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TABLE RONDE SUR LES ACCIDENTS VASCULAIRES CÉRÉBRAUX 1

Sténose carotidienne : au delà


de la lumière !
Jean-Louis BERTRAND (1), Guy-André PELOUZE (2), Jean-Marc BÉNÉJEAN (1)
Institution : Hôpital Saint Jean Perpignan
(1) Radiologues des Hôpitaux, Service d’imagerie médicale et d’imagerie interventionnelle
(2) Chirurgien des Hôpitaux, Service de chirurgie thoracique et vasculaire

Résumé tique supérieure ou égale à 50 % et inférieure à 69 %


bénéficient très modérément de la chirurgie (notamment
Évaluer une sténose carotidienne athéromateuse en vue les hommes) (p<0,04) et ceux qui présentent une sténose
d’une revascularisation demande une imagerie détaillée et supérieure ou égale à 70 % et inférieure à 99 % en tirent
précise. L’angioscanner est aujourd’hui un examen complet, un bénéfice plus net (p<0.001). Chez les patients asymp-
accessible, fiable et moins opérateur dépendant que les tomatiques l’étude ACST 1 de 2004 a validé le bénéfice de
autres techniques d’imagerie. Nous passons en revue les la chirurgie dans les sténoses supérieures ou égales à
différentes techniques d’imagerie et leurs avantages res- 80 %.
pectifs. A partir d’une pratique quotidienne dans un hôpi- Ces données de médecine factuelle ont cependant des
tal général nous proposons un arbre décisionnel qui prend limites.
en compte les différents critères métrologiques de la sté- La première est liée au caractère de définition clinique du
nose et morphologiques de la plaque athéromateuse pour patient symptomatique. Or 18 ans de progrès en imagerie
poser des indications appropriées à chaque patient. cérébrale ont certainement bouleversé ces notions en parti-
culier la détection d’accidents neurologiques par l’IRM de
Summary diffusion ou de flair sans traduction clinique ou même
oubliés par le patient.
Today imaging a carotid stenosis before revascularisa- La deuxième est liée à l’imprécision de la métrologie de
tion is dependent on several techniques among those we la sténose en lecture d’angiographie. L’angioscanner amé-
favored the angioCT. AngioCT is able to image the carotid liore considérablement la précision de la mesure en dia-
plaque, to measure precisely the stenosis according to mètre mais aussi en surface, même si la surface n’a pas été
NASCET and to evaluate the brain. We reviewed the diffe- mesurée dans NASCET.
rent techniques and their respective advantages. We pro- La troisième est liée aux caractères morphologiques
posed a global approach of carotid stenosis evaluation intrinsèques de la plaque et à leur prédictivité.
which emphasizes the necessity to keep in mind the diffe- L’échographie comme le TDM ou l’IRM de haute résolution
rent imaging details to determine the surgical patient. ont permis d’analyser la plaque et son contenu pour déter-
These propositions are based on medical evidences and our miner son potentiel de vulnérabilité.
daily practice in a french general hospital. La quatrième est liée à ce que l’on nomme le meilleur
traitement médical dans la branche des patients non opé-
Introduction rés. L’apparition des statines à forte dose notamment après
l’étude SPARCL a modifié l’efficacité du traitement médical
Les critères d’indication d’endartériectomie caroti- et de ce fait remet en question les essais précédemment
dienne chez les patients symptomatiques repose depuis réalisés.
1991 d’abord sur les résultats de l’étude NASCET (1). Cette La cinquième est l’émergence de la dilatation/stenting
étude se base sur l’évaluation du pourcentage de sténose comme alternative à la chirurgie. Après différents essais
en diamètre sur l’artériographie (le segment du vaisseau de dont EVA3S, cette dernière est réservée pour l’instant aux
référence étant la carotide interne saine sus jacente à la resténoses post-endartériectomie, aux sténoses radiques ou
sténose). Les patients présentant une sténose symptoma- à des patients ne pouvant être anesthésiés.

