
1 1
2(9 :; − 1) 294) 51 − 2 51 − 4)6
6 1
94) 9
:;
9 étant non nul, =()) = = = où lim 4) = 0 .
39 :; − 1 1 1 ;→bc 9
9 :; d3 − :; e 3 − :;
2$1 − 0& 2
9 9
D après les règles de calcul des limites ∶ lim =$)& = soit ∶ lim =$)& = .
;→bc 3−0 ;→bc 3
Γ admet donc une asymptote horizontale d’équation y= 2/3 .

9 :; − 1 $)&
4 9 :; $39 :; − 1& − 34 9 :; $9 :; − 1&
2& Pour 0 ≤ ), =$)& = 2 d'où = = 2 d'où
39 :; − 1 $39 :; − 1&f
39 :; − 1 − 3$9 :; − 1& 2 449 :;
= $)& = 24 9 :; = 24 9 :;
d'où = $)&
= .
$39 :; − 1&f $39 :; − 1&f $39 :; − 1&f

44 44
a, e at et 3eat – 1 étant strictement positifs, f’(t) est aussi strictement positifs ; e0 = 1 donne f(0)=0 et
= $0& = = = 4 . D où le tableau suivant ∶
$3 − 1& f 4

t 0 +∞
f’(t) a +
f(t) 0 2/3

3) Le repère du plan est le repère orthonormé $ O , gh , ih &.


On dessine la droite passant par O et de pente a : Elle a pour équation y=a t. C’est la tangente à Γ au
point d’abscisse 0 ; on dessine ensuite la courbe Γ. Voir la page suivante.

4) On trace la droite d’équation y=1/3 ; elle rencontre Γ en un point H, l’abscisse h de H vérifie


f(h) =1/3…
On relève d la distance des graduations 0 et h en cm ; on trouve : d ≈ 4, 4.
Comme 5 cm correspond à la distance des graduations 0 et 100, on en déduit que :
100
ℎ=(× = 20 ( et ainsi : ℎ ≈ 88 .
5
La représentation graphique des questions 3) et 4)

S-ar putea să vă placă și