ANGÉIOLOGIE, 2009, VOL. 61, N° 3


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C’est pourquoi le radiologue doit répondre aux quatre Cette recommandation est déjà ancienne (2001), c’est pour-
questions suivantes : quoi elle peut être réévaluée. En cas de non concordance
✔ la sténose a t-elle eu une traduction clinique ou l’angioscanner spiralé est indiqué et permet de trancher.
infra-clinique sur le parenchyme cérébral ?
✔ quel est le pourcentage exact de la sténose au moins L’écho/Doppler des troncs supra-aortiques.
selon NASCET ?
✔ quels sont les caractéristiques de la plaque ? S’agissant de l’écho/Doppler il est bien établi qu’il est
✔ existe-t-il ou non une rupture de la barrière hémato- opérateur dépendant et soumis au réglage du gain de la
encéphalique et quelle est son importance ? machine. Les sténoses calcifiées sont très difficiles à quan-
tifier qu’il s’agisse de la VSM ou de la morphologie. Il est
La sténose a-t-elle eu une traduction clinique aussi difficile à réaliser dans les sténoses très serrées pour
ou infra-clinique sur le parenchyme cérébral ? les distinguer des sténoses pré-occlusives. Enfin il devrait
être complété par un DTC (Doppler transcranien) pour éva-
L’IRM de diffusion permet de montrer des accidents vas- luer le polygone de Willis. Pour autant il est admis qu’une
culaires ischémiques récents (ADC :coefficient apparent de sténose à 70 % en surface correspond approximativement à
l’eau libre diminué) et l’IRM en séquence Flair des accidents une sténose à 50 % en diamètre et une vitesse systolique
plus anciens ou passés inaperçus. Dans ce domaine l’IRM est moyenne (VSM) supérieure à 210 cm/s correspond à une
nettement plus sensible que le scanner. Photos 1,2 sténose supérieure à 70 % dans 90 % des cas.
C’est pourquoi nous préconisons une IRM cérébrale dans
le bilan préopératoire des patients symptomatiques et sur- L’angio IRM 3D avec injection de gadolinium
tout asymptomatiques.
Elle permet d’obtenir sur des appareils de haut champ
avec gradients élevés un bon contraste vasculaire. Il s’agit
Evaluer le degré de la sténose avec exacti- d’une image intéressante mais la plupart des publications
tude et calculer au moins la mesure NASCET montrent que l’estimation de la sténose est basée sur une
interprétation visuelle et dépend donc de l’expérience du
Dans la pratique actuelle le degré de la sténose est éva- radiologue à la fois pour reconnaître les artéfacts liés à la
lué par deux imageries non invasives concordantes : technique et aussi pour classer cette sténose (3). Il faut rap-
l’écho/doppler et l’angioIRM avec injection de Gadolinium. peler que l’angioIRM avec injection permet d’obtenir un
C’est une recommandation de la haute autorité de santé (2). luminogramme sans visualisation de la paroi, de sensibilité

Photo 1 : Scanner cérébral injecté Photo 2 : IRM diffusion même patient

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comparable à celle de l’artériographie. De plus on constate


qu’il est difficile d’obtenir une image de haute résolution sur
un large volume avec un temps d’acquisition court et sur-
tout avec une perte de signal au niveau de l’extrêmité infé-
rieure de l’antenne en regard de la crosse de l’aorte. Il n’est
pas anecdotique de rappeler que cet examen est impossible
chez les patients porteurs d’un stimulateur cardiaque ou
d’un défibrillateur et chez les claustrophobes. Enfin le
caractère potentiellement néphrotoxique du gadolinium ne
doit pas être sous estimé (risque de fibrose néphrogénique
systémique).

L’angioscanner hélicoïdal

L’apparition des scanners de nouvelle génération (64, Photo 3 : Ostias des TSA en angioscanner
128 et 256 barrettes) a permis de résoudre plusieurs pro-
blématiques. produits iodés non ioniques et un volume injecté de 80 ml
L’irradiation en moyenne (25 % de diminution de la dose). La qualité des
La réduction du temps d’acquisition, les logiciels de produits non ioniques et la réduction du volume diminuent
réduction de doses de rayons X, l’apparition de scanners la néphrotoxicité chez des patients dont la fonction rénale
double énergie, ont diminué l’exposition du patient aux est parfois altérée.
rayons X pour atteindre des doses de 300 mGy.cm chez Technique actuelle
des patients dont l’âge autorise de tels niveaux d’exposi- Elle permet d’obtenir un grand volume en un temps très
tion. court préservant le confort du patient avec un excellent
Le champ d’exploration contraste vasculaire. Il s’agit d’une acquisition hélicoïdale
Les appareils actuels permettent en une seule hélice axiale dont le départ est synchronisé avec l’arrivée du bolus
(durée de 5 secondes) d’acquérir un volume allant de la iodé assurant une bonne reproductibilité de l’examen.
crosse de l’aorte au sommet du crâne. Ainsi le caractère A partir des coupes natives axiales obtenues qui doivent
segmentaire de l’exploration qui était une limite des anciens être rigoureusement analysées, il est possible grâce aux
scanners disparaît. Les ostias des troncs supra aortiques logiciels actuels de reconstruire une imagerie 3D du vais-
(TSA) sont parfaitement visualisés ce qui permet de recon- seau soit en «volume rendering» photo 4 soit en MIP
naître des lésions proximales sténosantes ou ulcérées. (maximum intensity projection) photo 5
Photo 3 Plus intéressante est la reconstruction multiplanaire
L’injection d’iode et ses conséquences (MPR) dans l’axe du vaisseau.
L’acquisition rapide, les modes de reconstruction et de Cette reconsruction permet de visualiser le vaisseau,
traitement de l’image permettent aujourd’hui de réaliser des paroi et lumière sur toute sa longueur (de la crosse aortique
angioscanners thoraco-cervico-encéphaliques avec des au polygone) et sur 360° de rotation photos 6 et 7 Sur

Photo 4 : Reconstruction en rendu de volume Photo 5 : Reconstruction MIP

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Photo 6 : MPR dans l’axe du vaisseau Photo 7 : Déroulement du vaisseau

Photo 8 : Analyse de la sténose Photo 9 : Mesure automatique des diamêtres

cette reconstruction les diamètres et les surfaces sont éva- avec certitude ce qui n’est pas indifférent au regard des
lués avec une précision inégalée avec même une mesure indications de revascularisation.
intégrée du pourcentage de la sténose selon NASCET. pho- Polygone de Willis et artères intracérébrales
tos 8, 9,10 et 11 Sur la même acquisition les scanners de dernière géné-
Il faut reconnaitre néanmoins que ces mesures bien ration grâce à des logiciels spécifiques permettent désor-
qu’automatisées demandent une certaine expertise radiolo- mais de reconstruire le polygone de Willis, les siphons caro-
gique. Cette quantification du degré de la sténose est d’au- tidiens et le système vertébro-basilaire en s’affranchissant
tant plus précise que la sténose est serrée, de même le dia- de l’environnement osseux et veineux par rapport au bon
gnostic entre occlusion et sténose pré-occlusive est obtenu contraste artériel. Photos 12 a et b, 13, 14 et 15

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Photo 10 : Mesures des différents en diamétres Photo 11 : Pourcentage de sténose en surface

Photo 12 a et 12 b : MIP polygone de WILLIS Photo 13 :


VR polygone de WILLIS

Photo 14 : MPR vertébrale droite Photo 15 :


MPR vertébrale gauche

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6 TABLE RONDE SUR LES ACCIDENTS VASCULAIRES CÉRÉBRAUX

Tableau 1. Coûts et accessibilité comparés des examens d’une sténose carotidienne

Incidence médico-économique et accessibilité limites. Nous avons conscience qu’il s’agit de données qui
Le coût d’un angioscanner est à comparer à celui des n’ont pas été testées en essai clinique mais qui sont pré-
autres explorations d’une sténose carotidienne. Par ailleurs il sentes dans notre pratique quotidienne.
n’est pas sans incidence de reconnaitre que l’accès à ces exa-
mens est bien sûr différent en fonction des zones géogra- L’IRM de haute résolution (IRM-HR) (4,5)
phiques et de l’existence de procédure d’urgence pour accès
dans le cadre d’une unité neurovasculaire (UNV). Tableau 1 Avec une antenne de surface en réseau phasé, elle per-
met de décrire la plaque avec une précision élevée (cœur
Caractérisation de la plaque nécrotico-lipidique, hémorragie intra-plaque et chape
fibreuse), cette technique permet de calculer le volume de
la plaque (utilisé dans les essais de prévention avec les sta-
L’échographie tines) et ses composants. Par contre elle nécessite des
antennes dédiées, des temps d’acquisition encore relative-
Elle permet grâce à la définition spectrale de caractéri- ment longs et un champ d’exploration limité. Elle comprend
ser les structures de la plaque en zone hyperéchogène (cal- donc plusieurs limites mais l’IRM-HR de l’athérome est l’ob-
cifications), isoéchogène (chape fibreuse) et hypoéchogène jet de recherches actives.
(noyau lipidique). Toutefois les calcifications génèrent un
cône d’ombre qui entrave sérieusement l’analyse. Il est bien L’angioscanner
bien établi qu’en dehors de l’ulcération, la constatation
d’une plaque hypoéchogène est un facteur de vulnérabilité. Sur une seule acquisition il permet d’étudier la morpho-
Certains auteurs ont défini un ratio entre plaque molle (vul- logie de la plaque et le degré de sténose avec une grande
nérable) et plaque calcifiée (stable). L’ulcération signant précision. En particulier avec la technique de double energie
quant à elle la rupture de plaque. Ces éléments nous sem- (5) peu irradiante en distinguant les zones calcifiées par rap-
blent devoir être pris en compte dans la décision thérapeu- port aux zones opacifiées par l’iode mais aussi de bien visua-
tique, ce particulièrement pour les sténoses mesurées aux liser les zones lipidiques et les ulcérations. Photos 16 et 17

Photo 16 : Plaque carotide interne gauche Photo 17 : Même patient carotide droite

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La barrière hémato-encéphalique (7,8) Conclusion

Cette BHE qui n’existe qu’au niveau du SNC, est essen-


tiellement constituée par une matrice protéique extracellu- Que reste-t-il de l’artériographie cervico-encépha-
laire dépendant des cellules endothéliales de la microcircu- lique ?
lation. L’ischémie entraine par hypoxie une production de
protéases (Matrix metallo-protéases) qui provoque une Aujourd’hui nous ne réalisons celle-ci que dans le cadre
diminution d’adhésion de la matrice à ses récepteurs et des d’une angiographie thérapeutique (dilatation/stenting,
astrocytes entre eux, responsable d’une augmentation de la thrombolyse ou thrombo-aspiration intra-artérielle).
perméabilité microvasculaire. Figure 1 NON REÇUE Ci-dessous le cas d’une patiente âgée de 72 ans insuffi-
Ceci se traduit en IRM ou en scanner par une prise de sante respiratoire majeure, contre indiquant l’anesthésie
contraste dont la ou les localisations et le volume doivent générale ayant présenté un AVC ischémique (déficit gauche
être précisés. Photos 18 et 19 régressif) confirmé par la séquence IRM de Diffusion
Plusieurs facteurs doivent être rappelés : cette rupture (photo 20) du à une sténose pré-occlusive en angioscan-
apparaît en imagerie dans l’accident vasculaire ischémique ner (photo 21) et sans rupture de la barrière hémato-
seulement après le troisième jour. C’est une altération com- encéphalique (photo 22) et traité par voie endovasculaire
plexe qui joue un rôle majeur dans les jonctions serrées (photos 23 et 24)
entre les cellules gliales. Ces altérations de la micro-circula-
tion sont à l’origine des transformations hémorragiques des Proposition d’arbre décisionnel diagnostique
infarctus cérébraux. Dans le passé les transformations devant une sténose carotidienne dans un hôpital
hémorragiques des AVC ischémiques après revascularisation général
ont eu des conséquences dramatiques. C’est pourquoi l’exis-
tence et l’importance des altérations de la BHE jouent selon En premier, l’écho-Doppler des troncs supra-aortiques qui
nous un rôle dans la détermination du délai avant la revas- en urgence permet une orientation très rapide du patient. En
cularisation. Enfin certaines revascularisations peuvent être second un angioscanner thoraco-cervico-encéphalique per-
suivies d’un syndrome de reperfusion. Ce syndrome de mettant de mesurer la sténose selon NASCET, de décrire les
reperfusion à la différence d’un accident vasculaire isché- caractères morphologiques de la plaque, d’évaluer le poly-
mique respecte la BHE et est évalué par l’IRM de perfusion, gone de Willis, les ostias des TSA et enfin le parenchyme
la diffusion étant normale. Ces explorations ont des consé- cérébral (rupture de la BHE).
quences thérapeutiques dans la prise en charge de ces La décision de revascularisation chez le patient sympto-
patients. matique tiendra compte des données cliniques et de ces élé-

Photos 18 et 19 : Prise de contraste en scanner traduisant la rupture de la BHE

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8 TABLE RONDE SUR LES ACCIDENTS VASCULAIRES CÉRÉBRAUX

Photo 20 : IRM de Diffusion Photo 21 : Angioscanner Photo 22 : Scanner cérébral

Photo 23 : Artériographie initiale Photo 24 :


Artériographie post stenting

tomy in symptomatic patients with high carotid stenosis. N


ments d’imagerie. Pour notre part nous réalisons en pré- England J Med 1991 ; 325 : 445.
opératoire une IRM cérébrale (diffusion et Flair) de principe 2. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/applica-
afin de ne pas méconnaître des accidents ischémiques pas- tion/pdf/stenosesynth.pdf
sés inaperçus ou oubliés par le patient et non visibles en
scanner. Selon nous cet IRM est un outil de classification 3. Journal of neuroradiology 2001 ; 28 : 17-26, J-Y.
des patients qui ne manquera pas d’être utilisé dans les Gauvrit.
futurs essais cliniques mais aussi un outil de décision thé- 4. C. Oppenheim Journal de radiologie 2008 ; 89 : 293-
rapeutique qui vient s’ajouter aux précédents. 301.
Traiter une sténose carotidienne est une démarche glo- 5. Espinoza-Boireau Soc franç de radiologie J de neuro-
bale. En se focalisant sur la plaque on risque mettre en péril radio 2009 p. 1231.
une revascularisation par méconnaissance de l’état du cer- 6. A. Jacquier et coll apports d’une acquisition double
veau. A contrario, dans des formes limites la connaissance énergie dans l’exploration des sténoses carotidiennes Soc
détaillée de la plaque permet d’adopter une attitude plus franç de radiologie J de neuroradio 2009 p. 1365.
adaptée au risque neurologique. Aujourd’hui l’imagerie nous
7. http://www.ipmc.cnrs.fr/~duprat
apporte les éléments décisionnels qui permettent de per-
sonnaliser l’attitude thérapeutique et d’améliorer la qualité 8. Physiopathologie de la barrière hématoencéphalique
des soins. et œdème cérébral d’origine ischémique. Annales Françaises
d’Anesthésie et de Réanimation, Volume 22, Issue 4, April
Références 2003, pages 312-319 Y. Gasche, J.-C. Copin.

1. North American Symptomatic Carotid Endarterectomy


Trial Collaborators. Beneficial effect ogf carotid endartec-

ANGÉIOLOGIE, 2009, VOL. 61, N° 3

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